Sei Gakuen
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Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA

Invité
Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeVen 21 Juin - 8:47




« Une rencontre qui roxe du panda humain  »



Maya posa un pied dans l'herbe rafraîchie. La pluie était tombée dans la nuit, et malgré le soleil tapant et chaud depuis son lever, l'humidité ne s'était pas entièrement évaporée. Les limaces et les escargots grouillaient.
La jeune fille traversait les coins d'herbe verte sans prendre la peine de passer par les chemins terreux. Il faut dire qu'elle en profitait. Le jardin de l'école était le seul endroit où les disputent n'éclataient pas et où les dents ensanglantées ne tombaient pas non plus. Cette idée la fit grimacer. Au moins, cet endroit la reposait. Ici, on entendait les oiseaux qui piaillaient, les nuages qui passaient, les abeilles qui butinaient.
Un pied devant l’autre, elle trottinait dans l’étendue émeraude. Ses chevilles se mouillaient à son passage. Il faut dire que ses bottines noires ne couvraient pas grand-chose. Elle soupira, et de la poche de son sweat sans manches noir, elle tira un chuppa-chups bien rouge. Elle la fourra dans sa bouche et laissa le goût trop sucré de la fraise l’envahir. Sa salive montait, à présent.
Elle écrasa ses mains dans ses poches et se posa dans l’herbe. Même si l’eau lui mouillait son derrière dans un short noir, elle se laissa aller en arrière et se retrouva couchée. Du froid l’agressait dans le dos. Elle s’en fichait, et elle démêla ses écouteurs qu’elle avait tirés de sa poche – toujours du sweat – et les vissa à ses oreilles. Du hard rock coupa les petits oiseaux, les nuages, les abeilles. La nature ne lui montait à la tête jamais trop longtemps. Le son enragé contrastait super bien avec le ciel bleu et ses petits moutons blancs par-ci par-là. Maya aimait se couper du monde, comme vous l’auriez sans doute remarqué. Pour bien se couper complètement, elle ferma les yeux, les mains toujours dans les poches. Aaaah, enfin seule.
Elle pouvait penser tranquille, désormais.
Ce jour-là, elle se laissait aller avec  un peu de fantaisie. Elle allait décider, si oui ou non, elle allait enfin rejoindre un groupe. Elle avait rencontré Lilith yavait pas très longtemps et celle-ci l’avait laissé sur de nombreux doutes. De trop lourds doutes. Les Amazons lui faisaient tellement envie, mais elle ne se décidait pas. Maya s’imaginaient ces filles, habillées avec extravagance, qui noyaient tout sur leur passage, le respect des autres, leur cruauté, leur méchanceté mais au fond, leur compréhension. Leur profondeur. Maya n’était pas tout à fait comme elle : elle était trop gentille, timide, quelques fois brutale mais toujours sans le vouloir, pas agressive pour un sous et compréhensive... quelques fois. En tout cas, ce qui était sûr à cent pourcent, c’est qu’elle ne irait jamais faire partie des Roses. Les Mermaids. Des poupées assoiffées de vengeances, rien de plus. Pas vraiment le style de Maya. Pas super belle, ni généreuse au niveau physique. Et pas agressive, une fois de plus.
Un autre problème lui occupait l’esprit, souvent. La mort des ses parents. Il fallait bien qu’elle se fasse une raison. Ils auraient crevés un jour ou l’autre. Mais avec l’éducation qu’elle avait reçue, Maya était quand même en manque d’affection et d’amour. Elle ne s’en était pas vraiment remise, depuis bientôt un an. Un an qu’elle était à Sei, et rien de plus dans le crâne. Du plomb fond. Pas de groupe, pas de deuil, pas d’amis, pas d’amours. La grande joie, dit donc.
Elle soupira par le nez, geste très élégant et se retourna sur le ventre. Elle devait être verte dans le dos. Une fille, dit-on...
Devant son nez, le chemin. Et sur le chemin, se trouvait un garçon. Elle leva le regard très haut pour essayer de la distinguer. Mais ça faisait contre-jour avec la luminosité du ciel. Quelques secondes encore, et elle arriva à distinguer quelque chose. Un garçon, pas très grand et... cosplayé ? Non, il était original sans doute. Assez mignon, dans le style de Maya, l’air un peu dur, mais le physique ne veut rien dire. Le teint pâle et les yeux entourés de noir, il vous perçait de son regard.
Un panda, pensa Maya. C’est sympa.

