Un deux trois. Un deux trois. Kiyo s'amusait à danser dans l'herbe. Il voulait profiter de la belle vue que lui accordait le lac. Le paysage était simple, doux. Les couleurs respiraient la fraîcheur du printemps. Sans s'en rendre compte, il se comportait comme une femelle, ou comme un gosse de 5 ans. Dans les deux cas, il n'était pas fier et voulait en profiter un maximum avant de voir quelqu'un apparaître dans le paysage. Pour le moment, il était la seule personne à le gâcher et il ne voulait pas qu'une autre lui pique son rôle. Pendant qu 'il gesticulait, Kiyo respirait à plein poumon. Ici, il était libre. Ici, il pouvait se défaire des contraintes sociales que lui imposaient l'établissement. Non pas qu'il n'aimait pas être avec ses amis, loin de là, mais il aimait bien aussi se retrouver seul. Être face à lui même en réfléchissant sur qui il était et surtout, qu'est-ce qu'il allait pouvoir faire de sa vie. Ouais, Kiyo aimait bien cet endroit pour l'âme philosophique et le recul sur soi-même qu'il procurait.
La journée, ou du moins, la matinée plus la demie après-midi, avait été longue, très longue aux yeux du Heckler. Il ne s'était autant pas fait chier de toute sa vie en cours. Pourquoi ? Il ne savait pas. Peut-être par ce qu'il n'avait eu d'embrouille avec personne. Peut-être parce qu'aucunes filles qu'il connaissait ne l'avaient fait chier en ce jour. Peut-être parce qu'il n'était pas motivé à jouir pleinement de cette journée. Il y avait tellement de réponses possible à cette question qu'il ne savait pas laquelle donnée comme réponse officielle. Il se contentait seulement de subir le temps, de subir les contraintes qu'il lui imposait. Malheureusement pour lui, Kiyo n'était pas le genre de garçon à se laisser malmener, même par le temps lui-même. Il préférait de loin jouer avec lui, profitant de ces moments d'ennuis pour faire des choses qu'il aimait. Par exemple, il profita de son cours d'anglais pour prendre rendez-vous avec une fille qu'il avait dans ses contacts qu'il appelait : « pute » ; cette fille devait sans doute être la demoiselle aux cheveux roses qu'il aimait bien sauter quand il avait rien à faire. Une occupation dans la limite de l'addiction au sexe. Kiyo aimait coucher avec des femmes de tout horizon, du moment qu'elles le faisaient bander comme un con. Une vision des choses qui ne plaisait pas trop à la gente féminine. Autre exemple : il profita du cours de sport pour choper de nouveaux numéros de téléphones. Une occupation qui faisait rire l'élève, mais pas le prof. De toute façon, les deux personnes ne s'aimaient pas vraiment : Kiyo détestait la matière et le caractère du prof, tandis que celui-ci n'aimait pas le comportement de Kiyo. Un sentiment réciproque des deux côtés. Il sécha les trois dernières heures de l'après-midi pour aller au lac. Il aimait cet endroit.
Quand il fut arrivé là-bas, la première chose qu'il fit, ce fut de se mettre en caleçon. Pour une fois, il portait un sous-vêtement « sortable ». Il y avait les personnages d'un manga de hentai. Ouais, notre petit Kiyo était un homme, dans toute sa splendeur. Plus de pantalon, plus de haut, plus de chaussette. Il profita de ce moment pour hurler à plein poumon. D'un seul cri, il sortit toute sa rage contre les cours et les profs. Plus il criait, plus il avait envie de rire. Cette situation le faisait rire : il se sentait tellement con à ce moment-là. Quand il eut fini, il tapa une tête dans le lac. Elle était claire et douce. Il recula de quelques mètres et courut aussi vite qu'il pouvait pour faire une magnifique bombe humaine. Le heckler était assez gros pour faire une énorme explosion dans l'eau et il en était fier. Il était fier quand il sortit de l'eau et qu'il vit tous les rochers et plantes arrosés par lui. Un arrosage non-naturel. Suite à cela, il nagea un peu avant de retrouver le large. L'eau était fraîche, aussi fraîche que le paysage.
