Une robe rouge, digne des plus grandes réceptions, des plus grands contes de fées, moulant un peu trop ta poitrine, à un tel point que tu pensais que la robe allait céder. Des boucles d’oreilles pendantes en argent, un collier rouge rappelant le papillon dessiné sur ta robe bustier rouge sang. Tu ne voulais pas trop y participer, mais tu n’avais pas trop le choix. En effet, ta mère devait recevoir des entrepreneurs venant de tout le pays ce soir et, jugeant son appartement trop petit, elle avait décidé de prendre possession du temps, en plus de t’obliger à participer à cette réception. Soupirant, tu acquises, ne pouvant rien refuser à ta mère par respect, elle t’aidait quand même à t’occuper de ta fille, c’était la moindre des choses de l’aider. Tu avais donc demandé à Lilith et Hikari de s’occuper de Sayori durant cette soirée. Ce n’était qu’une petite fête après tout, dans ce genre de chose il n’y a pas de musiques dignes de réveiller tout le bâtiment ou quoi que ce soit d’autre, alors, même dans un appartement se trouvant juste à droite du tiens, Sayoti sera tranquille. M’enfin, une fois que tu avais mené Sayori chez tes amies, tu retournais chez toi, aidant ta mère à déplacer les meubles pour faire plus de place dans le salon, qui était tout de même assez grand, puis tu devais l’aider à faire les petits fours, les ceci, les cela. Ça t’énervait beaucoup, en fait. Tu n’avais pas envie de faire ça et encore moins l’envie de rester à cette réception. De plus, la seule raison pour laquelle ta mère voulait que tu restes était en fait parce que les invités viendraient avec leurs enfants et, bien que ça ne te soit complètement égal, ta mère voulait que tu « rencontres » d’autres garçons et même-ci elle savait que tu n’en avais rien à faire des hommes en ce moment, elle t’aurait tout de même obligée à rester avec elle ce soir. M’enfin.

Les préparatifs furent vite fini et ta mère voulait que tu sois présentable, elle avait déjà tout préparé pour toi, malheureusement. Dans un sens, ça ne te dérangeais pas tout compte fait. Tu avais déjà vécue ce genre de situations quand tu vivais encore à Tokyo avec tes parents. C’était le genre de fêtes où tu devais mettre une robe de princesse pour que tu te démarques des autres jeunes filles qui seront présente. Tes parents ont toujours voulu que leurs enfants soient mieux présentables que ceux de leurs amis ou de leurs ennemis, ce qui fait que tu as l’habitude de bien t’habiller, peut-être même trop d’ailleurs, et que pour, pour le coup, la robe qu’elle sortait du placard te mettait des étoiles dans les yeux, au lieu de te donner une envie irréversible de vomir sur le parquet du salon. Dans tous les cas cette robe n’était pas immonde, elle ressemble à une robe de princesse. Tu regardes ta mère avec un sourire, lui demandant si elle avait encore besoin de ton aide puis, suite à sa réponse négative, tu te rends chez Lilith et Hikari pour t’occuper de Sayori et discuter avec elles, mais la journée passe vite et le crépuscule est si vite arrivé ... Il est 18h, tu dois rentrer pour te préparer.

Une robe rouge digne des plus grandes réceptions, moulant un peu trop ta poitrine, à un tel point que tu pensais que la robe allait céder. Des boucles d’oreilles pendantes en argent, un collier rouge rappelant le papillon dessiné sur ta robe bustier rouge sang. Tu étais enfin prête et ta mère te regardais, ayant limite les larmes aux yeux. Mais elle n’avait pas trop le temps de te contempler, les premiers invités étaient déjà là, et toi tu devais encore te repoudrer le nez avant de leurs faire face. Une fois que ton rouge à lèvre rosé enveloppait la totalité de tes lippes, tu sors de ta chambre et découvre une vingtaine de personnes dans ton salon, arquant  un sourcil. Il n’y avait pas beaucoup de jeunes de ton âge d’ailleurs, vous deviez être seulement six à être venus ici à cause de la volonté de fer de vos parents respectifs. Enfin, les autres jeunes présents étaient plutôt sympathiques et drôles, d’ailleurs ils voulaient sortir un peu et ça, tu n’allais pas le refuser.

Vous vous glissez en douce à l’extérieure de l’appartement pendant que vos parents parlent d’affaire toutes aussi barbantes les unes que les autres, puis tu leurs fait signe que tu t’en vas plus loin, devant chercher quelque chose dans un endroit proche. Tu étais restée vague dans tes explications, en sachant pas toi-même où tu devais aller, c’était juste une excuse pour rester seule. Le bruit des discutions financières et des couverts qui se frappaient entre eux t’avais énervé, saouler. Tu voulais juste de la tranquillité et pour ça, tu savais où aller. Vêtue d’une veste en fourrure noir pour contrer le froid de l’hiver, tu déambule dans les rues de la ville, cherchant ton endroit où tu allais tous les jours quand tu étais en quête de tranquillité. Un endroit non-loin du port où le bruit apaisant des vagues se crashant sur les murs pouvait se faire entendre, pour toi c’était le paradis. Tes talons vernis, noirs, de dix centimètres, brisaient l'asphalte à chacun de tes pas, mais le bruit sourds qu'ils procuraient en suivant ta démarche se stoppa. Il y avait visiblement une ombre au tableau. Une chose que tu ne voulais pas rencontrer, ni voir. Jin Nakajima, le CPE de Sei. Tu te demandais ce qu’il faisait là, pourquoi il était là. Serait-ce une personne de l ‘école qui lui aurait dit où te trouver ? En tout, le rictus de dégout sur ton visage se faisait bien voir grâce aux lampadaires qui se trouvaient dans la rue. Mains dans les poches, tu ne cesses de le fixer, ton dégoût augmentant de façon inimaginable au fil des secondes.

