Sei Gakuen
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« Lightweight. » [A archiver]

Lilith Natsume https://sei-gakuen.forumsrpg.com/
Lilithcofonda
Lilith Natsume
INSCRIPTION : 25/07/2012
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« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeVen 21 Déc - 9:54
Does it run in your blood,
to betray the ones you love ?


Sa tête était lourde. Bien trop lourde pour qu’elle soit en pleine forme. Son propre sang lui laissait ce goût amer & de rouille au fond de la gorge. Ses pensées se bousculaient, s’emmêlaient et finissaient par errer dans le néant. Que faisait-elle ici toute seule ? Allongée sur ce lit dur, elle entrouvrit un œil lentement. Puis le second. Sa vue était brouillée, tous ses sens étaient diminués, comme si elle sortait d’un long cauchemar. La saveur dégoûtante de la défaite la rongeait de l’intérieur, lui broyait les intestins. Elle avait tant perdu cette nuit-là. De l’honneur, de la dignité, du pouvoir. Lith se sentait, pour la première fois de sa vie, inférieure à quelqu’un. Mais ce n’était pas la rage qui la consumait, non. C’était l’amertume d’avoir perdu. Quoiqu’il en soit, elle devait assumer, maintenant. Et découvrir pourquoi ce type masqué s’en était pris particulièrement à elle. Il l’avait pour cible, mais la prochaine fois, elle serait prête. En examinant du regard les lieux, elle reconnut après quelques minutes de réflexion l’infirmerie de Sei. Elle n’était ni plus ni moins que dans un des multiples lits de la pièce. Et elle avait mal partout. les membres ankylosés, elle réussit avec un peu d’efforts à se relever, tout doucement.

Ses pieds touchèrent le sol silencieusement mais elle ne se leva pas de suite. On lui avait retiré ses chaussures, ses vêtements et elle portait simplement une nuisette légère qui ne lui appartenait pas, laissant apparaitre ses omoplates et sa poitrine naissante. Ainsi que ses jambes légères et une partie de ses cuisses opalescentes. Tirant sur la couverture pour se couvrir par pudeur, Lilith ferma les yeux un instant, laissant les questions en suspens au creux de son esprit. Tout était si compliqué à comprendre. Si on lui avait prédit qu’on allait l’attaquer en pleine nuit, elle ne serait pas sortie. L’aube pointait le bout de son nez et le soleil ne tarda pas à éclairer subtilement chaque recoin de la pièce vide. Même l’infirmière n’était pas là, il était encore trop tôt pour travailler. Ses muscles semblaient se déchirer à chaque mouvement et sa bile remontait dans sa gorge. Elle se sentait mal & faible. Heureusement pour elle, elle était seule pour montrer sa faiblesse. Rare était ceux qui étaient encore en état de parler après l’avoir vue dans cet état-là. Lith rouvrit les yeux brusquement, cherchant de ses prunelles vermillon n’importe quoi qui pourrait calmer la douleur lancinante dans son corps couvert de blessures et de bleus. Elle vit après un petit moment une boîte de pilules traînant sur le bureau de la gardienne des lieux. De toute façon, personne ne saurait, pas vrai ?

Elle prit son courage à deux mains et se leva, esquissant deux-trois pas vers l’objet de sa convoitise. Avant d’en avaler trois à la fois, elle aurait dû lire ce qui était marqué sur le flacon, mais peu importe, cela allait sans doute soulager ses douleurs. Avec pour seul éclairage les rayons réchauffant du soleil, elle resta une bonne dizaine de minutes debout devant ce bureau, paupières closes, pensant à des choses et d’autres. Du rationnel à l’improbable, du réel à l’imaginaire, son cerveau semblait sur le point d’imploser. Son cœur battait à s’en rompre la cage thoracique et son sang réclamait vengeance. Tout commençait par le sang. Elle essuya minutieusement son visage émacié et effaça toutes traces de sang qui était incrusté dans sa peau diaphane. Une fois cela fini, Lilith chercha un bon moment ses vêtements, sans succès. Qui donc l’avait emmenée jusqu’ici ? C’est en se posant cette question qu’elle faisait les cents pas, tournant en rond, jusqu’à ce que la porte de l’infirmerie s’ouvre doucement.

HRP
Le massacre <3
© Lith
Invité
« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeDim 23 Déc - 1:02
Round 2

« Lightweight. » [A archiver] Tns0-2471866fe7

La vie, les plans... Tout n'est qu'un engrenage de plus plaisant qu'il suffit de lustrer, huiler et prendre soin pour que ça fonctionne. Pour ma part, depuis un moment, la machine Aristo prenait du recul, elle rouillait sur place, faute d'activité. NON !!! Foutaise, je refusais cela alors quitte à prendre un rôle officieux, je faisais avancer mes plans. Que ça plaise ou non, je m'en contre foutait, car si demain on me demande ce que j'ai fait... Alors je pourrais poser mes couilles en titane plaquées or comme Cortes l'a fait avec les aztects... Personne ne pourra nier l'évidence, JE suis fait pour être le leader du groupe. Qu'importe les dire, jamais personne ne pourra obtenir ce poste outre moi. A moins de prouver une activité supérieur, chose qui me semble difficile à moins de soudoyer quelques personnes qui semblent aimer les barreaux placés dans le mauvais trou...

Bref, la soirée était passée. Riko m'avait soigné et suite à une révélation mouvementée, je m'étais couché pour alors me réveillertôt le matin. Plus tôt que tout le monde, surtout qu'on est le week-end alors bon. Je grimaçais sentant cette douleur pour alors repenser à tout ça. Je me devais d'agir vite. Souriant, j'avais déjà une idée de plan pour rendre visite à Lith dans l'infirmerie, en priant qu'elle ne se soit pas barré entre temps.
Je pris donc un ciseau bien aiguisé, puis d'un geste, je me coupa légèrement au niveau d'un des doigts. Rien de méchant; mais suffisamment pour justifier un aller simple de bon matin dans l'infirmerie. Suite à cela, laissant coulero ou plutôt perler quelques gouttes de sang sur le sol, je me dirigea là bas pour alors me retrouver
devant la fameuse porte.
J'ouvris celle-ci pour alors tomber nez à nez avec la protagoniste de mon événement. La voilà.. En nuisette qui détaillait ses formes. Formes agréables, mais meurtrie par ma main... Ou plutôt celle du fantôme que je suis une fois derrière mon masque. Je vins alors à rougir en la voyant si peu vêtu ayant comme tout homme l'imagination grandissante avec ce genre de tableau, je lui dit alors d'un ton limite timide.

" Ah.. S...Salut Lith.. Désolé, je passe en coup de vent... Je me suis fait mal et..."


Je pris un air surpris. Mon regard pendant que je parlais la détaillais et je pouvais donc voir sa face et son corps meurtris. Je vins donc à garder cet air surpris naturel pour alors lui dire d'un ton tremblant.

" ... C...Comment tu t'es fait ça ?"



