Ce matin je me suis laissé gagner par la lassitude. D’habitude ma conduite est dictée au millimètre près par ma mère. Elle était mon seul point de repère. Mais je ne la vois plus comme avant, et mon calvaire de fifile modèle à sa maman est maintenant définitivement terminer. Une fois toute prête, j’arpente les couloirs et me retrouve sans m’en rendre compte dans la cour. Trouvant un endroit ombragé sur l’herbe je m’y installe en attendant les premiers cours. Un groupe de fille arrive et s’installe de l’autre coté de l’arbre. Je ne prête pas attentions à leur conversation, mais entends un mot qui attire mon attention : « petit ami ». Ma mère m’avait de nombreuse fois harcelé avec son « tu nous ramène bientôt un beau fils, hein ? », j’en ai par-dessus la tête de ses chichis. La guerre des sexes à gagné mon cœur et je suis résignée à taper là où ça fait mal. Pour cela, j’ai besoin de réfléchir sur la complexité des hommes et leurs manières de penser. Ce son en général des brutes qui ne pense qu’avec leur b*te dans ce p*tin de lycée. Appelons un chat : un chat. J’ai vu des filles de faire violer dans des endroits sombres de cet endroit de m*rde. Le but est simple. Ma mission : trouver un moyen radical de terrasser la gente masculine. Et je suis tellement déterminer que je suis prête à y jouer tout ce que j’ai de plus important. L’humiliation que j’ai pu subir par le passer ainsi que ce que m’a fait subir ma mère est ... impardonnable. Je veux ma vengeance. Les filles toujours derrière moi, continuent de parler sur la même conversation. Je n’écoute plus rien. Je suis obnubilée par ma vengeance. La sonnerie retentis et me sort de mes « rêveries ». Je me dirige donc vers ma salle de cour. Les heures s’enchaine et je cogite toujours sur des plans plus ou moins douteux les uns que les autres. Devenir championne de boxe pour leur mettre la raclé du siècle n’est pas pour moi. Avec ma tête de gentille fille, je ne vois pas comment les humilier verbalement. Autant s’attaquer à ce qu’ils ont de plus chère dans ce lieu miteux ; c'est-à-dire leurs b*tes. Ça mettrait en jeu ce dont je ne maîtrise pas. En effet, aujourd’hui je ne mâche pas mes mots, alors autant continué, donc, je suis vierge. Voila ! D’ailleurs c’est plutôt problématique. Je suis vraiment idiote parfois !
*Leçon numéros un, ne pas attaquer quelqu’un sur un champ de bataille dont vous ne connaissez pas les règles du jeu*
En effet, problème. Gros problème. Mais je ne vais pas voir un gars au hasard la bouche et cœur en lui disant : « salut, je suis toujours vierge et je voudrais vous exterminer vous les garçons, ce te dirais de coucher avec moi pour que je choppe le coup de main ». Nan, mais faut vraiment que je trouve une solution, ou une autre alternative. L’heure du repas sonne et je me précipite en direction du réfectoire pour aller casser la croûte. Je prends un plateau vite fait, y met deux ou trois truc intéressant, m’installe à une table, touche à peine à ce que j’ai pris avant de partir. Je retourne dans la cour sous mon arbre dans l’herbe. Et réfléchis à nouveaux.
*Je vais me chopper un mal de crane à force de réfléchir*
Cette fois, un groupe de garçon s’installe derrière moi. Sans m’avoir vu, ils continuent leurs discutions, et devinez de quoi ca parle ? « bonasse », « seins », « plan cul », « sal*pe » et j’en passe. Ils me répugnent tous autant qu’ils sont. Et je vais avoir ma vengeance je vous le promets. J’en fais le serment. Mais que vais-je faire ? Agacée par ces c*uilles molles, je préfère lever le camp pour me trouver un autre endroit sympa. Je pousse la porte et rentre dans les locaux. Tout le monde à cette heure est soit encore au réfectoire soit dehors en train de digérer par ce beau temps. Les couloirs sont donc vide ou presque. Le bruit de mes pas résonne et ma concentration est au maximum. Sans m’en apercevoir, je dévie de ma trajectoire et me rapproche dangereusement des casiers. Et là ! C’est le drame. Je viens de bouler un garçon qui farfouille dans son casier, et qui n’a pas l’air très jouasse à première vu. Tout simplement le genre de gars sur lequel je n’aurais jamais dû tomber. Sur le moment, il me terrifie. Je baisse donc la tête et continue mon chemin d’un pas pressé. Mon cœur bat à cent à l’heure. Je prie pour qu’il ne tique pas.
