Sei Gakuen
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Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya]

Invité
Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeVen 10 Mai - 6:09



Fucking Cadenas


"ALLEZ TOUS VOUS BRANLER !" C'est la phrase qui raisonnait dans la tête du punk depuis au moins une heure. A défaut d'avoir le monde entier sur le cul, il avait la prof de sport. Non mais sans déconner ! Quelle idée d'exercer cette fonction quand on a des seins ! Cuisinière ouai ! Bonniche ouai ! Mais prof de sport non !
Bref, toujours est-il que cette garce avait forcé Kimoo à faire quelque chose qu'il détestait : bouger, courir, lever son cul quoi ! Il était là, tranquille, allongé sur un banc, pour une fois ne foutant pas sa merde et elle était venue le trouver pour lui déblatérer des inepties du genre : "Je suis prof de sport pas babysitter ! On m'paye pour torturer les élèves alors tu te bouges !"
A ce moment là, il s'était dit qu'il aurait mieux fait de rester au pieu ce matin. La journée s'était mal annoncée, pourquoi est-ce que cela changerait ? A peine avait-il mit un pied en dehors du lit qu'il se retrouvait étalé au sol comme un vulgaire chiffon par la plus grande force du saint-esprit. Autant dire qu'il tirait déjà la tronche à ce moment là. Puis ensuite il s'était mangé la porte de son placard du haut et s'était fait écrasé le pied par une maladroite qui en avait payé chère de sa chevelure d'ange. Bref, LA MERDE !
A force de se bouffer la gueule avec la prof, le rouquin conclu un accord : il fait un grimper de corde et elle le laisse sécher les deux heures suivantes. De toute manière elle savait bien qu'il ne fallait pas négocier avec Kimoo plus de deux minutes, il lâchait l'affaire par la suite et se cassait tous simplement. Il n'avait pas la patience avec les femmes, d'autant plus qu'il était en guerre contre elles ici. Ne croyez pas qu'elle ne gagnait rien dans ce deal, grâce à ça elle allait avoir l'honneur rare de voir le punk se bouger en sport. Le démon quand à lui avait été assez con pour l'écouter.
Grand mal lui fasse ! Voilà un Kimoo tout poisseux et en prime les mains en feu qui revenait dans les vestiaires. -Oui, dans le langage Kimoo 'Fine pellicule de sueur' signifie 'poisseux'- Son grimper de corde avait duré une éternité, éternité pendant laquelle le démon s'écorchait les mains pour parvenir en haut de cette foutue corde. Pas que cela était compliqué, le rouquin était un bastard, un mec qui t'en décroche une sans te dire pourquoi ni comment, mais le soucis c'était la paresse, tout simplement.
Bref, il n'attendit pas midi à quatorze heures pour se doucher, tout cela en jurant bien évidemment. C'est pas qu'il détestait se donner en public, mais sentir tous ces regards sur son cul pendant qu'il grimpait ça lui plaisait pas tant que ça, aussi inoffensifs soient-ils.

C'est la serviette sur les hanches que le rouquin sortie de la douche pour retourner dans le vestiaire de sport. Il s'arrêta devant son casier et bloqua. Et merde, c'était quoi le code déjà ? Le punk laissa sa tête heurter le casier. Non mais qui est l'abruti qui a inventé le système de cadenas à code ?! Il a pensé aux gars qui ont une mémoire de poisson rouge ?! Bien évidemment que nooon !
Après plusieurs tentatives infructueuses, le rouquin commençait réellement à s'énerver. La serviette au ras des fesses, c'est avec sa classe habituelle qu'il s'énervait contre le casier qui refusait de s'ouvrir. Pendant qu'il assénait des coups de pieds fracassants contre la porte blindé, des curieux passaient derrière sans trop osaient s'approcher. En effet, les mauvais coups partent très vite, surtout avec le rouquin.
Dans tous les cas, Kimoo avait de quoi se sentir dévisager mais il n'en avait rien à faire, sa grande obsession du moment c'était d'ouvrir ce casier qui contenait les seuls vêtements qu'il avait à disposition. Ouai, il se voyait mal traverser tout le campus le cul à l'air dans le seul but de récupérer des affaires. Quoi que maintenant que l'on y réfléchissait...


Invité
Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeSam 11 Mai - 7:14

Question de bon sens.
Si Enya n'était pas forcément un grand adepte de sport, il faisait tout de même un effort histoire de ne pas dépérir. Après tout, il avait été un sportif de haut niveau et il ne pouvait pas se permettre de se laisser aller sous prétexte qu'il ne pouvait plus pratiquer le sport dans lequel il excellait. Normalement, la blessure dont souffrait sa jambe était suffisante pour obtenir une dispense à l'année, mais il se refusait à adopte la technique de l'autruche. C'est pourquoi il n'avait même pas fait mention de ce détail lorsqu'il était arrivé à l'académie. Par chance, aucun cours de natation n'étaient prévus pour le moment. Il le redoutait d'ailleurs sérieusement ceux là. Pour l'heure, il se contentait de quitter le terrain de hand-ball pour rejoindre les vestiaire à la fin de la séance. Sa jambe lui faisait un mal de chien, cela allait de soit. Un sport de contact tel que celui ci ne pouvait pas l'épargner. D'autant plus que le frottement répété de son jogging synthétique sur sa peau brûlait atrocement.

Soupirant, il avait attendu en faisant mine de tout ranger que tous ses camarades aient finis de se changer. La plupart avaient déjà vu sa jambes, là n'était pas la question. Il préférait juste éviter les regards curieux. Il se serait senti obligé de les insulter. Ceci dit, aucun de ses camarades n'avaient encore été en toucher deux mot à la prof. Tant mieux, il ne manquait plus qu'elle vienne fouiner dans ses affaires celle là. Il n'entra dans les vestiaire que quelques temps après le début du cours suivant. Lui avait fini sa journée de toute façon, il avait tout son temps. Prenant place sur l'un des bancs, il pu s'apercevoir qu'un type se trouvait là, visiblement emmerdé avec le code de son cadenas. Il ne releva même pas le fait que le type en question se trouvait être presque nu, c'était bien le cadet de ses soucis. Son insistance des plus violente avait d'ailleurs attirés quelques curieux, génial...Vraiment génial. Soupirant, Enya ouvrit son propre casier qui lui comportait une clef. Il esquissa un sourire goguenard, se foutant ouvertement de lui.

