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I'll kill you tomorrow - ft. Kenta

Invité
I'll kill you tomorrow - ft. Kenta Icon_minitimeJeu 9 Juin - 3:06
Sae hee & KentaI'll kill you tomorrowPlusieurs semaines étaient passées depuis la première leçon de natation avec Kenta. Il y en eut d'autres, drôles et fatiguantes, surtout très énervantes, évidement. Plus qu'énervantes parfois, le nombre de fois où j'avais glissé sur le carrelage et manquée de me claquer la jambe parce que cet abruti m'énervait et qu'il me poussait à courir tout en me prévenant que c'était risqué que je cours sur un sol glissant... Je n'ai jamais autant médit sur quelqu'un que pendant ces cours de natations qui tournaient par moment au débat post-apocalyptique.

Mais aujourd'hui, c'était un peu de calme, avant la tempête. Ca faisait longtemps que je n'étais pas allée en repérage pour du maquillage. Le sac à dos accroché, j'avais décidé d'y aller en bus, histoire de profiter du paysage avant d'entrer dans le centre-commercial. Les écouteurs dans les oreilles, j'avais l'impression d'être dans un film roadtrip en écoutant ma musique et en regardant les routes par la vitre. Le temps était maussade, comme ces bons vieux films contemporains promus au Festival de Cannes, et parfois quelques gouttes d'eaux tombaient contre la fenêtre, mais rien de bien alarmant. D'autant plus qu'il y avait des rayons de soleil qui perçaient les nuages. Je m'attardai plus sur les bâtiments, pour pouvoir me repérer. Il y eut un arrêt, c'était le terminus à cause d'une manifestation plus loin, près du centre-commercial qui bloquait la circulation. Je fus contrainte de m'y arrêter, et de regarder sur la carte de l'arrêt là où se trouvait le centre-commercial. En me tournant, j'entendis un semblant de voix. Mais un semblant de voix qui m'était familier. Regardant en face de moi, je vis une petite tête rousse promenant un chien. Kenta ? Arquant un sourcil, je mis ma capuche sur ma tête et mes lunettes de soleil et traversai la route pour voir se qu'il faisait d'un peu plus près.

J'entrai dans le bâtiment, où des aboiements se faisaient entendre de parts et d'autres de l'endroit. C'était un refuge. Je retirai ma capuche et mes lunettes, rangeant ces dernières dans mon sac. Je le vis un peu plus loin, dehors ; il ouvrait des grillages. Avançant silencieusement, je passai juste après lui, le petit soleil ayant fini de percer les nuages. Je baissai mes yeux vers le rouquin. Il s'occupait d'animaux, enfin plus particulièrement de chiens. Je fis glisser mes doigts dans les fils de fer à côté de moi et continuai de regarder, un peu suspicieuse. Il leur donnait de l'eau, à manger, jouait avec eux et souriait comme un benêt. Même si en soit c'était mignon, ça n'excusait pas son irascibilité et son caractère de merde détestable. Je n'eus qu'un regard dubitatif, qui se transforma bien vite lorsqu'un jappement se fit entendre tout près de moi. Je baissai ma tête, il y avait un petit chiot d'une race qui ne me disait rien du tout – sûrement un croisé – qui me regardait, béat. Je caressai du bout des doigts la truffe humide de l'animal heureux, ce dernier m'arrachant un petit sourire en coin. Je ne pouvais pas nier les faits ; il s'occupait bien mieux des animaux que des hommes. Il n'y avait qu'à voir la mine joyeuse de l'animal.

Je me redressai et me dirigeai vers là où il était, avec les chiens tout près de lui comme s'il était leur Messie. Les chiens étaient tellement adorables, ça me faisait fondre...

« Alors tu sais faire preuve de patience et de compassion avec des êtres vivants » dis-je, le ton semblant plus sérieux qu'humoristique car, malheureusement, je le pensais.

Il se tourna vers-moi, l'air surpris, traduisant un « putain mais tu fous quoi ici ? ». Je repris en m'accroupissant pour poser mon index sur la truffe de l'un des chiens, joueur :

« Si tu pouvais être aussi gentil avec moi ce serait un véritable bonheur. »

Je relevai mon visage vers lui, un sourire moqueur sur les lèvres. Il n'y a pas d'heures pour faire chier quelqu'un, jamais d'heures même. Surtout Kenta. Relevant mes yeux vers lui, je me redressai, les poings contre les hanches, et lui demandai, tout sourire :

« Tu travailles ici depuis longtemps ? »

Un mec méchant qui aime les chiens, la représentation même du type asocial. « J'ai plus confiance en l'humanité » mode on. J'avais envie de rire de mes bêtises mais je me retins, regardant les chiens à la place. Là, c'était difficile d'émettre un rire moqueur. Si mes yeux pouvaient prendre une autre forme que celles en amande, ils seraient de gros coeurs qui battent à vive allure. C'était vraiment trop mignon, j'avais toujours voulu un chien, mais ma mère n'aimait pas l'idée qu'un animal fouille partout dans ses dessins, et mon père était trop peu souvent avec nous pour s'occuper de lui, et moi trop jeune. Alors, je n'en ai jamais eu. A la place, j'avais des poissons chats dans le jardin. Formidable, non ?
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