Sei Gakuen
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La dernière nuit

Invité
La dernière nuit Icon_minitimeSam 11 Mai - 21:05
Ce matin, en cour, j’apprends que les dortoirs on brulé. Catastrophe ! Ou est ce que l’on va aller ? Certainement rentrer chez nous ? Plus de cour ? Le rêve… Du coup je me dirige dans le cou suivant. Il passe à une lenteur … incommensurable ? Oui c’est ca ! Du coup je décide de rattraper ma nuit. Je me fais réveiller par la sonnerie de la pause de midi. Je pends mes affaires et je me casse. Je vais au self, prends un plateau et de la bouffe et m’installe a une table encore libre. Puis un message important nous est transmis par les haut-parleurs.

« Chère élève. Vous savez tous normalement que les dortoirs ont brulé, et par conséquent inhabitable. Nous avons envisagez plusieurs solution mais la plupart son inenvisageable. Donc, pour les élèves consternés, nous vous donnerons un matelas, un duvet et un coussin. Nous ne vous laisserons bien sur pas dormir dehors mais dans le self, nous pousserons les tables le soir et les ramènerons comme elles entaient le lendemain matin. Merci de votre attention »

La parole dans les haut-parleurs avaient fait mouche, car personne n’avait parlé pendant un moment, tous le monde se regardais sans vraiment comprendre. De la surprise se dessinait sur les visages. Moi je me suis stoppée net. Cela voulait dire cohabiter avec les garçons. Ce donc j’avais horreur. Je suis déjà avec 2 garçons dans ma propre chambre. Et la je vais être avec tous les garçons de Sei en même temps, dans la même pièce.
Et vous boulez savoir le pire ? Je suis somnambule. Du coup, je ne sais absolument pas ce que je vais faire. Mais cela est trop honteux pour moi. Je ne vais pas dire à tout le monde que je le suis. Ils vont tous en profiter. Je suis perdu. Le seul moyen est de rester éveiller. Je passe alors mes cours de l’après midi à réfléchir à ce que je pourrais faire pendant que je vais rester éveiller plutôt qu’a perdre mon temps. C’est vraiment pas gagné pour moi.

*Ou je peux trouver une amies qui pourrait m’héberger le temps qu’il faudra ! Mais je n’ai pas d’amie qui habite en ville …*

Mes dernières chances viennent de s’envoler. Je ne pourrais plus dormir a partir de ce soir … Je suis perdu. Je commence déjà à prendre des forces en dormant en cour. Mais mes notes vont terriblement baisser. Je suis coincée. La dernière sonnerie de la journée retentis. Je prends mon sac mollement et sort de la salle en trainant des pieds.

*je n’ai décidément pas de chance. Je vais devoir prendre sur moi et tout faire pour ne pas dormir*

Ma résolution prise je me dirige sur un banc pour savourer mes dernières minutes tranquilles, sans garçons. Le soleil se couche dans un tableau rouge orangé magnifique. Comme si le ciel brule. Puis un second appel au haut-parleur s’adressant aux élèves retentis.

« Les élèves devant dormir dans le réfectoire ce soir sont prier de s’y rendre pour que l’on leurs donnent leurs matériels afin qu’ils puissent dormir. Merci de votre attention. »

Voila, mon calvaire va débuter. Je prends alors le chemin menant au réfectoire. Des professeurs et des membres du personnel administratif me donne mes affaires. Je prends le tout et me dirige amèrement dans un coin tranquille. Je pousse une table, et va me cacher sous cette table. Je dépose toute mes affaires, et vais me changer dans les toilettes, j’en profite pour me brosser les dents et retourne dans ma petite cachette sous ma table. Je regarde les élèves installés de la ou je suis et me dis que j’aurais peut être dû mettre autre chose qu’une simple nuisette. Comme un agneau aux milieux d’un banc de piranha. Je replie mes jambes et les serrent contre me poitrine. Les heures passe, mes paupières s’alourdissent. J’ai de plus en plus de mal à lutter.

Pour faire passer la fatigue, je me claque les joues et regarde à travers la fenêtre. La lune brille de mille feux. Et laisse voir les élèves pour la plupart endormies. Je lutte, je lutte, je lutte encore et encore. Puis arrive un point ou je suis fatiguer de garder mon cerveaux au maximum de ma concentration. Puis mes paupières se ferment. Et c’est la fin. Je ne peux savoir ce qu’il s’est passé demain matin. En espérant qu’il ne se soit tout simplement rien passer …


Edith : Dans le prochain post je risque de parler a la troisième personne pour décrire peut être mon somnambulisme. ;) Donc pas d’affolement je te préviens. (maintenant, j’ai quelque chose derrière la tête donc si tu veux en savoir plus MP moi :p)
Invité
La dernière nuit Icon_minitimeJeu 23 Mai - 3:38
Cela ne faisait pas très longtemps qu'il était arrivé dans l'établissement, mais il y avait déjà déposé ses marques. Les gens étaient vraiment très accueillant ici. Contrairement à ce qu'il pensait à propos de cette "guerre", celle-ci n'était pas très visible. Un mal pour un bien. Bref, durant ce temps d'adaptation, il fit la connaissance de quelques personnes dont il s'était vite lié d'amitié. La première personne était Kimoo Ashii. Ce mec était une vraie brute. Il était la violence à l'état pur. Une facette du garçon qui faisait que Kiyosawa s'était vite attaché à ce mec. De plus, il avait un grand point commun: il aimait tous les deux aller aux putes. Une ressemblance qui lui permit de faire la connaissance d'une seconde personne: Katerina. C'te meuf était une pute très connue dans la ville. Il ne savait pas si elle l'était dans l'établissement, mais pour les citoyens oui. Aux yeux du garçon, elle n'était pas qu'une simple pute. Elle était sa pute: de toutes les filles qu'il avait essayées, elle était la meilleure. La seule qui arrivait à faire monter ce taïwanais au 7ème ciel sans passer par la case simulation ou de penser à une autre fille...