" Bon courage vieux "

Avant de se diriger vers les douches, ses fringues à la main. Il n'avait pas prévu d'en prendre une, lui non plus n'était pas un adepte de ce délire de douche communes. Il voulait simplement profiter du fait que ce soit un coin plutôt calme pour se changer. Retirant son jogging avec précaution après s'être assis au sol, adossé à la paroi à un endroit sec, il esquissa une grimace. L'apparence de sa jambe droite était clairement repoussante. Si sa silhouette était tout à fait normal, sa peau elle, était entièrement recouverte d'horrible marque de sévères brûlures. Ca remontait à longtemps, il avait eu quelques greffes de peau pour y remédier, mais les cicatrices restaient bel et bien présentes. C'était la zone la plus sensible de son corps, à n'en pas douter. Enfilant son jean noir rapidement, il se releva, ignorant la douleur. Il retourna alors à son casier.

" Fais le couper ton cadenas et fais pas chier. "

Lança t-il à l'adresse du punk survolté. C'était stupide de croire que le cadenas s'ouvrirait comme par magie en tapant dessus. Un bastard à n'en pas douter. Encore un cinglé qui ne réfléchit qu'avec ses poings.



codes par shyvana
Invité
Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeDim 12 Mai - 2:07



Ferme la ou crève


Pendant que Kimoo réfléchissait à l'éventualité de traverser le campus dans le plus simple appareil, il envisagea aussi le fait de tomber sur un pion ou un truc de ce genre-là. Se faire arrêter pour exhibition ça le faisait moyen aussi, d'autant qu'il n'avait déjà pas une excellente réputation auprès de l'espèce adulte. Forcément quand on est Bastard, on est une source d'emmerdes inépuisables, pas étonnant d'être mal vu.
Son plan B tombant à l'eau, il se remit à asséner des coups d'une violence à en décrocher la tête d'un lion contre la porte. Un con qui passait sans doute par là lui fit une remarque que Kimoo ne prit même pas le temps d'analyser. Il jeta juste un œil sur l'inconscient qui le dérangeait durant sa manœuvre de décadenassement puis se remit à l'ouvrage en grognant.
Au fil des minutes, la population du vestiaire s'égrainait. Faut croire qu'un combat rouquin/casier n'intéressait pas grand monde. Une fois, le démon avait fait une pose pour regarder fixement le cadenas, croyant surement qu'en le défiant du regard il allait finir par s'ouvrir de son plein gré mais rien à faire, cette putain de tête de mule tenait le coup. L'entêtement de ce bidule en acier devenait l'affaire personnelle de Kimoo. Juré, une fois celui-ci retiré, il le remplacerait par quelque chose de plus simple genre des clés. Il regarda ses phalanges sanguinolentes, serra les dents et son poing vola de nouveau dans le casier qui à force d'être maltraité, tirait une tronche à en faire pleurer un grain de sable. C'est pendant qu'il ventilait rageusement sa main qu'un abruti se risqua à le conseiller sur un ton qu'il n'appréciait pas vraiment.

Le regard jetant des éclaires, il tourna son visage en direction du malheureux, l'analysant durant quelques secondes. C'était le mec de tout à l'heure. Ton sarcastique, regard insolent, air nonchalant, ce gars puait l'Aristo. Et y'a bien une chose que Kimoo détestait c'était les mecs de ce clan.
Le rouquin esquissa un sourire mauvais et empoigna la gorge du malheureux afin de le plaquer contre l'un des casiers. Il planta son regard dans le sien, soupirant longuement.

"Ecoute moi bien l'Aristo, c'est où tu changes de ton dans les deux secondes qui suivent, où c'est avec tes dents que j'le coupe le cadenas.."

Il relâcha l'étreinte sur sa gorge, appréciant les jolies marques qu'il avait laissé d'une simple pression sur la peau pâle de l'insolent et se tourna de nouveau vers le casier. S'agissait maintenant de ne pas avoir l'air con, même si on ne pouvait pas faire pire dans le genre. Ses pieds étaient trop endoloris pour frapper une nouvelle fois, sauf si se casser la cheville faisait partie de la manœuvre. Puis de toute manière frapper ne s'avérait finalement pas si utile que ça. Ce qu'il fallait faire maintenant c'était retrouver le code. Pour Kimoo qui avait réellement la mémoire d'un poisson rouge, c'était pas gagné. Autant on pouvait dire qu'il avait été gâté sur tous les plans, autant celui des neurones à faire fonctionner n'excellait pas. Il s'adossa à l'un des casiers et regarda de nouveau ses mains pensif. Il lâcha néanmoins sur un ton un peu plus calme.

"Rend toi utile et va me chercher une serviette chaude."

Bien sûr le message s'adressait à l'Aristo, il n'y avait plus que lui dans le vestiaire. Vu l'état dans lequel se trouvait Kimoo, il valait mieux pour lui qu'il obtempère, le punk n'aimait pas les Aristo et il se ferait une joie de se défouler sur l'un d'entre eux, quitte à avoir le reste sur le dos. Après tous ils participaient tous à une guerre, et ça ne gênait nullement le roux de se trouver de nouvelles cibles.
Il remonta d'une main distraite la serviette qui, profitant de ce déchaînement inopiné, s'était glissée au niveau de ses cuisses, prête à lâcher à tout moment. Le rouquin se gratta l'arrière de la tête et se mit à réfléchir, sourcils fronçaient.


