Sommeil... Louise avait sommeil. Elle déambulait lentement dans les couloirs de l’établissement tel un zombie. Avec cette démarche, elle sentait les regards des autres adolescents qui pesaient sur elle, mais cela va sans dire qu’elle s’en fichait royalement. Son état lui faisait peur, mais ce n’était ni la première et la dernière fois que ça lui arrivait ; et même les sucreries n’y changeait rien. C’était la conséquence de ses insomnies passagères, dû, selon son père, au stresse. Quelle blague ! Elle ? Stressée ? Non mais sérieusement... Ce n’était pas son genre, et elle avait répondu à son père qu’il était un idiot. Sa tête, elle s’en souviendrait toute sa vie... Recherchant désespérément sa chambre et avec sa lente marche, elle mit plus de quinze minutes à quitter le bâtiment où avait lieu les cours pour arriver à celui des dortoirs. En parlant de cours, la jeune fille n’avait pas été en mesure d’écouter et du coup de prendre des notes en fin d’après-midi. Ҫa la déprimait légèrement car il lui faudrait demander aux autres le cours, or le dialogue avec autrui n’était pas réellement son point fort. Mais temps pis, elle va prendre sur elle et quand même demander. Enfin arrivée dans les couloirs des dortoirs, elle ralentit encore plus –a la vitesse d’un escargot, et encore, ces derniers vont vite !- et regarda les numéros sur les portes. B3... Elle avança encore. B2... Et encore... L’adolescente s’arrêta à l’inscription de la chambre B1. Elle se prépara à frapper lorsqu’elle se rendit compte qu’elle s’était trompée. En effet, sa chambre était la A1, et non la B1. Embêtée par cette bête et méchante erreur, elle rebroussa chemin, déprimée. Louise se disait que ce n’était décidément pas son jour, et que tout était en travers de son chemin. Au bout d’environ cinq minutes, elle arriva devant la porte de sa chambre, et revérifia même avec son portable que c’était celle-ci. Elle mit la main sur la serrure mais arrêta son geste. Et si quelqu’un était à l’intérieur ? Louise savait combien s’était énervant qu’une personne –étrangère de surcroit- entre dans une pièce sans frapper. Elle exécuta donc cette action, mais ne reçut aucune réponse. Il ne devait y avoir personne. Tant mieux, pensa la jeune fille, comme ça personne ne viendra déranger ma sieste. Elle entra. La chambre était assez spacieuse, meublée simplement, avec trois lits, des petits meubles de rangement ainsi qu’un grand bureau. Un seul bureau lui paraissait peu, surtout si elles allaient être trois. Mais bon, la chambre avait beau être spacieuse, trois bureaux ne rentreraient pas. Soudainement, les lits lui firent comme un appel, un appel qui disait qu’ils voulaient qu’une personne s’allonge sur l’un d’eux et froisse les draps, et... Stop. Louise secoua la tête. Elle était tellement fatiguée qu’elle se mettait à présent à délirer. Sans prendre la peine de retirer son gilet et son béret, elle se jeta sur le lit simple le plus éloigné de la porte et sombra instantanément dans le monde des songes.
Invité
Mar 24 Nov - 13:34
Ma nouvelle coloc' Est une naine
C'est plus difficile qu'il n'y paraît, former un band. Surtout quand personne dans ton entourage proche n'est musicien, à part toi. Je suis guitariste. Ce qui signifie que je dois au moins me trouver un chanteur ou une chanteuse, un(e) bassiste et un(e) drummer. J'aurais jamais cru faire ça un jour, mais j'ai cherché des trucs pour créer et partir un groupe sur internet. J'ai trouvé un article qui disait que si on était guitariste et qu'on avait pas encore de chanteur, il était préférable d'apprendre le chant et d'être son propre chanteur pendant un temps. J'ai grogné. C'était une idée. Mais je n'en avais pas envie. Je veux être reconnue pour mon jeu à la guitare et pour rien d'autre. Hm... En plus, même si je parviens à trouver des personnes prêtes à partir un band, qui dit que je m'entendrai avec eux ? Il faut qu'on aille le même style et que nos personnalités s'accordent. Arg. C'EST CHIANT.
La plupart des gens sont cons. Je pense même ça de quelques-uns de mes propres potes. En fait, le truc, c'est qu'il faut juste qu'ils soient pas trop cons. Je n'ai pas beaucoup d'amis proches. Genre que je serais prête à me sacrifier pour eux et auxquels je confie mes secrets, mes pensées. Ceux-là ont dû faire leur preuve, passer sous mon scan et avoir une philosophie de vie un minimum correcte. J'peux pas être amie avec des godiches ou des fumeurs. Bref. Mon dernier cours vient de se terminer. Pourquoi je vais en cours moi, déjà ? Ah oui. Pour avoir un diplôme au cas où j'aurais besoin d'un plan B. Car contrairement à ce que mes vieux pensent, je ne suis pas complètement nunuche. Si je vois que vivre de mon talent est impossible (imaginons que je me retrouve à la rue, les étapes d'avant ne me gênent pas trop), je chercherais autre chose. Je ne sais pas quoi, je verrai si ça arrive. Mais je suis bien déterminée. Il faut simplement que je perfectionne un peu mes social skills.
