Sei Gakuen
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Un Norio sur ton canapé. [ Masaru ]

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Un Norio sur ton canapé. [ Masaru ] Icon_minitimeMar 27 Oct - 17:45
Bureau des fainéants.

14h. Sa journée était terminée. Qu'en était-il des deux dernières heures de cours, demanderez-vous ? Quelles heures de cours ? Il n'y avait pas de cours après 14h, pas pour Norio en tout cas. Du moins, pas aujourd'hui. Il avait suffisamment fait acte de présence en classe et eut son quota de la journée, après tout il avait prit la peine d'y aller dès le matin... Bon, d'accord, dès 10h car il n'avait pas entendu son alarme. Ou plutôt, il ne l'avait pas mise. Enfin, ne nous attardons pas sur les détails. Dans tous les cas, il en avait eu marre et il avait décidé de sécher les deux dernières heures. Normalement, il retournait à sa chambre ou allait traîner sur le toit, lorsqu'il séchait, mais le temps était définitivement de plus en plus froid et il n'avait pas envie de sortir, donc le toit était éliminé. Il avait donc choisi la chambre, mais en route il s'était arrêté, passant devant une salle toute particulière. Un sourire s'était alors dessiné sur ses lèvres, alors qu'il poussait la porte de la pièce réservée au conseil étudiant. Une part de lui avait espéré y trouver son cher Masaru, mais d'un autre côté le fait que la pièce soit vide était un soulagement. Son ami lui aurait certainement dit, en toute gentillesse, d'aller se faire foutre ou d'aller sécher ailleurs. Ce qui revenait plus ou moins au même. Alors au moins comme ça, il pouvait se cacher dans son bureau et passer du temps avec Namakemono-san. Le lapin, au moins, n'allait pas lui dire d'aller en cours.

Il prit donc ses aises, comme il le faisait un peu trop souvent ici, refermant la porte et jetant ses choses au sol, avant de défaire la cravate de son uniforme pour la balancer dieu sait où près du reste et d'aller tirer la chaise du bureau de monsieur le président. Il s'y installa bien à son aise, puis tendit les doigts vers la cage du lapin. Il cajola un instant l'animal du bout de l'index au travers des barreaux, avant de se redresser un peu pour lui ouvrir la porte de sa cage. Il savait bien que la petite boule de poils blancs n'était pas bien méchante, que M. Fainéant l'appréciait pas mal alors il le laissa sortir. Il jouait le gros indifférent lorsque Masaru était là, mais en vérité il appréciait bien la douceur de la petite bête, et s'amusa à le  caresser en le laissant se balader partout sur le bureau du président du conseil. Néanmoins, ce petit amusement ne dura pas car bien vite il poussa un long et bruyant bâillement. Est-ce que la fainéantise était quelque chose qui pouvait s'attraper ? Peu importe, dans tous les cas il se sentait déjà crevé et son regard quitta le lapin un instant, pour balayer la pièce des yeux. Bon, où pouvait-il bien s'étaler ? Mais quelle question. Évidemment, sur le canapé, comme à chaque fois qu'il venait traîner ici. Cette salle du conseil étudiant pourrait littéralement être renommée « salle de repos de Masaru Kusukawa » et ce serait la même. Avaient-ils vraiment des réunions ici, ou n'était-ce pas seulement la planque de l'autre con pour quand il voulait fainéanter ? Norio se posait sérieusement la question.
Enfin, peu importe, lui ça l'arrangeait bien. Comme ça au moins il avait un endroit où faire la sieste, paisiblement. Il tendit donc les doigts et attrapa doucement Namakemono-san pour le soulever et le remettre dans sa cage. Fallait pas non plus le laisser se balader librement le temps de sa sieste, Masaru allait le trucider s'il arrivait quelque chose à son lapin ou si ce dernier chiait partout dans son bureau. « Allez, retourne dormir gros fainéant. » dit-il à l'animal en refermant la cage, mais sa voix n'était pas très agressive. C'était plutôt affectueux ''gros fainéant''. Le canapé l'appelait, néanmoins avant de se relever il vit quelques papiers qui traînaient sur le bureau du président. Namakemono-san les avait fait bouger un peu et maintenant ils attiraient l'attention du roi des bleus. Il s'arrêta, quelques instants, puis tendit la main vers lesdits papiers. Curieux et pas si stupide, il jeta un œil, se demandant s'il ne pouvait pas y avoir quelque chose d'intéressant, une info, n'importe quoi, mais il fut un peu déçu. Rien à se mettre sous la dent, dommage, juste de la paperasse banale. En même temps, il ne s'attendait pas sérieusement à trouver quelque chose, mais sait-on jamais. Il se redressa donc en marmonnant un peu.. « T'es vraiment ennuyant, Masaru... » avant d'aller s'échouer sur le canapé, ses pieds dépassant au bout, il passa un bras derrière sa tête, pour lui servir d'oreiller. D'un geste négligeant il retira ses chaussures d'intérieur, les laissant retomber par terre au bout du canapé, puis de sa main libre il sortit son portable, regardant brièvement l'écran... Un message d'un mes de son cours de sciences - qu'il était en train de sécher - qui lui demandait très gentiment... « T'es où Hasegawa ? Tu fais chier on a travaux d'équipe et t'en branles pas u... » Ah merde, trop long. Il avait fermé l'écran de son portable avant de le remettre dans sa poche, prenant bien soin de fermer le son avant. Voilà, problème réglé.

