Sei Gakuen
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Damage [Haru Nakamura]

Invité
Damage [Haru Nakamura] Icon_minitimeMar 9 Juil - 1:53

Douleur.
L'astre lunaire brillait haut dans le ciel. Une nuit splendide. Aucun nuage n'était visible à l'horizon et il faisait encore bon. Une faible brise en provenance de l'Est venait balayer le petit parc désert. La lumière blafarde des réverbère baignait le lieu d'une luminosité morbide. Pas un bruit. Quelques portions du grand parc étaient plongées dans la pénombre, les employés de mairie n'avaient pas encore remplacées les ampoules grillées. Une aubaine pour l'homme qui se trouvait là, au fin fond de ce lieu déserté. Il était deux heures du matin, tout ne tarderait plus à s'éteindre. Et personne ne saurait ce qu'il s'était passé dans les rues ce soir là.

Au pied d'un arbre, dans un coin plutôt reculé, masqué par divers parterres de fleurs et de bosquets, se trouvait un homme. Encore un de ces SDf alcoolisés et complètement atteint probablement. Son ombre était bien visible, baignée de la lueur astrale projetée par la Lune. Il s'était allongé là, en silence, le souffle court. Il avait froid. La température devait pourtant encore avoisiner les quinze ou vingt degrés. Il frissonna. La pression retombait. Ses iris ambrés fixaient un oiseau posé sur la pelouse non loin de là, sans ciller. Les lèvres entrouvertes, l'homme tentait de gonfler ses poumons malgré la douleur provoquée par une ou deux côtes fêlées. A son avis. Un filet de sang perlait de sa bouche et son arcade semblait elle aussi mal en point. Il s'était bien défendu, mais pas assez il faut croire.

Il avait néanmoins réussit à regagner un endroit calme, tout en sachant très bien qu'il ne pouvait pas rentrer au pensionnat. C'était trop loin, et il ne pouvait pas se présenter ainsi. Il n'avait pu se rendre chez personne. Il avait bien essayé de frapper chez Sano, avant de se souvenir que cet abruti habitait maintenant au pensionnat lui aussi. Sa mâchoire se crispa. Il se sentait mal, et une nausée lui empoignait les tripes avec violence. Trop de coups reçus pour cette fois. Et alors qu'une nouvelle brise venait caresser son visage, il ferma les yeux, ayant une pensé furtive pour Lilith. Un rictus illumina brièvement son visage avant de s'éteindre aussitôt. Elle devait dormir à cette heure ci. Il n'avait pas la force de sortir son portable de sa poche. Et l'appeler n'aurait servi à rien. Il ne voulait pas l'inquiéter. Ça irait mieux une fois qu'il aurait dormi. Il était en sécurité ici, personne ne le trouverait. Le hic, c'est que le lendemain, il bossait...Et ne savait pas du tout comment il allait faire pour masquer toutes ces plaies. Il réprima une quinte de toux. C'était plutôt douloureux ça aussi. Ça faisait un bon moment qu'il ne s'était pas fait avoir en beauté de la sorte. Allongé sur le flanc gauche, sa main gauche, ensanglantée elle aussi, se referma su une touffe d'herbe avec violence. Un pique de douleur venait de lui détruire littéralement les côtes. Il s'efforçait de respirer comme il faut. Il avait l'avantage d'avoir une bonne maitrise de lui même.

" Bordel... "

Souffla t-il pour lui même  en se maudissant d'être tombé dans le panneau. Il était rare qu'il se fasse avoir comme ça. Il n'allait pas en mourir, mais ça n'avait rien de léger pour autant. Il avait perdu toute stature relative à sa fonction. Il n'était plus qu'un voyou parmi tant d'autre, comme au bon vieux temps...L'espace d'une nuit.




codes par shyvana
Invité
Damage [Haru Nakamura] Icon_minitimeMar 9 Juil - 3:20

Misguided ghost
Il était encore venu hanter ma tête et mon cœur s'évanouissant dans un murmure si doux à mes oreilles. Lorsque je m'étais réveillé pour n'y trouver que mon chat à mes côtés, mon visage s'était tordu en une grimace de colère et de tristesse profonde alors que je me posais pour la millième fois la question qui torturait mon âme depuis deux ans. Pourquoi me l'avoir arraché ? Question à laquelle je n'aurai sans doute jamais la réponse. Je devais donc faire comme je le faisais à toutes les heures du jour et du soir: survivre.

