Il pleuvait ce jour là. Ca n’annonçait rien de bon, n’est ce pas ? Normal maintenant qu’on y pense : c’était le jour de l’arrivée Asa Matsuda (roulements de tambour) ! Et il pleut dehors parce que la jeune demoiselle est trop dark à l’intérieur. Ouais attention gros... Ah non, attendez, je me trompe de personnage là, non ? Bon ce n’est pas grave, on recommence.
Il pleuvait toujours ce jour là. Oui je trouve que ca donne un certain cachet à la scène. En plus saviez vous que la météo représente près de 60% de nos sujets de conversation chaque jour ? Spécialement avec les étrangers. Et c’est ce qu’elle était, cette gentille demoiselle : une étrangère sur Sei Gakuen. Une nouvelle venue arborant une légère robe blanche et un joli chapeau de paille en totale opposition avec le temps car je vous rappelle qu’il pleuvait ce jour là. Pourquoi cette fixation sur les gouttes d’eau qui tombent du ciel, me demanderez vous ? Peut être parce qu’on est le dimanche 14 avril 2013 et qu’on a un temps de CHIOTTE depuis beaucoup trop longtemps ? ALLO QUOI ! C’est sensé être le printemps ! Enfin bref, calmons nous et arrêtons de procrastiner, on a un RP à écrire (ahah).
Une jeune fille blonde aux grands yeux bleus se dirigeait donc vers l’entrée du bâtiment administratif, chargée d’une valise qui devait facilement faire le double de son poids et qu’elle trimballait péniblement dans les graviers. Elle aurait pu se faire déposer par un taxi telle une princesse mais elle avait décidé de dépenser ses derniers sous pour acheter une peluche Simba trop mignonne hihi. La peluche trônait désormais fièrement sur l’épaule de la blondinette, tel un talisman contre les vilains garçons qui lui voudraient du mal. Oh ! Aurai-je oublié de préciser que cette version d’Asa est vraiment infantile ? Mais j’espère que ca lui donnera un coté adorable et accessible... Comme Simba !
Malgré le déluge et la valise peu commode, la jeune fille sifflotait joyeusement, son fidèle casque vissé sur les oreilles. Et non, elle n’écoutait pas du Justin Beiber, je vous vois venir à 100 mètres bande d’Haters ! En fait, elle sifflotait joyeusement le thème O Fortuna du compositeur allemand Carl Orff. Ca vous en bouche un coin hein ? Autant Asa pouvait être assez bête pour claquer sa petite monnaie dans une inutile (mais ravissante) boule de poil, autant lorsqu’il était question de musique, elle se défendait plutôt bien, ayant des gouts très hétéroclites (ca veut dire qu’elle est dingue de musique classique mais qu’elle a aussi « Barbie Girl » d’Aqua dans son Ipod. Hétéroclites). Et puis elle trouvait qu’O Fortuna rajoutait un coté légendaire à son arrivée au pensionnat. Oui, Asa est le genre de fille à essayer de mettre en scène son quotidien, à la manière d’un film ou d’une bonne série genre Game of Thrones.
Coup d’œil à gauche. Coup d’œil à droite. L’endroit semble désespérément vide. Ce qui était un tout petit peu embêtant du point de vue de la jeune fille parce qu’elle n’aurait pas craché sur un peu d’aide, étant donné que ses petits bras fluets menaçaient de prendre congé d’un instant à l’autre. Et elle était également déçue que personne n’assiste à son entrée en scène, la mâchoire pendante, se demandant « Mais c’est qui celle là ? ». Tant pis pour l’effet épique. Lâchant la maudite valise, Asa étudia rapidement la porte d’entrée de Sei Gakuen pour savoir ou elle devait aller mais il n’y avait rien, aucun panneau, aucune note... Peut être aurait-elle plus de chance à l’intérieur ? Elle posa une main parfaitement manucurée (aux couleurs de l’école pour l’occasion) sur la lourde poignée. Verrouillée. C’était bien sa veine ! Mais au lieu de pester, Asa alla tranquillement s’assoir sur les marches de l’entrée, Simba dans les bras. Quelqu’un finirait bien par venir lui ouvrir, non ?
