Sei Gakuen
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

 
D'un commun accord...je te déteste !

Invité
D'un commun accord...je te déteste ! Icon_minitimeVen 30 Aoû - 1:46

D'un commun accord...je te déteste ! 556830laul

--------- ----------------------- ---------


Journée de merde. De A à Z.
Déjà le réveil, difficile. Tatsumi était même déjà parti, ce qui avait eu le don de me mettre dans un état lamentable : je ne l'avais vu que peu hier, juste eu le temps de lui faire un câlin cette nuit, et voila que je me réveillais en retard pour réclamer un peu d'attention. Le pire ? OUI, vous avez bien lu, j'étais en retard. Filant sous la douche, me mangeant la porte de mon placard dans le pied, puis manquant de déraper une fois dans les couloirs après m'être lavé, j'avais trouvé le moyen d'enfiler mon tee-shirt à l'envers. Pourquoi est-ce que je sentais que la journée allait être longue...

Bien évidement, ce genre de mésaventure est plutôt comique, j'en rigole en temps normal, mais ce qui m'attendait tout au long de la journée ne me plaisait déjà pas d'avance, alors forcément, mon moral était au plus bas et surtout : relativement exécrable. Cahiers en main, c'était donc naturellement que je m'étais pointé en salle d'étude. J'avais un travail monumental à rattraper, moi qui n'était pas du genre à vouloir bosser, même si je savais que je pourrais rivaliser avec les meilleurs si je le souhaitais, je me devais tout de même de rester dans un top 10 des meilleurs élèves. Réputation à tenir, papa, maman, tout le gratin et les artifices qui pouvaient aussi s'en découdre.

Les matières premières furent donc entamées. De toute façon je savais que si je me plantais au prochain devoir, j'étais quitte pour me maudire à vie, d'avoir osé avoir moins de 14 de moyenne dans toute mon existence. Et puis la meilleure dans tout ça, c'était que dehors, il faisait beau. Oui, très beau. Si mon frère lui, détestait le soleil, moi c'était bien tout l'inverse : déprimant devant la fenêtre, tandis que les minutes et heures passaient, je m’inquiétais enfin de mon dernier compte rendu.

Laissant alors mes affaires là, me dirigeant vers la bibliothèque pour prendre des bouquins complémentaires, faire du rentre dedans avec la bibliothécaire, un de mes profs et avec le médecin qui empruntaient le même couloir...manqua de me faire péter les nerfs. Le prochain ou la prochaine qui allait aller à l'encontre de ma journée allait bouffer ma hargne, quand bien même il s'agirait de mon frère.

BIM.

« MAIS PUT*IN FAIS CH*ER ! »

C'était sorti tout seul. Mais alors vraiment tout seul, alors que ma pile de livres s'écroulaient à peine les derniers mètres vers la salle d'études entamés. Mon regard se posa alors sur la personne dans laquelle je venais de m'accrocher, puis vers mes livres. Ma respiration se fit alors saccadé, mes nerfs craquaient. Vraiment, une journée de merde jusqu'au bout.

« MAIS T'ES VRAIMENT TROP C*NNE OU T'AS BESOIN DE LUNETTE POUR VOIR OU TU MARCHES !?

Mon réflexe fut alors de taper dans les bouquins du pied pour les faire se cogner sur ses jambes. Mon regard ne désirait alors même pas se poser dans le sien, au risque de vouloir l'étrangler.

« T'as même pas assez de nibards pour excuse de pas voir plus loin que le bout de ton nez ! T'es bien une meuf tiens ! RAMASSE ! »

Et capricieux avec ça. Bah ouais. Nous n'avons pas tous que des qualités.

