Sei Gakuen
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Jeu de domination [ PV - Manon ]

Invité
Jeu de domination [ PV - Manon ] Icon_minitimeDim 10 Avr - 5:49
L'heure tourne.

L'heure tourne, lentement, très lentement. Si l'on regardait la trotteuse d'une horloge, on pourrait la voir défiler au ralenti. Cela devenait insupportable pour Miyuki, qui fixait sa montre depuis plusieurs minutes déjà. Son regard ne se décrochait pas et sa patiente diminuait petit à petit. Jusqu'au moment où l'ennui pris le pas et où elle fut forcée de faire autre chose.

Elle regarda autour d'elle. Elle était en classe, toujours assise sur sa chaise. Sans bouger. Elle avait terminé l'évaluation depuis plusieurs dizaines de minutes déjà. C'est ça quand on se met a fond sur la leçon de physique la plus facile de l'année. Elle connaissait déjà sa note, elle avait pris la peine de revoir toutes ses réponses et évaluer ses chances celons le barème. Trop de fois on lui avait dit « Pense a te relire ! ». Elle n'aimait déjà pas ça en premier lieu, car elle pensait que de toute façon, quand bien même elle se serait trompée, elle ne pourrait pas avoir de meilleure réponses. Mais elle avait tout de même pris cette habitude, car elle devait bien passer le temps pendant les quarante minutes qui lui restait. Cela faisait une bonne dizaine de fois qu'elle se relisait. Hors de question de retoucher a sa copie.

Elle regarda autours d'elle. Tout le monde était concentré sur sa copie. Elle était la première à avoir terminé, comme toujours. Et, comme toujours, l'ennui la tuait à petit feu. Elle fixait sa trousse. En effet, faute de pouvoir bavarder avec des gens, quand elle s'ennuyait en cour, elle préférais retourner en enfance, en prenant quelques stylo pour jouer avec discrètement. Bien sur, elle se faisait quelque fois remarquer. Mais rien de bien méchant, à par quelques regards désapprobateurs. Mais elle profitait généralement du chahut d'une classe pour jouer discrètement. Ici, la salle était plongée dans le silence, le simple fait de retirer les stylos l'aurait fait entendre de toute la classe. Elle ne pouvait pas se le permettre.

Elle pris simplement sa balle anti-stress et décida de jouer avec. Une balle en mousse, elle, n'aurait pas fait trop de bruit. Personne ne fit attention à elle, comme prévu. Mais elle en fut las avant même cinq minutes. De plus, les gens autour d'elle commençait a s’interroger. En jetant un autre coup d’œil, elle constata que certaines personnes commençaient a terminer. Un rapide coup d’œil sur l'horloge lui fit constater qu'il ne restait que cinq bonnes minutes. Parfait. Après une attente, qui, même avec un temps aussi court, lui parut une éternité, elle pu enfin remettre sa copie et sortir de la salle, sauvée par le gong … Ou dring, plutôt.

C'était la pause. Elle se mit en tête d'aller échanger ses affaires a son casier avant de se rendre compte qu'elle avait déjà tout prévu a l'avance. Sa prévoyance n'était peut être pas si bien que ça au final. Toutefois, elle n'allait pas rester devant sa salle a attendre alors que tout le monde sortait dans la cour. Excepté qu'elle ne pris pas la peine de rejoindre la meute non plus. A la place, elle alla faire un tour dans les couloirs les moins fréquentés du lycée, afin de s'isoler un peu.

Elle s’installa par terre, adossée au mur, posa son sac a côté d'elle, et sorti son téléphone pour envoyer un message à ses parents et a Ambre. Puis ensuite elle pris la peine de sortir un jeu, afin de se distraire. Elle semblait absorbée, ne prenant la peine d'une pause uniquement pour répondre à Ambre quand celle ci lui envoya un message en retour. Bien évidement, le message des parents allait mettre plus de temps. Ces jeux pour téléphone portable était tout a fait médiocres, mais toujours aussi addictif. Elle ne les aimait pas spécialement, mais c'était la seule chose qui l'occupait.

De temps en temps, elle voyait quelques personnes passer dans le couloir, elle prenait la peine de les étudier et elle jetait un regard noir a tout ceux qui la remarquait. Comme pour vouloir dire « C'est mon coin a moi, dégage ! ». Et ces même personnes passait leurs chemins. Parfait, elle ne voulait de contact avec personne à par avec ses rares amis. Et, dans certains cas, elle serais adapte a les laisser en plan, pour un peu de solitude. Après tout, elle était habituée maintenant.

Elle prenait un léger plaisir à marquer son territoire comme ça. C'était drôle de voir les gens nous « obéir ». C'était quelques chose qu'elle n'avait pas souvent l'occasion de ressentir, après tout. La dernière personne à être passée semblait avoir été apeurée. « Tient alors ! On a peur de moi maintenant ? ». Elle ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire. Ce petit jeu lui plaisait. Toutefois, sa raison repris le dessus et lui rappela que jouer à un jeu de domination, ce n'est pas son truc. Elle préférerais que tout le monde s'aime bien, après tout. Une autre personne se présenta dans le couloir, c'était une fille au cheveux châtain. Bien évidement, Miyuki repris part à son petit jeu, et, cette fois ci, lui lançât son regard le plus noir et le plus fusillant.

Qu'elle ne fut sa surprise quand cette dernière lui renvoyât le même regard, comme si elle avait été provoquée. Miyuki fut intimidée immédiatement. Elle réalisa son erreur sur le coup. Elle avait appris à la dur a quel point un regard peut avoir beaucoup de choses a dire. Et cette personne semblait l'avoir mal pris. Miyuki avait instinctivement baissé les yeux pour ne plus se faire remarquer. Elle n'avait pas entendu de retour tout de suite. Peut être l'avait elle ignorée finalement ? Était elle partie ? Elle ne saurait dire, en tout cas, elle décida de ne plus relever les yeux, et de s'occuper les mains en prenant de quoi dessiner depuis son sac.

