Sei Gakuen
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[CLOSE] { EVENT } IGNITE !

UNKNOWN https://sei-gakuen.forumsrpg.com
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INSCRIPTION : 15/07/2012
MESSAGES : 738
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMer 21 Nov - 15:33

Let's burn everything
La journée lui avait semblée interminable. Il attendait la nuit comme un enfant le soir du réveillon, pour pouvoir ouvrir ses cadeaux… Pourtant, à merveille il avait réussi à cacher cette fébrilité aux autres, et était apparu comme à l’habitude aux yeux de tous. C’était un miracle qu’il n’ait pas craqué sous toute cette hâte qui pesait sur lui, sans compter l’excitation, et quelque peu le stress. C’était risqué, mais ils allaient le faire.

Tout était prêt. Chacun avait son poste, et le spectacle allait commencer. La nuit était tombée depuis un moment déjà et les lumières s’étaient éteintes depuis longtemps. Pourtant, eux étaient éveillés, et pas qu’un peu. Norio tentait de ne pas céder à la fébrilité, mais toute cette histoire le faisait intérieurement jubiler. Ce n’était pas le temps de céder à tout cela, et de tout gâcher non, il pourrait se réjouir une fois les dortoirs réduits en cendre et les autres biens emmerdés. Il venait tout juste de donner le signal, et chacun était parti faire ce qu’il devait faire. Pas d’erreur acceptable, sinon ça allait être la catastrophe. Norio était parti de son côté avec Juichi son colocataire, munis de leurs armes incendiaires. Bidons d’essence et allumettes, rien de plus simple, et pas grand-chose de plus efficace. Les autres devaient tous aller faire ce qu’ils avaient à faire, et lorsqu’ils donneraient le signal alors les deux têtes de ce groupe mettraient le feu chacun à l’extrémité d’un couloir, puis sortiraient en vitesse – en veillant à éviter les pièges qui rendraient la partie encore plus excitante. Comme il plaignait les pauvres petits endormis encore qui ne savaient pas ce qui leur pendait au bout du nez.
Il ne faut pas s’y tromper, on ne sous-estime pas les bâtards ou la vengeance est lourde. C’était le message qu’ils voulaient passer. On n’est pas morts, on est bien vivants et on va le prouver. Pas question de se laisser marcher sur les pieds par des gonzesses, des putes et des ignorants. Les victimes collatérales ? Norio y pensa vaguement, alors qu’il marchait silencieusement avec Juichi vers leur point d’attaque. Les gens qui ne se mêlaient pas de cette guerre en souffriraient aussi, mais… c’est le prix à payer, quand on vit dans les murs de Sei Gakuen.

Un instant, il pensa vaguement à Damon, son amant. Il avait plus ou moins transgressé ses propres règles, car il n’avait pu se résoudre à l’idée de le laisser dans ce foyer. Ne vous trompez pas, rien de trop ringard comme idée, mais il tenait à le garder loin de tout cela. Les autres, ils pouvaient bien crever, mais Damon ne lui aurait certainement jamais reparlé s’il l’avait laissé risquer les flammes. Il ne lui avait rien dit explicitement, mais s’était contenté de lui donner rendez-vous un peu plus tôt, lui ayant fait croire qu’il devait absolument lui parler de quelque chose. Certes, ce n’était pas très correcte, mais les méthodes de Norio, jamais vraiment les bonnes, étaient déplacées mais sans mauvais fond. L’intention était bonne, cele de le protéger. Même si pour cela il avait dû lui mentir, et qu’il devait aussi lui poser un lapin monumental. Damon lui en voudrait de toute manière, pour cela mais surtout pour avoir cramé les dortoirs. Tant pis… Il tenta alors de balayer cette idée de sa tête, et se tourna vers Juichi, pour tenter de garder l’esprit fixé sur son but ce soir. Il envoya un message sur son portable à tous les autres, pour leur demander où ils en étaient. Il fallait faire vite, très vite. Plus ils tardaient, plus ils avaient de risque de se faire prendre la main dans le sac.
Il fixa longuement l’écran, et poussa un soupir pas trop fort, pour ne pas risquer de se faire remarquer, avant de ranger le portable dans sa poche. Son regard se releva vers Juichi, et il ne put retenir un sourire en coin.

« On attend le OK des autres, et on crame tout. »

Son sourire témoignait de son état d’esprit, c’est-à-dire totalement chaotique. Il était rarement aussi assoiffé de violence, mais ce soir c’était un soir spécial. Il allait être servi en chaos et en turbulence. Tous allaient être servis de cela en fait.
prenez-note que...
À tous les membres ! Jusqu'à mon signal vous ne pouvez pas poster, car c'est la préparation des bastards et le feu qui démarre ~ Par contre dès cette partie terminée, on va avoir un beau feu et tout le monde va pouvoir participer (et fuir entre autres) ensuite on aménagera un nouveau forum dans le gymnase où il y aura les 'installations temporaires' le temps de reconstruire, et où tout le monde dormira dans la même salle 8D
Voilà <3 je m'excuse encore pour le retard de l'event, à cause de mon pc en réparation :3

AUSSI ! Si vous avez des questions, sur le déroulement, ou un petit scénario que vous voudriez faire, ou... quoi que ce soit, alors envoyez-moi un mp je me ferai un plaisir d'y répondre ! Sinon, bon jeu à tous !
{ Pareil pour les bastards, si vous voulez savoir un truc... }
Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeLun 26 Nov - 4:15
Juichi avait suivi Norio ce jour-là, d'un air plutôt calme en apparence mais assez stressé, dans le fond. Ce qu'ils s'apprêtaient à faire, avec le reste du groupe, était assez dangereux et pourrait même coûter la vie à certains. C'était une possibilité. Une possibilité que Juichi n'excluait pas. Norio non plus d'ailleurs ne l'avait pas exclu puisqu'il avait éloigné Damon, son amant attitré, en toute discrétion de Sei Gakuen, du moins c'est ce que le roi des Bastards avait du penser. Malheureusement pour lui, ils partageaient la même chambre tous les trois plus une autre fille, d'où la prudence supplémentaire dont ils avaient du faire preuve pour éviter que leur plan ne soit connu avant l'heure, et Juichi n'avait pas eu trop de peine à repérer le manège de Norio. C'était son chef, il gardait toujours un oeil sur ce dernier pour lui venir en aide à sa guide.

Servile ? Certains auraient pu le penser mais c'était surtout une loyauté extrême pour ce type envers qui il se sentait étrangement redevable. S'il était Roi ça n'était pas pour rien et pour cela, lui encore fraîchement arrivé, lui devait un respect non négligeable. C'est donc tout naturellement lors de leur réunion sur le toit qu'il s'était proposé de le suivre et de l'aider à mettre le feu. Ainsi, les deux garçons s'étaient donc rendus sur dans les dortoirs d'où allaient partir l'incendie. Juichi se tourna lentement vers Norio et ouvrit finalement la bouche après que ce dernier ait saisi son téléphone portable et ait envoyé les messages de lancement de mission aux autres membres du clan.

"-C'est le moment. On ne reviendra plus en arrière. Je me demande comment vont tourner les choses Norio. Pas que je sois inquiet ou que j'ai des remords, là dessus je vous suis chef et même si j'ai la conviction profonde que ce que l'on s'apprête à faire est putain de grave et va sans doute faire des victimes, j'ai une préférence certaine pour ce qui est mauvais. Disons que la situation me rend vaguement... Mélancolique. En fait c'est un sentiment assez étrange."

Il termina cette tirade en s'emparant d'un des bidons d'essence au moment où le téléphone de Norio sonner à répétition. Les bâtards avaient répondu à l'appel du chef. Le brasier allait commencé. Ca n'était plus qu'une question de seconde. Une odeur d'essence envahit le couloir, imbibant le sol, il avait commencé à verser le liquide inflammable.

Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMar 4 Déc - 4:34
Qui croirait en voyant les couloirs vides à c’ qui va s’ passer… A par l’ Roi ou la Reine des Parano : personne. Je marche sans m’occuper d’ rien gardant l’ esprit fixé sur mon objectif situé au sous-sol. Il s’appelle l’ arrivée d’ eau et je dois l’ rendre complétement HC, facile, houai pas faux. Enfin y a un hic, j’ vais p’ être pas pouvoir faire ça tout seul à cause des verrous… Fait chier putain ! Va encore falloir que quelqu’un m’assiste comme si ça suffisait pas d’être le plus p’ tit, l’ plus jeune et le moins crédible ! Mes pas résonnent dans le silence. J’ ai pas pris de lampe de poche, je m’ repère sans problèmes dans l’ noir, elle me servirait à rien. Je tripote les poignées de temps en temps, celle de l’ escalier je suis déjà tombé d’ ssus à l’ occase et elle r’ ssemblait pas aux autres, au touché : plus… abîmée, en moins bon état. Sans ses yeux suffit d’ poser sa main, la peinture manque par endroits, ça aide pas mal une info d’ ce genre. J’ ai fini par trouver ce que je cherchais, j’ entre, je referme derrière moi, je descends l’ escalier, glissant… S’ casser la gueule dans un moment pareil, pas question ! Ca va r’tarder le reste du Clan puis la Honte quoi ! J’ sens ma basket partir vers l’ arrière, mon talon quitter le sol à l’ avant dernière marche, j’me rattrape de justesse mais je m’ cogne au passage. Un bleu de plus ajouté à la collec ! Je lève les yeux, ploc, ploc, des flaques s’ étalent sur le côté, l’ manque d’ lumière les rend presque noires, j’ inspire un grand coup, viv’ment que j’ remonte j’ gèle ici ! Moment d’ vérité : j’ me débrouille ou pas ? Cool, rien pour m’ ret’nir, les tuyaux, les canalisations, tout c’ bordel n’ a pas de protection ; je pose mes mains histoire de vérifier au passage, c’ serait con d’ s’ trouver bloqué là. Je cherche c’ qui pourrait m’ empêcher de tourner cette manivelle… Oh merde, j’ le trouve où c’ machin! Je l’ ai, voilà ! Hop la valve dans l’ aut’e sens, fermée… ? Oui, l’ eau coule plus, j’ ai réussi. Un teste à la va vite pour vérifier avant d’ partir. Yes ! Rapide regard à ma montre. Faut qu’ j’ active moi ! J’ remonte la volée d’ marches en courant à moitié et j’ envoie un message aux autres après m’ être barré dehors : c’ est fait, y a plus qu’ à se planquer en attendant que ça passe, à eux de jouer, l’ reste me concerne pas.





(Sorry for... This!)
Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMar 4 Déc - 8:55

DON'T BACK DOWN

Il rouvrit les yeux.
La nuit s'offrait à lui. Noire, sombre, avide de lumière. En silence, il sortit un briquet de sa poche et l'alluma, admirant quelques instants la flamme qui dansait devant ses yeux, sans pour autant allumer sa clope..

S'ils savaient.

Leif tourna la tête, puis se dirigea vers le panneau d'alimentation, mordillant le bout du bâton qui était dans sa bouche. Son rythme cardiaque avait accéléré, ses mains étaient moites. Il sentait le stress grandir et au fond, il ne s'en plaignait. L'adrénaline coulait dans ses veines, et l'excitation reprenait le dessus.

Un vibrement le tira de ses pensées. Prenant le portable dans la main, tandis que l'autre ouvrait le panneau, il soupira.

Le signal était lancé.

Aucun remord, aucun regret. A partir de ce soir, la vie à Sei Gakuen prenait une tournure intéressante. Sans hésitation, il appuya sur les boutons qui contrôlaient l'alimentation de l'électricité.