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Jeu 25 Avr - 21:49
Journée moisie… comme d’habitude depuis deux semaines et quelques que Kyo est arrivé dans ce cloaque pourrit appelé « école ». Remarquez, c’est même un jour encore plus naze que les autres vu que pour le coup, il flotte un dimanche : le seul putain de jour ou on a la paix… Kyo est sous un des arbres de l’entrée, contre le tronc à fumer sa clope tranquillement. Il réfléchit un peu : que faire pendant une telle journée, il n’y a pas un chat dehors et… Ah ! Si, une petite chatte ! Proie facile a la tête blonde qui semble débarquée en tentant vainement de soigné sa misérable entrée dans ce cercueil de mort peuplé de débiles en tout genres.
°Mouais… Pas bien finaude la belle. Elle n’a pas l’air idiote au moins celle là… °
Kyoshiro tire une longue bouffée qu’il recrache en un épais nuage de fumée derrière lequel il scrute la nouvelle arrivante. Pas très grande, blonde, perdue, amatrice de peluche Disney avec peut être un certain gout pour le classique a en jugé par ses sifflotements. Ce serait facile de débouler comme une furie et de choper sa valise en la renversant, mais ce n’est pas très classe. La jeune fille semble désespérée de ne trouver personne, ce qui fait sourire kyo ! Elle se casse même le pif contre la porte ahah ! Enfin bon. Kyoshiro prend élan et se redresse de son tronc d’arbre si confortable et avance d’un pas froid vers sa cible. Elle n’entend rien avec son casque. Il arrive derrière elle et la jeune fille voit deux bras l’encerclée et se saisir de sa valise. Puis alors qu’elle se retourne surprise en enlevant son casque, Kyo, là, droit devant elle, avec deux tête de plus qu’elle, sa clope et son air froid, la regarde…
-Alors ? Perdue ?... C’bête ça, enfermée dehors avec cette flotte ! *demi sourire* C’comme ça qu’on entre!
Un bruit sourd de craquement de bois et de mécanisme ferreux brisé se fait entendre. Kyoshiro venait purement et simplement de coller un bon chassé droit sur l’angle bas de la poignet de la porte ce qui avait eu pour effet de la déloger de l’encadrement !
-voila… va t’mettre a l’abri avant d’ressembler a une clocharde mal fagotée… ce s’rait con d’attraper froid des sa rentrée nan ?
Rare… très rare ! Kyoshiro gentil et serviable… avec une Fille en plus ? Quelque chose ne va pas, c’est un rêve… Non non, c’est réel, juste qu’il n’a pas encore de raison de détester celle la : c’t’une gosse quoi…
-Pense à demander ta chambre, c’est au bout la bas pour le bureau…
Le jeune homme tourne les talons après avoir posé la valise au pied du mur, il écrase sa clope contre le bois de la porte ouverte et malmenée en laissant une jolie marque de brulure en murmurant « cadeau pour le concierge… » Puis il s’en rallume une autre en restant sur le pas de la porte, crachant sa fumée tout en regardant l’immensité du ciel mauvais et nuageux…
Invité
Sam 27 Avr - 3:09
La blondinette s’était effectivement plongée dans sa musique et lorsque c’était le cas, plus rien n’existait autour d’elle. La terre pouvait bien trembler qu’elle sifflerait toujours ses airs préférés, imperturbable. C’était d’ailleurs la seule chose qui pouvait l’aider à se concentrer, sinon son esprit s’égarait au fil de ses pensées et elle pouvait finir par s’interroger des heures sur des questions existentielles comme « Qui fut le 1er ? La poule ou l’œuf ? » Ou encore « pourquoi appelle t-on une orange une orange et pas une banane une jaune ? »... Certaines réflexions étaient plus pertinentes que d’autres, vous en conviendrez. Toujours est-il que la jeune fille fut extrêmement surprise de voir deux bras totalement imprévus l’entourer et... attraper sa valise !