Il eut alors un bref sourire un peu satisfait, amusé, avant de remonter sa main sous sa chemise d'uniforme, pour se frotter le ventre un instant... Il pensait déjà à ce qu'il allait bien pouvoir manger, en se réveillant. Et sur ces pensée très profondes, il s'endormit paisiblement. Les grandes fenêtres de la pièce étaient agréables, elles laissaient passer la chaleur du soleil qui réchauffait la salle et pour dormir comme un gros chat paresseux, quoi de mieux que les rayons du soleil de l'après midi ? Rien. C'était au moins mille fois mieux que d'être en cours.
Invité
Un Norio sur ton canapé. [ Masaru ] Icon_minitimeMer 28 Oct - 2:39
En tant que président du Conseil des Elèves, Masaru était dispensé de certains cours mais cela signifiait également plus de travail personnel et une organisation sans failles pour pouvoir assurer lors des examens. Il ne s'en est jamais soucié. On ne sait par quel miracle mais il a toujours réussi à valider ses examens et avec des notes très correctes. C'était une pure satisfaction d'avoir été béni par de telles facilités. Un sourire s'étira sur ses lèvres charnues à cette pensée. Masaru marchait lentement dans les couloirs, un petit dossier sous le bras. Rien dans cette vie, cet établissement ne le pressait. Il avait une belle emprise sur la vie de l'école et c'était comme si celle-ci vivait à son rythme – en omettant la guerre des sexes. C'était une autre grande satisfaction que de voir son environnement s'adapter à soi et pas l'inverse.

Le jeune homme continua donc à tracer sa route, passant devant les salles de classe afin d'atteindre son bureau, son antre. Il croisait, sans surprise, certains récalcitrants, rebelles de la société qui séchaient les cours et osaient encore pointer leur tronche dans les couloirs. Masaru ne disait rien, il suffisait juste de croiser son regard pour comprendre. Les gens d'ailleurs ne cherchent même pas à discuter quand ils le croisent et préfèrent juste déguerpir un peu plus loin en silence.
« Stupides. »
Cette pensée le traversait bien trop souvent. Il soupira, faisant virevolter sa mèche indisciplinée, retombant sur son visage. Cela ne servait pas à grand-chose de beugler des rappels à l'ordre quand on sait que la plupart des élèves de cette école sont difficiles et clairement des déchets scolaires. Et de toute façon, si Masaru avait décidé de devenir président du Conseil des Elèves, c'était juste pour avoir la paix et pouvoir faire un peu ce qu'il veut.