« ... »

Les dortoirs étaient désormais plongés dans le noir total. Prenant garde à ne laisser aucune trace, il sortit discrètement de la salle sans un bruit. Son regard se dirigea à droite puis à gauche. Avec toute cette concentration, il avait oublié la direction pour sortir. Il n'avait pas le temps de jouer le labyrinthe ; s'il restait ici, il pouvait cramer. Le jeune homme garda son calme, contrôlant sa respiration de manière à ce qu'elle soit régulière. Une main sur le mur, il marchait lentement. Il revoyait en tête le plan de l'immeuble.

A la moitié du chemin, il s'arrêtant, envoyant rapidement un message aux autres : l'électricité était hors-jeu. Norio et Juichi pouvaient désormais foutre de l'essence partout en toute tranquillité. Après tout, qui se méfierait d'une nuit censée être comme les autres ?

« 'chié... »

Il sortit en trombe de l'immeuble. Il devait s'éloigner au plus vite. Il se retourna, reprit son souffle. Lentement, il sortit le briquet de sa poche et alluma sa cigarette.
Leif tira enfin une bouffée.
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[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeSam 22 Déc - 17:42

Let's burn everything
Ils étaient enfin tous prêts. Norio venait de recevoir le dernier signal qu’il attendait, un sms sur son téléphone, de la part de chacun des bâtards sur le coup. Ils pouvaient allumer le brasier, le feu et la fumée se chargeraient du reste. C’était le grand moment, tant attendu et l’instant critique aussi. Ils devaient faire vite, allumer et fuir sans trop de bruit mais très rapidement aussi. Juichi avait jeté de l’essence sur les murs et le sol, et Norio tenait le paquet d’allumettes dans sa main, observant une dernière fois les couloirs. Dans ces moments, il ne pensait pas vraiment aux gens, il en oubliait le sens même de ‘humanité’ et de ‘respect de la vie’. Il ne pensait pas aux pauvres gens endormis qui risqueraient sûrement d’y laisser quelques plumes, sans parler de tous leurs biens.

Il eut un regard vers Juichi, et il se dit qu’ils étaient prêts. D’un geste vif, il craqua l’allumette et la jeta au coin du mur, l’essence prenant feu immédiatement. Étrangement, car il n’avait jamais vraiment eu la moindre attirance vers les flammes comme un pyromane, Norio ressentit pourtant une certaine admiration envers ce feu brûlant qui léchait déjà les murs du couloir. Une très grande puissance s’en dégageait. Cette remarque ne dura que quelques secondes, ils ne pouvaient plus rester ici ou risquaient de se retrouver pris par les flammes ou par d’autres élèves réveillés par la fumée ou les flammes. Juichi dût tout de même le tirer un peu, et ils partirent à grands pas vers les escaliers, qu’ils dévalèrent à toute vitesse pour sortir de l’établissement.

Maintenant, c’était fait et ils ne pouvaient plus revenir en arrière. Étrangement, ce fut à ce moment-là que Norio eut une pensée pour les risques que cela entraînerait, pour les gens et tout le reste. Mais c’était trop tard pour penser à tout cela et la notion de regret ou de remord était étrangère à Norio qui, pour sa part, se sentait à ce moment précis assez fier de lui. Comme ça, on ne pourrait plus dire que les piques sont endormis.

Dans le froid de la nuit, à l’extérieur, il s’éloigna un peu de l’établissement avec Juichi, pour rejoindre les autres, mais son regard était fixé vers l’école, attendant comme quelque chose, comme s’il espérait entendre des cris ou quelque chose du genre, ou même voir les flammes s’élever, comme dans les films. Pour le moment, c’était le calme avant la tempête à l’extérieur le silence régnait. Lui-même n’osait pas parler. Pourtant, à l’intérieur les flammes avaient déjà pris de l’ampleur et la température montait brusquement. Les élèves ne tarderaient pas à se réveiller à cause de la fumée qui envahissait le dortoir. C’était une réussite, il fallait bien le dire pour faire le mal il n’y avait pas mieux que les bâtards.

« On se tire, j’ai pas envie qu’ils nous trouvent en sortant sinon ça va être l’émeute générale. »

Il parlait, étrangement comme si tout était normal, avec un calme qu’on ne lui connaissait que très rarement. Il s’éloigna du bâtiment, pour laisser le feu faire son œuvre.
prenez-note que...
C'est enfin aux membres de poster ! Voilà, donc les flammes ont prit très rapidement et c'est donc le brasier à l'intérieur, il vous faut fuir (Pour sauver votre peau). Dès que cette phase sera terminée, nous passerons à la suivante dans un nouveau sujet, mais pour le moment vous pouvez poster à la suite pour votre rp de 'fuite des flammes' XD
Voilà <3
Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeLun 24 Déc - 16:28
C'est l'event ou tout brule
« C’est vraiment con. Bande de pyromanes. »
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Tumblr_me5pm4FdI81rcqboko1_500


« Personnellement j’adore dormir. C’est un grand moment de détente ou je peux m’évader, rêver, être couper du reste du monde. Ces derniers jours je n’avais pas vraiment eu le temps de jouir de cette activité si agréable. Et de ce fait, aujourd’hui j’avais plus envie de roupiller que n’importe qu’elle autre jours auparavant. Il devait être quoi, hm. Dix-sept heure trente. Ce fut l’heure ou mes yeux se fermèrent définitivement me laissant à la merci du marchant de sable. Le temps passe, et moi je bouge tranquillement dans mon matelas, bien enveloppée dans ma couverture. Je rêve de pâtisserie, je rêve de sucrerie. Je rêve de toutes ses choses qui me font baver. Oui c’est pour cela qu’il y a une tache sur mon oreiller. Je l’avoue ce n’est pas très glamour, m’enfin bref. Vous allez tout oubliez, hein.

•Je dormais depuis bien longtemps déjà, à rêver de toutes sortes de chose, mais bon je ne vais pas m’attarder d’avantage sur ce sujet. Eternuant, tournant encore sur mon lit, changeant main et main fois de position, je me réveille. Frottant doucement mes yeux je baille, regardant les alentours. Bon pour une fois j’étais bien dans ma chambre jusque là, tout va bien. Mais il y avait une odeur inhabituelle. Et une lueur étrange à l’extérieur. Je re frotte mes yeux, me demandant si je ne rêvais pas encore. Il y avait comme une odeur de gazole qui flottait dans l’air. Hm, plutôt étrange. Un accident dans la cours ? Improbable. Me levant doucement, tenant encore mon oreiller dans ma main droite, frottant toujours mes yeux de ma main gauche j’ouvre la porte. Mon état second à vite disparu avec la vue que j’avais. Il y avait le feu à la baraque ! Reculant vivement, refermant la porte. Je cherchai un truc à mettre sur moi parce que, sortir en sous-vêtements ce n’est pas pour dire mais voila quoi… J’attrapai la première chemise que j’avais pu trouver et ouvre la porte une nouvelle fois, cherchant une façon de m’échapper. Restant devant la porte, cherchant du regard un endroit ou le feu ne se serait pas encore bien rependu je soupire. Je jette mon oreiller par terre et je … Cours ? Non vue comment je cours comme un pingouin je vais me manger le sol et bruler sur place. Ok donc je peux sauter ? Ouai mais non c’est encore pire. Han… Je fais quoi bordel de macaron !

•Ha ! Mais en fait je veux m’enfuir mais je ne suis pas la seule dans les dortoirs enfin, j’espère sinon je suis la seule bouffonne dans cette situation et dans ce cas c’est vraiment trop la loose. Bref. Bien … Toussant légèrement je ferme puis me poste devant la porte, loin du feu et prend une grande inspiration.


▬OH LES GENS Y’A LE FEU ! BOUGER VOTRE ARRIERE TRAIN SI VOUS NE VOULEZ PAS FINIR EN POULET ROTI !

•Voila, au moins j’ai fais mon job. Et maintenant je me tire parce que moi je tiens à ma vie. Oh, ne vous inquiétez pas je vous aime bien les gens, mais je gueule assez fort pour que vous m’entendiez de un et de deux moi j’aimerais bien sauver ma gueule alors bon il ne faut pas pousser, hein. Oui je sais, je fais ma pute. So … Comment faire. Comment vais-je sauver mon arrière train ? Y’a le feu partout. En même temps, ça va vite avec de l’essence. Mais putain ils sont sérieux ceux qui ont fait ça. Ça doit être une belle bande d’enfoiré. M’enfin, passons. Donc je ne peux pas sauté, il n’y a pas trente six milles solutions. Ruuun ! Respirant un grand coup, je me lance et cours, vite. Les escaliers n’étaient pas loin de ma chambre de toute façon, c’est tout bénef’ pour moi ça. Sauf que, arriver au première étage, les flammes bloquent l’accès au rez-de-chasser. Bon bha, jump. D’ici la distance avec le sol n’était pas si haute que ça. Oui je joue le super héros alors que je suis sur le point de crevée mais osef. Donc je saute, et je tombe à terre cognant ma jambe contre une énorme pierre. Je gueule, je souffre, putain elle m’a fait mal c’te saloperie. Me relevant avec difficulté, je m’éloigne des dortoirs regardant ceux-ci, adosser contre un arbre. Ca va … J’avais crié assez fort pour que tous entendent que les dortoirs brulaient après il fallait juste qu’il soit rapide et qu’il sorte vite de la. M’asseyant contre l’arbre, je n’arrive pas à détacher mon regard des dortoirs en espérant que les autres y sortent. Putain brulez pas quoi, oh ! Il me faut des gens à embêter quand même.



Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMer 26 Déc - 9:39
Heey macarena ! HAY !


Le son d'une musique forte et entraînante. Voilà ce qui raisonnait dans la chambre abandonnée au fond du deuxième couloir, dans laquelle Ryuko avait eu la merveilleuse idée d'organisée une fête digne de ce nom. Soirée entre filles et bien sûr, privée. La jeune Amazon était déjà bien morte à cause de la petite trentaine de cigarettes fumées, d'une mini-dose de belle poudre reniflée et bien sûr de quelques bières avalées. En clair, elle était maintenant allongée par terre à se demander pourquoi il y avait des licornes bleues à pattes d'éléphant qui se baladaient sur le plafond. Vêtue maintenant de ses simples sous-vêtements, elle était ébahie devant ses hallucinations. Et le pire c'est qu'elle n'était pas la seule dans cet état. Et maintenant, la Macarena ! Ryuko se releva donc en s'appuyant sur une jambe féminine qui traînait par là et se mit à danser sans trop savoir où ses bras se baladaient. Ni où ses pieds allaient. Elle ne savait absolument pas où ça la menait, du moins jusqu'à ce que sa tête heurte la porte. Elle marmonna des mots ressemblant à un juron mais qui, finalement, ne voulait rien dire. Elle se tourna vers ses invitées, certaines dormaient, d'autres dansaient, d'autres buvaient et fumaient et encore d'autres rampaient au sol. Ce n'était plus une soirée mais plutôt un bordel au féminin. Des fois on pourrait se demander comment ces jeunes faisaient pour s'en sortir sans maladies. Ou peut-être qu'elles ne sont juste pas au courant que c'était très nocif. La jeune fille aux cheveux verts se mit alors à quatre pattes pour aller chercher une nouvelle bouteille qui pourrait, ou non, la finir. Elle arpentait le sol tel un parcours du combattant, évitant mégots, bouteilles vides et tout autres déchets qui faisaient la nouvelle décoration du lieu.