Invité
Jeu 2 Mai - 11:51
Don’t mess with him…
Journée de merde…
Y avait pas à dire, Eiki était passablement énervé alors qu’il rangeait ses affaires dans le casier commun après la fin de ses cours. Et pour cause : il y avait un de ces gars bien lourd que beaucoup de monde avait envie de frapper qui était venu draguer sa sœur devant son nez, et ne pas la lâcher qui plus est. Du moins il ne la pas lâcher jusqu’à ce qu’il fasse l’erreur de trop, mais l’avantage ici, c’est que quand Eiki agissait, au final personne ne disait rien, comme si c’était ‘normal’.
En fait, le type avait voulut retenir sa sœur. Grossière erreur, une clef de poignet et une mise à terre plus tard, il allait sans dire qu’il n’avait plus vraiment envie de draguer Shizuka. Par contre on aurait put lire dans son regard qu’il aurait bien voulut casser les dents de Eiki si il avait put, mais une personne inconsciente ne peut pas faire grand-chose. Et Eiki s’était assuré personnellement que celle là ne serait pas consciente avant un petit moment. En même temps il fallait avouer que se faire éclater le nez contre le sol ne mettait généralement pas dans une santé éclatante.
Après cela, il s’était pris les remontrances habituelles teintées de remerciement de Shizuka. Bah, il était vrai qu’elle n’aurait sans doute pas eu besoin de lui, mais cela aurait joué en sa défaveur si elle avait montré aux yeux de tous qu’elle savait se défendre. Eiki n’en avait par contre rien à cirer qu’on le voit comme une grosse brute surprotectrice envers sa petite sœur. En réalité, si cela pouvait attirer sur lui des ennuis qui auraient dut aller sur elle, cela lui convenait parfaitement, et il lui faisait confiance pour que dans le pire des cas, elle soit là pour lui.
C’était en repensant à tout cela qu’il rangeait les affaires dans son casier. Il n’aurait peut-être pas dut être aussi violent avec ce type. Ce n’était pas contre lui, mais si personne ne réagissait quand lui commettait ce genre d’infraction, c’est que cela devait être valable pour les autres aussi. Il serait prudent d’essayer de se rappeler de ce détail à l’avenir : un coup de couteau dans le dos pouvait arriver si vite. Et Eiki n’était plus du genre à baisser sa garde depuis un long moment.
Excepté peut-être pour une personne à la présence si insignifiante que personne n’y aurait prêté de réelles attentions.
Comme par exemple une jeune fille qui vous bouscule quand vous rangez vos affaires dans un casier. Eiki la toisa du regard. Elle était plutôt mignonne sous ses aires de sainte nitouche : de longs cheveux roses, une peau de pêche et une attitude innocente qui aurait laissé pas mal d’homme pantois. Mais allez comprendre, dans le contexte actuel, elle donnait plus envie à Eiki de lui faire du mal que de la lover en son sein. Parfois, il faut juste se dire que ce n’était simplement pas le bon moment.
Un livre de mathématique tomba à terre dans la bousculade. Eiki soupira, un soupire de mécontentement et de dédain alors qu’il se penchait pour récupérer le bouquin. Néanmoins, elle, elle se contenta de baisser les yeux et de se diriger vers la sortie d’un pas peu assuré : quel manque de finesse. Et oui, c’était bien Eiki qui pensait cela, mais en ce moment, du moment que ça pouvait aller à l’encontre de quelqu’un, cela lui allait, et il n’allait pas se priver de faire sentir sa mauvaise humeur…
« Hey, la gamine, on ne t’as jamais appris la politesse et le respect ?
Il avait dit ça d’une manière neutre, mais étrangement froide à la fois. En fait il ne s’était pas spécialement tourné vers elle ou quoi que ce soit, mais ça lui était clairement destiné. Il se contentait de calmement ranger le peu qui était tombé du casier. Ses yeux bifurquèrent sur elle, la regardant en coin.
Il attendait une réponse.
Invité
Lun 6 Mai - 4:46
L’homme que je viens de bousculer tique, comme je l’ai crains. Un frisson me parcourt le dos avant que je stoppe ma course.
« Hey, la gamine, on ne t’as jamais appris la politesse et le respect ? »
Il n’a pas l’air de s’en fiche ou bien indulgent. Je me raidis de suite. Je ne peux plus bouger. Partir, de toute façon, est une mauvaise solution. Et visiblement lui rentrer dans le lard non plus. Et ce n’est pas avec mon gabarit de moustique que je vais le mettre à terre t je ne parle même pas de ma force de mouche. La provoque ne ferais qu’empirer les choses, et la pauvre petite fille tête en l’air n’est pas très crédible non plus. Essayons une autre technique.
