Sei Gakuen
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Don't mess with them. They are teachers. [PV Rie Sasaki]

Invité
Don't mess with them. They are teachers. [PV Rie Sasaki] Icon_minitimeMar 2 Avr - 6:37
Ce qui cloche avec le froid, c’est qu’il s’imprègne si profondément à travers la chair que le corps a trouvé le moyen de frissonner en réaction et ce, parfaitement hors du contrôle de l’individu. Un réactif tout à fait autonome et dénué de conscience. Un peu comme le hasard d’une rencontre.

Collet relevé et manches tirées, les allées de pierre ruisselantes de pluie glacée lui indiquèrent le passage vers l’entrée du bâtiment qui s’étendait par-delà un vaste terrain. L’avion qui l’avait déposé sur l’île d’Hokkaido devait s’être envolé depuis peu et ce ne fut que quelques temps après avoir mis les pieds au sol que l’homme, enveloppé dans son manteau long, s’était soutiré un taxi dont le chauffeur insista pour lui parler avec détails de son constat sur ses relations avec les femmes. Soupir.

L’appel avait littéralement chamboulé le quotidien qu’il s’était créé depuis les derniers mois. Un appel de la direction de Sei Gakuen, offrant un poste à temps complet, privilèges sociaux merdiques, soit, mais la promesse d’exil du lieu qui l’avait regardé grandir du coin de l’œil. Et ça, il ne pouvait pas le refuser. Ce fut avec empressement qu’il scella derrière lui tout ce qui s’attachait à sa présence sur le continent nippon et en quelques heures, son billet d’avion était en main pour un trajet en allée-simple sur Hokkaido. L’isolation et la nouveauté prenaient alors une saveur particulièrement goûteuse, presque excitante. Une pensée amère alla vers son ex-femme, mais il la repoussa avec aversion. Il avait désespérément besoin du calme propice à l’éloignement. Question de faire le vide, comme on dit.

Trempé jusqu’aux os, ses cheveux noirs collaient à ses tempes. Le visage long, il essuya les quelques gouttelettes qui perlaient sur ses sourcils et observa, en s’arrêtant, le hall d’entrée de l’établissement qui allait être son domaine pour les prochains mois… Si tout se passait pour le mieux, évidemment. Il eut un faible rire à cette pensée traversant son esprit et un sourire s’étira sur le coin de sa joue. Peu de gens l’aurait reconnu comme enseignant à ce moment; un parfait inconnu dans un lieu parfaitement inconnu de sa propre personne. La première impression qui s’émanait du jeune homme à ce moment s’infiltrait entre un intérêt et une continuelle analyse du décor s’étendant à ses pieds. Son habillement au-dessus de la classe moyenne reflétait clairement dans quel genre de société il avait vu le jour. Pantalon sombre étalé sur des souliers propres, reluisant de pluie, le tout parcourut par un manteau à collet relevé contre son cou. Une petite valise, s’apparentant plus à un sac de sport, s’accrochait à sa main, lui longeant la jambe. De l’autre main, un cartable en cuir dégoulinait encore des ravages du temps exécrable qui fouettait l’extérieur.

Les étudiants devaient être en cours à cette heure qui marquait la fin de la journée. Pas le moindre son, pas la moindre raillerie familière, juste le claquement de ses pas lorsqu’il se décida à parcourir l'espace dépeuplé du hall. L’homme au regard sombre, légèrement cerné par une nuit saccadée, s’appuya au comptoir de la réception en se penchant sur la secrétaire qui lui souhaita brièvement la bienvenue en lui expliquant avec rapidité le charabia probablement réservé à chaque nouveau professeur foulant les lieux. Un porte-document avec toute la paperasse nécessaire à sa « bonne intégration » lui fut remis. Il allait devoir rencontrer le directeur de l’établissement pour discuter de ses cours, de ses futurs élèves, de la section fumeur, de ses dispositions sociales, de son contrat, de son parrain, de son CV, de son intérêt pour son métier et peut-être aussi de l’endroit où le café était le moins cher et en quantité industrielle.

