Sei Gakuen
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Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ]

Invité
Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeJeu 7 Avr - 6:21
Tous les mêmes

Le son des basses dans mes jambes, dans ma cage thoracique. Vibrations.
Les verres tintent, les glaçons claquent, les rires éclatent à mes oreilles. Bourdonnements.
Parfums de femmes, parfums d’hommes, effluves brûlantes de sueur et d’alcool de caractère se mélangeant pour me monter à la tête. Étourdissements.

Il fait presque trop chaud dans cette baraque des quartiers huppés d’Otaru, alors que dehors, les frimas hivernaux commencent à peine à se retirer, pour bientôt laisser la place aux fameux -et ridiculement romantiques- cerisiers en fleurs. D’ailleurs, l’hôte un peu déjanté qui m’a invité, un ami d’un ami d’un ami, veut célébrer le printemps avec cette soirée. Si il croyait que j’allais mettre du rose ou du blanc, il se berçait d’illusions. Le noir reste ma couleur, même si la robe légère mais simple est de la partie. Sympa n’est-ce pas de se rendre compte qu’il n’y a que de fines bretelles pour faire tenir le tissu sur ma peau ? J’avoue, j’aime assez. Ma veste en cuir est au vestiaire depuis longtemps. Mina, qui m’accompagne, garde ma pochette près du bar installé un peu plus loin. À tour de rôle, on joue les gardiennes de nos précieuses possessions -à savoir clopes et téléphone en ce qui me concerne.

Oeillade vers la rousse flamboyante accoudée près du bar et que j’ai quitté il y a une quinzaine de minutes de cela pour aller me calfeutrer dans la foule ondulante sur la piste. Mon sourire de prédateur s’étire en la voyant aguicher le type à sa droite. Le type de gauche ayant été gentiment traité de looser par mes soins moqueurs tandis que je finissais mon verre en gloussant avant de filer. Vous auriez dû entendre sa “punchline” pour nous draguer. Inoubliable dans un certain sens, quoique très cliché. Aaah les mecs. Tous les mêmes.

Celui qui se frotte à ma croupe à cet instant est subtilement écarté d’un déhanché et d’un volte-face. Saturn oui, mais je choisis mes collés-serrés. Je lui concocte une expression d’un angélisme diabolique, puis souris vaguement mais sûrement, diluant le désintérêt dans mon regard ailleurs. Je m’éloigne à reculons, m’enfonçant un peu plus dans la masse en mouvement. I take his endless summer and turn it into winter. Treating him like a stranger : elusive. A little of the confidence’s knife: a little salt in the cut. Cruelle. Et ce n’est pas la dose d’alcool déjà dans mon sang qui me fera perdre ce repère.
Dommage pour eux si ils ne comprennent pas. Si ils ne savent pas décrypter mes mouvements. Au creux de cette lumière tamisée presque sombre, les corps se tortillent -sur le dancefloor, dans les couloirs, contre le bar de cette quasi-villa- au rythme d’une musique assourdissante. Le mien y est aussi mais je ne me suis pas usée à danser des nuits entières sur de la techno. Je préfère le rock. Mais seule au milieu des autres, dansant, j’ai l’impression de ne plus avoir, ni corps, ni esprit. Danser dans un petit bout de robe qui remonte sur mes cuisses nues à mesure que je dirige mes bras vers le plafond, regarder les autres se déchaîner, être stupide, jeune, etc. Je sens mes yeux se fermer, ma tête se renverser de temps à autre en arrière, un peu de sueur dans ma nuque y capturant quelques mèches de cheveux noirs. Cheveux ciselés et asymétriques que j’arrange inconsciemment : chaleur d’un autre langage ; délicieuse sensation de liberté.

Je ne sais pas combien de temps à passer, mais quand je “redescends” sur terre et me faufile hors de ce cocon charnel pour revenir vers Mina -et surtout l’alcool- je reconnais une autre silhouette. Shiki. Depuis combien de temps est-il là ? Qu’est-ce qu’il fait là ? Derrière son épaule, je capte le regard espiègle et le sourire narquois de la Rose. Saloperie qui se mêle de tout ; je me vengerai. Peu importe. Je m’approche, on se regarde. Sourires.

- Alors comme ça on sort prendre l’air ? Je lui tourne à nouveau autour -comme la première fois que nous nous sommes rencontrés, mais me stoppe rapidement devant lui. Toujours irrespectueuse de son espace vital et donc proche, très proche de son torse, hissant mes yeux d’abysse vers les siens. Ça a l’air d’aller mieux..., ajoutais-je en gloussant après lui avoir poker le bout du nez. Le rire facile dans ma voix a trahi l’ivresse installée dans mes veines. Mais ce n’est pas grave.

- Tu nous offres à boire ?

Et ça, c’est presque un ronronnement innocent.

#darkgoldenrod ©Gau
Invité
Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeJeu 7 Avr - 11:02

Yuki Saito
Shiki

Hardy
Sae

Black and White

Allongé sur mon lit, je réfléchissais. Guitare en coin de lit, j’avais passé ma fin d’aprem à simplement déchiffrer des tablatures et tenter d’écrire moi-même un morceau. C’est fou comme on peut avoir envie de réussite quand on trouve un truc qui nous intéresse et moi, s’était la musique. Aurais-je trouvé ce qui me motiverais pour plus tard ? Joueur de musique ? Rêve ou réalité ? On verra sans doute plus tard, mais quoi qu’il en soit, cela faisait presque cinq mois que je m’étais mis à la guitare et je commençais à avoir l’idée folle de mettre des sous de côté pour m’acheter une gratte électrique. Cool n’est-ce pas ? Bref... Allongé et pensif, petit carnet de notes avec des musiques aléatoire dessus, je m’apprêtais à m’endormir quand finalement mon portable s’illuminait de mille feu. Hm ? Poussant un profond soupire, je vins alors à arquer un sourcil et lire le petit texto qu’on venais de m’envoyer. Mina ? Qu’est-ce qu’elle me veut celle là encore ?
Cette fille, c’est une connaissance, disons au mieux une amie, mais elle a la fâcheuse habitude de me taquiner sur des sujets que je préfère laisser de côté tel l’amour. Sa punchline de toujours c’est : à quand toi et Sae ? Bordel... J’espère qu’elle ne dit pas ça à voix haute avec les copines, car là, ce serais la tête rouge que j’aurais à jamais moi. Bref, revenant à moi et mettant de côté cette frimousse rouge qui me revient en tête, je lis son “petit” message.

“ Hey le tombeur de chat ♥
Je t’ai manqué j’espère ? Bon aller, je vais pas tourner autour du pot, je sais que tu vas être grognon sinon. Je t’envoie ce message pour dire qu’il y a une putain de teuf dans une villa de malade. Un pote de pote qui m’a invité et du coup, si tu te pointes tu pourrais venir en prétextant que c’est Miguel qui t’a invité, de la part de Mina. Ok ? Ça te tente ? “

Une soirée ? Avec elle ? Pour le coup, je pesais le pour et le contre. De ce que j’avais vu d’elle, s’était une allumeuse. Pas du genre pouffiasse, loin de là, mais elle a la manie de draguer ouvertement ou allumer autrui. Et ... Se pourrait-il que je craigne de passer à la casserole moi aussi ? Frottant ma tête, je me retire cette idée conne dans la tête et alors que je m’apprêtais à décliner l’offre bien qu’alléchante, un second message arrivait à toute hâte, comme si le destin voulait me jouer un sale tour. Quoi que “ sale “... Est-ce vraiment le cas ?

“ Re le charmeur de ser... Chaton ♥
J’ai oublié de dire, mais il y a des copines ainsi que Sae. “


Et merde, elle me fait chier cette rousse. Lisant le message, je vins alors à simplement grogner. Elle a toujours le truc pour me faire tourner en bourrique, ou me “ manipuler “, j’ai cette sale impression. Me faisant ronchon, je boudais en m’imaginant la traiter de tout les noms et finalement un troisième et dernier message apparu.

“ Arrête de bouder et vient. “

Comment elle sait ? Bordel, cette fille est une sorcière, c’pas possible. Envoyant simplement en guise de réponse trois petits points, finalement, je me relève et regarde ma guitare avant de lâcher bêtement à cette dernière - comme si je quittais une amante - machinalement.

“ Désolé, ce sera pour une prochaine fois. “


Aller hop, douche, parfum, méditation est une ombre s’envola de sa tanière. Traversant les couloirs du pensionnat, je quittais les lieux en courant à cause du fait que je manquais de me faire choper par un pion. Navré mec, mais une soirée m’appelle me disais-je et c’est ainsi que petit homme aux cheveux blancs avait fugué, comme la plupart des pensionnaires le soir.

Le trajet se faisait sans encombre et une fois à l’adresse, je voyais déjà des lumières traverser les vitres. Me présentant et sortant l’excuse de Mina, je me disais que j’allais devoir l’appeler pour qu’elle vienne elle-même, mais il n’en était rien, je passais comme une lettre à la poste. Gosh... Elle est futé cette rousse. Bref, me faufilant ici et là, je cherchais donc la seule tignasse que je pourrais reconnaitre entre mille - et pour le coup, ce n’était pas celle de Sae, trop sombre pour ce lieu, mais bel et bien - celle de Mina. Et finalement, j’entendis un sifflement taquin. Me retournant, je découvrais alors la belle miss qui m’avait trouvé avant. Sans doute que le blanc et le rouge étaient deux couleurs qui se remarquent en soirée. Bref... Pas de bonsoir, pas de bises ou autre, je me pris un léger coup de coude dans l’estomac en guise de taquinerie alors que la miss me complimentait sur ma tenue. Elle se permit même un commentaire à la con du genre “ Tu t’es mis sur ton trente-et-un dit donc... Tu vas enfin conclure hein ? Aller avoue. “. Chier’, elle me fait chier... Rougissant légèrement, je m’apprêtais à répondre brutalement, mais ma pensée primaire, mon esprit est attiré par une autre personne qui s’accapare toute mon attention de part sa simple présence.

“ Qu’importe la blessure, je ne suis pas du genre à rester au fond de ma grotte pour toujours. “


Et il n’y a que elle qui pourrait comprendre de quel genre de blessures je parlais. Celle du corps, celle de l’âme, les blessures en tout genre, celles qui nous ont forgés tout deux de manière différente. Tel un requin lors de notre première rencontre, elle me tourne autour et au lieu de m’en amuser, j’en profite pour admirer sa tenue et sa personne. Robe noire, svelte comme toujours, elle est un mélange parfait entre un chat et une ombre voluptueuse. Ce n’est que quand son regard se plonge dans le mien et que je me rends compte du viol de mon espace vital que je reviens à moi, ravalant immédiatement ma salive. Captivante, enivrante, hypnotisante, du grand Hardy quoi. Un fin sourire mélancolique se dessine, un sourire intime que pour le coup, j’offre à elle comme je l’aurais offert à Dixie : soit honoré joli chaton, c’est quelque chose d’aussi rare qu’un diamant brut ce genre de chose.

“ Effectivement. “


J’arrête ma réponse là, mais qui sait s’il n’y avait pas une suite possible ? L’imagination n’a pas de limite et qui sait ce que j’aurais pu dire. “ C’est grâce à toi en grande partie “, “ Ton conseil simple à beau être ce qu’il est... Il a été efficace “. Bref, nul ne saura la réponse entière, pas même mon propre esprit, mais s’il y a une chose sûre, c’est que je me suis remis de la soirée dernière et de mes blessures. D’ailleurs, le responsable ne semble pas là et fort heureusement. Il aurait été dommage de devoir “ protéger “ Sae à son insu. Merde, voilà que je repense à cet enfoiré et que mon imagination s’envole au loin. Parano ? Qui sait... Heureusement, le contact léger sur mon nez à l’effet d’une piqûre de rappel et je reviens à moi. Le chat noir est toujours là et je remarque que légèrement son état de sobriété peu commun. Aurait-elle bu un peu ? Bah... Elle ne semble pas apte à faire n’importe quoi, alors autant rester vigilant et pas jouer les papas poule. De toute façon, un chat à des griffes non ? Et de plus, on parle de Sae là, pas la plouc du coin. Bref, secouant la tête, j’allais dire un “ mais “, mais Mina m’interrompt immédiatement me sautant presque bêtement au cou en tirant la langue à Sae, comme si elle espérait que ce “ contact “ taquin, mais direct la rendrait “ jalouse “ ou envieuse de possession à mon égard.

