Le lundi. Il détestait cette journée. Cette journée avait toutes les caractéristiques pour être maudite : elle annonçait le début de la semaine et donc, par conséquence, le début des emmerdes. Puis, quand il reçut son emploi du temps, il s’aperçut qu’il avait toutes les matières qu’il détestait ce jour-là : le matin, il se tapait deux heures d’anglais. Cette langue était celle qu’il supportait le moins. Il n’aimait pas tout ce qui touchait à cette langue : culture, histoire, gastronomie, … Ensuite, il avait deux heures de sport. Pour ça, ce n’était pas la matière qu’il détestait, mais le prof. Pour lui, ce prof n’était qu’un branleur de seconde zone. Bref, il ne l’aimait pas. Pour ce qui est des cours de l’après-midi, il n’avait jamais su. Ouais, dès la rentrée, il avait déchiré son emploi du temps au niveau du lundi après-midi : pour lui, rien que de voir ces deux matières-là, il souffrait déjà. La journée avait été longue et courte pour ce garçon. Pourquoi ? Parce qu’il avait passé sa journée à dormir, mais que le peu de temps qu’il était éveillé, il n’avait rien fait. Chaque lundi, il passait sa journée à dormir pour qu’elle puisse passer vite, très vite. Seulement voilà, il fut réveillé par le sms d’une personne bien spéciale : Kimoo Ashii. Ce mec était son meilleur ami. Quelques fois, il le considérait même comme son frère. Un détail qu’il ne lui avait jamais avoué. Bref. Un sms de ce « connard », comme Kiyosawa aimait bien l’appeler qui lui disait de ramener son cul au bar à 21h. La tête dans le cul, il se rendormit aussitôt.
Quand il se réveilla, il ne vit personne dans l'appartement. La tête dans le cul, il s'aperçut de l'heure lorsqu'il tourna la tête vers le réveil: 20h30. À ce moment-là, il fit un bon dans le lit: il lui fallait environ 1h pour se préparer et 10min pour aller au night. Personne ne sut pourquoi, mais même s'il se savait en retard, il prit quand même son temps. Il prit une douche, s'habilla, puis se maquilla avant de sortir de l'appartement de son pote. Kiyosawa était l'un des rares mecs au monde à oser crier haut et fort qu'il se maquillait sans pour autant être gay. Quelques temps après, il arriva au bar. Il salua le videur, puis la serveuse avant de commander un cocktail du dragon et un Blue Lagoon. Il se savait en retard et il allait offrir ce cadeau comme offrande à son pardon. En recherchant le punk aux cheveux rouges, il rencontra deux jolies demoiselles. Il les connaissait déjà de vu, mais il n'avait encore payé pour leur service; ses deux verres à la main, il invita les deux stripteases à venir avec lui: cela allait une seconde offrande pour son ami.
Maintenant qu'il avait les filles et les boissons, il n'y avait plus qu'à trouver le second fêtard. Cela n'allait pas être difficile, vu qu'il était facilement reconnaissable: les punks aux cheveux rouges ne courraient pas les rues. Après quelques demandes, une employée lui indiqua qu'une personne ressemblant à sa description était partie dans le carré VIP après avoir eu une altercation avec un autre client. Un incident qui confirmait les dire de la demoiselle sur l'identité de la personne. Le coin préféré de ces deux habitués était le carré VIP. Un endroit où il pouvait profiter de la boisson et des filles sans aucun problème. Une fille à chaque bras, il avança avec les boissons dans les mains. Plus il avançait, plus l'heure de la fête s'approchait. Face à la porte, il stoppa les demoiselles et entra le premier.
Kiyosawa – Hey poto! Tu t'es encore fait remarquer ce soir d'après ce que j'ai compris...
Sans même dire un bonsoir, il commença la soirée par des taquinements. De toute façon, entre les deux hommes, cela avait toujours été comme ça. Avant même qu'il lui donne une réponse cinglante, il lui donna son verre. Son retard était un mal pour un bien. Puis, pour finir, il demanda aux filles d'entrée. Il avait bien l'intention de profiter de la soirée, même si celle-ci avait mal commencé.
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Mer 22 Mai - 21:07
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Jeu 23 Mai - 2:57
La première fois qu'il avait mis les pieds dans la ville de Yokubô, il n'avait pas remarqué cette boite. Il ne savait même pas qu'il y en avait dans cette ville et surtout, sur cette île en général. Comment avait-il connu ce lieu ? Grâce à la personne qui allait faire office de meilleur ami : Kimoo. Il avait rencontré ce mec lors de son arrivée dans l'établissement. Il était la première personne avec qui, il échangea des mots. Il ne savait pas comment, ni pourquoi, mais il se porta d'affection pour ce mec, même si au début, il trouvait qu'il avait un look un peu démodé et surtout, qu'il ressemblait au genre de mec qu'il tabassait dans son ancienne vie. De fil en aiguille, son préjugé se transforma en amitié pour ce mec. Une transformation qui lui fit connaître bien des lieux dans cette ville et surtout le night
Kiyosawa avait pointé le bout de son nez dans la boite avec près d'une heure de retard. Il savait que son pote le connaissait bien et de ce fait, il savait qu'il allait en retard. Une connaissance des faits qui lui disaient qu'il avait intérêt à lui ramener des offrandes s'il ne voulait savoir sa soirée fichu. Oui, Kiyosawa connaissait bien son pote. Quand il arriva dans le carré VIP avec les deux verres et les deux strip-teaseuses, il rétorqua une phrase à son pote pour qu'il puisse se taire et profiter de la soirée. Les deux garçons se ressemblaient sur beaucoup de points, sauf pour le goût des filles : tandis que Kimoo avait un faible pour les blondes, Kiyosawa, lui, avait un faible pour les rousses. Il ne savait pas pourquoi, mais il trouvait que les rousses avaient un petit charme unique à cette couleur de cheveux. Bref. Il ramena une blonde pour son pote et une rousse pour lui quand il lui parla pour lui dire qu'il le connaissait bien. Un petit sourire s'afficha sur le visage du rouquin. Il aimait voir ce sourire sur le visage de son pote. Pour lui, c'était un signe que la soirée commençait bien.