« Oh nooon.. Sérieux les filles vous auriez pu me laisser une dernière bouteille de bière ou même de whisky ! »

La jeune fille avait effectivement enfin remarqué que tout était vide. Non, elle ne pouvait pas finir la soirée sans même se sentir presque morte. Elle adorait cette sensation de fin pour que le lendemain elle en subisse les conséquences, une grosse gueule de bois qui valait la peine d'être vécue, selon Ryu'. Elle se rua donc tant bien que mal jusqu'à la porte, la main devant elle pour ne plus se cogner. Elle comptait aller chercher de nouvelle bouteilles, où, bonne question, mais en tout cas elle y allait. La porte ouverte, son nez se retroussa. Dedans une odeur de shit et d'alcool, mais dehors, ça puait le brûler. Elle sortit alors de la chambre en s'appuyant sur le mur. Au loin du couloir, elle y voyait, yeux froncés, d'étranges silhouettes qui dansaient contre les mur Elle s'approcha d'un ou deux pas, sentant la chaleur grimper. Elle cru tout d'abord à une hallucination et en ria même bêtement. Du moins jusqu'à ce qu'elle vit certains de ses camarades courir en panique et en pleine crise de nerf. Là elle compris enfin. Son cerveau avait maintenant analysé l'information, l'établissement prenait feu. Ceci la désaoula automatiquement et elle fit demi-tour jusqu'à la chambre en un éclair avant de s'arracher les corde vocal en éteignant la petite chaîne hi-fi.

« BORDEL LES FILLES, ON S'CASSE, Y A LE FEU ! »

La musique éteinte, on entendait enfin les cris de précipitation ainsi que les crépitement du brasier. Ryuko, le visage étonnement pris de peur, tenta de relever celles qui dormaient en les réveillant ou celles qui rampaient en riant. Elle était très sérieuse et il fallait pas traîner. C'est pourquoi, espérant simplement qu'elles avaient toutes capté le message, que l'Amazone se mit à courir en valsant presque -n'étant pas clean quand même- jusqu'à l'escalier de secours qui la mènerait tout droit dehors. Par pur bonheur, celui ci n'avait pas été touché par les flammes, du moins pas encore, et c'est avec toute l'adrénaline de la peur qu'elle arriva enfin devant l'établissement. Elle se tourna alors vers le bâtiments qui continuait à prendre feu. C'est donc en sous-vêtements qu'elle était dehors avec ses camarades de fêtes qui s'en étaient sûrement toutes sortis indemne. Du moins, elle vit que Lilith, sa Queen, l'avait suivie dans l'escalier de secours.


HRPG : Of course, les filles qui ne savent pas quoi répondre à l'event, vous pouvez partir de là. Genre vous étiez aussi à la fête itout, donc n'hésitez pas quoi x).
Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMer 26 Déc - 12:37
Le jour où ma vie est partie en fumée...

(en laissant des cendres derrière elle)


Je crois que j'étais pas totalement endormi, à ce moment là. Ma journée s'était sublimement déroulée, enfin, comme d'habitude, quoi. Le matin, les matières principales, avec quelques cons et dérangements en plus, voir même beaucoup. Ma mâtinée s'était résumée à dormir, jouer à mon Nokia discretos, puis aussi, éventuellement, apprendre deux ou trois trucs. Le midi, c'était assez cool, du genre repas en solo, en comptant les plateaux des gens. Si si, essayez, ça détend vachement ! Une bonne heure j'suis resté comme ça, et ça a étonné personne. Et tant mieux. Après ce repas délicieusement bon, je suis allé en perm', vu que j'avais des trous. Là-bas, the bonheur, je suis resté sur un jeu GÉ-NI-AL. Pendant deux bonnes heures, d'ailleurs. Même que j'ai loupé un cours, et puis, j'm'en tape. Donc j'ai bien eu le temps de terminer ma merveille, et en soupirant, j'ai remarqué qu'il faisait déjà presque nuit. Tant pis pour le repas, j'avais plus de batterie. J'suis allé jusqu'à ma chambre, sans même faire attention aux personnes louches qui avaient des briquets à la main. Une fois entré dans mon dortoir, je suis allé à la douche, puis, une fois en caleçon, je me suis affalé sur mon lit, avec mon ordi et mon câble, pour jouer à un nouveau jeu. Ahahahaha. Les heures sont passées, et je somnolais. Ce n'est que les cris provenant du couloir qui m'ont fait sortir de mon songe éveillé... De quoi j'avais rêvé ? Je voyais Ran, toute petite, avec ses cheveux châtain, qui me tendait la main. Je voyais le visage sombre de mon père, son rire, le sang sur le carrelage, et j'entendais ces salopes couiner des "encore", assourdissant. Je voyais aussi, les photos de ma mère, le regard meurtri de mon géniteur face à elle. Je n'arrivais pas à savoir pourquoi j'éprouvais de la compassion envers cet être qui m'a battu. Vous allez me prendre pour un fou. Mais n'est pas ce que je suis ? L'odeur de brûlé embauma mes narines. Sur un claquement de doigt, j'aurais juré que ça venait de mon ordi. Sauf que non, heureusement... Ou pas ? Les gens de mon espace de vie dormaient comme des masses. L'odeur s'amplifiait. Non ; J'ai pas eu le temps de m'habiller. Mais, j'ai sauvé une chose : mon ordinateur. C'était totalement idiot, vu que mon coffre au trésor de jeux se trouvait sous mon lit, ainsi que mon album photo du passé. Si j'ai eu peur ? Sur le coup, non. Après, je crois que ça a été le pire jour de toute mon existence de Geek. Enfin bon, nous n'en sommes pas encore là ! Je me suis levé, et comme ça, j'ai commencé à courir, ordinateur serré contre ma poitrine, laissant la porte grande ouverte. Moi ? Égoïste ? Sans blague ! Je les connais pas. Je les protège pas, chacun pour son cul. De notre côté, le feu prenait une allure fulgurante. J'ai cru cramé. Le couloir était plein de gens affolés, de cheveux qui brûlaient, de gens coincés. Une poutre bloquait le passage un peu plus loin : pas le temps de voir quelle âme périssait là-dessous. En tout cas, mes pensées se sont tournées vers mon "frère". Aussi vers mon amie d'enfance, ainsi que ma confidente. Mais surtout vers mon faux frère. Enfin bon. Plus le temps d'espérer, fallait survivre. Comme dans les jeux de zombies. Là encore, j'ai remercié mon grand père de m'avoir enseigné de multiples arts martiaux japonais et chinois. Je me suis tapé un bon sprint, quand même. Une fois, j'ai sauté par dessus des affaires en feu, me ratatinant les jambes. La sortie était proche. La lumière de la lune était au loin. Je trébuchai ; et merde, mon ordinateur ! Sur le coup, j'ai dû ravalé ma soif de taper sur un mur prêt à s'effondrer. Plus loin, sur ma droite, une silhouette vaguement connue. Qui ? Pas le temps de le savoir ! Je courrai, je sautais ; en gros, une partie de Mario Bross grandeur nature, les dragons de pierre au dessus de la lave en moins. Tout ce que je savais, c'est que si par malheur je m'éclatai la gueule contre les flammes, je mourrai. J'enjambais les escaliers vers la sortie à toute allure. Super, les portes étaient mortes. Et comme un con, je me suis arrêté. J'aurai pas dû. L'odeur de fumée m'intoxiquait peu à peu. Je souriais ; un sourire rempli de nostalgie. Dommage que d'autres ne soient pas là pour me voir sourire ; car avouons le, ça n'arrive jamais. Je n'étais plus qu'un corps remplis de cicatrices, un enfant qui n'a jamais accompli ses avenirs d'enfants, ni jamais usé chez lui de ses droits d'enfants. Je sombrais peu à peu. J'étais un homme fini, de toute façon. J'ai toussé. L'air n'arrivait presque plus. Et pas de foulard à l'horizon. Je n'avais plus la volonté de continuer. J'ai juste dépensé le peu d'air qui restait pour murmurer un : « Foutez l'camps ! » ou un truc du genre.

Sauf que j'ai repensé à mon moi virtuel. C'était quelqu'un de fort. Je devais l'être aussi. Il fallait que je revois le peu de personnes qui sont plus importantes que mon ordinateur, sauf qu'après réflexion, ils arrivent au même niveau. Je ris : un rire hystérique, qui ferait sans doute pensé à un drogué. J'avalai une bouffé d'air, et en apnée... Nouveau sprint ! Je traversai le feu, - quelques flammes pas encore trop hautes-, avant d'ignorer les blessures qui ne m'ont jamais fait mal. Car voyez-vous, à force d'être rué de coups, la douleur n'existe plus. La porte de sortie, la dernière, est devant moi, je l'ouvris, même si malheureusement ça m'aura valu une super grosse brûlure au pouce. Sur un dernier effort, je fis quelques pas jusqu'au terrain de sport, qui heureusement pour moi, n'était pas très loin. Je m'asseyais contre un poteau, reprenant peu à peu mon souffle. Mon ordinateur était intact. Mais le reste ? Je voyais ma chambre brûler. Toutes ces âmes, tous ces jeux collectionnés et terminés avec les années. Vu que j'étais pas encore assez mort, et que mon caleçon était pas encore tout à fait cramer, je tapai du poing sur le sol, en me mordant la lèvre inférieur. Je tremblais. J'avais déjà froid. On était en décembre tout de même ! J'étais bon pour avoir une angine. Mais ça n'avait plus aucune importance. Mes yeux se perdaient, fixés sur le bâtiment en feu. Je n'étais plus rien. Ma vie venait de partir en fumée. Il ne restait plus qu'un coeur luttant contre la chute. Ma transe se fit plus dense. Mes yeux laissaient voir des larmes invisibles. Une douleur profonde plongeait aux abords de mes pupilles, qui se confondaient avec l'iris. Mon seul survivant blotti contre mon torse, les autres regards ne valaient plus rien. De toute façon, mon boxer noir et rouge lui tenait compagnie. La folie est naturelle, chez moi. Ne cherchez pas à comprendre l'âme perdue qui avait l'atroce envie de se tuer, de se ruer dans les flammes, et surtout, de chialer sur une épaule bien costaud -ainsi que de se taper contre un mur jusqu'à épuisement-. I hate You.

Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeJeu 27 Déc - 5:36
The place is in fire !!!

[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Tns0-2471866fe7

La nuit était belle, mais nous sommes tous loin de nous douter de ce qui allait arriver. Pour ma part, j'étais dans le gymnase en train de réfléchir à des plans. Je rangeais les deux trois objets suceptibles d'être importants comme un plan des cannalisations du lycée, plan des climatisations etcetc. Ce genre de plan capable d'être utile à des coups de pute remarquable. Mais pour l'heure, pas de prédiction... Ce soir ça allait être rangement et dodo. Cela faisait plusieurs soirs que je ne dormais que très peu. Sûrement le fait que de plus en plus, je mette ce " costume " et joue les agresseurs masqués. Peu de personnent avaient conscience de ma réelle présence, certains lancant des rumeurs ou autre, mais il n'y a que une seule vérité... Un jour ça va chier.
Rangeant les papiers dans une malette que je ferma à clef, je cacha ces plans dans le gymnase, notre Q.G, puis je me rendis dans ma chambre. Pouf... 20h et zou au lit. Ni une ni deux, je me mis dans mon lit habillé juste d'un boxer puis je m'endormis comme une masse. Le lit moelleux ne m'aidait pas à pas dormir, au contraire, il m'attirait vitesse grand V vers Morphée. LA personne que je n'avais pas eu le bonheur de voir depuis quelque nuits, mais maintenant c'est chose remise. Je dormais tranquillement, la nuit passant doucement.