Invité
Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeDim 12 Mai - 23:11

Simple provocation.
Enya n'était pas un jeune homme sympathique. Mais il n'était pas violent. Il était loin d'être faible, mais sa condition physique ne le lui permettait pas, tout simplement. De toute façon, il n'était pas suffisamment stupide pour se lancer dans le tas sans réfléchir. Être traité de couard parce qu'il avait préféré la fuite ne le gênait nullement dès l'instant qu'il s'en sortait indemne. Il n'avait pas d'honneur, mais tout de même une certaine dignité. C'est pourquoi il n'apprécia clairement pas ce qui suivit sa provocation, bien que cela ne le surpris pas réellement tout compte fait. N'importe quel bastard aurait réagit ainsi. Acculé contre son casier, il bloqua momentanément sa respiration. Tenter de remplir ses poumons aurait été totalement peine perdue, c'est pourquoi il n'essaya même pas. Se contentant de planter ses iris verts bouteille dans ceux de son "agresseur", il le défia sans un mot agrippant tout de même sa main sur son poignet, essayant de la faire lâcher prise. Libéré peu après, il savait bien que ce n'était pas grâce à sa tentative infructueuse. Restait qu'il était libre, et que seul ce fait comptait à ses yeux.

Dire qu'il n'avait pas eu peur serait un mensonge. Il était mesquin, narquois et plutôt malveillant, mais il restait un être humain. Et en pleine conscience de ce fait, il savait pertinemment que ce type pouvait le décalquer sur place s'il le voulais. Il suffisait de voir ce qu'il pouvait faire à une pauvre pote de casier innocente pour le savoir. Mais voilà, Enya était borné et il était hors de question pour lui de baisser les yeux face à qui que ce soit.

" J'ai pas pour habitude d'écouter les conseils d'un type qui a déjà du mal à faire fonctionner sa cervelle pour lui même. "

Rétorqua t-il froidement en glissant une main sur sa gorge endolorie. Il savait se défendre et il était doté d'une vivacité surprenante. Le seul problème était sa jambe...Et aussi le fait accessoire qu'il ne soit pas une armoire à glace. Ce type non plus remarque à première vue. Mais à en juger par sa poigne, il avait de la réserve. Soupirant agacé, il ouvrit son casier histoire de récupérer ses dernières affaires avant de quitter le gymnase. Le roux s'adressa de nouveau à lui. Un sourire mesquin apparu au coin des lèvres du balafré, avant de disparaître aussitôt. Un rictus clairement agacé.

" Compte là dessus. Je reviendrais sûrement te l'apporter d'in un an ou deux, attends patiemment. "

Rétorqua t-il en ricanant. Il pouvait toujours aller se faire foutre, il en avait déjà une serviette. Et même s'il avait été à poil, ça aurait clairement été le cadet de ses soucis. Faire ami ami avec ce punk n'était clairement pas dans ses plans. Récupérant ses affaires, il claque la porte de son casier avant de la verrouiller, s'apprêtant à quitter les vestiaires. Il restait méfiant vis à vis du type auquel il venait de tourner le dos, il se doutait bien qu'il y aurait un revers de médaille.



codes par shyvana
Invité
Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeMar 14 Mai - 20:19



Souhaites-tu crever chéri ?


Kimoo se souvenait des cours de self-contrôle qu'inculquait son père, généralement il choppait les deux mômes pour s'enfermer avec eux dans la chambre. Des inconnus qui ne connaissaient pas les habitudes de la maison auraient pu croire à un vieux pervers qui profitait de ses gosses mais ce n'était pas le cas. La seule chose qu'ils faisaient à trois dans cette pièce c'était des exercices de contrôle de soi. Ouai, dans la famille la nervosité est très répandue et la patience des membres masculins était très limité.
Toujours est-il que le rouquin c'était remémoré ces cours juste après la phrase typiquement agaçante de l'Aristo. Non mais sans dec' il se prenait pour qui ce môme ? Répondre ainsi à un Bastard, il cherchait la mort y'a pas d'autre solution. Seulement et pour une fois Kimoo ne répliqua pas, il était bien trop occupé à retrouver ce foutu code. C'est vrai qu'il n'avait pas eu de chance, contrairement à son frère Caïn, le rouquin lui ne retenait jamais rien, du moins, ce qui n'était pas utile à ses yeux. C'est pour cette raison qu'il préférait nettement surnommer les gens et noter dans son portable les rendez-vous. La mémoire était à ses yeux son unique défaut, il devait surement ça à son père qui l'avait bercé trop près du mur au sens littéraire du terme.

La demande du roux ne fut pas accueilli comme il l'espérait et dans un sens, cela l'arrangeait. Il avait un besoin urgent d'éclater et il ne lui suffisait que d'un prétexte pour se lâcher. La réflexion du demeuré fut de trop. Le malheureux tourna même le dos au punk, ce qui bien évidemment, était loin d'être une bonne idée. D'un pas silencieux, Kimoo approcha l'Aristo afin de donner un coup bien placé à l'arrière du genou gauche, le faisant chuter au sol. Une fois l'inconnu à genoux, le rouquin se baissa pour passer son bras au niveau de sa gorge, la bloquant de nouveau. Son torse se plaqua contre son dos afin qu'il n'y est plus aucune proximité entre eux, il observa le visage blafard de sa victime par-dessus son épaule, souriant bien amusé de cette situation. Il glissa quelques paroles au creux de son oreille.

"J'ai toujours détesté les gars de ton espèce, qui s'amusent à juger de haut et à prendre les gens pour des cons..."

C'est vrai que con, Kimoo l'était sur les bords, mais pas suffisamment pour ne pas comprendre la vision qu'avait l'Aristo de lui. Pas que cela le dérangeait mais comme dit plus tôt, ce putain de cadenas l'avait énervé et il ressentait à présent un besoin urgent de se défouler. D'un mouvement brusque, le punk exerça un pression sur la gorge de l'ébène afin de l'allonger au sol, il se recula au fur et à mesure et fini par le lâcher. Bien sûr il n'en avait pas fini avec lui. Il s'installa alors sur le ventre du malheureux, ses jambes de chaque côté de son corps. A ce moment-là, le rouquin lui décrocha une belle droite, visage protégeait ou non. Il soupira lentement en secouant sa main.

"Tu as bien de la chance...."

Ouai, ses articulations lui faisaient un mal de chien, faut dire que taper sur une porte en acier dans le but de l'ouvrir ça aide pas des masses. Autant jeter un os dans la mer et demander à un éléphant d'aller le chercher à la nage. Kimoo grimaça en écoutant ses os craquaient à chaque mouvement, il avait du l'abîmer plus qu'il ne l'imaginait. L'Aristo avait une chance insolente, le punk n'était pas en état de lui en dérouiller une sévère, sauf si vraiment il le poussait à bout.