« Hey, mon pote ! »
Et elle continua de le fixer.


C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P IC O D E
Invité
Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeVen 21 Juin - 23:56



Après le déluge de la nuit dernière, Kiyo avait envie de sortir. Il avait envie d'admirer le paysage que la pluie violente allait lui offrir. Il ne savait pas pourquoi, mais en ce moment, il était très « à fleurs de peau ». Était-ce à cause de l'arrivée du printemps ? Est-ce que c'était à cause de son manque de sommeil ? Le fait qu'il passait toutes ses nuits à se comporter comme un ours ou un homme des cavernes ? Il était vrai qu'il passait de plus en plus de temps à traîner dans les bars à boire comme un trou et de se retrouver seul dans le carré VIP du night pour mater les demoiselles à moitié nue. Il vivait au rythme de la nuit. Il se levait super tard et se couchait super tôt. D'ailleurs, il ne savait plus depuis combien de temps, il n'avait pas été en cours. Il avait perdu tout notion du temps. Bref. Il sortit de l'appartement de Flippy pour aller se promener dans les jardins. Ce lieu n'avait rien de spécial, mais il était calme et Kiyo avait besoin de calme en ce moment.

Depuis son arrivée dans l'établissement, il avait pris de mauvaise, voir très mauvaise habitude. Il ne savait pas ce qu'elle allait penser sa mère de tout ça. Depuis son arrivée, on pouvait dire qu'il avait plus ou moins changé, mais dans le mauvais sens... même si aujourd'hui, il avait enfin des amis. Le premier changement que l'on pouvait remarquer, c'était moins violent et impulsif qu'autre fois. Fallait dire, ici, si tu n'étais pas d'un tempérament calme, tu avais vite des problèmes. De plus, appartenant à aucun groupe qui s'amusait à cette guerre, il fallait se faire discret pour se observer tous cela. Oui, aujourd'hui, on pouvait mettre Kiyo dans le camps des observateurs : il préfère intervenir dans cette guerre de façon indirect ; il attaquait les différents QG en accusant un autre groupe. Une façon pour lui de participer et de rendre cette guerre puérile distrayante. Le second changement était plus difficile à détecter : il avait commencé à changer d'orientation sexuelle. Depuis petit, Kiyo avait toujours eu une préférence pour les filles. Il trouvait ces créatures d'une beauté resplendissante. Bien sûr, il ne mettait pas toutes les filles dans le même panier. Pour lui, il existait trois types de filles : Les baisables, les non-baisables et les plus ravissantes – à ses yeux – les marguerites. Ouais, les noms étaient à la hauteur de sa délicatesse. La première catégorie désignait les femmes qu'il pouvait sauter : elles étaient bonnes, mais trop connes pour qu'il s'intéresse à elle. La seconde, les non-baisables, est la catégorie des filles qui n'ont vraiment rien pour elles : elles sont moches et connes ; un combo qui dégoûtait le garçon. Pour finir, sa catégorie préféré: les marguerites. Ces filles-là pouvaient être considérée comme les « petites amies » potentielles pour notre heckler : elles n'étaient pas spécialement belles aux yeux des autres, mais elles avaient une telle aura qu'elles pouvaient faire chavirer le cœur de Kiyo. Une caractéristique qu'il trouvait que très rarement chez une fille. Parce que oui, de nos jours, il était difficile de trouver une fille simple, pas spécialement belle, mais avec qui, on pouvait converser.

