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Black or White? [PV: Taito]

Invité
Black or White? [PV: Taito] Icon_minitimeJeu 11 Oct - 9:43
Black or White?
Syu avait décidé de profiter de son temps libre pour poursuivre sa quête de réponses à la bibliothèque. Le monde physique était plutôt simple à comprendre étant donné que tout se devait d'être vérifiable par le biais de nos sens, mais qu'en était-il de la métaphysique, c'est-à-dire de tout ce qui n'avait pas de corps, qui était littéralement au-dessus du monde physique ? Malgré son scepticisme, il pensait que cet univers inaccessible par nos sens existait. Après tout, si les désirs, les sentiments, la raison, la conscience et l'inconscience n'ont guère de trace physique, c'est certainement qu'ils doivent se trouver ailleurs sans quoi ils n'existeraient point ! Or tout ayant une raison, ce qui n'a pas de corps doit lui aussi venir de quelque part, de quelque action... « Pourquoi pas de quelque volonté ? »
Esquissant un sourire malicieux, il ne sut retenir un rire sarcastique à cette pensée. Parce que tout vivant avait des parents, parce que tout ce qui est à nos yeux a été conçu, la vie et l'esprit auraient été façonnés par une entité supérieure ? Qui ? Dieu ? Ce n'était qu'un raccourcis. Si selon Aristote la toute première cause, le début de l'univers, le commencement de l'histoire, cette poussée transcendantale qui aurait permis la vie se devait d'être sa propre cause, nul part dans ses écrits le Seigneur des occidentaux n'est mentionné. Cette idée était inconcevable pour le nippon, car il se devait d'être celui qui transcenderait le monde entier. Personne, ni même Dieu, n'avait droit de se prétendre hors d'atteinte, et si jamais son existence venait à être vérifiée, alors il le remplacerait.

Syu aimait s'interroger sur ce qui constituait la métaphysique. À ses yeux, nos corps n'étaient que les outils de nos esprits et notre âme était notre identité. On gardait enfermé en elle nos désirs, nos émotions, nos sentiments, notre raison, notre conscience, notre inconscience, notre faculté de réflexion, etc. Notre volonté et notre comportement eux-mêmes en étaient issus. D'aucuns pouvaient s'attaquer à un corps, le blesser, et torturer sa proie, tous savaient que ceux qui pouvaient atteindre votre esprit étaient capables de faire ce qu'ils voulaient de leur proie. Dans la mesure où elle n'est pas physique, n'est-elle pas à l'épreuve des balles ? Dans la mesure où elle identifie l'être et lui donne un souffle de vie, n'est-elle pas une cible de choix ?
Ses recherches lui avaient donné avec le temps nombre de connaissances tant en psychologie qu'en philosophie, le formant à l'analyse des comportements et de la sémantique perçue par chacun. C'était en s'interrogeant sur le sens des mots que les autres employaient et sur leur manière de les prononcer ou simplement de tourner leur phrase qu'il apprenait à les connaître et décelait tous les éléments susceptibles de lui servir d'arme. Car quoique cette technique était des plus perfides, le langage était une des rares choses capables de nous donner accès à l'âme de quelqu'un. Une blessure peut laisser une cicatrice, mais les mots, eux, restent en nous. La parole est un son, un son qui résonne en nous, qui heurte notre âme et éclate avec fracas contre chacune de ses parois, un son qui devient un écho, et qui se répète en nous perpétuellement. Le plus tendre des « je t'aime » peut donner la force au plus faible de s'affranchir de son maître, de même que le plus froid des « je te hais » peut faire sombrer le plus fort des hommes dans le plus atroce des chaos...

Arrivé à la bibliothèque, le jeune démon alla par instinct feuilleter les recueils des psychanalystes les plus connus. Freud, Jung, Lacan... Tous, par leurs recherches et leurs points de vue différents, lui fournissaient de nouveaux angles d'approche. Mais à peine posa-t-il son doigt contre le dos d'un de ces livres son attention fut-elle attirée par un bruit qu'il ne connaissait que trop, celui d'un objet que l'on posait avec délicatesse et fermeté sur du bois. C'était une partie d'échec que jouaient deux lycéens. Au regard du joueur derrière les blancs, elle allait bientôt s'achever. Relâchant le livre, il regarda avec attention la fin de la partie puis, après que les joueurs se soient levés, s'approcha de l'échiquier voir la position des pièces. Fin du mat du couloir. Les noirs n'avaient pas pensés à donner d'ouverture à leur roi suite au roque. De vrais débutants.
Reprenant le coup fatal des blancs, il joua ce qu'aurait dû être le dernier coup des noirs : avancer un pion du roi. La tour des blanc perdait alors son utilité, et leurs plans étaient suffisamment retardés pour que les noirs puissent recouvrer une chance malgré leur désavantage. Poursuivant seul la partie en enchaînant les sacrifices avec le peu de pièces qu'il lui restait, il parvint à négocier un pat quelques coups plus tard. Le joueur s'était laissé surprendre, il avait perdu son sang froid et avait enchaîné les erreurs inutiles. C'est ainsi que réagissent la plupart des débutants lorsqu'ils perdent leur dame.
Secouant la tête, il esquissa un sourire condescendant. Une bonne partie, voilà qui lui ferait le plus grand bien.
© Syu Ohmura
Invité
Black or White? [PV: Taito] Icon_minitimeJeu 11 Oct - 11:15
Interesting...

