Il releva son poignet pour regarder l'heure sur sa montre. Il plissa les yeux afin d'essayer d'apercevoir les chiffres, l'alcool qu'il avait ingéré rendait sa vision trouble. Deux heures et demi... Enki appuya sa tête contre la table du bar à laquelle il était assis et râla. Il était deux heures et demi et demain il devait se lever à sept heures. La colère commençait gentiment à monter, il commençait à s'énerver contre lui même, contre sa bêtise, quelle blague. Son corps était beaucoup moins résistant qu'avant, s'il avait eu 20 ans à ce moment là, il ne se serait pas fait plus de soucis que ça mais là, il savait dans quel état il allait se réveiller dans quelques heures. Mal de crâne, faiblesses au niveau des membres inférieur, flemme immense et incontrôlable, nausées ingérable, non vraiment, sans aucun doute, ça allait être difficile.
Enki se leva difficilement de sa chaise et tituba jusqu'à l'entrée. L'envie d'une cigarette semblait à présent beaucoup plus importante que la difficulté de se lever demain matin. Il heurta une personne qui se trouvait sur son passage et baragouina quelque chose qui ressemblait à des excuses. Pour sortir, il s'appuya grossièrement contre la porte. Son corps était lourd et ses réflexes altérés, il sortit enfin et alluma rapidement la cigarette qu'il désirait tant. Apparemment, lorsqu'il s'était dirigé laborieusement vers la sortie, il avait dû heurter plus d'une personne puisqu'un homme faisant une tête de plus que lui et faisant deux fois, au moins, sa largeur, l’interpella.
- C'est quoi ton problème mec? Tu crois qu'avec ta belle gueule tu peux tout te permettre? Dit l'homme avec une grosse voix. Apparemment, il était aussi saoul que lui.
- ça doit être ça après tout... répondit Enki avec un ton provocateur au possible.
Et là, ça ne tarda pas. L'homme s'avança rapidement vers lui et lui envoya son poing dans le visage. Enki fut propulsé en arrière et tomba, fesses les premières, au sol. L'ours qui lui avait envoyé ce coup avait l'air plutôt satisfait de lui même. Il tira une nouvelle bouffée sur sa cigarette avant de se relever. Certes, Enki l'avait peut-être un peu chercher en lui répondant de cette manière mais ce n'était pas une raison pour devenir aussi violent. Il laissa tomber son mégot au sol et couru en direction du molosse avant de l'attraper par la taille de l'envoyer s'écraser contre le mur. Il lui asséna plusieurs coups de poings avant d'entendre les sirènes des voitures de police retentir. Il regarda par la fenêtre pendant que son adversaire tentait de reprendre ses esprits. Le barman les avaient appelé, Enki cru lire sûr ses lèvres un "désolé", ça le fit sourire. Il s'entendait bien avec ce mec même s'il ne le connaissait que depuis peu et il comprenait tout à fait qu'il les ait appelé, Enki avait peut être un peu abusé. Il rit légèrement avant de partir en courant laissant son ennemi d'un soir contre le mur où il lui avait mis une bonne raclée.
Après avoir couru pendant plusieurs minutes, il ralentit le pas avant d'enfin s'arrêter. Avec tout ça, il n'avait même pas eu le temps de finir sa cigarette, il s'en ralluma une sans tarder. Enki ressentit une forte douleur au niveau de sa tempe gauche, il passa sa main dessus avant de la regarder. Du sang. Le salaud, il ne l'avait pas loupé. Il s'assit maladroitement sur un banc qui se trouvait non loin de là et s'adossa contre son dossier. Il pencha la tête en arrière avant de cracher la fumée de sa cigarette...
L’homme s’assoit sur un banc, du sang sur la main. Tu penches ta tête au-dessus de lui, prenant appui sur le dossier du banc, avec tes mains, étant sur la pointe des pieds. Eh oui, il fallait bien que ta tête soit assez loin de la maudite cigarette qu’il était en train de fumer. Souriant, tu poses ta main sur le visage de l’homme qui se prenait pour un bastards, lui enlevant sa clope, jetant celle-ci au sol.