En reprenant ses sacs, le porte-document sous le bras, il inclina la tête en guise de salut à la réceptionniste et s’apprêta à partir à la recherche de sa chambre d’accueil pour y fabriquer son petit coin de repos, suivit d’une petite tournée de l’édifice bien peinarde. Ses classes attitrées commençaient seulement le lendemain après tout. Il aurait amplement le temps de mettre en place son plan de cours pendant la nuit. Son sourire satisfait s’effrita lorsque la secrétaire le héla de nouveau en lui conseillant de passer par l’infirmerie le plus rapidement possible. Question de s’inscrire dans le registre… Juste au cas où un malheureux évènement subvenait. Ses mots avaient été prononcés avec une pointe de pitié, frôlant l’empathie. Le sens de ces derniers lui échappa complétement. Sa première escale devait donc être l’endroit où l’on soigne l’orgueil des jeunes. L’idée le rebuta merveilleusement.

L’homme de grande stature s’immisça par le cadre de porte en scrutant les alentours à la recherche d’un quelconque individu responsable du registre. Plus vite il aurait signé ces foutus papiers, plus vite il pourrait fouiller dans le matériel de chimie et juger si le fond budgétaire était suffisant.

Il se laissa tomber sur un siège, semi-confortable, tout en plaçant ses paquets de chaque côté de lui. Personne. Le petit bureau était vide et la porte intérieur, probablement de consultation, était fermée. Le jeune homme passa une main sur sa nuque encore trempée, laissant suspendre une blague intérieure qui se mélangea avec l’inconfort que lui procurait cet endroit.

Alors ce fut ainsi que ses premières minutes incarnaient son arrivé ? À l’infirmerie ?

Vas te faire soigner Yusuke.
Invité
Don't mess with them. They are teachers. [PV Rie Sasaki] Icon_minitimeMer 3 Avr - 10:57
Je suis en compagnie de koalas aux têtes infiniment petites qui attaquent tout bonnement les édifices qui entourent encore le quartier où j’ai grandi.

L’alarme décide de chanter de sa plus belle voix et je l’entends sonner dans mon rêve. Malheureusement, je dois arrêter ce songe-là, puisque j’ai les deux yeux qui s’ouvrent machinalement. Je relève la tête péniblement, j’essuie frénétiquement le petit filet de bave qui coulait sur le bord ma lèvre et je regarde d’un œil mauvais mon cellulaire. C’est cet engin qui m’a réveillé. Je pousse un soupir, puis je m’étire longuement. Je perds un peu la notion du temps et de l’espace, je ne sais plus où je suis. Je comprends, après avoir regardé autour de moi, que je suis située dans le bureau des professeurs et que je suis assise devant mon bureau. La journée a été épuisante, il faut croire, car je n’aurais jamais pu m’endormir si simplement. Surtout que devant moi, je retrouve ma Vida ouverte, les personnages du jeu Devil Eater
(hs : je ne mettrai pas les vrais noms des jeux, ni des consoles, je vais modifier un peu les titres :P) prêts à s’engager dans un combat contre un boss qui m’amènerait à la dernière partie de l’histoire. J’observe un moment ma PS Vida et je la ferme; je n’en ai plus envie. J’allonge mes jambes tout en laissant échapper une grande expiration.

Je repose ma tête sur le bureau et je contemple la fenêtre qui est un peu plus loin. Je dérive un peu dans mes pensées en me disant qu’à l’habitude, lorsque j’étais à l’université, quand il faisait si noir, j’avais juste envie de me lever subitement de mon cours et de partir sans rien dire au prof. Ensuite, j’arriverais chez moi et je m’élancerais dans mon lit douillet, si confortable…attends une seconde, il est déjà si tard? Je me redresse vivement et regarde l’heure sur mon cellulaire. Eh merde. L’alarme a dû souvent crier pour m’aider à revenir sur Terre après une si longue sieste! Je me lève, ressens le sang circuler dans mes jambes à nouveau et je me dirige tant bien que mal vers la porte. Je veux aller m’acheter un petit quelque chose à bouffer avant de retourner dormir dans ma chambre. Juste avoir pris le temps de ronfler m’a complètement exténuée.