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« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeDim 23 Déc - 8:36
Hier, j’ai touché ton cœur.
Aujourd'hui, j’ai offert mes pensées à ton âme.
Demain, je ne serais que ce souvenir éphémère.


Elle avait sursauté fébrilement. Faisant volte-face vers l’interlocuteur, elle grimaça un peu, laissant apparaitre deux rangées de dents parfaitement alignées. On dit que les rencontres sont le fruit du destin, alors pourquoi ne pouvait-elle pas la contrôler, sa destinée ? Essuyant son regard interrogateur et fixant intensément le sang qui commençait à coaguler sur la blessure de Taito, Lith compris en regardant sa tenue pourquoi il s’était mis à rougir comme ça. Elle revêtit brusquement le drap sur son corps dénudé et se mit à froncer les sourcils, contrariée à l’idée de parler avec lui. Que voulait-il cet abruti ? Depuis leur dernière rencontre, il s’était écoulé de longs jours et elle ne l’avait revu que rarement au réfectoire ou dans les couloirs, toujours accompagnés de filles, ou de faux amis. Mais le pire, c’était ce ton presque timide qu’il prenait, cela ne lui ressemblait absolument pas. Quelque chose clochait dans sa manière de réagir mais la jeune femme préféra ignorer plutôt que chercher des réponses à des questions futiles et inintéressantes. Regardant toujours distraitement le sang former une goutte cristallisé, elle s’installa sur le fauteuil de l’infirmière, comme si tous les droits lui appartenaient. Les premières lueurs de l’aube éclairaient sagement son visage de poupée de porcelaine et presque dans un murmure inaudible, elle pris la peine de répondre à Taito, qu’elle jugeait beaucoup trop curieux pour être honnête.

« Soigne toi et ferme-là. »

Cruelle, sans émotions & froide, voilà sur quel ton elle lui avait simplement dit ces mots, oscillant du regard entre lui et le reste de la pièce. Ses yeux, dénués de lentilles de couleur, avaient cette teinte verte, comme si l’on plongeait dans une vaste forêt profonde. Une couleur de jade qui lui siégeait à merveille, mais qui dans un sens, la dégoûtait. Elle ne voulait en aucun cas que son père lui dise à nouveau qu’elle avait les yeux de sa mère. Tournant et retournant un stylo dans la paume de sa main, elle reporta son regard sur le jeune homme, trouvant cela étrange qu’il soit debout aussi matinalement, surtout pour un début de week-end.

« Si jamais tu sais quelque chose sur un type masqué, préviens-moi. »

Si elle le retrouvait, elle se ferait une joie, un bonheur de lui rendre cent fois cette douleur qui était la sienne actuellement. Remontant le drap blanc et s’enroulant dedans, elle se sentait bizarre. Comme si on l’avait droguée. Elle se rappela vaguement les pilules qu’elle avait ingurgitées un peu plus tôt et posa une main sur son front moite. Il était brûlant de fièvre. Se reposant sur le matelas moelleux, ses cheveux détachés s’éparpillant un peu partout, de longues mèches rose bonbon retombant délicatement sur chaque côté de son faciès, elle pensait. Chaque seconde de chaque minute semblait être une éternité, pour elle.
HRP
J'te hais !
© Lith
Invité
« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeLun 24 Déc - 10:00
Friend ?

« Lightweight. » [A archiver] Tns0-2471866fe7

Je comptais bien manipuler Lith. Un jour ou l'autre, je réussirais à l'avoir quand elle baissera sa garde, mais pour l'heure, je me devais de jouer le jeux. Mais qui sait... Arriverais-je à jouer mon rôle de A à Z, ou bien... Viendrais-je à me perdre dans ce jeu ? Au fond, même si je suis un aristo qui veut faire avancer son groupe, j'ai des sentiments humains et donc il m'arrive de m'en vouloir. Limite intérieurement, quand je voyais la demoiselle et ses marques de coups, je ne pouvais m'empêcher de demander pardon intérieurement. Pardon de l'avoir frappé, désolé d'avoir été insultant et humiliant à son égard. Mais je ne pouvais pas lui dire tout ça ou faire un geste comme pour demander pardon... ça serait tout foutre en l'air. Là, devant elle, je me faisais un peu petit pour une fois. Pourtant, dans mon regard, on pouvait voir que je riais d'elle. Comme notre premier soir, je suis quelqu'un qui parait confiant, sûr de soit. Souriant, je vins à l'écouter parler elle qui démontrait sa mauvaise humeur. En même temps, vu comment je l'ai mise au pied du mur, pas étonnant qu'elle soit ainsi. En colère, prête à rager, mon dieu... Limite j'avais peur qu'elle prenne un scalpel et me découpe avec. Son ton était tranchant, je la regardais dans les yeux pour alors aller vers l'amoire.

Décidément, c'est mal rangé... J'ouvre l'armoire et je ne trouve pas les médicaments qui devraient être là. Pareil pour les pansements et autres trucs utiles. Je grogne intérieurement puis finalement je trouve de quoi faire. Je désinfecte la plaie peu importante puis je vins à l'entourer d'un pansement extensible. Un compresse. Je sourit puis met une sorte de capote pour les doigts puis j'admire le résultat. De quoi éviter le saignement le temps que ça cicatrise. Parfait.
Je me mis à bailler pour mimer le fait. Après tout, qui ne serait pas «  fatigué  » en se levant tôt le matin ? Souriant, je viens à la regarder et écouter sa question. Je m'approche alors d'elle et prend une chaise me permettant de lui faire face comme quelqu'un qui défie l'impératrice de a pièce.

«  … Non.. Outre des rumeurs qui circulent au sujet d'un gusse masqué non... Je ne sais rien. Mais bon... Les rumeurs sont dites différentes, le bouche à oreille étant un vrai téléphone arabe donc je dirais que je sais rien... Mais le peu de rumeur que je sais ça pourra peut-être utile... Enfin je crois... »


Relevant le regard, je fit face à son regard d'un rose étonnant. Puis souriant un bref instant comme pour tenter de la calmer, je vins à lui demander timide de part le fait que je savais que c'est un sujet sensible.

«  .. C... C'est lui qui t'a fait tout ça ? Tu sembles... Mal en point... »


Je faisais une grimace démontrant une certaine compassion à son égard. Compassion naturelle et peu grande. Après tout, ce serait louche de faire le mec qui veuille la soigner et tout. Je montrais juste une inquiétude suite à son état comme toutes personnes normales le feraient.

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« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeMer 26 Déc - 6:30
Tu me montres l'enfer dans la plus belle lumière,
Tes mensonges sont déguisés comme des alibis,
Tu es l'enfer derrière tes beaux yeux.