Il se releva malgré tous, agrippant au passage la chevelure du jeune homme pour le lever avec lui. Il le traîna ensuite jusqu'au casier bloquer et le jeta devant la porte.

"Ouvre le moi toi qui est si intelligent..."

Bien sûr c'était encore une fois totalement débile de demander ça. Si lui ne parvenait pas à trouver le code en étant le possesseur, l'Aristo ne pouvait sûrement pas le découvrir à sa place. Mais bon, cette situation amusait le démon et il ne se priverait pas de persécuter cette victime pour se soulager. S'il lui répondait encore une fois, tant pis, il l'amocherait jusqu'au moment où il comprendra. Kimoo avait déjà plusieurs remarques à son actif mais les fonctionnaires de l'établissement ne pouvaient rien faire de plus, après tous, c'est la guerre qui éclatait ici.
C'est donc les bras croisés que le rouquin attendait la suite des événements, songeant à aller reprendre une douche par la suite.


Invité
Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeMar 14 Mai - 23:12

Patience et longueur de temps...
L'instant présent prouvait clairement que le roux était le parfait opposé du jeune nippon qui avait une maitrise de lui surprenante. A tel point qu'il en paraissait souvent insolent. De toute façon, il l'était clairement, provocant ouvertement un type qu'il savait pourtant plus fort que lui. Le but? Aucun. Il ne cherchait même pas à faire valoir une quelconque supériorité ou quoi que ce soit dans le genre. Il était juste mesquin de nature. Ca n'avait rien à voir avec le fait qu'il s'estime supérieur. Ce n'était pas le cas. En réalité, il ne se posait même pas de question à ce sujet. Savoir a quelle place il se positionnait par rapport aux autres ne l'intéressait pas. Les autres ne l'intéressaient pas. Rien de plus. Son égocentrisme énervait, mais finalement, il était plutôt salvateur par moment dans une école comme celle ci, où la confiance n'est clairement pas maîtresse.

Quoi qu'il en soit, l'heure était venue de quitter la place. Il n'espérait pas pouvoir le faire si facilement. En fait, il était même quasiment sûr que le seul type restant dans la pièce n'allait pas le laisser s'envoler si facilement. Ses pensées se confirmèrent avant même qu'il n'ai eue l'occasion de poser sa main sur la poignée de la porte du vestiaire. Le type l'avais déjà fermement empoigné, le stoppant net dans son avancée et lui coupant le souffle par la même occasion. Il entrouvrit les lèvre dans l'espoir de faire entrer un peu plus d'air en lui, mais son visage demeura neutre. Une neutralité effrayante, il semblait se foutre totalement de ce qui pouvait lui arriver. C'était un peu le cas, il ne prêtait pas grande attention à sa personne finalement. Peut-être n'était-il pas aussi egocentrique que ça. Ceci dit, la douleur reste désagréable pour tous les êtres humains, et il ne pouvait pas prétendre apprécier la situation, bien au contraire.

" Tu te trompe vieux. Je ne fais que te prendre pour un con sur l'instant. J'ai autre chose à foutre que de te coller une étiquette durable. "

Rétorqua t-il d'une voix étouffé par l'étreinte du type qui le tenait entre ses griffes. Désagréable impression cela dit en passant. Il n'avait jamais aimé laisser son sort entre les mains de qui que ce soit. Déjà, lorsqu'il avait été admit à l'hôpital, il avait été infecte avec les infirmières. D'ailleurs, en pensant à ça, il n'était pas fâché que ce type ai choisi sa jambe gauche pour le foutre à terre. Bien que le fait d'être à genoux soit une position parfaitement douloureuse pour lui. Il crispa la mâchoire se refusant à laisser filtrer la moindre plainte. Il fût pourtant bien obligé d'échapper un râle bref lorsque le roux l'étrangla quasiment pour le foutre au sol. Inutile de résister pour le moment, il se serait fait plus de mal qu'autre chose. C'est pourquoi il se contenta de rester stoïque, essayant de respirer le mieux possible, malgré le poids exercé sur son ventre. Ok, il ne faudrait pas que type reste là trop longtemps. D'ailleurs, Enya eu à peine le temps de placer son bras devant son visage pour encaisser le coup violent porté soudainement par le rouquin. Une fois de plus, sa vivacité lui sauvait la mise, il tenait quand même à avoir toutes ses dents en sortant d'ici. C'était pas gagné visiblement. Il commençait à flipper. Qui ne l'aurait pas fait? Il ne pouvait pas s'en foutre totalement, il était humain quand même. Il s'évertuait malgré tout à ne rien laisser transparaître sur son visage, et ses iris verts bouteilles se contentèrent de soutenir ceux de son vis-à-vis avec n air de reproche.

" Je sais pas si on peu dire ça comme ça. "

Rétorqua t-il froidement, presque amusé finalement. Une véritable tête à claque. Mais il n'avait pas tort. La situation dans laquelle il se trouvait ne signifiait clairement pas qu'il puisse avoir la moindre once de chance à ce moment précis de sa journée. Mais il était bon joueur et savait qu'au fond, il se la devais un peu à lui même cette situation. Bien qu'en fait il n'ai rien dit de réellement méchant. Le punk devait être l'un des rare à réagir aussi mal dès que quelqu'un le défi un peu. C'était plutôt faible d'ailleurs, d'après Enya. Il était tellement simple d'user de force lorsque l'on sait pertinemment que la partie est gagnée d'avance. Il n'eu pas le temps de le souligner à voix haute, trop occupé à agripper les poignet du roux qui venait de le relever de force d'une façon des plus douloureuse. Le jeune nippon ne reprit pas la parole, jugeant inutile de le sommer d'être plus doux, c'était peine perdu et il le savait bien. il n'avait pas pour habitude de gaspiller sa salive inutilement dans ce genre de situation. Bien qu'en fait, il en ai rarement rencontré.