— Qu'est-ce que vous foutez là.

Prononces-tu, ta voix froide et haineuse brisant le silence qui flottait dans l'air à cet instant précis de la soirée, après tout il n'était que 21h05, mais la nuit était déjà bien avancée.

Tu roules des yeux, soupirant fortement, t’en fichant complètement qu’il entende tes soupirs incessant marquant le début d’un ennui monstrueux et détestable surtout en passant un instant avec ce genre d’énergumènes bons à être enfermés, selon tes informations, cela va de soi. Le problème avec toi, Hinamorie est que tu cherches toujours à connaitre les gens que ce soit par tes propres moyens ou en te fiant aux diverses remarques que tu avais entendu de la bouche des filles qui peuplaient ton groupe et lui, tu savais pertinemment que tu ne pouvais pas le blairé, pourquoi ? Yutsuki t’avais tout raconté, tout … Ce qui te donnait encore plus envie de vomir en y repensant, ayant la tête du protagoniste en face de tes iris dorées.   Passant une main dans ta chevelure pomme, tu ne peux t’empêcher de le défigurer avec dégoût, peut-importe ce qu’il pouvait penser ou autre, ça, ça te passait au-dessus du crâne et même plus encore. S’il veut passer pour un mec plus ou moins réglo devant toi, il peut déjà faire un trait dessus. Le souci étant que, tout compte fait, la raison de sa présence ici t’importait peu, le seul problème étant que tu voulais te retrouver seule et non pas en compagnie du mec le plus dérangeant du lycée. Alors, te rapprochant de quelques mètres, tu lui adresses encore ce regard hautain et supérieur, ce regard de dégoût et de haine. La seule chose que tu ne pouvais encore éprouvé de positif pour lui était de la pitié. De la pitié pour un mec de la vingtaine passée depuis des lustres qui ne peut pas trouver de personnes de son âge à baiser car il n’avait pas le chrisme pour. Ou alors … Il ne trouvait du plaisir qu’en dominant des lycéennes encore pure et chastes ? Foutaises, ce n’était qu’un sombre crétin, une personne que l’on devrait à coup sûr renvoyer du lycée. Mais en faisant ça, es-t-ce que ça arrangeait vraiment les choses ? Dans tous les cas, tu arques un sourcil, une main sur ta hanche. C’est vrai que tu n’avais aucune raison de contrôler ses allers et venu, mais tu te questionnais tout de même un peu. Qu’est-ce qu’il pouvait trouver ici pour venir à une hure si tardive, c’était ça qui t’inquiétait. Est-ce qu’il trouvait des vertus apaisantes aux bruits naturels de la mer qui s’écrase sur les  parois en béton où est-il juste là par le plus simple des hasards ? En tout cas, tu fermes les yeux l’espace d’une seconde, croisant tes bras en dessous de ta poitrine.

— Il est vrai que vous pouvez faire ce que bon vous semble, monsieur Nakajima, mais je me demandais juste ce qui pouvait vous amené ici, il est tard et ce n’est pas un endroit fréquenter.

Levant les yeux au ciel, tu continues ton chemin en fait, ne faisant plus attention à ce qu’il te disait. Il dit ne pas vouloir t’embêter, il dit ne pas vouloir te faire chier, foutaises, tu voulais bien le faire au début peut-être Jin ? En tout cas, Hinamorie te snob de la plus belle des façons qui soit, tout en enlevant la cigarette qui te pendait au bec durant sa route, écrasant celle-ci au sol.

— C’est pas bien la cigarette, vous êtes déjà assez déranger comme ça.

Dit-elle en t’adressant un clin d’œil avant de tourner la tête et de se désintéresser complètement de toi. Entrant dans la cabane qu’elle s’était approprié, elle s’assoit sur une petite chaise qu’elle avait amené ici depuis quelques temps puis elle regarde l’horizon et savoure le bruit de la nature marine qui pouvait facilement lui chatouiller les oreilles. C’était paisible, calme. Et bien qu’il y a une ombre au tableau, le schéma ne semblait pas se pourrir pur autant, tous les ingrédients étaient réunis pour que le reste de la soirée se passe bien, du moins. Si Jin était d’avis à te laisser tranquille, tu pourrais même ... Engager une conversation avec lui ? Maybe …