Je me retourne, les mains dans le dos, toute sourire avec mon air un peu bêta. Je m’avance de quelques pas. J’ai enfin un plan pour me sortir de cette impasse. Dépêchons-nous, pour se casser le plus vite possible. Pour enfin cherche une solution à mon vrai problème.
« Je suis vraiment désolé » Fis-je d’une voie mielleuse et faussement gênée en accentuant sur le « vraiment ».
Je continue de m’approcher, et me baisse pour l’aider à ramasser ce que j’ai fais tomber. Mais je sais très bien qu’il ne faut pas jouer à la niaise trop longtemps avec ce genre de personne. En effet, mon air de pauvre fille véritablement désolé de l’avoir bousculer ne va pas tenir tellement longtemps s’il me cherche vraiment ou bien s’il décide de m’emmerder. Mon talent d’actrice est cependant parfait pour le moment. Mais je ne peux pas garantir qu’il va tenir indéfiniment. Surtout devant un garçon. Je vais devoir jouer dans la finesse si je veux espérer partir sans encombre.
Pas non plus de provocation obscène car je ne veux pas me faire violer contre ce casier froid et totalement inconfortable.
*Attend une minute !*
Voila ! J’ai trouvée ! Ça sera lui ! J’ai besoin de perdre cette putin de virginité et d’une sorte de professeur. Il m’a l’air d’être le gaillard parfait. Une fois ma résolution prise. J’adopte une posture presque aguichante. Je me dresse entre son casier et lui, plante mon regard dans le sien et domine totalement ma vraie personnalité qui, autrefois m’aurait pliée à la timidité. Je prends sur moi et me lance. Dans quoi ? Je ne le sais même pas moi-même. Peut-être aurais-je du y réfléchir à deux fois. Mais le temps presse et je n’ai pas que ça à foutre donc on prend sur soi et on assume. De toute façon il est trop tard, je ne peux plus faire marche arrière.
« J’aurai besoin d’un service de ta part ! » Dis-je en train de triturer ses boutons de chemises.
Mon cœur ne me trompe pas lui. Il bat à cent à l’heure et cogne tellement fort dans ma cage thoracique qu’il me résonne jusque dans les oreilles. Mes jambes tremblent presque mais je me détends comme je peux en me concentrant sur les boutons de sa chemise. Ma gorge est serrée et je ne sais pas du tout si je pourrais dire autre chose. Maintenant prions pour que tout fonctionne comme je l’ai prévu.
Invité
Mer 15 Mai - 2:48
Un Service ?
Est-ce que j’ai une tête à m’appeler « Serviable » ?
Au moins elle n’est pas malpolie pour ne pas réagir quand on lui fait remarquer ses conneries, c’est déjà cela se disait Eiki alors qu’il finissait de ramasser ses affaires avec cette jeune fille à l’air un peu bêbête qu’il venait de rencontrer. Il n’y avait pas tant d’outrage que ça au final donc il ne pensait pas lui en tenir plus rigueur que cela maintenant qu’elle s’était excusé, et ne semblait de toute façon pas lui prêter d’attention particulière : c’était le genre de petite fille niaise et fragile qu’on voyait un peu partout, ou dans le meilleur des cas, qui prétendait l’être…
Il haussa cependant un service quand cette dernière se plaça entre son casier et lui. Aguichante, provocatrice, ce n’était plus la même personne qu’il avait en face de lui quand elle lui demanda un service. Instinctivement, Eiki se doutait qu’au final ça n’allait pas lui plaire et qu’il y avait potentiellement anguille sous roche. On ne change pas de comportement de manière aussi soudaine pour rien, et on ne demande pas comme ça un service à un inconnu, quand à la posture presque aguichante, cela semblait presque fait pour lui dire d’accepter…
« Si tu me demandes de te ranger dans ce casier, je doute qu’il y ait assez de place restante… dit-il en rangeant les derniers livres par-dessus la tête de la jeune femme.
Dans sa tête, il savait pertinemment que se voir demander les choses aussi franchement n’était que rarement sans conséquences, bonnes ou néfastes. Mais il était cependant néanmoins curieux de ce que le petit bout de femme qu’il avait en face de lui voulait lui proposer, et puis savoir ce qu’elle voulait ne lui coutait strictement rien dans le pire des cas, si ce n’est quelques minutes d’un temps qui n’était pas si précieux que cela.
- … sinon je vois mal comment je pourrais te dire si je veux bien te rendre ce ‘service’ si je ne sais même pas de quoi il s’agit.