Jeté devant le casier récalcitrant, il le fixa un moment, tournant de nouveau le dos à son bourreau du jour. Il glissa un doigt sur le montant du cadenas, tirant légèrement dessus, sans succès évidemment, ce n'était pas ce qu'il cherchait. Un sourire bref se dessina au coin de ses lèvres, il se souvenait d'une vieille technique apprise lors de ses entrainement de patinage. Evidemment il fallait toujours faire chier les autres alors...Il attrapa son sac tombé au sol, ignorant royalement l'autre gars. L'ouvrant, il sortit sa trousse pour y prendre son ciseau. Attrapant une vieille canette qui trainait par terre, il se redit au lavabo prêt des douches sans un regard pour le proprio du casier. Rinçant l'objet, il revint dans la pièce et pris place sur le banc, commençant à découper la canette. Après un pliage savant et cinq minutes de temps, il se leva enfin pour faire de nouveau face au casier. A peine dix seconde plus tard, le cadenas cédait. Enya se tourna vers l'inconnu, lui donnant l'objet de sa fabrication sans douceur aucune.

" Tiens garde le en souvenir, j'insiste. Ca épargnera nos oreilles et tes nerfs la prochaine fois que tu oubliera ta combinaison. "

Acheva t-il glacial. Il aurait bien rigolé, mais il n'était pas suffisamment stupide pour ça. Il savait bien que ce type pouvait lui faire avaler son bulletin de naissance. Et même s'il ne le respectait pas plus pour ça, il ne ferait pas la connerie d'agir comme lui le faisait: sans réfléchir. Il était trop calculateur pour ça.


[H.S: Tu te rends compte que j'ai cherché une vidéo pour savoir comment ouvrir un cadenas sans la combinaison? xD enjoy]



codes par shyvana
Invité
Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeSam 18 Mai - 7:54



Tiens ta langue pour changer


Les Aristo et les Bastards c'était comme les vampires et les loups-garous... Ben ouai quoi, vous ne connaissez pas les nouvelles légendes urbaines ? Oui, de nos jours, les vampires et les loups-garous se détestent... Allez savoir pourquoi.. Kimoo avait médité dessus deux ou trois fois, concluant qu'il s'agissait sûrement d'un problème de pilosité. Bref, toujours est-il que les monstres pâles et les monstres poilus se haïssaient mais avec le même but commun : bouffer des humains à s'en faire péter la pense. Mais cet objectif ne les rassemblent pas pour autant et ils continueront à se détester les uns les autres... Il en va de même avec les Aristo et les Bastards. Même s'il s'était passablement rattrapé sur le fait qu'il le traitait de con, cela ne changeait rien à la situation de l'Aristo. Ce même regard insolent l'agaçait, on avait beau les cogner, ils ne comprenaient pas et continuaient à provoquer. Faut faire quoi pour qu'ils changent de comportement ? Les mettre à cuir dans un fou ? Les balancer à la flotte la pierre au pied ou encore les écorcher vif ? Même le punk n'était pas aussi ignoble... Il possédait un certain pourcentage de sadisme mais ne réservait ça que pour ses victimes les plus détestables ou quand l'occasion se présente, pour des jeux coquins.

Bref, l'ébène ne tarda pas à se mettre en action. Le punk l'observa, sourcils levaient, se demandant ce qu'il pouvait bien fabriquer. Le gars ne le portait clairement pas dans son coeur à en juger par la façon dont il l'évitait, mais cela ne dérangeait pas le rouquin, il était habitué à ce genre de sentiment. Chose sûr, le démon détestait réfléchir inutilement, il n'était pas du genre à se casser la tête mais plutôt à répondre à l'impulsivité. Ce n'était peut-être pas une qualité mais il ne voyait pas cela comme un défaut non plus.
Les Aristo eux c'était autre chose, à voir la manière dont le petit s'était débarRassé du cadenas, leur cerveau devait être pire qu'un casse-tête chinois. Néanmoins il fallait reconnaitre que le système était ingénieux. Kimoo réceptionna le petit bout de métal, louchant dessus en se demandant comment diable un bazars pareil avait pu débloquer l'obstination de fer du cadenas. Il leva les yeux vers le drôle de gars et encaissa sa remarque sans ciller. La phrase qu'il venait de sortir n'était ni bonne, ni mauvaise, c'était juste une incohérence que le punk comprenait comme une remarque cynique. Il haussa donc les épaules pour toute réponse et se dirigea vers son casier.
Mais à peine eu t-il ouvert celui-ci que la porte chuta dans un vacarme épouvantable qui raisonna dans le vestiaire, faisant par la même occasion sursauter le rouquin. Il fixa ensuite le rectangle grisâtre et cabossé d'un air absent, il avait peut-être frappé un peu fort. Finalement s'il avait continué, peut-être que les joints auraient sautés d'eux-même. Il se retourna, l'Aristo était près de la porte.
Derrière celle-ci, Kimoo entendit des bruits de pas et une voix grave s'élever. Vu le seuil de décibel, le punk n'eût pas besoin d'avoir le début ni la fin de la phrase pour comprendre qu'il s'agissait sans doute d'un pion pas très sympa qui avait entendu le bruit. Il grognait des "putain de gosses" et des "ras le cul de leurs conneries" à répétition.
Ni une ni deux, le rouquin se pencha pour ramasser la porte et la cala dans le trou béant du casier. Il remonta très élégamment sa serviette sur ses hanches et couru ensuite vers l'Aristo, attrapa celui-ci par le bras et l'emmena dans les douches, se plaquant contre le mur. Pour être sur de ne pas être repéré, il serra l'inconnu contre lui, une main posait sur sa bouche. Il chuchota doucement à son oreille.

"Fais nous repérer et j'te balance..."

Pas que Kimoo craignait les surveillants mais un casier cassé ça doit coûter chère et il n'avait nullement l'envie de le repayer de sa poche. Il ne désirait pas non plus se retrouver dans le bureau du dirlo pour dégradation de matériel, la prof de sport sautant sûrement sur l'occasion pour l'enfoncer un bon coup. Puis bon, ça le branchait pas tant que ça de se prendre la tête avec un gars de plus, d'autant qu'il ne pouvait pas cogner les adultes -hormis les femmes à la limite-. Il avait pour habitude d'aller à l'avant du danger mais aujourd'hui il avait bel et bien la flemme.
Le punk entendit la porte s'ouvrir de manière plutôt violent, le surveillant devait être lui aussi dans ses mauvais jours. Il jeta un regard sur l'ébène, décidément, il n'était pas près de le quitter celui-là. Espérons qu'il n'allait pas devoir l'assommer pour éviter qu'il ne l'ouvre.