Les strip-teaseuses en place, la soirée pouvait enfin commencer. Les deux garçons étaient assis sur le même fauteuil tandis qu'ils avaient une demoiselle chacun. Kiyo admirait les formes généreuses de la demoiselle quand son pote lui racontait sa misère de début de soirée. Il était vrai que cette mésaventure n'était pas très joyeuse. Il savait à quel point son pote aimait son portable. Bref, quand il lui raconta cela, il fit compatissant, mais ne pût seulement lui dire un « pas cool ça », tellement il était en admiration devant sa demoiselle. Un geste qu'il allait s'en doute regretter un peu plus tard dans la soirée. Pis, quand il continua de parler, le heckler fit l'effort d'arrêter de regarder la rouquine et de tourner la tête vers son pote.
Kiyosawa - «C'est vraiment pas cool ça! J'espère que tu lui as pris son porte-feuille en dédommagement.... comme ça, au lieu d'aller voir les putes, il remboursera ton portable.» dit-il en ricanant avant de continuer son discours. Il lui avait demandé si sa journée c'était bien déroulé, puisqu'il était arrivé en retard. Kiyo savait très bien que, pour n'importe quelle raison donnée, il allait se faire allumer et puis bon, rien ne servait à mentir dans ce genre de situation et il trouvait ça tellement bon quand son pote était enragé. «Pas spécialement, vu qu'on est lundi, j'ai passé ma journée à dormir et quand j'ai lu ton sms, l'heure était déjà passé, alors j'me suis pas pressé...»
Sa réplique marquait sa condamnation à mort et il le savait. Bon, quand il parlait de condamnation à mort, il pensait plutôt à un châtiment pour se venger du fait qu'il ait dû l'attendre et de ce fait, qu'il ait perdu son portable. Il observait son pote quand la rouquine commençait à lui écarter les jambes pour mieux se frotter à lui. Aux yeux de Kiyo, les femmes – mis à part sa mère – n'étaient que des salopes, des catins. L'avantage qu'il y avait dans ce genre de boite, c'était que les femmes étaient à leur place et elles le savaient. Il ne savait pas si son pote s'amusait bien, mais on pouvait voir, à travers ses yeux et de son entrejambe, que Kiyo espérait bien plus qu'une simple danse de la part de sa strip-teaseuse. Au moment où la rouquine se frottait à lui, il l'attrapa et essaya de l'embrasser. Dans le domaine du sexe et de l'amour, ce taïwanais était plutôt du genre direct. Un style qui lui valut plusieurs râteaux. Alors qu'il essaya de l'embrasser, elle le stoppa avec un doigt sur la bouche en lui chuchotant l'oreille que même s'ils étaient dans le carré VIP, son contrat lui interdisait de coucher avec ses clients pendant ses heures de travail. Un détail qu'il connaissait déjà, mais qui lui déplaisait fortement. La seule chose à laquelle il pensait, c'était qu'elle avait de la chance qu'il y avait Kimoo et sa collègue dans la même pièce qu'eux. Une chance puisque sinon, elle allait prendre chère dans tous les sens du terme.
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Sam 25 Mai - 21:34
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Lun 27 Mai - 1:16
Les rousses. Il ne savait pas pourquoi, mais depuis sa plus tendre enfance, il trouvait que les personnes qui portaient cette couleur de cheveux – à la perfection – étaient magnifiques avec un charme exceptionnel. Par contre, comme le ¾ des gens, il ne pouvait pas voir les vrais roux : ceux qui avaient la peau aussi blanche d'un cul d'poule et surtout, que leurs cheveux étaient d'un orange carotte. Non, Kiyo était attiré par les demoiselles dont la chevelure dansait – au rythme de la musique – comme des flammes lors d'un incendie. Quand les cheveux n'étaient pas d'un orange carotte, mais plutôt d'un orange foncé, tirant presque vers les couleurs d'une flamme. Vous ne voyez pas ? Tant pis pour vous, parce que la strip-teaseuse avait cette magnifique couleur de cheveux. Une couleur qui abrutissait ce garçon.
La soirée commençait plus ou moins bien pour le taïwanais : la première connerie de la soirée avait été d'être en retard au rendez-vous. Même si Kimoo connaissait bien sa ponctualité, Kiyo avait s'en doute un peu abusé cette fois-ci. À cause de lui, son poto rouquin n'avait plus de portable. Enfin, ce n'était pas réellement de sa faute, puisqu'il n'était pas sur les lieux, justement. Ce fut à ce moment-là qu'il lui avoua la raison de son retard. Une raison qui mit en pétard le bastard. Une réplique qui allait envenimer le reste de la soirée. Ensuite, même s'il s'était fait pardonner avec des filles et de l'alcool, il préféra s'occuper de la rouquine plutôt que du rouquin : seconde erreur de la soirée. Kiyo savait très bien que son pote avait horreur de passer au second plan, surtout avec lui. C'était dans ce genre de situation qu'il aimait le taquiner en disant des bouts de phrase, style : « Mais soit pas jaloux mon rouquin ». Le style de phrase qui résumait bien les sentiments du mec, mais qui l’irritait encore plus. Heureusement pour lui, ses erreurs se comptaient au nombre de deux pour le moment. Je dis bien pour le moment, puisque la soirée venait à peine de commencer.
Kiyosawa – « J'espère bien, je ne suis même pas encore à la moitié de mon potentiel. » dit-il en souriant à Kimoo. Il était vrai que la soirée n'était pas prête de se terminer. Les deux garçons ne semblaient pas avoir fini avec elles. Son verre étant vide, il regarda sa demoiselle. Il ne sut pourquoi, mais elle regagna aussitôt son calme. Savait-elle qu'elle avait de la chance de danser pour Kiyo et non pour Kimoo ? Bref, sans demander l'autorisation de kimoo, il emprunta aussi la sienne. « Les filles, et si vous alliez nous prendre des boissons ? » dit-il aux deux. La blonde semblait à moitié terrifier. Il donna de l'argent à sa rouquine. Pendant qu'elles partaient chercher les boissons, il se rapprocha de Kimoo. La perte de son portable et les misères qu'il lui avait fait vivre aux débuts de la soirée ne devaient pas être la seule raison de son caractère de con... Enfin, le connaissant, cela pouvait bien être la seule raison, mais il préféra taper la discutions en attendant le retour des filles.