Maintenant hors de l'eau, la magie de son surnom pouvait faire effet : Kiyo était mouillé et on pouvait sérieusement dire qu'il ressemblait à un ours avec son corps peu athlétique et sa dose de poil sur les jambes. Ce mec était vraiment un ours, surtout qu'il avait l'habitude de grogner pour un oui ou un non quand quelque chose ne lui plaisait pas. Une caractéristique qui lui était propre. Bref. Sortit de l'eau, il marcha vers ses vêtements. Il y avait une petite côte à monter. Un inconvénient qu'il allait arranger facilement : lorsqu'il arriva devant ses affaires, il les prit et redescendit cette même côte. En les laissant en bas, il pouvait les surveiller n'importe quand. Il pouvait rester dans l'eau à con sans s'inquiéter de savoir si personne n'avait prit ses vêtements. Dans sa main droite, il portait son pantalon et son tee-shirt. Dans sa main gauche, il portait ses chaussettes qu'il avait mis dans ses chaussures. D'ailleurs, c'est en les portant qu'il se rendit compte que ses godasses puaient la mort.
De retour près de l'eau, il déposa ses affaires sur un rocher qui n'était pas loin du bord. Le temps était au rendez-vous et il comptait bien en profiter ! À ce moment-là, il retourna aussitôt dans l'eau pour se rafraîchir de nouveau. Lui qui avait toujours vécu dans la capitale tawainaise, il n'avait jamais connu de lieu aussi calme et apaisant que celui-ci, ni même quand il déménagea au Japon. Cette ville cachait de nombreux secrets. Il nagea quelque temps avant de s'allonger dans l'herbe. C'était la première fois – hors sport de chambre – qu'il se dépensait comme ça. Allongé dans l'herbe, il regarda le ciel avant de s'endormir sous le son de la berceuse du vent qui chantait dans ses oreilles.
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Ven 5 Juil - 0:11
Pas de chance
L'été était bel et bien là à présent. Apportant avec lui son lot de chaleur et de lumière. Enya n'était pas insensible à ce changement. Il supportait mal la chaleur, son domaine à lui, c'était indéniablement la glace. Ca le resterait, même s'il ne pouvait plus y évoluer à présent. Et alors qu'un sourire béat se peignait sur de nombreux visages, le jeune nippon restait impassible. Fermé. Il semblait bien plus sombre qu'à l'accoutumée. Le fait était qu'il 'était pas dans son assiette. Ces derniers jours avaient été éprouvants pour lui. Ce putain de bastard lui en avait fait bavé. Et si la douleur ne se lisait pas sur son visage, sa démarche prouvait à elle seule que quelque chose clochait.
Certains élèves se retournaient sur son passage en chuchotant. Il boitait. Et sa mâchoire se crispait à chacun de ses pas. Si la douleur laissée par ce fichu accident était supportable au quotidien, elle l'était bien moins ces dernier jours. Depuis que Kimoo avait jugé bon de lui faire payé l'affront que certains aristo avaient eux vis à vis d'autres bastards. Enya n'était en rien concerné, il avait juste été au mauvais endroit au mauvais, avec un type qui connaissait son point faible. Il avait tiré le gros lot...Mais il n'était pas une victime. Ce type paierait. Il ne savait pas encore comment, mais il ne le laisserait pas jouer avec lui ainsi. Ce n'était clairement pas dans ses habitude.
Quoi qu'il en soit, pour le moment, il voulait juste qu'on lui foute la paix. Il pris la direction du lac, tant bien que mal, ignorant autant que possible la douleur de sa jambe. En plus il faisait chaud, c'était insupportable. Il ne fût pas mécontent de parvenir à bon port. Vu le temps, il y avait pas mal de monde, mais le jeune homme savait où se rendre pour être tranquille. Ce qu'il fit. Malheureusement, un homme était là, étendu dans l'herbe. Il soupira. Il ne pourrait pas se baigner ici aujourd'hui. Hors de question de mettre sa jambe à nu devant un type qu'il ne connaissait pas. Il s'apprêtait à faire volte face lorsqu'il s'étala de tout son long, sa putain de jambe avait décidé de se mettre en grève. Achevant sa course dans l'eau fraiche du lac, tout habillé, il était clair que le type ne devait plus dormir maintenant.
" Bordel ! "
S'exclama le jeune nippon en se issant sur la rive avec difficulté. Ce n'était pas son jour.