Elle ouvrait doucement la fermeture éclair de son sac, avant de, rongée par la curiosité, jeter un coup d’œil plus net a ses alentours.
Invité
Jeu de domination [ PV - Manon ] Icon_minitimeDim 17 Avr - 2:15
Une belle journée de merde. Celle-ci démarre par une arrivée en retard en cours. Ensuite, par un pull à l'envers, des cheveux gras, un ongle cassé qui s'accroche à tout et à n'importe quoi et par des poches sous les yeux. Je ne suis pas fraîche aujourd'hui, loin de là. La semaine a été fatiguante. Mais oui, qu'est-ce qui m'a prit un mardi soir d'aller passer ma soirée à boire dans un bar et à se faire baiser par un trentenaire ? En parlant de ça, il m'a laissé une belle cystite. Japonais à la con, ce pays n'est pas censé avoir une hygiène implacable ? Il a beau avoir été un gentleman mignon, il n'a pas assuré jusqu'au bout. Et voilà, cela fait deux jours que je décuve mes litres de saké. Ah, et je déteste cette sensation de ne pas être si bien acceptée. Des liens se créés dans ma classe, mais moi, je suis toujours en retrait. Les gens ont l'air de m'apprécier, mais je suis encore trop timide et mal à l'aise avec la langue pour pouvoir me faire pleinement accepter. Quand je ressens cette sensation d'être légèrement repoussée, je me fais des films. Je pense aussi a beaucoup de monde et à personne qui m'écrit. Exceptée ma mère que je ne compte pas répondre. Ma famille me manque terriblement, mais je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir de s'être remarié avec un imbécile de première. Un breton socialiste, qu'est-ce que ça me fait rire. Il est tellement laid et détestable je vous le jure ! Bref, une belle journée de merde ouais.

Je suis là, dans ma classe, a zieuté les gens de la classe. Aujourd'hui, c'est travaux de groupe. Dieu sait que je ne supporte pas cela, excepté lorsque j'ai ma meilleure amie. Je vois certaines personnes se jeter des regards complices se hâtant à travailler ensemble. Encore beaucoup ne savent pas avec qui se mettre, c'est rassurant de ne pas être la seule étrangère, mais tous se précipite à se mettre en groupe avec ses voisins. Moi, je suis entourée d'une belle brochette d'abrutie masculine. Leur professeur s'adresse à eux après m'avoir vu seule dans mon coin pendant que la joyeuse bande de con ricane en m'ignorant complètement.

« Vous travaillez avec Manon ?
- Ah non, pas elle !
 »

Mes dents se serrent et mon regard se noircit. C'est le couillon de devant qui s'exalte, et ses autres petits amis semblent amusés, sauf mon voisin de classe qui semble plus réticent. Il fait bien. Il sait qui je suis.

Sans plus attendre, je me lève brusquement pour venir prendre par les cheveux le type qui m'a dit ça avant de plaquer violemment sa tête contre la table. Personne ne s'y est attendu ! Le nez en sang, je me délecte de son petit cri de porc avant de relever sa tête en empoignant bien sa tignasse de faible. Je lui chuchotte bruyemment dans l'oreille.

« T'as oublié qui j'étais sale pd. A la sortie, j'te fais la fête et si tu fuis, surveille bien tes arrières parce que moi et ma clique on va t'arracher les couilles avec les dents. »

Je n'ai absolument rien contre les homosexuels étant donné que j'en ai les tendances. Mais l'insulte est sortie d'une manière si naturelle que je regrette d'avoir insulté la communauté gay. Le professeur vient tout de suite nous arrêter. Le gosse est accompagné à l'infirmerie et moi, je suis renvoyée. Une ou deux filles de ma classe, faisant partie des Neptunes m'esquisse un sourire fort compatissant, ce qui apaise très légèrement ma colère. Il n'empêche que je suis assoiffée de sang. Je dois me battre, me défouler sur un plus faible que moi pour compenser mes humiliations et mon profond mal-être.

J'aurai du rejoindre la vie scolaire, mais si je croise le CPE, ça risque de mal se passer. Je n'ai pas envie de me faire défoncer le cul par cet albinos en chaleur, je lui en veut toujours de la dernière fois. Même si le croiser serait assez excitant.

Aaah, si seulement tout cela s'est produit. En vérité, cette pourriture va très bien, et travaille avec sa bande d'amis, tandis que je reste à l'écart et embarrassé par ce qui a été dit. Le professeur veut me chercher un groupe mais, de toute façon, la sonnerie a déjà retentit.

Les élèves déambulent dans les couloirs et souvent, ne me manquant pas de me pousser. Que des petits cons. Je préserve ma violence et ma colère encore un peu avant de définitivement craquer. Ici, c'est tellement pire qu'en France. J'ai l'impression d'être prit en permanence de haut et c'est un combat pour montrer qui est supérieur à l'autre. Ici c'est la jungle, la loi du plus fort. Et je compte bien y marcher et prouver ma force, imposer mon autorité et intimidé la populace. Comme ça, je ne me ferai pas poussé dans les couloirs. Et ma décision a déjà commencé. En voilà un qui n'a pas fait attention. Deux jeunes filles qui ne font qu'attention qu'à leurs fesses. J'attrape brutalement la demoiselle qui m'a poussé. Cette salope pousse un petit ''eeh'' qui me donne affreusement envie de la battre et la violer à mort. Je la fusille, elle et sa niaise de copine avant de la forcer à s'excuser. Je ne la lâche pas, je ne la lâcherai pas. Finalement, j'ai obtenu son excuse et même quelques larmes de supplice. Qu'est-ce que c'est jouissif, d'être cruelle. Les voilà partir d'un pas pressé en me fixant avec ces regards de dégoût. Salopes.