Enfin, il arrivait à destination. Masaru tendit le bras pour faire glisser la porte mais il remarqua que son brassard venait de se décrocher de sa manche. Il le contempla un instant, les sourcils légèrement froncés, une expression mitigée : soucieux, perturbé, irrité. Soudainement, il arracha le brassard et le froissa dans sa main. « Ce truc est tellement inutile putain. » Evidemment, pourquoi s'épingler d'un truc aussi ridicule quand tout le monde sait qui tu es ? Autant se mettre une couronne sur la tête, ce serait la même chose.
Masaru entra donc en trombe dans son bureau, ravi de pouvoir s'enfermer dans sa tranquillité.

Ca c'était le plan de base. Mais évidemment, il y a toujours des petits imprévus. Enfin là pour le coup, c'était un gros, imposant imprévu et son nom était Norio. Le président venait de shooter dans le sac de cours du roi des Bastards assoupi sur son canapé. Masaru le toisa d'un regard blasé et soupira une nouvelle fois. Il décida d'ignorer sa présence : il ôta la veste de son uniforme, la jeta sur Norio, suivi de son propre sac de cours qui tomba bien lourdement sur sa face.

« Nama-chaaaaan, je suis de retour ! »

Le jeune homme se pressa vers la cage de son lapin d'amour, qui redressa les oreilles entendant la petite voix nasillarde de son propriétaire. L'animal s'agita un instant, sachant pertinemment que c'était l'heure de récréation. Masaru le sortit de sa cage et le posa au sol, le laissant ainsi vadrouiller un peu partout. Puis il se dirigea vers son bureau, fit tourner sa chaise mais ne s'assit pas. La cravate de Norio pendouillait disgracieusement sur un des accoudoirs. Il haussa un sourcil.
Ni une ni deux, il empoigna la cravate et se dirigea vers le canapé. Une fois devant la masse avachie qu'était Norio, il écrabouilla ses côtes avec son pieds, visiblement irrité. Très irrité.

« Eh dis-moi gros tas, je t'étrangle tout de suite ou comment ça se passe ? »
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Un Norio sur ton canapé. [ Masaru ] Icon_minitimeMer 28 Oct - 13:49
Bureau des fainéants.

Il s'était paisiblement endormi sur le canapé de Masaru, étalé comme une loque, le rayon de soleil arrivant droit de la fenêtre sur lui, réchauffant sa peau et berçant son sommeil. C'était parfait pour une sieste, il ne pouvait pas rêver mieux. Du moins, c'était un véritable charme jusqu'à ce que le propriétaire des lieux n'entre dans la pièce. Norio avait, heureusement, le sommeil bien lourd et il n'entendit donc pas le nouvel arrivant kicker son sac en rentrant dans la pièce. Néanmoins, il ne pu ignorer les choses qui étaient lancées sur lui. La veste, d'abord, avec laquelle il aurait pu se faire une couverture, si l'instant d'après il ne s'était pas mangé en pleine face le sac de cours du président. Là, évidemment, Norio se réveilla et poussa un grondement digne d'un ours qu'on vient faire chier durant son hibernation. Masaru, quel connard. D'ailleurs, la voix de ce dernier, lorsqu'il s'adressa à son lapin, sembla être le plus détestable des bruits aux oreilles d'un Norio à peine éveillé. Il semblait néanmoins décidé à l'ignorer, ce qui arrangeait le roi des bâtards car ce dernier se contenta de rouler sur le flanc, faisant tomber le sac de cours au sol, tentant de retrouver son sommeil paisible et d'ignorer lui aussi Masaru... Il se retint donc de passer un commentaire d'ailleurs sur la petite voix que prenait Masaru lorsqu'il s'adressait à M. Fainéant. On aurait dit un parent qui parle avec son bébé, un vrai débile. Il n'était guère mieux, certes, mais lui au moins il s'en cachait ! Enfin, il préférait faire semblant de se rendormir, et espérer que cela le mène à un vrai sommeil....