La journée avait été longue, très longue même. Elle commença avec deux heures de sport. Une matière qu'il ne détestait pas, mais il préférait largement dormir sur un banc plutôt que de se dépenser devant la bande de guignol qui lui servait de classe. Ensuite, il se tapa la matière qu'il détestait le plus au monde: l'Anglais. Il ne savait pas pourquoi, mais il ne supportait cette langue. Un langage qu'il n'arrivait pas à parler, ni à entendre. Pourquoi? Il ne savait pas et ne voulait pas savoir. En contre-partie, il adorait la prof. Elle était le genre de personne sur qui on pouvait avoir confiance en cas de problème. Puis, vient l'heure du repas. Il n'avait pas faim. Un manque de sensation qui lui permettait de profiter de l'heure du déjeuner pour faire de petites courses pour cette nuit. En effet, d'habitude, il dormait dans le même appartement que Flippy, son meilleur ami d'enfance. Après ses courses, les cours reprirent. Il n'avait pas envie d'y aller, surtout qu'il ne savait pas ce qu'il avait. Quand il regarda son emploi du temps, il n'avait que deux heures de cours: une heure de japonais avec une prof qu'il ne connaissait pas et une heure de mathématiques avec un autre prof qu'il ne connaissait pas non plus. Durant ces deux heures-là, il apprit que les chambres avaient brûlé. Une annonce qui lui fit office d'un électrochoc. C'était la première fois qu'il allait dormir dans l'internat de l'établissement et il fallait que cette annonce tombe le jour où il devait se prendre une cuite.

Quelques temps après, il partit de l'établissement. Il n'avait pas envie de rester quelques secondes de plus, tout en sachant qu'il allait devoir y dormir. Il profita de ce moment-là pour se vider l'esprit dans le centre-ville. Il n'avait pas le temps d'aller voir sa pute favorite, donc il se contenta de la bibliothèque ; c'était un lieu où il était rare de le rencontrer. Après sa séance à la bibliothèque, il repartit à l'académie. Il traînait des pieds. Il adorait les gens qui étaient dans ce bâtiment, mais il détestait les murs. Il avait l'impression d'être en prison. Maintenant entre ses murs, il se dirigea vers le réfectoire. D'après ce qu'il avait comprit, tous les élèves devaient dormir dans le self. Quand il arriva, il vit une centaine d'élève. Rien que de voir ces gens, il badait déjà. Comment allait-il faire pour tenir une nuit dans ce lieu ?

Marchant entre les gens, il chercha une place : il n'y avait quasiment plus aucune place dans le self. Comment avaient-ils pu organiser une chose aussi nul ? Il dût marcher près de quelques minutes pour trouver un espace vide. À côté de lui, il y avait une demoiselle. Sur le coup, il n'avait pas reconnu sa tendre cacateuse : Shiori. Cette demoiselle était aussi chiante qu'un gosse de six ans qui pétait sa crise dans un magasin de jouet parce que sa mère ne voulait pas lui acheter. Quand il la reconnut, il voulut s'amuser un peu avec elle : il ne savait pas si elle l'avait reconnu ou non.


Désolé pour le retard et la qualité D8 je ferai mieux au prochain post.

Invité
La dernière nuit Icon_minitimeJeu 23 Mai - 16:26
La tendre Shiori s’est endormis, elle n’a pas vu arriver celui qu’elle surnomme « son petit Kiki ». Du moins elle ne pouvait s’imaginer le voir ici. Soudain, la jeune fille ouvre les yeux et regarde Kiyosawa dans les yeux. Aucune expression sur le visage. Totalement endormis, elle n’est plus du tout affolée et son cœur bat à un rythme lent. Son corps a l’air de bouger sans trop avoir de signification. Elle parle aussi. Des mots qui n’ont aucun sens. C’est le début de sa phase de somnambulisme.

Pour elle ça a toujours été compliqué à gérer, mais quand elle se trouve en grande période de stresse, ca se manifeste. Puis ses mots commencent à prendre forme donnant un sens logique à sa phrase. Cela donnait quelque chose comme :

« je hais les garçons… je vais me venger … je vais tous les détruire » et de temps en temps des : « ne m’approchez pas ! »

Toujours allongée, elle gesticule tellement qu’elle donne des coups de pieds et les baffes à son voisin de matelas : « son pitit Kiki ». Cela n’est du tout intentionnel mais avec l’environnement dans lequel elle se trouve elle est certainement en train de faire un cauchemar.

Et a un moment sans savoir pourquoi ni comment, plus rien. Elle ne bouge plus. Puis re-ouvre les yeux qu’elle avait fermés. Elle fixe à nouveau Kiyosawa. Et dans son inconscience profonde, elle se lève, et s’installe sur lui comme si il était devenu le matelas. Mais ce n’est que le début avant une série de truc étrange qu’elle ne ferait jamais éveillée. Elle a l’air de s’être calmé sur son doudou. Ses paupières se referment doucement. On peut croire qu’elle finira sa nuit sur lui mais, ce n’est que le commencement. Une nouvelle fois elle ouvre les yeux, et se met à califourchon sur son dit matelas. Avec la simple nuisette qu’elle porte, et avec la position dans laquelle elle s’est mise, le Kiyosawa n’aura aucun mal à ce rincer l’œil sous la lumière douce de la lune dans le décolleté de la jeune femme.