“ Bien sûr qu’il veut. C’pas pour rien qu’il est venu ici. Pour mes beau yeux et les tient accesoirement Sae-chan, hein Shiki ? “

Poussant un profond soupire, je vins alors à souffler et défaire ma veste tout en la tendant à la rousse.

“ Dépose moi ça au vestiaire et ... C’est d’accord. “


Je fais le con à négocier avec elle, mais c’est un risque à prendre. Bref, la diversion réussite visiblement, voilà que je me retrouve seul à seul avec l’étrangeté numéros une de mon esprit : Sae. Revenant à elle, je vins alors à m’approcher pour alors lui susurrer - afin d’être bien entendu, car la musique est assez forte et donc il est parfois difficile de communiquer - à l”oreille.

“ Va pour boire un coup, mais n’abuse pas des bonnes choses. “


Regarde presque sérieux, semi-taquin, je tente de cacher mon enthousiasme. Avec le temps, je me sens troublé avec elle. Dois-je me comporter comme un réel ami ? Ou une connaissance qui devient un ami ? Ou autre chose ? Même mon coeur est indécis sur la question de comment la traiter, c’est une énigme cette fille et pourtant, je ne veux pas la réponse directement, je veux juste continuer de la côtoyer et voir ce que le destin me réserve. Le mystère Hardy est une chose si intrigante, je ne veux en rien gâcher le plaisir qu’elle est à mes yeux.
Bref, j’ouvre la marche en me permettant de prendre une de ses mains comme pour m’assurer qu’elle suivra et non se fera emporter dans la marée humaine qui est dans cette villa. Je ne remarque en rien les regards presque jaloux de quelques envieux qui eux ne pense qu’à se frotter à elle, en imaginant qu’un chat ça dresse la queue que quand on caresse son dos... Foutaises.

Sur le trajet, elle peut donc admirer ma personne. Inversement des rôles. Habillé de noir, on pourrais croire qu’elle m’avait corrompu, mais c’est faux. J’avais juste opter pour cet ensemble car, ça faisait chic et vu l’endroit dans lequel j’allais, autant mettre la barre haute non ? C’est donc chemise noire, pantalon et chaussure noire, le tout contrasté par une ceinture blanche qui se marie à merveille avec ma chevelure. Bref, un classique duo blanc/noir qui je l’espère est à la hauteur des espérances de la population. Mais ne nous y trompons pas... Les seuls regards qui m’importe ( ou plutôt le ), c’est celui de la miss derrière moi par rapport à ma tenue.

Telle deux ombres, nous débarquons donc devant l’endroit où l’alcool est servis et je commande donc pour Mina, puis je me retourne vers la miss. C’est là que je capte, on remarque un poil de sa cicatrice, mais ce n’est pas moche, au contraire... Entre l’effet “ dos dénudé “ et ce semblant qui attire l’oeil, il n’y à pas à dire, ce genre d’habit lui va à merveille et c’est donc sans complexe que je me mordille une lèvre avant de venir le lui dire.

“ Cette tenue te va à ravis. “


Premier compliment entre nous ? Jusqu’à ce que ma mémoire se débloque, pour l’heure, je ne pense pas avoir osé faire ça ou dis ça avec elle ? Mon pire “ acte “ a été de lui mordre la nuque quand nous étions... Seul à seul la dernière fois, mais ça, s’était un dérapage absurde non ? Bref, me reculant et lui lançant un sourire pour indiquer que c’est juste un commentaire comme ça, qui ne laisse aucune chance à ce que ça devienne si intimiste comme dans l’infirmerie, je vins alors à demander ce qu’elle voulait boire. Et quand elle énonçait ce qu’elle voulait, je vins à faire de même. Je voulais voir si j’allais apprécier tient.

L’ambiance était incroyable, cela faisait un bail que je n’avais pas été dans une fête de ce genre. Même si pour l’heure je me considère comme dans une bulle, autour de nous, c’est un mélange d’ombres, de couleurs en tout genre. L’atmosphère est mystique, mêlant des tonnes de choses. Une odeur masculine et féminine, l’alcool, la sueur après l’effort qu’est la danse, les gens en transe les uns contre les autres... Et merde... Même moi qui ne suis pas du genre à apprécier danser, je sens une légère tentation naître. Bordel bordel. Et la musique... Putain, ce rythme, c’est une drogue, j’ai l’impression de prendre un truc qui envoie la victime en l’air et qui la laisse percher comme du ghb ou ce genre de crack. Ma tête se balance légèrement d’elle même et une de mes jambes bouge légèrement sur le tabouret, montrant que je suis la mesure. Le vois-tu ? Remarques-tu cette failles Sae ? Et toi ? Il se passe quoi quand comme le dit la chanson “ All go up in flames “ ? Est-ce que ta tête aussi est embrumé avec la simple envie de profiter de la nuit à danser et passer un bon moment ?

C’est con à dire, mais on est stupide de penser qu’on a tout son contrôle, car pour l’heure, c’est la musique qui nous contrôle, qui prends possession de nous. Un léger frisson me parcours l’échine quand la seconde rose apparait derrière moi, prenant gentiment son verre qui est là - alors que celui de Sae et moi ne sont pas encore là - et qui me murmure discrètement, en faisant passer cela pour un “ merci “.

“ Invite là à danser Shikette. “


MERDE !!! Cette fille est le petit démon sur mon épaule. Je la regarde en coin, et finalement, je me mordille une lèvre nerveusement. Qu’est-ce qui m’empêche de vivre hein ? Qu’est-ce qui me paralyse aussi bêtement ? Alors qu’il y a quelques secondes de ça, je la tenais par la main juste pour la guider dans cette foule ? Une bête pouvant être sauvage enfermé dans un cocon de gentillesse et timide, voilà ce à quoi on pourrais me comparer. Mais qui sait si la musique ne fait pas craqueler ma chrysalide ? Et qui sait ce qui va ressortir de ce cocon ? Alors que j’allais finalement lâcher le morceau, nos verres arrives et je trinque - ou plutôt le verre de Mina rencontre le mien et celui de Sae, suite à quoi, elle s’en va balançant à voix haute à Sae.

“ Le maltraite pas ou ne le griffe pas ok ♥ Je crois que j’en ai vu un beau. Je re.  “


Tirant la langue, la belle s’enfuit, nous laissant - ou voulant peut-être laisser cette impression - rien que tout les deux. Soufflant comme si je venais de reprendre l’air dont j’avais besoin, je plonge mon regard dans le sien. “ Up in flames “. Tout semble s’arrêter et reprendre pendant une brève seconde.

“ Santé Sae. “


Ce lien qui nous unis, qui se tisse, il est inexplicable pour moi et pour le monde, mais une chose commence à être clair : je l’apprécie quoi qu’il soit. Aussi simple, confus ou complexe soit-il.

Et mes lèvres trempent dans ce mélange d’alcool et autres substances aromatiques. Le début d’une longue soirée, d’un grand bûcher ou les corps ne brûlent pas de manière barbare. Un moment de quelques heures où au final, les malheurs ne sont plus que des anecdotes, ainsi que le bonheur. Libre, voilà ce que je suis et ce sentiment est puissant, terrifiant et addictif. Tu ressens ça aussi Sae ? Plus souvent que moi non ?
Invité
Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeMer 13 Avr - 5:46
l’indéfini que nous sommes


Regard revolver pour Mina lorsqu’elle m’appelle “Sae-chan”. Mais le soupir marqué de Shiki et sa demande à la rouquine m’oblige à pincer mes lèvres pour ne pas rire. On aurait dit qu’il cherchait à la balayer de son oxygène avec une tapette à mouches. Au moins, une chose est sûre, Mina nous fait le même effet. La miss disparue, il y a comme cet aimant, une drôle d’attraction qui semble toujours revenir entre nous. Cette proximité ressemblant bien trop à de la gravité.

- Aww mais non, les bonnes choses sont faites pour ça. Être abusées !, lui soufflais-je également en guise de réponse guillerette.

Mais un Shiki entreprenant se révèle à nouveau. Décidément, je ne l’aurais jamais cru ainsi. Sa main autour de la mienne me fait un drôle d’effet. Comme si il cherchait à nouveau à marquer son territoire, dans un désir de possession ? J’exagère peut-être, l’alcool et la chaleur me montant doucement mais sûrement à la tête. J’éprouve quelques difficultés avec la notion “à deux”. C’est ancré en moi depuis le désastre parental qui m’avait fait conclure que je devais certainement ressembler à l’un de mes deux géniteurs et que donc ce n’était pas fait pour moi. En ne m’engageant pas, j’évite des blessures aux autres, n’est-ce pas clément et généreux de ma part ? Alors pourquoi ne suis-je pas plus farouche que ça vis-à-vis de Shiki ? Parce qu’il sait m’approcher comme il faut au bon moment ? Ça me frappe comme une évidence à cet instant. Il sait y faire avec moi et cela en est presque rageant. Mais je ne dis rien. J’ai promis de faire des efforts. L’Homme est doué d’émotions, et les émotions mènent souvent à l’irrationnel. “L’émotion nous égare ; c’est son principal mérite”, disait Oscar Wilde. Moi qui manipule mon monde à merveille, vais-je parvenir à en démêler les ficelles si mon coeur -soi disant absent- s’implique trop ? Ceux qui m’ont connu en tant que Neptune savent. Ils savent que je suis bien plus esclave de mes émotions que j’en ai conscience. C’est bien la raison pour laquelle, chaque jour, je veux me renforcer. Pour ne pas céder à la Passion. Je suis rarement indifférente. Ou alors je la feins. Mais je ne suis pas du genre à fuir mes peurs. Ou peut-être au début, mais ensuite, je les prends à bras-le-corps...

Mes iris remontent sur son bras, glissent sur son dos et ses épaules. Sa silhouette est sèche mais après les contacts rapprochés que l’on a déjà eus, je sais qu’il est aussi musclé. Je prends le temps de noter son élégance à force de laisser mes yeux dériver plus bas. Un rictus se peint sur ma bouche en le découvrant sous cette “lumière” là. Confidence is always sexy. Comme lorsqu’il me dit que ma robe me va à ravir, je souris sûre de moi et réplique illico.

- Et toi tu sais donc aussi être beau à l’extérieur...

Petit rappel décomplexé et taquin de ce que je lui avais dit sur ce lit d’infirmerie. Pas de pression, on est là pour s’amuser, non ? Faut pas se prendre la tête, resté ouvert. Et mon corps le traduit très bien. Tournée vers lui, mes deux coudes plantés sur le comptoir, menton posé dans mes mains, le félin le scrute en attendant son verre de whisky. Shiki est vraiment une étrange bête. Qui aurait cru qu’il viendrait à une telle soirée et qu’il serait enclin à danser. Enfin, c’est un grand mot pour l’instant. Il faut voir si il se comporte en homme ou pas. Si je lui en laisse la chance ou pas. Mais ma comparse du début de soirée réapparaît pile au bon moment. Les verres tintent une énième fois et ça ne sera pas la dernière ce soir.

- Je fais ce que je veux. D’abooooord.

Si je veux le griffer, je le grifferai. Na ! Lueur farouche dans l’encre de mes yeux, je finis par sourire avec malice à Shiki pour faire écho à son “santé” et replonge mon nez dans le verre, laissant trainer un coup d’oeil curieux et attentif sur le Rouge. Mes pensées concluant que j’aimais l’indéfini que nous sommes…
L’ambre précieux embrase mes lèvres et ma gorge comme si ma salive n’avait été que de la poudre à canon. J’ai toujours aimé les alcools fort. Ça vient de mon père malheureusement. C’est lui qui m’a appris à apprécier les vins et alcools les plus chers même si j’étais mineure -bonne famille oblige. J’ai tout de suite eu une préférence pour le whisky. Son énigme doit -il paraît- s’apprivoiser avant que le goût ne puisse être totalement analysé et apprécié. Pure malt. Fort. Corsé. Intense. Un coeur de chauffe élevé. Le caractère à bout de langues. Expressif. D’une complexité sulfurique. Ça me correspond bien, non ? Mais je vais le boire vite et en recommander un autre.

- Je ne m’attendais pas à te voir en soirée. C’est surprenant. Mais en bien.