Les couloirs se vident, tandis que je réfléchis à un curieux dilemme : attendre devant ma salle ou rejoindre le QG pour préparer un lynchage à ces enfoirés qui m'ont ouvertement humilié en classe. Cependant, mes plans vont être très vite contrariés. Et c'est bien mieux comme cela.

Alors que j'envoie un texto à Chelsea pour savoir où elle est, il a fallut d'un simple échange de regard pour supprimer mon message. Voilà une bigleuse qui m'a lancé un défi du regard. Ses gros yeux en verre m'illustre à quel point elle ne se sent présentement plus péter. Trop c'est trop. Je ne patiente plus maintenant, je vais remettre tout le monde à leur place et cette fille-là est loin de m'oublier.

Je me stoppe brusquement. Le portable à la main et le sac sur une épaule, je fronce les sourcils en la fixant bien. Un regard qui veut tout dire : elle va très clairement regrettée ce qu'elle a fait. La voilà entrain de baisser du regard comme un pauvre petit chiot effrayé. Mais je n'ai pas de pitié pour les chiennes, même si les chiens a été mon obsession favorite étant gosse.

Sans plus attendre, je m'avance d'un pas pressé vers le chiot bigleux regardant ce qu'il fait. Oh il dessine ! On m'a apprit, pré-adolescente, que dessiner, c'est bon pour les frimeurs qui cherche à être intéressant aux yeux des autres. Je les hais. Et peut-être parce qu'ils assument leur passion. Et parce qu'ils s'occupent autrement qu'en allant faire chier autrui.

J'arrache son sac de ses petites mains pour le jeter à l'autre bout du couloir. Je ne lui ai pas laissé le temps de broncher que je l'ai saisi par le poignet, ne manquant pas de planter mes ongles cassés dans sa fine peau, et je l'ai amené plus loin, au fond d'un couloir plus isolé. Là, et seulement là je l'ai  plaqué contre le mur, une main toujours à son poignet et l'autre serrant sa gorge.

« Alors comme ça on veut se la jouer arrogante ? T'as sérieus'ment pensé que t'allais m'intimider avec ton regard de chien battu ? Tu t'rends compte que tu m'as manqué de respect la bigleuse ? Tu vas l'payer cher, crois moi. N'y a qu'toi et moi, et tu n'as pas intérêt à fuir et à fermer ta putain d'gueule. »

Mon ton est froid, des mots sortis de ma gorge nouée par ma colère noire. Sur ce, je lui fous un bon poing dans le ventre -pas si fort mais, pour les gamines de son gabarit, ça devrait suffire à la mettre à terre. Deux coups je lui ai mis et je l'ai enfin lâché, la laissant tomber comme une mouche. De toute façon, je ne lui laisse pas vraiment le temps : je la pousse par terre et écrase sa tête avec ma chaussure. Un sourire sadique salit mon visage.

« Maintenant j'attends des excuses. »
Invité
Jeu de domination [ PV - Manon ] Icon_minitimeLun 18 Avr - 0:25
D'un geste nerveux, elle avait sorti son carnet de dessin. Le regard que cette personne lui avait lancé indiquait tout sur ses intentions, et cela lui faisait peur. Elle s’efforçât de commencer a griffonner quelque chose. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'on lui lançait un regard comme ça. Il fallait être raisonnable. Ce n'était pas comme ci tout le monde était vraiment des sauvages, ici, non ?

Cette pensée fût balayée de son esprit lorsqu'elle entendit des bruits de pas se presser vers elle. Elle fût saisie par une sensation de panique, et releva le regard vers la personne, qui fonçait droit sur elle. Elle tenta de se relever, de faire quelque chose, de dire quelque chose, mais son esprit était trop confus pour donner un ordre correct à son corps. La seule chose qu'elle fit fut d'agripper son sac, tentant de ranger son carnet, en commençant à se relever.

Son sac ne resta malheureusement pas assez longtemps dans ses mains pour qu'elle puisse accomplir quelconque action. A peine eu t-elle le temps de le saisir que la garce qui se présentait devant elle l'avait arraché de ses mains et l'avait balancé a l'autre bout du couloir. Son carnet et son crayon avait eu aussi voler dans le procédé. Le temps que son esprit constate la scène devant ses yeux, elle sentit une vive douleur au poignet, elle s'était fait empoignée et elle pouvait sentir les ongles de son tortionnaire s'enfoncer dans sa peau, au niveau de ses veines.

La prise de son ravisseur était trop forte, elle ressentait une douleur a chaque fois qu'elle se débattait ou qu'elle se faisait entraîner. Sur le coup, elle n’eut pas le temps de se dégager, ou même de faire quoi que ce soit. La scène était beaucoup trop rapide et la panique sévissait dans son esprit. En un  rien de temps elle se faisait entraîner dans les couloirs a l'arrière, qui était encore moins fréquentés que son petit coin à elle. Elle connaissait également ces couloirs là, car elle était parti en reconnaissance quelques semaines plus tôt, mais elle les évitait, de peur de se faire agresser. Et elle avait préféré l'emplacement qu'elle occupait encore il y a quelques secondes.

Elle connaissait assez ces couloirs pour savoir que personne ne les trouverait ici.