Était-ce un voleur ? Un tueur en série avec des méthodes pour le moins étranges ? C’était cette idée qui effleura Asa tandis qu’elle se retournait brusquement, ôtant d’un même geste son casque de ses oreilles.
Pour son plus grand soulagement, et celui de son corps maigrichon, ce n’était ni l’un ni l’autre... Pour l’instant. Il valait mieux car le jeune homme qui lui faisait face la supplantait de 30 bons centimètres et même s’il ne semblait pas être un adepte du body building, tout monde paraissait bien plus costaud face à la frêle corpulence de l’adolescente. Néanmoins, elle apprécia tout de suite le style « cuir et clou » qu’il arborait. Contrairement à ce que sa propre allure de jeune fille bien sous tout rapport suggérait, Asa préférait ceux qui osaient les looks originaux et se vêtir comme ils le souhaitaient. En général, c’était des gens confiants et biens dans leurs baskets.
-Alors ? Perdue ?... C’bête ça, enfermée dehors avec cette flotte ! »
Encore sous l’effet de l’affolement qu’il lui avait causé, Blondie ne trouva rien de bien futé à répondre vu qu’elle était effectivement bloquée sous la pluie et n’avait pas eu l’idée de se mettre ne serait-ce qu’un peu à l’abri. Elle était plutôt du genre tête en l’air. Pour toute réponse, elle n’eut qu’un sourire confus en retour. Sourire qui se transforma en stupéfaction lorsque le jeune homme frappa un bon coup sur la porte d’entrée qui s’ouvrit bruyamment. On avait le droit de faire ça ici ? Apparemment oui. Pour ne pas passer pour une cruche débarquée de sa campagne (ce qu’elle était, pourtant, il faut bien l’avouer), Asa effaça rapidement la surprise de son minois enfantin pour afficher une très peu convaincante expression de loubard des cités comme on en voit à la télé de dimanche après midi. Le jeune homme se retourna vers elle, très aimable.
-voila… va t’mettre a l’abri avant d’ressembler a une clocharde mal fagotée… ce s’rait con d’attraper froid des sa rentrée nan ?
Les gens d’ici étaient pleins d’attention, comme c’était agréable ! La naïve jeune fille commençait à se dire que ce pensionnat serait un lieu ou il ferait bon vivre. S’il elle s’avait qu’en franchissant cette porte, elle allait mettre le pied dans un véritable guet-append... Mais laissons la fantasmer pour le moment, c’était son premier jour à Sei Gakuen et quelqu’un se montrait sympa avec elle. Elle offrit donc au garçon un superbe sourire dont elle seule avait le secret : immense, lumineux, empli de joie et de chaleur... Et dans le cas présent de reconnaissance également.
« Merci Beaucoup ! C’est vraiment sympa d’aider une nouvelle perdue comme moi ! »
Et tandis qu’elle se rendait vers l’administration d’un pas guilleret, il lui indiqua ou elle pouvait prendre une chambre dans ce gigantesque manoir. Cette fois ci, elle le remercia d’un salut militaire qui faisait « très cool » dans les séries qu’elle regardait. Et hop ! Elle s’engouffra dans le bureau du directeur. Après avoir remplis les derniers critères d’inscription, celui-ci la relâcha, lui indiquant la salle d’attente le temps qu’il trouve quelqu’un pour lui faire visiter l’établissement. Asa n’ayant jamais été très patiente, elle pointa le bout du nez dehors pour voir si le jeune homme était toujours là, elle ne s’était même pas présentée ! Et effectivement, il était là, pensif. Blondie se planta devant lui, toute souriante
« Hey ! Merci encore pour ton aide ! Je m’appelle Asa Matsuda ! »
Et très solennellement, comme on le faisait dans les grandes villes, elle lui tendit une main amicale.