« Dis-moi tout ce que tu sais, maintenant. »

Elle s’était relevée d’un bond, laissant tomber le drap au sol, dévoilant de nouveau son corps meurtri par les coups. Ses longs doigts tenaient fermement le col de Taito, ses yeux transperçaient les siens, Lith était de nouveau cette fille torturée, qui aimait effrayer les autres par plaisir, ou par intérêt. Depuis le début elle l’avait haï, de par sa manière d’agir et d’être. Elle le méprisait, comme à peu tous les hommes. Il n’avait rien d’exceptionnel et il arrivait à peine à la cheville d’Akira. Ce n’était qu’un gosse réclamant de l’attention, voulant s’affirmer, rien de plus. Même si elle voulait lui faire peur, la douleur dans son ventre n’était pas passée et elle tituba en avant, tombant à moitié sur lui. Trop proche. Elle le repoussa brusquement, presque violemment et repris son calme, respirant avec difficulté. Ses yeux étaient vides, sa vue était troublée et elle se sentait horriblement vaseuse. Comme si elle avait ingurgité des litres d’alcool et se levait le lendemain avec une terrible gueule de bois. Confuse et désorientée, elle se laissa choir de nouveau sur le lit, se penchant assez en avant pour reprendre son souffle calmement. Il pouvait clairement voir la naissance de sa poitrine, elle s’en foutait complètement. L’heure n’était pas à la pudeur. Oui, elle était mal en point, oui, elle avait mal, mais non, elle n’avouera jamais que c’était ce type au masque qui lui avait fait tout ça.

« Occupe-toi de tes affaires. »

Sèche et tranchante. Relevant les prunelles vers lui, elle se demandait comment elle pouvait supporter de côtoyer un imbécile pareil. A chaque fois qu’elle le croisait, elle avait une folle envie de le tabasser jusqu’à ce que mort s’ensuive. Mais ses toutous étaient toujours à ses côtés, le protégeant et à l’heure actuelle, elle était trop souffrante pour oser s’aventurer sur ce terrain-là. Mais un jour ou l’autre, lorsqu’il s’y attendra le moins, elle le fera. Certaine qu’il pensait la même chose de son côté, ce n’était qu’un jeu du chat et de la souris qui les liaient tous les deux. Restait juste à savoir qui jouait le rôle de qui. Ses pensées étaient embrouillées et elle avait un mal de crâne incroyable. Le pensionnat peinait à se réveiller et le silence devenait oppressant. Soupirant bruyamment, Lith fixait avec une intensité malsaine son interlocuteur, rêvant distraitement de la façon dont elle le torturerait quand elle serait plus en forme. Elle prendrait un plaisir fou à le défigurer, à l’humilier, à le rabaisser… C’en était meilleur qu’un orgasme. Le sexe n’était rien comparé à la violence. Lith ne prenait que son pied quand elle sentait la vie quitter l’hôte, alors un profond sentiment de plénitude la submergeait et elle était heureuse.

« Tu comptes rester là toute la journée ? Passe-moi les cachetons, au moins tu serviras à quelque chose. »

Mais pourquoi fallait-il qu’il soit là, précisément à ce moment de son existence ? Le Destin était contre elle ou quoi ? De toutes les personnes qu’elle connaissait, il fallait qu’elle tombe sur lui. Lui et son arrogance exacerbée, lui et son obsession de vouloir la contrôler, lui et sa manière totalement ridicule de s’inquiéter pour sa santé. Elle détestait qu’on s’occupe d’elle comme si elle était invalide. Même si elle était orpheline, même si sa vie n’était qu’un ramassis de mensonges, même si Reira était morte, elle détestait qu’on se préoccupe d’elle. C’était un fait. Une vérité. Peu importe le nombre de blessures qu’elle avait sur le cœur, peu importe à quel point elle avait versé des larmes, elle ne voulait la clémence de personne. Maudite nuit, mauvaise rencontre. Son regard était toujours posé sur lui.

HRP
Ouais.. bref.
© Lith
Invité
« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeVen 28 Déc - 6:23
Or Foe ?

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Le jeu commençait. Mon but était simple, gagner sa confiance. Après tout, quand on y repense, je ne l'ai vu qu'une voix sans mon masque et avec, alors même si elle a la haine facile envers les hommes, si j'use de malice, pour sûr qu'elle fera une erreur. Et moi... J'en profiterais. Mais pour l'heure, je devais jouer mon rôle de personne se voulant neutre. Car quand on a une couleur, amadouer est une chose difficile. Tandis que là, j'ai encore de l'espoir, à moin de saisir la chance qui est mienne. Sa faiblesse d'esprit actuelle avant qu'elle ne le ferme définitivement. J'ai capté son attention avec le sous entendus que je sais des choses aussi inutiles soient-elles. Sa réaction est tout à fait comme je l'imaginais, violente, démontrant bien que sa violence de la dernière fois n'était pas exceptionnelle. Habituée à user de force, j'allais devoir la jouer fine pour rester en un morceau... Yeux dans les yeux, je la laissa faire jusqu'à ce qu'elle ait un moment de faiblesse. Pauvre petite poupée en porcelaine. Si seulement je ne t'avais pas frappé la veille... Quelle blague, jee te briserais, mais avant je veux que tu atteigne la valeur d'un vase ming avant de te briser. La perte n'en sera que plus jouissive. L'idée ? Courire... Te faire courire après un justicier masqué à la con et le jour où tu t'y attendras le moins... Donner le coup de grâce et là... Tu pourras voir le sourire que je cache... Celui du leader que je mérite d'être.
La voyant tituber, après qu'elle m'ait repoussé, je m'avance pour la regarder avec un regard se voulant compatif.

Pas le temps d'en placer une qu'elle se montre agressive. Alala, pauvre choupette. Souriant, je vins à la regarder puis me retourner pour aller chercher les cachetons. Mon idée ? La détendre un peu... Donc pour se faire, je choppe deux cachetons. De dos elle ne peux rien voir donc bon. Je prend aussi un verre puis dillue les deux cachetons dans l'eau agitant un peu l'eau pour que l'eau devienne blanche et que les cachetons soient dillués. Un anti douleur ajouté à un bon vieux somnifère mais en sous dose, de ce fait j'allais la " droguer " si on peut dire. Ainsi elle sera calme. Je lui donna le verre puis je m'assis l'invitant à faire de même.

" ... J'ai juste entendu des rumeurs, celles qui circulent dans tout l'établissement comme quoi bah... Il s'attaquerait à tous sans exception. La semaine dernière il s'en est pris à un ami alors bon... Si je te parlais au niveau guerre car au fond je suis un aristo ça tu le sais et toi la queen des amazons... Il n'a pas de camps visiblement vu qu'il a attaqué des gens de chaque camps... Si c'est vrai du moins, car outre voir les dégâts et les constater entre mon ami et toi... Bref... Un guignol qui veux faire régner la terreur on dirait... Mais jusqu'à quel point ? Je ne sais pas. Et de ton côté ? Tu sais quoi ?"


La belle semblait vraiment mal et je vins à l'aider à s'asseoir sur un lit où les patients se mettent lui disant d'un ton se voulant convainquant l'air décidé.

" Repose toi... Tu es pas bien là... "


Je ne savais pas quoi faire, du moins en apparence. Je la regardais dans les yeux attendant de voir la suite.
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« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeMer 9 Jan - 11:04
Ce n'est pas le moment de flancher, pas maintenant.