Elle se faisait traîner comme un véritable sac a patate. La panique la saisissait au ventre, a peine eu t-elle le temps de réfléchir qu'elle se fit jeter contre le mur, elle ressentit encore une fois une douleur vive dans le dos, tandis qu'elle se faisait écraser contre le mur, son poignet était toujours immobilisé. Et, en une fraction de seconde, sa gorge se fit saisir, et elle en étouffa presque. Elle était terrorisée. La pression sur sa gorge était une sensation horrible et elle peinait a prendre son souffle. Elle regardait fixement le regard de cette fille, qui la fixait d'un regard meurtrier en retour. Elle ne pouvait pas bouger l'une de ses mains, et elle était trop apeurée pour bouger l'autre.

« Alors comme ça on veut se la jouer arrogante ? T'as sérieus'ment pensé que t'allais m'intimider avec ton regard de chien battu ? Tu t'rends compte que tu m'as manqué de respect la bigleuse ? Tu vas l'payer cher, crois moi. N'y a qu'toi et moi, et tu n'as pas intérêt à fuir et à fermer ta putain d'gueule. »

Elle se rendit compte qu'elle pleurait. Alors comme ça, son premier tortionnaire allait être une fille, hm ? C'était plutôt contradictoire avec la situation actuelle de l'établissement. Mais tout ça, elle s'en foutait, elle allait se faire tabasser et elle était morte de peur. Rien ne marchait dans sa tête, elle restait juste la, paralysée par la peur. Elle voyait déjà son tortionnaire armer son point, et elle se demandait si elle allait frapper dans ses lunettes, ce qui allait lui créer beaucoup de problème sur le coup, et après coup. Elle ne se posa pas la question bien longtemps, puisque la seconde d'après, elle reçut en bonne et due forme un coup de point dans l'abdomen là où ça fait mal, laissant échapper un gémissement sourd au passage.

Sa respiration fut coupée nette. Elle avait déjà du mal a respirer, mais maintenant, elle était en train d'étouffer, elle en reçut un deuxième, qui lui donnât l'impression que ses poumons allait exploser. La douleur qui lui envahissait le ventre la mit hors course immédiatement. Elle se laissait glisser sur le mur lentement, de chaudes larmes coulait le long de ses joues. Comme si cela ne suffisait pas, elle sentit, sans même pouvoir bien traiter l'information dans sa tête, qu'elle était mise a terre, et bientôt elle tomba raide sur le flan, et se fit écraser la tête sur sol, sans doute par le pied de son tortionnaire. Le choc la sonna immédiatement. Elle ne bougeait plus. Ses lunettes avait glissées de ses yeux et était tombé au sol près de sa tête.

« Maintenant j'attends des excuses. »

Elle ne pouvait toujours pas respirer. Elle souffrait le martyr alors qu'elle essayait de reprendre son souffle, elle poussait des gémissement éttoufés en tentant d'aspirer l'air qui ne venait pas. Elle pouvait voir des étoiles dans ses yeux, elle avait l’impression que sa tête était sur le point d'exploser. Alors qu'elle reprenait son souffle petit a petit, elle s'étouffait avec sa salive. Après quelques secondes de repos, la tête toujours écrasée, elle arriva enfin à esquisser quelques mots.

« Grmbl. Rrgh … *tousse* .. Je …. M'excuse … »

Ses yeux était remplis de larmes. Elle ne voyait plus correctement et ou pouvait l'entendre gémir. Elle ne se débattait plus et gisait sur le sol. Petit a petit, ses gémissements formait d'autres mots.

« *hoquette* … S'vous plait .. *sanglots* … arrêtez ça .. »

On l'entendait maintenant sangloter plus qu'autre chose. Elle bougeait sa main lentement pour la ramener vers son visage. Pour l'essuyer et pour se cacher le visage. Plus rien de clair ne lui venait a l'esprit. Elle fermait les yeux.
Invité
Jeu de domination [ PV - Manon ] Icon_minitimeLun 2 Mai - 4:03
Et elle couine, c'est magique. C'est un sacré spectacle de tabasser quelqu'un. Elle est presque belle avec ses larmes et sa bave, je vais vite y prendre goût. C'est avec peine que la gamine s'excuse et me supplie de la lâcher. Malheureusement, elle est tombée sur Manon Del Moro. Je ne compte pas la lâcher jusqu'à ce que la récré prenne fin. Dieu sait que cette victime n'aurait jamais du me défier, ni personne d'autres. Mettre convaincue d'être une personne dangereuse qui ne faut pas chercher me rassure sur beaucoup de chose : je peux imposer du respect et de la terreur, comme Lilith. Je souhaite être ce genre de femme, celle qui choisie ses proies, celle qui est en haut de la chaîne alimentaire. Je n'ai jamais été ce genre de gamine populaire au collège et au lycée, j'ai eu de la chance de n'avoir jamais été intimidé et harcelé -excepté par quelques garçons comme par hasard-. J'ai toujours su être discrète et me laisser faire par les ''populaires''. Cette fois-ci, j'en fais partie, et c'est mon but. Ah, non seulement j'ai perdu mon innocence mais je viens de perdre ma maturité. Je retourne à la cours de récréation pour devenir une pourriture que je ne suis pas. Et puis alors ? Pourquoi je suis toujours obligée d'aller aussi loin dans mes raisonnements ? Je trouve cela juste hilarant de taper sur plus faible que soit, surtout sûr des cas sociaux comme cet enfant soumis.