Disant cela, il pris son sac d’affaires scolaires, somme toute standard, qu’il mis à l’épaule tranquillement. Portant le dit sac de la main droite, la gauche attrapa la porte du casier, de toute façon il ne pouvait pas la fermer tant que la jeune femme se tenait devant lui, exception faite de si elle voulait réellement finir dans un casier. Etrangement, il en doutait, alors il se montrait quelque peu patient : une vertu rare ces temps-ci qu’il se devait de cultiver parfois, quand il avait du temps libre…
Invité
Ven 17 Mai - 4:53
Il prend alors un air ionique en me demandant si mon désir était de rentré dans ce casier miteux. Je vois les livres passer à coté de ma tête, les uns après les autres.
« … sinon je vois mal comment je pourrais te dire si je veux bien te rendre ce ‘service’ si je ne sais même pas de quoi il s’agit. »
Maintenant je doit tout dévoiler de mon plan, malheureusement ce n’est pas chose facile de dire à un parfait inconnu de me retirer ma virginité et aussi de devenir mon mentor dans ce domaine. Je regarde ailleurs en me tortillant un peu. Je fais alors tout pour faire trainer le moment mais qui je ne fais rien le casier risque de se fermer sur mon visage et surtout je n’aurais pas ce dont j’ai besoin, c'est-à-dire de l’aide efficace. Alors je me lance et tente désespérément de sortir ces foutus mots de ma bouche. Mais rien. Mis a part des bégaiements inutile et embarrasser.
« Disons que … »
Ma tentative s'évanouis dans le silence qui nous sépare, mon regard est dirigé vers le bout du couloir, mais je pense que lui me dévisage en tentant de découvrir ce que j’ai derrière la tête. Je soupir un coup pour évacuer la pression. Je me concentre et me demande comment je peux faire pour aborder le sujet sans personne autour ne puisse écouter ce que j’ai à lui demander. Donc, je me rapproche de lui et m’avance de façon à ce que ma bouche soit à quelques centimètres de son oreille.
« C’est un peu gênant à demander, surtout à quelqu’un qu’on ne connait pas, mais je sais que j’ai besoin de toi. Que c’est toi qu’il me faut. Disons, que je suis vierge et que j’ai besoin de perdre cette virginité pour passer à l’attaque. Sauf que cette personne je veux …. Je veux que ça soit toi. »
Je lui ai tout dis d’un coup sur un ton léger et à peine audible mais je n’ai pas finis mon explication et ma demande. J’ai encore plus à lui demander. Mais c’est un garçon, donc je suis pratiquement persuader qu’il ne refusera pas. Je reprends ensuite mon explication.
« J’ai aussi besoin de toi en tant que professeur. Car je n’ai pas l’intention d’être totalement inculte sur le sujet. J’ai besoin que tu sois mon professeur de sexe et même si tu me fais souffrir ou si tu me fais du mal, je m’en fiche car je sais que ce que je vais faire par la suite ne va pas du tout être tendre. »
Je suis rouge pivoine et va voix commence à trembler, c’est alors que je sais que je ne pourrais pas tenter de le convaincre d’avantage. J’attends juste une réponse en lâchant un vague *désolé pour cette demande un peu brutale*. Mes membres tremble, je ne maitrise plus rien, mon masque de fille sure d’elle tombe et dévoile enfin ma fragilité d’esprit. Oui, je suis faible. Mon cœur part au quart de tour et je le sens taper contre ma poitrine. Mes mains sont moites, mon estomac se noue. Je crois que je suis finis dans le sens où je viens de me taper la mage honte, et si il refuse ça va être pire …
Invité
Lun 27 Mai - 10:53
Une farce ?
Et dire je trouvais mes blagues tellement mauvaise…
Wait, what the… ?
En fait, il est des moments où l’on est sympa, des moments où l’on est méchant, et des moments où ce que l’on vous dit vous semble tellement stupide et déplacé qu’il serait hautement probable qu’on se foute de votre pomme de manière ouverte, assumée et affichée. Eiki se surpris alors à hausser un sourcil sans dire mot lorsque la miss lui annonça la nouvelle et son idée géniale. C’était juste tellement poussé comme idée que Eiki ne la voyait même pas le moins du monde comme ayant un quelconque fond de vérité.
En fait, l’instant d’après notre jeune homme se surpris à regarder de droite et de gauche pour voir si il n’y avait pas un quelconque groupe d’étudiantes en train d’épier sa réaction, ou une quelconque caméra caché pour une série télévisée à la Surprise-Surprise. Bah, apparemment non à première vue. Néanmoins, il ne remarqua rien du genre à son plus grand désarroi. De toute évidence, si elle se foutait de sa gueule, il n’y avait personne pour profiter du spectacle comme il se devait…
« Et plus sérieusement, c’était quoi que tu voulais me demander ?