D’un coup de bassin, mes jambes dénudées par le mouvement pivotent vers l’extérieur. Les gens sont en transe ce soir. Et cela signifie que tout peut arriver. Ma pensée est partagée et je lui demande si elle redoute ce conditionnel. Ce qui pourrait arriver. Ce soir, dans dix jour, dans un an. De ce que j’ai entraperçu de lui, je me doute qu’il cogite pas mal sur l’avenir. Et alors qu’il s’apprêtait à répondre, le deuxième round est servi sur le comptoir. Je chope mon verre d’une main et de l’autre, un doigt sur ses lèvres, je lui impose le silence.

- En fait non. Pas de questions sérieuses ce soir.

Je bondis du tabouret haut et manque de me briser une cheville. Mais ça me passe un peu au-dessus vu que je me rattrape d’instinct à la chemise de Shiki -main plaquée sur son torse, en riant de ma soudaine maladresse. Tirant doucement le tissu noir vers moi, je lève la tête vers lui pour plonger mes yeux au fond des siens.

- Viens danser avec moi plutôt. Je sais que tu en meurs d’envie. Mes épaules dodelinent, presque ingénue tentatrice. Et je virevolte pour me diriger vers la marée humaine, whisky en main que je lève au-dessus de moi quand il faut se faufiler subtilement.  

Spot dégoté ; en me retournant, je vois qu’il a effectivement suivi. Je ne cache pas ma satisfaction et il y a comme un défi imprimé sur mon visage. Alors tu vas me montrer ce que tu sais faire ? Pour ma part, les secondes suivirent me transformèrent. Succube en chair et en os, battant le rythme de déhanchés et de coups d’épaule pas trop marqués, le dos souple. C’est ce que la musique m’impose. Je respecte. Je danse pour moi de toute façon -égoïste. Lascive, juste ce qu’il faut. Seule ma main libre chavire de temps en temps vers l’ourlet de ma robe pour la remonter sur ma cuisse, mais juste un peu. Je sais être nuancée quand je veux. Mais aussi, si je voulais, je pourrais oublier le monde autour de moi. Sauf que celui-ci me rattrape, me pousse contre Shiki. Et mon verre choit entre nous. Se déversant en partie sur moi et sur le sol. Je pouffe en me raccrochant une nouvelle fois au Sun, cherchant à le décaler.

- Quel gâchis… ‘tention aux bouts de verre hein.

Mais ma bienveillance s’évapore vite. Le corps bien trop envoûté par le tempo ambiant. Petit geste inconscient, drôle de manière, je lèche le reste d’alcool qui a coulé sur le revers de ma main et mon poignet comme si il s’agissait d’une blessure. Battement de cils vers Shiki, prête à lui reprocher tout jugement de sa part.

#darkgoldenrod ©Gau
Invité
Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeMer 13 Avr - 13:07

Yuki Saito
Shiki

Hardy
Sae

Just dance

Soirée en compagnie de la rousse, s’était emmerdes assurées et pourtant, un nom avait fait que j’avais plongé tête baissé dedans. Idiot n’est ce pas ? Maintenant, j’assumais tout simplement, ne comptant pas revenir en arrière. C’est ainsi que je l’entraînais au comptoir pour boire un coup. Elle m’affirme qu’au contraire, les choses bonnes sont faites pour en être abusées. Réflexion qui me retirent un petit soupire au passage. La miss... Elle ne changera pas, mais c’est ainsi que je j’imaginais toujours : fêtarde à ses heures, qui sait se lâcher quand il faut, à différence de moi qui me refuse parfois à briser la glace. Idiot n’est-ce pas ? On a tant à apprendre l’un de l’autre.

Bref, on créer notre petite bulle sans la faire partager à autrui. Compliments ici et là, elle me réponds illico un truc que je comprends. Et je ne peux m’empêcher de revoir cet instant où elle l’a dit. Elle me trouvait beau. Un frisson parcours mon échine, comme si ses dires étaient une caresse fluide et glaciale dans mon dos. C’est touchant en soit, et n’y étant pas habitué, je prends en compte chaque mots, chaque mimiques. Bourrée ? Je ne saurais le dire, mais quoi qu’il en soit, nos langues se délient et c’est avec un verre de whisky qu’on discute tranquillement, la musique se faisant envoutante, surtout à mes oreilles. Cependant, balancer un mensonge n’est pas mon genre et donc je me permet de briser cette “ magie “ , préférant jouer carte sur table, plutôt que dire que c’est le hasard qui a fait que.

“ La rouge a insisté et trouver les mots pour me faire venir ici. Si tu savais l’esprit tordu dont elle fait preuve parfois, c’est troublant ... “


Mais malgré tout je l’aime bien, voilà la signification de mon regard vers cette dernière alors qu’elle semble danser au corps à corps avec un inconnu. Sacré Mina... Ah, tient, une question sérieuses sort de ses lèvres et je m’apprête à répondre, mais son index coud latéralement mes lèvres sur place. Chaque contact avec elle est comme électrisant, et même si là c’est infime, je me tais en bon “ enfant sage “ que je suis censé être. Pas de truc sérieux et donc pas de prise de tête, j’en conviens et c’est donc via mon regard que je réponds positivement à la miss. Et là, elle manque de me tomber dessus, impossible de retenir un léger rougissement, mais heureusement les lumières cachent bien cela. Je la laisse donc dire et souris en coin.

“ J’allais te le proposer. “


Ok, la vérité, c’est que c’est ELLE qui a raison. J’étais timide et j’osais pas lui imposer une danse, alors qu’effectivement, j’en mourrais d’envie, de partager un peu de danse avec elle. Et donc ni une ni deux, je la suis vers un point qu’elle semble avoir repéré. Confiant, je marche proche d’elle et finalement, une fois qu’un espace vital est dégoté, je me laisse aller. Je ne suis pas un danseur né, mais au final, peut-être que se laisser porter par le rythme est la solution. Flamme vivante, succube tentatrice, véritable démon de minuit, elle m’inspire mille et une choses en cet instant. Tentation, fascination, captivé, je ne décroche pas mon regard de sa personne et ses gestes. Je m’enflamme tout comme je me plonge dans une transe similaire à la sienne. La musique nous possède tout simplement. Et ce n’est que tardivement que je reviens à moi, alors que le verre de whisky de la miss a chaviré au sol. Un bruit de verre qui éclate totalement caché par le son qui s’enchaîne petit à petit. Ce n’est que quand je vois les éclats brillants au sol et son air que je comprends. Mais cela ne m’arrête pas, alors qu’elle me met en garde, je vins délicatement me saisir de sa main imbibé et l’inviter à simplement bouger un peu plus sur sa droite. Danser sur une zone dangereuse non merci, cependant, s’éclater tout court, c’est la raison de notre venue à tout deux non ? Regard l’un dans l’autre, je n’arrive pas à trouver des mots justes et c’est bêtement que sors cette pseudo excuse.

“ Au pire, il reste mon verre. Si d’ici là, personne ne l’a bu. Mais en attendant... “

Ma main quitte la sienne et de façon taquine, j’imite son geste. Qu’est-ce qu’il y a de plus provocant qu’un geste similaire au sien ? Je me lèche la main qui a elle-même prise un peu d’alcool et je souris en coin.
Que pense le monde ? De loin, on dirais presque un couple non ? Des gens qui se cherchent et pourtant, je ne sais pas quoi mettre comme mot pour nous décrire. Des amis ? Des connaissances ? Cela n’a pas d’importance, la seule chose importante à mes yeux, c’est cette conclusion que j’en tire de toutes nos aventures jusqu’à maintenant : l’indéfini que nous sommes est beau.

Bref, revenons en à nos moutons. Un verre brisé, de l’alcool perdu, que nous reste-t-il à faire en compensation ? Boire de plus belle ? Effectivement, c’est dans mes plans que lui offrir un nouveau verre, mais pas avant d’avoir fait un effort en terme de danse. Et du coup, alors que nos mains se délient, je réponds à son défi de tout à l’heure, m’approchant sans me coller, laissant quelques millimètres. Chacun respecte le peu d’espace vital de l’autre et en rythme avec la musique, nos corps se balancent. Doux jeu sans être un classique collé serré, le mien semble le taquiner, l’inviter sans le faire ouvertement. Elle est une flamme et moi, je suis une main qui essaie de calquer les mouvements aléatoire qu’elle peut faire et le tout, sans me brûler. Collé serré indirect, imaginaire, je me laisse aller et cela se voit, car de loin, qui pourrait imaginer que je sois capable de laisser min corps se dandiner de la sorte ?
Parfois on pourrais croire que ça frôle le ridicule, mais je m’en moque, car seul son regard compte et non celui des autres. Doucement, je tourne autour d’elle, tel un requin, et mon être se colle presque à son dos, mes mains retraçant la courbure de son être, avant de finalement repartir pour lui faire face. Mes gestes avaient été comme un souffle, quelque chose éphémère, mais bien réel. Douce caresse indirect dans le but de simplement perpétuer cette magie qui s’installe dans cette soirée amusante.

Mina de son côté ne semble pas perdre de temps. Égale à elle-même, elle est déjà en train de faire goûter ses lèvres à son cavalier du soir. Ou du moins, un de ses nombreux coups à venir. Chose qui m’arrache un léger lever de yeux au ciel. Elle changera jamais... M’enfin, pour ma part, j’en reviens à la belle qui captive mes pensées et finalement, la musique s’intensifie. Les vibrations deviennent puissantes, faisant bouger mes os sans que cela soit douloureux. Un mal aux allures de bien, tout simplement délicat et envoutant. La liberté m’embrasse enfin, je ne suis plus le même qui se tracasse par rapport à son passé, là, je suis un jeune homme qui s’ouvre à autrui. Et d’ailleurs, alors que la musique invite au rapprochement, je souris en coin avant de simplement demander autorisation à la belle. Oui oui, je demande alors qu’elle, elle ne se gêne pas pour violer mon espace vital quand elle m’analyse. Une petite idée me turlupine et alors que la chanson s’y prête, mon être se rapproche du sien et je me permet de saisir sa main sans doute toujours un peu imbibé, alors que mes autres doigts se posent sur son dos. Peau contre peau, bien que de mon côté ce soient mes doigts qui découvrent sa douceur physique, je tente de simplement la faire pencher en arrière, avant de plonger mon regard dans le sien. Le temps s’arrête pendant quelques secondes, l’encre captive mon regard et je ne sais plus où donner de la tête et pour sûr, si la rousse nous voyait, paf, ship direct... Mais je suis loin de penser à ça, non, pour l’heure, ce que la miss pourrait voir, ce n’est ni plus ni moins que son propre reflet, signe qu’elle est bien mon centre d’attention pour le moment.

Mais chaque bonnes choses ont une fin et je rompt cette surprise, la redressant délicatement, avant de retirer ma main de son dos, mais mon autre paire se contente de rompre le contact de nos doigts, comme si je désirais qu’elle me retienne. Simple jeu dans l’optique de voir ce que nous aimerions. L’heure tourne, mais heureusement, nous ne sommes pas Cendrillon. Minuit ne nous fait pas peur et même très tard après d’ailleurs. Lui faisant un clin d’oeil en espérant que ce “ prologue “ lui a plus, je recommence à danser proche d’elle, dansant pour moi, mais aussi pour elle à sa différence qui se fait plus charmeuse, plus égoïste, plus tentatrice.

“ Si jte dis que j’ai pas l’habitude de danser.. Tu me crois ? “


Quelques gestes maladroits confirmeraient mes dires, mais c’est comme si avec elle tout ça disparaissais. C’est juste incroyable, mais... Je m’éclate en cet instant. Et d’ailleurs, une idée me tripote l’esprit. Sourire malicieux, je vins alors à m’approcher et lui dire à même l’oreille.

“ On fera une pause de temps à autre et pourquoi pas se lancer des défis ? Si on refuse, gage ou verre d’alcool, au choix. Histoire de pimenter la soirée ? “

Pour sûr, si Mina apprends ça, elle sera de la partie huhu.  
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Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeMer 8 Juin - 4:16
vieux jeu

Il danse. Il danse et se lâche. On dirait peut-être pas que j'ai fait attention à ce qu'il fabriquait mais si. Du coin de l'oeil, curieuse et intriguée. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu’il faudra que je raconte ça à Dixie. Est-ce qu'elle l’a déjà vu comme ça ? Peu importe. C'est bon de le voir ainsi. Parce que parfois, monsieur trop sensible ressemble à une dynamite sur le point d'exploser tellement il prend les choses à coeur. Coeur délaissé peut-être mais t'es loin d'être vide et inhumain pour autant Shiki. Et tu te sous-estimes.