Lentement, une odeur parvint à mes narines. La nuit allait être chamboulé pour sûr... Je grognais ne voulant pas me lever, mais plus l'odeur semblait proche, plus j'étais éveillé jusqu'à comprendre le soucis... De la fumée, une odeur de bois et de peinture... Le feu... Il y avait le feu !!! Bon sang de bonsoir me disais-je. Les dortoirs étaient littérallement en feu. Je saua donc de mon lit regardant si mes collocataires étaient encore là ou non. Ne remarquant personne, je vins à courire vers la porte puis je me saisis d'un chiffon. Je tâtonna un bref instant la porte pour alors ne sentir aucune chaleur. Qui sait si les flammes n'étaient pas à mes portes. J'ouvris donc la porte pour alors me retrouver dans le couloir. La fumée piquant les yeux, la chaleur étant là, je me rendais compte des dégâts et revenais à la réalité. Finit les pseudo oh il y a le feu je sort et me ballade jusqu'à la sortie... TOUT était en train de brûler. La chaleur mordait votre peau avec puissance et violence, la lumière faisait mal aux yeux car faible et forte à la fois, l'air était quasiment inexistant, et il était imperatif de porter un chiffon à sa bouche et nez pour éviter de tomber dans les pommes et sûrement mourir sur le coup. Je me devais de sortir de là...

Courir ? Non. Marcher ? Encore moins... Je me depêchais faisant attention à l'environnement histoire de pas périr dans un coup à la con comme une poutre ou autre. Soupirant, je vins à dévaler les couloirs jusqu'à arriver à hauteur d'un endroit qui semblait être la fin des couloirs. La sortie est à environ un ou deux étages de là... Mais alors que j'allais tracer la route, je vis comme un corps au sol écrasé ou plutôt bloqué par une poutre peu imposante. Je regardais rapidement la personne pour voir ses paupières bouger. Quelqu'un de vivant ? Je me pencha pour alors m'accroupir et dire d'une voix haute bien que le brasier masquait à 80% ma voix.

" Courage... On va s'en sortir tient bon..."


Enroulant le chiffon que j'avais autour de mes mains, je viens à prendre une grande bouffée d'air avant de retenir mon souffle et dégager la poutre tant bien que mal. Celle-ci est chaude à la longue de la toucher, mais malgré tout, alors que mes mains commencent à avoir mal à force de fréquenter la chaleur, je vins à pousser cette poutre puis prendre la demoiselle dessous. Kotori... Je vins à la faire prendre appuie sur mon épaule puis je courru le plus vite possible vers la sortir. Mais alors que nous marchions, nous entendions des gens derrière une porte. Une porte était bloqué. Je vins donc à donner plusieurs coups de pied pour enfoncer la porte, puis rapidement je me remis à accélérer le pas guidant deux trois personnes en plus de porter Kotori. L'air commençait à me manquer alors je posa le chiffon sur ma bouche et mon nez, tendant l'autre bout du chiffon à la demoiselle espérant qu'elle soit encore avec moi.
Après une bonne dizaine de péripétie j'étais donc dehors avec Kotori, que je déposa proche d'un tronc, puis les quelques uns qui se sont échappés. Regardant la demoiselle, je lui fis de l'air essayant de la ramener chez les vivants passant une main sur la joue la tapotant tranquillement disant son nom. Derrière moi se trouvait un tableau que je n'aurais pas imaginé... Le dortoir en flamme. Celui-ci se brisant lentement mais sûrement.

Qui avait fait ça ?
Lilith Natsume https://sei-gakuen.forumsrpg.com/
Lilithcofonda
Lilith Natsume
INSCRIPTION : 25/07/2012
MESSAGES : 2022
LOCALISATION : Ici & là
EMPLOI / LOISIR : Fossile
HUMEUR : Changeante
CHAMBRE : Appartement 204.
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeJeu 27 Déc - 6:00
Set Fire To The Rain ♪


« « BORDEL LES FILLES, ON S'CASSE, Y A LE FEU ! »» hurle une voix.

Cris stridents, alarmes incendies qui ne se déclenchent pas, panique générale au sein des dortoirs. Les profs ? Manquants. La sortie principale ? Bloquée. L’état actuel de la situation ? Critique. Nous sommes au point de non-retour, mes amis.

Mais revenons-en au début de cette fameuse soirée, avant que Ryuko s’époumone à n’en plus finir. Elle était là, enfin Lith était là, sur ce matelas abîmé, vêtue simplement de ses sous-vêtements noirs corbeau et roulait un joint avec la plus grande des concentrations. Comme si ce spliff représentait toute sa vie, elle roulait lentement, devant les yeux ébahis de ses chères camarades Amazon. Doucement, le cône prenait forme et enfin, après tant d’efforts et d’habilité hors-pair, elle tira la première latte dessus, expirant en volutes opaques la fumée épaisse. La pièce était devenue un véritable capharnaüm, ainsi qu’un aquarium, vu le nombre incalculable de mégots de cigarettes et autres substances illicites qui traînaient dans le coin. Il valait mieux faire attention où l’on marchait, pour éviter de se couper avec les bouteilles de verre brisées ou encore pire, de marcher sur quelqu’un. Enfin, quelqu’une, puisque cette petite soirée privée n’était constituée que des pires filles de Sei, à savoir les Amazons. Lith fut la première invitée, par Ryuko, une de ses amies, et au fur et à mesure de nombreuses demoiselles s’étaient rejointes à elles.

Après, peu importe leur groupe, tant qu’elles ne faisaient pas chier. Mais à en juger par l’ambiance de dingue qui régnait en ces lieux obscurs, la soirée semblait plutôt réussie, dans l’ensemble. Il y avait eu évidemment quelques haussements de voix, mais la Queen savait faire taire les plus impertinentes d’un simple regard. Lilith jugeait bon de saccager une chambre vide et abandonnée, parce qu’elle ne voulait pas attirer les foudres de ses anciens colocataires ou même celles des colocataires des autres nanas présentes. Mine de rien, elle avait une certaine forme de respect, la donzelle. Défoncée à coup de beuh et de shot de vodka, elle commençait légèrement à ne plus distinguer ses faits et gestes, voyant même parfois des petits bonhommes verts marcher vers elle. La réalité se mélangeait à l’irréel et bientôt sa conscience s’envola fébrilement, ne laissant place qu’à son subconscient bien enivré de ce poison qu’est la drogue. La musique battait son plein, les fous rires fusaient et bientôt elle se laissa emporter par cette spirale infernale, alternant entre bédo et gorgée de whisky, sur fond de musique trash.

Mais, dans toutes les histoires, il y a quelque chose qui vous empêche de conclure sur un happy end. Ce fut la voix de Ryuko, puissante et grave qui réveilla notre petite Queen bien joyeuse. Au début, elle pensa à une mauvaise blague et préféra en rire stupidement. Mais quand elle sentit la chaleur monter brusquement d’un cran, elle se leva de son simili-trône et ouvrit la porte à la volée. L’air chaud lui caressa violemment le visage et elle distingua clairement les flammes lécher les murs tels des serpents ardents. Elle tilta. Les cendres volaient dans tous les sens et la panique s’était emparée du pensionnat. Certains hurlaient, d’autres pleuraient, d’autres étaient déjà inconscients, n’ayant pas réussi à respirer cet air chargé en dioxyde de carbone. Lith s’estima heureuse d’être encore consciente et détacha son soutien-gorge pour le plaquer contre son nez et sa bouche, évitant d’inspirer ce poison mortel. Certes elle avait la poitrine à l’air, mais au moins elle réussit à franchir le mur de braises en courant et atteignit la sortie de secours sans grandes encombres. Elle toussait légèrement et ses prunelles pourpres se posèrent sur la fille devant elle.

« Ryuko, putain, contente que tu sois en vie. »

Elle frappa l’épaule de sa camarade, songeant vaguement à ce qui avait pu lancer le feu. Les feux ne se déclenchaient pas par hasard, il y avait toujours une raison à cela. De plus les alarmes incendies étaient toutes coupées, synonyme que quelqu’un était passé par là. C’était l’œuvre d’un membre de Sei, elle en était persuadée. Mais pour l’heure, survivre était plus important.

« On se casse d’ici, vite ! »
HRP
© Lith
Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMar 1 Jan - 3:43

Look, I Burn..

Found Your Tradgic Floor.


Les meubles se déforment, je vois apparaître de drôles de formes.
Des formes de craintes, des formes difformes,
Pour les faire disparaître je n'ai pas la formule.

Parfois, certaines choses nous paraissent si familières que l'on n'y prête même plus attention. Leurs présences s'ancrent dans une banalité que nous côtoyons tous les jours et leurs utilisations sont alors considérées comme acquises. L'idée qu'un jour nous puissions en être privés ne nous effleure même pas l'esprit. C'est impensable. Impossible. Inimaginable. Jusqu'à ce que ce jour lâchement ignoré arrive. Ce jour où l'essentiel même de notre quotidien disparaît. Impuissants, tout ce que nous pouvons faire, c'est admirer le funeste spectacle qui se joue sous nos yeux. Ce que nous pensions nous appartenir pour l'éternité nous est retiré. Et nous restons tous là, comme des cons. Des gros cons de mes deux qui n'ont pas jugé bon de prendre l'option : Fireman à la naissance... Aow shit je savais que j'aurais dû la prendre !! Maintenant avec tout ça je me retrouvais là, dehors, comme une clocharde pantouflarde en quête de nourriture. Sans oublier en train de pester contre une connerie qui venait tout droit de sortir de mon cerveau. Scheisse. Contre mon arbre, d'autres visages venaient à apparaître, tous plus constipés les uns que les autres. A croire que Chuck Norris venait de leurs rouler un patin. Quel est mon problème ? L'adrénaline commence tout doucement à descendre laissant en cadeau derrière elle une peur sans nom qui me noue les entrailles. Voilà mon problème : si ce n'est mon esprit en état de stupeur, mes nerfs lâchent. Quant à ma tête, celle-ci va bientôt éclater si ce merdeux de crépitement ne ferme pas sa gueule dans les trente secondes. Ha mais oui, qu'est-ce que j'ai glandé pour en arriver là ? A squatter contre un arbre assise par terre à la manière d'une autiste dépressive ? Hein ? C'n'est pas très compliqué. Tout c'que j'ai à dire c'est que ce soir l'instinct de survie était plus que nécessité. C'nest pas d'ces petits feux de cheminées à deux balles de ta cité.

||*|


Si c'matin un pignouf m'aurait dit que j'allais sûrement terminer en mode merguez oubliée sur le barbecue, honnêtement je l'aurais pas cru. C'que j'ai retenu de cette nuit ? On peut avoir le feu aux fesses tous les jours, n'importe quand à n'importe quelle heure. Alright. Evidemment, ce genre de scène qu'on ne voit que dans les films on y croit pas trop, même si la plupart d'entre nous s'est déjà demandé ce qu'il ferait s'il se retrouvait coincé entre deux murs en flammes avec pour seule issue une fenêtre se trouvant au quatrième étage. Et bien je vais vous dire une chose, Okay ? Vous prendre pour des warriors en imaginant des scénarios de survie pas possible, ça sert à RIEN. Nein ! Bizarrement, suivant le stress du moment vous oubliez absolument tout. Mais c'qui est encore plus étrange, c'est que tout d'un coup vous croyez en dieu. Jamais vous n'seriez allés à une de ces messes que vous jugiez pourries, mais là comme par magie :

"Mon seigneur, on a pas vraiment eu l'occasion de se parler toi et moi, mais j'te jure que si tu sauves ma peau, on s'fera la conversation plus souvent. Amen."