Ce qui aurait pu être le cas, d'ailleurs, car définitivement le soleil était chaud et agréable, et il se sentait déjà repartir dans les bras de Morphée... Mais évidemment, on vint l'interrompre et cette fois pour de bon. Un pied dans ses côtes, il lâcha un grondement, rouvrant enfin les yeux, ses iris sombres tombant directement sur le visage du président qu'il connaissait bien. Quelle horrible vision au réveil. Enfin, pas si horrible que ça, mais... mais bref. Il lui jeta un regard de tueur, agacé de se faire tirer de sa sieste si douce et agréable. Il plissa le nez en l'entendant le menacer et le traiter de gros tas, quel connard, fronçant les sourcils, puis tendit la main pour attraper sa cheville. Il tira dessus pour tenter de le déséquilibrer, jusqu'à ce qu'il lâche la pression sur ses côtes et le laisse se redresser.

« 'Culé, Masaru ! »

Sa voix était rauque, il marmonnait un peu, émergeant encore un peu pour le coup. La masse était en mouvement. Il se redressa, assit sur le canapé et passa ses immenses mains devant son visage, un instant, puis dans ses cheveux, comme pour se réveiller, avant de finalement regarder son cher Masaru qui tenait dans sa main sa cravate. Pas crédible, mec. La menace avait semblé ne faire aucun effet au grand Japonais qui se contenta d'hausser un sourcil, en regardant son ami de haut en bas...

« Essaies pour voir, comme ça j't'attache avec et j'te refais une scène de fifty shades of grey en live. »

Quelle gentillesse, quelle douceur. Il eut un faible sourire aux lèvres. Voilà, des belles paroles au réveil, il se sentait bien mieux et bien réveillé maintenant. Il provoqua même un peu Masaru pour accompagner ses paroles, en passant sa main sur son propre cou, montrant à quel point il était libre et "facile" à étrangler... Mais dieu sait que ce n'était pas le cas. Il tendit ensuite les bras au ciel un instant, en s'étirant longuement, faisant craquer son dos. Avait-il dormi un peu, au moins ? Il avait l'impression que malheureusement, il n'était là que depuis 10 minutes. Il tira son portable de sa poche pour observer l'heure, constatant premièrement qu'en effet il n'avait pas pu siester plus de 10 minutes, et deuxièmement qu'il avant 3 messages non-lus. Principalement tous dans le même genre, apparemment ce petit con dans son cours de science était réellement mécontent de faire le travail d'équipe sans lui. Le pauvre, il aura besoin de se faire remettre à sa place bien vite, car Norio n'appréciait pas recevoir des sms le traitant de connard et de gros lâche. Il s'occuperait de son cas plus tard et dieu sait que ce ne serait pas beau à voir. Paix à son âme.

« Haaan... mec sérieux tu fais vraiment chier. Dis-moi au moins qu't'as à manger sinon j'te jure j'fais un meurtre. »

Il espérait, ou plutôt, il rêvait éveillé. Comme si Masaru allait sortir de derrière son dos un plateau de chez mc do avec une grande frite et trois big mac et puis... Ah non, une pizza ! Ou peut-être les deux... Il devait encore être en train de dormir, pour fantasmer autant. Enfin, au moins ça allait justifier son meurtre futur sur le pauvre mec du cours de science comme ça. Ouais, si ça se trouve il ne faisait que s'inventer une "bonne raison"...
Invité
Un Norio sur ton canapé. [ Masaru ] Icon_minitimeLun 2 Nov - 14:28
La scène paraissait ridicule. En effet, Norio et Masaru ressemblaient à des gamins de six ans en train de se chamailler pour une raison stupide. Mais encore, des enfants ce serait mignon, mais là il s'agissait de deux grands gaillards musclés qui se prenait le chou. Si une tierce personne passait par là, aucun doute qu'elle se prendrait un fou rire. Bon, fort heureusement, cette pièce est très peu visitée par les autres – sauf les membres du Conseil évidemment.
Ledit gros tas émergea, grognant comme à son habitude. Masaru était impassible bien qu'un peu irrité et le regardait de haut, alors que son pied continuait à écraser son flanc. Pied qui d'ailleurs fut bien vite emprisonné pour une tentative de déséquilibre. Mais il connaissait trop bien Norio pour ne pas s'y être préparé. Aussi il ne sourcilla pas et se contenta de dégager son pied sèchement et croisa ses bras tout en ne le lâchant pas des yeux.