Je m'énerve soudainement. La sale gosse, elle m'inspire trop, je ne dois pas lui montrer ne serait-ce qu'une once de sympathie. Ouais, je vais finir presque reconnaissante parce qu'elle ne se débat même pas et demande que compassion. Regardez-la ! Couchée, en position latérale en train de chouiner et se cacher le visage tellement son humiliation est grande. Et la petite n'est pas prête d'en avoir fini avec moi. Milles et une idées me viennent en tête. C'est avec un sourire pervers et sadique que je sors mon portable et que je m’accroupis.

Je la fixe un instant, la relâchant complètement. Elle ne va pas fuir, elle est exténuée, et même si la jeune demoiselle tente le coup, je n'hésiterai pas à m'aggriper à sa cheville et à lui faire payer très cher. Je prend alors sans douceur sa main et j'écrase avec la mienne. Je tords alors son bras histoire qu'elle ne puisse pas de nouveau se cacher derrière lui. Ensuite, j'empoigne fermement ses cheveux. Je cadre mon portable de l'autre main pour avoir une image parfaite de son petit visage baveux. Sur le ton des plus fermes, je lui ordonne ses quelques mots.

« Ouvre les yeux. Ouvre les yeux ! Et souris à la caméra. Je veux qu'tu me fasses un grand sourire. »

Peu importe, je lui laisse peu de temps pour réagir et pour prendre la photo. Qu'elle l'ai fait ou pas, cela m'importe peu puisque la petite chienne n'est pas encore dressée, le but de cette acte, c'est que j'ai une photo souvenir de sa sale tronche. Je relâche soudainement son crâne avant de m'éloigner un peu pour admirer mon exploit. Je me prend soudain d'un éclat de rire et d'une bouffée de chaleur étrange. Je me sens complètement folle et cruelle. Le pire dans tout cela, c'est que je prends un certain plaisir à faire cela qui me donne envie de continuer. C'est comme le cul, mais ce que je fais là avec cette fille est beaucoup plus glorifiant et soulageant.

Je contemple la photo sous tout les angles et je rigole. Après quelques minutes, je décide de poser mon fessier sur les côtes de l'inconnue. Je m'amuse avec l'image en dessinant quelques ridicules verges autour de son visage. Je lui montre suite après mes œuvres d'art.

« Regarde comme t'es mignonne ! J'te verrai tellement bien te faire prendre en gang-bang. »

Je ne tiens même pas compte de mes remarques immorales, c'est juste hilarant. Mes quelques visions d'elle se faisant violer me rend presque jalouse. Cela serait de lui accorder trop d'attention. Non, ce n'est pas comme cela qu'on humilie une bigleuse comme elle. Mon sourit s'efface, redevant plus sérieuse. Je me relève enfin, trop perturbée de m'asseoir sur quelques choses de pas assez solide pour mes fesses.

« Bon. Maintenant, voyons voir ce qu'il y a dans ton sac. »

Profitant qu'elle comate presque, je file chercher son sac pour revenir vers elle le vider sans respect : le sac à l'envers, je le secoue de toutes mes forces, les poches ouvertes histoire que tout tombe. Je le garde en main, en attendant que la gamine se ressaisisse. Pour l'instant, comme bonne élève, je l'aide à trouver ses lunettes que je chope et lui plante dans les yeux pour qu'elle puisse voir malgré ses verres abîmés.

« Présente moi ce qu'il y a dans ton sac, tu me donneras ce que je veux. Et peut-être qu'après ça, je te laisserai tranquille pour aujourd'hui. »

Faux, je profite d'elle jusqu'à ce que les couloirs soient de nouveaux blindés par les élèves.
Invité
Jeu de domination [ PV - Manon ] Icon_minitimeVen 13 Mai - 8:25
La définition de « prendre cher ».

Miyuki connais ce genre de moments. Les sales quart d'heure, ça la connaît. C'est en effet depuis sa tendre enfance qu'elle souffre, qu'elle en prend plein la gueule. Pleins la tronche. Remplie de bave et de larmes. Cela faisait un moment qu'elle connaissait ça, et pourtant à chaque fois elle trouve le moyen d'être originale. Enfin, ce sont ces tortionnaires qui le sont. Que ce soit les garçons, les filles, les ennemis, les amis, tout le monde semble lui en vouloir. Que ce soit par colère, par amusement, par pur plaisir, par pur vengeance. Je ne sait quoi. D'ailleurs, en parlant de ça, pourquoi cette personne, cette chose là, est-elle en train de l'humilier ? Par colère ? Par vengeance à cause d'un simple regard ?

Non. Elle n'avait pas besoin de codes sociaux pour se rendre compte que cette personne était juste sadique.

Tandis qu'elle était encore en train de reprendre ses esprits, petit a petit a tenter de s'essuyer le visage, ne faisant qu'humidifier ses mains encore plus. Elle écarquillait les yeux vers son tortionnaire qui la fixait d'un regard perçant. Un regard qui veut dire business. Enfin, quel business me dirait-on ? Miyuki se cacha encore une fois le visage, non plus pour tenter de l'essuyer, c'était peine perdue. Mais plutôt pour ne plus avoir affaire a ce regard affreux.

Mais bon, apparemment, même ça, c'est plus possible. Elle n'eut même pas le tenter de se cacher plus longtemps qu'elle sentit son bras se faire agripper. Cette fois ci, elle forçat pour le garder en place. Mais elle n'avait clairement plus assez de force pour se défendre. Et bientôt la douleur fit son retour. Son bras se faisait tordre. Tordre, comme elle se tordait de douleur avant de laisser s'échapper un râle. Plus la peine de se cacher maintenant. Tandis qu'elle rouvrait les yeux, elle vit sa tête se soulever, tirée par ses cheveux. La douleur fut, encore une fois, sans pareil. Un nouveau râle s'échappa de ses entrailles qui ne demandait que le répit. Mais malheureusement, y'a pas de répit pour Miyuki.