Invité
D'un commun accord...je te déteste ! Icon_minitimeVen 30 Aoû - 6:53

Dai kirai, akanbou.*

« Bwa ».
Premier mot du matin. Émergent d'un court sommeil agité, les cheveux en bataille, Maya, la nouvelle Amazon, se leva du mauvais pied. Elle avait passé la moitié de la nuit, et même plus, à tenter de trouver le sommeil. Sans grand résultat apparemment, puisqu'elle n'avait pu ronronner que deux heures en tout, sur neuf heures d'accès à son cher lit qu'elle côtoyait maintenant depuis plus d'un an. Ruminant contre cette mauvaise nuit, pas un des premières ici, Maya alla se laver directement, pensant qu'elle enverrait toutes ces mauvaises pensées dans le siphon de la douche. Ce qui fut le cas.
Nue comme un vers, l'eau bouillante emporta le flux de pensées maudissant cette nuit blanche qui fut causée par des souvenirs anciens. Les souvenirs d'une journée en particulier, qui restera à jamais gravée dans sa pauvre mémoire, malheureusement.
Les idées comme neuves et de meilleure humeur, Maya retourna dans sa cellule scolaire, se changea et pour la première fois depuis longtemps, décida d'aller en cours - oui, elle allait en cours, comme tout le monde. Enfin presque. -, non sans omettre de penser de passer au supermarché tout près de l'académie. Elle aimait marcher de bon matin, mais elle haïssait la nourriture de ces bâtiments. Elle ne savait pas qui cuisinait ici, mais si elle rencontrait la fameuse personne, elle lui ferait la peau. Bref, elle marchait en direction du supermarché, lorsqu'elle s'aperçut que son porte monnaie était resté près de sa table de nuit. Soupirant à la mort, elle fit demi-tour, comme une bête. Tant pis, la faim était parti et elle retourna directement dans sa chambre pour récupérer sa brosse à dent. Et s'en servit, naturellement, dans les "salle de bains" publiques.

Revenant donc tranquillement, Maya traversa d'un pas pressé les couloirs, quand sans le voir et sans savoir comment, elle rentra directement dans quelqu'un et elle partie à la renverse. Au sol, elle entendit un homme lui crier toutes sortes d'insultes, comme quoi elle devrait porter des lunettes et que malgré qu'elle soit plate comme une limande, elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Une minute. Elle leva la tête vers cet énergumène qui blablatait en braillant. Etant son seul complexe, Maya y mettait toute son âme, à détester sa poitrine. Entendre dire ça de la bouche de quelqu'un, d'un inconnu qui plus est, la foutu en rogne.

Elle vit rouge.

« Retire-ça. », susurra-t-elle.

Cette voix, elle ne la connaissait que trop bien. Cette voix c'était la voix qu'elle prenait quand l'Amazon en elle prenait le dessus. Quand elle était en colère. Quand elle voulait violenter quelqu'un.

« Retire-ça. », cria-t-elle.

Elle se leva d'un bond, sans faire attention aux livres qu'elle avait préalablement fait tomber en le bousculant, ni à sa propre brosse à dent, morte puisqu'elle était au sol là où tout le monde marchait. Elle marcha sur celui que la vilaine personne en face d'elle avait osé pousser contre sa jambe pour la blesser un minimum que ce soit. La colère entailla son estomac. Elle le détestait, elle le détestait. Sale mec.

« Pov' type. », cracha-t-elle.


Elle envoya toute sa force dans sa jambe droite pour frapper son semi-agresseur.




* Je te déteste, bébéw.

fiche par holliday, sur bazzart ou artsoul. Reproduction complète ou partielle interdite
Invité
D'un commun accord...je te déteste ! Icon_minitimeSam 31 Aoû - 5:04

Toi, moi, les petits oiseaux. Ouais, qu'est-ce que t'avais bien à me regarder comme ça ? Une fraction de seconde certes, mais t'avais vraiment l'air trop cruche pour comprendre quoi que ce soit ou quoi ? J'avais pas été assez clair ? Tandis que tu murmurais quelque chose d'inaudible, c'est jurant encore & encore, croisant les bras la fixant d'un air mauvais, que la suite des événements m'échappa. Attendez, elle osait me crier dessus alors que c'était elle qui m'était rentrée dedans ? C'est l'hôpital qui se foutait la charité oui ! La voyant alors se relever, quelque chose me dit que j'allais passer un sale quart d'heure : son "pauv' type" lâché après avoir piétiné mes bouquins en était même la preuve.

& quel coup d'pied madame ! Direct dans le tibia, qui vibra jusque mon genou. Sur le coup, on le sait tous, la douleur n'est pas effective, c'est donc grimaçant à son geste que...je finissais par me pencher sur le mur derrière moi pour appui, prenant ma jambe entre mes mains & criant alors ma douleur quelques secondes plus tard. Je suis un homme, j'étais forcément une chochotte.