codes par shyvana
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Dim 7 Juil - 19:47
«Il était un petit navire, il était un petit navire. Qui n´avait ja-ja-jamais navigué, qui n'avait ja-ja-jamais navigué. Ohé! Ohé!» Le garçon dormait paisiblement sur l'herbe. Il faisait un rêve étrange. Dans son rêve, les bateaux n'avaient aucun équipage et surtout, ils parlaient en japonais, même les bâtiments tawainais ou anglais. Puis, d'un seul coup, certains bateaux se transformèrent en humain qui ressemblaient étrangement aux 10ème docteur et aussi, à tous ses amis. Ils s'amusèrent à chanter, à danser, à boire comme des trous. En voyant ça, il sourit. Comment ne pas sourire, voir même rire en voyant cette scène? Surtout que, rien que de voir cela, il se sentit comme chez lui: tout comme eux, il buvait souvent comme un trou, à en perdre la mémoire le lendemain. D'ailleurs, c'était dans ces moment-là qu'il faisait son gay. Oui, Kiyo changeait de bord lors qu'il y avait bien bu. Une caractéristique qui faisait plaisir à plusieurs personnes dans son entourage. Puis, d'un coup, sans comprendre pourquoi, ni comment, il entendit quelques choses de bizarre. Un son qui ne venait pas de son rêve. Ce bruit venait de le réveiller. La personne qui l'avait réveillé allait passer un mauvais, très mauvais moment. Il avait mérité son heure de sieste et quelqu'un était venu le faire chier, alors qu'il n'avait rien fait!
Au début, il ouvrit un seul œil. Le soleil tapait tellement fort qu'il en eut mal. Putain! À cause du soleil, il commençait à être encore plus énervé. Qui avait osé le faire chier pendant qu'il dormait? Merde quoi! De nos jours, on ne respectait même plus les gens qui dormaient? Il en avait rien à foutre de ses affaires: il pouvait très bien voler, le tuer, … faire tout ce qu'il voulait, mais du moment qu'il le faisait en silence, c'était la seule condition qu'il demandait. Bref. Maintenant qu'il avait ouvert un premier œil, il essaya d'ouvrir le second. Celui-ci était plus difficile à ouvrir vu qu'il était pile poil en face du soleil. Une douleur qui allait s'accentuer. Par réflexe, il mit sa main devant les yeux avant de les ouvrir entièrement. Le réveil fut dur et brutal, mais maintenant, il était bien réveillé. Quand ses yeux furent ouvert, il se leva et se tourna pour dégager sa vue et voir qui était le responsable de ce bruit. Il enleva ses mains. La vue dégagée, il vit un garçon qui était par terre, allongé sur l'herbe comme s'il venait de se casser la gueule: en face de lui, il y avait un pauvre mec par terre qui avait l'air de pester sur sa condition. Sur le coup, Kiyo ricana un peu avant d'aller le voir. Même un bon samaritain aurait eu la même réaction: même s'il était gentil, le fait de s'imaginer le mec se casser la gueule le faisait rire. Il s'approcha du garçon:
Kiyo – Hey ! Ça va ? Tu t'es fait mal? dit-il sur un ton neutre, mais pas inquiet. Après tout, le mec ne semblait pas mortellement blesser ou sur le point de chialer, donc il ne devait pas avoir si mal que ça. C'était une drôle de façon de passer le cap des premiers mots.
Puis, par réflexe, il se mit en face de lui. Il s'accroupit et lui tendit la main. Même s'il était le genre de mec à rire des gamelles des autres, il était aussi du genre à les aider pour se relever. Surtout que celui-ci avait vraiment l'air d'avoir besoin aide. Bref, tendit qu'il proposa sa main pour l'aider à se relever, il continua la conversation: il n'allait quand même pas attendre dans le silence aussi désagréable que gênant.
Kiyo - Comment ça se fait que tu te sois cassé la gueule? demanda-t-il. Il était vrai qu'il était curieux de savoir comment il avait fait pour se casser la gueule sur une plaine, sans trou ni cailloux.
Le taiwanais scrutait le physique de l'inconnu. Sans comprendre pourquoi, il dégageait une aura assez spéciale. Il ressemblait au genre de mec qu'il ne supportait pas, le genre de mec qui devait prendre les autres pour des cons. Même s'il savait que les apparences étaient trompeuses, il se fiait toujours à son instinct lors des premières rencontres. Ce réflexe l'avait sauvé de certaines situations bien délicates avec des personnes peu fréquentables. Même si Kiyo paraissait calme, gentil et niais, en réalité, il était sur ses gardes. Depuis quelques temps, les quatre groupes principaux de l'établissement se remplissaient à grande vitesse, pour le grand malheur des pacifistes et pour le grand bonheur des hecklers. À cette pensée, il se secoua la tête. Il était ici pour se vider la tête et non pour se la remplir de pensées aussi inutiles que négatives. Il n'avait pas envie de détruire son après-midi détente à cause d'un con qui ne savait pas marcher. Parce qu'après tout, oui, sa journée allait être chamboulé par un con qui ne savait pas marcher.