« Je sais juste qu’il est masqué et que c’est un mec. Dès que j’aurais trouvé son identité, je te jure que je le tue. Cet enfoiré m’a brisé l’épaule je crois. »

Tes paroles sont vaines, Lith semble déjà ailleurs, les médicaments faisant effet. Elle boit le verre que tu lui tends d’une traite et reste assise sur le matelas en fermant les yeux lentement. Son cerveau en compote et ses membres ankylosés n’arrangent pas son état déplorable. Et de toutes les personnes qu’elle aurait pu croiser ici, il a fallu que ce soit toi. Avec tes manières de bourges. Tes faux sourires. Tes mensonges. Et n’oublions pas qu’elle te déteste cordialement, depuis la minute où elle a croisé ton regard sur ce toit. La nuit suit son cours au sein du pensionnat et les lumières s’éteignent une à une. Lith tente de se relever un peu, ses prunelles fixant distraitement ton faciès aux traits si fins. Elle se lève, la tête tournante et finit sa course dans tes bras, ayant un mal fou à rester debout. Quoiqu’elle ait pris pour soulager sa douleur, c’est l’effet d’un somnifère qui la fait vaciller près de ton épaule. Elle est sur toi, ses cheveux roses venant épouser ton corps et ses rubis te dévisageant encore et toujours. Ses lèvres forment quelques mots, soufflés dans un murmure presque inaudible.

« C’est bizarre, je me sens étrangement fatiguée… »

Elle s’agrippe à tes épaules, ses lèvres effleurant ta nuque sans le vouloir. Elle se sent fatiguée, comme si chaque seconde en restant éveillé était un véritable supplice, une vraie torture, comme celle qu’elle aime infliger à ses ennemis. Tentant du mieux qu’elle le peut de rester paupières ouvertes, elle souffle de nouveau quelques paroles, restant néanmoins dans tes bras y trouvant une douce et effrayante chaleur, qui d’habitude l’aurait fait fuir.

« T’as… mis quoi … dans ce verre Taito ? »

Elle parle avec mal et t’appelle par ton prénom pour la première fois depuis des semaines. Sa vue se brouille de plus en plus, son cœur accélère la cadence, sa respiration saccade. Ce n’est plus de la douleur qu’elle ressent, mais une fatigue énorme, comme si chaque parcelle de son corps délicat se vidait de son énergie. Restant accrochée à ton cou, elle tente avec mal de rester éveillée, sachant pertinemment que si elle sombre dans les ténèbres tu en profiteras pour la blesser plus qu’elle ne l’est déjà.

« J’te déteste vraiment... »

Ses derniers mots s’évaporent dans le néant, elle se contente d’esquisser un léger sourire de rage.
HRP
... Erf.
© Lith
Invité
« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeMer 9 Jan - 11:50
Beggining of the end...

« Lightweight. » [A archiver] Tns0-2471866fe7

Le plan avançait tranquillement. J'allais tranquilliser la belle demoiselle devant moi, puis lentement, parler. Mes mots devenant aiguille, je lui percerais chaque millimètres de peau avant de finalement lui enfoncer un pieu dans le coeur. J'en jouissais presque d'avance. Mais au fond, il ne faut pas vendre la peau de l'amazone avant de l'avoir tué, sans quoi, j'allais me reprendre un coup dans le dos à différence qu'il sera de trop la prochaine. La belle m'avait battu en partie comme moi je l'avais eu, mais cela me restait en travers de la gorge. Que cette putain m'ait touché, blessé... Fait couler mon sang sur le parquet froid du hall... Non, intolérable. Revenant à moi même, je l'écoutais me décrire l'homme. Description très sommaire, cela prouvait à quel point je l'avais amoché, pourtant, je ne pouvais pas me permettre de sourire ou montrer une joie quelconque. Mon plan me l'interdisait... Je vins donc à grimacer de façon naturelle puis je la regarde avancer jusqu'à ce qu'elle tombe sur moi. La belle est sur moi, me dominant, pourtant, elle semble si faible. Ailleurs, K.O. Voilà qui est bien. Ses mains meurtrières sont limite douce sur le coup. M'agrippant comme pour ne pas tomber dans le gouffre qu'était le sommeil. La dose de somnifère était pas suffisante et tant mieux... Je devais la garder éveiller et faible. Ainsi, mon coup marchera mieux. La laissant de nouveau parler, je frissonnais à chaque contact de nos corps, ses souffles, ses regards.

«  J'ai juste mis une aspirine.... … Repose toi... »


Alors qu'elle sombre doucement, je vins à la pousser légèrement sur le côté. Elle me déteste ? Tant mieux.. Je vins à la soulever non sans mal pour l'allonger sur le lit de l'infirmerie. Restant à côté d'elle, je vins à serrer une de ses mains pour la garder avec moi pour alors glisser ces mots qui allaient étrange pour elle, mais tout était calculé.

«  … Je te vengerais... »


Regardant sa personne, je laissa ma main caresser sa joue puis dériver vers d'autre parties. Notamment celles meurtris pour alors tâter le terrain. L'épaule était en place... Juste une vive douleur au pire. Je souris tristement comme si j'éprouvais de … l'empathie ? Oui oui... Occultant non sans mal sa personne, je vins à lui dire doucement qu'elle puisse comprendre malgré sa fatigue.

«  Même si on peut pas se voir depuis ce que tu m'as fait... Personne n'a le droit de frapper des gens ainsi... C... C'est une guerre certes, mais nul n'a droit de faire ça sans raisons... C'est pour ça que... JE... Je lui ferais payer de mes propres mains... »

Touchant ? Je vins à serrer sa main comme pour prouver cette rage. Baissant la tête je vins à ne rien dire sa main toujours serré attendant une réaction. La marche vers la fin commence. Reste à voir comment cela va tourner mais ce que j'attends.. .Ce sont des questions... Notamment... Pourquoi ? Après tout, je fait limite preuve de gentillesse alors que jusqu'à preuve du contraire elle m'a taillé la joue il y a peu... Sans être gentille au par avant. Louche n'est-ce pas ?

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I'm sorry but the party's over.


Tes doigts longilignes effleurent les siens, caressent lentement sa peau diaphane et finissent par entrelacer ses phalanges couleur ivoire. Le contact est doux, ça la calme un peu, elle se sent toujours aussi fatiguée mais, au moins, elle est rassurée. Par tes gestes affectueux vraiment très suspects, à vrai dire. Mais qu’importe, elle apprécie le moment et le savoure comme si c’était le dernier. D’habitude tu ne fais preuve que de méprise à son égard et tu ne lui as jamais souri sincèrement. Tout vous oppose, que ce soit votre caractère à chacun ou votre but dans la vie. Vous êtes chien et chat, le feu et la glace, le sel et le sucre… Bref, vous êtes des exacts contraires. Les prunelles de la belle Queen continue de te fixer, de te dévisager avec un air interrogateur, essayant naïvement de trouver une quelconque vérité dans tes iris. Le silence est d’or ce soir, l’un comme l’autre vous n’avez rien à ajouter de plus. La Lune est le seul témoin de vôtre rencontre au crépuscule et personne d’autre ne saura ce qu’il s’est passé dans cette infirmerie. Elle s’en fait le serment, car elle sait pertinemment ce qu’elle risque si quelqu’un apprends qu’elle s’est acoquinée avec un Aristocrat, en l’occurrence toi. D’autant plus que tout le monde est au courant de cette haine féroce que vous vous vouez.