Il avait dit cela d’un ton las, presque blasé, de toute évidence il ne croyait malgré tout pas un traitre mot de la jeune fille en face de lui et l’écarta délicatement du chemin que prenait la porte pour se fermer. Après tout il n’avait pas plus que cela l’intention de lui faire du mal pour une blague qui n’était de toute évidence pas de très bon goût, du moins si on se fiait au sien, de goût. Et sa réputation dans ce domaine n’était plus vraiment à faire puisqu’il se foutait de tout ce qu’il pouvait se passer autour de lui tant que cela ne le concernait pas lui ou sa sœur…
Invité
Jeu 27 Juin - 6:07
La gorge serrée je ne m’attends pas à une telle réponse que … ça ! Je crois même que mon cœur loupe un battement. Je me suis totalement stoppée. Je ne bouge plus d’un pouce. Même ma respiration s’est arrêtée. Et là, je dégringole le long du casier. Mes deux jambes ne me soutiennent plus. Je suis comme éteinte. Les yeux grands ouverts, fixant le vide. Les mains jonchant le sol. Je reprends « conscience », ramène mes jambes a ma poitrine.
« Tu crois vraiment que ce genre de demande vaut la peine de faire une blague aussi moisi ? » Dis-je sur un ton plat prés inexistant, agacée.
J’avale péniblement ma salive, me relève maladroitement et m’accroche a lui pour ne pas me fracasser la tête sur les casiers derrière moi et le lâche aussitôt mon équilibre repris. Je trappe rapidement la jupe je j’ai mise, pour lui retirer les poussières qui avait dû s’y accrocher quand j’étais à terre. Je prends sur moi et plonge à nouveau mon regard dans le sien, terrorisée.
« Nan, mais sérieux, tu crois vraiment que je me fou de ta gueule avec la tête que j’ai ? » Dis-je plus fort, les larmes aux yeux brulants de colère d’avoir été mal comprises.
Je ne peux pas en dire plus, les mots se coincent dans ma gorge. Je déglutis péniblement en attendant une tout autre réponse que celle proposer précédemment. Je ne pense pas que si cette fois encore il me ressort ce genre de truc, je tienne le coup. Je risque plutôt de m’enfuir comme j’ai l’habitude de la faire en lui lâchant une remarque cinglante.
[désole de la longueur, j'ai fais au plus vite x)]
Invité
Mar 9 Juil - 2:44
’kay
Let’s give it a try…
Eiki soupira. Que voilà une fille bien provocante, mais surtout tellement collante… collante au point de devoir s’accrocher à lui comme à une rambarde pour ne pas tomber au sol. Réalité ou surjoué ? Eiki ne pouvait pas vraiment le dire mais bon, cela ne l’intéressait pas réellement de toute façon. Si elle tient vraiment à jouer, Eiki allait jouer avec elle. Après tout, tout cela n’était au final rien de plus qu’un jeu ici. Cette école était une telle mascarade que cela ennuyait Eiki de s’y trouver, même si il n’en avait de toute évidence guère le choix.
« Bah, si tu dis vrai je suppose que tu n’as alors jamais touché un homme de ta vie et que tu as donc tout à apprendre, je me trompe ?
Il n’attendait en fait pas vraiment de réponses alors que ses yeux étaient levé vers le ciel, pensif. Il ne semblait toujours pas prendre la chose au sérieux mais au moins était-il prêt à écouter un minimum. On pouvait cependant légitimement se demander si il ne faisait pas cela simplement pour éviter un autre scandale de la jeune fille. L’instant d’après il se détourna d’elle et commença à se diriger vers les couloirs sans un regard en direction de la tête rose. Cependant, cette dernière put clairement entendre sa voix.
- Si ma mémoire est bonne, il y a une salle de cours vide à l’étage, elle ne sera pas réoccupé de la soirée. Tu me suis ? Tu pourras comme ça m’expliquer pourquoi tu veux que je t’apprennes cela en chemin…
Il avançait alors sans vraiment se détourner. Il remarquerait de toute façon rapidement si elle le suivait. Si elle le faisait, peut-être ferait-il un effort pour s’occuper correctement de son cas, ou plutôt « profondément ». Dans tous les cas à l’heure actuelle, il n’y avait pas grand monde qui vadrouillait par ici, ainsi ils ne se firent pas réellement remarqué alors qu’ils se rendaient à la dite salle…
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Mar 30 Avr - 16:12
