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Alors ma chérie, ça va pas du tout ! [PV Ezequiel C. Rocinante]

Invité
Alors ma chérie, ça va pas du tout ! [PV  Ezequiel C. Rocinante] Icon_minitimeMer 23 Déc - 6:25


Alors ma chérie, ça va pas du tout !
FT. Carmen


Jour de repos …  Enfin. Après cette première semaine de travail, je ne sais pas encore ce que je vais faire pour le moment de cette après-midi. En regardant par la fenêtre je vois des gens heureux, amusés et surexcité vis-à-vis des fêtes de fin d’année. Je soupire, pensant encore une fois au fait que je vais surement passer celles-ci en compagnie de ma télé avec un plateau tout fait et mon chat. Quelle vie de merde. Je craque soudainement, il faut que je bouge. J’ai l’impression que mon passé refait surface en moi et que je retrouve cet être solitaire. Je fais volte-face et marche vers ma porte, la claquant pour l’ouvrir. Faudra racheter un verrou apparemment. Je prends un jean, un tee-shirt noir un peu moulant et des sous-vêtements avant de filer sou la douche. Je sors, je me sèche, je m’habille, m’ébouriffe les cheveux, me brosse les dents, enfile mes rangers, je mets une veste épaisse noir à capuche en fourrure, je sors. Il neige.
Le temps est un peu frais et tout en me dirigeant vers la ville j’observe le paysage parfois caché par une légère brume de chaleur qui s’extrait de ma bouche. Je niche mes mains dans mes poches avant d’avoir trop froid et accélère légèrement le pas. Pourquoi je suis sorti exactement ? Je n’en n’ai moi-même pas la réponse, mais je ne pouvais plus rester chez moi à rien faire. J’arrive enfin en ville. Les décorations sont magnifique comme chaque année et les gens en abondance dans les magasins semble tous heureux et accompagné tandis que j’ai l’impression d’être l’ombre solitaire.

Les vitrines alléchantes me donnent petit à petit l’envie de regarder ce qui se trouve à l’intérieur. Sur un coup de tête j’entre rapidement dans un magasin, le froid m’y aidant un peu. Merde, c’est un magasin de meuf. Je ressors aussi discrètement que possible sous les yeux farouches de certaines clientes. Je soupire et grogne de ma stupidité. Je sors une clope et me l’allume sagement tout en reprenant ma marche. J’inspire, j’expire, et à nouveau. Je reprends un peu goût. Un logo avec des ciseaux me fait penser qu’il fait que j’aille au coiffeur. Alors, sans tarder, je jette mon mégot et entre dans la boutique.

Quinze minutes s’écoulent, et me voilà tout beau. Enfin coiffé quoi. Le manque d’épaisseur sur les côté me fait plus frais aux oreilles.
Reprenant ma marche je vois enfin un magasin masculin. Je m’y dirige et offre avec plaisir une pièce à la personne SDF qui se trouve près de l’entrée. Elle me remercie avec le sourire et j’en fais de même, quand j’entre enfin dans la boutique.
Le magasin semble juste gigantesque pour moi qui n’ai pas l’habitude, mais en y réfléchissant, j’ai vraiment … VRAIMENT besoin de nouveau fringue. Alors j’attaque mon labeur. J’observe un peu à droite à gauche. J’ai l’impression que des gens me regardent, j’avoue que je n’y connais rien en mode …  Mais ça se voit tant que ça ? Sottises ! Je prends assez de vêtements, limite à l’aveugle, pour aller ensuite les essayer.

J’entre dans la cabine et essaie une première tenue, je me regarde d’un peu plus loin … Effectivement un pantalon rouge avec un tee-shirt vert … ça va pas ensemble. Pourquoi j’ai pris ça crétin ?!!! J’essaie un autre, le tee-shirt est trop court on voit mon nombril … Puis une autre qui me donne un air de premier de la classe. Et pourquoi je sors de la cabine à chaque fois ! MONGOLE ! Je m’énerve tout seul.
Quand enfin je sors avec un jean troué, un sweat gris et une paire de basket je me reconnais enfin. Sobre et classe à mon goût. Tout fière je me reluque un peu quand je sens de nouveau se regard sur moi, cette fois c’est plus fort alors je me retourne et remarque que quelqu’un me regarde vraiment, sauf que trop tard il est tout près de moi et comme un gros débile, je lui souris.
Invité
Alors ma chérie, ça va pas du tout ! [PV  Ezequiel C. Rocinante] Icon_minitimeVen 29 Jan - 8:48
L’argent sert à être dépensé, c’est là sa vraie nature. Quand je me permets ce genre d’affirmations, je me retrouve instantanément confronté à une foule de détracteurs accros à l’épargne. Je suis pour eux un fléau, un accro au plaisir éphémère, un pauvre jeune homme soumis aux diktats de la mode. C’est à se demander comment de telles bêtises peuvent sortir de la bouche d’un humain. Sincèrement, ils feraient mieux d’aller faire les soldes, ça les décoincerait un peu.
De toute façon, je sais bien qu’ils s’en prennent à moi pour évacuer leur frustration et oublier leur déplorable sens du bon goût. Mais l’expression ne dit-elle pas que la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ?