Mais il y a bien quelque chose que Masaru ne peut pas prévoir avec Norio, ce sont ses répliques éhontées. Aussi, sa réponse face à sa menace de meurtre le fit se décomposer. L'idée même était une horreur. Il lui adressa un regard complètement dégoûté, grimaçant, se facepalmant (invention de mot sisi) mentalement. Par la suite, il eut un petit ricanement désabusé quand Norio le provoqua, c'était pas du tout l'envie qui lui manquait d'enserrer ce coup entre ses doigts jusqu’à ce qu'il s'étouffe. Il ferma les yeux un court instant et vint poser son auguste fessier sur le canapé, s'avachissant tout autant que son compère. Sa pose ne reflétait pas vraiment l'âme d'un élève président du conseil des élèves, respectable et tout le blabla qui suit. En effet, il ne se retrouvait même pas assis correctement, une de ses jambes reposant négligemment sur l'accoudoir, se ballottant de temps à autre.

« Tu te fous de ma gueule ? » répliqua-t-il.

Non mais il manquait plus que ça. Genre le mec il vient squatter SON bureau et en plus il se plaint. Masaru se redressa en claquant de la langue et dans un mouvement fluide mais rapide et concis, il passa la cravate autour du cou de Norio et la resserra subitement, pas forcément dans le but de lui faire mal mais l'idée y passait plus que de raison. Il tira cette même cravate vers le bas sèchement.

« Plains-toi encore et c'est moi qui vais faire un meurtre. » puis relâcha le tout avant de soupirer longuement. « En vrai mec c'est toi qui me fais chier, j'arrête pas de recevoir des plaintes sur ton cas – bien que ça soit pas nouveau et justement c'est ça qui est casse couilles, c'est que j'en reçois TOUS LES JOURS. »

Il sortit son portable un instant pour regarder l'heure.
14H22.
En vrai, il y a une chose qui unit très ces deux jeunes hommes, c'est qu'ils ont tout le temps la dalle. Et évidemment, maintenant que Norio venait d'évoquer de la bouffe, Masaru se sentait l'envie d'un McDo. Il grogna intérieurement et commença à taper frénétiquement sur son portable, qu'il colla instantanément à son oreille. De minuscules secondes s'écoulèrent et quelqu'un décrocha.

« Bonjour, ce serait pour une livraison […] Ouais donc : un menu maxi best of bigmac, frites, mountain dew, plus un autre bigmac et une boîte de 10 et […] c'est bon ? Ok deuxième menu : maxi best of 280, frites, sprite, un royal bacon et un mcflurry granola caramel. […] L'adresse ? Sei Gakuen, dîtes que c'est pour le Conseil des Elèves à l'entrée, merci. »

*bip*

Et voilà, en deux minutes c'était réglé. Masaru était assez proche de Norio pour savoir ce qu'il prenait au mcdo d'habitude. Parfois les gens ne saisissent pas pourquoi lui, le président, est ami avec le roi des bleus. Il ne le crie pas sur les toits mais il est bien connu qu'il a été un Bastard autrefois et c'était quand Norio n'était pas encore roi qu'ils se sont connus. Malgré qu'ils se foutent sur la gueule h24 et qu'ils se plaignent continuellement l'un de l'autre, ils s'entendent bien. Voire très bien à certains moments. Mais même Masaru ne comprend pas comment il a pu finir pote avec quelqu'un comme Norio. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas.

Une vingtaine de minutes plus tard, le téléphone de Masaru sonna.