J'avoue que JE l'ai sous-estimé aussi en matière de danse. Il me vole quelques rires. Bon enfant, bonne humeur, simplicité du moment. On s’amuse, on s'éclate. Les corps ont leur propre langage. Ceux qui n'y croient pas se voilent la face. Et entre lui et moi, ça a toujours été comme ça. Depuis qu’on s'est rentré dedans, depuis que j'ai fait courir ma langue sur la cicatrice de son poignet, depuis cette nuit à l’infirmerie. Les barrières se font et se défont dans un ballet perpétuel, enivrant. Comme à cet instant où il s'essaye à suivre mes mouvements, mes courbes. Mais à sa façon presque trop gentleman. Ça me fait un peu plus sourire. De le sentir ainsi. Le magnétisme est là. J'ai repéré Mina jetant des coups d'oeil inquisiteurs sur nous. On va avoir droit à des remarques piquantes. C'est certain.

Ohw. Et son dernier mouvement - caresse électrise totalement ma peau. Faisant naître une nouvelle flamme au creux de mon ventre. Je réalise à ce moment là à quel point je suis sensible à lui. Et aussi bien trop à l’aise avec lui. Ce laisser-aller est définitivement dangereux. Et j'ai parfois l’envie qui fourmille pour céder, initier autre chose que ce jeu de mains curieuses. Mais j'ai aussi le pressentiment que si je cède, je le blesserais. La sensation qu’il est trop bien pour moi. I’m too cruel and he’s too gentle. Regardez comme il est adorable à demander la permission, alors que moi j’aurais pris sans tortiller !! Il sait décidément me surprendre avec assez de subtilité pour que je me laisse faire et que ça passe crème comme on dit. Mon rire s’évade une nouvelle fois de ma gorge lorsqu’il me renverse, mais légèrement étonnée tout de même, une jambe s’est repliée contre la sienne comme pour se raccrocher à lui.

- Vous cherchez à me faire perdre la tête, Monsieur Saito ?, demandais-je taquine alors qu’il me relevait.

Et je ne pensais pas qu’il me relâcherait aussitôt. Et oui, je suis déçue. Juste un peu. Mais ça passe vite. Cela amène plus à quelques questions légères comme l’ambiance virevoltant autour de nous ? Pas aussi avare de contacts comme l’autre fois à l’infirmerie ? Est-ce parce que nous avons un public ? C’est vrai qu’il est en quelque sorte… timide. Et ça ne fait qu’accentuer mon envie de l’embêter.

- Hahaha ! Je te crois sans problème. J’avais deviné. Au moins il essaye. Ça en est presque adorable. Et donc tu as l’habitude de faire quoi les samedis soir ? Tu m’diras tout n’est-ce pas ?

Mais ma question est éludée ou alors il ne l’a pas entendu vu qu’il est obligé de se rapprocher pour me parler. Et il éveille une nouvelle lueur en moi. Espiègle. T’es sûr de vouloir jouer avec un chat ?

- Mais c’est qu’on a le goût du risque ce soir... On veut casser ses habitudes, faire tomber ses barrières ?

Et tout en disant cela, je me suis approchée si près que je pouvais sentir son souffle comme il pouvait sentir le mien. Je me suis retournée, mon dos contre son torse, pleinement. Pas de demi-mesure. Puis j’ai attrapé ses mains, les ai invitées à se poser sur le tissu de ma robe, à la froisser. Balade sur mon ventre, mes flancs, jusqu’à mes hanches qui donnaient toujours le rythme mais plus lentement comme hors du temps tout en le lui imposant. Ma tête finit par se poser sur son torse, je lève le menton et une de mes mains libèrent la sienne pour se faufiler sur son visage, attirer son oreille à mes lèvres.

- J’accepte le jeu, mais sois sûr de pouvoir résister à mes gages avant de te lancer...

Clin d’oeil. À l’aise, trop à l’aise. Toujours cette familiarité, cette drôle d’intimité l’un contre l’autre. Ça ne s’arrête pas. Pas comme ça. Et je lui glisse déjà un devoir pour ce soir : je veux faire le tour du propriétaire. Qu’il joue les guide, fasse comme chez lui ici et qu’il me fasse découvrir le moindre recoin, une histoire clé en main pour chaque.

Et la danse continue un peu entre nous. Il s’autorise à vouloir me faire tournoyer. Vieux jeu. Ça change. Ce n’est pas désagréable. Mais ne jamais s’habituer, ne rien prendre pour acquis, profiter du moment -tout de même- et toujours se méfier, au moins un peu. On m’a si souvent trahie, déçue que se préparer au pire est devenue une règle de vie.

Les minutes trépassent. Mina nous a rejoint quelques instants, se trémoussant tantôt contre Shiki, tantôt contre moi. Coquine. Voluptueuse. Et nous revoilà près du comptoir. Je veux prendre une bouteille et partir en exploration. Alors Shiki, tu mènes la prochaine danse ?

#darkgoldenrod ©Gau
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Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeMer 8 Juin - 11:55

Yuki Saito
Shiki

Hardy
Sae

Just dance

Mes grands-parents ont toujours été des poètes. Alors que moi je m’exprimais de façon franche tant de manière générale que pour décrire mon mal de toujours, eux, ils préféraient me donner une version différente de la façon dont le monde me voyait. La dernière fois que je les aient vus, leurs dires avaient été clairs et pourtant, je m’étais refusé à accepter une possible vérité. D’après eux, chaque être humain est une fleur. Certains sont des roses rouges avec ou sans épines, d’autre des Lys... Bref, chacun pourrait être comparé à un végétaux. Moi, Mina, Taito, et même Sae. Mais dans l’histoire, ils avaient affirmés que je n’avais pas éclos, que le passé comparable à du givre m’empêchait de m’ouvrir, m’épanouir. Pour avancer, il me fallait simplement attendre le soleil, mais ce dernier, je ne l’ai jamais vraiment trouver.

Ce n’est que depuis peu que j’ai l’impression de comprendre leurs paroles et que je me rends compte de ma stupidité. Et si Sae était enfin la personne qui me faisait comprendre ça ? Je devais vivre, éclore, profiter, enfin passer à autre chose. Depuis que je l’ai rencontrer, je ne m’en rends pas encore compte, mais elle a su souligner mes faiblesses pour tenter indirectement de les faire devenir une force. Il me suffisait juste de réfléchir autrement que d’habitude, mais sans une aide externe.. Qui sait si des personnes comme Dixie ou Sae n’étaient pas la clé dont j’avais besoin ?

Bref, retour à la situation actuelle. La belle semblait apprécier autant que moi cet instant. Plus réceptive que moi par contre, elle saisissait l’importance de chaque secondes et jouissais sans doute plus que moi de cette soirée - bien qu’en soit, je m’amusais comme un dingue à mon grand étonnement - mais même si tel était le cas, j’étais aux anges.

Alors que je la redressais, elle trouve des mots qui me font avoir une bouille étonnée. Putain, je vais passer pour un timide, mais alors que d’ordinaire j’aurais montrer les crocs, je me contente de me taire et légèrement rougir. ‘ Chier, ‘chier, ‘chier... Je dois trouver quoi dire, et c’est dans un moment de panique légère intérieur que quelques mots fusent pour lui répondre.

“ Moi ? Je suis innocent. Blanc comme... Neige. “


Blague de merde, car en soit, Neige - Yuki - c’est dans mon prénom. N’est-ce pas un signe ? En plus du blanc qui est ma couleur fétiche. Bref... Double mauvais jeu de mots avec le fait que ce soir, j’étais en noir - et malgré la chanson, je voyais encore de l’espoir - pour ce soir.
La miss se permet donc de me taquiner, sachant comment me faire parler. S’en est presque étonnant comme en quelques jours et quelques croisement on est devenu “ proche “. Elle, elle a capté ce rapprochement, cette drôle d’alchimie, mais moi, je l’ignore encore quelque peu, je me refuse d’y croire, tout en espérant. Douce contradiction qui m’habite. C’est dangereux ce genre de relation et pourtant, tel un poison, même si c’est mauvais de trop en consommer, je ne peux pas m’en empêcher. Restait donc la question fatal : qu’est-ce qui troublera l’équilibre que nous arrivons à instaurer ? Un incident ? Le destin ?

“ Le samedi soir ? Je traîne ici et là, je tue le temps d’une quelconque manière, et depuis peu, je joue simplement de la guitare, dans le but d’écrire quelques morceaux plus tard, pour mon bon plaisir et celui de possibles auditeurs et auditrices. En supposant que je laisse partager qui que ce soit. “

Petite révélation car jusqu’à preuve du contraire, outre Dixie, peu savent que j’ai commencer à faire de la guitare sur un coup de tête. Ça m’est venu comme ça, alors que Didi’ était amnésique. Depuis, ça ne m’a pas quitté, comme si j’avais ça dans le sang.

“ Et je rêvasse. “


Phrase typique pour la laisser imaginer tout et n’importe quoi. Mais c’est dans ce moments là que je regrette ne pas être un mentaliste. Qu’est-ce que tu imagines ? L’idée trop simple que comme tout les mecs je passe certaines soirées à fantasmer sur des “ Pamela “ ou “ Naomie “ qui se trémoussent en petite tenue sur une vidéo coquine ? Ou quelque chose de plus subtile comme une véritable image de moi, allongé en train de regarder le plafond avec l’infime espoir de quitter mon corps non pas pour mourir mais me libérer de mon entrave de chaire et de sang ? Je regrette ne pas pouvoir pénétrer ton esprit à cet instant et une fois de plus, c’est frustrant.

Rapidement, je reviens à elle et surtout à cette bulle que seul nous savons créer. Elle souligne une certaine “ audace “ qui me ferait presque hésiter, mais pas le temps, elle m’empêche une quelconque fuite. Point de non retour qui plus est, je la vois se retourner et s’approcher de moi. En un clin d’oeil, la proximité devient plus que dangereux et il m’est impossible d’échapper à chaque petits détails. Au milieu de ce mélange d’odeur en tout genre, je ressens clairement son parfum à elle. Au centre de cette fournaise, j’ai l’impression de pouvoir me concentrer uniquement sur elle et la chaleur qu’elle dégage. Ce n’est plus une bulle, mais un monde que nous créons et dominons. Mais pour combien de temps ? Qu’importe, ça n’a plus d’importance. Laissant mes mains parcourir ses courbes, je note chaque petites choses bonne à prendre et finalement je me penche légèrement alors que sa main sur mon visage m’invite à me baisser en douceur. Sa voix est comme une mélodie, telle une sirène, elle m’hypnotise sans espoir de m’accrocher à un mat pour échapper à cette beauté.
Mes mains ne s’étaient pas faites baladeuses et pourtant, quand je réponds, celles-ci se permettant de l’étreindre légèrement, comme pour ne pas qu’elle loupe une miette de ce que je voulais lui dire au creux de l’oreille telle une confidence.

“ Je suis en pleine forme. “


Clin d’oeil à ses dires de la dernière fois, mes mains la relâche lui rendant la liberté qui doit ne pas avoir de prix à ses yeux , tout comme moi, avant de reprendre la danse. Pas un collé serré, pourtant, la proximité est diablement enivrante. La chaleur de son corps, la douceur de sa peau, l’agilité de la miss, je peux l’imaginer sans que cela relève du quasi “ fantasme “. Dans la salle, certains doivent me traiter de chanceux, de connard ou autres mots pour décrire un état de jalousie, mais je m’en fou, car là, il n’y a que moi, Mina et surtout Sae. J’en oublie mes tracas qui jusqu’à aujourd’hui m’avait troublé.

De fil en aiguille, on se retrouve de plus belle au bar. La bulle a éclaté, mais l’ambiance n’a pas changer. Désormais à fond dans la soirée, motivé par la simple envie de me changer les idées et passer un bon moment avec mes “ amies “ qui le sont vraiment à mes yeux, je me décide donc à payer ce qui semble faire de l’oeil à la miss à côté de moi. Une bouteille qui serait parfaite pour nous jeux. Vodka et “ Kas “ offert, nous sommes fin prêt pour lancer la partie. Mais il ne sert à rien d’être pressé n’est-ce pas ? Pourtant, j’ouvre le bal avant de simplement remplir un verre, lui tendant, imaginant qu’elle ne serait pas capable de ce que j’allais lui imposer.