J’étouffe un bâillement en sortant de la pièce. Pendant que je marche, je tente de me souvenir comment bien tuer le monstre qui attend mes trois personnages dans Devil Eater. D’accord, je dois faire ça…ensuite, je dois le contourner…ensuite…d’accord…j’ai compris, okay, je suis prête à l’affronter, celui-là! Je relève mon bras et serre le poing, car je sais qu’il n’y a pas personne qui va tourner le coin du couloir et me voir. J’esquisse un sourire en me disant que la journée s’est bien déroulée, malgré tout. Même si j’ai eu peu d’élèves pour ma première classe, j’ai réussi à attirer l’attention de la grande majorité…manière de parler, bien sûr. J’ai bien hâte de voir combien de jeunes vont décider de se montrer le bout du nez, la prochaine fois…Ah. Au beau milieu de mes pensées, je viens de me rappeler que j’ai complètement tout oublié sur mon bureau, incluant mon portefeuille. Quelle idiote je fais! Je repars, donc, à la course vers le local.

Enfin, j’y suis. Je jette un coup d’œil en direction de ma table de travail et je pousse un soupir de soulagement. Malgré qu’il n’y ait personne, j’ai eu quand même peur que quelqu’un se faufile dans le local et décide de tout voler. J’attrape rapidement tous mes effets et je quitte à nouveau la pièce. Par contre, en partant, mon pied droit frappe bruyamment le coin de mon bureau. La douleur arrive à grande vitesse et je vais pour me prendre le pied à deux mains. Malencontreusement, mon équilibre n’est pas la meilleure qui existe dans ce monde ici-bas. Résultat de tout ceci : en tentant de prendre ma jambe, je trébuche sur quelque chose d’autre, sûrement mon sac ayant tombé par terre lors de cette fatalité et…eh bien, je tombe en plein visage. M’enfin, je suis supposée, mais je me place dans une de ces positions impossibles à réaliser, ce qui amortit ma chute. J’ouvre un œil – sous l’effet de la surprise, j’ai crié et fermé les yeux – et constate le dégât que j’ai causé : une chaise renversée, mon sac ouvert sur le sol, ma Vita qui a glissé plus loin, bref, ce n’est pas trop mal, comparativement à ce que je pensais. Je me relève péniblement et sens une certaine souffrance au niveau de ma tête. J’ose frôler mon front : j’ai une petite bosse qui se forme graduellement. Eh merde. Va falloir que j’aille me chercher de la glace. Je crois qu’à l’infirmerie il y en a. J’enlève ma main et je vois un peu de rouge dégouliner sur mes doigts. L’impact a été si impressionnant? Sûrement une petite fente. Pourtant, je croyais que mon corps pouvait résister à tout! Bon, je n’ai pas le choix, je vais à l’infirmerie sur-le-champ.

Sans penser à rien d’autre, je prends anxieusement toutes mes affaires – je laisse la chaise comme elle est, je n’ai pas le temps de la replacer. Je ris un peu de l’ironie. Je marche d’un pas décidé et je sens que ma tête tourne un peu, mais ce n’est pas trop grave. J’espère ne pas avoir une commotion, quoique le choc n’ait pas été si brutal. Enfin arrivée à bon port, j’ouvre grandement la porte et scande sous l’effet de l’agitation :


- Ohé, y a quelqu’un? J’suis blessée, faut me soigner, et que ça sau –

Je m’arrête subitement de parler. Il y a un homme ici. Il n’a pas l’air, cependant, d’un infirmier. Oups. Je me souviens de ce que je viens de dire. Je cesse de bouger. Que pense-t-il de moi, maintenant? J’ai l’air d’une folle qui veut qu’on l’écoute, genre une reine? Oh boy…
Invité
Don't mess with them. They are teachers. [PV Rie Sasaki] Icon_minitimeSam 6 Avr - 15:49
Son sourire s’étira. Un sourire précisément défini par la surprise. Particulièrement amusé. Mouvement de recul.

Le son produit par la porte s’ouvrant brusquement créa la bourrasque effrénée qui s’engouffra dans le mouvement de la jeune femme. Le linéaire silence qui s’était installé dans la pièce médicale, pas si grande que ça finalement, fut rompu dans une diligence et un caractère soucieux propre à « l’entrée dites remarquée ». Comme la bulle de savon qui éclate par la friction et la magnificence d’un souffle quasi éternué, l’ambiance monotone prenait soudainement une teinte beaucoup plus aveuglante. Jaune canari avec beaucoup de fluorescence. Peut-être.