Kiyosawa - « T'as passé une bonne journée ? » lui demanda-t-il comme s'il venait de se retrouver. Kiyo pouvait vraiment être con parfois. Quelques fois, il reconnaissait qu'il l'était et dans ces moments-là, il se demandait comment faisait Kimoo pour ne pas le frapper, pour ne pas le tabasser à mort comme les filles qu'il croisait dans la rue. Ce mec était vraiment un ange à ses yeux. Il ébouriffa les cheveux de Kimoo avant de continuer de parler. « ça te dirait que, plus tard dans la soirée, on prenne un carré chacun pour avoir individuellement notre traitement de faveur? » le sourire sadique sur le visage de Kiyo voulait tout dire : il comptait bien se taper la strip-teaseuse, même si cela devait mal se terminer. Au moment où Kimoo donna sa réponse, les deux demoiselles arrivèrent avec un plateau chacune rempli de la boisson favorite de son client. Quand il vit cela, il fit un clin d’œil à son pote et repartit sur sa partie du canapé. Elle posa le plateau près du taïwanais avant qu'il ne lui chuchote quelque chose dans l'oreille droite. Personne ne savait ce qu'il lui avait dit, mais on pouvait apercevoir la naissance de petites rougeurs sur les joues de celle-ci.
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Sam 1 Juin - 20:48
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Jeu 6 Juin - 0:39
Les péripatéticiennes, voilà bien un mot qui le faisait rire. Non pas que ce nom, de l'ancien français, était dur à prononcer, mais par le fait que – pour certains types de mots – dès qu'on les mettait au féminin, cela devenait un synonyme de pute. Saviez-vous qu'à la base, un péripatéticien était un adepte d'Aristide ? Qu'un péripatéticien était un homme qui traînait toujours avec cet grand homme, non ? Bah maintenant oui. D'ailleurs, beaucoup de mots suivent cette logique. Quand vous prenez le nom « maîtresse », à quoi pensez-vous en premier ? Personnellement, je pense à la même chose que Kiyo et le ¾ des gens honnêtes avec eux-mêmes : une maîtresse est une femme qui baise avec un homme marié ou pour donner un seul mot, une pute. Les mots étaient du même avis que les machos de ce monde, les femmes ne sont faites que pour être utilisé comme vide-couille par les hommes et Kiyo, par sa grande intelligence, respectait cette logique.
Même s'ils étaient meilleurs amis, chacun avait le don de faire chier l'autre, soit par les mots, soit par les actes. Durant cette soirée, Kiyo avait réussi à faire chier Kim' sur les deux plans. Il l'avait fait chier par les mots en racontant de la merde, en réfléchissant avec sa queue et non avec son cerveau et il l'avait fait chier par les actes en ne faisant pas attention à lui, préférant sa strip-teaseuse et surtout, dès le début de soirée en arrivant en retard à leur rendez-vous quotidien au night. Contrairement à ce que Kimoo disait, la soirée se passait plutôt bien. Les filles dansaient bien, même s'il fallait l'avouer, la blonde semblait plu peureuse et moins professionnelle que la rousse. Un détail qui ne changea rien quand le rouquin attrapa la rouquine par les cheveux en lui expliquant qu'ils étaient rois ici et de ce fait, elle devait obéissance à Kiyo, même si celui-ci n'était pas d'humeur à frapper, mais plutôt à baiser. D'ailleurs, sans l'avouer, la demoiselle l'avait tellement excité qu'il aurait pu coucher avec n'importe qui pour se satisfaire. Bref, petit moment qui plomba la soirée jusqu'au moment où Kiyo réconforta celle-ci et demanda aux deux demoiselles de sortir. Pendant cette absence, il en profita pour lui proposer un plan cul avec la strip-teaseuse qu'il avait. Sans comprendre pourquoi, ou parce qu'il avait tellement le cerveau ramolli qu'il ne chercha pas à comprendre pourquoi il déclina l'invitation, mais en contre-partie, il accepta de lui laisser une demi-heure pour se vider les couilles. Nan, mais franchement ! Comment osait-il lui laisser que 30 min pour se taper la pute !? Quand il déclina l'invitation, il soupira de désespoirs. Pourquoi était-il blasé ? Il ne savait pas et le retour des deux demoiselles n'allait pas l'aider à comprendre pourquoi. Une petite danse chacun avant que le rouquin ne partit du carré VIP. Que pouvait-il bien avoir ce soir ? Il l'abandonna, emportant la blondinette avec lui sur une réplique qui fit sourire le taiwanais : « J'reviens te chercher d'ici une demi-heure, expédie vite tes affaires, histoire que ta queue te démange plus quand j'reviens. Autrement compte sur moi pour m'en charger. »
Kiyosawa - « Pas de soucis Kim' ! Même si je t'avoue, ça va être trop court 30 min pour moi. » lui répondit-il en rigolant à moitié. « Prend quand même ton temps avant de revenir, jusqu'au cas où » continua-t-il en lui faisant un clin d’œil.