« NON MAIS T'ES MALADE OU QUOI !? »

Gémissant, c'est alors que je me maudissais de m'énerver comme ça, moi qui pourtant, n'avais jamais rien eu à me reprocher : en temps normal c'était Tatsumi qui gonflait les joues & qui partait au quart de tour, pas moi ! & voilà ce qui m'arrivait ! Oh & puis merde hein, j'étais lancé...

« Mais t'es qu'une p*te sérieux ! Tu peux pas te ranger comme toutes les meufs derrière les fourneaux plutôt que de venir faire chier ton monde !? »

Touchez un homme dans son amour propre &...voyez le résultat. Pas que je pensais réellement tout ce que je disais, même si oui, j'étais un brin macho, mais là de toute manière, fallait que ça sorte, que ça tape, que ça fasse mal. Aussi mal que mon tibia !

« J'retirerais pas ce que j'ai dis t'façon » un sourire s'étira sur mes lèvres, la douleur s'estompant, je pigeais un peu mieux pourquoi elle s'énervait « t'es trop plate pour pouvoir plaire, j'vois pas pourquoi je retirerais ça ! Sale garce ! Excuse toi maintenant ! »

J'y allais un peu fort. Mais si elle passait une journée de merde, moi aussi, alors hors de question de lésiner sur la marchandise. & puis franchement, être vulgaire, vous devriez essayer...ça fait un bien fou ! Sinon hm, elle attendait quoi là au juste ?

« HOY ! J'te parle ! Tu réponds ! »

Bah ouais, alors, tu attendais quoi !?
Invité
D'un commun accord...je te déteste ! Icon_minitimeSam 31 Aoû - 22:40

Se laver les dents matin, midi, soir.

Au sol, criant de douleur, l'homme qui l'avait insulté l'avait traité de malade. Oui, Maya était malade. Malade de penser que des gens tels que cette "chose" devant elle puisse exister dans ce monde. Elle lui lança un regard empli de dégoût. Un plaisir fou de lui avoir fait du mal bousculait les entrailles de la nouvelle Amazon. Son cœur se serrait d'être traitée de la sorte, mais maintenant, elle savait se défendre.
Maya n'était pas juste devenue une Amazon pour la violence qu'elle arrivait à contrôler. Elle était devenue une Verte rien que pour rétablir le juste équilibre entre ces murs. Le garçon qui lui faisait face avait d'ailleurs besoin qu'on le remette dans le droit chemin.
Elle ne tolérait pas les insultes, bien que ces mots faisaient partie intégrante du vocabulaire d'un adolescent, et même d'un enfant, de nos jours. Mais, même sans le savoir, cette brute l'avait bousculé à propos de quelque chose qui touchait énormément notre nouvelle recrue. Les complexes pouvaient parfois détruire quelqu'un, si on y faisait trop attention. Elle préférait y penser le moins souvent , mais avec cet énergumène devant les yeux, c'était tout bonnement impossible.

«Est-ce qu'une pute serait là, à se balader dans les couloirs d'une académie, d'après toi, connard?», dit-elle froidement.

Elle gardait sa voix tordue par la méchanceté et par la haine que cet homme lui faisait éprouver. Elle se demanda pourquoi elle lui parlait. On ne parlait pas à un animal. Mais elle reprit :

«L'école n'est pas une maison close à ce que je sache. Je me fous d'être plate, tu vois. Et si tu ne veux toujours pas retirer ce que tu as dit, je le ferais moi-même.»

Elle mentait, mais bien. Jamais un de ses mensonges, depuis toute petite, n'avait été découvert. Rapide, elle l'envoya d'un autre coup de pied à terre et s'accroupie sur lui, ses genoux tentant de bloquer tout geste éventuel de sa part. Attrapant sa brosse à dent qu'elle aperçut du coin de l’œil, sans pour autant quitter un esprit rationnel qui lui dictait de ne pas oublier l'autre désormais sous elle, elle proféra d'un ton pas si gentil que ça :

« Tu pues, tu t'es lavé les dents, ce matin, mon chou? »

Prenant l'objet de salle de bain comme un poignard, elle avança la brosse jusqu'aux dents de l'homme et essaya de l'enfourner à l’intérieur.