Black or White? [PV: Taito] Codegeass

La journée avait vite commencé comme chaques journées... A vrai dire, tout les matins, ce sont les même rituels. Lever, douche, petit déjeuner puis dernière révision avant les possibles contrôles de la journée. Sauf en ce jour où le matin je n'avais rien de beau à faire. La journée s'annonçait ennuyeuse, n'ayant rien à faire. Aussi bien pour la partie scolaire que la partie guerre. Ces temps ci rien n'allait, vraiment rien. Du moins, la partie administrative.. M'enfin, n'étant pas encore à 100% dans la partie, quoi de plus normal. Pour l'instant, je jouais l'homme classique qui n'a rien à se reprocher, bien qu'au fond, je ne cache pas le fait que je soit Aristocrate. Cela se sent rapidement; mais quoi comme aristocrate ? Là est le mystère. Mystère cachant une idiote vérité qui n'est que le groupe n'est pas vraiment encore un groupe, mais ça ne saurais tardé. A force de réfléchir, imaginer des plans, j'aurais finalement un jour quelqu'un qui pourra me comprendre et me supporter à moins que ce soit l'inverse, mais peu importe. Un jour, quelqu'un comprendra ce qu'un vrai Aristo et là, nous pourront avancer ensemble pour la gloire.
En attendant notre heure à tous, j'hérais dans les couloirs sans trop savoir que faire. La journée promettait d'être longue, ennueuse et tellement chiante. Rien à faire, rien à prévoir... Décidément, je ne faisais que prier que le seigneur me montre une personne digne d'intérêt. Sans rien dire, j'avançais passant devant la bibliothèque. Lieu de savoir, lieu où est immortalisé toutes les pensées dans des livres sans fins. Je ne savais que trop faire sur le coup, ça n'avais pas changé, alors préférant ça à l'ennuie, je vins à entrer dans ce lieu quasi silencieux. Seul les bruits de chaises ou de livres brisaient ce silence quasi religieux.

Peu de monde, certains des rats classiques ici, d'autres moins... Je soupirais pour alors déposer mon regard sur un endroit de la pièce. Lieu où une table se trouvait et un jeu d'échec. Là, une personne se trouvait sur le lieu et semblait... Jouer seul ? Voilà qui est fortement intriguant. Est-ce juste un clampin qui s'amuse déplacer les pions comme un gogol ou bien faisait-il une partie contre lui même ? J'avançais curieux d'avoir mes réponses, mais c'est le résultat qui fût plaisant. Ses actions n'étaient nullement faites au hasard. Il y avait du rythme dans le jeux, de la stratégie, de la tactique et surtout de la pensée double. Il ne s'amusait pas à favoriser une couleur plus qu'une autre, il jouait limte comme s'il avait deux côtés servant de joueurs. Intéressant voir flippant...

Sourire aux lèvres, je redressais les yeux vers le jeune homme pour alors m'asseoir sur la chaise du côté des pions blancs pour alors continuer et maintenir ce contact visuel. Cette personne semblait si... Intéressante. Nul doute qu'il n'est pas un ennemi, loin de là même. Sourire mesquin aux lèvres, je lance l'air évasif, cachant mon vrai sourire derrière ce masque de personne sociable et gentille en tout point.

" Il est rare de nos jours de voir des gens qui savent jouer à cette guerre miniature... Les échecs font partit de ces jeux dit oubliés de tous, ou massacrés par les amateurs... Tellement peu qui font déshonneur aux plus grands en faisant des départs faux... Alors qu'une sicilienne classique ou un peu plaisant gambit est toujours utile... Mais non... Enfin bref, je suis bien content de voir que visiblement, certains ont su maintenir des valeurs et honnorer ce jeu..."

Bien, la mise en place du jeu étant faite, autant lancer le premier coup ? Sourire aux lèvres, je continuais à le fixer pour alors réfléchir à mes prochains dires. L'inviter à une partie semblait une bonne chose, mais allait-il me devancer à ce genre d'idée ?

" Pour ma part, c'est Taito Natsume... et toi ?"


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