Maintenant seul avec elle, il allait pouvoir réellement s'amuser. Non pas qu'il ne s'amusait pas avec Kim', mais il y avait certaines tâches – à ses yeux – que seule une femme pouvait accomplir. Une tâche bien spécifique à ses créatures : vider les hommes de la façon la plus bestiale qu'il existait de leur substance. Entre lui et elle, il n'y avait enfin plus personne. Pendant qu'il buvait son verre, la jeune femme ferma la porte de la pièce à clef. L'avantage de baiser avec une fille qui travaillait dans ce genre d'endroit, c'était qu'elle avait les clefs pour fermer n'importe quelle pièce, mais surtout qu'elle avait l'expérience de pouvoir faire plaisir aux hommes à tous les niveaux. Réellement seul, ils allaient enfin pouvoir passer aux choses sérieuses. Même si Kiyo était assez libertin, il ne supportait pas se sentir regarder pendant qu'il prenait son pied avec une catin ou une salope. C'était la preuve du minimum du respect qu'il avait envers les femmes. Bref, seuls et porte fermer, il vit la demoiselle s'approcher de lui avec un sourire aguicheur. En vérité, contre toute attente, le premier refus n'était une forme de jeu : elle avait bien l'intention d'accepter ce supplément, mais elle voulait l'exciter encore un peu plus, en lui faisant croire qu'elle n'acceptait pas ce genre de choses. Face à face, lui assis sur le canapé et elle debout, elle commença à lui faire un strip-tease intégral pour faire chauffer la salle encore plus qu'elle ne l'était. Une danse, un vêtement, une danse, un vêtement,... une alternance qui s'arrêta quand il attira la demoiselle vers lui pour l'embrasser langoureusement. Sur elle, il ne restait plus que la culotte. Un détail qu'il effaça avec subtilité. Malgré le fait qu'elle soit une catin, il voulait faire ça dans les règles de l'art : les seules femmes qu'il pouvait respecter dans ce genre de situation étaient les rousses. Pourquoi ? Il ne le savait pas.
Cette pute avait très bien compris ses attentes et le prouva lors de son strip-tease très collé-serré avec lui. Tout en l'embrassant, la demoiselle enleva le pantalon de Kiyo. À travers son caleçon, il ne pouvait pas cacher son envie de se la faire. Une vision qui fit rougir et sourire la demoiselle. Avait-elle compris qu'il avait vraiment envie d'elle ? Seul elle le savait. Bon, maintenant en position et dans la bonne tenue, Kiyo plaqua la rouquine au sol. Dans ce genre de situation, la délicatesse et lui n'étaient pas proche parent. Pendant qu'il lui mordait le cou sauvagement, il enleva son caleçon et accepta l'invitation de celle-ci d'entrer entre ses reins. Une invitation qu'il accepta très rapidement et sans broncher. Pourquoi refuser alors qu'il attendait ça depuis le début de la soirée ? Sans aucune protection et sans aucun remord, il s'amusa à laisser des traces de morsure dans le cou et de brûlure dans le dos de celle-ci. En effet, même si la moquette était une matière très confortable pour s'allonger, elle laissait quelques séquelles quand on répétait certains gestes sur une fine partie de celle-ci. Il commença dessus, puis passa dessous, mais son envie de domination était trop forte et repassa au-dessus. La rouquine avait l'air d'avoir des tendances de dominatrice elle aussi, même si les siennes étaient moins forte que celles de Kiyo. Une tendance qui l'excitait encore plus puisqu'elle se débattait pour essayer de le dominer. Plus les minutes passèrent, plus il maudissait – entre deux jouissements de la demoiselle – Kim' qui lui avait laissé que 30 min. Putain, franchement, comment pouvait-il lui laisser que 30 minutes alors que – quand c'était pour lui – il pouvait faire le gardien pendant toute une nuit, s'il le voulait.
Il sortit de la demoiselle quelques minutes après avoir entendu la clenche de la porte du carré bouger. À la vue de celle-ci, il se demanda qui pouvait être assez con essayer d'entrer alors qu'il était super occupé. Sans lui demander, la rouquine, entre deux soupires, répondit.
??? - « C'est peut-être... ton pote. » dit-elle en reprenant sa respiration. « ça fait plus de 30 min qu'il nous a laissé. » continua-t-elle en s'abandonnant, à la fatigue, sur le sol.
Pendant qu'elle restait allonger, il en profita pour se rhabiller et la rhabiller aussi. Il aimait sentir la texture de sa peau. Dès qu'il toucha ses hanches, il se sentit aussitôt d'attaque mais se résigna à ne pas la toucher. Il avait fait une promesse à son pote et comptait bien la tenir. Tandis qu'elle se leva, il prit un verre et ouvra la porte à la personne qui s'excitait – de violence - sur la porte.
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Sam 6 Juil - 6:18
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Dim 7 Juil - 21:36
La partie de la soirée que Kiyo avait préféré était celle qu'il avait passé avec la catin: ce mec était tellement en keaf sur les rousses que le heckler préférait passer du temps à baiser les putes qu'à emmerder les gens avec son meilleur ami. Une caractéristique qui faisait que Kiyo s'en prenait souvent plein la gueule avec Kimoo. Une taper une fille par ici alors qu'ils avaient prévu une soirée, faire un gang bang par-là avec une autre alors qu'ils devaient tabasser une amazone. Kiyo lui avait fait tellement de coup de putes qu'on pouvait se demander le vrai type de relation entre les deux garçons, surtout du côté de Kiyo. En contre-partie, à ses yeux, il devait être la seule personne qui pouvait le supporter et surtout, qu'il était le seul mec qui pouvait partir dans les mêmes délires macabres que le rouquin: c'était un mal pour un bien. Quand il se tapa la rouquine, il avait quasiment oublié son pote. Il ne savait pas pourquoi, mais il y avait un truc chez les rousses qui faisaient qu'il perdait la tête quand il en voyait une. Peut-être parce que dans son pays d'origine, il n'y avait aucune rousse, alors qu'il y avait des brunes et des blondes. Une explication logique, mais qui ne devait pas être la bonne à 100%. Ce fut donc grâce à des bruits venant de la porte du carré V.I.P. Qu'il se rendit compte de l'heure; cela faisait un peu plus d'une demi-heure qu'il était en train de se la faire. Quand il l'entendit, il tira la gueule et se rhabilla aussi vite qu'il s'était déshabillé. Même s'il aimait les rousses, elle n'était qu'un bout de viande aux yeux de Kiyo. Un bout de viande sans âme ni esprit. Il ouvrit donc la porte alors que la demoiselle n'avait remis que ses sous-vêtements. Un verre à la main, il accueillit son pote dans la pièce. Enfin, quand on parlait d'accueillir, on parlait seulement d'ouvrir la porte pour le prévenir que son affaire était finit.