Voilà maintenant que se trouve, pointé sur elle, un objectif de caméra. Miyuki aime d'habitude bien se faire photographier, elle n'en a pas souvent l'occasion. Quel dommage que ce ne fut pas dans des conditions plus glorieuses. Elle ferma un œil, par réflexe. Imitant cette expression du visage communément vu dans les mangas pour donner un effet « kawaii desu ne » a ce genre de scènes. Bien évidement, dans la vraie vie, c'est bien moins glorieux. Surtout quand notre visage est couvert de bave et de larmes.


« Ouvre les yeux. Ouvre les yeux ! Et souris à la caméra. Je veux qu'tu me fasses un grand sourire. »
Le cliquetis du téléphone retentit, et Miyuki se retrouva aveuglé par le flash. Elle laissa ensuite sa tête s'abattre sur le sol, non sans-douleur, après que celle-ci fut lâchée, et poussa un nouveau gémissement plaintif. Elle secoua un peu son bras qui lui faisait toujours mal. Elle entendit un rire sadique devant elle. Cette pouffiasse était en train de rire. Elle était vraiment folle. Ce pensionnat était-il peuplé de sauvages sans cervelles ? Miyuki finit par rouvrir les yeux. Elle voyait cette folle contempler son nouveau chef-d’œuvre. A peine eu t-elle le temps de réagir qu'une nouvelle douleur se fit sentir, et elle poussa un gémissement pleins de sanglots. Elle sentait son flan se faire écraser par le fessier de son tortionnaire, l’empêchant de bouger et de respirer correctement. Alors qu'elle trifouille sur son smartphone, elle reprend la parole.

« Regarde comme t'es mignonne ! J'te verrai tellement bien te faire prendre en gang-bang. »

… Gang … Bang ? Attend, quoi ? Ne me dites pas qu'elle .. Non. Miyuki n'avait pas envie de savoir de quoi il s'agissait, elle avait une petite idée, et de ce qu'elle entendait sur ce genre de chose, ça ne pouvait rien présager de bon. Lorsque Miyuki vit à quoi elle ressemblait sur le moment, elle se fit presque peur a elle même. Elle s'était fait dévisagée en quelques minutes. D'un seul coup, le sourire carnassier de cette folle s’effaçât, pour retrouver son regard perçant et menaçant. Vous me direz, dans les deux cas c'est mauvais, de toute façons. Comme Miyuki pleurait et respirait fort, sa situation actuelle rendait son approvisionnement en air toujours plus difficile, et elle gémissait encore plus. Miyuki fut soulagée quand elle se leva, et qu'elle pu profiter pleinement de sa cage thoracique à nouveau.

« Bon. Maintenant, voyons voir ce qu'il y a dans ton sac. »

Oh, merde. Une angoisse affreuse pris soudainement le contrôle de Miyuki. Y avait t-il quelque chose d'important dans ce sac ? Bien sur, Miyuki n'allait pas se balader avec ses drones. Ils étaient bien trop précieux et prenaient trop de place, et son portable avait été abandonné avec son carnet plus loin dans les couloirs. Mais Miyuki utilisait souvent son laptop pour noter ses cours. Elle ne manquait pas une occasion de le prendre. Avait t-elle fait une sauvegarde ? Oui, elle en fait toujours. C'est à ça que servait son disque dur externes et ses nombreuses clefs USB. Mais elle aurait sans doute perdus ses derniers devoirs. Tandis qu'elle pensait a tout ça, Manon était déjà parti chercher son sac a l'autre bout du couloir. Miyuki retint son souffle lorsqu'elle vit les affaires de son sac tomber à la renverse.

Pas de bruit fracassant d'ordinateur portable. Rien, juste ses cahiers, ses nombreux trieurs, son agenda, son énorme trousse. Aucun signe du laptop. C'est alors que ces souvenirs lui revint, malgré que son cerveau soit plongé dans une brume traumatique. Elle n'avait pas pris son laptop au dernier cours. C'était une évaluation. Un examen pour être plus exact. Le jour de truc qu'on ne peut pas rendre par informatique. Pourquoi n'avait t-elle pas filé pour le chercher dans son casier pendant la pause ? Elle se souvient alors ne pas y être aller car elle avait déjà prévu toutes ses affaires de la journée. Car on se trouvait en période d'examen et la quasi-totalité de la journée était blindée de contrôles que les profs ne veulent juste pas voir fait par informatique, pour plus de facilité. Elle n'avait donc pas pris son laptop. C'est un miracle. Il n'y avait rien de précieux dans son sac, à part une mine d'or en terme de devoir.

Miyuki, retrouvant assez de force pour se lever, se redressa pour s’asseoir sur le flan, sa tortionnaire ne l'en empêcha pas. Elle eu, ensuite, l'amabilité de lui rendre ses lunettes. Dommage qu'elle les eu littéralement enfoncer dans la face au passage. Miyuki pouvait ainsi voir qu'un de ses verres était cassés.

« Présente moi ce qu'il y a dans ton sac, tu me donneras ce que je veux. Et peut-être qu'après ça, je te laisserai tranquille pour aujourd'hui. »

Au sol devant elle se trouvait son énorme trieur fourre-tout, un autre trieur pour feuilles vierges, une énorme trousse qui faisait la taille d'un petit sac. ( On peut constater a l'intérieur, un triple décimètre et une calculatrice! ) Et un seul cahier dans la seule matière qui n'avait pas contrôle aujourd'hui. Rien. D'important. Ouf. Peut-être que le verre pété, ce n'est pas si mal après tout. Ça se remplace facilement. Miyuki n'avait aucune envie de répondre a cette personne, ou même de parler en général vu la situation, mais si elle y coupait, cela ne ferait que compliquer la chose. Toujours les larmes au yeux et la voix faible, Miyuki trouva le moyen d'articuler juste assez pour se faire comprendre.

