Le calme, la sérénité, Louise les recherchaient.
Depuis ce matin, le bruit et l'ennui s'accumulaient dans la tête de Louise. Depuis ce matin, l'envie de se plonger dans un bon roman policier pour s’évader un peu la démangeait au plus au point. Et enfin, depuis ce matin, elle avait découvert la fameuse "guerre de sexe" qui régnait à dans le pensionnat de Sei Gakuen. Elle s'était demandée pourquoi chacun se battait, et avait l'impression que personne ne savait réellement comment cela avait commencé. L'adolescente trouvait cela absurde.
Absurde mais drôle. Pourquoi se battre alors que la cause n’est que brouillard ? Pour protéger les siens ? Pour devenir quelqu’un ? Un leader ? C’était absurde selon l’adolescente. Mais au moins, cette année ne sera pas aussi ennuyante que les précédentes.
Cherchant un endroit où s'éloigner de toute cette agitation et se poser un peu, elle s'était retrouvée dans les jardins du pensionnat. La jeune fille trouvait que c'était un bel endroit avec tous les hauts arbres. D'ailleurs, elle aurait bien aimé monter sur l'un d'eux, mais avec leur tronc raide, c'était malheureusement impossible. Elle continua de marcher lentement, en observant le paysage qui l’entourait, jusqu'à ce qu’elle trouva un banc qui fut abrité de la lumière du soleil automnal.
Louise s'assit, prit un petit livre qu'elle posa sur ses genoux et n’oublia pas de sortir aussi une sucette de son sac. Elle l'ouvrit avec délicatesse, la mit dans sa bouche et prit soin de mettre le papier dans la poche arrière de son jean noir. La sucette avait un goût citronné. C'était un des parfums qu'elle préférait le plus avec les parfums orange et pomme... D’ailleurs, le goût cerise n’était pas mal du tout aussi et... Ne nous emballons pas.
S'étant assurée d'être bien installée, elle ouvrit son livre au marque page. C'était un roman policier. Elle adorait ce genre littéraire. Dans celui-ci, l'histoire, enfin le caractère du tueur était particulièrement travaillé. Et l'inspecteur de police était lui aussi génial.
Elle se plongea dans sa captivante lecture. Le temps et la réalité n'existaient plus. Seuls comptaient les phrases qui la tenaient en haleine...
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Ven 30 Oct - 13:29