Allez, je suis méchante, mais c'est exactement ce que je me suis dit quand je me suis retrouvée sur le point de me transformer en véritable torche humaine. Si j'ai songé à sauver quelque chose ? Absolument rien, à part mes fesses. Si j'ai songé à sauver quelqu'un ? Je préfère ne pas répondre à cette question. De toute façon, je n'eus même pas le temps d'atteindre ma chambre pour y vérifier ou non la présence de mes colocataires. Revenant complètement défoncée d'une petite fête qui se passait non loin de là, c'était à croire que je m'entraînais pour la prochaine Walking Dead. Un véritable zombie n'aurait pas su faire la différence entre lui et moi. Sauf qu'il se trouve que la situation prit une toute autre envergure. Loin du zombie à la Resident Evil, une odeur de cramé se fit percevoir. D'abords, je crus à une hallucination olfactive de mon esprit qui a déjà tendance à partir en couille sans alcool ni stick. Malheureusement, la situation devint de plus en plus pressante. Voir catastrophique. Prenant en compte l'élan de panique qui se levait et la montée fulgurante de la température, mon conscient fut obligé de sortir de sa léthargie s'il voulait sauver son enveloppe charnelle. C'est ainsi que la course au marshmallow grillé commença. Rapidement, les flammes vinrent lécher les murs qui se craquelaient à vu d'oeil. Mes mouvements ne se coordonnaient pas à la perfection, mais je parvenais tout de même à me débrouiller, me servant de mon débardeur comme masque à gaz.
J'étais littéralement prise de panique. Même me concentrer sur la sortie était devenue une tâche pour le moins difficile. Chaque parcelle de mon cerveau fusait vers une autre préoccupation qui lui semblait plus importante, à la fin ma logique ne ressemblait plus qu'à un enchevêtrement de pensées n'ayant pas abouties.

"Plus jamais je ne me laisserais prendre au piège c'est clair, de toute façon maintenant j'me déplace à la vitesse de l'éclair. "


Il me semble avoir aperçu quelques visages familiers, tous traduisant le même empressement. Suivant quelques âmes affolées, je parvins moi aussi à me sortir de cet infernal brasier. Je ne saurais vous expliquer exactement comment, tout s'était comme passé sous silence.

||*|


C'est ainsi que je me retrouvai dehors, assise contre mon arbre que je pensais entendre ricaner. Mes yeux ne pouvant se détacher des dortoirs qui se consumaient sans un cri d'agonie, se moquant des pauvres charclos qui se retrouvaient dehors en plein mois de décembre pour la plupart à moitié à poile.
Bordel.
Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMar 1 Jan - 5:06
"Hell'come in the Bastard rules"

[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Tumblr16


Le jour du déboitage des dortoirs était enfin arrivé. Intérieurement j'étais si impatient mais extérieurement je semblais sérieux et serein. Enfin après tout ce temps à Sei Gakuen je pouvais enfin foutre un bordel montre. Me levant rapidement et m'habillant je pris le temps de tout sortir. Mes fameux pièges dont j'avais parlé à Norio et Juichi. Rien que du bricolage fait un peu à l'arrache, mais si efficace. Puisqu'il commençait à tout cramer ma première mission allaient être de poser des tonnes de pièges dans les dortoirs et surtout chez les Aristocrates. Ces enfoirés fini à l'exception de quelques-uns allaient comprendre ce que les Bastards avaient dans le ventre et même leur à moitié proclamé roi Taito devait le savoir. Je devais pourtant me magner, car si le signal avait été fait et que j'étais encore dans l'immeuble j'allais finir cramé comme un poulet rôti restait trop longtemps au four et j'en avais aucunement envie. Les pièges étaient à base de bombe de peinture, de petites charges d'explosif entouré de moutarde ou encore d'autre truc alimentaire bien chiant à enlever et humiliant. Mon but était de mettre le bazar pas de tuer. Après tout un Bastard en prison ne le faisait pas des masses je pense. Je posais rapidement mes pièges et sans aucune douceur déboita une porte de service et couru en passant devant les deux comparses. Notre bon roi avait un air de cinglé il devait prendre son pied et je le comprenais. Les Bastards allaient frapper dans la fourmilière et foutre un sacré boxon. On était le bras armé du lycée les incontrôlables qui te tapent dans le bide net et jamais dans le dos. Les pire ennemis des Amazons les désirés des Mermaids et les terreurs des autres surtout des professeurs.

Juichi et Norio la paire insondable et surtout imparable. Au contraire de mec comme Daiki ou moi, eux étaient discrets et ne faisait que très rarement le bordel alors les voir là dans tout leur état et surtout si prêt à tout détruire prouvait que de tous ils restaient les maitre en la matière. S'il y avait un cerveau chez les Bastards il était bicéphale. Oui même les Bastards ont un peu de culture. Je ne parlais que raremeznt avec les deux et bien souvent les croisaient. Il n'y avait que pour les sortes de réunions entre Bastards dans un lieu secret qu'on les voyaient tous les deux réunit le reste du temps mystère.

Maintenant dehors je pouvais être comme les autres aux premières loges pour admirer le bâtiment cramé pénard. Je n'avais rien laissé de précieux dedans. Je n'étais pas con tout était dans le coffre de ma bagnole et de toute façon je savais où allait s'il le fallait. Hélas je savais aussi que certains et certaines comprendrais à quel point j'avais joué au fil du temps la carte de la diplomatie, mais je m'en fichais je faisais comme je voulais et même Norio ne pourrait pas me contredire. Ainsi va ma vie James le solitaire, mais pas si incompris.

Copyright : Nekojune



Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMer 16 Jan - 5:41
« Let It Burn »
La nuit a fondu.


La commençait son histoire tranquillement. Le silence régnait dans la A3, malgré la fenêtre ouverte et les grillons qui chantaient en cadence dans leurs arbres, à l'abris. Maya ne s'en rendait même pas compte. Elle était dans l'autre monde, innocente, endormie dans les bras de Morphée. A l’extérieur, elle avait l'air calme, mais dans ses pensés, ça grouillait grave. Un monstre mi-chien, mi-lapin la poursuivait, la prenant pour un légume. Les dents luisantes de l'animal la terrifiait et elle courait sans pouvoir avancer. A un moment, elle tomba dans un trou noir. Elle se réveillait. Elle ne se doutait certainement pas de se qui se tramait au dehors.

Mais Maya n'était pas ce genre de personne qui ne se réveille pas pendant dix heures d'affilé. Non. Elle c'était plutôt le genre à se réveiller toutes les quarante minutes et à chercher le sommeil ensuite pendant mille millisecondes. Elle s'en sortait bien, finalement, la nuit. Cette fois, ces émergences de chez Morphée la sauveront. Parce que, oui, après avoir eu le temps d'ouvrir les yeux, de se retourner dans son lit, elle se rendit compte que cette fois, elle ne se rendormirait pas. Elle sortit le bout de son nez de sa couette qu'elle avait formé en cocon autour d'elle et senti une odeur des plus étranges.Son cerveau encore dans l'état second ne lui permit tout d'abord pas de détecter la source ni la nature de ce que lui indiquait son odorat endormi. Ses yeux aveuglés par la lumière cuisante qui s'infiltrait sous la porte mirent quelques minutes à s'habituer. Elle sorti difficilement de son chez-soi nuptial et traînait son corps jusqu'au seuil de la porte de la chambre. Ce qu'elle vit en l'ouvrant la stoppa net alors qu'elle voulait mettre un pied dehors, mais les flammes léchant le sol ne laissait à ses pieds que très peu d'espace. Encore moins d'espace vital. La violence de leur formation brûlante la laissa ahurie. Tout à coup, tous les indices de cet incident lui parurent très concrets. Du mal à se rendormir, odeur de fumée, de brûlé, mains moites, transpiration, yeux aveuglés. Elle reprit ses esprits alors tellement vite lorsqu'elle senti la fumée l'atteindre. Elle claqua la porte et respira un grand coup avant d’expirer toute la fumée qui avait infiltré ses poumons sains. Elle hurla tant bien que mal dans toute la chambre en allumant le plafonnier qui ne s'alluma pas, mais elle ne le remarqua pas le moins du monde :
« TOUT LE MONDE DEBOUT! AUCUNE QUESTION ET TOUT LE MONDE DEHORS! JE SUIS TROP JEUNE POUR MOURIIIIIIR! »
La frayeur que lui procurait la vision du feu qui s'était tenu devant elle tordait son visage en une grimace. Elle alla secouer chacun de ses colocataires tout endormis. Elle allait s'énerver, s'il ne se bougeaient pas plus que ça ! Elle leva des yeux enflammés vers son étagère à fringues et en sorti une écharpe avec laquelle elle s'entoura le visage et plus précisément les voies respiratoires. Alors, en acte complètement insensé, elle alla ouvrir la fenêtre, mais la chambre se trouvait à une hauteur trop vertigineuse pour sauter, à moins de s’appeler Sam-Sam. Cette fois, la colère entreprit de boxer la peur.
« BORDEL, QUI A MIT CE FOUTOIR?! »
Jamais elle n'avait oser parler comme ça. Surtout en plein calme. Mais là, elle le savait, il y avait bien un coupable. Elle allait le "défoncer", comme elle dit. Bien que ce fut impossible, parce qu'elle avait la force physique d'un moineau mort.

Invité
[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMer 16 Jan - 5:58
C'était sûrement la nuit la plus mouvementée de mon existence. Du moins, j'en avais la sensation
Pourtant, tout avait bien commencé. Un soir comme les autres en somme.

J'avais passé plus de trois heures à la bibliothèque, cachée sous un plaid, à lire des tas de livres sans m'en sentir rassasiée.Je commençais à ma faire peur. Si je continuais ainsi - ce qui risquait fortement d'arriver - je finirai rat de bibliothèque. Si ce n'était pas déjà le cas. J'avais dévoré tous les grands auteurs du siècle dernier, passant d'un monde à un autre, découvrant des traditions, des créatures inconnues ou disparues de la surface terrestre.
Ce n'est que lorsque la nuit avait commencé à se pointé, chassant les rayons du soleil vers l'horizon, que j'avais jugé bon de rentrer dans ma chambre. Je ne connaissais pas encore sur le bout des doigts cet établissement. Le seul chemin que je connaissais par coeur était celui qui menait ma chambre à la bibliothèque. Pour le reste, je me débrouillais. Je savais me faire toute petite et transparente. Il m'était donc facile de suivre les autres étudiants jusqu'aux salles de cours.
J'avais donc quitté la bibliothèque, non sans avoir emporté une dizaine de livres avec moi que je portais à bout de bras, et avais regagné ma chambre en un temps record. J'avais surtout hâte de lire de nouveau.

La chambre était vide. Comme à son habitude. Mes trois colocataires étais sortis vaquer à leurs occupations. J'avais l'habitude de rester seule dans cette immense salle. En un sens, j'étais heureuse de trouver notre dortoir vide. D'une timidité irrécupérable, j'avais beaucoup de mal rester seule dans une pièce avec une autre personne. C'est donc avec un grand sourire que je m'assis sur mon lit pour lire de nouveau, à la lumière de ma lampe de chevet.
Mais le temps passé dans la lecture passait tellement vite... J'avais à peine terminé mon troisième ouvrage lorsque je décidais d'arrêter pour de bon. Je finirai par être asociale. D'un pas chancelant et trainant je me dirigeais vers la salle de bain et en ressortis quelques minutes plus tard en chemise de nuit. Jetant un coup d'oeil à la chambre, je comprit que personne n'était encore rentré. Haussant les épaules, je m'enroulais dans mes couvertures, regardant l'astre lunaire avant de m'endormir.