“ Va avec Mina sous le feu des projecteur, et hm... Attirez l’attention d’au moins vingts personnes en moins de ... Cinq minutes ? “


Double tranchant, car en soit, s’était aussi difficile que facile. Après tout, je n’avais pas mis de limite, elles pouvaient simplement danser comme c’est supposés, mais aussi, elles pouvaient très bien allumer des gens via des clins d’oeil ou autre.

“ Oh... Niveau règle, si tu réussis le défi, bien entendu, c’est l’autre qui boit. “


Simple précision; mais quelque chose me disais qu’il était bon de tout mettre au point maintenant, plutôt que trop tardivement. Je jouais à un coup de poker et je me demandais si ça allait être payant. Et de plus, je me demandais quel genre de défi elle me lancerait, car autant moi je jouais la sécurité en imposant quelque chose de général, mais qui sait ce qui se passerais si on s’imposait des choses QUE entre nous ? Les défis seraient plus restreints et plus difficiles pour moi, mais là est l”amusement justement.
Je ne le remarquais pas, mais mon regard avait changer envers ces deux miss, mais surtout Sae. Autrefois simple connaissance, c’est grâce à un moment comme ça que je me rends compte de mon lien, mon attachement. Elles ont réussis à pénétrer mon cercle très fermé de mes relations qui comptent pour moi.

Et avant que la belle se sente pousser des ailes, je me mis à la provoquer d’une manière personnelle.

“ Si tu as peur, je comprendrais hein, je te jugerais pas. Oh... Et je compte dans les regards aussi... “

Indirectement, je lui avouais une sorte de défi secondaire : attirer mon attention. Ce qui en soit était un lancer de défi avec un défi au lanceur. Du piment ici et là, c’est toujours mieux pour les jeux de ce genre. Sur ces quelques mots, je fis mine de l’ignorer. Une seule règle : tout les coups sont permis.

Est-ce que l’alcool et nos caractère allait enfin faire trépasser le givre ? Ou à défaut de tout faire en une seule soirée, allais-je enfin me rendre compte de cette chaleur humaine dont j’avais tant besoin ?

Le monde le saura bientôt.
Mon regard était déconnecté du sien que depuis quelques secondes et pourtant, une faiblesse se laissait voir : ma main proche d’une des siennes, comme si j’avais voulu reprendre le contact de tout à l’heure. Les joies d’une fête d’ado, tout se mélange et devient amusant.  
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Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeJeu 21 Juil - 4:15
T’as cru quoi putain ?!


Toujours aussi penseur. Toujours aussi mystérieux. Il va finir par se perdre dans les méandres de son propre esprit si il n’apprend pas à décompresser les samedis soir. Mais passons sur le fait que le voir essayer de tenir le rythme face à moi est totalement cute et pourrait me faire fondre. Je devrais lui rappeler quelques règles de base, comme de ne pas jouer avec le feu. Mais je ne le fais pas. Pourquoi faire quand ça veut dire qu’il se lâche, se relâche petit à petit. C’est un délice. De le découvrir, de voir la chrysalide se fissurer. Qu’est-ce que tu vaux ? Qu’est-ce que tu as à montrer ? J’vais te faire sortir de ta coquille. But Shiki, your mind forget to remind you : i’m a bad idea.

Et je ne doute plus qu’il soit en forme ce soir lorsqu’il me balance ce type de défi. Avec Mina ? La rouquine accroche tout de suite mes yeux, même au milieu de la foule. Je sais déjà ce que j’vais faire. Tellement facile. Est-ce qu’il ne me sous-estimerait pas un peu là ?

- HA ! T’es mignon. Mais permets-moi de pimenter un peu le défi. Je dodeline de la tête sans le quitter des yeux pour autant. Celui qui perd devra abandonner quelque chose qu’il porte. À chaque fois, un truc.

Même pas peur de vite me retrouver nue vu le peu de chose m’entourant. Je ne perdrai pas de toute façon.
Je l’abandonne là, faisant ce signe des doigts pointant tour à tour mes yeux et les yeux. “I’m watching you too you know.” Et le chaton disparaît au profit de la panthère noire. Roulement de hanches guys~ Ma proie est sur la piste de danse. Bien évidement que je viens d’abord m’y frotter lascivement, lui faisant abandonner le type auquel elle était attachée. Il a bien essayé de nous coller toutes les deux, mais navrée ; t’as pas ta place entre Mina et moi. Personne ne l’a. Douces caresses prodiguées sur son corps de déesse alors qu’on se trémousse en parfaite harmonie. Pas étonnant, on a l’habitude de faire la fête ensemble. Et puis surtout, je suis celle qui observe certainement le plus la Rose sur la piste du Seventh Milky Way. Je lui glisse quelques mots à l’oreille avant de lui mordiller le lobe. Elle rit et se retourne. Ça dure peut-être deux minutes tout au plus, jusqu’à ce que la conversation dérape.

Sourcils et mines froissés. Éclats de voix. Le prénom de Shiki se fait entendre au milieu de tout ça. J’la bouscule. Elle me bouscule. Fierce.

- Déconne pas avec ça bitch ! Ferme là !

Déconne pas avec une ex-Neptune. On a beau être dans le même camp, ça te protégera pas si tu m’fais chier. Poings et dents serrés. La tension tord mes nerfs, mes muscles et ça se voit à travers ma peau. Regard mauvais. Faut que j’me casse sinon il va arriver des bricoles. Et les gens se sont écartés. D’instinct. Bien sûr que ça a attiré l’attention. T’espérais quoi Shiki en réalité ? Que tout soit rose ? Too bad. J’suis la noirceur. Je salis tout sur mon passage. T’as capté le message ? D’un coup d’épaule, j’dégage la main de Mina, violemment. Mais ses mots me piquent et c’est elle qui se détourne. M’obligeant à revenir sur elle. J’la chope par le bras sans ménagement. Prête à en découdre. T’as cru quoi putain ?!

Mains plaquées sur son visage, ma bouche rencontre la sienne. Souffle volcanique, corrosif qui se répand entre ses lèvres que je m’approprie. Audacieuse. Langoureuse. Ma langue n’hésite pas un seul instant à s’emparer de la sienne tandis que nos corps s’aimantent dans une fièvre bien différente de ce qui se jouait il y a quelques secondes. Et mes doigts dérivent sur elle. Si divine Mina. Une main file dans le creux de ses reins en quête de peau, de chair, avide. Ce n’est plus une caresse. Je cherche à laisser mon empreinte. Surtout sur sa fesse. Je la tiens un peu plus contre moi. Je soupire de plaisir contre sa bouche, mais ce n’est pas fini. J’ai faim, la chaleur s’enroule dans mon ventre, à mes hanches soudainement pressées -serpent de volupté. Elle est un vrai festin. Délicieuse. Nos lèvres, nos langues joueuses se quittent à peine pour mieux se bouffer. Et mon autre main vient jouer avec la bretelle de son top. Trop fine, je m’y glisse facilement, vient effleurer son sein que je découvre presque… T’es trop bonne Mina, et tu l’sais ça. Luxure. Passion dévoreuse.

Mais il faut savoir mettre fin au rêve. Je mordille sa lèvre inférieur en me séparant d’elle. Et autour de nous, le temps s’est arrêté. La malice se mêle à la foudre de désir déchirant nos yeux à toutes les deux. Sourires. On s’incline. Révérence. Le spectacle est terminé. Et les deux pintades que nous sommes finissent par se claquer les fesses. J’viens lui mordre gentiment l’épaule en la remerciant d’avoir joué l’jeu. Complice depuis le début. Comédiennes. Et un clin d’oeil vient percuter Shiki vers qui je me rapproche. Ma main balaye l’air à côté de mon coup. C’est que ça m’a donné chaud tout ça.

Babines léchées.

- J’crois bien que j’ai gagné la première manche, non ? Je le pointe du dois en m'accoudant au bar, bien trop à l'aise et fière. Oublie pas de t'alléger un peu, hein. Clin d'oeil graveleux.
Pour ton tour... À toi de nous emmener farfouiller quelque part dans cette baraque où on pourra repartir avec quelques souvenirs...

N'oublions pas que je suis une chapardeuse ♥

Autorisation d’utiliser Mina ainsi vu avec la joueuse elle-même. #darkgoldenrod ©G.
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Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeJeu 21 Juil - 11:53

Yuki Saito
Shiki

Hardy
Sae

Black and White

Défi facile rime avec jeu dangereux n’est-ce pas ? La sous estimer ? Pas le moins du monde, cependant, j’allais vite me rendre compte que ses capacités dépassaient de loin mon imagination. Sae et Mina sont des démones de minuit, mais pas que... La comparaison est trop faible, mille fois peu adaptée, trop loin de la réalité. Quoi qu’il en soit, je l’écoutais me dire quelques mots. Pimenter le jeu ? Gourmande ? Serait-elle gourmande et sûre d’elle à ce point ? Faisant un signe de tête je montre que j’accepte le défi sans avoir penser à elle. En effet, moi, j’ai de quoi faire, mais elle... Ce n’est que trop tardivement que cette évidence me vient en tête. Serait-ce une tactique pour me forcer à gagner ? Me “ motiver “ en supposant que la mettre à nue soit motivant pour moi ? Je rougissais brutalement alors que telle une ombre, elle se faufilait entre les gens pour rejoindre sa soeur succube aux cheveux rouges.

Telle une pub de “ Schweppes “, la panthère noire approche de sa cible et l’attaque en douceur. L’intru est vite écarté de manière impitoyable. Cruelle mais douce, vilaine mais plaisante... Tant de contradictions qui de loin me le font penser : chaque choses en elles m’intriguent. Elles ont ces façons de faire qui m’étonne. Non non non, je ne dois pas regarder de trop, règle du jeu qui l’impose. Essayant de me concentrer sur l’autre partie de la foule, je reviens vite à la réalité quand ça semble s’envenimer entre elles. Oh ? Serait-elles pas d’accord sur un sujet quelconque ? Quoi qu’il en soit, ça semble tourner au vinaigre et je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’oeil vers les deux miss.
Sae semble d’humeur destructrice. Si cette dernière avait une aura visible, elle serait passé d’un gris léger à un noir d’encre. Cela est presque flippant et pourtant, ça n’est pas fini. Alors que je pensais que la belle allait partir suite à une histoire de trop, quelque chose d’impensable se produit et c’est là que le défi est gagner.

Sae embrasse la miss d’une manière sensuelle et enivrante. Le spectacle surprends plus d’un, et malheureusement, je fais partit de ce groupe Comment louper ça ? Excitant, choquant, dans un premier temps, c’est le rouge qui me monte au visage, je ne sais pas où me mettre, puis finalement, j’observe. Spectateur, un poil fantasmeur, sur le coup, c’est une véritable montagne-russe de sensations qui se provoquent tant dans ma tête que mon corps. Elles ne sont pas innocentes, car ça ne s’arrête pas au baiser, il y a aussi les caresses. Douces, sublimes, enivrante, hypnotisante, étonnante et tellement frustrante. Pourquoi diable j’ai en tête les murmures de Mina quand elle me soufflait il y a pas si longtemps que ça des truc dans le genre “ imagine là en train de te câliner “. Bordel, est-ce possible que je ressente actuellement de la jalousie ?
Cette vision n’en fini pas, le baiser se rompt pour reprendre de plus belle. Tentatrice, succube, provocante... Je dois voir la vérité en face, son défi est gagner haut la main vu les sifflements qu’il y a et l’excitation ambiante. La pièce vient de gagner quelques degrés.

Le spectacle se termine, mais la chaleur ne diminue pas. La vision de ces deux êtres de chaire et de sang aux manies sulfuriques reste gravé dans les mémoires et sans doute qu’un grand nombre de gens ici présent prends cela pour un appel à la luxure, au relâchement total : c’est la fête. Au diable les codes qui nous font marcher tout les jours comme si on avais un balais dans le cul, on est jeune, profitons, amusons nous, bousillons nous, pour mieux repartir à l’assaut demain, car demain, c’est une nouvelle journée. Il n’y a pas à dire, ces deux-là sont une paire de fille révolutionnaires.