Autant, elle pourrait s’arrêter la. Mais toujours pas. Cette fois sans crier gare, ni prévenir, ni laisser deviner ses intentions, elle saisit les lèvres de son doudou sur lesquels elle s’acharne. Comme si elle ne désirait plus les lâchers. Bestial. C’est le seul mot compatible avec ce qu’il se passe. Les mains baladeuses de la jeune fille passent sous le tee-shirt de son ancien « matelas » pour jouer les filles « tactiles » sachant tout de même qu’elle dort. On peut interpréter ce genre de situation qui lui arrive comme un manque affectif qu’elle peut combler de cette manière en grand état de stresse psychologique.

Mais dans ses conditions n’importe qui pourrait profiter d’elle et prendre son pied sans qu’elle s’en aperçoive. On pourrait lui faire vraiment n’importe quoi. Au risque qu’elle se réveille … Mais là, elle avait l’air totalement déconnectée. En effet, elle a désormais lâché les lèvres de son doudou, et descend de plus en plus bas en laissent des baiser le long de son torse, jusqu’à son bas ventre où elle s’attarde. Du coup, ses intentions son toutes tracées …
Invité
La dernière nuit Icon_minitimeVen 24 Mai - 20:51



Si Kiyosawa devait choisir un moment préféré de sa journée, ce serait sans doute la nuit. Pourquoi ? Il ne savait pas. Il avait toujours été attiré par la pénombre, les surprises des ténèbres, l'autre vie de la nuit. Oui, car en vivant la nuit, il découvrit une autre facette de la vie, une autre facette de lui-même. Depuis ce jour, il ne vivait que pour s'amuser. Il ne vivait que pour se faire plaisir. Dans ce domaine, il pouvait se vanter. Il n'était pas le roi, il pouvait – cependant – se considérer comme un baron fort connu de ce monde. On le connaissait bien pour son amour des putes et des putains, ou des Marie et Maryline, comme il aimait bien le dire. Bref. La nuit était à lui, sauf pour cette fois-ci. En effet, pour la première fois qu'il était arrivé à Sei, il dormait dans l'établissement. À la base, il devait squatter la chambre d'un de ses potes, mais de fil en aiguille, il se retrouva à dormir dans le self de l'établissement. Pourquoi ? Parce que, d'après ce qu'il avait comprit, certains abrutis s'étaient amusés à incendier les dortoirs... à croire qu'il avait vraiment la poisse.

La nuit dans le réfectoire commençait pas trop mal : malgré le grand nombre d'élève dans la pièce, il trouva quand même une place où s'installer et surtout, il était à côté d'une de ses connaissances. Oui, il allait passer la nuit à côté de Shiori Satsuki, ou la cacateuse, comme il aimait l'appeler. Une nuit qui s'annonçait plutôt tranquille jusqu'au moment où il se mit de rêver de sa pute. Cela faisait peut-être un peu trop de temps qu'il n'était pas été la voir. Il rêvait d'elle, de lui, dans des positions plus ou moins catholiques. Une scène de son cerveau qui fit bander le heckler dans son sommeil. Malheureusement pour lui, ce n'était pas le bon moment de rêver de cela. En effet, pendant qu'il rêvait d'elle, une autre personne rêvait à côté de lui et allait profiter de la situation. Il dormait tellement bien qu'il ne sentit pas la demoiselle s'installer sur lui. Il ne sentit pas le poids de cette mermaid qui allait l'utiliser comme matelas, puis comme sextoy.

Plongé dans ses rêves, il confondu les baisers irréelles de la blonde avec ceux, réelles, de la petite Shiori. Une scène qui aurait pu être comique si quelqu'un les observerait. Une scène qui aurait pu l'être. Tandis qu'il s'imaginait une merveilleuse nuit avec Katin, il ne s'aperçut pas que la petite mermaid faisait la même chose qu'elle. Savait-il inconsciemment qu'on abusait de son corps ? Personne ne savait, mais il fut réveillé par la descente de baiser : dans aucun de ses rêves, ni même en vrai, la pute n'avait fait ça. Un détail pervers, mais qui le réveilla et lui fit comprendre la supercherie. En effet, lui qui pensait que ce n'était qu'un rêve, se rendit compte qu'il ne rêvait pas les baisers et qu'il n'allait pas rêver la suite...