Quand il arriva dans les jardins, il n'était pas surpris : il n'y avait personne. La pluie nocturne avait fait fuir tous les soldats amoureux de la nature. Un contexte qu'il appréciait. Il allait pouvoir marcher et rêvasser en paix. Il allait pouvoir se pendre dans ses pensées en se prenant des arbres dans la tronche sans que personne ne puisse le voir. Il aimait cette solitude et il voulait en profiter un maximum. Marchant sur le sentier et réfléchissant sur les conneries qu'il allait bien pouvoir faire aux autres groupes, il stoppa net. Au loin, il vit une silhouette. Au loin, il s'aperçut que cette silhouette était celle d'une fille. Physiquement, elle n'avait rien d'extraordinaire. Elle semblait brune. Elle avait l'air plutôt fine, ou du moins, elle avait une corpulence moyenne. Quand il pensa à une corpulence moyenne, ses pensées allèrent à la conclusion suivante : elle ne devait pas avoir beaucoup de poitrines. Un détail qui fit refroidir le garçon. Physiquement, il n'était pas difficile en matière de fille : elles devaient être rousses et surtout, avec une énorme poitrine. Pour lui, la fille physiquement parfaite ressemblait à Jill, la mermaid qui a une poitrine comme arme de destruction massive. Bref, quand il la vit, il stoppa net quelques secondes avant de reprendre sa marche. Il ne voyait pas comme il la regardait, puisqu'elle aussi s'était stoppée net, mais il s'imagina les pensées de la demoiselle : « Oh MY GOD ! Mais qu'est-ce que c'est que ce mec!? Qu'est-ce qu'il fout ici habiller comme ça ? ». Pourquoi il pensait ça ? Parce que, généralement, c'était la première réaction qu'avait les gens quand il le voyait arriver. Il ne s'habillait pas de façon conventionnelle et il aimait son style vestimentaire pour ça. 

Marchant toujours vers la direction de l'inconnue pour poursuivre son chemin, il entendit un « Hey, mon pote ! » de la part de celle-ci. Il ne se trouvait qu'à un mètre d'elle. Il était assez près d'elle pour affirmer qu'il ne connaissait pas cette fille. Quand elle lui parla, il s'arrêta. Maintenant qu'il était près d'elle, il revient sur ses propos : certes, elle n'avait pas beaucoup de poitrines, mais elle avait quand même un petit charme. Une qualité physique qui lui donna l'honneur que Kiyo lui accorde quelques minutes de son temps. Des minutes qui allaient vite diminuer si elle continuait à le regarder fixement comme ça. Il ne supportait pas ça. Il avait l'impression d'être une bête de foire. 

Kiyo – Qu'est-ce que t'as à me regardé comme ça ? Dit-il sur un ton assez sec. Comme dit au-dessus, il n'aimait vraiment pas cela. Pendant qu'elle le regardait comme ça, il l'observa. Elle avait un style vestimentaire assez simple et ne semblait pas appartenir à un groupe féminin bien particulier. Comme le savait-il ? Concrètement, il ne le savait pas. Mais à force de côtoyer des gens des deux groupes, il arrivait à faire un portrait psychologique caricaturé de ces deux groupes : elle semblait trop calme et bizarre pour être une amazone, surtout connaissant la reine et elle avait des goûts trop simple et discret pour être une mermaid. Une conclusion qui pouvait être fausse. Après tout, il existe toujours des exceptions.
Invité
Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeDim 23 Juin - 1:12




« Une rencontre qui roxe du panda humain  »