« Allô ? […] Ah ouais, c'est pour moi, tu peux l'amener dans le bureau, je te file l'argent. […] Ok, merci. » puis il se tourna vers son voisin avec un petit sourire ravi. « C'est toi qui payes mon gars, j'ai fait le plus gros. Et c'est pas négociable. »

Par le plus gros, il voulait dire passer commande et user de son statut pour se faire livrer dans l'école. Il sourit. Aaah, qu'est-ce que c'est bon d'être en haut. Que les gens ne s'étonnent pas du pourquoi il a décidé de devenir président de ce foutu conseil. Alors qu'il savourait pleinement la situation, la porte du bureau s'ouvrit, laissant apparaître un des membres du Conseil – le fameux larbin, tenant deux sacs mcdo dans ses mains, ayant visiblement un peu couru pour les apporter. Masaru lui fit signe de la main et donna un petit coup de coude à Norio, lui jetant aussi un regard genre « wesh vas-y dégaine la thune mon gars ».
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Un Norio sur ton canapé. [ Masaru ] Icon_minitimeMar 10 Nov - 18:41
Bureau des fainéants.

Masaru était définitivement un sale connard. Oui, c'était le plus beau compliment qui venait à l'esprit de Norio à l'instant alors qu'il fixait son ami de ses yeux encore un peu fatigués. Il s'était néanmoins bien amusé de voir sa moue dégoûtée lorsqu'il avait proposé la scène de fifty shades. Pas étonnant, même lui s'était un peu écœuré tout seul. Masaru était bien l'une des dernières personnes dans ce lycée qu'il voulait se taper, pour des raisons évidentes, non ? ... Pas qu'il n'était pas beau, mais plutôt que la situation serait... embarrassante, pour tous les deux. Même Norio, qui ne pensait que par sa queue, ne saurait pas quoi en faire avec ce type. Alors l'idée de l'attacher et lui faire une scène de ce foutu bouquin, c'était inimaginable, autant pour lui que pour ce pauvre Masaru. Enfin, au moins il avait fait son petit effet, ça avait valu la peine de penser à un truc pareil.
Il avait ensuite espéré, rêvé en couleur même, que le président lui sorte à manger de nulle part, mais évidemment même lui n'y croyait pas. Il observa de ses yeux noirs le grand Japonais venir s'échouer à ses côtés, et perdait encore plus espoir en entendant sa réplique. Se foutre de sa gueule ? Bah quoi, il avait bien le droit d'avoir faim, non ? Pff... quel chieur. Il allait lui répondre d'aller se faire voir, ou quelque chose de tout aussi raffiné, quand Masaru se redressa et passa trop rapidement sa cravate autour du cou du roi des bâtards. Ce dernier n'eut guère le choix de suivre le mouvement obligé par son cher ami et lâcha un grondement agacé en tentant d'attraper son poignet ; il aurait très certainement eu envie de le casser s'il avait pu le retenir avant qu'il ne relâche le tout. Un nouveau grognement, alors qu'il prenait en plein visage la petite plainte de ce pauvre pauvre président du conseil étudiant qui avait tant de travail à cause de lui....

« Ah j'me sens trop mal mon pote... » Il haussa un sourcil alors, et on pouvait évidemment tous deviner la suite, néanmoins il ne se gêna pas pour laisser une seconde de silence avant de sourire en coin, juste pour embêter un peu plus Masaru avant de reprendre. « ... Ou pas. C'est toi qui a voulu être président du conseil de mon cul là, prends tes responsabilités c'est pas mon problème tout ça ! »

Il marqua une pause, avant de hausser un peu les épaules, passant ses bras derrière sa tête contre le dossier du canapé, en observant un instant au loin M. Fainéant qui redécouvrait le plancher de la salle pour la énième fois avec intérêt...

« Puis c'est quand même pas ma faute si les gens ils sont fait en papier et qu'on peut pas les taper un peu sans qu'ils viennent pleurer à ton bureau ! »

Pas sa faute ? Bon n'allons pas jusque là, mais tout de même. Norio lui-même n'y croyait pas une seconde et rit un peu à ses propres paroles. Évidemment il ne le faisait pas exprès, il ne s'en prenait pas aux autres élèves pour emmener du travail à Masaru, mais ce n'était néanmoins pas une raison suffisante pour qu'il cesse de le faire. En gros, ça voulait dire ce que ça voulait dire : Débrouille-toi mon pote, j'prends pas de responsabilités !