Les mains cramponnées sur les accoudoirs de son siège, la bouche entrouverte par l’étirement d’un sourire et le regard fixé sur l’apparition, l’homme jeta son regard qui traversa cette dernière. La jeune femme, les cheveux volant sur son visage, ne sembla pas remarquer sa présence jusqu’à ce qu’elle interrompe brusquement sa phrase, laissant tomber sur le carrelage la position typique, et très bien réalisée, de la statue inanimée. Visiblement parcourue par ses propres pensées, l’instant précis sembla s’entretenir avec une lenteur se délectant du premier contact de ces deux individus, complètement inconnus l’un de l’autre. Une petite trace rougeâtre suintait au front de la jeune femme. Un trait sur un tableau stoïque.

La scène se défigea de son moment de suspension provoqué par l’inutilité du cerveau à réagir avec plus d’efficacité dans un moment pareil. Le nouveau professeur, fraichement préoccupé par la signature de ses documents, maintenant dégradé à la fin de sa liste de soucis, se leva lentement en s’appuyant sur sa chaise. Ses traits étaient mitigés entre l’apparence cocasse de la situation et la plaie sur le front de la jeune femme, se tenant dans l’embrassure du portique. Il leva une main, pointant cette dernière avec un geste lent, la bouche ovalisée dans le début d’une parole freinée dans sa course. Levant un sourcil, il baissa le bras en grandissant les yeux, puis enleva rapidement son manteau long, qu’il déposa sur son précédent fauteuil. Il portait un veston sombre posé sur une chemise blanche boutonnée à deux boutons-près du cou. Ses cheveux noirs en bataille couvraient partiellement ses oreilles cadrant un visage long ponctué d’une pilosité faciale d’un jour ou deux. Tout en fouillant, une voix agréablement grave s’échappa de sa bouche.

- « Ohé. Faut faire attention pour pas se barbouiller le front avec du ketchup la prochaine fois. »

Il s’approcha d’elle en lui tendant un mouchoir, sourire en coin flottant entre deux phrases. Il glissa une main dans la poche de son pantalon, celle qui ne tenait pas le morceau de tissu, continuant de l’observer sans gêne. Direct. Il avait à peine mit les pieds dans l’établissement, la preuve de ses cheveux encore un peu trempés par la pluie, qu’il tombait sur la commandante en chef du clan mystérieux, le nom lui échappant, de ceux qui ont des peintures tribales sur le front. Peinture ou sang, la couleur était au rendez-vous.

- « Yusuke Masaki. Nouvel enseignant. »

Sa posture détendue semblait détachée complètement de la situation, toutefois toujours dans la scrutation de la jeune femme, pas du tout désagréable à regarder, il devait se l’avouer, il sa gratta la hanche pour ensuite pointer la blessure.

- « C’est grave ? Parce que l’attente ici est monstrueuse. »

Un rire s’échappa de ses lèvres. Faisant un signe de tête derrière lui pour désigner la salle complètement vide, dénudée de la moindre mouche. La porte close de la pièce de consultation n’avait pas bougée d’un centimètre, seulement deux individus. Parfaitement inconnus. L’un avait une terrible envie de rire. L’autre avait une bosse sur le front.
Invité
Don't mess with them. They are teachers. [PV Rie Sasaki] Icon_minitimeJeu 18 Avr - 5:10
Merde. Merde. Merde. Damn. Why. Why those kind of situations are always happening to me? Ce n’est pas la première fois où je me retrouve dans un événement embarrassant de la sorte. Je crois que la dernière fois où ça s’est déroulé, je m’étais endormie devant mon livre à la bibliothèque municipale et je me suis réveillée en hurlant un truc incompréhensible, mais qui était tout à fait valable dans le rêve que je faisais. J’ai fait peur aux trois lecteurs assis tout près et j’ai reçu les reproches du bibliothécaire, visiblement irrité par mon erreur. Cette situation s’est passée…la semaine dernière. D’ailleurs, vu que j’y pense, il faudrait que je me donne des heures fixes pour dormir, car c’est la deuxième fois, en un court laps de temps, où je m’endors comme ça. Mon nouveau travail et le stress qu’il me donne doit être une raison principale pour ces chutes de sommeil. Hm. Pour l’instant, ce n’est pas le moment de réfléchir à d’autres choses, il y a quelque chose d’un tantinet plus important qui se passe au moment présent.