fiche par holliday, sur bazzart ou artsoul. Reproduction complète ou partielle interdite
Invité
D'un commun accord...je te déteste ! Icon_minitimeVen 6 Sep - 4:21
J'attendais des excuses. Oui, oui, vous avez bien lu, des excuses. C'était beau de rêver n'est-ce-pas ? Mais au fond, étais-je vraiment en tort ? Ouiiiii & non. Ok, j'y allais vraiment fort dans ce que je disais, par rapport à ce dont j'étais "capable" en temps normal : je n'ai jamais été du genre vulgaire, j'ai même rarement insulté les gens que je détestais. MAIS...mais depuis que je suis à Sei avec mon jumeau, l'on pourrait dire que je me déride. Je l'ouvre un peu plus, j'suis toujours un peu dans mon monde, un peu craintif sur les bords parfois...ce n'est clairement pas moi, mais dans un endroit hostile, ne jamais prendre le taureau par les cornes : sauf là. Attendez, c'est moi qu'elle traitait de connard ?

& pourquoi est-ce qu'elle me parlait de maison close ? Bizarrement, je la voyais articuler des mots sans vraiment les saisir. Qu'elle manque de vocabulaire madame, c'était moi ou tu étais du genre incapable à t'exprimer correctement ? Tu n'avais pas saisi le sens de ce que j'osais te dire en t'insultant, en me répondant de manière "logique" vis à vis de la "Bitch" sorry, pé-ri-pa-té-ti-cienne dont je t'avais traité. Ok alors prenons connard...

Connard ; personne qui se comporte de manière déplacée, insultante, par manque de savoir vivre, intelligence, scrupule. Hors je n'ai aucun des trois derniers critères. Devais-je le lui faire remarquer de retravailler ses bases dans la langue de notre pays ou passer à autre chose ?

Passer à autre chose, malheureusement. Parce que mon cerveau avait beau fuser, elle s'était voulant fusionner avec mon corps, qu'elle m'avait immobilisé au sol. Coup de pied au-préalable pour bien m'achever. Grimaçant, l'observant, mes nerfs passaient bizarrement par dessus tout le reste. Je paniquais, enfin je commençais. Parce que je ne pouvais plus bouger, que même si c'était un poids plume, le dernier coup mangé, obligeait mes nerfs à communiquer au cerveau : «Noooon bouge pas, tu vas encore avoir mal, fais pas d'effort, sinon on va s'activer & on a la flemmmmmeeee» qu'ils sont mignons mes p'tits nerfs...

« Tu pues, tu t'es lavé les dents, ce matin, mon chou? »

Elle...était sérieuse là ? Elle n'allait quand même pas ? Hoy ! Ouvrant grand les yeux, mon réflexe fut de pincer les lèvres & serrer les dents. Hors de question de me laisser faire ! Mon bassin pivota alors...enfin, comme si je lui donnais un coup de rein, avant de me pencher sur le coté à l'aide de mes pieds & la faire basculer. Je me repliais alors sur moi-même, avant de lui choper sa brosse à dent des mains -petite bataille pour la lui arracher des mains- & de...

« Tu sais ce que j'en fais de ta brosse à dent planche à pain ? »

...de la casser en deux -ridiculement, j'ai eu du mal- & de la jeter à l'autre bout du couloir. C'est bien Anju, t'ira loin dans la vie. Passons, la fixant avec cet air de dégout, la douleur de la ou elle m'avait refrapper pour me mettre à terre se réveilla -cela m'apprendra à ne pas écouter mes nerfs- pour me plier en deux, accroupi. & j'avais beau avoir mal & commencer à me calmer, mon cerveau était piqué...

« J'attends toujours tes excuses, c'est pas une meuf comme toi qui va m'emmerder à... »

Je me stoppais alors, l’observant. Allez savoir pourquoi je ne réagissais que maintenant à ce propos. Elle n'était tout de même pas une Amazon tout de même ? Je me mis alors à rire, d'y penser, cela me faisait vraiment rire...

« Attends, t'es une amazon ? T'as un truc à prouver là ou quoi ? Remarque, féminité zéro, ça m'étonnerait même plus avec votre groupe à la con ! »

Je chopais alors ses poignets en prévision. Bizarrement, je sentais que j'allais me manger autre chose à la gueule. Fierté bien piétiné oui, bon sang Tatsu, t'es jamais là quand il faut !
Invité
D'un commun accord...je te déteste ! Icon_minitimeDim 8 Sep - 23:28

Se laver les dents matin, midi, soir.