À cette heure, je savais bien que je pouvais plus me rendormir ou du moins pour l'instant. Ces vagues de souvenirs qui me frappaient si violemment effaçaient à coup sûr le mot volonté que j'avais si faiblement écris sur le sable. La mer, la plage, la chaleur... et me voilà propulsé trois ans plus tôt, noyé à contre-cœur. Nous avions décidé de profiter de la journée pour se balader rien que tous les deux, main dans la main, riant et se volant des baisers à toutes les secondes qui passaient. Je pouvais encore sentir la chaleur de sa peau contre la mienne et ses yeux dans les miens, mais j'avais oublié son odeur. Même ce t-shirt que j'avais gardé de lui ne valait plus rien. Allais-je continuer à oublier ? Allais-je oublié la texture de ses lèvres ? Sa voix qui susurrait des mots doux à mon oreille ? Allait-il s'évanouir comme ce rêve ? J'espérais que non. Je priais tant pour qu'il reste, pour qu'il ne me lâche pas. Jamais.

Serrant délicatement le pendentif qui pendait à mon cou, je finis par me lever du lit traînant les pieds jusqu'au réfrigérateur pour y attraper un carton de lait duquel je bue à même le contenant. J'allais sans doute me rallonger et tenter de me reposer encore un peu, mais quelque chose me frappa violemment. Comme si mes émotions venaient d'éclater en un horrible feu d'artifice, je ne pu m'empêcher de sangloter. J'avais de la difficulté à respirer. L'air ne passait plus. Je paniquais totalement alors que je savais pertinemment ce qui m'arrivait. Je devais me reprendre, me calmer, inspirer longuement et expirer lentement. Je devais le faire sinon j'allais m'évanouir ! Pourtant, j'étais impuissant devant ce gouffre qui m'avalait tout cru. Je me noyais dans mes larmes, l'air n'entrait plus dans mes poumons.

Sortir. Je devais sortir.

Je me précipitai dans ma chambre pour enfiler en vitesse un jean et un t-shirt avant de me lancer vers la porte ne prenant même pas le temps de mettre des bas dans mes chaussures ou même de les lacer. Je sortis en attrapant mon manteau au passage et courrai jusqu'à la sortit de mon immeuble pour prendre une bonne bouffée d'air frais une fois à l'extérieur alors seulement je pu fermer les yeux, me calmer tranquillement. Je soupirai, honteux d'avoir succombé à une crise de panique, avant de passer une main sur mon visage séchant les larmes toujours présentes. Bon, j'étais dehors... autant marcher un peu pour me changer les idées. Allez, une pensée joyeuse ! Uneuh pensée joyeuseuh ! Secoue toi un peu ! Sautille s'il le faut ! Fait des pas chassés ou amuse toi à éviter les craques au sol. N'importe quoi ! Étrangement, c'est la bouille de Kisaragi qui m'apparue ce qui me fit au moins sourire.

Me laissant guider par mes pas, je me retrouvai dans le parc de la ville. À cette heure, je ne pouvais que me sentir menacé par les ombres qui dansaient un peu partout. Inutile de dire que s'il n'y avait pas eu de lampadaires, je ne m'y serais même pas risqué ! Il était assez tard pour que les voyous sortent de leur cachette, voleur et violeur y compris. Bon, je pouvais me rassuré question violeur. À moins que ce soit un vrai désespérer, je ne devais pas être la cible première.

« Bordel... »

J'ai dû faire un saut de huit mètres avant de courir me cacher comme une fillette. Dieu du ciel, un zombie m'aurait dit bouh que j'aurais eu la même réaction. C'était qui ? Qui voulait quoi ? Où ça ? Encore heureux que je n'avais pas crier. Il me restait un semblant de dignité. Mais merde, je voyais personne !