Sans comprendre pourquoi, Kimoo prit Kiyo par la main – où il n'y avait pas le verre d'alcool – pour l'emmener avec lui. Il savait que son pote n'aimait pas le voir baver devant une fille, mais il était surpris de le voir réagir comme ça. Il n'était pas jaloux à ce point, si? Cette pensée se dissipa quand il vit l'espèce de porte où il y avait marqué «réservé au personnel». à ce moment-là il prit ce qu'il avait dans la tête. Sans attendre, il but son verre – au ¾ plein – cul sec avant de le balancer sur les gens qui étaient en train de se battre non loin. Ces gens devaient vraiment être con pour provoquer une bagarre dans un lieu comme celui-ci: cette boite était un lieu de paix créer par Aphrodite et Dionysos, déesse de l'amour, et dieu du vin et des vignes pour prôner l'amour et non la guerre. Une vision des choses qui pouvait surprendre plus d'une personne. Bref. Quand il balança son verre dans la foule, il sourit avant de se faire tirer de nouveau par son pote. Pourquoi est-ce qu'il le prenait par la main comme un gosse de 6 ans qu'on avait emmené dans un parc d'attraction? Il était assez grand pour le suivre, sans qu'il lui tienne la main. Après quelques temps, ils passèrent la porte. Non loin d'eux, il devait y avoir les bureaux administratifs de l'établissement. Déjà que les deux protagonistes étaient connus pour remplir les caisses et pour foutre la merde, s'ils se faisaient prendre, ils allèrent être connu pour une troisième raison, moins glorieuse que les deux autres: ils risquèrent d'être banni à vie de l'établissement. Collés contre le mur pour pas qu'on les repère de loin, Kimoo commença à entamer la discute. Kiyo commença à flipper à moitié, le fait de voir son pote aussi calme, après les merdes qui lui avaient fait l'inquiéta un peu: il était rare pour le heckler de voir mon meilleur ami dans cet état de self-contrôle.
Kiyo – Ouais... enfin elle était pas non plus exceptionnel.commença-t-il à dire. Le taiwanais avait vraiment le don de dire les répliques qu'il ne fallait pas dire devant son pote. Le cherchait-il? Même pas. C'était juste sa connerie naturelle qui s'exprimait. Il y a des mermaids qui baisent mieux qu'elle.
Le taiwanais venait officiellement de signer son arrêt de mort. Comment Kimoo allait se venger? Cela allait être la seule surprise de la soirée. Fallait dire, comme pouvait-il être pote avec un mec aussi con? Kimoo avait trouvé une perle rare dans tous les sens du terme: Kiyo pouvait être l'ami que tout le monde rêvait, mais il pouvait aussi être le pire des boulets. Surtout quand il savait très bien que certaines répliques allaient l'énerver plus qu'autre chose. Bref. Dans le couloir, alors que Kiyo venait de lui répondre, ils avancèrent. Même si la bagarre qui se déroulait dans la salle principale occupait l'ensemble des vigiles et du personnel, ils n'avaient pas beaucoup de temps pour faire la connerie dont Kimoo. D'ailleurs, le heckler ne savait rien de son idée. Que voulait-il faire? Un problème se posa pour Kiyo alors: est-ce que Kimoo lui en avait parlé pendant qu'ils étaient en train de mater les demoiselles? Si oui, poser la question allait être la goutte qui ferait déborder le vase. Si non, ils allèrent perdre du temps en parlote. Et puis merde! Quitte à se faire tuer en rentrant, il devait faire ça dans les règles de l'art. Tandis qu'ils avancèrent vers les bureaux Kiyo lui tapota l'épaule.
Kiyo – En faite, qu'est-ce qu'on fout ici? demanda-t-il. Sur son visage, on pouvait lire la bêtise. Ce mec était vraiment con.
Si on devait élire le mec le plus con de la terre, ce titre serait décerné à Kiyo. On ne pouvait pas être plus con que lui: il était le seul mec qui pouvait énerver son meilleur ami alors qu'il connaissait son comportement violent. Il savait bien qu'à chaque réponse stupide qu'il disait, il creusait un peu plus sa tombe. De plus, il était le seul mec qui pouvait se faire berner par une fille à cause de sa couleur de cheveux, sans même coucher avec. Ce mec était une honte pour la gente masculine. Une caractéristique qui faisait qu'on l'aimait et qu'on le détestait à la fois. Bref. Kiyo semblait encore dans les vapes. La catin lui avait bien retourné le cerveau, même si elle n'était une déesse au lit. La couleur de cheveux était vraiment un atout pour elles, face à Kiyo. Les brunes et les blondes étaient dans la merde, mais les rousses pouvaient faire tous ce qu'elle voulaient de lui, sauf peut-être trahir son meilleur ami et son ami d'enfance. Il était peut-être con, mais pas à ce point.
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Dim 28 Juil - 19:58
Invité
Dim 11 Aoû - 20:41
La mort était un concept dont Kiyo s'en foutait complètement. Il ne comprenait pas les gens qui avaient peur de la grande faucheuse, de la mort. Après tout, le garçon préférait vivre au jour le jour, ne jamais penser au lendemain. Une pensée qui faisait qu'il était heureux chaque, qu'il ne se tracassait pas la même pour de stupide broutille. C'était peut-être pour cette raison qu'il avait renoncée à entrer chez les bastard et qu'il préférait s'amuser de cette stupide guerre, plutôt que de la subir en ne faisant rien, ou en jouant dans un camps. Ce garçon avait une vision des choses assez simple, c'était pour cette raison que son pote Kimoo l'appréciait, enfin, c'était ce qu'il pensait. Les deux garçons étaient d'un tempérament différent, d'une physique différent et pourtant, ils étaient de la même espèce. Deux créatures qui avaient pris deux chemins différents. Un peu comme le serpent et le lézard donc Kimoo était le premier et Kiyo le second. Malheureusement, comme dans toute famille, il y a des querelles qui faisaient qu'on avait envie de frapper, d'engueuler, de tabasser, de massacrer l'autre. Une sensation que Kiyo n'éprouvait pas envers Kimoo, mais un sentiment que le bastard ressentait envers le heckler, surtout lors de cette soirée. En effet, depuis le début, le taiwanais avait enchaîné les conneries sur conneries sur son pote : arrivée en retard, ne l'écouter à moitié et surtout, l'abandonner pour une pute qui n'en valait pas spécialement la peine au lit. Oui, ce soir-là, Kiyo avait enchaîné toutes les conneries que Kimoo ne supportait pas. Les seules choses qui pouvaient faire en sorte qu'il avait envie d'égorgé son meilleur ami. Heureusement pour le rouquin, il allait pouvoir se venger prochainement dans la soirée.