Invité
Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeSam 18 Mai - 21:48

Foutue canette.
Le cadenas avait cédé, pas seulement lui d'ailleurs. Enya tressaillit lui aussi légèrement lorsque la porte de ce dernier s'affala lamentablement sur le sol. Il haussa un sourcil. C'était une façon comme une autre d'ouvrir une porte de casier après tout. Bien que ce soit clairement la meilleure façon d'ameuter le gymnase entier. Mauvais plan pour le coup. A nouveau à proximité de la porte de sortie, il s'était stoppé. Décidemment, il ne pourrait jamais quitter ce gymnase sans ennuis si ça continuait comme ça. D'ailleurs, à peine avait-il eu pensé ce fait qu'un grognement s'élevait du côté de la salle de sport, un homme visiblement furieux se dirigeait par ici. L'espace d'un instant, Enya avait bien faillit ouvrir cette porte pour balancer le roux. Pourquoi ne l'aurait-il pas fait? Il n'avait aucune sympathie pour lui, et cette porte était bel et bien tombée par sa faute. Hors de question qu'il prenne pour lui, même si ce n'était pas des heures de colles qui allaient le faire flipper pour autant.

Le fait ai qu'il eu à peine le temps de mettre son plan à exécution, le roux l'avait déjà fermement empoigné. Il résista un court instant, mais il était clair que sur le plan de la force physique, il ne faisait pas réellement le poids. Il se laissa donc entraîner sans d'autre choix avant de se retrouver brusquement plaqué contre la parodie de ces foutues douche. Evidemment, cet abrutis avait choisis un mur trempé, et le dos d'Enya commençait à s'imbibé de flotte glacée. Il réprima un frisson, levant ses iris verts bouteilles vers le visage du punk, lui lançant un regard clairement assassin. S'il avait pu le castrer ici et maintenant, il l'aurait fait. Mais si un coup de genou était tout à fait possible vu leur position actuel, le réaliser ne ferait qu'attirer l'attention du type qui venait d'entrer. Enya n'aurait aucun moyen de se blanchir s'ils venaient à être découverts.

" Hm. "

Put-il simplement prononcer histoire de formuler son mécontentement, sa bouche étant entravée par le mains de ce crétin de roux. Le fait était que si la situation n'avait rien de désespérée, et que Enya n'était pas du genre à craindre de se faire violer sous la douche, Kimoo pouvait sans doute remarquer qu'il avait quand même les larmes aux yeux. La raison? Cet abruti coinçait sa jambe entre le mur et la sienne. Une position extrêmement douloureuse pour Enya qui souffrait toujours atrocement de la brûlure qui avait "dévisagé" sa jambe droite. A la limite de l'insoutenable, il s'était mit à respirer plus fort, s'empêchant de faire du bruit, ce qui n'était pas si facile. Un simple bruissement d'étoffe pouvait suffire à attirer le mec par ici, il ne pouvait donc pas repousser le punk. Génial, réellement génial. Ceci dit, il agrippa glissa quand même une main sur la cuisse du type pour y exercer une faible pression, limitant le bruit, histoire de lui faire comprendre de reculer un peu. Restait à voir s'il allait comprendre.

Pendant ce temps, il essayant de suivre la progression de l'opportun qui venait visiblement de buter dans la canette qu'il avait découpée plus tôt. Celle ci roula jusqu'aux douche, se stoppant à côté d'eux, non loin de leur position. Enya posa son regard sur l'objet qui risquait fort de les faire repérer si le type choisissait de venir la ramasser. Pour le coup, son cerveau tournait à cent à l'heure, mais il ne voyait pas d'échappatoire. Pas de fenêtre, pas d'issue de secours, et cette putain de canette qui les narguait depuis sa position. Pourquoi ne l'avait-il pas foutu à la poubelle? L'avantage dans tout ça, c'est que le type n'avait toujours pas trouvée l'origine du bruit qui l'avait attiré ici. La porte que le rouquin avait remise en place semblait vouloir tenir pour le moment.


[H.S: Je savais pas trop comment tourner ça, ni même si tu voulais être pris ou pas alors j'ai pas clôturé l'intervention du type. A toi de voir ce que tu choisi comme issue à cette situation. Dis moi si tu as besoin de plus de matière pour répondre, car j'admets que là je ne t'en laisse pas beaucoup.]



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Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeLun 20 Mai - 6:24



Un plan grillé à point


En temps normal, Kimoo aurait adoré se retrouver dans une telle position avec un gars bouffable à souhait ou avec une minette qui ne portait pas dix kilos de peinture sur elle, mais là... On pouvait pas dire que c'était l'Eldorado de la situation la plus agréable... Bon certes il était tous contre le corps d'un gars, dans les douches, avec juste autour de la taille une serviette qui avait toutes les misères aux mondes à rester à la bonne hauteur. Bon lui était habillé mais ce n'était qu'un détail, ce qui dérangeait réellement c'était son rang d'Aristo, un des mecs que le rouquin ne pouvait pas blairer.
A tous les coups, s'il n'avait pas réagi aussi rapidement, le gars l'aurait balancé au surveillant qui venait d'entrer dans les vestiaires, c'était bien le genre de la famille. Il l'avait chopé à temps pour le cloîtrer ici, maintenant ils étaient tous deux au même niveau. Kimoo était peut-être un bastard avec très peu de mémoire mais ce n'était pas un con, il saurait retourner la situation à son avantage si le blaireau avait la mauvaise idée de le jeter aux lions.
Quand l'ébène s'était mis à marmonner contre sa main, Kimoo avait baissé les yeux sur lui. A son grand étonnement, sa victime avait les larmes aux yeux... Pourtant ce n'était pas le genre des Aristo de pleurer comme ça, d'autant que le roux ne l'avait pas frappé, du moins, pas à l'instant. Peut-être avait-il simplement peur mais pour le moment cette hypothèse semblait peu recevable. Il reçut d'ailleurs une légère pression sur la cuisse, étonné le punk recula légèrement pour regarder leurs jambes. Et ben quoi ? Qu'est ce qui lui prenait au minus ? Une pulsion ? Le démon n'avait guère le temps de se poser la question puisqu'à présent le surveillant arpentait le vestiaire à la recherche d'une victime.