« Est-ce... qu'il y a quelqu'un ? »

Incertain, je sortis de derrière la poubelle pour revenir sur mes pas de manière très hésitante. Et si c'était un piège ? Ils étaient peut-être plusieurs désespérés dans les environs, on ne savait jamais quoi. Pourtant, si ça avait réellement été un piège, j'aurais tombé dedans tête première, car en voyant une silhouette allongée au sol, j'oubliai tous dangers et me précipitai vers la personne que je croyais en détresse. Je vis juste, car l'homme était dans un sacré mauvais état ! Je me mis au boulot sur le champ, l'examinant à tâtons.

« Je vais vous allonger sur le dos doucement... pardonnez moi si je vous fais mal. »

Je le tournai donc et l'entendant extérioriser sa douleur, je su que quelque chose était cassée. C'était pas beau... Je vérifiai son pouls et sa respiration.

« Vous êtes encore conscient...? Parlez moi, dites moi au moins votre nom. »



codes par shyvana
Invité
Damage [Haru Nakamura] Icon_minitimeMar 9 Juil - 3:46

Colère.
Depuis bien longtemps, Reiji était habitué à encaisser les coups. Mais d'un point de vue médical, il n'avait rien homme en bonne santé. Les combats répétés, les effusions de sang et les pertes de connaissance l'avait miné avec le temps. Il en était conscient, mais il ne pouvait pas changer ce qu'il était. Il ne pouvait pas ravaler sa hargne lorsque l'un de ses "frères" avait besoin de lui. Et tant pis s'il devait y rester pour ça. Il n'avait pas grandit de ce côté là. Mais qui pouvait lui en vouloir. Longtemps, il n'avait eu que ça: la rue, ses frères d'armes, le sang, la force. Longtemps il n'avait été promit qu'à un avenir médiocre, et beaucoup pensaient encore qu'il ne succomberait pas naturellement. Peut-être avaient-ils raison. Peut-être pas. Reiji y pensait souvent. Il avait bien du mal à raccrocher de tout ça. Il s'en était éloigné, il s'était élevé. Mais cette partie de lui même brûlait toujours en son être.

Mais maintenant que l'adrénaline était retombée, tout était différent. Chaque parcelle de son corps lui faisait mal, et il ne voyait pas bien comment il avait pu marcher jusqu'ici. Réflexion faite, il ne devait pas dormir. Dormir ici, c'était se vendre bêtement. Ceux qui l'avait attaqué savaient qu'il était blessé. Et connaissant sa profession, ils devaient bien savoir qu'il ne pourrait pas rentrer. Peut-être le cherchait-il. Peut-être pas. Mais il ne pouvait pas prendre le risque alors, malgré son immense envie de s'éteindre, il continua à fixer ce piaf et à compresser l'herbe de son poing. Il ne pouvait pas bouger. Il le savait. Même si les mecs lui tombait dessus, il ne pourrait rien faire. Et pourtant, la hargne subsistait dans ses iris ambres. Sa dignité ne le lâchait jamais. Et lorsqu'il perçu des pas, sa respiration se stoppa instantanément. Il essayait d'ignorer la douleur, faire le moins de bruit possible. Comme un animal blessé qui se cacherait d'un prédateur.

Mais une silhouette apparue, et Reiji la suivit des yeux avec application. Un air glacial s'était peint sur son visage. Il n'était pas prêt à plier. Méfiant, il aurait bien esquissé un mouvement de recule lorsque l'homme s'approcha. Mais il ne pouvait pas. Décelant les détails de son visage, il pu se rendre compte qu'il ne le connaissait pas. Cela n'enlevait rien à sa méfiance. Sur la défensive, son corps tout entier se crispa lorsqu'il senti le contact de la main du type. D'un geste violent, sa poigne se referma sur le bras de l'inconnu alors que son regard se plantait dans celui de l'opportun. Il lui restait un peu de force, ce type ne pourrait pas l'avoir si facilement. Tâchant le bras du type de sang au passage, il pris la parole avec une hargne certaine, clairement sur la défensive.