Refermant ses doigts fins sur les tiens, Lith te regarde vaguement, un léger sourire venant frôler sa bouche en forme de cœur. Si, et je dis bien si, elle n’était pas la Reine des Amazons et toi un de ces abrutis d’Aristocrats, il y aurait pu y avoir une forme d’amour. Pas l’amour avec un grand A, mais de l’amitié, pour commencer. Malheureusement entre ce qu’on veut et ce qu’on a, la réalité est bien différente et souvent nous rattrape. Les illusions sont vaines et éphémères. Elle l’a bien appris, souvent à ses dépens. Lilith serre un peu plus ta main chaude et tente de penser à autre chose. Tu veux la venger ? C’est trop gros pour être honnête. Tu la détestes et ferait tout pour l’évincer de la guerre des sexes. Heureusement que la vie ne l’a pas dotée d’une naïveté à toutes épreuves. C’est d’ailleurs un trait de caractère qu’elle ne comprendra jamais. Ses lippes s’entrouvrent pour laisser quelques paroles filtrer, sans trop élever la voix, te regardant encore et toujours.

« Depuis quand est-ce que tu fais preuve de sympathie envers moi, idiot. Je ne veux pas que tu me venges, je suis assez grande pour le faire moi-même. Et qui plus est, je te prierais de ne pas te mêler de mes affaires qui en aucuns cas ne te concernent. Ce n'est pas parce que tu es là maintenant que tu peux dire n'importe quoi. »

L’étreinte se resserre sur ta main, elle se relève avec difficulté. Ses yeux observent et décrivent tes courbes faciales. Pourquoi est-ce que ton visage est si intéressant à regarder alors qu’elle te déteste vraiment ? Evidemment elle ne se souvient plus pourquoi ni comment a démarré cette haine viscérale mais la question n’est pas là. Ça n’est pas dans ses habitudes de continuer à parler à quelqu’un qu’elle ne peut même pas voir en peinture. Disons que tu es son exception, son petit écart de conduite. Et qui plus est, son secret inavouable. Tournant et retournant ses pensées au creux de sa petite tête, la belle Amazon fait une petite moue, parce que tu l’effleures un peu partout. Trop faible pour te frapper, elle se laisse faire sans un bruit, appréciant presque tes gestes doux. Mais comme je le disais, la réalité nous rattrape bien vite et elle détourne la tête, en grognant comme un loup sauvage. Indomptable, tel est le mot d’ordre du jour. Tu peux faire preuve de toute la gentillesse du monde, l’aider dans les pires moments, la soutenir quand elle est sur le point de craquer, tu restes et restera un Aristocrat. Un ennemi. Même si elle aimerait bien être proche de toi, ses convictions ne changent pas. Repoussant ta main d’un geste maladroit, elle regarde ailleurs sans se soucier de ta présence. Les paroles fusent et finissent par s’évanouir dans le néant. Son anglais est irréprochable.

« Cause I'm not a pawn for you to play in your fucking game. »

HRP
Je ferais mieux au prochain .W.
© Lith
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« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeMar 15 Jan - 10:35
Dance with the devil..

« Lightweight. » [A archiver] Tns0-2471866fe7

La haine... Nous avions dessinés dans le passé un tableau où chacun, nous nous tirions dessus, pourtant, malgré tout ça, malgré tout ces facteurs, là, j'étais en train de détruire la logique. Le haut devenait bas et le bas devenait haut... Je transformais ce tableau de haine en un tableau tout autre. La haine, ces souvenirs au crépuscule lors de cette nuit, tout n'était plus. Étrangement, c'est comme si cette légère marque sur la joue n'était plus. Place au sourire à la place de cet air hautain que j'aurais du prendre depuis longtemps envers elle, je souriais tentant d'être gentil, cela ne faisait aucun doute. Mais la vrai question était, « est-ce sincère ? ». Là était la véritable question capable de déconnecter sur place tout scientifiques de renom de ce monde. Vrai faux... Tout ça n'avait plus de définition dans ce monde en cet instant, en ce lieu. Le moment était un moment à part des autres. Une bulle où je l'enlaçais tendrement en priant l'étouffer à la longue... Malheureusement, le poisson ne mordait pas facilement à l'hameçon, ça serait trop simple et pas drôle.
Ses doigts se serrent aux miens, preuve d'une légère faiblesse. La faille était là, son état post K.O était la clé de tout. Je me devais de profiter, mais après son sourire, elle vint à laisser filer quelques mots derniers remparts de tes défenses ultimes.

« Depuis quand est-ce que tu fais preuve de sympathie envers moi, idiot. Je ne veux pas que tu me venges, je suis assez grande pour le faire moi-même. Et qui plus est, je te prierais de ne pas te mêler de mes affaires qui en aucuns cas ne te concernent. Ce n'est pas parce que tu es là maintenant que tu peux dire n'importe quoi. »

Elle semble sombrer dans ce plaisir que je lui offre, celui de la compassion et la gentillesse. Masque uniquement pour elle dirions nous, mais par la suite, elle renie tout ça lançant ses derniers piques sans doute, son esprit n'étant pas encore partit. L'heure de la brisure n'est pas encore arrivé au final... Je souriais alors malgré tes mots et contra avec les miens se voulant toujours aussi convainquant.

«  Tu n'es rien de tout ça... Juste une fille qui malgré tout mérite un peu d'attention... Et là, c'est de la solidarité... On t'a frappé et tu ne méritais pas... Pas d'une autre main que la mienne du moins car oui... Je t'en veux pour ce que tu m'as fait la dernière fois, mais profiter de la situation non merci... Si je devais me venger ce serait dans les règles de l'art... Mais pour l'heure, je constate les choses, que tu as été victime d'un mec qui n'avait aucun droit de faire ça aussi juste puisse-t-il se justifier. Et donc sur ce point je te contrerais... Que tu le veuilles ou non... Je te vengerais car tu es et resteras quoi qu'il arrive une collègue, une camarade... voir peut être une amie... Et on n'a pas le droit de s'attaquer ainsi à mes amis... Je suis peut être un putain de Aristo, mais au moins on a souvent tous ça en nous... La solidarité. Et moi, je l'applique ainsi... »

Je me penchais au plus proche d'elle, mon souffle devenant brasier sur sa peau laiteuse. Mon visage proche du sien, dans une poignée faible, je pris son cou pour du bout des doigts basculer sa tête pour qu'elle me regarde droit dans les yeux.