Là, un grand malheur s'abattit sur la petite parcelle d'université.. -Rassurez vous messieurs mesdames Kimoo n'a rien-, la canette que l'Aristo s'était amusé à bidouiller se jeta sur les pieds du pion. Aucune autre explication possible, même la malchance n'aurait été assez cruelle pour que le pied de l'homme shoot accidentellement dans la seule preuve de leur présence ici.
La canette quant à elle continua son petit bonhomme de chemin pour s'échouer non loin des deux jeunes gens. Le rouquin se pinça la lèvre, jetant un regard désespéré sur le bout de métal, décidément, les matériaux étaient contre lui aujourd'hui. Bien sûr, l'effet ne rata pas, il entendit le surveillant revenir sur ses pas, se dirigeant avec assurance vers les douches.
Il fallait très rapidement une idée, autrement ils étaient tous les deux grillés. Forcement, il était hors de question que le punk soit punis seul si cela devait arriver. Autant parfois on pouvait dire que Kimoo n'était pas une flèche, autant parfois il avait une lueur d'intelligence qui lui traversait la cervelle. L'idée qu'il venait d'avoir semblait un peu surréaliste mais elle pouvait marcher s'il s'y mettait à fond. Sans attendre une quelconque réaction du jeune homme qui l'accompagnait dans sa descente aux enfers, le punk lui baissa son pantalon jusqu'au ras des chevilles et... bloqua. C'était quoi cette horreur ? Kimoo loucha sur l'énorme plaie qui recouvrait la jambe de l'Aristo. Autant parfois il lui arrivait de se brûler avec la cire dépilatoire, autant celui-ci devait s'amuser à cramer ses poils au chalumeau. Attendez mais c'était dégueulasse quoi ! Puis ça devait faire vachement mal ! Le rouquin grimaça en penchant la tête. Ce sont les pas du surveillant tous proche qui le ramena à lui. Il se releva avec une rapidité digne des plus grands léopards et balança sa serviette non loin de la canette. C'est au moment où le gaillard mit un pied dans les douches qu'il se jeta sur le bout d'éponge en prenant la mine la plus affolée qu'il avait dans son répertoire. Timing parfait.

"Putain Kiyo lève toi on s'est fait pincer !"

Oui, le nom était fictif, après tout, Kimoo ignorait l'identité du mec. Le pion le regardait à présent avec des yeux ronds comme des boules de billards, forcement, il avait une superbe vue plongeante sur le fessier du punk. Celui-ci se redressa serviette en main, cachant une partie de son anatomie qui risquait fort de le rendre jaloux à en crever.
Bon, la scène était plutôt cocasse à voir il fallait le reconnaître, Kimoo avait été ingénieux sur ce coup-là et il s'en félicitait intérieurement. Il aurait tout aussi bien pu embrasser l'ébène, évitant ainsi de jouer les nudistes mais poser ses lèvres sur celles d'un Aristo c'était tous bonnement hors de question. Il souria bêtement au surveillant qui concurrençait à présent la statue de la liberté, se tournant ensuite vers son compagnon de fortune.

"Remonte ton calbute, on pourra pas faire ça ici j'ai l'impression..." Il se tourna vers le monstre de deux mètres. "Navré... Je l'ai cogné un peu fort contre les casiers, c'est pas top."

Il pinça l'un de ses deux piercing à la lèvre, nouant la serviette autour de ses hanches avec application. Il semblait que le surveillant revenait peu à peu à lui. Il soupira bruyamment, visiblement embarrassé par la scène qu'il venait de voir, c'est sûr que dans ces cas-là il est dur de trouver la réaction appropriée.

"Jeunesse dégueulasse... Rhabillez-vous à la vitesse de l'éclaire et déguerpissez. Si j'vous trouve encore ici dans dix minutes c'est au dirlo que vous irez montrer vos fesses !"

Sur ces mots il secoua la tête d'un air lassé et fit demi-tour d'un pas décidé. Depuis quand il était ici ce surveillant ? Il avait une sacré masse le gars, une bonne recrue pour les Bastards. Bref, toujours est-il qu'il restait un pion, les pions c'est des abrutis d'adultes qui foutent autant la merde que les jeunes.
S'étirant de tous son long, le punk se tourna vers l'Aristo. Ils ne devaient certes pas rester ici mais un détail le titillait tous de même.

"Et ben alors ? T'es un survivant de Tchernobyl c'est ça ? Ta jambe s'est mangée toutes les radiations ?"

Bien sûr c'était de l'humour noir de base, un truc mauvais que seul les enfoirés de punks pouvaient sortir pour emmerder leur monde. L'Aristo ne voudra surement pas parler de ça, encore moins à un con comme Kimoo, mais celui-ci voulait lui faire comprendre qu'il l'avait vu et qu'il comptait bien retenir ce talon d'Achille. Il n'avait décidément vraiment pas eu de bol en se retrouvant en galère avec le démon.


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Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeLun 20 Mai - 20:54

Putain de radiations.
La situation semblait clairement désespérée pour le coup, et il était impossible pour Enya de trouver comment s'en sortir pour le moment. Le bon point dans tout ça, c'est que le punk avait plus ou moins compris le message, et avait fini par reculer un peu, soulageant au moins un peu la douleur qu'il venait de réveiller. L'espace d'un instant, Enya avait cru que cet abruti ne bougerait pas d'un pouce, ce qui l'aurait contraint à le pousser lui même. Mauvais plan lorsqu'on sait qu'un type vous cherche et que le moindre bruit pourrait bien vous faire repérer. Sa respiration se calma un peu alors qu'il clignait des yeux pour interdir à la moindre larmes de se former. Il se fichait pas mal de ce que penserait le roux à son sujet, c'était bien le cadet de ses soucis. Pour l'heure, la douleur s'estompait alors, tout allait pour le mieux. Ou presque. Il était toujours acculé contre ce mur trempé, avec un type pour qui il n'avait aucune estime, à se cacher d'un monstre de muscle nommé "surveillant". On pouvait faire mieux finalement. Son regard se porta à nouveau sur le visage de son vis-à-vis, comme s'il allait pouvoir y lire une quelconque réponse à la question: "comment on se sort de là?". Question à laquelle il s'empressa de répondre d'une façon tout à fait inattendue.