Invité
Sam 27 Avr - 5:01
Toute cette flotte. Quel beau temps tient ! Kyo rêvassait, clope au bec. Comment en était il arrivé là ? Qu’est ce qui c’était passé dans ca courte vie pour finir en ces lieus ? Alors qu’il réfléchissait a ce grand problème une petite silhouette vint se plantée devant lui… Tient ? Elle était revenue elle ? Etrange. D’ordinaire, Kyo n’attirait pas du tout la compagnie. En même temps, comment aurait elle pu le savoir : elle était nouvelle. Il lui avait ouvert la porte, et s’était intérieurement amusé de ce beau sourire qu’elle lui avait donné en retour. Et elle était de nouveaux là, plantée sous son nez. Il avala et recracha une bouffée de fumée et se pencha froidement (comme a son habitude) sur elle.
-Tiiiiien… n’est pas la pauvre petite trempée que voila ?
Il arborait un demi-sourire un peu sarcastique, elle se présenta en souriant et en le remerciant. Là, c’était autre chose : Kyo était peut être moins méfiant parce qu’elle était sympathique ? Non, il se doutait bien qu’elle changerait vite d’avis sur lui, comme les autres sans doute…
-Matsuda ? c’est originaire d’ici ca… d’Hokkaido ! qu’est ce que t’as fait pour te retrouvée dans ce cloaque ? t’as tué quelqu’un ? Non attend… t’as volé une peluche ?
Fit-il en pointant finement le Simba. Il reprit une bouffée qu’il cracha en l’air pour ne pas offusquer la demoiselle. C’était peu être un connard dans le fond, mais un connard qui savait être classe quand c’était nécessaire ! Il réfléchit un peu avant de daigner sortir son matricule.
-Je m’appelle Kyoshiro. Kyoshiro Takashi… Mais ici tout le monde m’appel « Black Death » ou « Raven Storm »…
Il restait la, accoudé au pan de porte, mystérieux, très calme et très froid à la fois. L’habitude d’être seul faisait de lui un asocial pur jus, il était maladroit pour les conversations normales ou les gentillesses, il pouvait faire preuve de verve et de froideur extrême au sommet de son art lors des conflits ou quand il s’amusait à emmerder les autres. Là oui. Il était très fort ! Mais pour simplement causer à cette petite demoiselle qui ne lui voulait pas de mal, il ne savait pas trop comment s’y atteler, et dans le fond, ce n’était pas plus mal comme ca !
Invité
Sam 27 Avr - 10:33
Asa rangea discrètement la main qu’elle lui présentait pour une poignée amicale. Au temps pour elle, ca n’était apparemment pas aussi cool qu’elle le pensait puisqu’il l’avait superbement ignorée. Tant pis. La blondinette n’était pas du genre à se vexer pour si peu. En fait, c’était une bonne chose qu’elle soit ainsi imperméable à toute tentative de déstabilisation, ca allait rendre le dialogue plus sympathique, surtout avec un jeune homme aussi froid et sur de lui. C’était à elle d’animer la conversation et de se montrer aussi enjouée qu’à son habitude et qui sait ? Peut être serait-ce lui qui pour une fois, sera tout déboussolé. Elle le gratifia d’un nouveau sourire
« Si ! C’est moi ! Mais contrairement à toi, j’ai eu le temps de sécher à l’intérieur. T’as pas peur d’attraper froid ? »
Elle lui aurait bien proposé son blouson de football américain mais elle même n’était vêtue que d’une robe et d’un magnifique chapeau de paille. Souvent, l’utile cède le pas devant le style (vous pouvez noter cette phrase les enfants).
-Matsuda ? c’est originaire d’ici ca… d’Hokkaido ! qu’est ce que t’as fait pour te retrouvée dans ce cloaque ? t’as tué quelqu’un ? Non attend… t’as volé une peluche ?