La gagnante revient telle une participante des J.O qui a gagner en plus une médaille d’or. Victorieuse, elle clame haut et fort cette dernière et je me contente de sourire en coin, essayant de cacher ce chamboulement. Pour Sae ça ne dois être qu’un détail, mais pour Mina, c’est certain, mon rougissement c’est un combat de perdu pour moi, et un moyen de me faire chier en plus. Toucher coulé, on m’a battu pour cette fois et qui sait si ça ne me fera pas bouger. Just go, don’t hesitate.
Si seulement tout était si simple dans la vie de tout les jours. Ainsi donc, je joue le jeu, incapable de me montrer mauvais joueur. Que dois-je retirer hein ? Le choix est si simple... Alors qu’elle me rappel le deal, je vins alors détourner brièvement les yeux. Que faire ? Être joueur ? Pas joueur ? Ma main se dirige donc vers ma ceinture, mais au dernier moment, je me contente de sourire en coin. J’espère qu’elle ne pensait pas que j’allais être peureux, car non, ce soir, je ne veux pas l’être. La ceinture était LE choix trop facile. Autant récompenser l’audace qu’elle a eu, quoi que même si je ne l’avoue pas, je suis tombé dans le panneau. À mes yeux, l’acte d’il y a quelques instant n’est pas une comédie, c’est bel et bien fait avec plaisir et non une belle mise en scène.

“ Tu ne pensais pas que j’allais pas saluer votre audace ? “


Pour sûr, Mina va s’imaginer mille chose, mais fuck, je m’en fiche. Pour l’heure, c’est Sae le centre du monde. Ainsi donc, je déboutonne un à une les boutons de ma chemise avant de simplement l’enlever et la plier correctement, demandant à celui qui joue le rôle de barman de me la garder. Torse nu, je me sens moins protégé, plus à la merci des attaques de la panthère noire et sa fidèle compagne aux cheveux ardents. Quel est ce frisson qui parcoure mon échine ? Serait-ce de la peur ? On franchis des barrières oui, mais ... Pas à ce point n’est-ce pas ? Secouant la tête, j’écoute simplement celle-ci m’imposer son défi. Oh ? Voilà quelque chose de compliqué, mais impossible de refuser, je ne suis pas faible après tout. Pas ce soir, pas envers elles. Ravalant donc ma salive, je fait signe à au chat noir des Saturn de me suivre. Et finalement, comme pour m’assurer de “ notre “ fuite, ma main entreprend de se déposer sur son poignet pour la guider dans cet endroit que je connais pas. Par où aller hein ?
Brisant la foule, essayant de penser à autre chose que Mina qui doit jubiler si elle me voit emmener “ ailleurs “ la miss, ce n’est qu’un fois dans un couloir que je me retourne en douce.

“ Hm... Quoi de mieux que le bureau ou la chambre pour trouver des trésors compromettant hm ? “

Trop innocent dans ma manière de penser, je n’avais même pas vu un sens ambigue dans la phrase parlant d’endroit et de souvenirs à en ramener. Mina elle aurait dessuite vu un sens coquin à ce défi, mais moi, je restais encore soft à ce niveau là. Ainsi donc, je poussais quelques portes jusqu’à finalement voir une porte s’ouvrir brutalement. Surpris, je manquais de me plaquer à un mur avec Sae, mais rien n’y fait, je restais immobile, alors que devant nos magnifiques yeux, voilà qu’un couple sortait en s’embrassant sauvagement, se dirigeant vers la salle de bain. Wow... Je regardais brièvement Sae, l’air de dire “ on a vraiment vu ça ? “. Mais le défi revient au goût du jour et je me dis : c’est décidé. Ainsi donc, je m’engouffre dans la pièce en me disant qu’il doit bien y avoir des truc marrant à trouver. La chambre est là, en pagaille, mais rien de méchant, juste des livres coquins, des posters de femme peu habillée et oh, comme c’est bizarre, une boite de capote vide. Se pourrait-il que le couple de tout à l’heure soit aller faire le plein en oubliant d’arrêter l’acte ? Quoi qu’il en soit, pas le temps de plus chercher, un bruit de porte se fait entendre et c’est le flash immédiat. Ils reviennent...

“ Merde... “


Fuite impossible, il manquerait plus que ce soit le proprio qui s’amuse et revienne. Pour sûr, se faire prendre en train de “ fouiller “ et non s’amuser, ce serais une porte de sortie direct pour dehors.

“ Aux abris... “


Le message était clair, il fallait se cacher. Et pour ça, plusieurs options : une armoire, sous le lit, derrière la porte - en supposant qu’ils ne la referment pas - ou dans ce qui semble être une petite penderie. Pour ma part, je n’avais pas eu l’envie de me retrouver sous le lit alors que ça allait sans doute grincer plus que fortement... Du coup, direction la penderie suffisante pour nous acceuillir tout les deux. Mais l’adrénaline était si forte que je ne captais même pas si Sae m’avait suivis. J’étais piégé là, à devoir observer ce qui se passais et dieu seul sait que s’était visiblement.. Hot like fire. Ce n’est qu’après quelques secondes que je détournais mes yeux de cette scène pour revenir à l’essentiel : où était Sae ?

J'en oubliais presque un fait qui était peut-être le fait que j'avais gagner, si un souvenir de cet instant était suffisant pour gagner. Et pour sûr, quel souvenir : devoir se cacher pour pas se faire prendre et être spectateur de deux tourtereaux d'un soir. Amusant n'est-ce pas ? Les imprévus sont toujours marrants.
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Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeVen 22 Juil - 8:19
sauf que

Et je me suis fait eu.

Pendant un moment saisissant, je suis redevenue cette chose chancelante au coeur volage et à la bouche béate... jusqu’à ce qu’elle se referme pour que mes crocs se plantent mieux dans ma lèvre inférieure. Ses mouvements et sa main sur mon poignet interrompent ma rêverie éhontée, concentrée jusque-là sur chacun des muscles de son torse. Mes yeux inquisiteurs continuent même de tracer leur route sur son dos. Il n’est pas épais mais son corps est sec et musclé. Je sens de là comme une force insoupçonnée. Tu me caches encore trop de choses, Shiki ?

Dans tous les cas, il m’a surprise. C’était peut-être un reste de la chaleur torride de Mina que ma peau avait capturée tout à l’heure pour que la température de mon propre sang me trahisse et grimpe de quelques degrés ? Mais ma gorge s’était asséchée. J’avais besoin d’un verre d’eau et sans le vouloir, sans le contrôler, je me lécher déjà les lèvres.

Shiki est beau. Vraiment. Il ressemble à ces archanges dépeints par les artistes d’un autre siècle. Une étrange sensation vient rôder dans mes tripes à cette pensée, que je pourrais le souiller d’un seul toucher. Mes pupilles glissent sur sa main toujours accrochée à mon poignet -il ne m’a pas encore lâché. Il a ce côté obstiné que je découvre un peu plus chaque jour. Mais son innocence finit toujours par ressurgir. Adorable~

- Mmh c’est certain que ce sont les meilleurs endroits~

Lueur taquine, mais je reste sage cette fois-ci. Je ne dis rien de plus. Mon regard parle pour moi. Un regard tiré de sa contemplation par la vivacité de Shiki et le flash de volupté qui avait failli nous percuter. Couple lubrique en perdition au sud de notre position… Décidément, on attirait la luxure à nous. Je ricanais, lançant que c’était la saison des accouplements. Summer time, tout ça tout ça. Il fallait au moins cela. Surtout à une soirée comme celle-ci. Mais monsieur était bien trop concentré sur son défi qu’il ne m’écouta pas vraiment déblatérer sur le sujet. Et même si le cadre s’y prêtait de plus en plus avec tout ce qui traînait dans le coin. Pfff ça commence bien.

- Ils ont été efficaces en tout cas., lâchais-je en balançant la boîte de capotes vide par terre après avoir jeté un oeil dedans.

Ma curiosité maladive reprenait le pas sur tout le reste quand les mignons petits jurons de Shiki et les bruits affamés parvinrent à mes oreilles. Okay okay, cachons-nous. Le placard avait été mon premier choix, j’ai pas tortillé. Shiki a hésité un millième de seconde trop et je l’ai devancé sans qu’il me voit. Furtif le chaton.

Sauf que...
Le cliquetis du placard se refermant sur nous fut assourdissant. Il coinça mon souffle dans ma poitrine. Et notre soudaine intimité fit pression contre ma peau avec chaleur et un terrible désir. Je suis si en manque que ça ? Est-ce Mina qui a ouvert mon appétit ? Prise à mon propre jeu, le spectacle à l’extérieur du placard n’aidait en rien. Surtout pas les sons. Je déglutis, en en profitant pour repositionner ma robe -la sensation qu’elle se faisait la malle toute seule. Mon épaule, mon bras dénudé rencontra le sien. Ce simple contact nous ramena l’un à l’autre. Un peu plus encore.

- Pourquoi on s’est cachés ? On aurait pu se proposer pour les rejoindre...

Ma voix est grave, basse et chaude comme le tonnerre. Elle flotte dans ce petit espace -impossible à ignorer. Il ne saura pas si je suis sérieuse ou non. J’y veille bien. Expression assombrie, électricité illuminant mes yeux. Pourtant, j’ai essayé de m’éloigner. Pour qu’on ne se touche plus. Mais nos propres souffles cognent dans nos oreilles. Les sens comme décuplés. Le moindre mouvement était perceptible à en perdre la tête. Un magma bouillant semblait nous irradier également, nous étouffant presque autant que les corps d’à côté ne s’emboîtaient.

Mais la ferveur s’estompa subitement. Sur le lit en tout cas.

- Et bah c’était du rapide..., dis-je presque déçue dans un murmure. Les tourtereaux préféraient se câliner, glousser entre deux mots doux. Le spectacle dégoulinait maintenant de romantisme. Shshsh. Pas sûre que ce soit si mémorable que ça..., ajoutais-je en vrillant légèrement vers Shiki. Qu’est-ce que tu en penses ? Je gagne ou tu gagnes ?

Ce même ton indescriptible flirtant avec l’air mais tenant la distance. Étrange mélange. Mais Shiki, qu’est-ce que tu en penses vraiment ? Ça t’a fait quoi tout ça ?

#darkgoldenrod ©G.
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Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeVen 22 Juil - 10:22

Yuki Saito
Shiki

Hardy
Sae

Black and White

Situation embarrassante... Devoir jouer le voyeur. Plus le temps passait, plus je me détendais tout en me faisant discret, cependant, je ressentis quelque chose d’étrange. Comme si j’étais observé ? Alors que je prenais conscience de cela, mes sens se mirent en éveil le plus total qui soit. Souffle léger, chaleur corporelle entre le doux et le chaud... Il y a quelqu’un avec moi. Ni une ni deux, mon visage devient rouge alors que l’évidence est là : Sae est avec moi. Que faire ou que dire hein ? Alors que la miss avait ressentis cet électrochoc dû au contact de nos peau, je ne m’en rendis compte que quelques secondes après, me faisant taire immédiatement. Imaginez un peu ça, se trouver avec une personne spéciale, presque collé à cette dernière avec en plus une visibilité médiocre et avec pour cerise sur le gâteau des bruits de fonds très olé-olé... Rouge tomate que j’étais et pourtant, je ne me cachais pas, juste ma lèvre inférieur était maltraité.

Quelle sensation étrange... Un désir presque incontrôlable. Et le pire c’est sans doute le fait que notre proximité n’aide en rien à tout ça. Nos souffles se captent et l’ambiance est telle que je me croirais presque aimanté à elle. Et si... Et si je brisais une règle ? Et si j’abaissais mes barrières de sécurité pour voir ce qui se cache derrière tout ça ? Je secoue immédiatement la tête pour revenir à moi, mais difficile, surtout quand des paroles explosive parviennent à mes oreilles. Les rejoindre ? Heiiiiiiiiiin ? Sérieuse ? Non ? Incapable de discerner le vrai du faux, je continu de me mordiller la lèvre, lâchant un simple mini juron typiquement japonais, mais pas méchant.