" Ne me touche pas. "

Lança t-il en un sifflement menaçant. Il ne pouvait pas hausser le ton, il n'en avait pas la force. D'ailleurs son mouvement avait provoquée une douleur vive qui contribua à refermer un peu plus sa main sur le bras du type qui devait souffrir lui aussi pour le coup. Désormais sur le dos, Reiji haletait, dans cette position, il respirait plus difficilement. L'impression d'avoir un rocher posé sur la poitrine n'arrangeait rien. En plus, le sang de son arcade coulait dans son oeil, ce qui n'avait rien d'agréable. Il avait un peu moins mal aux côtes ceci dit, mais la crispation du à son attitude de défense n'arrangeait rien. Pitoyable...




codes par shyvana
Invité
Damage [Haru Nakamura] Icon_minitimeMar 9 Juil - 4:49

Misguided ghost
Sa poigne me prit tellement de court, que j'eu pour réflexe de lever mon poing, près à frapper. Je ne savais pas qui c'était et comme je disais, à cette heure tout est possible. Ma carrure ne faisait peur à personne, mais je savais me défendre. Si cet homme décidait à être violent, j'avais toutes les raisons de croire que je pourrais m'en tirer indemne, car déjà avec ses côtes cassées, sa mobilité était réduite à cause de la douleur et un seul coup lui ferait lâcher prise. Toutefois, je me détendis rationalisant la situation. Il se ferait beaucoup plus mal à lui-même qu'à moi s'il tentait quoi que ce soit alors je n'avais rien à craindre.

« Ne me touche pas. »

Je lui avais demandé de parler et il l'a fait, non ? Ça prouvait qu'il était conscient et que du côté de la tête tout allait bien. Je n'allais pas lui demander la date d'aujourd'hui ou ces autres conneries, car il ne semblait pas très coopératif. J'allais devoir me contenter de ces quelques mots empoisonnés. J'avais déjà eu pire comme patient difficile alors, ça ne me dérangeait pas tant que ça. Mon but était d'abord l'aider le plus possible. Qu'il me traite de pédé ou de tas de merde, je m'en balançais. Néanmoins, il avait de la poigne... Ça me fit grimacer, mais je tins bon.

« Sinon quoi ? Tu vas me tabasser ? »

Au diable le vouvoiement, hein ! Je soupirai. Lui cracher dessus n'était peut-être pas non plus la meilleure solution. Si seulement j'étais né femme, moi ! Tout le monde faisait confiance aux femmes, mais pas aux hommes, c'était quoi ce monde de préjugés ? Je posai ma main sur la sienne et tentai de m'adoucir.

« Je n'ai pas l'intention de te laisser moisir ici. Je veux et je peux t'aider. Seulement, il faut que tu me laisses faire. Si tu veux pas, c'est toi, mais j'appelle une ambulance et tu feras un joyeux tour à l'hôpital. »

Je lui souris en sachant très bien qu'il ne devait pas être le genre à apprécier ce genre de petit voyage. Mon sourire disait mot pour mot on sait tous les deux que t'es prit avec moi alors fait toi à l'idée ce qui m'amusait un tantinet. Jamais je ne me moquais au dépend des autres, il ne fallait pas avoir la mauvaise idée sur mon compte. Cependant, dans ce genre de situation, je me permettais de trouver drôle le fait que certaines personnes refusaient l'aide même si cette dernière tombait du ciel. Si je n'avais pas croisé son chemin, qui serait venu ? Est-ce que quelqu'un serait venu pour commencer ? Il aurait peut-être eu le temps de mourir au bout de son sang, oui. D'ailleurs, je vins essuyer doucement l'arcade ensanglantée de la manche de mon manteau pour ne pas que son œil s'infecte.