Bon. Direction ma chambre. J'ai été prévenue que ma nouvelle coloc' arrivait aujourd'hui. Eh oui, l'époque avec Räj est révolue, à mon plus grand plaisir. On a décidé que les dortoirs n'étaient plus mixtes à partir de maintenant. J'ai été seule dans ma nouvelle chambre pendant un moment. Une pièce assez spacieuse pour accueillir trois personnes à moi toute seule. Wouhou ! Mais ce luxe m'ait retiré aujourd'hui. Au moins, ce sera une fille. Peut-être qu'elle sera super cool et canon. Ou alors ce sera une miss bonbon aux cheveux roses. Uh. Me voilà postée devant ma porte. Je l'ouvre. Il y a quelqu'un dans un des lits. Je m'approche du mien, dépose mon sac et ma guitare et constate que la nouvelle venue est réveillée (ce dont je n'étais pas sûre vue de loin).
« Salut. J'm'appelle Dixie », je me contente de dire.
Elle est plutôt normale comme fille. Ce qui me saute le plus aux yeux est qu'elle semble très... petite. Je dois lui paraître vachement imposante du haut de mon un mètre quatre-vingt.
Le monde des rêves n’était pas celui qu’on lui avait présenté. Un jour, un de ses anciens amis lui avait déclaré que ce monde reflétait les désirs les plus fous et les plus enfouis des personnes qui les faisaient. Mais cette déclaration s’avérait être fausse. Sérieusement, qui aimerait se faire courser par des tartines beurrées géantes et des pancakes -qui, soit dit en passant avait l’air délicieux- tout aussi haut ? Qui ? Personne. Absolument personne. Peut-être que parmi la population, vous trouverez quelqu’un avec ce genre de délire, mais il faudrait faire une enquête approfondie alors. En plus, ça n’avait aucun sens. C’est elle qui aurait du poursuivre la nourriture... Quoique, ça aurait été étrange et plus qu’ennuyant... Soudainement, une grande ombre s'étala sur le paysage sombre. Louise s’arrêta et se retourna. La tartine géante s'affaissa lourdement sur elle.
Louise ouvrit brusquement les yeux et fut éblouie par la lumière de la chambre. Elle se les frottas doucement, et se prépara à se rendormir lorsqu’elle s’aperçut, avec de nombreux bruits de pas, qu’il y avait quelqu’un d’autre dans la chambre. C’était surement sa nouvelle camarade. Louise émit un inaudible soupir de mécontentement. Enfin, elle espérait qu’il n’a pas été entendu par l’inconnue. Louise entendit cette dernière se saluer. Elle se nommait Dixie. Ce n’était pas un prénom que l’adolescente avait l’habitude d’entendre. Mais bon, en même temps, elle était dans un nouveau pays où elle ne connaissait que très peu de choses. La jeune fille fit un autre soupir discret. Puisqu’une personne s’était présentée à elle, il va falloir qu’elle fasse de même. Son sommeil attendra... Louise se redressa difficilement et s’assit dans son lit en baillant, puis, ayant trop chaud, elle retira sa veste couleur bleu pale et son béret, qu’elle posa à côté d’elle. -« Bonsoir, lâcha-t-elle en s’étirant les bras, moi c’est Louise. Ravie de te rencontrer. » Elle avait dit ces mots de manière automatique, sans réellement penser qu’elle était ravie de rencontrer quelqu’un. En faite, elle-même ne savait pas si elle était ravie ou non. C'était tout nouveau pour elle de partager sa chambre avec une personne qu'elle ne connaissait pas. Elle était un peu excitée par cette nouveauté, mais elle s'en fichait légèrement aussi. Tss... Les sentiments sont bien complexes... L'adolescente s’assit en tailleur dans son lit, face à Dixie. Qui était plutôt géante. Bien sur elle exagérait, mais vu qu’elle était petite, le monde lui paraissait parfois imposant. Son regard bleu-gris se posa sur Dixie. Cette dernière n’était ni trop belle à en faire tourner tous les garçons -et les filles par la même occasion- ni trop moche. Par contre, Louise appréciait les couleurs de ses cheveux. Verts. C’était sa couleur favorite. Et ses yeux étaient rouges... Rouges ?! Ce devait être des lentilles, sinon, c’était une albinos~ Trop cool !