Les mains tirant sur la brosse à dent que le garçon tentait de lui piquer, elle rageait. Elle le détestait. Pourquoi? Bon. Sans le faire exprès, elle l'avait bousculé, et voilà qu'il l'insultait et maintenant, l'emmerdait. Non, mais qu'avait-elle demandé, hein? Ce n'était quand même pas sa faute s'il avait des problèmes! Quelqu'un de normal aurait juste été surpris et ne l'aurait sûrement pas injurier. Maya, dans ce cas là, aurait juste aidé la personne à ramasser ses bouquins et basta.
Elle eut un moment d’inattention en se concentrant sur le visage - d'ailleurs assez canon - de celui maintenant au dessus d'elle. La brosse lui échappa des mains et elle eut le temps de voir qu'il essayait de la briser en deux, avec un peu de difficultés. Maintenant en deux et à terre, la brosse à dents gisait pitoyablement. Cette petite moquerie ne fit que faire ricaner a brunette. Un rire bien à elle, qui ne faisait surface que lorsqu'elle était dans le mode ON AMAZON.

«On sera deux à ne pas se laver les dents, maintenant.», dit-elle en riant méchamment.

Il avait réussit à la mettre en rogne, presque pour un rien. Elle se serait évidemment excusée si ce moins que rien n'avait pas commencé à l'insulter comme il l'avait fait. Il n'avait qu'à regarder là où il mettait les pieds lui aussi. Non mais oh.

« J'attends toujours tes excuses, c'est pas une meuf comme toi qui va m'emmerder à... »

Hein? Voilà qu'il la fixait maintenant. Maya se sentit rougir. Clignant des yeux, elle redevint la Maya, toute petite et toute fragile. Avec des yeux apeurés. Elle détestait être fixée de la sorte. Emprisonnée par les poignets, elle s'agita. Allez, arrête. C'est gênant. Voilà son point faible : la gêne et la timidité. Malgré son rang d'Amazon, elle était du genre effaçable. Elle haïssait être au centre de l'attention. Elle se stoppa en entendant parler le violet.

« Attends, t'es une Amazon ? T'as un truc à prouver là ou quoi ? Remarque, féminité zéro, ça m'étonnerait même plus avec votre groupe à la con ! »

Maya cligna une nouvelle fois des yeux et sa vision redevint celle d'une vraie et méchante Amazon. D'un coup violent, elle se releva, en le bousculant au passage. De sa botte - bah oui, Maya ne portait pas ces ridicules chaussures qui composaient une partie de l'uniforme scolaire. Des chaussons de bébéw quoi. -, elle poussa l'épaule du jeune homme pour qu'il se retrouve encore à terre. Elle se sentait plus haute que lui, c'était mieux, elle se sentait plus rassurée.

«Qu'elle perspicacité, mon vieux ! Je n'ai rien à prouver. Je veux juste que tu me traite comme tout le monde et que tu ne passes pas ta mauvaise humeur sur moi.»

Haineuse, maintenant, elle le considéra d'un regard noir et pourtant froid.

«Les Amazons ont toutes des caractères différents. Je suis différentes de beaucoup d'entre elles. Considère-moi juste comme quelqu'un de normal.»

Maya savait pourtant que ce qu'elle disait était impossible. Ici, c'était beaucoup plus compliqué de comprendre les autres. D'un ton faible, elle reprit :

« Mais, suis-je bête. Vous haïssez les Amazon et les considérez toutes comme une personne. Vous, et vos préjugés...»

Elle ne put finir sa phrase. Elle n'était pas devenue une Amazon parce qu'elle avait un caractère tel qu'il le fallait. Non. Elle voulait juste faire régner l'ordre en utilisant ses capacités physiques. Elle n'était pas un démon. Mais il ne pouvait pas le savoir, et surtout, ne le voulait pas.


fiche par holliday, sur bazzart ou artsoul. Reproduction complète ou partielle interdite
Invité
D'un commun accord...je te déteste ! Icon_minitimeLun 16 Sep - 23:00

« On sera deux à ne pas se laver les dents, maintenant. »

Cette fille avait clairement un pète au casque. Elle passait du rire aux larmes comme si de rien n'était. Preuve était, elle s'énervait et juste sous prétexte que je l'observais, elle se mettait à rougir ! Pudique ? Un sourire s'étira alors sur mes lèvres, décidément, cette sale gamine arrivait à garder mon intérêt, pour sa pauvre petite personne, hors de l'eau. Seulement, voila que je trouvais le moyen de l'énerver à nouveau, c'est donc ainsi qu'elle se défit de mon emprise, en me faisant rechuter sur le coté, osant, oui, osant est bien le mot, déposer sa chaussure immonde sur mon vêtement de luxe !