— Vous ne devriez pas plutôt vous soignez au lieu de fumer ?
Dis-tu, légèrement amuser par les réactions exagéré de la gente masculine lorsqu’ils ne sont pas dans un état normal. Un état altéré par l’alcool qui plus est.
Enfin bon, oui il se trouve que tu as suivis cet homme, sans avoir la moindre arrière pensé, la moindre envie de le tuer. Tu le connaissais, lui non, visiblement. Ou ses sens étaient tellement ramollis à cause de la boisson qu’il ne faisait plus la différence entre une fille et un garçon ? Une élève et une dame quelconque ? Bref, cet homme, il travaille à Sei, tu l’avais déjà rencontré plusieurs fois dans les couloirs, mais tu n’avais pas encore eu de cours avec lui, la chance, il ne pourrait pas te faire de leçon de morale après cette nuit-là. Il était tout de même déjà 3h du matin, tu devrais être en train de dormir tranquillement. M’enfin, aujourd’hui c’était lui le hors la loi, ce n’était pas toi que la police était venu chercher dans ce bar. Ha oui ce bars. Pour étais-tu là-bas déjà ? Pour te changer les idées.
La compagnie des autres en ce moment n’était pas ton fort, alors oui, tu avais erré dans les rues de la ville pendant un long moment avant de te rendre dans ce bar. Boire quelques verres, avant de repartir pour Sei. Mais ce que tu n’avais pas prévu, c’était que ce bar était remplit de mecs en manque, ils n’arrêtaient pas de draguer tout ce qui bougeait, tout ce qui bougeait et qui possédait des boobs, naturellement. C’en était risible, et tu n’y avais pas échappé. Le problème étant que comparer aux autres demoiselles présente dans ce bar, tu avais de la répartie. Menacer une personne de rependre ses boyaux en entier sur la table, si elle ose quoi que ce soit, ça fonctionne toujours. Surtout après une petite démonstration de force, bien évidemment.
C’est là que tu l’avais reconnu, il s’était lever du bar, visiblement assez torcher par l’alcool. Voir un prof dans cet état c’est toujours plaisant, surtout pour ton groupe. Sortant discrètement ton téléphone portable, tu film sans scrupule le professeur en mauvais état, histoire de pouvoir le faire chanter si il pouvait rendre service au petit groupe dont tu faisais partie. Il fallait bien que ta tournée des bars te soit utile, non ? De plus, la soirée ne semblait pas être finie. Alors que l’homme sort, il se cogne contre un autre, étant dans le même état que lui surement, et voilà que la bagarre commence. Entraînant avec elle une sirène de police. Te levant doucement de ta table, tu paies le barman avant de t’engouffrer dans les rues, dépourvues de lumières, du quartier. Cherchant ce très cher professeur qui allait surement faire ton bonheur dans un futur proche. A ce moment-là, tu aperçois de la fumer sortir d’entre ses lippes, tu vois aussi sa main en sang, ce qui explique la situation actuelle.
Donc, tu étais penchée au-dessus de son visage, tu venais de lui enlever sa précieuse cigarette, regardant sa main ensanglantée du coin de tes billes dorées. Souriant, tu poses la totalité de tes pieds sur le sol. Tes talons claquant contre l’asphalte indiquant que tu fais le tour du banc, de façon à s’asseoir à coté de ce cher professeur. Le bruit de tes chaussures devait lui être insupportable, ça en était de plus en plus drôle. Regardant l’homme, le dévisageant, même. Tu souris et pose ton index sur sa joue. Il ne devait surement pas être content de ta présence ici, surtout après avoir bousillé sa cigarette, mais en bonne emmerdeuse que tu étais, ça t’étais bien égal.
— Je me demandais … Qu’est-ce qu’un homme comme vous, qui a l’air si classe, faisais à se bagarrer pour des broutilles. Je suis sûre qu’en vérité vous n’êtes pas du tout violent, non ?
feat. Enki Amon ▲ dialogue #84B382 ▲ hrp Désolée pour le temps que j'ai pris pour répondre x'3.
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Ven 6 Nov - 0:05