Asa se raidit légèrement, malgré elle. Elle qui se donnait tant de mal pour passer inaperçue parmi les citoyens locaux, elle venait de se faire repérer en beauté. Rendez vous compte ! La demoiselle est plus habituée au grand air et aux balades dans la nature qu’à la circulation et le métro. Métro qu’elle avait prit pour la première fois la veille, en arrivant à la capitale et qui lui avait l’impression de monter dans des montagnes russes. Une vraie touriste. Néanmoins Blondie reprit rapidement contenance et hocha la tête.
« Effectivement, je viens de la cambrouse, c’est pour ca que je suis aussi perdue ! »
Qu’avait-elle fait pour se retrouver là ? A vrai dire, elle avait demandé à venir dans ce pensionnat, même s’il était un peu cher pour sa famille. Elle était là car elle ne pouvait retourner « là bas », c’était trop dur, elle n’était pas encore prête. Elle craignait de retomber dans cette période sombre ou elle se contentait de respirer plutôt que de vivre, prostrée dans sa chambre... Mais elle avait fait du chemin depuis 2 ans ! Elle ne pouvait plus se laisser happer de la sorte par la mélancolie et la culpabilité. Pas si peu de temps après avoir quitté le centre psychiatrique. Sa sortie aurait alors été un échec et ses parents... Ils seraient tellement déçus...
Le jeune homme attendait toujours une réponse et Asa s’y soustrayais par un rire qu’elle essaya de rendre plus vrai de nature.
« Ahahah non ! Si j’ai ramené Simba de ma cambrousse, c’est pour me protéger des vilains garçons de la grande ville ! Et toi, que fais tu dans ce... Cloaque ? »
Etrange formulation pour ce qui allait être son nouveau lieu de résidence... Devait-elle s’en inquiéter ? Boooarf, en général, personne n’aimait trop l’école, se rassura l’innocente gamine, ce n’était pas si alarmant.
-Je m’appelle Kyoshiro. Kyoshiro Takashi… Mais ici tout le monde m’appel « Black Death » ou « Raven Storm »…
La mélomane qu’était Asa ne pu que s’enflammer en entendant les surnoms de Kyoshiro. On aurait dit le nom de scène d'un rocker!
« Enchanté Kyoshiro ! Dis tu fais partie d’un groupe, Black Storm ? »
Oui oui, dans son empressement, Asa avait tout mixé ensemble. Mais s’il aimait la musique, ca leur ferait un point commun et c’était comme ca qu’elle commencerait à se faire des amis ici.
Graaaou
Invité
Sam 27 Avr - 21:39
-Le froid, c’est dans la tête. Et moi, je suis froid que le vent qui passe a mon travers…
Charmant ! Décidément, Kyo était vraiment peu enjoins a la causette. Toujours à clopé sans broncher d’un sourcil, il laissa la petite causé tranquillement. La pauvre c’était crispée quand Kyo lui avait certifié que son nom de famille venait bien d’ici. Bon ben il avait tapé dans le mille, c’était une petite de la campagne toute innocente. Cela fit à demi sourire le jeune homme qui s’empressa de lui emboiter le pas sur ce tout petit point faible !
-C’est si adorable d’avoir encore une part d’enfance… moi ca fait belle lurette que mes « doudous » ont cramés. Et… tu crois vraiment que ton mini-lion va te protéger de moi ?