« Gbbrlm. *voix faible et fluette* .. J'aaaaaii .. Rien .. Juste mes cours .. *hoquette* .. »

Miyuki se dit alors que si elle n'avait rien à donner, à part peut être un peu de cours bien écrits, cette folle n'allait sans doute pas la lâcher. Finalement, ce n'était peut-être pas bon signe. Bon, c'est toujours mieux que de se faire piquer un laptop.

Invité
Jeu de domination [ PV - Manon ] Icon_minitimeLun 23 Mai - 3:21

Alors là je suis déçue. Fortement déçue et frustrée. Rien, que de la paperasse futile, même pas un petit truc intéressant. C'est bien une intello, mais ce qui est encore plus décevant, c'est que tout intello se doit d'avoir leur petit snack habituel pour ne pas tomber dans les pommes, leur corps de lâche a besoin d'un petit snack. Je grogne. Pour combiner le tout, la bigleuse semble très fière d'elle avec sa petite voix de victime -du moins c'est ainsi que je l'interprète. Je fixe avec agacement son sac inintéressant avant de donner un coup de pied violent dans son sac. Celui-ci vole plus loin dans les couloirs éclairés qu'elle ira récupéré quand les couloirs seront remplis. Je serai amusé de la voir chercher ses affaires avec ses lunettes cassées en se faisant écraser par ces élèves inconscients. Je saisis sa calculatrice avant de lui viser dans sa bouille d'ange.

« Ça t'amuse que ta tortionnaire n'est rien d'intéressant à voler ou à casser hein ? Petite conne. »

Un gros râle s'échappe de ma gorge. Je me retourne en contemplant toutes ses affaires au sol. Je me gratte la tête, perplexe. Il va bien falloir que je décide de sa punition quand même, mais la sonnerie ne tardera pas à retentir. Je souffle une nouvelle fois, déçue et énervée. Je reviens voir ma petite victime en lui saisissant d'une main ses joues joufflues. Je plante mon regard intimidant et méprisant dans le sien. Je la regarde un moment jusqu'à ce que mon visage crispé s'inscrit dans son inconscient au point de la rendre mal à l'aise. Je n'ai jamais eu autant de confiance en moi jusqu'à aujourd'hui. Je me sens puissante et imbattable et je prend goût à la violence et à la discrimination. Je suis fais pour être la prédatrice et non la proie. Cette position désagréable de victime a duré bien trop longtemps. Je ne peux pas m'empêcher, à force de l'observer, d'avoir une certaine compassion pour cette gamine. En vérité, cette dernière a l'air d'être une fille bien, une fille qui n'a rien demandé d'autres que la paix et la tranquillité. Elle sait qu'elle passera ses pires années dans ce lycée jusqu'à mon départ. Ne t'en fais pas chérie, il me reste encore un an. Et crois moi, tu vas te souvenir très longtemps de cette année. Tu vas comprendre que dans le monde dans lequel tu vis est pervers, malsain et cruel et, vu ta gueule, je ne suis sûrement pas la seule qui va te détruire. C'est pour cela que je vais trouver ma propre façon de t'enseigner la vie, en espérant que tu te souviennes de moi toute ta misérable vie. Chacune de mes pensées se transmet à travers mes yeux noisettes ne laissant transparaître aucune de mes nombreuses failles. A elle d’interpréter ce long échange psychique.

Somme toute, je lâche sa mâchoire. Je peux admirer les marques de mes ongles qui se sont plantés sans pitié dans ses joues humides et sales. J'esquisse un cruel sourire.

« T'en as pas fini avec moi. La prochaine fois, si je ne retrouve pas un truc à bouffer dans ton sac je te fais avaler chacune de tes feuilles de cours. Compris ? »

Je me retourne en soufflant un « bien. ». De toute manière, elle a comprit mon message. Par ma grande bonté, je lui balance du pied ses affaires histoires qu'elle puisse les ranger plus rapidement. Par contre, elle se démerde avec son sac à dos.

« T'as vu comme je suis gentille ? Haha. »

Le cauchemar de la bigleuse se termine par un coup de sonnerie. C'est dans le silence que je m'éclipse ailleurs où elle ne me reverra pas avant que ça soit moi qui en décide. J'aurai adoré la voir peiner à retrouver toute sa paperasse mais c'est beaucoup trop risqué.

Finalement, c'est plutôt de l'aide que je lui apporte. Je l'initie à ce monde cruel et je l'apprend à s'endurcir et à anticiper ses pires moments. Mais, à moi, qu'est-ce que cela m'apporte à part une éternelle culpabilité et un très mauvais karma ?
Invité
Jeu de domination [ PV - Manon ] Icon_minitimeVen 1 Juil - 5:07
Sauvée.

La fin de l'action s'est passée très vite. Miyuki était là, assis par terre, les yeux globulants de larmes, que s'est t-il passé déjà ? Sa tête vibrait au rythme des battements de son cœur, tandis qu'elle tentait de se remémorer les événements qui pourtant, ne c'était produit qu'il y à quelques secondes. Elle entendait de nouveaux les mots résonner dans sa tête.