Invité
Lun 8 Juil - 1:39
Un coup de main
Voilà qu'il se retrouvait trempé jusqu'aux os. Et en prime, sa jambe refusait de prendre appuis sur ce putain de rocher pour remonter sur la rive. il était bon nageur, mais là, le jean noir qu'il portait s'était collé à sa peau, et la sensation provoquée était des plus désagréable. Cela faisait un ou deux jours que la douleur ne l'avait pas quitté. Ce connard d bastard le lui paierait. Quoi 'il en soit, son regard se porta vers la main qui venait de se présenter à lui. Ce n'est pas sans hésitation qu'il la saisi. Il était têtu et mesquin, mais quand il avait besoin d'aide et qu'on lui en proposait, il n'était pas assez con pour refuser. Faire trempette c'était bien beau, mais il n'allait pas dormir là. Sortant enfin de l'eau, il posa ses deux pieds sur la berge, dégoulinant de la tête au pied. Il passa une main dans ses cheveux pour dégager son visage. Il donnait un peu l'impression d'un Terre Neuve fraichement sortie de l'eau dans l'instant présent. Il soupira. il avait bien moins chaud à présent. S'asseyant immédiatement dans l'herbe verte, il décolla doucement son pantalon de sa jambe meurtrie en réprimant une grimace. C'était cicatrisé depuis bien longtemps et pourtant...Il avait toujours l'impression d'avoir la chair à vif.
" Merci. "
Prononça t-il enfin non sans nonchalance. Il l'était naturellement alors, il lui faudrait un peu de temps pour dépasser ce stade. Néanmoins, il avait appréciée l'aide fournie, et ses remerciement avaient été sincère. Il restait un fait non négligeable: Il se sentait particulièrement minable. Lui qui avait une fierté en béton, ça lui en mettait un gros coup. Il maudissait à la fois le punk, l'accident, et la Terre entière. Mais il le faisait en silence. Il n'était pas à plaindre, il y avait bien pire et il le savait bien.
" Je sais pas, j'ai du trébucher. "
Répondit-il toujours aussi soigneux quand à l'éloignement de l'étoffe de son jean. Il aurait pu l'enlever, mais non. Hors de question que ce type le bombarde de question, ou pire encore, profite de cette faiblesse comme le rouquin l'avait fait. Il ne le connaissait pas ce type, c'était peut-être un bastard. Quoi qu'il en soit, il devait paraitre bien louche à tirer bêtement sur son jean.
codes par shyvana
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Dim 14 Juil - 5:18
Dans le ciel, le soleil ricanait de la scène qu'il voyait sur terre. Un homme était tombé dans l'eau, sans aucune raison, et pestait comme une vipère sur cet acte. Personne, mis à par lui savait pourquoi cela était arrivé et franchement, mis à part les personnes concernés, tout le monde s'en foutait. Quand le garçon tomba dans l'eau, Kiyo fut réveillé par le bruit qu'il avait fait. Qui avait osé réveiller l'ours le plus connu de Sei pendant son sommeil? Franchement, il y avait bien des gens peu intelligents dans cet établissement et sur cette terre en général. Parce que oui, Kiyo ne savait pas encore que le garçon qu'il allait rencontrer était un élève de son établissement et surtout, qu'il appartenait au groupe qu'il détestait le plus: les aristochats. Arrêtons de parler pour raconter des choses que nos personnages ne connaissent pas et regardons plutôt la scène qui se déroulait sous les yeux amusés du soleil.
Le jeune heckler était en train de dormir quand il fut réveillé par un drôle de bruit. Le son fut introduit dans son rêve par un énorme rocher tombant dans un lac qui essayait de l'avaler. Cette scène le réveilla. Il s'aperçut alors que le son qui avait fait irruption dans son rêve n'était que le résultat d'une malheureuse rencontre entre un homme et sa malchance. Une malchance qui allait se transformer en chance dans l'avenir, mais passons ce détail. Quand il vit cela, il se leva et aida le garçon. Même s'il l'avait réveillé, le garçon l'aida quand même. Après avoir pris sa main pour se remonter, l'inconnu le remercia, il répondit à la question de Kiyo sur le fait de, comment il avait pu tomber En apparence, le terrain n'avait pas l'air d'avoir de trou, ni même de cailloux qui s'amusaient à jouer à «cache-cache». Il lui répondit qu'il ne savait pas et qu'il avait dû, sans doute, trébucher. Cette réponse était la réponse la plus bateau qu'il avait entendu de la journée. De toute façon, Kiyo avait dit cela pour la forme. En réalité, il en avait rien à foutre de savoir le pourquoi du comment. Sortant de l'eau, il fut logiquement mouillé de la tête au pied. Dans un élan de gentillesse, il enleva ses propres fringues pour les donner à l'inconnu.