Maintenant réveiller, il posa ses coudes sur le matelas pour l'aider à se relever, puis il prit la tête de la mermaid par les cheveux. La douleur qu'elle allait ressentir allait peut-être la réveiller. En attendant la réaction de la demoiselle, il profita de la vue. Il était vrai qu'elle était vraiment mignonne, surtout avec cette lumière et cette tenue. Si elle n'était pas aussi chiante avec lui, il l'aurait bien mis dans son lit. Si elle n'était pas aussi chiante, elle aurait déjà eu mal au cul et au vagin depuis pas mal de temps. Un détail qu'il pensa ; même s'il était le seul réveillé, à vu de nez, il ne voulait pas que quelqu'un les voit dans cette position.
Invité
La dernière nuit Icon_minitimeSam 25 Mai - 4:54
Plongée dans un sommeil de plomb, elle ne se rend compte d’absolument rien et quand on lui racontera ce qu’il s’est passer dans la nuit elle risque fort bien de s’énerver ou même de nier tout en bloc comme elle dort profondément. Pour elle, cette nuit est comme une autre, un rêve agréable d’après elle. Le prince charmant nous aurait-elle dit. C’est de lui qu’elle rêve en ce moment. Un homme presque parfait, presque sans défaut, qui l’aime, qui la chérie, qui lui apporte bonheur et tendresse. Pourquoi agresser de cette manière les personnes aux alentours ? Et bien, elle ne le sais pas elle-même, et a été d’ailleurs très surprise d’apprendre au réveil le matin qu’elle avait fait des choses de ce genre à son meilleur ami d’enfance perdu. Il avait alors prétexté dormir aussi pour n’avoir pas réagis mais elle a encore des doutes par rapport à sa version des faits.

Celui à qui elle fait des câlins semble lui aussi en train de rêver de choses forte agréable, en effet, le membre de son « pitit Kiki » semble gonflé à bloc. Mais le somptueux moment ou notre chère rêveuse descend de plus en plus, est aussi le moment que choisis Kiyosawa pour se réveiller, alerté par ce qu’il se passe. En ouvrant les yeux celui-ci la tire par les cheveux afin qu’elle ouvre enfin les yeux. Mais vous ne connaissez pas Shiori qui dort. Loin d’avoir le sommeil léger, il est presque impossible de la réveiller comme ça. A moins qu’elle le décide elle-même dans son rêve, mais c’est assez rare.

De plus, elle sait qu’elle peut être en danger n’importe quand. Surtout dans une salle, remplis de garçons. D’autant plus dans la tenue dans laquelle est en ce moment. On notera que son jouet profite actuellement de la vu que lui offre le décolleter de sa cacateuse d’après lui. Mais, elle ne semble pas vouloir ouvrir l’œil maintenant. Bien au contraire. Les cheveux toujours dans la main de son matelas, l’empêchent d’avantage de continuer ce qu’elle était sur le point de faire. Du coup, elle tend les mains vers le visage de son joujou. Lui saisis le visage et glisse le long de son corps pour que leur bouche soit à nouveau jointe. Certainement que Kiyosawa tente de la stopper mais elle se trouve tellement prise dans son rêve que l’arrêter relève de l’impossible.

Leurs lèvres jointent, elle l’embrasse, cette fois-ci, « goulument ». Entrelaçant ses jambes dans celle de son Kiki, ses mains restent plus ou moins tranquilles sur son torse mais pas pour longtemps semble-t-il. Puis ses petites mains fragiles remontent le long du visage de son doudou pour aller se nicher dans ses cheveux.

Pendant une demi seconde, elle s’arrête, mais ne décolle pas ses lèvres de celle du jeune homme et ouvre les yeux. Tout d’abord encore endormis, elle ne réagis pas. Quand elle comprend ce qu’elle est en train de faire, elle se recule et s’enfuit sous la table sous laquelle elle est censée être depuis le début de la nuit. Elle semble vouloir dire quelque chose pour expliquer cette situation plutôt gênante mais rien ne sort de sa bouche. Juste des larmes brulantes qui lui montent aux yeux. Juste un goût amère dans la bouche qui lui rappel le passé. Son passé. En effet, lorsque son meilleur ami avait découvert cette fâcheuse manie et l’en avait informé, elle était vraiment tombée de haut. Et ne savais pas quoi dire. Elle semblait juste couverte de honte à ce moment. Mais, son meilleur ami a vite compris que c’étais seulement par énorme manque affectif qu’elle faisait ces sorte de « crises » nocturnes.

Elle ne veut plus que cela ce reproduise, et elle pensait d’ailleurs, après avoir suivit plusieurs traitement s’en être débarrassée. Mais il semble de toute évidence que non. Repliée dans un coin sombre sous cette table, qui semble ne plus lui offrir ce petit espace de sécurité, elle décide de s’enfuir, comme elle l’a toujours fait dans cette situation. Elle zigzag entre les élèves qui dorment, manque de tomber plusieurs fois et arrive à atteindre la porte de sortie. Seulement vêtu de sa simple nuisette, elle risque d’avoir froid rapidement, mais l’idée ne lui est pas venue sur le moment de prendre ne serais-ce qu’une veste.

Sa course dans les couloirs prend alors un autre tournant. Comme si elle souhaite fuir un démon. Certainement le démon de son passé qui la suit toujours visiblement. Ses larmes lui brouillent la vue, au point qu’elle ne voit pas cette serviette oubliée sur le sol. Elle se prend les pieds dedans et tombe à la reverse sur le sol carrelé dur et froid du couloir. Elle n’a plus la force de se relever, et préfère se libéré de tout ça, en pleurant. Alors elle pleure, encore, encore et encore. Sa petite vois étouffée dans ses mains peuvent se faire entendre à l’autre bout du couloir si on prend la peine d’y prêter attention.