Invité
Jeu 10 Déc - 12:55
Elle a des cheveux bruns et un espèce de chapeau bizarre
Elle n'a aucune origine japonaise, ça se voit. Elle a les cheveux bruns, colorés au bout, et les yeux bleus. Je l'observe alors que je m'assois sur mon lit. Et j'attends. Elle a l'air à moitié endormie et peu enthousiaste à l'idée de devoir converser. Mais bon, j'veux savoir à qui j'ai affaire, vu qu'on va habiter dans la même chambre. Donc oui, je vais probablement essayer de discuter avec elle. Même si, moi non plus, ça ne me tente pas vraiment. J'aimais avoir ce grand espace à moi toute seule. Et puis, elle est pas mon style. Trop petite, trop banale. Pas que je cherche absolument à avoir un intérêt amoureux, mais disons que, comme tout le monde, je suis plus joviale quand quelque chose me plaît. Bon, pour l'instant, je ne peux parler que de son physique. Quant à sa mentalité, je verrai ça plus tard.
Étant couchée, elle se redresse sur son lit. Elle enlève sa veste et son espèce de chapeau bizarre. Et elle se présente sous le nom de Louise, disant être ravie de me rencontrer. Hehehe, ouais, ça me semble plutôt robot comme réplique ça. En tout cas, on dirait que c'était son tour de me détailler. Son regard s'arrête un peu plus longtemps sur mes cheveux. Verts. Ensuite, mes yeux. Rouges. J'sais pas si je décode bien, mais à en croire son expression, elle aime bien. Je reprends parole :
« Épargne-moi les politesses. Presque personne en ce bas monde apprécie le fait de devoir partager sa chambre. J'adorais me la jouer solo, moi. Mais bon. Autant essayer de s'entendre, hein. »
Pause. Je regarde autour de moi. Avant, mes effets personnels étaient éparpillés partout. Quand on m'a prévenu de la venue de Louise, j'ai tout réarrangé. Mes guitares, mon katana et le reste sont maintenant rangés prêts de mon lit. D'ailleurs, concernant ça...
« J'ignore quel genre de fille tu es, mais je préfère te prévenir. Ne touche pas à mes trucs. Surtout à mes guitares et à mon katana. Et, en échange, je toucherai pas aux tiens, bien entendu. »
C'est plutôt logique, mais on ne sait jamais. Il y a toutes sortes de personnes dans le monde. Certaines ne comprennent pas très bien la notion de propriété. Bref. Un détail me traverse l'esprit. Un gros détail. Elle vient de débarquer ici. Sait-elle à propos de la guerre des sexes ? Ça serait naturel que je l'informe si non.
« Dis-moi, sais-tu dans quoi tu t'es fourrée en venant à Sei ? »
Correspondrait-elle aux Mermaids ? Ou plutôt aux Amazons ? Elle n'a pas l'air d'une pute. Ni d'une brute. Sait-on jamais, par contre. Peut-être qu'elle ne se mêlera à aucun de ses deux groupes. Il y a les Hecklers et les Pacifics aussi, après tout.
Louise bailla encore une fois. Décidément, sa sieste ne lui avait pas suffit à récupérer son énergie. Elle regarda sa montre située à son poignet gauche. Elle n’avait dormi qu’une trentaine de minute. Ses yeux se fermèrent malgré elle, et la jeune fille allait se ré glisser dans le monde des rêves, mais Dixie prit la parole. Louise ouvrit ses yeux, et son regard la fixa. Dans son discours, une chose l’étonna. Son interlocutrice lui demandait d’arrêter les politesses. Louise était un peu embêtée, car la verte avait remarqué son ton mécanique et morne. Mais au moins, elle n’aurait pas à faire semblant. C’était une bonne chose. Dixie continua en lui disant qu’il serait bien qu’elles s’entendent. Louise approuva silencieusement. Franchement, elle n’aurait pas supporté de dormir avec une personne qu’elle n’apprécierait pas. Enfin, le terme « apprécier » était un grand mot. Il ne faudrait juste pas qu’elles aient une querelle quelconque. Ensuite, la verte expliqua les principales règles de vie, celles qui concernaient les affaires. Hm... Louise savait que ce sera vite un problème, car elle était assez... bordélique. Oui, c’était le mot. Les pièces rangées n’existaient pas dans son esprit. En clair, plus la pièce était dérangée, plus elle se sentait mieux. Elle savait bien que ce... que c’était étrange. Elle s’apprêtait à lui expliquer que ce sera compliqué de respecter cette règle, lorsque Dixie parla de son takana. Louise ne put s’empêcher de ressentir une certaine et grande admiration. Il faudrait que Dixie le lui montre. Les gens qui savaient se battre étaient vraiment trop classes ! Vraiment ! L’adolescente se promit de lui demander un jour qu’elle lui apprenne à se battre, même si cette demande se transformerait en supplication. Quoique... nan, elle n’irait jusqu’à la supplier. En pensant à ce que dirait son père, qui était contre cet apprentissage pour sa jeune et frêle fille, un petit sourire vainqueur apparut sur son visage. Hahaha ! Il ne pourrait rien dire et faire, et ça le rendrait fou ! Haha ! Une question se posa soudainement dans sa tête. Pourquoi Dixie avait-elle une arme sur elle ? Les arts martiaux étaient enseignés dans ce lycée ? Si c’était cette option, Louise trouvait cela trop bien.