« Ça t'amuse que ta tortionnaire n'est rien d'intéressant à voler ou à casser hein ? Petite conne. »

.. C'est vrai .. ?  … Victoire ! Enfin .. Si on veut. Miyuki venait tout juste de se rappeler le coup de chance énorme dont elle avait hérité lorsqu'elle avait constatée que rien de précieux ne se trouvait dans son sac. Un soulagement, maintenant qu'elle connaissait les intentions, non sans s'en douter au préalable, de cette furie. Elle avait appris une leçon aujourd'hui, elle renforcerait son organisation ne manière à ne jamais se trimbaler d'affaires importantes dans ce genre de situation. Le risque était beaucoup trop gros. Que c'était il passé ensuite … ?

C'est en se souvenant de la suite qu'elle a très vite compris pourquoi son subconscient avait tenté de lui effacer ça de l'esprit.

Elle se souvenait maintenant. Agrippée au visage, la joue hurlante de douleur dans son esprit, et le regard plongée dans les yeux terrifiants de cet être méprisable. De longs instants, elle avait été plongée dans les pensées sinistre et malsaines de cet personne abjecte. Tandis qu'elle se noyait dans le torrent de haine que lui véhiculait son tortionnaire, tout avait été flou et clair a la fois. Sa conscience avait passer son temps à se répéter que diable cette chose en face d'elle avait en tête pour elle. Qu'allait t-il se passer, qu'allait elle faire, allait elle vraiment continuer à la torturer ainsi pour le reste de sa scolarité ici ? Peut-être que son sale quart d'heure n'était pas encore finit ? Son esprit s'était embourbé dans toutes ces questions, alors qu'au final, au fond elle le savait, tout était clair. Cette année allait être la pire de sa vie, et elle n'osait pas imaginer comment diable cela pouvait même être possible à en juger du calvaire qu'elle a vécu dans sa scolarité antérieure. Elle aurait exécuté n'importe lequel de ses ordres quand bien même la terreur était grande. Tellement son esprit l'avait quitté en ce moment.

Lorsque son emprise de prédateur se relâche, Miyuki tombe a terre, une dernière fois. Terrassée par le traumatisme qu'elle venait de vivre.

« T'en as pas fini avec moi. La prochaine fois, si je ne retrouve pas un truc à bouffer dans ton sac je te fais avaler chacune de tes feuilles de cours. Compris ? »

Les mots furent absorbés par son esprit, tel un message subliminal. Elle perdit la raison pendant un cour instant juste après, n'enregistrant pas correctement ce qui se passait, son esprit s'était éteint le temps de récupérer. Elle entendait vaguement au loin son tortionnaire, mais elle n'y faisait plus attention, elle captait tout de même le bruit de son sac que l'on avait fait glisser sur le sol, suivit des mots : « T'as vu comme je suis gentille ? Haha. » .. Sans vraiment y faire attention, la seule chose qu'elle en conclut était de se relever quand elle en aurait la force, et de ramasser son sac le plus vite possible.

Elle venait de se relever, et tout ça était revenu à son esprit comme une balle. Trahissant encore une fois son honneur en lui faisant pousser un dernier gémissement de chagrin. Elle n'avait pas souvent faim, mais devait elle considérer le choix d'apporter de la nourriture juste pour elle ?

« Y'as .. Pas .. Moyens .. » Pensa-elle. Sur l'instant, elle aurait obéis à tout, se serais soumis à tout. Mais maintenant que le crime a été commis, tout ce qui restait en elle n'était que pure rage et frustration. Elle l'aurait étranglée si elle l'avait pu. Et l'aurait fait payer. Mais elle était déjà partie, et sa raison ne lui aurait pas permis un choix aussi stupide qui l'aurait enfoncer encore plus dans son calvaire. Mais maintenant qu'elle était décidée, elle était déterminée à ne jamais prendre sur elle d'objets précieux, et encore moins lui laisser le plaisir de lui transporter de la nourriture gratuite. C'était son argent, pas le siens. D'ailleurs, en parlant de ça, plus d'argent sur elle non plus hormis lors de la pause déjeuner. Elle ne lui céderait rien. Et elle aimerait bien la voir tenter de lui faire avaler ses cours. Miyuki avait peur qu'elle n’eut été sérieuse, mais au fond, elle se disait que ce n'était pas possible, en tout cas, pas à elle seule. Quelqu'un qui se débat est toujours dur à maîtriser, peu importe sa force.

Miyuki s’efforçât de balayer toutes pensées négatives de son esprit et de penser productivité à nouveau. Il lui fallait ramasser ses cours au plus vite .. Avant que .. La .. sonnerie .. ?!

DRIIIIIING.

Pas de répit pour Miyuki. Il fallait se dépêcher. Les gens n'allait pas tarder a débouler, et personne ne devait la voir dans cet état. Tant pis, elle prendrait tout à l'arrache et se hâterait jusqu'aux toilettes pour se réorganiser et voir l’étendue des dégâts. Dans toute sa vie, elle fût rarement plus rapide et précise que maintenant, elle attrapât toutes ses feuilles et classeurs d'un geste éclair et s'empressa de tout bourrer dans son sac, avant de le refermer et de courir jusqu'à ses affaires plus loin, elle voyait déjà des gens a l'autre bout du couloir, et de le temps qu'elle ramasse toutes ses affaires, il était déjà trop tard, pas mal d'élèves eu l'occasion de voir une petite fille courir, ses affaires dans les bras et le visage en pleurs, courir vers les toilettes. Des rires se firent entendre, mais Miyuki ne fut mine de rien.

En s'enfermant dans les toilettes, elle se reprochait encore de ne pas avoir été assez rapide. Elle réorganisait tout rapidement dans son sac, et quand cela fut exécuté, elle se regarda dans le miroir rapidement, avant de se figer sur place.

Certes, les dégâts était consternant. Mais ce qu'elle voyait plus, c'était comment elle avait souffert a cet instant.

Et comment elle allait souffrir encore plus.
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