La serviette sur laquelle elle vient de trébucher lui sert désormais à lui essuyer le visage de toutes ses larmes qui ne cesse pas. Haletante, elle peine à respirer et risque de s’étouffer. Mais le sol froid ne semble point la calmer. Tout ce qu’elle souhaite. Ne plus être la. Ne plus vivre le même calvaire. Et si un jour par malheur, cela devait se savoir dans tout le lycée, ça en serait finit d’elle. Ses ongles plantée dans la chaire tendre de ses mains, la fait saigner et souffrir. Mais cela ne l’empêche pas non plus de tousser violemment en tapant du poing sur le carrelage du couloir. Comme un appel à l’aide. Même si elle souhaite disparaitre, elle n’a pas l’intention de se laisser mourir pour si peut, elle a plutôt l’intention de se battre jusqu’au bout. Mais elle pet presque dire, comme dans un dernier souffle, que son meilleur ami lui manque. Oh oui, il lui manque énormément. Mais, il n’a plus donné de signe de vie depuis son déménagement.
Invité
La dernière nuit Icon_minitimeDim 26 Mai - 13:46



Cette nuit-là, la lune était magnifique. Elle resplendissait de mille feux ; sa lumière apportait une aura de douceur et de romantisme au self. Était-ce la pleine lune ? D'après ce que l'on pouvait voir, oui. C'était peut-être aussi pour cette raison que le garçon dormait avec difficulté et faisait de drôle de rêve. En effet, avant de rêver de Katerina et de sa fameuse danse, il rêva d'abord de lui et... de Flippy. Il se rappela de la période où ils étaient inséparables et surtout, de l'époque où les filles n'étaient pas l'attraction principale de son cerveau. Aux vues des souvenirs, cette période était belle et surtout remplie d'insouciance. Une époque bien révolue pour les deux garçons et plus précisément pour notre heckler, Kiyosawa.

La première partie de la nuit avait été sous le signe de la nostalgie et de l'enfance avec son rêve avec Flippy quand ils étaient enfants. Se revoir en train de jouer dans le sable, se battre pour savoir qui allait être le plus valeureux chevalier et surtout, se faire gronder ensemble parce que, dès qu'ils étaient tous les deux, ils étaient des aimants à ennuies. Bref, cette première partie de la nuit était sous le signe du rire et de la joie. Sans connaître les raisons de son cerveau et de son subconscient, la seconde partie de sa nuit s'annonçait plus érotique : en effet, ce rêve-là le mettait en scène avec Katerina, sa pute. Une femme avec un fort potentiel de charme, mais qui n'avait pas toutes les qualités requises pour faire succomber son cœur. À ses yeux, elle n'était qu'une pute. Elle n'était un vide-couille payant. Heureusement pour lui, à force de passer ses nuits avec elle, ou de rêver d'elle, il se rendit compte que son rêve clochait : les sensations qu'il ressentait n'étaient pas les mêmes qu'il ressentait d'habitude, même si son entrejambe avoua qu'il aimait ça. Se réveillant dans un élan de doute, il ouvrit les yeux au bon moment : Il ne rêvait pas vraiment des choses qu'on lui faisait puisque sa petite Shiori, avec sa nuisette fort sexy, s'amusait à chauffer le garçon. Il ouvrit les yeux au moment où elle allait fumer un cigare à moustache. Pris par surprise, il ne put qu'enlever sa tête de cet endroit par les cheveux.

Maintenant dans cette situation, il ne savait plus quoi faire. Allait-il la remettre dans son lit ? Allait-il la laisser dormir sur lui au risque qu'elle recommence ? Il ne savait pas quoi faire. De toute façon, il ne savait jamais quoi faire avec cette fille. Puis, sans comprendre comment elle avait fait, elle s'extirpa de sa main pour coller ses lèvres contre celle de Kiyo. Contrairement au premier baiser, celui-ci était plus langoureux, plus sauvage que le précédent. Sous le choc, il resta figer et n'arrêta pas le baiser. Même à ses yeux, elle n'était que sa cacateuse, il trouvait qu'elle embrassait vachement bien. Ne fermant pas les yeux et en rendant son baiser, il fut tout aussi surpris qu'elle quand elle se réveilla. On pouvait lire un mélange d'horreur, de stupeur et de honte sur son visage. Pourquoi avait-elle honte de l'avoir embrassé dans son sommeil ? À ce moment-là, les actions de la demoiselle s’enchaînèrent : prise de panique, elle se cacha sous la table, puis s'enfuit en courant, manquant de trébucher à cause des autres élèves qui dormaient. Franchement, aux yeux de Kiyo, cette fille était une vraie plaie. Ne pouvait-elle pas rester cinq minutes immobiles, quitte à paniquer en silence jusqu'à en faire une crise d'hyperventilation ou d’évanouissement ?

Sur le coup, il la laissa partir. Après tout, il n'avait rien fait... il l'avait même arrêté avant qu'elle ne puisse faire de connerie. Il avait accompli sa tâche avec brio. Une tâche qui, en la voyant partir avec les larmes aux yeux, ne semblait pas fini pour autant. Dès qu'elle sortit de la pièce, il se daigne à se lever pour aller la voir. Connaissant le pyjama de la demoiselle, il prit sa couverture en renfort. Même dans les moments mélodramatiques, elle était un boulet. Marchant doucement, pour essayer de ne pas réveiller les autres boulets qui dormaient dans la pièce, il entendit plusieurs grogner ou parler dans leur sommeil. Il était vraiment drôle d'entendre les gens pendant qu'ils rêvaient. Il avait même surpris quelques filles en train de jouir durant leur sommeil. Les femmes étaient vraiment des catins, même dans leur propre rêve. Il marchait toujours jusqu'à ce qu'il atteigne la porte. Dès qu'il l'ouvrit et qu'il la passa, il s'arrêta.