Mettons leurs avis inintéressants, plats et répétitifs de côté et concentrons-nous sur le présent.

C’est une magnifique journée de Décembre, le soleil brille sur cette petite ville japonaise et une idée me vint alors que je sirotais mon café du matin tout en dégustant ma première cigarette de la journée. C’est une matinée faite pour le shopping ! J’attrape alors ma tenue du jour, et me saisit de ma carte bancaire favorite. Celle qui vous ouvre les portes de tous les magasins, vous voyez ?
Et voilà comment je me suis retrouvé dans les rues commerçantes d’Otaru, mon manteau sur les épaules, mes écouteurs dans les oreilles, et mes lunettes bien enfoncées sur mon nez.

Le premier magasin dans lequel j’entrais me déçut grandement. Les coupes des habits laissaient à désirer, la qualité du tissu était horrible et le style… Eh bien il n’y en avait pas. Je ressorti de là aussi vite que j’y étais entré et me dirigeais vers une grande enseigne en laquelle j’avais plutôt confiance. Je passais le seuil de l’entrée et remarquais immédiatement le regard rieur du vigile. Un regard dédaigneux dans sa direction et je me désintéressais à son existence même. La chasse pouvait commencer.
Du coin de l’œil, je repère un jean dont la coupe semble parfaite pour ma morphologie, je l’attrape. À droite, un sweat absolument adorable. Need it. Je l’ajoute à ma liste et la décroche de sa tringle. Je repère au loin une couleur dont la vue m’insupporte et m’efforce de détourner le regard, déçu qu’ils aient encore ce genre de teinte à cette saison de l’année. Ce vert est juste… Indescriptible tant sa laideur est grande. J’allais me remettre à ma recherche quand un mouvement attire mon attention. Je rêve ou quelqu’un vient de décrocher l’horreur de tout à l’heure ?
Je suis le coupable du regard, moqueur. On dirait un amateur de prêt-à-porter au milieu d’une réunion de grands créateurs. Ridicule. Et les fautes de goût continuent à pleuvoir. Ce jean rouge avec ce t-shirt vert, mais c’est pas possible. Ça y est, je ne peux plus détacher mon regard de lui, mon dégoût est en train d’atteindre un point critique. D’abord cet ensemble ignoble, puis un crop-top qui ne lui va pas du tout suivi d’une chemise jaune. Ma foi en l’humanité est morte. Le pire avec ce type, c’est qu’il semble comprendre qu’il est un incapable sans pour autant parvenir à faire quelque chose de correct. Et puis ce nœud papillon. Ah non non non ! Je repose avec regret mes articles. C’est douloureux, mais je dois le faire, pour le bien de la Mode. D’un pas décidé j’avance vers lui alors qu’il sort, habillé comme un adolescent en pleine crise de rébellion. Le jean troué, c’est juste PLUS POSSIBLE. Et ce sweat gris est d’un banal… Je me plante devant lui alors qu’il me sourit, l’air un peu béat, et place mon bras gauche autour de mon ventre, appuyant mon coude droit dessus. Je prends quelques longues secondes pour le juger avant de soupire, exaspéré.

- Ça va mais… pas du tout. C’est pas possible là. Je ne comprends même pas comment on peut en arriver à ce point. Tu t’appelles comment ?

Le vouvoiement est une marque de respect, et après ce que je viens de voir, il ne mérite pas le mien. Je n’ai donc aucun soucis à être franc avec lui, arrêtons le massacre.

- La tenue est une faute en elle-même. Le jean troué n’est plus du tout de saison, ce sweat gris empeste la banalité et le négligemment et ces baskets ne suffisent pas à rattraper tout ça. Je donne un carton rouge.

Levant les yeux au ciel, je m’accorde un léger délai de réflexion. Une chemise classe, un pantalon distingué, un short ou bien même un t-shirt ? Ah, c’est un vrai dilemme. Je lui fais un petit signe du doigt.

- Tourne-toi, je dois vérifier ta morphologie.

Je le fixe, attends-toi au pire mon chéri.

Hrp:
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