A peine avait-il eu le temps d'esquisser le moindre mouvement que son pantalon avait déjà glissé jusqu'à ses cheville. Il manqua de l'insulter lorsqu'il compris où il voulait en venir. Ignorant royalement le blocage qu'il venait de faire face à la cicatrice plutôt mal foutue qui défigurait sa jambe, il fronça les sourcil lorsque le roux se débarrassa de sa serviette. Ingénieux, il fallait le reconnaître. Culoté, mais ingénieux. Enya n'était pas du genre à être gêné par ce genre e situation. Il n'avait jamais eux de relation avec des hommes, et c'était sans doute pour ça qu'il n'y songeait clairement pas malgré la mascarade monté par le roux. C'était une technique comme une autre pour s'en sortir, aussi cocasse soit-elle. Il aurait bien répliqué pour entrer dans son jeu, mais alors là c'était carrément au dessus de ses forces. Il se contenta donc de remonter son pantalon, esquissant un sourire à l'adresse du surveillant qui ne semblait pas décidé à rester ici une seconde de plus.

Enya l'aurait bien remercié. C'était con à dire vu ce qu'il avait fait, et puis après tout, c'était lui qui avait fait tomber la porte du casier. Ceci dit il les avait quand même tirés d'affaire alors bon. Mais voilà, il l'avait aussi prit pour un punchingball ball et ça passait moyen, c'est pourquoi il garda le silence. D'autant plus que maintenant, ce con savait pour sa jambe. Tout à fait génial.

" Remet tes classiques à jours, c'est Fukushima maintenant. "

Lança t-il glacial sans daigner répondre à sa question. Il n'avait pas besoin de savoir comment ce putain d'accident de bagnole avait ruinée sa vie. Il était passé à autre chose maintenant, alors en parler ne servirait à rien. Surtout pas avec un bastard de punk roux. Il n'était pas du genre à rouvrir les vieux bouquins. C'est pourquoi il se contenta de prendre la direction de la sortie. Le roux n'aurait certainement pas de raison de le retenir cette fois.


[H.S: Hoy ! Je ne voyais pas trop comment poursuivre de façon utile alors j'ai choisi d'en finir là pour Enya. A toi de voir si tu vois une raison de le choper à nouveau.]



codes par shyvana
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Un roux sur les nerfs et une odeur d'Aristo dans l'air [Pv : Enya] Icon_minitimeSam 25 Mai - 20:21



Jamais Adieu

Fukushima... Fukushima... Ah mais oui ! C'était cette explosion au nord du Japon dont tous de le monde parlait y'a pas si longtemps. Kimoo l'avait presque oublié. Le fait déjà qu'il se souvenait du nom montrait que quelque part, cet accident l'avait tous de même affecté. Forcément, à cause de cette putain d'usine, la fabrication Okonomiyaki avait été arrêtée net. Merde quoi ! Déjà à l'époque de Hiroshima, les gens avaient râlé car la production avait aussi été arrêtée là-bas, faut croire que ça recommence. Kimoo ne trouvera sûrement plus de ville qui produit des Okonomiyaki de cette qualité... Voilà pourquoi il ne l'avait pas oublié cette explosion-là.
Enfin, que la jambe du ptit soit irradié par les ondes de Fukushima paraissait peu probable, certes le punk n'était pas une flèche mais il n'était pas con pour autant. La plupart du temps c'était tous simplement de la manipulation, il se donnait une identité pour que les gens se méfient moins de lui, et du coup, pour pouvoir les rouler plus facilement. Puis au moins c'était pas chiant d'être con. Toujours est-il que l'ébène ne lui donnera surement pas la réponse à sa question d'ici là. Mais bon, le fait de savoir la cause était facultatif pour le rouquin, tout ce qui le réjouissait c'était de savoir qu'il allait pouvoir en profiter.

Seulement à présent, ils devaient quitter le vestiaire en quatrième vitesse avant que l'autre con déboule, une fois pas deux. Pendant que l'Aristo prenait la direction de la sortie, Kimoo se dirigea vers le blindage d'acier, à présent défoncé. C'était une chance que le pion n'était pas passé devant, il aurait sûrement remarqué les coups donnés dedans. Les poings du démon s'en souvenaient encore, le sang commençait d'ailleurs à sécher. Un détour par l'infirmerie s'imposait.
Il souleva délicatement la porte, attrapa deux trois affaires, referma tout aussi soigneusement et quitta à son tour les vestiaires. D'un pas rapide et assuré, il rattrapa le gars qui avait partagé ces moments d'extases fictif avec lui et passa un bras autour de ses épaules, lui décrochant un large sourire. Oui il était encore en serviette, vêtements coincés dans son bras libre, mais le rouquin n'était plus à ça près, n'est-ce pas ?

"Hey Kiyo ! On se remettra bientôt ça hein !"

D'un geste adroit, il mit un petit coup dans sa jambe, la droite cette fois-ci et le poussa pour qu'il s'écrase au sol. Il lui décrocha au passage un petit clin d’œil avant de prendre les devants. Il adorait ce nouvel ami et s'il fallait une traduction à la phrase qu'il lui avait sortie c'est : si j'te recroise, vaut mieux qu'tu cours avant que je te chope. Puis comme c'était le premier Aristo qu'il rencontrait ici, il prendrait pour les autres si jamais ces derniers se manifestaient d'une façon désagréable. Aux yeux de Kimoo, les Bastards étaient les maître de l'université, leurs véritable rivale c'était les Amazones, même s'ils les dépassaient largement niveau force.
Il se tourna de nouveau vers l'Aristo, lui décrochant un petit signe de main.

"A la prochaine trésor !"

Les quelques personnes autour d'eux jetèrent des regards intrigués vers l'Aristo et le Bastard, commençant déjà à répandre certaines rumeurs. Satisfait, Kimoo tourna dans le couloir, direction l'infirmerie.


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