Kiyosawa – « Bah alors, qu'est-ce que tu fous à cette heure-ci dans les couloirs ? D'autant plus allongée par terre... » demanda-t-il sur un ton un peu taquin. Il ne voulait pas la blesser, seulement dédramatiser la situation qu'elle vivait. Certes, ce n'était pas la meilleure façon, mais pour le moment, il pensait qu'elle était la meilleure. « Ne reste pas dans cette position, sinon tu vas attraper froid. » ajouta-t-il tout en caressant les cheveux de la demoiselle. Petit, quand il était triste, sa mère lui faisait toujours ça pour lui remonter le moral. Elle lui faisait ça aussi pour lui dire que les conneries qu'il avait fait n'étaient pas si grave que cela. Un geste qu'il lui était resté.
Invité
La dernière nuit Icon_minitimeMar 28 Mai - 16:29
Ma respiration saccadée ne cesse pas et je me demande même si je vais ne pas finir par cracher mes poumons. Je suis une loque par terre et n’a plus d’énergie. J’ai le visage baigné dans les larmes et on peut presque voir un filer de sang au bord de mes lèvres à force de tousser. Je vois tout de même quelqu’un passer par la porte du couloir et se diriger vers moi. Je ne peux pas voir son visage à cause de ma vision brouiller par mes larmes. Quand il s’approche suffisamment près je devine que c’est Kiyosawa. C’est lui à qui j’ai fais toute ces choses bizarre. Je tente de bouger pour au moins avoir une position normal, mais je suis incapable de bouger ne serais-ce que d’un pouce.

« Bah alors, qu'est-ce que tu fous à cette heure-ci dans les couloirs ? D'autant plus allongée par terre... » Déclare-t-il ironiquement.

Je trouve la blague de très mauvais gout, surtout dans la position dans laquelle je suis actuellement.

« Ne reste pas dans cette position, sinon tu vas attraper froid. » S’inquiète-t-il en me caressant la tête délicatement.

Le geste en lui-même est simple, mais pourtant, c’est ce qui va me faire craquer définitivement. En effet, suite à cela je me jette dans ses bras et pleure toute les larmes de mon corps sans retenus. Mes mains agrippé à son t-shirt son crispées et commence à me faire mal. Je pense l’avoir surpris mais je ne fais que me retenir début toujours et ce soir me permet d’évacuer une bonne partie de mon stresse accumulé. Une fois le t-shirt détrempé de mes larmes, de Kiyosawa. Je me retire, haletante, et m’excuse.

« J-Je s-suis v-v-vraim-ment déso-lé » arrivas-je à peine à parler.

Je m’écarte de lui et me roule en boule contre les casiers glacé. Je renifle encore mécaniquement et me retrouve seul face à moi-même. La présence de Kiyosawa me parait tellement lointaine. Je suis une coquille vide. Je me frotte les yeux et tente de me calmé une bonne fois pour toute. Par chance, j’y arrive et me met à chantonné une berceuse que ma mère me chantait avant que je ne m’endorme quand j’étais petite. Je suis désolé à ce moment d’ignorer Kiyosawa, je suis désolé de lui avoir fait ça, je suis désolé d’être venu à Sei, je suis désolé d’avoir déménagé, je suis désolé d’être venus au monde. Je voudrais disparaître.

EDITH : Désolé cette fois c'est a mon tour de pas faire un truc extraordinaire mais j'ai des épreuve de BAC en ce moment donc c'pas facile facile de faire quelque chose de parfait >.<
Invité
La dernière nuit Icon_minitimeDim 2 Juin - 11:14



Dans les ténèbres, le couloir semblait plus long et plus large qu'en journée. Il paraissait aussi plus froid et insensible qu'en temps normal. Après avoir reçu le baisser de la demoiselle, elle s’enfuit. Sur le coup et pendant qu'elle se dirigeait vers la sortie, il ne fit rien. Il n'avait rien à se reprocher. Il n'avait commis aucune erreur dans cette histoire. La seule petite erreur qu'on pourrait lui reprocher, c'était d'avoir été trop surpris par le second baiser – avec la langue – de Shiori pour le refuser. D'ailleurs, pourquoi refuser le baiser d'une demoiselle qui embrassait tellement bien ? Bref. Il resta coucher sur son matelas quand elle partit en courant – ne manquant pas de réveiller quelques personnes au passage – à cause de la gène occasionner par cet acte. La laissant s'en aller, il partit quand même à sa rescousse dès qu'elle eut franchi la porte. Même si elle était un boulet, elle était précieuse aux yeux du garçon, même un peu plus précieuse qu'il ne voulait se l'avouer. Quand il reconnut la chose allongée, si s'approcha d'elle. La chose n'était rien moins que Shiori. Elle semblait effondrer. Pourquoi était-elle dans cet état-là ? Il était vrai qu'il n'était pas courant de la voir exprimer ses sentiments ainsi, mais au point d'être dans cette position... il ne comprenait pas. Essayant de lui remontrer le moral, il la taquina avant de poser sa main dans ses cheveux. Les taquineries ne réconfortaient que très peu de personnes et il fallait croire qu'elle n'en faisait pas partie. La main dans ses cheveux, il resta en silence. Sans savoir pourquoi, le contact de sa main sur la tête de la mermaid la fit pleurer. Assez surpris, il s'apaisa quand elle se jeta sans ses bras. Franchement, il y avait des moments comme celui-là où il ne comprenait vraiment pas les filles. Il se demandait même comment il faisait pour supporter leurs caprices. Dans ses bras, il profita pour resserrer ses bras contre elle. Il n'avait jamais eu de sœur, donc il ne connaissait pas le comportement adéquate à adopter pendant ce genre de situation. Avant qu'elle ne parte de ses bras, il lui chuchota un petit « chut » pour la calmer davantage.