Suite à son « sport » de la soirée, il avait été emmené de force par Kimoo pour effectuer une mission commando. En effet, pendant qu'il s'envoyait en l'air avec sa rouquine, le serpent en avait profité pour y mettre son venin dans la salle principale. Il s'était amusé à provoquer une bagarre générale pour distraire les vigiles pendant qu'ils iraient chercher des informations dans le bureau du boss. Une mission qui demandait une qualité que Kiyo n'avait pas: de la discrétion. Oui, Kiyo n'était pas le genre de mec qu'on pouvait appeler « patte de velours », mais cette fois-ci, il allait faire un effort pour se faire pardonner inconsciemment de ses conneries de la soirée. Alors, quand il l'emmena de force derrière la porte où il y avait écrit « privée », il essaya d'être calme, de ne pas faire trop de connerie. De toute façon, il n'était pas encore assez bourré pour tournée de l’œil pour tomber par terre ou pour se faire sauter une fille non rousse ou un mec. Dès qu'ils passèrent la porte, la discrétion allait être de vigueur. Marchant doucement, ce fut seulement quand ils entrèrent dans la pièce que Kiyo se dénia à demander le pourquoi du comment de cette infiltration dans le bureau. À ce moment-là, le serpent lui répondit qu'il recherchait des informations sur Abel, un certain dealer et qu'il fallait faire assez vite. Ce n'était pas le meilleur endroit pour lui demander qui était ce mec et surtout, qu'est-ce qu'il avait à voir avec lui. Il préféra seulement hocher de la tête pour lui dire oui. Après, il lui demanda de fouiller les placards tandis que lui, il allait regarder dans le bureau. Ça va, il se servait vraiment pas de Kiyo comme larbin: la pièce était remplie de placard... cela allait prendre un peu de temps. Le pensant mais le disant pas, il partit fouiller le placard qui était à la droite de la porte d'entrée. Il y trouvait des dossiers sur ses clients, des serveuses. Il trouva même un tiroir avec des magazines de cul et des cassettes vidéos où il y était marqué « sexe tape », mais pas de dossier sur un certain Abel. D'un coup, ce travail commençait à lui plaire. Seulement, le bon temps s'arrêta après quelques placards quand il tomba sur des dossiers plus... enfin moins joyeux. Trafics de drogue, exécution, pot de vin, … ce mec n'était vraiment, mais vraiment pas clean. Il observa son pote. Il avait l'air tellement sérieux à chercher des informations que cela méritaient quelques explications, mais plus tard. Il ne voulait pas se faire pendre. Puis, tandis qu'il prit un dossier au hasard, il tomba sur un nom familier: Abel. Il commença à lire le dossier avant d'en informer Kimoo. Ce dossier avait l'air d'être le bon. Il déposa le dossier sur le bureau pour que Kimoo puisse le lire, tandis que le heckler retournait dans la lecture des autres dossiers. Ce travail venait de lui titiller la corde de la curiosité. Peut-être qu'à travers ses dossiers, il allait apprendre des choses sur les autres élèves de l'établissement.
Pour le moment, la lecture des dossiers n'apportait rien d'intéressant sur les élèves de l'établissement, mais cela l'occupait pendant que son collègue lisait le dossier qui l'intéressait. Après tout, lui qui voulait être une plaque tournante des informations, il devait travailler sa curiosité. Faire en sorte de connaître un maximum de choses sur un maximum de personnes. Plus tard, avec ces valeurs, il pourrait devenir journaliste, ou encore Mac, vu qu'il appréciait la compagnie des putes, mais seulement les plus jolies à ses yeux. Bref, en les lisant, il apprenait de nombreuses choses dont celle de cacher des informations, des objets ou des personnes chères à ses yeux. Même si cette technique n'était pas très bonne puisqu'elle se retrouvait dans les dossiers, mais il pouvait s'inspirer d'eux. Puis, sans même comprendre, il entendit des drôles de bruits. Discret certes, mais des bruits quand même. Il regarda son pote et l'interpella en claquant des doigts doucement. Il lui faisait signe de venir sans faire de bruit. Kiyo s'approcha doucement de la serrure et y regarda à travers. La pire situation allait se produire: quelqu'un venait d'entrer dans le couloir.
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Mon POTOOOOOOOOOW D'AMOUR ♥ J'espère que mon post va t'inspirer D8
Invité
Jeu 15 Aoû - 18:25
Invité
Ven 16 Aoû - 0:32
Niveau sexualité, les humains étaient différents des animaux, comme pour toutes choses, d'ailleurs. L'homme était le seul animal à sauter sur tout ce qui bouge par plaisir et non par nécessité. Parce que oui, les animaux faisaient l'amour pour se reproduire, tandis que les hommes, eux, le faisaient par reproduction, mais surtout par envie. À travers cet acte, ils voulaient prouver leur amour à leur partenaire, ils voulaient ressentir de plaisir de la chair, monter au 7ème ciel, trouver les deux dans les Olympes. Oui, l'homme était le seul animal à le faire par plaisir. De plus, il était aussi la seule espèce à faire avoir créé une tare, une maladie récente puisqu'elle datait du XXème siècle: l'homophobie. Cette maladie qui fait qu'un humain déteste un autre humain pour son orientation sexuel. Oui, l'homme était bien stupide. D'ailleurs, personne ne sut comment elle était née. Après tout, avant, il y avait soucis d'orientation sexuelle. Les hommes sautaient les femmes, les femmes chevauchaient les hommes. Les hommes se prenaient entre eux et les femmes se caressaient entre elles; il n'y avait vraiment aucun soucis à ce niveau-là. L'homosexualité était une chose que Kiyo n'avait encore jamais pratiqué. Il n'avait encore jamais eu de relation buccale ou anale avec une personne du même sexe. D'ailleurs, il n'était pas spécialement fan de ce genre de pratique. Pour lui, un couple était composé d'un homme et d'une femme, du Yang et du Yin, de la brutalité et de la douceur. En aucun cas, le heckler aurait imaginé embrasser ou se faire embrasser par un garçon. Il n'était pas homophobe, loin de là puisque son meilleur pote était bi et que cela ne le dérangeait pas de dormir avec lui, de ce déshabiller en sa présence. Il lui arrivait même de se mettre à poil, en tenue d'Adam devant lui. Il osait tout ça parce que Kimoo savait très bien ce qu'il ressentait vis à vis de tout ça. Il savait qu'en matière d'homosexualité, il était très pudique, très peu ouvert. Peut-être parce que c'était un gay refoulé? Il ne le savait pas et franchement, il ne voulait pas le savoir. C'était l'un des mystères qu'il ne voulait pas résoudre. De plus, s'il l'apprenait, il aurait trop honte de se regarder dans le miroir, de voir sa mère en face. Elle lui avait inculqué des valeurs et celle-ci était l'une d'elles.