«  Tu m'entends ? J'espère que c'est compris, car je ne reculerais pas à ce niveau là... Nul n'a le droit de salir les gens ainsi, même toi.... Car tu es une femme malgré tout ce qu'on pourrait dire de toi... Que tu sois une amazons, une reine d'un groupe, une peste à ses heures... Quoi que tu puisses êtres. Tu aurais été une pute, une fille abandonné, une fille qui a commis un meurtre qu'importe... Tu n'as pas le droit d'être salis ainsi sans que quelqu'un puisse faire quoi que ce soit... »

Mon souffle brûlant venant titiller ses lèvres. Qu'allait-elle faire désormais ? J'attendais de voir maintenant cette prise douce aux airs si diaboloque dans le fond impalpable de ce tableau.. Quel coup bien pensé... Pourtant... Ne me perdrais-je pas dans ce jeu ? Car malgré tout, il y a comme une certaine sincérité palpable dans ces mots... et une douceur dans le geste..

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« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeDim 20 Jan - 4:39












And my scars remind me that the past is real.


« T’es un putain d’Aristo … »

Ça, c’était après que ses lèvres douces et brûlantes se soient posées sur les tiennes. Qu’elles aient effleurées l’espace d’un instant, d’une courte seconde tes lippes froides. Ce ne fut pas un baiser comme dans les films, où la fille voit des milliers de feux d’artifices envahir son esprit et se sent pousser des ailes dans le dos. Ce fut bref, éphémère, presque sans saveurs. Sans émotions, sans amour quelconque, sans sentiments. Le genre de baiser qui permet de comprendre que tout ce qui vous rassemblent et vous forcent à vous côtoyer, ce n’est que la haine, mais que quelque chose la titille quand même. Elle t’a embrassé, à compris ce qu’elle ressentait et t’as rejeté pour la forme. Tout simplement. Maintenant à toi de l’accepter et de vivre avec, mais elle ne doute pas de ta capacité à t’adapter. Tes mains chaudes enchaînent son corps, tes mots empoisonnent son cœur comme un doux poison qu’on lui injecte. Tout comme « Il » l’a fait avant toi. Voilà pourquoi elle ne te fait pas tellement confiance. Voilà pourquoi les hommes sont tous des êtres abjects à ses yeux. Parce que son cœur est brisé, son âme s’émiette petit à petit et bientôt elle n’en restera rien. Ce qui la pousse à vivre ? Elle ne le sait pas elle-même, alors ne me le demande pas. Elle a tout perdu dans ce Monde, rien ne la retient ici-bas. A part sa soif de vengeance, ses désirs aigres-doux de vouloir briser tous les mâles qui osent croiser sa route. Elle poursuit donc, son souffle saccadé sur tes lèvres, ses yeux verts encrés dans les tiens, les poings crispés de rage ou de passion, qui sait.

« Mais je ne peux pas m’empêcher de penser au fait que tu veuilles me venger, tu sais. Non, nous ne sommes pas amis, ni collègues, ni confrères ou quoique ce soit. Mais ce que je sais, c’est que tu es tout comme moi quelqu’un qui participe activement à la guerre des sexes au sein de Sei, ne serait-ce que pour remporter cette victoire que tant de personnes attendent patiemment depuis des années. Alors sans doute est-ce ça qui te motive, j’en suis presque sûre, d’ailleurs. Les chances que tu veuilles honnêtement me venger frisent le ridicule, mais je suis persuadée que si tu me venges, tes petits pions trouveront en toi la carrure d’un leader, un chef à suivre. N’est-ce pas là ce qui te pousse à agir, Taito ... ? N’est-ce pas là ce que tu veux depuis ton arrivée ici ? J’ai tellement entendu parler de toi, en bien et en mal. Où se trouve la vérité dans tes mensonges ? Dis-moi… »

Ses lippes frôlent de nouveau les tiennes, son sourire s’étire vaguement avant de s’évanouir complètement dans le Néant. Ses poings auparavant serrés ne le sont plus, ses ongles entrent dans ta chair albâtre et s’y enfoncent sauvagement. Où est-donc cette putain de sincérité que tu t’époumones à cracher ? Elle le sait, elle sait pertinemment que tes mensonges ne sont là que pour embellir le moment. Mais tes gestes, eux, sont-ils tout aussi faux ? Pourquoi t’approches-tu d’elle aussi près ? Pourquoi t’évertues-tu à vouloir la retenir en la tenant ainsi.. Dis-moi, dis-moi donc ce qui te fais te conduire ainsi avec elle. Pourquoi tes paroles semblent apaiser son cœur meurtri, pourquoi tes mots s’insinuent dans son esprit sans pouvoir en sortir.

Le jeu continue, mais les règles ont désormais changées.

Elle t’embrasse. Pour de bon. Sa bouche se colle à la tienne, elle ferme les yeux, savoure l’instant en faisant le vide. Les secondes, les minutes passent et elle prolonge le baiser, jusqu'à ce qu'elle manque cruellement de souffle et relâche la pression d'un coup.

Elle inspire longuement, expire doucement.

« Lâche-moi. »

© Lith
Invité
« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeMer 23 Jan - 7:49
Until you're death.

« Lightweight. » [A archiver] Tns0-2471866fe7


Le passé fait bien des choses aux gens. Intérieurement, je le sais... Je suis marqué. Mes rencontres, mes coups... Tout a une suite dans ma vie et je sais qu'un jour certains démons du passés reviendront à la surface. Mais pour l'heure, je voulais plonger la tête sous l'eau de ce démon devant moi. Cette démone qui ne mérite qu'une chose, sa purification totale... Je me dois de l'anéantir sans quoi elle pourrait me poser soucis. J'avais avancé, désormais, je ne pouvais plus avancer. Dommage qu'elle joue à mon propre jeux. Alors que j'étais dans mes pensées, ses lippes froides comme la glace du mon blanc vinrent se poser sur les miennes. Pourquoi ? Comment ? Allez savoir mais bon... Cela fit un choc. J'AURAIS dû le faire moi, pas elle. Ses poings serrés contre les miens, de passion ou de rage allez savoir, je les ressent et j'écoute ses paroles attentivement.

« Mais je ne peux pas m’empêcher de penser au fait que tu veuilles me venger, tu sais. Non, nous ne sommes pas amis, ni collègues, ni confrères ou quoique ce soit. Mais ce que je sais, c’est que tu es tout comme moi quelqu’un qui participe activement à la guerre des sexes au sein de Sei, ne serait-ce que pour remporter cette victoire que tant de personnes attendent patiemment depuis des années. Alors sans doute est-ce ça qui te motive, j’en suis presque sûre, d’ailleurs. Les chances que tu veuilles honnêtement me venger frisent le ridicule, mais je suis persuadée que si tu me venges, tes petits pions trouveront en toi la carrure d’un leader, un chef à suivre. N’est-ce pas là ce qui te pousse à agir, Taito ... ? N’est-ce pas là ce que tu veux depuis ton arrivée ici ? J’ai tellement entendu parler de toi, en bien et en mal. Où se trouve la vérité dans tes mensonges ? Dis-moi… »

Je ricana sur le coup ayant noté un truc illogique. Mais j'allais pas le gêner pour lui faire remarquer. Mais avant tout, je me devais la calmer, l'adoucir au possible, afin que la lame qui pénétrera sa chaire soit douce à ses sens. Mes mots seront cette lame, mais avant... La magie se doit d'être. Je vins donc la laisser approcher, nos lèvres se goûtant plus précieusement qu'avant. Elle osait de nouveau briser ce temple interdit qu'est la neutralité. Nous n'avions pas le droit alors pourquoi faire ça ? Alors qu'elle me dit de la lâcher, je vins à poser une main sur sa joue pour approcher nos visages et l'embrasser comme sûrement aucun ami l'avait fait. Non... Une personne aurait pu avoir fait ça, mais même ça, je l'ignorais. Qu'elle avait un vrai petit copain avant tout ça. Comme moi... J'avais quelqu'un, mais c'est une autre histoire.
Mes lippes brûlantes se congèlent aux siennes, mais avec un plaisir étrange. Prendrais-je goût à ces baisers ? Allons..