Lorsqu'elle s'écarta pour se replier sur elle-même près des casiers, il se rendit compte qu'elle lui avait trempé le t-shirt. Il souffla de désespoir : elle venait de lui mouiller son t-shirt préféré. Il était aussi son t-shirt porte-bonheur. Pleurait-elle toujours ? Il ne savait pas. Après avoir pesté sur le fait qu'elle avait sali son vêtement, il s'approcha d'elle par derrière et resta debout. Il ne voulait pas être aussi indélicat que la première fois quand il lui avait dit une réplique de merde. Avant de faire quoi que ce soit, il reposa sa main sur sa tête et ébouriffant ses cheveux. Elle était tellement plus mignonne quand elle était énervée ou joyeuse que triste. Sa main dans ses cheveux, il s'accroupit pour se mettre à son niveau, puis il regarda – comme elle – les casiers qui se trouvèrent en face de lui.

Kiyosawa - « De quoi devrais-tu être désolé ? » Dit-il sur un ton calme. « Tu n'as rien fait d'illégal ou de contraire aux mœurs, non ? » continua-t-il. Il utilisa un ton en plus plus joyeux en continuant sa phrase. Comment ne pas être amusé quand on entendait Kiyo parlé de « bonnes mœurs »

Il était toujours dans cette position, lorsqu'il décida de poser sa main droite – celle qui se trouvait dans les cheveux de la demoiselle – sur son épaule droite et de la faire basculer vers lui. Cette fille avait un vrai soucis psychologie : elle s'amusait à embrasser les mecs le soir et après, elle hurlait de honte sans savoir pourquoi est-ce qu'elle avait fait ça... C'te fille était un vrai danger pour lui, elle et les autres élèves de l'établissement. Un danger moins pire que les psychopathes ou les tueurs, mais une fille aussi dérangé dans l'établissement pouvait créer de nombreux soucis aux autres bouffons de l'école.

Il était toujours dans cette position, lorsqu'il décida de poser sa main droite – celle qui se trouvait dans les cheveux de la demoiselle – sur son épaule droite et de la faire basculer vers lui. Cette fille avait un vrai soucis psychologie : elle s'amusait à embrasser les mecs le soir et après, elle hurlait de honte sans savoir pourquoi est-ce qu'elle avait fait ça... C'te fille était un vrai danger pour lui, elle et les autres élèves de l'établissement. Une personne moins dangereuse que les psychopathes ou les tueurs, mais une fille aussi dérangé dans l'établissement pouvait créer de nombreux soucis aux autres bouffons de l'école.

Je t'accompagne dans le petit rp xD Je vais essayer de faire mieux au prochain aussi D8 ♥

Invité
La dernière nuit Icon_minitimeVen 28 Juin - 20:27
La main de Kiyo, réconfortante et rassurante fait effet petit à petit me calmant d’avantage. Repliée sur les casiers, il me scrute et cherche à déterminer la source de mon bouleversement. Mais il est loin d’imaginer ce que j’ai pu faire comme connerie. « La nuit porte conseil » m’a-t-on dit. Mais jamais je n’ai pu accrocher cette phrase. Elle n’a de sens que pour ceux qui dorment sur leurs deux oreilles tranquillement toute la nuit. Mon passé me hante tellement. Je ne sais vraiment plus quoi faire. Mais je me rappelle, que quand j’étais gamine. J’avais pris des médicaments pour me shooter. Afin que je reste tranquille la nuit. Effet secondaire ? J’étais un légume le jour. Ou alors, j’ai l’option je ne dors plus qui s’offre a moi.

« C’est trop long à expliquer … » Dis-je les yeux rivé sur le sol.

En réalité, me confie sur ce genre de chose est tout simplement impossible pour moi. Je ne peux pas. Je n’y arrive pas. Quand bien même j’ai essayé, ma vois s’éteignait dans sanglot incontrôlé. Vous me direz que cela tourne à l’obsession mais oui en quelque sorte. C’est comme quand vous avez un secret dont vous ne souhaitez que personne ne soit au courant. Mais, cette peur, me viens de mon enfance car elle a effrité les relations avec mon meilleur ami perdu.

J’essaie une nouvelle fois d’ouvrir la bouche pour le libérer u peu de ce fardeau. Mais impossible. Une vague de larmes silencieuses sillonnent mes joues. Ma gorge est tellement serrée que je commence à avoir du mal à respirer. Je referme la bouche. C’est peine perdu. Je jette l’éponge. Je me relève, péniblement mais me relève quand même. Me dirige vers Kiyo, et m’installe dans ses bras.

« Je ne peux rien dire. Mais quoi que je fasse la nuit, ce n’est pas vraiment moi. Empêche-moi de faire n’importe quoi … » Dis-je dans un dernier soupir avant de tomber de fatigue dans ses bras suite à l’énergie gaspillée ces cinq dernières minutes. Je compte sur lui et lui fait confiance.