“ Baka... “


Je suis interdit, je m’interdis cela, mais imaginez si tout ceci était vrai ? Et si l’invitation était sérieuse ? Qu’est-ce que je dirais ? Dilemme au goût aussi amer que délectable, notre histoire est un casse-tête chinois revisité. Heureusement, la canicule en terme d’ambiance se perd avec visiblement la fin des actes entre les deux amoureux. Comme le dit Sae : s’était rapide. Mais pourtant, ça laisse un certain souvenir, mais pas celui qu’on penserais.
L’enivrante chatte noir des Saturn laisse sa voix se faire entendre à mon oreille. Doux chant de sirène, je laisse mon cerveau reprendre le relais, mais finalement, il ne trouve pas quoi dire. Alors comment faire ? Laisser parler le corps ? Le coeur ? Fixant celle-ci, alors que mes rougeurs n’avaient pas disparues, je me contente de me retourner légèrement, face à elle. Souffle brûlant qui s’entrechoquent, regards aussi vif que l’éclair, le magnétisme est mille fois plus présent que d’ordinaire. Est-ce cet endroit clos qui fait ça ? Ou la situation étrange, mais diaboliquement amusante ?

“ Et bien... “


J’hésite. Que faire ? Pousser le vice ? Aucune chance. Détournant un bref instant les yeux, finalement, ce n’est qu’après que je me décide à l’affronter. Pas le droit d’être faible face à toi, depuis l’infirmerie, c’est ce que je me suis dis, toi non plus tu ne dois pas me voir un genoux à terre, question de fierté. Et pourtant, jamais on ne me retirera ma douceur.

“ ... Te céder une victoire serait une hérésie, bien que là, ça soulèverais une question du genre qu’est-ce qui est plus important entre nos défis, ou notre fierté et l’amusement tout simple ? Et à ça, je réponds simplement... “

Idée lumineuse qui jaillit dans ma tête, je me penche presque pour tuer la distance. Les cheveux se taquinent, alors que les lèvres flirtent. Dangereux, trop dangereux et pourtant, je suis là, plus proche que jamais, prêt à être tâché par celle-ci sans imaginer qu’elle pensait à une comparaison similaire. Elle noire, salissante, moi blanc, immaculé. Que donnerait ce savant mélange de couleur ? Qu’est-ce que représenterais le gris ? À moins qu’une couleur domine l’autre ? Et si au fond c’est ça qu’on cherche ? Corrompre l’autre pour le faire rejoindre son côté et non celui de l’autre ? Faire succomber plutôt que succomber soit-même ? Si c’est ça, pour sûr qu’on y est encore pour longtemps, mais moi, je ne me lasserais jamais de te cotoyer.

“ Deux choix. Le plus simple qui me désigne vainqueur. Ou alors... Le plus difficile... C’toi qui vois, mais si je perds.... C’est toi qui impose le retrait d’une chose à moi. “

En clair, je ne choisirais en rien ce que je retire. Ça pourrais être ma montre, ma ceinture, mon pantalon, ou simplement mes chaussures - en supposant qu’on arrive à bouger assez pour se baisser - mais là est toute la beauté de la chose : c’est ton cerveau qui est mis à l’épreuve. Qui gagnerait si tu choisissais cette option ? Ton côté raisonnable ? Celui foufou ? Ou celui du chat noir impitoyable ?
Indirectement, ce n’est pas un abandon, mais il y a effectivement l’opportunité de se tâcher. Refermer cette bulle entre nous pour ne laisser rien d’autre que nous, nous et juste nous. Collision de couleur, approche dangereux des corps, mise à l’épreuve des sens, qu’est-ce qu’apporterais un possible dérapage aussi doux soit-il ? Cette question que je ne me posais pas avant commence à trotter dans ma tête et là est le réel danger, car je me connais : j’aime le danger.

Derrière nous, le petit couple semble en avoir assez de répéter la scène de théâtre. Au diable la belle langue de molière et les poésies à l’eau de rose, ils s’en vont pour se changer et c’est une occasion parfaite de sortir de là, mais ... Est-ce qu’on en a envie ? Ou alors, qu’est-ce qui nous empecherait pas de prendre possession des lieux pour régler cette histoire de “ choix “ ?

Ce soir, il est clair que quoi qu’il arrive, ce petit moment aura été un instant de dépassement total. Autrefois simple connaissance, il est évident que tu fais partit de mon petit entourage. Et moi ? Est-ce pareil ? À quoi nous ménera cette proximité ambigue ? Où, quand et comment ? Je n’ai pas la réponse, toi non plus, mais alors qui ?
Regard plongé dans le sien, doux et pourtant si prédateur d’une certaine façon, je me demande bien ce qui va arriver. Mais alors que la bulle entre nous semblait se refermer définitivement pour ce soir, si on ose tendre l’oreille, on peut clairement entendre quelqu’un nous cherchait. Mina ? Et merde, je l’avais oublié.

Mais ce que j’ignorais encore plus, s’était l’effet d’une telle chose sur Sae. Se pourrait-il que cela ne l’affecte pas à ma différence ? Qui sait si pire encore cela ne la motiverais pas à me “ malmener “ encore un peu pour ce soir. Le jeu continu, la partie n’est pas terminé, loin de là, même si déjà, mon regard se fait fuyant, presque timide. Je panique ? Vite, aide moi à me ressaisir Sae, rassure moi de n’importe quelle manière.

" Tu sens bon... "


Pourquoi je dis ça moi, l'air ailleurs, alors que d'une minute à l'autre, on pourrais nous griller si la tornade rouge apparait dans ce lieu ?
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Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeVen 22 Juil - 22:15
so close now

Peu importe la dangereuse tension qui nous maintenait à distance, il la cassa en me faisant face. Une douleur commença à tourner entre mes jambes, quelque chose de petit mais d’insistant. J’ai plaqué un sourire suffisant pour dissimuler juste combien je suis affectée par ces gestes aussi minimes soient-ils, par sa voix aussi douce que du sucre. Trop concentrée par ce qu’il insinue, par ce qu’il dégage. Plongée dans mes pensées, cherchant à savoir quelle stratégie adoptée. Je l’ai imaginé se tordre contre moi pour atteindre peu importe ce que je lui dirais de retirer, quelque part à mes pieds…

J’ai la drôle sensation d’être la seule à trop ressentir les choses. Mais si lui se retient de se laisser aller à divaguer, moi je n’ai pas ce souci. Ou moins que quand cela concerne d’autres sujets. Libertine dans mes désirs assumés. Pourtant il doit y avoir un millier de raisons dont je devrais me rappeler pour ne pas nourir cette attraction. Mais l’interruption potentielle parvenant jusqu’à nous ne me perturbe nullement. Je ne veux pas sortir de ce cocon. Pas tout de suite. Le voir paniquer sans oser bouger est un délice. Sa remarque sortie de nulle part encore plus. La pensée qu’il puisse perdre son sang-froid ici et maintenant, comme ça, provoque presque un picotement d’anticipation sur ma peau. Pointe d’électricité dans le ventre. Alors comme si je flânais dans un jardin, j’écrase le dernier espace qui nous séparait. C’est quelque chose propre à ma façon de bouger à cet instant. Un ouragan. All thunder and rain, and crackling humidity that steams against our skins. Je l’ai incité à presser son dos contre la paroi, mes jambes se sont glissées entre les siennes et mes doigts se sont posés sur ses lèvres exigeant qu’il ne fasse plus un bruit. Sshh...

So close now. Le fait qu’il soit torse nu n’aide pas à retenir le grondement dans ma poitrine. Je peux le sentir jusqu’aux extrémités de mes orteils. Je ne dis rien de plus pour l’instant. Lèvres léchées. Je l’observe me regarder dans ce silence sous tension. J’aime qu’il me regarde. J’aime le regard qu’il a quand il ne peut pas s’arrêter de me regarder. Est-ce qu’il sent le poids de mon regard dériver de sa mâchoire à son cou jusqu’à sa clavicule ?
La tornade d’à côté n’est pas restée bien longtemps dans la pièce. Mes doigts quittent alors doucement sa bouche, glissant sur sa mâchoire mais s’y attardant à peine. Ma tête se recule en arrière, m’archant infimement pour lui offrir une meilleure vue sur mon décolleté, un frisson de satisfaction envahissant mon sang lorsqu’il regarde nullement intimidé cette fois-ci et que son expression s’assombrit un peu plus. Il commence donc enfin à ressentir quelque chose ?  

- Okay, je te laisse gagner cette fois-ci..., annonçais-je soudainement comme pour couper court à mes propres sensations, mais admettant par défaut que je garderais le souvenir de ce moment.

Ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. J’avais imaginé quelque chose de matériel. Je suis superficielle il faut croire. Mais quelque chose me dit que lui non plus ne s’attendait pas à cela.

Je commençais alors à me tordre, mes mains se faufilant sous ma robe pour retirer un bout de tissu bien précis. Soutien en microfibre dont personne ne doute de l’existence au vu du dos nu. Astuce de pro. Je replie l’objet en deux et me presse finalement complètement contre Shiki -reliefs contre reliefs. Cherchant son regard malgré l’obscurité, ma main descendant doucement vers son pantalon, je me cabre autrement et abandonne l’étoffe dans sa poche.

- Tu me le rendras plus tard.

Regard accroché aux fines lignes découpant ses épaules et son torse, je me détache et brise le moment tout en ouvrant la porte du placard. Sans crainte réelle de tomber sur qui que ce soit. Et quand bien même. Au pire des cas, les gens déduiront à tort que nous l’avons fait dans le placard. Navrée de risquer de te coller une réputation aussi sulfureuse que celle de Mina.

- Question. Est-ce que les filles marquées de cicatrices t’effraient, Shiki ?

Pourquoi cette question ? Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce que ça sous-entend ? Pour toi ? Pour moi ? Je te laisse cogiter comme tu aimes si bien le faire, alors que c’est à ton tour de me lancer le prochain défi...

#darkgoldenrod ©G.
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Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeSam 23 Juil - 2:26

Yuki Saito
Shiki

Hardy
Sae

Black and White

C’est tellement plaisant. Le temps se suspend dans cette armoire et tout devient flou. J’imagine que très peu son ressentis et pour sûr, même si j’essayais, j’étais loin de tout ça. En effet, je ne la pensais pas aussi réceptive que je ne l’étais et quel dommage.. Après tout, ce qui serait mignon à savoir, c’est que c’est réciproque. Piégé dans cette armoire, limite collé l’un à l’autre, c’est une drôle de scène qui se fait et qui pourtant, n’est pas à classer dans les “ désagréable “. D’ordinaire, je fuirais, mais là... Pourquoi diable je persiste ? Quelle est la chose qui rends Sae aussi magnétique à mon sujet ? Qu’est-ce qui la rend si spéciale ? Serait-ce son corps ? Sa manière d’être ? Les deux ? Ou bien est-ce autre chose ? Mon coeur n’arrivait pas à le dire et en me rendant compte que je demandais mon avis à mon coeur et non mon esprit, je me rendais enfin compte d’une chose : quelque chose ne va pas chez moi. Se pourrait-il que ... ?

Sentant une légère pression, je me recule pour alors me retrouver plaqué contre les portes fermées. La belle demoiselle contre moi, tout semble plus corrosif que d’ordinaire et pourtant, je ne m’en lasse pas. More.... Give me more. Tandis qu’elle me fais taire, je fixe encore et toujours ses yeux, me noyant dans la beauté de cette dernière. Pendant quelques secondes, j’aurais imaginé que la couleur de ses yeux se dillue dans les miens ou l’inverse. Drôle de désir n’est-ce pas ? Nos peaux presque collées, je ressens plus intensément que jamais le battement de ma pompe à sang, mais je ne bronche pas pour autant, comme si j’espérais qu’elle entende ce concert.