«  Si je voulais être vu comme un leader, j'agirais plutôt contre toi, plutôt que pour toi tu ne crois pas ? Pour devenir leader d'un peuple, il faut réjouir celui-ci et dans cette guerre, amener la tête d'un adversaire c'est cette clé que l'on veux... Mais pour l'heure, t'ais-je déjà frappé ? Ais-je déjà dit te détester ? T'en vouloir ? Allons... Si j'étais contre toi, ne crois tu pas que j'aurais profité de ta faiblesse passagère ? Ne parle pas comme si tu étais rejeté, tu ne l'est pas. Car moi... Je t'accepte pour la personne que tu es. Que tu m'es blessé la joue, que tu m'ais trahis un soir sans raisons jouant à des jeux... Non.. Je ne t'en veux pas. »

La lâchant physiquement, je vins embrasser sa joue pour alors m'asseoir et attendre. Je veillais sur elle voilà tout. Doux mensonge auquel je me prenais avec grand plaisir. Allait-elle sombrer dans ce plaisir ? Allait-elle croire à l'illusion si bien caché ? Nous le verront bien...

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« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeVen 25 Jan - 10:39















Where is my Mind ?


Arrête ça. Arrête de la torturer, d’utiliser de tels subterfuges pour parvenir à tes fins malsaines. Ne la regarde pas dans les yeux, ne plonge pas ton regard diabolique dans ses iris carmins. Ne la touche pas avec tes mains souillées, ne caresse pas sa peau diaphane avec une telle délicatesse. Stoppe-toi avant que les choses n’aillent trop loin entre vous… Ta voix suave la fit quitter son état de béatitude idiote. Elle reprit ses esprits instantanément. Deux baisers en l’espace de quelques minutes. Une erreur qu’elle ne commettra pas de nouveau, malgré son ressenti addictif et écœurant à la fois. Pourquoi est-ce qu’il faut que les choses tournent comme ça, alors que tout vous opposent. Absolument tout. Tu t’assieds à ses côtés, silencieux. Elle écoutait distraitement, pensive.

« Si je voulais être vu comme un leader, j'agirais plutôt contre toi, plutôt que pour toi tu ne crois pas ? Pour devenir leader d'un peuple, il faut réjouir celui-ci et dans cette guerre, amener la tête d'un adversaire c'est cette clé que l'on veut... Mais pour l'heure, t'ai-je déjà frappé ? Ais-je déjà dis te détester ? T'en vouloir ? Allons... Si j'étais contre toi, ne crois-tu pas que j'aurais profité de ta faiblesse passagère ? Ne parle pas comme si tu étais rejeté, tu ne l'est pas. Car moi... Je t'accepte pour la personne que tu es. Que tu m'aies blessé la joue, que tu m'ais trahis un soir sans raisons jouant à des jeux... Non.. Je ne t'en veux pas. »

Réaction. Immédiate, ses lèvres vermeilles s’ouvrirent, elle se leva, non sans mal, ses blessures la lançant atrocement. Grimaça, inspira un bon coup, expira lentement, essaye de garder son calme. Et elle répondit, sifflant entre ses dents blanches.

« Ne me prends pas pour une idiote. Je sais très bien que tu complotes dans mon dos, avec tes petits acolytes Aristocrats. Ne crois-tu pas que je ne sois pas au courant de vos méthodes sournoises et pernicieuses ? Je sais exactement comment vous vous comportez avec nous, les femmes. Je m’en fous que tu m’acceptes telle que je suis, je n’ai pas besoin de ça. Tu es mon ennemi. Certes tu aurais pu te venger, profiter de ma faiblesse tout de suite et maintenant, mais tu ne l’as pas fait et j’apprécie ça. Mais dans l’ordre naturel des choses, tu restes mon ennemi… »

Elle laissa la fin de sa phrase en suspens, un vertige la gagnant peu à peu. Sa vue se brouilla et son crâne semblait sur le point d’exploser. Peu importe le nombre de fois où elle avait usé de ses poings, elle n’avait jamais de sa vie ressenti une douleur pareille. Comme si on lui brisait tous les os du corps un à un, en prenant son temps. Trébuchant de nouveau, elle tomba sur toi de tout son long, son corps svelte sur le tien. Elle huma ton parfum et resta sans bouger. Sa voix s’éleva de nouveau, mais avec une intonation différente cette fois-ci. Comme une enfant qui parlerait à ses parents après avoir commis une bêtise naïve.

« Pourquoi est-ce que tu me mens. Que cherches-tu désespérément Taito ? Me faire tomber ? Ruiner mon statut ? Me ridiculiser auprès de mes Amazons ? Si tu savais combien je n’en ai que faire. Je ne cherche pas la gloire, ni la renommée, loin de là. Tout ce que je souhaite, c’est pouvoir continuer à vivre sans ne me soucier de rien. Parce qu’elle l’aurait voulu, Reira l’aurait voulu… »

Sans émotions, le regard vitreux, Lith se laissait aller. Comme jamais elle ne l’avait fait depuis sa rencontre avec Akira, son premier grand amour. Mais le temps était passé et elle avait effacée de sa mémoire ses souvenirs-là. Mais Reira, elle ne pouvait pas l’oublier d’un claquement de doigts. Elle était morte par sa faute, même si ses proches, du moins le peu qu’elle ait lui disait le contraire. Elle détestait parler de son passé ou de sa famille à quiconque. Mais pour l’heure, elle devait juste trouver un moyen de rester consciente et de mettre les choses au clair avec cet Aristocrat qu’elle haïssait tant. Enfin… qu’elle s’évertuait à haïr le plus possible.

HRP
Pour tout commentaires, sms o/.
© Lith
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« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeSam 26 Jan - 0:10
Until you're death.