Il a pu assister à ce dont je suis capable la nuit donc je pense qu’il sera en mesure de me protéger comme il se doit. Je ne veux pas que cela gâche quoi que ca soit dans notre relation. Je ne veux pas le perdre, lui aussi. Je prie fort dans mon sommeil, alors qu’il doit transporter mon corps endormis jusqu'à mon « lit ».
Invité
La dernière nuit Icon_minitimeVen 5 Juil - 7:09



Les dictions populaires disaient que le sommeil portait souvent conseil. Une phrase qu'il n'avait jamais confirmé puisqu'il n'utilisait jamais ses nuits pour trouver des réponses, pour cela, il préférait les endroits calme comme les parcs avec une bonne averse. Un réflexe que beaucoup de gens trouvait bizarre. Pourquoi se mouiller le cul dehors alors que le sommeil était là pour faire ça? Quand on lui posait cette question, la seule réponse qu'il trouvait, c'était qu'il préférait utiliser son sommeil pour rêver que pour pourrir ses rêves. Une logique qui laissait perplexe le ¾ des personnes. Quand il voyait l'état de la demoiselle, il avait bien envie de lui dire de dormir pour qu'elle puisse réfléchir sur son problème et surtout, pour qu'elle puisse le résoudre. Il ne connaissait pas son passé, mais il savait qu'il n'était jamais bon de le ressassé pour rien: généralement, cela pouvait créer des problèmes plus tard. Enfin, d'après ce qu'il avait vu, le sommeil n'avait pas le même effet qu'il avait sur lui: le sommeil ne portait pas conseil.

Alors qu'il lui demanda pourquoi elle était désolée, elle lui répondit qu'il ne pouvait pas comprendre. Il était vrai que si elle ne disait rien, il ne pouvait pas comprendre. C'était le genre de phrase qu'il trouvait complètement stupide: si elle voulait de l'aide, elle n'avait qu'à en demander. Après tout, même si c'était un heckler, il n'était pas si méchant que ça. Bref. Quand il entendit cela, il ne dit rien. Puis, il se releva et s'éloigna d'elle de quelques pas. Alors qu'il venait de faire à peine deux pas, elle s'effondra de nouveau dans les bras du garçon. Elle était vraiment spéciale, mais c'était ça qu'il appréciait chez elle. Puis, elle lui expliqua que la nuit, alors qu'elle essayait de dormir, il devenait une autre personne. Une révélation qui le surprit quelques secondes. Puis, il la serra dans ses bras. Franchement, qui pouvait croire que les deux personnes étaient du même âge: Kiyo avait l'air d'un grand pervers en tant normal et surtout, d'un grand frère tandis que Shiori ressemblait plus à une petite fille sensible. Les apparences étaient souvent trompeuses. 

Kiyo – Ne t'inquiète pas, ... dit-il sur un ton rassurant. Je serai toujours là pour toi. finit-il avant qu'elle ne tombe de fatigue dans ses bras. 

Les yeux fermés, la petite mermaid ressemblait à la belle au bois dormant. Son visage semblait apaiser. Dans un élan de protection, il l'embrassa sur la bouche avant de la porter dans ses bras. Oui, même s'il ne ressentait que de l'amitié, il l'embrassa sur la bouche. Heureusement que personne n'était là pour les voir, sinon ils auraient pu se poser des questions sur les intentions. Après le baiser, il commença à revenir sur ses pas et à retourner dans le self. Elle venait de s'endormir et il comptait bien profiter de la situation pour dormir un peu: il n'avait pas envie de sacrifier son temps de sommeil alors qu'il n'y avait pas de sexe, ni même d'alcool à la clef. Une réflexion stupide, mais en phase avec ses convictions.

Quand il regardait la demoiselle dans ses bras, il avait l'impression d'être un prince charmant comme dans les films romantiques ou encore, comme dans les Disney. Pourtant, il n'avait ni le caractère, ni le physique des princes que les livres décrivaient ou que les films montraient. D'ailleurs, lorsqu'il regarde des films, il se voyait plus comme le personnage secondaire, le méchant auquel on s'attachait ou encore, le héros qu'on avait envie d'étrangler à cause de son caractère de merde. Un rôle qui lui allait parfaitement bien. C'était aussi pour cette raison qu'il ne s'était jamais imaginé jouant le rôle du prince charmant niais que toutes les filles rêvaient d'épouser. Pourquoi pensait-il cela en la voyant? Parce que, sans s'en rendre compte, il jouait ce rôle avec elle. Jouer ce rôle pour une fille qui n'était pas une princesse, qu'est-ce que ça pouvait être con, un peu comme lui. 

Maintenant arrivé dans la salle, il soupira de nouveau. Après l'avoir porter jusqu'à l'entrée, il devait encore l'emmener dans son lit, comme une gamine de 5 ans qui avait voulu rester avec ses parents sur le canapé pour regarder un film. Vraiment, il avait plus l'impression d'être plus un frère qu'un pote, surtout quand elle commença à baver dans son sommeil. Elle était dégueulasse, pensait-il. M'enfin bon, à présent, il devait traverser le self, dans le noir et avec de nombreux obstacles, pour rejoindre son lit et celui de Shiori qui se trouvait juste qu'à côté de lui. Marchant doucement, il arriva enfin à son lit après quelques minutes d’enjambement. En face du lit de la mermaid, il la déposa doucement avant de rejoindre son lit. Même s'il n'avait quasiment rien fait, il commençait à être bien fatigué. Avant de s'allonger officiellement, en enleva son t-shirt et s'installa sous la couette : Morphée allait enfin le rejoindre.
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