Bien que j'y mette toute la bonne volonté du monde, je ne parvenais pas à dormir pour de bon. Je sentais les minutes défiler, toutes plus longues les unes que les autres. J'entendis un de mes colocataire entrer dans la chambre et s'allonger sur son lit. C'était Taito, le garçon. Les secondes passèrent sans que je ne trouve le sommeil. Quelque chose me perturbait, c'était évident. Mais quoi ?
C'est en entendant un léger crépitement que je me relevais, regardant en direction de mon colocataire. Il devait sûrement ronfler. Je me rallongeais, observant le plafond. Non, comme ça non plus, je n'y parvenait pas. Me levant, je me dirigeais sur la pointe des pieds vers la salle de bain et y entrait pour prendre un verre d'eau. Ou deux. M'observant dans la glace, j'en conclu que j'avais une tête de déterrée, ce qui n'était pas à mon habitude. Quand je décidais de ressortir de la salle d'eau au bout de quelques minutes, une bouffée de chaleur me brûla le visage. Je dus lutter pour ouvrir les yeux. Une lumière orangée dansante et aveuglante éclairait les moindre recoin de la pièce par la porte grande ouverte. En un réflexe, je plaquais ma main sur ma bouche et mon nez.
Le feu.

D'un regard rapide, je scrutais la pièce. Taito était parti pendant que j'étais dans la salle de bain. Courant à la porte je m'y adossais une seconde pour voir où étaient les flammes. Il faisait chaud à en mourir. J'avais l'impression de fondre tant ma morsure de la chaleur embrasait ma peau. Par où aller ? Je n'avais pas trop le choix. Retenant ma respiration je courus vers le bout du couloir, fermant presque les yeux pour me protéger. Je ne pourrai pas tenir longtemps de cette manière. Je dévalais les escaliers sans savoir où ils me menaient. A gauche ? Ou a droite ? Ou bien tout droit ? Les flammes m'environnaient et je ne parvenais pas à reconnaitre ne serais ce qu'une porte ou un couloir. Je perdais les faibles repères que j'avais établis jusque là.
Mon corps fut pris de soubresaut et je toussais à m'en arracher les poumons. La sortie, vite. Sinon j'allais mourir dans les flammes. En un geste a présent inutile je remis ma main sur ma bouche, bien que je continuais à tousser. Les flammes semblaient se rapprocher plus vite, me prenant entre ses bras. Je courrais à en perdre haleine, ce qui n'arrangeait pas mon état. J'avais la sensation que je brûlais de la tête au pied, que mes cheveux étaient en feu.

Je percevais des cris. Je ne devais pas être loin de la sortie. Du moins je l'espérais. Mais je ne voyais toujours personne. Je passais dans un couloir environné de flammes dont les fenêtres étaient grande ouvertes. Il ne m'en fallut pas plus pour réfléchir. Avec toutes ses marches que j'avais descendues, je devais me trouver au rez de chaussée. Oui ça devait être ça. Et de toute façon je n'avais pas d'autres choix. Soit je continuai et je finirai par finir sous les flammes, soit...
Bifurquant vers une fenêtre je sautais, protégeant ma tête de mes bras.

Le choc fut violent mais je m'attendais à pire. J'avais mal partout mais je préférais ça que je bruler vive. Etait ce le premier étage finalement ? Je fus de nouveau prise de toux. Avec un effort désespéré, je parvins à m'assoir, prenant tout de même appuis sur le sol. Je fis une inspection rapide mes mon état. J'étais brûlée aux mains et au jambes. Je sentais une égratinure sur ma joue et je venais m'être cassé un poignet ou autre chose puisque chacune de mes respiration m'arrachaient une grimace de douleur. Levant les yeux vers le bâtiment, j'eu un haut le coeur. J'avais eu de la chance.
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[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeJeu 17 Jan - 0:49
Je ne dors pas, j'suis dans les toilettes publiques en train de m'en rouler un. Je suis devenu accrocs. Avant j'en prenais un de temps en temps mais depuis quelques temps je ne peux plus m'en passer. Enfin j'imagine que la drogue c'est moins dangereux que la cigarette. Déjà c'est beaucoup plus cher et aussi beaucoup plus dure à trouver. Sauf quand on sait chercher.

J’sais pas c'qu'y s'passe dehors mais ça fait pas mal bruit. J'entends les autres s'exciter dans les couloirs, des filles hurler et des bourrins courir. ça doit être une baston générale et franchement je n'ai pas envie de m'en mêler. Les raclées j'aime pas trop ça... J'préfère rester dans mon coin. Enfin bref, il fait chaud et j'ai soif. Et ya pas d'eau... C'est pas vrai... Qu'est-ce qu'ils ont encore foutue ? J'ouvre la porte avec l’intention de demander c'qui s'passe au premier mec que je vois.

-C’est quoi tout ce bordel !? Oh merde !

Du feu, du feu partout ! Je comprends pourquoi ils étaient si excités ! Enfin j'suis pas le dernier, ya encore un bon paquet d'élève, vous imaginez si j’avais été le seul con à être resté ? Mais ça fait chier quand même. Pas que les dortoirs brûlent, pour le temps que j'y passe d'toute façon. Mais pour me sortir d'la j'vais devoir courir, sauter... Faire du sport quoi ! Et franchement ça me soule. Faut quand même voir le bon côté, j'avais pas de briquet pour allumer mon pet'... Et puis, avec ce feu, personne ne va remarquer qu'un élève fume de la drogue dans les bâtiments. Bon quand faut y aller... Déjà choisir le chemin le plus sûr. C'est pas trop dur, suffit d'aller là où il y a le moins de feu. Bon on va dire à gauche. Après faut ce mettre un torchon humide sus le nez. J'ai pas de torchon et j'ai pas d'eau... Je suis bien parti. On m'a dit aussi que l'air était au sol et qu'il fallait ramper. Pas fou ! Ça fait que deux s'maines que j'suis dans ce bahut. J'vais pas pourrir ma réput' avant même d'en avoir une. Suffit de pas trop respirer.

J'crois que la gauche c'était pas le meilleur chemin, j'me suis paumé. Et si ça suffisait pas je suis complètement stone. Faut dire que j'y avais mis la dose. Mais j'pense que c'est mieux, ça m'évite de paniquer. Croyez-le ou non mais j'suis zen alors que tous les autres paniquent. Franchement je trouve ça cool. Enfin faut p'tetre que je pense à sortir de là. C'est pas que ça urge mais l'air devient de plus en plus... inexistante. Eh merde, j'viens de m'étaler par terre. Oh c'est vrai que ya d'l'air ici, j'pourrais p'tetre... Non mais à quoi je pense là ?! On est en train de cramer ! C'est bon ce truc mais les effets c'est pas top quand faut s’bouger. Je me demande qui a mit le feu. Pas les Aristos, ils m'auraient prévenu. Ouais pas sûr, mais j'en ai vu deux, trois qui s'enfuyaient. Ça peut pas être les Amazons ou les Mermaids, bon j'fais pas la différence entre les deux quand je croise une fille mais j'suis sûr d'en avoir vu des deux groupes. J'ai pas vu d'Bastard par contre... 'Fin ça pourrait être aussi une bande d'élève qui voulait faire les malins. Ça peut pas être un accident sinon y’aurais eu l’alarme et surtout y’aurais eu de l’eau dans le robinet des chiottes. Faudrait que j’remercie celui qui a coupé l’eau, sans ça je s’rais jamais sortis à tant ! Je sais qu'c'est pas le moment de m'poser toutes ces questions mais j'me d'mande où on va se caser pour dormir. Ça va être drôle ! Enfin quand je s'rais sortis d'là.

Depuis quand c’est aussi difficile d’ouvrir une fenêtre ? On voit plus rien à cause de cette foutue fumée et ça pique à mort ! J’voulais pas faire de sport mais la j’ai pas le choix, si j’veux pas étouffer faut qu’je pique un sprint. Et c’est ce que j’vais faire. Je cour pendant quelques mètres avant de stopper. C’est horrible avec cette fumée et cette chaleur. Ah les escaliers, enfin. J’croyais j’les trouverais jamais. J’décents en quatrième vitesse et je sors. Sauvé ! Je jette un coup d’œil sur mon état. Mes chaussures et mes mains sont noires et mes vêtements sont à jeter. Là je m’adosse à un arbre et j’éclate de rire. D’accord je suis sous l’effet d’la drogue mais c’est pas tout. J’aurais jamais pensé autant m’amuser en entrant dans ce bahut.
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[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeVen 18 Jan - 11:14

Il courre, il courre, le furet, le furet des bois fumés ❞




❄ ❄ ❄

« Y'A LE FEU BOUGEZ VOUS SI VOUS VOULEZ PAS FINIR EN POULET ROTI !! » ... Rha mais putain c'est qui cette trisomique là qui gueule à je-sais-pas quelle heure ?! Je pose mon oreiller sur ma tête, restant couchée. Putain, les gens ils peuvent pas nous laisser dormir, je sais pas moi, on a tous des journées atrocement épuisantes et le seul moment où on peut profiter et surtout récupérer on le gâche en balançant des mythos dans les couloirs ! Putain, mais ... j'sais pas moi ! Vous pouvez pas inventer quelque chose de plus crédible en plus ? Non mais sérieux, l'établissement prendre feu... pff ! Totalement stupide, impossible... Je sniff un peu, malade.... Je bug un instant puis me redresse soudainement. C'est quoi cette odeur ? ... Qui s'amuse à foutre de l'essence par ici ? Non mais ... mais où va le monde ! Sérieusement, vous avez rien à foutre ? A moins que vous êtes bourrés ou défoncés, ou peut-être les deux à la fois... Mais putain, vous pouvez pas laisser les gens tranquilles. Je grogne tandis que j'entends d'autres cris. Non mais... ILS SE PRENNENT POUR QUI ! Tain je suis fatiguée de ma journée, me réveiller comme ça, c'est pas la bonne solution, et puis sérieusement, mais .. vos délires on s'en tape, vous comprenez pas que les dortoirs c'est fait pour DORMIR ! Et faire un peu la fête, mais DORMIR ! Je grogne de nouveau, puis quitte à réveiller Akari en balançant j'en ai rien à foutre :



[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! 17135079Ji
« NON MAIS VOUS ALLEZ FERMER VOTRE GUEULE ! »