« Dis-moi, sais-tu dans quoi tu t’es fourrée en venant à Sei ? »
Hein ? Louise ne comprenait pas le sens de cette question, ni dans quel but elle a été posée. La brune savait pourquoi elle y était venue : apparemment ce lycée était un des meilleurs pour la prise en charge d’étudiants étrangers. Mais c’était surtout le terme « fourrée » qu’elle n’arrivait pas à comprendre.
« Je, hésita-t-elle, je ne comprends pas le sens de cette question... »
Invité
Dim 10 Jan - 10:07
Bienvenue Au pays des merveilles
Elle m'écoute sans rien ajouter. Tiens, je dois avoir l'air bavarde, maintenant. Mais en fait, la plupart du temps, je n'ai pas grand-chose à raconter. Ma vie n'est pas particulièrement excitante. Et puis, je n'ai pas un cercle d'amis très grand, faut se l'avouer. Ceux que j'ai me vont. C'est bon ou mauvais signe qu'elle ne réplique pas ? Hm... il y a un proverbe, je crois. Qu'est-ce que c'est déjà ? Ah oui. Qui ne dit mot consent. Donc je vais le prendre comme ça. À ma question, un gros point d'interrogation se dessine sur son visage. Façon de parler, hein. Elle ne semble pas savoir de quoi je parle. Elle a l'air plutôt confuse. Aaah... L'ignorance. Je me demande quelle va être sa réaction. Ça va peut-être être amusant. J'esquisse un petit sourire.
Peut-être qu'elle ne va pas me croire. C'est bizarre après tout. Une guerre dans un lycée. Avec des groupes. Comme des royaumes. Et une hiérarchie. Des rois, des reines et des bras droits. Ça ferait un bon scénario de film. Je reste silencieuse pendant un moment. Je l'observe et laisse un certain suspens. Bon, allez, je peux pas la laisser ruminer comme ça trop longtemps.
« Ça, ça veut dire non. Alors c'est moi qui vais devoir te mettre au courant. À Sei, il y a quatre groupes. Les Amazons aiment se battre avec leurs poings, les Mermaids avec leurs mots. Ce sont les groupes de filles. Les Aristocrats même chose que les Mermaids et les Bastards même chose que les Amazons, sauf que ce sont les gars. La majorité des élèves ont un problème, hum, assez majeur avec l'autre sexe. Alors ils se battent entre eux. On appelle ça la guerre des sexes. Ah et j'ai oublié les Hecklers, qui aiment foutre la merde, et les Pacifists, qui, comme le dit leur nom... pacifistes. C'est un peu fou, je sais. Mais je n'ai pas suffisamment d'imagination pour avoir inventé tout ça, crois-moi. »
Huh. Je hais avoir à parler autant. C'est épuisant. Mais j'suis quand même pas pour la laisser dans l'ombre, la pauvre. Au moins, maintenant, elle sait que si un mec tente de lui refaire le portait, c'est normal ! Yeaaaaaaaah ! Hm... Est-ce qu'elle a suivi ? 'sais pas. Mais j'ai pas envie de me retaper tout ce monologue. Pffiou. Je me couche sur mon lit le temps qu'elle digère tout ça. Ouais, ça, c'est si elle me croit. Si c'est le cas, je sens que des questions vont être posées... Oh. Pourquoi le lycée n'écrit pas sur leur site et dans leurs brochures ces infos essentielles ?! Ah, parce que ça donnerait les j'tons aux parents et que faudra pas que la police s'intéresse de trop près à ici.
Accueil ![Rencontre des colocs' [Pv Dixie] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif){kind=icon}
Dim 15 Nov - 7:56![Rencontre des colocs' [Pv Dixie] 1448328875-dixie](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2015/48/1448328875-dixie.gif)
![Rencontre des colocs' [Pv Dixie] 88_3110](https://i.servimg.com/u/f21/18/19/74/08/88_3110.png)