« Hoy ! »

Mais je n'eus pas vraiment le temps de râler, puisqu'à présent, elle me faisait un discours. La bonne blague, que je la traite comme tout le monde ? Qu'elle est différente de toutes ses petites trainées à la Xena princesse guerrière ? Qu'elles sont normales ? Je me mis alors à rire encore une fois, décidément, quand bien même j'étais en position de faiblesse, je ne pouvais m'empêcher d'en être amusé. Et tout le monde sait que le rire est le pire ennemi au monde...

« Nos préjugés ? Ma pauvre fille, si tu savais ! »

Ayant du mal à redevenir sérieux, je finissais alors par me relever, la douleur des coups précédant s’étant atténués ; j'aurais surtout de beaux bleus ; avant de retrouver ma grande taille face à cette demoiselle bien plus petite que je ne le pensais. Tout était petit chez elle, c'était amusant, même ses paroles, elle ne savait vraiment pas ou elle mettait les pieds.

« C'est sur qu'en montrant l'exemple comme tu l'as fais en me cognant n'est pas très exemplaire...et que cela ne retirera pas du tout nos "préjugés". C'est bien, tu embellis à merveille ce que nous pouvons tous penser de votre petit groupe ! »

J'arquais un sourcil tout en dessinant un sourire narquois sur mon visage, avant de me pencher vers elle et de lui coller une pichenette sur le front.

« Vous êtes si mignonne à vouloir jouer des gros bras ! Seulement vous n'êtes que des nanas faut pas l'oublier ! Un homme, ça aime les filles douces, téméraires oui, mais franchement, au stade ou vous en êtes, devenez toutes lesbiennes, on comprendra mieux pourquoi vous voulez porter la culotte ! »

J'en soupirais alors, malgré notre altercation, elle m'ennuyait déjà. Décidément, les femmes n'étaient pas intéressantes, celle de sa "race" encore moins. Toutes les mêmes. Enfin, elle avait au moins eut le mérite de me mettre dans tout mes états : colérique, surprit, désarmé, souriant, jouissif et à présent, passablement blasé et désintéressé. Et mes bouquins qui trainaient toujours au sol...pitoyable.

« Je suppose que tu les ramasseras pas. Alors fait ce qu'il y aura de mieux pour nous deux, dégage. »

Comme ça, je pourrais aller chercher Tatsumi et juste pleurnicher dans ses bras. Rendre l'inutile à l'agréable ! Quoi, c'est pas ça le dicton ?!
Invité
D'un commun accord...je te déteste ! Icon_minitimeSam 21 Sep - 21:59

Se laver les dents matin, midi, soir.

La colère qui emplissait le coeur de Maya faisait vibrer ses entrailles douloureusement. Ce type ne comprenait vraiment rien à ce qu'elle disait, pensait ou essayait de lui faire comprendre.

« Nos préjugés ? Ma pauvre fille, si tu savais ! C'est sur qu'en montrant l'exemple comme tu l'as fais en me cognant n'est pas très exemplaire...et que cela ne retirera pas du tout nos "préjugés". C'est bien, tu embellis à merveille ce que nous pouvons tous penser de votre petit groupe ! »

Il le faisait vraiment exprès ou quoi? Y avait-il vraiment quelque chose sous cette chevelure peu discrète? Les Amazons frappaient, même lorsqu'il n'y en avait aucunement besoin. Maya n'était pas comme ça, mais cet énergumène ne semblait pas le remarquer. Elle, elle n'avait frappé que pour une bonne raison, selon elle : se venger de ces insultes qu'ils avait d'ailleurs continué à proférer.

«Espèce d'idiot. Tu es tellement aveuglé par la fierté que tu mets dans tes paroles que tu n'arrives même pas à comprendre ce que je te dis.»