La soirée se finissait pas trop mal, du moins pour le moment et pour Kiyo. Après tout, il s'était envoyé en l'air avec la belle rousse, même si elle était banale au lit. Il avait calmé ses ardeurs le temps que Kimoo se changeait les idées, enfin en théorie. Parce qu'en pratique, le rouquin en avait profité pour foutre le bordel dans la boite de nuit. Il avait provoqué une bagarre générale pour pouvoir entrer sans problème dans le bureau du patron. D'après ce que Kiyo avait compris, il cherchait des informations sur un certain Abel, un dealer de drogue. Il ne savait pas très bien pourquoi ce mec l'intéressait tant, mais il ne chercha pas à savoir pour le moment. Il préféra garder la question pour quand les deux garçons seraient en dehors de la boite, bien tranquille. Dès qu'ils entrèrent dans le bureau, Kimoo fouilla dans le bureau tandis que Kiyo devait se coltiner tous les placards. À ce moment-là il le maudit pendant quelques secondes avant de se rendre compte de toutes les informations qu'il y avait. Avec ces dossiers, il pourrait faire chanter n'importe quelle personne dont le nom apparaissait dans l'un des dossiers. Malheureusement, il ne reconnut aucun nom. Mais cela n'avait pas d'importance puisqu'il avait trouvé le dossier que Kimoo était venu chercher. Le dossier du mystérieux Abel. Après l'avoir donné à son pote, il continua à fouiller quand il entendit des bruits. À ce moment-là, il regarda dans la serrure et fit un appel discret à Kimoo pour qu'il arrête. En effet, le patron, sa pouf et un garde du corps se dirigeaient vers le bureau, vers eux. De plus, il n'y avait aucune échappatoire: pas de fenêtre, pas de 2nd porte. L'entrée de la pièce était aussi la seule sortie. Tandis qu'ils commencèrent à ranger le bordel qu'ils avaient fait, Kimoo en fit plus sur le bureau. Avant qu'il eut le temps de dire quelque chose, il le prit et fit s'asseoir sur le bureau. Il planqua le dossier dans son caleçon et ouvrit la veste du heckler tout en déboutant son jean et il fit la même chose à ses vêtements. Kiyo venait de comprendre son idée et au moment où il voulu lui mettre son poing dans la gueule, la porte s'ouvrit et Kimoo lui roula une pelle. Mais pas de celle qui était gentil, tout doux. Non, le genre de baiser que Kiyo donnait quand il était excité, monter comme un poney – dédi à Flippy – pour prendre sauvagement sa partenaire. Un geste qu'il n'arrêta pas, vu qu'il y avait le patron. Il accentua même le geste en le prenant par les cheveux pour le coller un peu plus vers lui. Non, ce baisé ne lui plaisait pas, mais il préférait supporter ça que de mourir. Il avait encore trop de choses à faire avant de quitter ce monde. Il avait deux personnes à rendre heureuse avant de dire bonjour à Satan.
Pendant que Kiyo fermait les yeux, non pas par plaisir, mais pour le pas voir davantage la gueule des trois personnes, il remarqua leur regard. La demoiselle pouffa, tandis que le patron gueula «Putain de merde» et le garde, lui, semblait choquer. En voyant la tête du mec, le taiwanais n'était pas le seul à avoir été élevé avec des principes, des valeurs au niveau de la sexualité. Des valeurs qui venaient d'être bafouillé en quelques secondes. Pour ce geste, il allait se venger, l'emmerder encore plus. Kimoo savait pertinemment que Kiyo n'avait encore jamais été embrassé par un garçon et il voulait rester pur dans ce domaine pour la paix de l'âme de sa mère. Une connaissance qui mettait le garçon en rogne. D'ailleurs, plus il y pensait, plus il était énervé contre lui. Suite à cela, ils arrêtèrent le baiser. Kiyo profita de l'échange de politesse pour refermer son jean et pour descendre de la table. Il venait de se faire surprendre par un canon, merde quoi! Maintenant, à cause de lui, n'aurait aucune chance avec elle. De nouveau présentable, il retourna Kimoo pour que son entrejambe soit en face du sien. Pendant qu'il allait discuter pour le distraire, Kiyo allait en profiter pour le rhabiller et caler le dossier comme il le fallait avant de s'en aller. Les deux «amants» étaient près à partir quand le lézard les interrompra
Kiyo ▬ Ouais c'est bon, on voulait juste un endroit tranquille, sans vigile ni rien pour s'envoyer en l'air sans être dérangé... tu vas pas péter un boulon intervenu-t-il. Il n'avait pas envie de rester plus longtemps. On va se casser pour que tu puisses faire ta petite affaire dit-il en leur faisant un clin d’œil. La demoiselle était vraiment mignonne. Avant même d'attendre la réponse du patron ou même du garde, il prit Kimoo par le poignet droit et il le traîna en dehors du bureau.