Il se rapprocha un peu et se pencha sur elle pour être nez a nez et fit en souriant, charmeur :
-Je ne le crois pas…
Kyoshiro est pour ainsi dire le coté dark du gentleman. (HRP : merci a Addi XD) sa mâchoire se crispa quand elle lui demanda ce que lui faisait là. En même temps elle était nouvelle, elle ne pouvait pas savoir, Kyo fit une tirade proche de la mise en garde dans le plus pur style « film dramatique »
-Moi ? Mais sais-tu ou tu es ? Sei-Gakuen est un lieu de cauchemar… fait pour les élèves au cas désespérés ! Violeurs, Voleurs, Menteurs, criminel… Tous des mauvais sujets ! Et pour couronner le tout, une véritable guerre des sexes s’est déclarée il y a un bon moment déjà, avant mon arrivée il y a presque trois semaines… Ils se sont même fait des groupes ces trous du cul… Par exemple, toi et moi on est des…comment déjà ? Chimeras truc ? Enfin, ceux qui sont pas groupés quoi… Apres t’as fille contre mec avec deux groupe chez chaque sexe ! Un groupe de brutes et un groupe d’intelligents des deux cotés… Puis la suisse ! Les neutres quoi. Alors ce que j’ai fais pour être là… J’ai volé, Agressé, violé, Pillé, vécu dehors des années… Désaccord avec une famille de bourgeois tu vois le style ?
Il reprit son self contrôle, en espérant que sa mise en garde serait entendue
-Et non, je n’ai jamais eu de groupe, j’aurais pu faire chanteur guitariste mais on m’a volé mon recueil de chansons… un autre est devenu connu a ma place, mais ca remonte a 4 ans… Ces deux surnoms sont le fruit des gents d’ici qui tremble quand mon ombre se profile devant eux, et à juste titre, il est mauvais de me fréquenter quand on n’est pas dans mes bonnes grâces…
Toujours charmeur, vous savez, ce genre de mauvais garçon, parfois horrible mais qui paraissent toujours irrésistible ? bhe voila, kyo quoi… Il fumait toujours, en arborant son air maussade et froid, son expression fétiche. Il avait fait en sorte de ne pas effrayé la p’tite, elle lui avait rien fait et n’avait aucunes raison de lui vouloir du mal a celle là. Rarement gentil le Kyo, m’enfin faut bien un début a tout hein…
Invité
Dim 28 Avr - 5:57
Asa acquiesça vivement. Elle avait conscience que du haut de ses 15 ans, elle devrait peut être commencer à mettre les peluches et autres enfantillages de coté mais c’était plus fort qu’elle. Les artifices tels que le Simba juché sur son épaule étaient véritablement des remparts contre ce qu’elle fuyait depuis maintenant 2 longues années. Et elle n’était pas prête à les abandonner de sitôt, tout simplement parce qu’elle n’était pas prête à quitter la période bénie de l’enfance, ou tout était plus simple, plus joyeux. La blondinette dépensait une énergie folle à ne pas grandir, à ne pas devenir adulte et à enfin tirer un trait sur les remords et la culpabilité qui la tenaillait depuis. En attendant, elle se réfugiait et se complaisait dans un monde ou tout se terminait par un happy end, ou tout le monde était aimable avec son voisin et ou tous les crapauds se transformaient en princes. La jeune fille fut intriguée par la question de Kyoshiro. Avait-elle besoin d’étre protégée de lui ? Elle se contenta d’une réponse évasive, sa spécialité.
« C’est triste de ne plus être un enfant, surtout si jeune ! Ça ne te manque pas parfois ? En ce qui te concerne... » Elle allait enchainer en disant qu’il n’avait pas l’air bien méchant quand il se pencha dangereusement vers elle. Et je vous rappelle qu’il y a bien 30 centimètres qui séparent les deux interlocuteurs, donc quand il se penchait pour être à sa hauteur, il devait quand même se pencher en conséquence! Blondie croisa le regard enjôleur du jeune homme et se sentit un peu mal à l’aise. Elle n’était pas habituée à ce que l’on pénètre son espace vital de la sorte ? De plus, sa jeunesse et sa naïveté expliquait sa relative maladresse quand il s’agit des garçons, un sujet qui ne l’intéressait plus depuis longtemps. Asa devint rouge pivoine tandis qu’elle se décalait d’à peine un centimètre en arrière, baissant les yeux sur ses ballerines vernies. C’est ainsi qu’elle ne vit pas la grimace de Kyoshiro lorsqu’elle lui demanda la raison de sa présence à Sei Gakuen. On peut dire que la réponse n’était pas vraiment celle qu’elle attendait.