« Je sais que ça fait plutôt louche, quoi que tu me fais pas mal la compétition, mais j'ai de quoi te soigner un minimum chez moi et ce n'est pas loin. Est-ce que tu crois que tu pourrais mar... »

Je me tus en entendant des voix un peu plus loin. Quelques rires, quelques bruits métalliques. Je n'arrivais pas à savoir combien ils étaient, mais ça ne prenait pas la tête à Papineau pour comprendre qu'ils avaient des armes quelconques. Ressentant le danger par tous les pores de ma peau, je réfléchis au quart de tour et me levai avant de soulever doucement l'homme de terre entourant son bras autour de mon cou pour qu'il puisse m'utiliser comme appuie.

« Essaie de ne pas trop faire de bruits. »

Moi et ma grande gueule aussi. Pourquoi avait-il fallu que je pense aux voyous ? Je voulais certainement pas me faire tabasser à mon tour, non merci !



codes par shyvana
Invité
Damage [Haru Nakamura] Icon_minitimeMar 9 Juil - 5:11

Mauvais choix.
Reiji savait plus que quiconque que lorsque le corps est à bout de force, c'est l'esprit qui parle. Et lui, il aurait fait un sacré bon chef indien avec son entêtement. Sa colère animait son esprit bien plus que la douleur ne minait son corps. C'était son moteur depuis longtemps dans ce genre de situation. Le moteur de beaucoup d'hommes mis à terre. C'était ce carburant qui lui avait permit de stopper l'action du type qui venait d'apparaitre. La douleur l'aveuglait, et son jugement n'était pas le bon. C'était un peu comme le jour ou Reiji avait trouvé ce petit chaton abandonné dans la rue. Il avait eu bien du mal à lui faire comprendre qu'il ne lui voulait aucun mal. Il s'était fait griffé, mais avait fini par le sauver ce petit animal. Il avait vécu longtemps chez sa mère avant de mourir à l'age respectable de 14 ans, d'après le véto. Alors oui, Reiji aussi pouvait vivre.

Quoi qu'il en soit, il avait bien du mal à accepter l'aide que semblait vouloir lui apporter cet homme. Il e comprenait pas. D'où venait-il. Qui était-il? Il n'avait pas la force de réfléchir. Et puis merde, ce type se foutait de lui en plus. Il était clair qu'il n'allait pas le tabasser n'importe quel abruti aurait compris qu'il en était tout bonnement incapable. Une incapacité qui l’agaçait d'ailleurs. Et cette douleur qui ne le lâchait pas. Si Lith voyait ça...Putain, pourquoi il pensait à elle maintenant? Il l'avait vraiment dans la peau tout compte fait. Il crispa la mâchoire, elle ne devait pas savoir. Zappant cette idée, il ne quitta pas le visage de son vis-à-vis du regard. Et lorsqu'il pris la parole il 'était quelque peu adoucis, bien que l'autre type puisse sans doute sentir qu'il ne s'était pas détendu pour autant.

" Tu... "

Il avait amorcé un semblant de phrase mais s'était stoppé net. Le souffle coupé par la douleur. Il laissa sa tête se pencher sur le côté sans le moindre effort, apercevant toujours le piaf qui était revenu après le passage de l’opportun. Il était entrain de sombrer lorsque l'oiseau s'envola. Ses yeux se rouvrir soudainement. Quelqu'un approchait. L'inconnu devait l'avoir entendu aussi puisqu'il avait cessé de parler. Reiji fit un gros effort pour ne pas s'endormir, et perçu quelques voix. Des sons qu'il reconnaissait bien. Il n'eu pas le temps de réagir, son ange gardien venait d’amorcer un geste pour le faire se lever. Mauvaise idée selon Reiji, mais il se laissait faire en réprimant tout râle de douleur. Ceci dit, il chancela, et appuya sa main sur l'arbre juste derrière, y acculant soudainement celui qui venait de l'aider à se relever. Réduisant la proximité de façon volontaire afin de lui parler sans faire de bruit, ses lèvres effleurait presque son oreille lorsqu'il s'adressa à lui dans un murmure à peine audible, entrecoupé d'une respiration irrégulière qu'il tentait de maitriser pour qu'elle ne s’étende pas.