Ah, ça fait du bien. Je me recouche, mais rien à faire personne ne se calme. Alors un long frisson me parcoure l'échine et je sent l'air. De l'essence... Des crépitements... OH PUTAIN ! Je me redresse d'un coup et je commence à paniquer, enfiler en jean et restant en soutif. J'ouvre la porte de la chambre et alors là, mes yeux d'or s'écarquillent... Y'A LE FEUU ! Non, on avait pas mythonné, y'a bien des flammes atrocement puissantes qui commencent à prendre les dortoirs. Je ne sais pas comment réagir, mais je bug pendant au moins trente secondes avant de comprendre qu'il ne me restait que peu de temps. Je chope un tee-shirt et je l'enfile, et je commence à réveiller Akari, si elle ne l'est pas, toute paniquée. Ma paranoïa me dit d’abandonner toutes traces d'humanité et de la laisser crever comme une merde dans le dortoir... Mais c'est ma colocataire et je compte pas la laisser là ! Je combat autant mon cœur qui bat à cent allures, que mon esprit qui commence à divaguer. TAIN MAIS ! Pourquoi ça se déclare la nuit ?! NORMALEMENT LA NUIT TU DORS TU T'ENFUIS PAS ET TU BRAVE PAS LA MORT ! ça c'est un truc de fifou, de gens pas normaux ! C'est pas un truc pour deux filles qui dorment tranquillement et qui veulent dormir ! Je la secoue comme il faut et je lui gueule de foutre le camp, elle comprendra pourquoi quand elle sortira. Moi j'ai encore deux trucs à prendre et puis je me barre pour mes miches ! La température augmente tellement rapidement que ça en devient très désagréable. Enfin, j'allais pas faire ma nunche, maintenant je savais un minimum que là je jouait ma pauvre existence ! C'est pas que je suis suicidaire, mais m’immoler par le feu, non merci ! Une fois mes affaires récupérées et dans mes poches, dont mon iphone malgré tout, je commence à comprendre que sortir d'ici n'allait pas être chose facile. NON MAIS QUOI ?! C'EST QUOI LE TRIP DE CES ABRUTIS QUI ONT FOUTU LE FEU ?! Je commence à réelement paniquer au fur à mesure que je sors de ma chambre : les flammes sont partout. Mais quand je dis partout, c'est genre partout ! Du sol jusqu'au plafond, des poutres ont mêmes commencé à tomber pour bloquer certaines issus. En mettant plus de temps, il se pouvait que j'ai scellé mon sort. Je tâte mes poches, je prend une grande bouffée d'air pour tenter de me calmer mais ... En fait ça produit tout l'effet inverse : JE ME BRÛLE LA GORGE BORDEL ! Ma toux rauque traverse les crépitements du brasier et mes yeux dorés se baignent alors dans des larmes. Mon dieu, que j'aime pas le feu... même si c'est de la couleur de mes cheveux, je te jure je déteste ça. Je pose une main sur ma bouche et je retire mon tee-shirt pour m'en faire une protection. Je devais protéger mes poumons de cet air nocif ! Ouais, je suis une fumeuse, mais ça m'aide pas.

Je cligne des yeux. Je n'ai plus beaucoup de temps : j'en ai pris trop à réunir mes affaires importantes. Je prend mon courage à deux mains, il fallait que je traverse vite le couloir si j'ai une envie d'échapper au brasier. Un, deux, trois pas en arrière. Il faut que je saute cette poutre en feu pour y arriver... Allez, Jill. Allez tu peux le faire ! Je lâche un cri et je commence à m'élancer vers la poutre. MAIS....

Au dernier moment je fais demi-tour et je reviens à la même place qu'avant. L'appréhension et ma paranoïa me force à devenir soudainement une vraie poltronne. Ma respiration a beau être saccadée et rauque, mon coeur qui bat très fort et mon esprit persuadé de la merde dans laquelle je suis ...MAIS POURQUOI MON CORPS SE MET-IL A TREMBLER ?! J'ai tellement peur... J'ai atrocement peur de finir ici... J'entends encore quelques cris de panique. Il reste des personnes ici, mais plus beaucoup, le reste a dû fuir. Sur cette pensée je prend de nouveau mon courage en main. Je fixe la poutre de mes yeux dorés légèrement mouillés et je ferme le poing. ALLEZ JILL CETTE FOIS C'EST LA BONNE ! ... Et merde, pas encore. Je me stoppe toujours au même endroit, comme si un mur invisible faisait que je m'écrase comme une merde dessus. Je courbe mes sourcils. Le seum me fait trembler plus que ma peur, la température brûle ma peau douce et pâle. JE NE VEUX PAS MOURIR DANS LES FLAMMES !! Je regarde à gauche, à droite, frénétiquement : rien à faire ! Il n'y a nul part où je peux passer ! Je crie un peu à l'aide, dans toutes les langues possibles : en japonais, en anglais, en russe, en allemand... Personne ne m'entend. Je commence à me faire des films tragiques dans la tête. Mes yeux roulent partout, cherchant un échappatoire comme un chiot prit au piège. Puis là, un chemin divin : UNE PORTE DE SORTIE ! Le feu n'a pas encore pris sur sa poignet ! Quelle chance ! Mon visage s'illumine et je ne perd pas de temps, j'en ai déjà trop perdu ! Mes pas sont lourds, ma respiration toujours plus douloureuse. Il faut que je fasse vite, si je veux avoir une chance de m'en sortir indemne ! Mais le sort s'acharne sur moi. Lorsque je m'approche du couloir, une partie du plafond s'effondre devant moi. Je m'arrête juste à temps pour éviter de me retrouver dessus et morte brûlée vive et écrabouillée ! Je tombe au sol tandis que le bas de mon pantalon prend feu. La douleur est très vive, et hyper douloureuse... Et pourtant je m'y connais en douleur je vous assure ! Un cri traverse mes lèvres et je fais tout pour éteindre les flammèches qui dévorent ma chaire. Putain de merde, ça tue ! Je tremble en sentant la douleur, la peur et le désespoir m'envahir. Je suis coincée et je n'ai ... nul part par où sortir...

Je ne suis pas une héroïne de film moi. Je ne traverse pas les flammes, je suis bien trop peureuse pour ça. J'ai peur du feu, j'ai peur de la douleur, j'ai peur tout court en fait. Mon visage se raidit et je déglutit. Mes poumons me brûlent, ma gorge fait de même. Ma jambe me scie en deux. Rien de cela n'est bon : faut que je sorte, même si je dois y laisser mes tripes ! Un grincement de dents, puis c'est ma maladie et mon instinct de survie qui pousse à braver tout les obstacle. Rien que de bouger ma jambe sous une telle chaleur est une torture. Je rentre dans ma chambre qui a commencé à doucement brûler à son tour. J'ai l'impression d'être dans titanic, mais au lieu d'avoir de l'eau, y'a du feu ! Je ne sais pas pourquoi, je choisis la fenêtre. Non mais j'ai un feeling avec elle, cherche pas. BREF. Je vois cette fenêtre, je fais un pas, puis deux trois en arrière... Et finalement je me met à courir. Attend Jill... TU FAIS QUOI ?! Je n'ai pas le temps de freiner que je passe la vitre et que j'évite de justesse l'appel d'air. Malheureusement, je vous dis, je ne suis pas une héroïne, et je ne me rattrape pas avec toute la classe qu'une fille de manga. En gros, j'ai à peine le temps de réaliser que je viens de m'en sortir, que c'est avec un sourire grotesque et béat que je m'éclate comme une merde sur le sol. Le feu se met à se propager dans la chambre avec cette fenêtre qui attise tout. Oh, c'est pas plus mal, elle le fait maintenant. Je finis par me redresser à l'aide de mes bras tremblotants. J'ai mal. Oh oui, putain j'ai mal au bras... J'ai mal partout. Des coupures sur le visage, sur le ventre, dans le dos... Les éclats de verre m'ont ravagés le physique, et sans parler que je me trimballe en soutif, en plein hiver. Da funk ? Donc non seulement j'ai froid, je pisse le sang par tout les pores de mon être, et en plus ma jambe me fait souffrir le martyre. Oui une brûlure, ça vaut pas une coupure. Ah non, c'est carrément le niveau au dessus ! Je grimace jusqu'à ce que quelque personne me remarque agoniser comme une petite fille à la chevelure de feu. Ils viennent dans leur instant de bonté et finissent par me poser contre un arbre plus loin. Je ne sais pas s'ils ont fait ça par sadisme, mais en tout cas, je suis face au feu qui ravage mon dortoir... Mes souvenirs... Je continue d'un peu tousser. Sérieux, j'suis vraiment barge. Je me défenestre pour éviter de me faire griller. Je souris de ma connerie. Je tâte aussi le contenu de mes poches. Ouf mon portable n'a rien... On verra s'il marche, et mes clopes... Je sors donc une cigarette de mon paquet et je la porte à mes lèvres. Mon dieu, j'ai besoin de destresser d'un coup là, j'suis au bord de mourir. Je fronce les sourcils et cherche quelqu'un qui a du feu. Quelle question conne, qui a du feu dans un moment pareil ?

Puis je vois une chevelure verte, une silhouette familière et je commence à hurler comme une folle en mode clocharde contre un arbre :



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« ADDISON HINAMORIE STARK, PUTAIN ! MON AMOUR TU ES EN VIE !! ♥ »




PS : ps, je vous aime et Addi lis ce post tu vas rire pour la fin ♥
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[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeLun 21 Jan - 8:04

Poulet
Roti *Q*

uand on est sans domicile, on dort à la belle étoile. Hoshi n'avait pas vu la nuit avec cet extrême la. Depuis seulement une semaine qu'elle était de retour et PAF, voilà, cacahuète, pomme de terre et embrouille, elle n'avait ni retrouvé sa sœur, ni trouvé un logement et PIRE, elle glandait toujours dans les toilettes avec sa valise de fuyarde. Elle était limite désespérée. Meme qu'elle avait ouïe dire d'une soirée pour les Amazons, non.. RAF, elle n'irait pas. Alors voilà, elle sortait et elle s'en foutait. Il fallait vivre la vie pleinement, quitte à retourner dans sa tendre et fougueuse enfance. Sortir? Ok, non, stop. Pour aller ou ? La jeune blonde frappa le mur carrelé avec rage. Une semaine qu'elle dormait en fraude dans cette putain d'école ! Sortir des douches n'allaient sûrement pas être bien vu... Bah voyons !
Sans se préoccuper du silence tonitruant du couloir, Hoshi plongea sous le jet d'eau. Entièrement vêtue. Un peu d'eau froide l'aiderait sûrement à mieux réfléchir. Remise de son panel d'émotion, Hoshi s'extirpa lentement de la douche, s'essuya vivement et attrapa sa valise qu'elle défit à meme le sol afin de pouvoir se changer. Elle opta pour une belle chemise blanche et un baguis noir qui lui serait plus confortable que son jogging moisi treillis. Alors qu'elle nattait sa crinière blonde en dévorant son propre regard or, elle entendit un timbre de voix qui lui renversa le cœur. Hina..?
Ouaiiiiis, une histoire de « Gens, Train, Bouger, Poulet Roti ». COMMENT??????? DES SOLDES DE POULET ROTI EN PLEINE NUIT??? PUTAIN!!!! ELLE AURAIT DU ALLER A CETTE F*CKING FETE DE OUF AVEC LES AMAZONS!!! A plusieurs, elles auraient eut TOUT le poulet roti !!!
Hoshi attrapa son petit sac en bandoulière ou elle fourra ses Yens, des dessous, un débardeur de rechange et son petit kit de « survie », a savoir; une briquette de lait et des bandages pour ses seins. Elle ajusta vivement son panel de couteau de cuisine autours de sa taille avant de se laisser glisser dans le couloir.
DIEU !!! SENTEZ MOI CETTE ODEUR EXQUISEEEEEEEE QUI S ECHAPPE DU COULOIR!!! DU POULET EN TONNE SI ON Y CROYAIT BIEN !!!
Euh. Stop. Pourquoi les gens courrent partout comme ça avec un air paniqué? C'est si dur de résister à du poulet ? La Demoiselle Stark pouvait les comprendre, CHICKEN IS LIFE. Oh purée, les cons ! Ca sent le cramée la ! Et les cons ! C'est bon, y'a plus de poulet ! Ils ont du tout faire flamber au Barbecue. Pfff.. Et pis meme ! Il y a de la sauce barbecue dans tout le couloir ! Ooooh, Hina vient de sauter d'une fenè-...
HEIIIIIIIIIN ???????
Une fenètre? Sauter? Se suicider?!!!!?