-Moi ? Mais sais-tu ou tu es ? Sei-Gakuen est un lieu de cauchemar… fait pour les élèves au cas désespérés ! Violeurs, Voleurs, Menteurs, criminel… Tous des mauvais sujets ! Et pour couronner le tout, une véritable guerre des sexes s’est déclarée il y a un bon moment déjà, avant mon arrivée il y a presque trois semaines… Ils se sont même fait des groupes ces trous du cul… Par exemple, toi et moi on est des…comment déjà ? Chimeras truc ? Enfin, ceux qui sont pas groupés quoi… Apres t’as fille contre mec avec deux groupe chez chaque sexe ! Un groupe de brutes et un groupe d’intelligents des deux cotés… Puis la suisse ! Les neutres quoi. Alors ce que j’ai fais pour être là… J’ai volé, Agressé, violé, Pillé, vécu dehors des années… Désaccord avec une famille de bourgeois tu vois le style ?
Si le but était de ne pas effrayer la fillette, désolée Kyo mais c’est totalement raté ! Les prunelles bleues s’agrandirent sous le choc. Venait-elle de rentrer dans l’antre de l’enfer ? Une guerre des sexes ? Des groupes ? Des brutes ? Des manipulatrices ? Et à peine arrivée, elle était déjà sur la liste des fraichement débarqués à recruter ? C’était beaucoup trop à assimiler en une seule fois pour l’innocente blondinette. Alors le havre de paix qu’elle était venue chercher ici n’était qu’une illusion ? Incapable d’articuler une pensée cohérente à voix haute, elle n’émit qu’un gargouillement de gorge étouffé. La frimousse candide de la jeune fille se releva et son regard azur chercha dans celui, froid de Kyoshiro n’importe quel indice qui confirmerait qu’il ne faisait que plaisanter. Il n’y avait aucun indice. Volontairement, elle occulta de sa mémoire ce qu’il avait dit à propos de ses propres agissements. Peut être ne le croyait-elle pas ? Ou alors ne voulait-elle pas le croire ? Après tout, elle le connaissait à peine. Et s’il se moquait d’elle ? Mais quelque chose dans son attitude lui confirma qu’il était tout à fait sérieux. Sans le lâcher du regard, elle annonça d’un ton décidé « Je suis venue ici pour repartir de zéro. Je n’entrerai pas dans leur jeu malsain. » Et à ce moment là, elle y croyait dur comme fer, mais elle allait vite se rendre compte que ce n’était pas à elle de réécrire les règles du jeu et que la vie à Sei Gakuen n’allait pas être aussi idyllique qu’elle l’aurait souhaité, malgré tout ses efforts. On pouvait remarquer que c’était la première fois depuis son arrivée qu’elle semblait enfin plus mature que son apparence ne le suggérait.
-Et non, je n’ai jamais eu de groupe, j’aurais pu faire chanteur guitariste mais on m’a volé mon recueil de chansons… un autre est devenu connu a ma place, mais ca remonte a 4 ans… Ces deux surnoms sont le fruit des gents d’ici qui tremble quand mon ombre se profile devant eux, et à juste titre, il est mauvais de me fréquenter quand on n’est pas dans mes bonnes grâces…
C’était assez anecdotique après la bombe qu’il venait de lâcher mais Asa se désola d’apprendre que son talent lui avait été dérobé. Dire qu’elle faisait face à une presque star. Mais Blondie était trop bouleversée pour rire mentalement à ses propres blagues... « Pourtant, tu es plutôt gentil, dans le fond, non ? » Répondit-elle ingénument. Elle en était la preuve, puisqu’il avait été adorable avec elle. Pourquoi s’évertuait-il à la mettre en garde contre lui même ? Elle se ferait bien sa propre opinion toute seule !
HRP: bon je sais pas ce qu'il s'est passé avec la mise en page alors euuh désolée.
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