Finalement, alors que l’intruse s’en va de la pièce pensant que nous étions ailleurs, je reviens sur Sae qui semble se reculer. Hm ? Mon regard dérive, s’abaisse bien trop bas que prévu et comment donc ne pas remarquer ce décolleté. Normalement, on espère découvrir un sein, mais ce qui m’attire, m’hypnotise, m’intrigue, c’est cette marque... Je ne la vois pas entièrement, mais je l’imagine. Peau souillée et pourtant, elle ne perd aucune note en terme de charme. Sae est une fille facilement classable dans la catégorie : sexy. Avec ou sans cicatrice. Peut-être est-ce ça le mystère Hardy, la cicatrice est peut être un élément crucial. Quoi qu’il en soit, je suis interrompu dans mes raisonnements quand elle avoue une défaite. Hein ? Comme ça ? Revenant à moi, j’hausse un sourcil étonné d’une telle chose, mais soit.
L’observant donc, je regardais sa silhouette se tordre dans l’ombre. Hm ? Soudain, tout se fit plus intense. Même si ça ne durais que quelques secondes, j’avais beau être torse nu et elle encore couvert d’un fin tissu, j’avais presque l’impression de goûter à sa peau dans un contact quasiment direct. Électricité dans l’air, magnétisme toujours aussi présent, je ne capte qu’au dernier moment son “ cadeau “ maudit. Maudit, car même si certains en seraient flattés, je suis du genre rabat-joie et j’imagine directement une fausse rousse me tomber dessus avec ça... Si Mina découvre ça, bonjour le bordel, mais passons. Je ravale difficilement ma salive alors qu’en face, ça se marre limite d’une telle situation si intimiste et bon enfant.

Bref, la belle décide de revenir à la réalité, elle ouvre la porte et sort en première avant de poser une question me faisait presque écarquiller les yeux. Le mystère Hardy a encore frappé et pas qu’un peu, je me sens limite assommé sur le coup. Elle me connait, elle sait que je vais le prendre à la lettre. Question = Réponse. Et pourtant, alors que j’ouvrais la bouche, mon regard se noie de plus belle dans le sien, alors que je sors à mon tour de l’armoire. Approchant, il faut que moi aussi je marque la “ fin “ de cette bulle dans laquelle on c’est isolée pendant quelque instant non ? Ainsi donc, audacieux pour la première fois depuis cette fois à l’infirmerie ou mes lèvres avaient enflammées son cou, je vins doucement attraper son menton entre deux doigts et approcher. Je me perds, je vais craquer, je vais devenir fou. Qu’est-ce que je fou hein ? Même moi je suis victime de mon propre esprit, mais heureusement, je reprends le contrôle au dernier moment, seul mon souffle venant embrasser tendrement ses lèvres sans qu’il y ait un réel contact physique. Mes doigts quand à eux glissent le long de son menton, puis sa nuque, puis la naissance de sa cicatrice avant de baisser les yeux vers celle-ci.

“ ... “


Mon regard se redresse pour alors la fixer durant quelques secondes avant de me reculer un bref instant.

“ Qui sait ? “


Murmure sulfureux, regard énigmatique, réponse non officielle. Qu’est-ce que t’évoques mes yeux, Sae ? Qu’est-ce que mon corps réponds ? Et si on additionne les deux données, qu’est-ce qu’on obtiens comme révélation ? Même moi je ne le sais pas vraiment. Oui, au début, ça m’effrayais, car j’imaginais comment on t’a fait ça. Mais maintenant, qui sait si cela n’a pas changer. Nerveusement, je me mord la lèvre inférieur, avant de respirer un grand coup alors que la voix de Mina au loin se fait encore entendre, signe qu’elle tarderait pas à repasser devant la pièce.
Regardant l’heure, je remarque qu’il est tard, mais pas question de couper court. La fuite, c’pas pour tout de suite.

“ Pour ton tour, pourquoi ne pas ... Hm.... “


Cherchant vraiment quoi faire de pimenté sans que ça soit trop ambigüe, je me mis à me mordre le bout du doigt. Que demander tient... Jetant un regard à celle-ci de temps à autre, finalement, je vins à sourire en coin.

“ Rester sage ? “


Lui tirant la langue, tout était dit sans être dit. Elle pouvait le prendre n’importe comment. L’interpréter comme elle le désirait et intérieurement, je me demandais ce que son instinct allait lui dire. Et dans un éclair de lucidité, sachant que dans ce genre de fête on peut être “ séparé “ à n’importe quel moment, je vins prendre les devants. Tuant la distance, je vins la câliner. Étreinte douce aux allures si confidentes pourtant... Celui-ci ne dura que quelque secondes et pourtant, j’avais l’impression que ça durais des heures.

“ Au cas où on se perdrais en court de route durant la soirée... Merci pour cette soirée, elle était top. “


Mignon, trop doux, c’est moi tout craché. Me reculant par la suite, je vins alors à fixer son visage et sa personne et tandis que la tentation ultime d’offrir une dernière chose afin de calmer cet incendie qui ne voulait pas se calmer et qui me perturbais, voilà que la porte s’ouvre en grand, laissant apparaitre une folle aux cheveux rouges. Et meeeeeeerde. Elle blablate, elle lance des accusations très claire et pour simplement la faire taire, je balance d’un air faussement agacé.

“ Ouep et on en est fier... “


Bad boy et bad girl, c’est amusant non ? Bref, elle ne lâche pas le morceau et c’est partit pour des sous entendus à gogo. Elle changera jamais... Pourtant, un fin sourire est encré sur mes lèvres et un regard discret se profile vers la miss. Ce soir, on sera “ complice “, mais personne ne saura ce qui c’est passé ici, dans cette chambre, dans ce placard. Il n’y a que nous qui saurons. Et alors que je pensais être en paix, voilà que la rousse demande son tour pour les gages. My my my ...
Captant qu’on pouvais avoir une chance de “ s’enfuir “, je lançais un bref regard au chat noir et je vins dire d’un ton amical.

“ Jte laisse l’honneur de choisir sa punition. “


Car un jeu peut être amusant, mais aussi ... Pénible. Et dieu seul sait ô combien on peut être vilain si on s’y met vraiment. Clin d’oeil très bref, j’en profite pour me rapprocher de la sortie et bizarrement, c’est là que je capte : je n’ai pas le numéros de la miss. Et si... Je lui donnais le mien après cette soirée ? Secouant brièvement la tête, je signalais que je m’éclipsais avant de me diriger vers la salle principale toujours aussi active et je repris mon haut - sans le remettre pour autant - griffonnant quelques chiffres dessus.  
Invité
Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeMar 26 Juil - 4:10
touchée
J’me suis figée. Encore prise par surprise. Il est bien plus imprévisible qu’on ne le croit. Ou aurais-je l’arrogance de ne penser qu’il ne l’est qu’avec moi ? Que je suis la seule à provoquer de telle réaction de sa part ? Non. Dixie doit lui faire un effet pire sachant combien il est attaché à elle. Et si j’avais connaissance des pensées qui lui avaient traversées l’esprit, savoir qu’il parle de son coeur comme plus qu’un simple organe ne m’étonnerait même pas. Monsieur le rêveur, idéaliste, romantique ? Tu offres des fleurs, fait passer les femmes en premier devant toi, tends une main pour les aider, dépose tes lèvres sur le bout de leurs doigts pour revisiter le baise-main ? Dans tous les cas, dieu seul sait pourquoi je me suis soudainement sentie à sa merci... Et pourquoi j’ai imaginé sa langue tracer le même chemin que ses doigts ?

Fuck ma libido.
Fuck you Shiki.

Si il me trouve mystérieux, lui est intriguant.
Rester sage hein ? On dirait qu’il cherche à se protéger ou bien à s’assurer que je ne m’égare pas plus loin. Loin de lui ? Avec un autre ? Qu’est-ce que tu veux dire par là Shiki ? Sans un mot, sans une réaction de plus, je me contente de l’observer, presque fascinée par sa crédulité. Comme si il croyait en moi, comme si il me faisait confiance et que sa demande allait bien au-delà de ce simple jeu. Et je ne sais plus sur quel pied danser lorqu’il m’enlace quelques poignées de secondes. Il anticipe déjà que l’on va s’éloigner, se perdre d’ici la fin de la soirée ? C’est triste bien que probable. Mais pourquoi le dire à voix haute, pourquoi l’exprimer, pourquoi ce geste tendre ? En général, on le sait, mais on ne dit rien et ça se fait tout seul. Il n’y a pas vraiment de regrets à avoir. C’est souvent comme ça dans ce genre de soirées. On vient avec certains, on croise du monde et on repart avec d’autres. C’est normal. On se retrouvera plus tard, ailleurs. Mais ses attentions sont presque trop douces pour moi -ça me touche. Tu ne devrais pas me cajôler Shiki. Je déglutis sous son regard chaleureux qui -si j’étais honnête avec moi-même- pourrait me faire fondre comme du beurre au soleil. Mais je suis malhonnête.

Alors je profite de la tornade nommée Mina pour ne plus y penser. Et je me laisse bousculer par elle. Sourire de nouveau carnassier aux lèvres.

- Miiiinnnaaaaaaa ! Shiki il veut que je sois sage, mais c’est contre-nature pour moi. Bouhou !!

L’enfant capricieuse feinte de chouiner et s’élance au coup de son amie sans se préoccuper des divagations des uns et des autres. Je suis égocentrique, je vous le rappelle.

- Alors ton défi sera de supporter toute la soirée, t’as pas le droit de me lâcher.

Ça c’est de la punition, non ? Qui sait peut-être que Shiki aurait aussi apprécier de m’avoir sur le dos pour le reste de la nuit. Mais on ne le saura jamais puisque monsieur s’éclipse en bon solitaire qu’il est. Un jour, tu ne supporteras plus d’être seul Shiki. Et ça, Mina et moi, on l’a déjà prédit.  

#darkgoldenrod ©G.
Invité
Stupidly think we had it under control [ PV Shiki ] Icon_minitimeMar 26 Juil - 11:49

Yuki Saito
Shiki

Hardy
Sae

Black and White

Instant de “ faiblesse “, je ne réalisais pas encore ce que j’avais fait. Plus le temps passait à l’écart de cette demoiselle - ou plutôt ce duo diaboloque - plus mon esprit redevenait lucide. Cet instant dans le placard, cette étreinte... Tout ceci avait eu un sens, mais sur le coup, je ne l’avais pas compris. Cette quasi révélation me fit presque stopper dans mon acte actuel. Devais-je vraiment continuer à vouloir rester proche de Sae et Mina ? Est-ce qu’au fond, comme elle me l’avait dit, son côté destructeur ne pourrait pas me heurter ? C’est un risque dont je suis pleinement conscient, mais même ça, ça ne me faisais pas peur. Convaincu de mon envie d’aventure jusqu’à voir quel sens on donnerais à tout ça, j’écrivais donc mon numéros sur un papier et je me dirigeais alors vers la sortie.

Pourquoi diable fuir ? Alors que de base je voulais m’amuser ? Est-ce que le froid habituel qui m’habite refaisait surface ? Non... Ou alors, cette fois, il était atténué. Oui, je m’en rendais bel et bien compte, mais Sae avait définitivement un effet positif sur moi. Souriant en coin alors que j’étais pensif, je déposais le papier sur le comptoir en faisant signe au gars de lui donner si elle passait là. Pour ma part, je m’eclipsais, tel un loup solitaire s’écartant d’un trop plein de foule.

Est-ce que je regrettais quelque chose ? Sans doute le fait de ne pas rester plus longtemps, cependant, l’ambiance était trop électrique, je m’étais sentis bien, pour sûr, mais il me fallait me reposer maintenant. Trop d’émotions tuent les émotions et ce soir, j’avais eu largement ma dose. Posant une main sur mon torse, j’avais presque l’impression de ressentir son corps se presser contre le mien. Son regard déchirait mon âme, son souffle brûlait mon épiderme et sa présence me chamboulait. Tout se mélange et forme un coktail détonant.
Le mystère Hardy n’a jamais été aussi difficile à déchiffrer, alors que le mystère Saito est une autre histoire. Le voyait-elle ? Le ressentait-elle ? L’imaginait-elle ? Les défenses que je me suis mises depuis mon plus jeune âge commencent à s’effriter. Arriverait-elle au même niveau que Dixie ? Est-ce qu’elle peut apercevoir ce qui se cache derrière ce rideau de glace que je m’impose pour me protéger ? Si oui, qu’est-ce que tu y vois Sae ? De la douceur ? Un besoin de donner et recevoir ? Tu n’aurais que trop raison...

Secouant la tête, je remercie intérieurement la fausse rousse, me disant que c’est en partit sa faute si j’ai passer une bonne soirée. L’esprit un peu embrouillé, mais le coeur léger, j’avais passer un agréable moment au centre de cet univers encore trop inconnu à mes yeux. S’amuser, vivre, Sae avait raison : je devais aller de l’avant et profiter. Et c’est désormais ce que je comptais faire.   
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