" Cours. "

Avait il prononcé en un simple mot. Incapable d'en dire plus, il avait agrippée sa main gauche à l'étoffe du t-shirt du jeune homme, histoire de tenir debout. Il savait que ces mecs n'épargnerait pas l'inconnu. Il savait aussi qu'ils n'allaient pas forcement le tuer. S'ils avaient voulu le faire, ils l'auraient déjà fait tout à l'heure. Savoir pourquoi ils le cherchait à présent était une autre histoire. Il appuya son front sur l'écorce de l'arbre un court instant, au dessus de l'épaule du gars dont il ne connaissait toujours pas le nom, ignorant la douleur provoquée sur son arcade. En un dernier effort, il pivota pour le libérer. Il fallait qu'il cours. Reiji ne pouvait pas lui, il affronterais ce qui allait suivre. Stupide? Tellement. Mais il ne pouvait pas se vanter de toujours faire les bons choix. Alors que sa vue se brouillait par moment, à la fois par le sang et la fatigue. Il perçu une ombre traverser un buisson non loin de là. Ils arrivaient. Et pour la seconde fois de sa vie, Reiji eu les tripes nouées par la peur.




codes par shyvana
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Damage [Haru Nakamura] Icon_minitimeJeu 11 Juil - 9:29

Misguided ghost
Le sentir si près me mettais très mal à l'aise, car j'avais comme tout le monde une bulle qu'on devait respecter et il était normal qu'avec les hommes, cette bulle prenait plus d'ampleur. J'avais presque envie de le pousser pour le faire reculer, mais je ne voulais pas empirer son état. D'ailleurs, je me demandais comment j'allais l'éloigner d'ici. Il était essoufflé et souffrait beaucoup. Juste l'avoir relevé avait semblé lui bouffer toute son énergie alors je n'imaginais pas le faire marcher ou même courir pour fuir le danger qui se rapprochait. Qu'allais-je faire ? Lui me disait de courir, de sauver ma peau, mais en tant qu'infirmier je ne pouvais pas le laisser. C'était peut-être ridicule, mais il était hors de question que quelqu'un se fasse tabasser alors que je pouvais faire une différence. Je devais aider les gens, pas les regarder se faire tuer pour sauver ma vie, merde ! Toutefois, je ne trouvais aucune solution. Je n'avais même pas apporté mon cellulaire avec moi ! Bon, du calme, il fallait que je vois mes options. On ne pouvait pas fuir. Je ne pouvais pas me battre et lui non plus. Il y avait nul part pour se cacher de manière sûre. Il fallait... je devais...

Je sursautai en entendant du mouvement derrière moi et me retournai, complètement sur les nerfs. Allez, réfléchis ! Pense à quelque chose, n'importe quoi ! Et pourtant, ma tête était vide. J'avais trop peur pour penser à quoi que ce soit. Ils étaient là, tous les quatre. Eux non plus n'avaient pas l'air en forme et cela semblait animer leur colère. Cependant, ils pouvaient tenir debout, eux ! Pas cet homme ! Ils étaient fous ou quoi ? Allaient-ils le tuer ? Iraient-ils jusque là ?

« Non, mais t'es qui toi ?! » cracha l'un d'entre eux.

Une voix dans ma tête m'ordonna de courir à toutes jambes, de fuir pendant qu'il était encore temps, mais mes pieds étaient collés au sol. Je respirais fort par le nez, j'entendais mon cœur battre tel un tambour drogué à l'adrénaline. Je ne m'étais jamais battu de ma vie, je ne m'avais jamais retrouvé dans une situation pareille. Comment faire ? Comment me sortir, nous sortir de là ? D'abord, je tentai d'avoir l'air calme même si je savais bien que je n'allais duper personne, mais je devais essayer.

