Il faisait beau aujourd'hui, il y avait de la neige au sol, une fine couche qui suffisais à amuser les gens. Et c'est dans cette couche que s'apprêtait à marcher Shizuka, elle venait de finir ses cours, et comme d'habitude, elle n'avait rien à faire à part flâner. D'ailleurs, elle commençait déjà à en avoir marre de cette habitude, tout en levant les yeux au ciel et en soupirant. Cette habitude devenait réellement lassante, elle voulait s'occuper, mais elle ne savait pas quoi faire, elle sorti donc son téléphone et regarda dans ses contacts, enfin dans ses, cela est vite dit, vu qu'elle n'en possède qu'un seul. Elle le regarda mais se résigna à lui envoyer un message ou quelque chose dans le genre, elle ne voulait pas le déranger.

Elle marchait encore fixant ce pauvre contact seul avant de sortir de l'enceinte de l'école, elle était toujours dans la lune tout en sachant où elle allait, elle passait par des ruelles non loin de l'école, qu'elle avait l'habitude de prendre. Elle était toujours perdue, jusqu'à ce qu'on la sorte de ses pensées.

Hey toi. Viens ici.

Elle s'arrêta donc et leva son regard pour voir à l'autre sortie de la ruelle un gars, et il lui disait quelque chose, probablement un élève de Sei, et en le fixant en silence pour le jauger, elle se dit qu'il faisait peut-être partie de la fameuse classe des "bastards" dont elle a entendu parlé. Alors tout en l'ignorant et lui tourna le dos pour sortir de l'autre côté, ignorer ce genre de personne était une habitude et souvent la meilleure solution à ses problèmes. Mais quand elle rouvrit les yeux après ses petites pensée elle vit 2 autres gars bloquer l'autre sortie.

Joue pas la malignes avec nous.

L'un des deux dit cela pendant qu'ils avançaient vers elle ensemble. Cela la choqua, pourquoi ? Car ce genre de situation n'était jamais arrivée auparavant, d'habitude quand elle ignore un garçon comme ça, il l'insulte juste et elle, elle repart en ignorant tout, mais là.. là ils étaient trois contre une, une qui n'utilise jamais sa voix, donc qui  ne demandera pas de l'aide même dans ce genre de situation, et même si elle commence à réellement avoir peur. Tout en reculant, elle se demandait çe qu'elle allait faire, enfin tout ce qui résonnait dans sa tête était

{ Merde merde merde merde...}

Elle avait peur, vraiment, elle savait qu'elle n'avait pas un brin de force pour se battre, et elle n'avait rien pour pouvoir s'échapper. Quand elle recula elle senti quelque chose là bloquer, c'était le troisième gars qu'elle avait à moitié oublié.

Tu n'iras pas plus loin.

Il attrapa ses deux poignet avec un nain l'immobilisant déjà et laissant ainsi tomber ses affaires. Les deux autres vidèrent son sac sur le sol et balancèrent au loin le sac, le laissant légèrement dépasser de la ruelle. Puis, tendis qu'elle était toujours accrochée en se débattant en silence, l'un des deux autres s'amusa à lui tirer les cheveux, mais pas qu'un peu, mais vraiment qu'on pourrait croire qu'il va les lui arracher avec le cuir chevelu, mais elle se retenait de montrer sa douleur toit en serrant les dents et en fermant les yeux. Dans sa tête elle les insultais de tout les nom, mais d'un coup le troisième lui donna un coup de poing dans le ventre en se marrant. Les larmes lui montaient aux yeux mais elle se retenait avec peine, non elle ne voulait pas craquer, elle ne voulait pas parfaite faible, elle ne voulait pas briser sa garde. Mais au fond d'elle, elle espérait de l'aide..

{ Pitié..quelqu'un..}

Mais à peine avait-elle espérer, que çe qu'elle souhaitait se passa, quelqu'un l'aida. Elle ne comprit pas çe qui se passait tandis qu'elle tombait au sol, se tenant le ventre d'une main et posant l'autre sur sa tête, tout en fermant les yeux. Tout se passa pendant qu'elle gardait les yeux fermés. Elle se disait que peut-être on lapidait, ou que quelqu'un de plus fort se débarrassait d'eux pour ensuite s'occuper d'elle en mode "on n'y touche pas, c'est ma proie." Elle n'espérait pas que cela soit sa deuxième idée. Mais à peine environ 2 minutes plus tard, elle entendit les trois garçons insulter la personne qui venait de les faire fuir. Et tremblant légèrement, elle ouvrit ses yeux légèrement mouillés à cause de la douleur, pour regarder la personne qui venait de l'aider. Un moment de silence passa, elle le regardait, il la regardait, elle ne savais pas quoi dire, enfin elle ne savait pas quoi écrire, surtout qu'elle n'avait plus son cahier. Elle se disait qu'elle devait paraître idiote ainsi parterre. Tout ce qu'elle put faire c'est se lever avec peine tout en se tenant le ventre et en prenant appui sur le mur derrière elle, et continuer à la regarder ainsi en silence.