Il s'attendait à ce que le brun lui dise d'aller se faire voir, mais il vit du coin de l'oeil que ce dernier avait sorti son portable. Norio plissa alors un instant les yeux (du coup il voit presque plus rien. blague raciste.) attendant de voir ce qu'il était en train de faire, puis en l'entendant prendre la parole ses yeux s'illuminèrent d'espoir. Il reconnut aussitôt sa propre commande, et sourit en coin, satisfait par les paroles de son ami. Mangeaient-ils trop souvent chez Mcdo ensembles, au point de savoir ce que chacun préférait avoir dans son repas avec autant de précision ? Peut-être bien. Certainement, à vrai dire. Encore pire qu'un vieux couple qui connaît toutes les petites préférences l'un de l'autre. Enfin, ça valait que pour Mcdo, faut pas non plus déconner. Là dessus au moins ils étaient sur la même longueur d'onde. Liés par l'estomac au Mcdo. Quelle belle histoire d'amour.
Norio attendit donc que le coup de téléphone très bref se termine, avant de tourner le visage vers son ami avec un petit sourire en coin...

« Mec, t'es le meilleur. »

Voilà, il se doutait bien que dans cinq minutes il regretterait déjà ces paroles, mais là tout de suite il le pensait. Norio était plutôt simple à comprendre et tout aussi simple à combler il faut bien l'avouer. Pour le rendre serein, heureux, paisible, il y avait généralement deux ou plutôt trois grandes façons de faire : La baston, le sexe ou la bouffe. Rien de plus simple. Masaru comblait au moins la bouffe, et à vrai dire aussi un peu le besoin d'agressivité chez Norio, tout en étant sympathique et... bon, sympathique c'était certes un grand mot, mais il l'appréciait, seul dieu sait pourquoi. Les raisons derrière leur amitié étaient certes mystérieuses, mais en y réfléchissant pas si compliquées. Chacun était sans complexes avec l'autre, direct, franc voire même un peu brute. Pas d'hypocrisie, juste des phrases crues, une ambiance un peu légère, malgré les insultes sans mauvaises intentions. Puis ce genre de trucs, ça ne s'explique pas. Ils avaient tout simplement une bonne chimie.

Ils n'eurent pas à attendre bien longtemps pour leur Mcdo, ce qui ravissait Norio car il commençait vraiment à mourir de faim. Son ventre grognait et lui-même ronchonnait. Il était toujours un peu plus de mauvaise humeur quand il avait faim, c'était un fait. Un coup de téléphone, et Masaru s'arrangea pour faire emmener leur repas jusqu'à eux. Comme c'était agréable d'être haut placé, en tout cas le président du conseil étudiant ne se gênait pas pour en profiter. Norio allait certainement complimenter encore son ami à ce sujet, mais il entendit alors la grande claque. Il... payait ? Moins fun. Moins cool. Il gronda, en jetant un regard agacé vers Masaru....

« "Le plus gros" ? Tu te fous de moi, t'as rien foutu t'as fait que commander du Mcdo mec ! » Il s'énerva, un peu, mais cela ne dura pas plus d'une seconde avant qu'il ne soupire, à moitié boudeur, mais aussi résigné. « Sale connard. En plus tes vieux sont blindés non ? J'suis sûr qu'ils t'envoient masse de thune tous les mois ! Pffft ~ »

Voilà, le retour de l'insulte. La porte s'ouvrit après quelques instants, et au coup de coude peu subtil Norio se redressa, ne cachant pas son agacement il jeta un regard noir au président. S'il avait pu lui arracher la tête juste avec les yeux, il y aurait eu du sang partout à cet instant car Masaru serait décapité. Il alla pourtant payer, et prit le sac des mains du pauvre larbin, assez sèchement. Il observa un instant le contenu, mais alors son visage déjà peu sympathique devint carrément meurtrier.

« ... Elle est où la sauce mec ? » Son regard se redressa vers la seule personne qu'il pouvait voir comme responsable de cette horrible situation, c'est à dire le larbin. « Hey, tu t'fous de ma gueule gamin ? Y'a pas d'AD ? Tu crois que j'vais manger mes nuggets avec quoi du coup hein ? Du ketchup peut-être ? T'es con ou quoi ? »

Et là, c'est le drame.
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