Kiyo – au lieu d'essayer de décoller tes vêtements de ta peau, enlève les et remets en d'autres. dit-il sur un ton assez neutre. En le voyant faire, il s'imagina que le garçon était pudique. Pendant que tu te changes, j'vais me baigner, lança-t-il en tournant le dos au garçon et se dirigeant vers le lac.
Kiyo n'était pas le genre de personne à se méfier des autres. Il n'avait aucune honte, ni gène : il était déjà sorti nu dans la rue parce qu'il avait perdu un pari avec des potes en plein soir d'été. Pourquoi ce détail ? Parce que le soir, pendant l'été, il reste encore beaucoup de gens dans les rues. Un détail qui n'avait pas fait rougir le garçon. D'ailleurs, ce soir-là, il fit la rencontre de très jolies demoiselles dont il chopa le numéro pendant la promenade nocturne. Une petite aparté qui expliqua pourquoi Kiyo n'avait pas peur de donner ses fringues à des inconnus, même s'il était assez loin de son établissement. Marchant vers l'eau, il ne se tourna pas pour voir si le garçon mettait ses vêtements ou non. S'il était pudique, il allait respecter son intimité et en profita pour courir vers l'eau. Il avait toujours aimé cet élément. Il s'y sentait libre, fort et surtout, il savait qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait dedans. Un avantage que l'air n'offrait pas pour les gens de sa condition.
Plongeant dans l'eau pour y faire une entrée fracassante, il en oublia vite l'inconnu qui venait – il y a peu de temps – de tomber dans cette même eau avec ses vêtements. Il nageait comme un poisson dans l'eau avec son énorme caleçon qui essayait de remonter à la surface. À voir de l'extérieur, la scène qu'offrait Kiyo était presque drôle à voir : il ressemblait plus à un gosse de 6 ans qui rêvait depuis l'été dernier de plonger dans l'eau froide et douce. Une vision qui pouvait faire rappeler des visions nostalgiques pour certaines personnes. Une nostalgie que partageait pas notre cher taiwanais. Après quelques nages, il se mit sur le dos et ferma les yeux tout en se laissant bercer par l'eau qui le portait comme une mère porterait son enfant.
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Désoler pour le big retard D8 J'avais plein de trucs à faire D8
Invité
Sam 20 Juil - 20:31
Fais chier
Tout ce cirque l'agaçait. Il n'aurait pas du s'approcher de l'eau. Il avait été stupide pour le coup. Il détestait passer pour un abruti, et c'était ce qui lui arrivait à ce moment même. Bah, il pouvait aussi se dire qu'il n'était plus à ça prêt, mais cela ne lui ressemblait pas. Se laisser aller en une attitude de perdant n'était pas dans ses attribution. Aussi, après un soupire bref alors que le type qui se trouvait avec lui regagnait l'eau, il fixa un moment les vêtements qu'il lui avait lancé. Il allait se fringuer comment lui après? Ordinairement, Enya s'en serait foutu royalement, puisqu'en général, seul son intérêt comptait. Mais bon, il y avait des limites, il était sympa ce type. Ceci dit, sa nature reprit rapidement le dessus. Et il fini par conclure qu'il valait mieux ça que de devoir déblatérer de l'état de sa jambe avec un inconnu, qui était peut-être pote avec cet ordure de punk.
Vérifiant qu'il était occupé ailleurs, il retira soigneusement son pantalon trempé pour enfiler celui du type, qui était un chouïa trop grand d'ailleurs. Tant pis, il ferait avec. Vu la chaleur, il retira son t-shirt sans piquer celui du brun. Essorant son tas de fringues, il les mit à sécher tant bien que mal sur une table de pic nique à quelques pas de là. Avec un peu de chance, d'ici une heure ou deux, ils seraient secs. C'est donc toujours aussi silencieux qu'il vint prendre place sur la berge, au plus prêt de l'eau. assis, il ne risquait plus de tomber normalement. Le type qui venait de lui prêter ses fringues faisait la planche. Il l'interpella, brisant probablement sa sérénité sans même s'en rendre compte.
" Hey, merci, je te rends ça tout à l'heure, mes vêtements devraient sécher rapidement. "
Annonça t-il alors que la chaleurs l'envahissait de nouveau. Lui aussi aurait bien piqué une petite tête. Mais non. Il était bien trop paranoïaque sans doute.
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Jeu 20 Juin - 5:28
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