« Lightweight. » [A archiver] Tns0-2471866fe7

Cette journée allait être sublime/ LE jour où j'ai réussit un premier pas vers la victoire. Un pas réel qui aura de belles conséquences sur la suite des événements. Pour sûr cela allait avoir de belles répercutions. Aussi bien sur elle que sur moi. Après tout, quand le monde allait savoir qui elle était, j'allais pouvoir prendre de la hauteur par rapport à tout ça. Lith allait sombrer lentement et moi, j'allais en profiter tranquillement comme tout aristo que je suis. Que de plaisir que d'imaginer mon plan se réaliser. Je ne me dit pas brillant, mais mine de rien tant quer mon superfuge ne se voit pas brisé, cela est d'une utilité extrême. Un homme masqué qui n'est pas découvert, sans identité propre, qui ne sert personne de précis dans cette guerre, une personne qui est invisible tout en étant visible... Oui, j'avais inventé un stratagéme utile et efficace dans cette guerre et l'effet sera sans pareil quand je dévoilerais au monde entier l'identité de cet homme qui n'est autre que moi. Mais pour l'heure, revenons à cet instant. Ce moment où la demoiselle semble revenir à elle après ce fantastique baiser au goût mortel. La belle semblait avoir été débourré, elle n'était plus sous l'effet des médicaments. Possible ? Non, cela n'était que l'effet d'adrénaline. D'ici peu elle serait de nouveau K.O. Du moins, je l'espère pour ma poire car si c'est pour qu'elle me repousse et prenne une seringue comme arme, non merci.

Ses paroles fusent, telle un retentissement de gong, elle vint à tenter de me repousser comme imaginer. Pas physiquement, mais plus moralement. Oui oui, elle a raison sur tout les points évoqués, mais bon, je devais la convaincre de l'inverse et tout cette mise en scène allait m'y aider. Je comptais bien sortir d'ici avec une nouvelle " amie " dans mon répertoir de contacts vivants. Contacts vivants qui finiront six pieds sous terre... Blague à part, je l'écoutais devenant étrangement silencieux. Sans le vouloir, je la rattrapa quand elle manqua de tomber puis je le serra doucement contre moi. Que même si elle était sur la défensive, qu'elle puisse ressentr cette chaleur à laquelle elle n'est pas habitué et qu'ainsi, elle puisse être troublé et faire des erreurs qui lui seront fatales. Et d'ailleurs... elle vint à faire un de ces pas...

Ma voix restant dans ce contexte de douceur, je vins à lui dire.


" Ainsi donc pour toi ce moment n'est que utopie ? Une mise en scène foireuse qui a un but au final ? Tu ne crois pas à l'humanité qu'il y a en chacun de nous ? Je suis ton ennemi certes, mais plus pour l'heure... Tant que cet homme n'a pas payé, je ne le suis plus à mes yeux... Car je veux t'aider dans ce cas..."


Moi ? Sentimental ? Visiblement. Je lui souriais un bref instant avant de lui dire plus sérieusement.


" Pourquoi ne me parlerais tu pas de ce qui semble te tracasser ? Je veux dire... Je peux te parler de moi aussi... Pas de mensonges, pas de mauvais côtés.. Juste nos vrais nous dans ce face à face ... Pourquoi se voiler la face alors qu'on est dans une situation qui ne nous oppose guère là ? Qui est Reira dont tu sembles tant... Troublé ? T... Tu sembles avoir mal chaque fois que tu prononces ce mot.. Pourquoi ? "


Une preuve d'humanité, une danse endiable avec un démon. Plus tard je profiterais de sa faiblesse, mais pour l'heure, je me devais de la caresser et la traiter comme mon amie car là, elle l'est.


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« Lightweight. » [A archiver] Icon_minitimeMer 30 Jan - 6:09












I'm wide awake.


« Ma chère Lilith,

Même si des kilomètres nous séparent, sache que je pense à toi chaque jour et espère du fond du cœur que tu vas bien. Moi comment je vais ? Et bien la maladie ne cesse d’empirer et je vais me faire hospitaliser sous peu pendant un certain temps, donc cette lettre sera probablement la dernière que tu recevras de ma part. Je n’ai pas pu parler à ton père pour te voir un peu cet été, mais je vais réessayer, ne t’inquiète pas. Je veux te voir une dernière fois avant… avant que je parte. Je sais que tes sourcils se sont froncés à cet instant, n’est-ce pas ? Je te connais trop bien, ma chère fille. Sache que peu importe combien d’espace nous séparent, je pense à toi et je suis persuadée que nous finirons par nous revoir, pour aller manger cette glace que je t’ai promis avant ton départ. Pardon si les mots sont quelque peu illisibles, je perds peu à peu le contrôle de mon corps. Akira tente d’avoir de tes nouvelles également, à vrai dire. Je sais que tu ne veux plus en entendre parler, mais prend du recul et essaye de lui pardonner. Je ne veux pas que tu renonces à l’amour à cause de ses bêtises d’adolescents, Lith. Il est parti un peu de temps après ton départ, je l’ai souvent au téléphone. Je crois que je vais te laisser, c’est l’heure. Rappelle-toi que je t’aime malgré tout et que tu restes ma fille, même si nous n’avons aucuns liens de sang.

Reira. »


Elle se souvient avoir pleuré après avoir lu cette lettre. Pendant des jours. Et encore plus parce que Reira est morte une semaine plus tard, la laissant seule avec son père. Lith resta muette face à toi et se leva tant bien que mal, ses pas traversant lentement l’infirmerie à l’asphalte immaculé. Ses doigts longilignes se posèrent sur la poignée de la porte et elle ouvrit celle-ci d’un mouvement fluide. L’aube peinait à arriver et quelques matinaux se préparaient déjà pour aller prendre leur petit déjeuner. La jeune fille se retourna vers toi et pris une longue inspiration, avant de parler à voix basse, de peur que quelqu’un écoute votre conversation qui se devait privée.

« Le jour où je parlerais avec toi de mon passé, ce sera le jour où cette guerre prendra fin, Taito. En attendant, pense ce que tu veux, agis comme tu le veux mais ne t’avise pas de traîner dans mes pattes, parce que je ne serais plus clémente. J’en ai assez de tes petits tours de sournois et de ton hypocrisie.

Tu veux me venger ? Soit. Tu veux m’aider ? Soit. Mais un bon conseil : Tâche de ne plus croiser ma route parce que je te ferais bouffer le macadam, et pas de la manière la plus soft qui soit. Maintenant, tu permets, j’ai envie de rentrer chez moi et de prendre du repos, cette histoire m’a tuée. A la prochaine, raclure. »

Elle franchit la porte, referme en la claquant et se pose deux minutes contre le mur, tentant de reprendre son souffle saccadé. Depuis combien de temps était-elle là, à parler avec toi comme si vous étiez deux amis de longue date ? À vrai dire, elle se dégoûtait elle-même. Encore plus de t’avoir embrassé. D’avoir posé ses lèvres contre les tiennes. D’avoir franchi cette limite qu’elle s’imposait depuis des années. Elle avait envie de vomir. Sa bile lui remontait dans la gorge et elle se précipita vers les toilettes pour dégobiller ce qu’elle avait ingurgité la veille. Une fois fini, elle se rinça la bouche longuement et observa son reflet dans le miroir en face. Elle avait une sale tête, des traces de sang un peu partout et une mine à faire fuir. Tout ça à cause de foutu type masqué.

Prenant la fuite, elle rentra chez elle, sans se retourner une seule fois.

HRP
RP CLOS.
© Lith
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