Recevant un petit coup sur le front, elle protesta d'un petit cri, en se tenant la partie de son visage maintenant douloureuse. Sa remarque sur les Amazons et les caractères qu'elles devraient adopter pour être aimées la choqua. Vraiment... Il se trompait. Malgré son caractère bien trempé depuis son admission ici, elle avait quand même trouvé des gens qu'elle aimait et qui l'aiment en retour. Idiot, il l'était de plus en plus dans l'esprit de la Verte.

«Tu te trompes. Tu ne peux vraiment pas savoir quels sont les goûts des gens. Tu ne sais pas ce qu'elles peuvent ressentir, ni personne d'ailleurs.»

Elle savait ce qu'elle disait. Elle en avait eu la preuve avec beaucoup de personnes ici. Elle n'avait décelé et sans doute ne décèlera jamais ce qu'il se passait dans les esprits de quelques connaissances.

Maintenant, elle ne savait plus que dire, ni que faire. Elle voulait s'en aller, mais la partie serait trop belle, pour lui. Elle voulait seulement des excuses. Seulement ça. Mais il était trop fière pour qu'il lui en face. En tout cas, ce ne sera pas elle qui lui en ferait. Ne pas confondre excuser et s'excuser.
Elle ne ramasserait pas non plus ses livres, elle n'était pas assez idiote pour se rabaisser à ça. Que faire?


HRP  ♥:
fiche par holliday, sur bazzart ou artsoul. Reproduction complète ou partielle interdite
Invité
D'un commun accord...je te déteste ! Icon_minitimeDim 22 Sep - 2:02
Ouais, voir Tatsu...c'était ce qu'il restait de mieux à faire maintenant, à moins que je ne pète un gros câble. L'écoutant néanmoins, elle pouvait toujours me traiter d'idiot, j'en avais rien à foutre. Me taper...je l'avais insultée, elle aurait pas pu juste me rendre la pareille ? Bien sur que non ! Me foutre des bleus cette grosse pouf. Mais ça ne servait à rien que je m'excite intérieurement, mis à part peut-être me coller un infarctus.

« Ma fierté tu sais ce qu'elle te dit et ce qu'elle te met au cul hein ? J'ai pas besoin de comprendre quelqu'un comme toi. »

Ouais, ça faisait du bien d'être grossier, vraiment. Alors sans plus attendre, j'attrapais mes bouquins, les ramassant un par un, vérifiant au passage leurs états : ce n'était que des emprunts, hors de question de les rendre abimés. Finissant alors par tous les remettre en mains, je me posais alors sur le coté pour la regarder, avec cet air méprisant qui me décrivait bien en temps normal. Ouais, j'étais qu'un petit con, mais ça faisait du bien, juste, du bien.

« J'en ai rien à foutre perso de tout ton baratin. Qu'est ce que ça peu me faire ce que tu aimes ou que tu ressens ? J'suis un aristo' moi madame, et puisque tu dois aussi avoir des préjugés nous concernant, alors garde-les, c'est pas plus mal. Moi ça m'arrange, ça me garde loin de ton p'tit minois. »

Finissant alors par la snober, c'est donc contrarié que je la plantais au beau milieu du couloir, faisant donc demi-tour. J'allais les rendre ses p*tains de bouquin et cette p*tain de dissert', le prof saurait ou s'le mettre aussi, et bien profond ! Il fallait que je retrouve mon frère, ça en devenait presque vital, tellement mes nerfs étaient à vifs : et à quel point je pleurais déjà d'avance en regardant mon corps ce soir devant la glace : des bleus, entre ce qu'elle m'avait fait et le nombre de fois ou j'étais rentré dans un coin de table ou dans des gens...juste m*rde, un gros m*rde bien profond, tout simplement !


Hrp :: Comme Anju est pas du genre à faire du rentre dedans, ou que verbalement, je pense que pour le moment, on est pas trop mal là x) Tatsumi disait que bientôt il lirait notre rp et que si ça l'inspire, il voudra surement rp avec toi -ça risque de chauffer xD- donc y'a rien en vu pour le moment, il te Mpera si besoin (là il est grave occupé en plus), mais de notre coté je dirais qu'on a pas besoin de plus pour le moment pour échauffer notre relation o/
Contenu sponsorisé
D'un commun accord...je te déteste ! Icon_minitime
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» J'te déteste. Cordialement. [ Pv Sano ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sei Gakuen :: Archives RP-