-HINAMORIE SOEUR INGRATE !!! Hurla Hoshi soudainement paniquée.

Sans attendre son reste, la jeune femme bondit dans le couloir – enrobé de flammes – et observa paniquée sa sœur jumelle atterir et s'éloigner. Ouf, elle était en vie.. PUREE!!! CA FAISAIT PRESQUE QUATRE MOIS QU ELLE NE L AVAIS PAS VU !!! Hoshi s'appreta à se défenestrer à son tour quand une vive douleur l'assaillit à la cheville.

-Merde... Mon ancienne blessure.. Bon.. Ben... je vais faire par les escaliers.

Quand Hoshi se retourna, elle comprit ENFIN que.. le barbecue était universel.

-Pu-Purée...!!! MERDE ! ATTEND MOI HINA !

Dans un dernier élan, Hoshi attrapa le rebord de la chambre et se laissa tomber comme une pro – sans dec?! Elle fait bien du parcours notre étoile!!! – sur la terre. Hélas, les résidus de son ex blessure furent encore plus prononcés et elle dut faire un effort surhumain pour suivre sa sœur qui s'éloignait petit à petit d'elle. Héhé, deux connes qui boitent en même temps. Wtf ?!
Mais attend.. Les surprises ne sont pas fini ! A qui appartient donc cette voix qui hurle « Addison Hinamorie Stark » ? Elle lui dit quelque chose... Ce fut quand Hoshi croisa le regard nocturne de la jeune femme qu'elle sentit un malaise l'envahir : Jill.
PAF. Dans tes dents... Bon, maintenant, tu comptes te relever de ta chute débile Hoshi ou tu veux rester par terre avec ton visage en feu..? Hun ?
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[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMar 22 Jan - 10:54
Ouverture du paquet... Dernière clope...

Fuuuuuuck

Shady la fit glisser hors du paquet, qu'elle balança sur le sol d'un geste lent et d'une mollesse sans pareil, avant de la guider a ses lèvres pour l'allumer. En sous-vêtements, comme la plus part des filles ici, allongée dans un état larvaire à force de shooters, elle replia ses jambes et chopa l'elastique de ses portes-jaretelles. Calée et les yeux embrumés, enfin les yeux, la pièce elle même était un véritable aqua à fumée, impossible d'y voir correctement là dedans. L'amazon tourna la tête vers le centre de la chambre, un tas de jambes et de bras, voilà ce qu'elle voyais. Elle leva Ensuite les yeux vers la personne au dessus de sa tête, Lilith en train de rouler un splif. Shady fixa toute la séance roulage, c'est dingue comme ça pouvait être passionnant...

Un bruit de bouteilles retentit, une des miss ralait, annoncant ainsi la rupture de stock. La miss grogna en signe de consentement, en essayant de se retourner. Elle s'asseya avec peine en tirant sur sa clope, les yeux explosés par l'alcool et autres substance. Elle fuma sa cigarette en silence, le regard blasé à fixer les loques humaines qu'étaient devenues ses compagnes de baston, C'était beau à voir des larves aussi mignonnes ! Elle sourit en se disant qu'un jour, des petits malins tenterons de profiter de la situation pour venir leur jouer un tour, ils seraient bien accueillis par ces demoiselles, pas toujours d'une excellente humeur en cette fin de soirée. Shady éteingna ce qui restait de sa clope du bout des doigts, avant de la balancer en direction d'un cendar, enfin un truc qui ressemblait a un cendar.
La miss qui râlait un peu plus tôt s'en allait vers la porte d'entrée, lorqu'elle l'avait ouverte, une puissante odeur de cramé s'était répendue dans la chambre que les filles squataient. Shady ouvrit grand les yeux, se redressa en quelques secondes, ça, C'était pas normal...

BORDEL LES FILLES, ON S'CASSE YA LE FEU !

Les filles levèrent toute la tête, certaines étaient déjà dehors dans la fumée. Shady attrapa sa chemise qui trainait à côté d'elle sur le matelas criblé de brûlures de cigarettes et boulettes de teuch, histoire de se cacher un peu la face, elle avait pas vraiment envie de finir asphyxiée dans le couloir des dortoirs... Elle se glissa dans la foule en mouvement, des gens, de partout, elle se coupa le pieds en marchant sur du verre brisé, sans ralentir età moitié aveugle, elle courrait au milieux des gens en totale panique. Apparement, les entrées et sorties principales étaient bloquées... Le feu était pas apparut comme ça par hasard... Quelques petits cons voulaient frapper, et frapper fort en plus...
L'Amazon, déguoutée par le comportement de ces gens là, continua son chemin, avant de retomber sur Lilith, avec l'autre fille, impossible de remettre un nom sur sa tête, là n'était pas la priorité vu la situation. Shady se rua vers les filles.

Va falloir songer à se carrer vite fait d'ici !

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[CLOSE] { EVENT } IGNITE ! Icon_minitimeMer 23 Jan - 5:10


«Avant que le drame n'arrive, tu t'étais jeté sur ton lit avec la ferme intention qu'on te fiche la paix et de ne rien faire jusqu'à ce que tu t'endormes, c'est-à-dire vers les une heure du matin. Tu n'avais pas pris la peine de te changer, d'ôter tes souliers, tu t'étais emparé de ton cell puis de ton livre et avais regardé ton courrier. Comme il n'y avait rien, tu as entamé ta lecture là où tu l'avais arrêté, bien heureux d'être seul dans ta chambre. Il n'y avait encore personne et tu espérais bien franchement qu'il n'y aurait personne.

Tu ne lisais pas vraiment, comme d'habitude, tu étais plongé dans tes réflexions. Tu pensais à un plan, à ce que tu pourrais faire la journée suivante. Aujourd'hui, tu n'avais rien fichu. Tu t'étais senti si flegmatique que tout ce que tu avais fait, c'était de sécher les cours pour te cloîtrer dans la bibliothèque. Tu ignorais si les professeurs l'avaient remarqué mais selon ta logique implacable, il était impossible de ne pas prendre conscience de l'absence d'un élève. Surtout que la tienne n'était pas motivée. Tu n'as pas réellement prêté attention à ce détail. Tu as bouquiné toute une partie de la journée et quand celle-ci s'est achevée, tu es allé dans la salle d'informatique. Il y avait quelques données que tu voulais vérifier.

Mais à ce niveau, tout était banal. Une routine qui ne te faisais pas défaut: fouiner là où il ne faut pas. Tu n'as pas cherché à aller voir un carreau pour les cours que tu avais raté. Tu allais te reprendre en classe de toute façon.

Quand le crépuscule s'est pointé, timide avant d'étendre son emprise sur l'établissement en entier, tu t'es enfermé dans ta chambre et depuis, chemise déboutonnée, cheveux détachés, tu es étendu sur son lit à feuilleter les pages de ton livre, désintéressé depuis le début par l'histoire raconter entre les lignes. Tes plans, tes idées te taraudaient l'esprit et rien d'autre ne comptait.

Puis le drame est survenu. Pendant que tu zyeutais les mots de la cinquante et unième page, il y a eu cette odeur qui, malgré ta porte fermée, s'est infiltrée opiniâtrement et sans avertissement dans ta chambre. Si cela avait été quelqu'un, tu l'aurais brutalement mis à la porte. Cependant en ce moment, l'odeur persistait, s'élevait et cruelle, emplissait de plus en plus la pièce. Tu la connaissais cette odeur, une odeur de cendre, peu agréable et qui pique les narines. Une odeur dont tu te passeras bien si ce n'était pas dans un bois.

Et tes sens éveillés, tu as refermé ton livre, tu as froncé les sourcils en te relevant et quand tu as entendu des pas affolés, des cris, tu as compris brusquement et te précipitant sans plus attendre vers la porte de ta chambre, tu l'as ouverte à grande volée et tu es resté, pendant un laps de temps, figé devant ce que te yeux te montraient. Un feu atroce, sanguinaire et immense dévorait les dortoirs tandis que les élèves, tout groupe confondu, s'échappaient vers la porte et que des mains secourables tentaient d'aider des personnes ayant eu moins de chance de s'échapper de leur chambre.

Tu t'es rapidement repris et de ton esprit pragmatique, sans aucune hésitation, comme si tu n'avais que ça à faire dans ta vie, tu as abandonné ta chambre, la photo de ta sœur derrière toi et, une main sur la bouche, empêchant la fumée de t'asphyxier, tu t'es dirigé rapidement mais sans courir vers la sortie. C'était bien connu, NE JAMAIS COURIR lors d'un incendie. Cependant les flammes détruisaient ce que l'on pourrait appeler un dortoir. La chaleur était horrible, tu aurais tout fait pour de l'eau et l'air suffoquante emplissait malgré tout vos poumons. L'ambiance était celle d'un four humain, d'un véritable crématoire et les gens qui parfois, s'écroulaient et se relevaient en tentant de s'enfuir te touchaient tout de même.

Une poutre s'écrasa devant toi, obligé de reculer, si tu n'avais pas réussi à contourner précipitamment l'objet en combustion, tu te serais fait dévorer par les flammes qui, tu en avais la terrible impression te mordillaient la chair et menaçaient de t'emporter avec elles. Mais tu n'allais pas te permettre une faiblesse. Ta survie importe bien plus que tes pensées. Agis à l'instinct et ça te sauvera. Mais devant toi, un élève que tu ne connais pas vient de s'écrouler, les poumons en feu et la voix rauque, toussant crachant la fumée qui avait réussi à s'infiltrer malicieusement en lui.

Alors sans réfléchir, pas une minute à perdre, sans prendre en compte son avis, tu l'as empoigné et après l'avoir embarqué sur ton dos, tu t'es dirigé vers ce qui te semblait la fin du couloir. Toi même, maintenant que ta bouche était exposée, toussait mais jamais tu n'as pensé à abandonner celui que tu venais d'embarquer avec toi. Il n'a pas semblé te connaître non plus mais dans ce genre de condition, il ne protesta et au contraire, les quintes de toux l'empêchaient de prononcer quoi que ce soit.

Le chemin t'as semblé long, marcher à travers des flammes menaçantes et dévorantes n'était pas ton hobby. Alors quand tu as enfin aperçu la porte, la sortie vers la vie tu as accéléré et quand enfin, après une éternité où il a fallut t'arrêter, contourner, avancer plus rapidement, tu as réussi à sortir à l'air libre.

Tu as toussé avant de prendre une bonne bouffée d'air et tu as déposé l'élève au sol. Celui-ci a toussé en te regardant hébété. Insensible que tu étais, comme si tu n'avais jamais eu quelqu'un a protéger en ce moment, tu l'as laissé et ton esprit calculateur prenait déjà la situation en main. Pragmatique, tu cherchais déjà les coupables quand tes yeux se sont posé sur quelqu'un que tu connaissais.

Alors déterminé, ton cerveau ne semblant pas avoir analysé la situation, tu t'es dirigé vers la personne en question et de ta voix clair et consise tu as crié afin qu'il t'entende:

― Taito!

Et quand tu l'as rejoins, tu a plongé ton regard dans le sien.

― Il faut que je te parle.

Et ton regard ne semblait pas vouloir de protestations.

[Excusez la médiocrité de mon post. C'est mon premier alors je suis un peu stressée. T.T]
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