Graduellement, mon corps se défige en voyant l’homme bouger de son côté. Il a l’air trop à son aise…socialement parlant et au niveau de ses gestes. En plus il semble amusé par le beau spectacle que je viens de lui présenter. Ah bah, tant mieux si je le fais rire, mais moi, j’ai encore le front qui saigne et je viens de perdre la face devant quelqu’un de totalement inconnu. Je ne sais même pas si c’est le directeur du lycée ou bien s’il est un psy ou quelque chose comme ça. Je ne crois pas, non plus, qu’il soit le nouveau concierge – surtout pas avec les vêtements qu’il porte…En tout cas, je secoue brièvement ma tête pour ne pas que l’autre dans la pièce ne s’en rende compte. Justement, en parlant du loup, il sort de sa poche un mouchoir tout en émettant une de ces blagues de mauvais goût concernant du ketchup. Je n’ai pas envie de rigoler, pour l’instant; je viens de constater que je commence des problèmes de sommeil, je me sens encore étourdie, je me suis bêtement blessée, tous mes trucs sont encore à mon bureau…bref, j’ai juste le désir de retourner à ma chambre et dormir en boule dans mon lit.

Je soupire pour démontrer mon manque d’enthousiasme à la blague, mais j’accepte avec politesse (et sans mots) son mouchoir. Après l’avoir mis sur mon front, je me mets à la recherche d’un réfrigérateur quelconque où il pourrait y avoir de la glace, car sait-on jamais, la bosse que j’ai gonfle énormément et a la taille d’un melon d’eau. Oh well. Bref, tout en cherchant des yeux et en bougeant un peu partout dans la pièce, l’homme décide de se présenter. En entendant son rôle dans l’école, j’arrête deux secondes tous mouvements. Eh bien, il fallait que je tombe sur un nouveau collègue de travail. J’ai l’impression que si l’on s’entend bien avec les autres, ce genre d’anecdote sortira un jour ou l’autre. Super, j’ai hâte. Je ferme les yeux, inspire profondément et je me retourne vers lui avec le visage sans grandes émotions. Il rajoute un commentaire sur l’attente que je devrais subir en ce qui concerne l’infirmerie. Je souffle une mèche de cheveux et me passe ma main valide dans ma chevelure (trop épaisse à mon goût). Pour bien faire les présentations, je le regarde directement dans les yeux et je déclare sur un ton neutre :


- Sasaki Rie. Nouvelle collègue. Of English.

J’esquisse un bref sourire de résignation et je mets la même main disponible sur ma hanche. Je suis pas une personne très sociable en ce moment, je dois l’avouer, mais je ne peux pas m’en empêcher, je veux juste que la douleur et le reste soit disparu. J’observe un instant le sol et je dis :

- Oui, bon, j’ai juste besoin de trouver de la glace, parce que je ne me sens pas très bien…

Tout en disant ces mots, je m’affale sur la petite chaise en plastique – réservée habituellement aux malades, tandis que l’infirmière a une superbe chaise pivotante et confortable – et je prends de bonnes respirations pour calmer les étourdissements qui deviennent un peu plus importantes. Non, je n’ai pas de commotion, je n’en veux pas. C’est juste l’anxiété, car je n’ai pas envie d’être blessée, c’est tout. J’échappe un petit râlement, puis me redresse sur la chaise. Je refais un faible sourire et lâche :

-Wow, toute une histoire à se raconter maintenant…

Enfin, je lance :

- Pardon, je dois demander ça, mais est-ce que tu pourrais chercher pour moi de la glace?

Peut-être qu’elle est tout près de moi et qu’elle est voyante telle une flèche en néon, mais je n’ai plus la tête à chercher.

HJ: Pardon que ça ait pris du temps >< Mais bon, voilà la réponse :3 J'espère qu'elle est goodgoodgoody <:3c
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