« Vous en avez déjà assez fait. Laissez le tranquille ! »

Mauvaise idée, mauvaise idée, mauvaise idée. Tu vois pas qu'ils sont furax ?! Peut-être que si je m'étais mis à genoux et que j'aurais implorer leur pitié... Oui, j'avais de la dignité, mais j'aurais été prêt à marcher sur mon orgueil pour empêcher qui que ce soit d'avoir mal. Malheureusement, je devinais que ça n'aurait pas pu fonctionner. Il fallait être ferme, il fallait avoir du courage. J'étais un homme après tout ! Et j'étais fort même si cela ne se voyait pas à ma carrure ! Je devais pouvoir en frapper un au moins.

« T'as dit quoi là, enfoiré ? »

Je fronçai les sourcils et serrai les poings. J'étais capable. Je devais être capable. Je devais surtout ignorer le fait que celui qui me parlait avec un bâton de Baseball en métal et qu'il n'était pas le seul à être armé. Mon interlocuteur avança de quelques pas sûrement pour essayer de m'intimider ce qui fonctionna à merveille, mais je me forçai à ne pas reculer.

« Laissez le tranquille. »

Ça allait faire mal. Il ne restait qu'à espérer qu'on allait survivre, moi et celui que je protégeais de mon corps.




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Invité
Damage [Haru Nakamura] Icon_minitimeJeu 18 Juil - 5:17

Tentative.
Reiji avait beau être devenu un homme, il ne pouvait pas nier une partie de lui même. Et cet inconnu qui avait eu l'audace et la générosité de lui porter secours pouvait à présent avoir un aperçu du monde dans lequel il vivait. S'il savait qu'en dehors de ce genre de scène, son acte à lui se jouait à l'académie du coin. Il n'avait rien du directeur humble et digne qu'il pouvait-être lorsqu'il revêtait son costume. Un rôle qui avait fini par lui coller à la peau. Mais toute pièce à une fin. Et ce soir, il ré-ouvrait simplement un vieux livre. Le genre de bouquin qu'on aurait aimé laisser moisir au fond d'une bibliothèque délabré. Un ouvrage que personne ne devait plus avoir à lire. Mais le hasard avait voulu que l'histoire se répète. Il n'y pouvait plus rien à présent.

Et alors qu'une énergie nouvelle, puisée au tréfonds de ses entrailles, lui permettait de tenir debout, il n'était pas prêt à abandonner. Il l'aurait peut-être fait, si cet homme n'avait pas été à ses côtés. il l'avait aidé. Et maintenant, il se retrouvait dans la merde à cause de lui. Hors de question pour Reiji de s'écrouler simplement et de le laisser assumer un conflit qui n'était pas le sien et ne le serait jamais. Et alors qu'il percevait les voix, plus ou moins lointaine, il senti son portable vibrer dans sa poche à plusieurs reprise. Il esquissa un sourire bref. Il avait été un alpha redouté autrefois, pas ici, ailleurs, mais il s'était fait un nom partout où il était passé. De ce fait, il avait des ennemis, mais aussi des ais dévoués sur qui il pouvait compter. Des gens qui ne laisserait jamais personne lui faire le moindre mal. Il avait senti le petit appareil vibrer plusieurs fois ce soir. sans jamais pouvoir répondre. A l'heure qu'il était, un groupe de mec mené par Sano devait probablement être lancé à sa recherche. Il n'était pas seul. il ne l'était jamais. Mais il leur fallait gagner du temps.

Il posa une main sur l'épaule du type qui lui tournait le dos. Inutile de répondre à leur provocation. L'attirant brièvement à lui pour pouvoir lui parler sans que les autres type ne l'entende.

" Nous allons fuir "

Proposa t-il simplement. Ce qui pouvait paraître stupide puisqu'il était clair que Reiji ne pourrait jamais les semer. Le tout, ce n'était pas de réussir, mais de les trimballer suffisamment longtemps pour que les potes de Reiji prennent le relais afin que les deux hommes puissent s’éclipser par la suite. Ce n'était pas un plan infaillible, mais il n'avait pas mieux pour le moment. Il espérait que le type ai compris où il voulais en venir.




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