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1208 mots, comment je m'améliore *-*, tu m'inspire mon POTOOOOOOOOOW D'AMOUR ♥
Invité
Ven 20 Sep - 1:13
Invité
Dim 22 Sep - 2:02
Si on devait définir Kiyo en un seul terme, ce serait le mot «indifférence» qui lui conviendrait le mieux. Depuis sa naissance, mis à par pour sa mère, il n'avait de l'intéressé pour rien, ni personne. Petit, aucune personne ne pouvait rivaliser contre elle. Dès qu'elle disait quelque chose, il l’exécutait. Ses désirs étaient des ordres. Ce fut pendant le début de l'adolescence que, quelque fois, il pouvait trouver de l'intérêt sur des filles, autre que sa mère, mais en règle général, cela n'était que passager. Aucune chose sur la terre n'était plus importante et intéressante qu'elle. Elle était sa génitrice, elle était sa raison de vivre, elle était tout pour lui. Bien sur, il lui arrivait de s'engueuler avec elle. Il lui arrivait de faire des trous dans le mur, par colère, à cause d'elle, mais à chaque fois, c'était lui qui revenait vers elle pour s'excuser. Depuis qu'il était à Sei, il semblait être le mec le plus blasé de la terre. Il se foutait royalement des choses qui pouvaient bien se passer dans l'établissement. Échange scolaire? Il n'y allait pas, il était toujours le seul couillon à être dans la classe, au Japon. Journée sportive? Il préférait rester dans son lit en pensant aux cons qui allaient se fatiguer à courir pour rien. Oui, le mot «indifférence» parfait pour lui, même si depuis quelques temps, il commençait à changer. Depuis qu'il avait fait la connaissance de Kimoo, qui était actuellement son meilleur ami, il avait réussi à s'intéresser aux gens, mais de façon indirect. Maintenant, il participait aux activités de l'établissement, pour y foutre la merde, certes, mais il était présent. Depuis qu'il était avec lui, il avait le sujet qui lui était tabou: l'homosexualité. Même si il n'était pas homophobe, il avait du mal, il se sentait gêner quand on lui parlait de pratique d'ordre homosexuel. Il ne comprenait pas comment un homme pouvait prendre du plaisir à se faire enculer. Après tout, les femmes n'aimaient pas spécialement ça, alors pourquoi les hommes si? Quand on parlait de ça, beaucoup de choses tournaient dans sa tête au point qu'il en perdait ses repères. Une vision que son meilleur ami aimait voir. Quand on lui en parlait, Kiyo devenait rouge par la gêne, il devenait rouge parce qu'il n'osait pas parler de ce sujet. Après tout, il en avait jamais parlé avec sa mère et vu qu'il n'avait plus de père – dans son cœur – il n'avait aucun repère sur ça. Ce sujet provoquait des rougeurs que Kimoo adorait voir sur son visage. C'était pour cette raison-ci qu'il aimait le taquiner sur ça. Qu'il aimait l'appeler Kiyo, le prude ou encore Kiyo, le chaste du cul. Des surnoms qui lui plaisaient pas spécialement, mais du moment qu'il ne faisait pas de lui une personne gay, cela lui convenait parfaitement.
La mission qu'ils étaient en train d'exécuter allait changer la donne dans les relations entre Kiyo et les autres. Pour la première fois de sa vie, il venait de se faire embrasser par un garçon. Lui qui ne vivait que pour le bonheur des demoiselles, lui qui allait en cours dans l'optique de se taper sa belle prof de math', il venait – en quelques secondes – de ruiner ses chances. Personne n'était au courant, mais pour lui, la chose venait d'être faite et il allait devoir vivre avec ça. Puis, même si ce mec était son meilleur ami et que surtout, il n'y avait rien de sexuel dans ce baiser, enfin pour lui, il se sentit rouge, rouge de gêne. Des rougeurs qui, quand on le connaissait pas, pouvait aussi se traduire par de... justement de l’excitation sexuelle. Aux yeux de ses gens, il venait d'avoir l'étiquette «homosexuel». Une pensée qui lui fit perdre à moitié le sens des réalités. Tandis que Kimoo devait bien prendre son pied à le voir réagir comme ça, lui, à l'inverse, ne se sentait pas bien. Il voulait partir vite, très vite. Il réussit à écourter le baiser. Toujours rouge, il lança une réplique au patron, à sa pute et aussi à son chien de garde. Une réplique qui l'enfonçait encore plus. Une réplique qui allait aussi lui sauver la mise. À ce moment-là, le bastard qui l'accompagnait en rajouta une couche en disant qu'il avait des choses à terminer avec un petit clin d’œil coquin. La seule réaction du heckler fut de baiser la tête. On pouvait y lire de la gêne et de la honte. Pourquoi ce connard l'avait mis dans cette situation? Enfin parti, il sentit les poignets de son compagnon s'en aller et il rajouta une seconde réplique pour bien l'enfoncer dans la honte. Une honte sur lui-même. Avant même qu'il eut le temps de dire quoi que ce soit, le démon attrapa son collègue pour lui annoncer, après lui avoir donné une tape sur les fesses, qu'il comptait bien continuer dans sa chambre ce qu'ils avaient continué... était-il sérieux en disant cela? Il n'attendit pas la réponse de celui-ci pour grogner. Il ne grognait pas réellement par colère, même s'il y en avait: après tout, il s'amusait bien avec son point faible, mais il grognait surtout pour cacher sa gêne qui montait de plus en plus en lui. C'était sa seule façon de contrôler sa colère contre lui.
Kiyo ▬ Calme tes ardeurs DECON!, grogna-t-il. Alors que la soirée avait commencé sur de très mauvaises notes pour Kimoo – entre le connard qui avait mouillé son portable et Kiyo qui l'avait zappé à cause de la belle rousse – elle finissait super bien pour lui tandis que pour Kiyo, ce fut l'inverse: elle commença parfaitement bien avec une belle rousse pour se finir avec un connard de rouquin. La couleur était là, mais pas les seins. J'espère que tu n'es pas trop en manque à cause des deux blondes... parce qu'il est hors de question que tu me prennes pour une poupée gonflable ce soir! répliqua-t-il alors que Kimoo ouvrit la porte. À ce moment-là, la mission était terminé et malheureusement pour Kiyo, les emmerdes pour son cul venaient seulement de commencer...
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(1020 mots) Fin de la première partie de notre RP ♥
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Dim 12 Mai - 22:20
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