Maya, mis-à-part voyager, faisait pas beaucoup de choses dans sa vie : lire beaucoup de mangas et regarder beaucoup d'animes. C'est con à dire mais c'est comme ça. Après tout, c'était une adolescente du XXème siècle, au Japon.
Depuis petite, sous les conditions de son père, Maya n'avait jamais fait le point sur son genre de mec. Quand elle voyait ses amies fantasmer sur un gars en particulier et qu'elles lui disaient: « Haan, lui, j'me le ferais bien. C'est bien mon type. », elle ne comprenait strictement rien au mot "type". Chez elle, le "type", c'est le physique. Comment pouvait-on tomber amoureuse d'une poignée de cheveux et des globes oculaires bleu, noirs, ou bien verts? Pfff, blanc total.
Maya n'avait jamais été une des ces filles trop populaire, non. C'était une jeune fille effacée, mais qui pourtant avait toujours en elle un entrain de folle, qu'elle ne faisait connaître qu'à ceux qu'elle connaissait et à qui elle faisait confiance. C'est pour cela qu'elle n'y comprenait vraiment rien.
Et puis c'est alors que l'une d'entre elle, moins cinglée que les autres, lui fit lire une bande dessinée. Là, c'est sûr, c'est de ça que Maya tomba amoureuse en premier, c'est inéluctable. Vraiment. Ce qu'il y a à dire, c'est que les personnages là-dedans ont des caractères bien différents, souvent grossièrement exprimés. C'est comme cela qu'elle a su deviné son genre, ce qu'elle aimait. C'est-à-dire les bruns, aux yeux noirs, marrons, verts ou bleus mais sombres, ayant n'importe quel couleur de peau, souvent fringué de noir, étant mystérieux, calme. Ça la faisait craquer, sourire, rougir. Elle avait compris ce que voulais dire "type". Ce n'était pas seulement le physique, mais la profondeur de la personne, son caractère. Elle avait réalisé que ce n'était qu'une attirance physique qui avait botté ses amies, puisqu'elles n'avaient jamais pu causer avec les mecs dont elles se vantait le penchant amoureux. ET donc n'avoir eu une idée de leur caractère. Elles auraient été bien gênée de connaitre leur aptitude de vie, après tout. Elles auraient sûrement laisser tomber!

Le mec devant elle, quelque peu agressif, était tout à fait de ce genre-là. Mis-à-part les fringues, même si elles étaient sombres.  Pas grave, ça changeait, de toute façon. Avec des yeux sombres, cheveux noirs, apparemment calme, pour l'instant mystérieux. Peut-être était-il des Bastards? Bizarre qu'il fut été ici, dans ce coin si calme et reposant. Mais comme Maya l'avait pensé plus tôt, "l'habit ne fait pas le moine". Expression vieille et moche. Elle ne connaissait personne de ce groupe là, ni d'Aristo'. Elle sourit un peu et enleva sa sucette de sa bouche. Ses lèvres étaient devenues rouges vermillon. Elle pencha sa tête sur le côté, comme elle le fait à son habitude. C'était un tic.  Qu'est-ce que t'as à me regardé comme ça ?

« J'aime bien ton look. C'est tout. » fit-elle en boudant quelque peu. Puis elle reprit vite le sourire.

Ce type, malgré son air sec, avait l'air sympa. Quoique un peu les yeux dans le vide. Il avait l'air endormi, en fait. C'était trop trop mignon. Elle baissa les yeux vers sa poche de veste, pour cesser enfin de le fixer. Maya aimait fixer les gens et ça les mettait mal à l'aise, à sa plus grande joie. Mais là, elle ne le voulais pas. D'habitude, lorsqu'elle se posait sur un banc, elle regardait les gens passer et elle se faisait une idée d'eux. Elle sortit donc une autre Chupa Chups, goût Coca Cola. Elle tendit le bras, remettant le bonbon dans sa bouche et bafouilla un truc du genre:

« T'en veux une? »


C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P IC O D E


NdMaya : Sorry, il n'est pas très long. Je n'ai aucune excuse... x)

Invité
Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeDim 23 Juin - 13:39



En cette journée, le soleil resplendissait de mille feux. Il chauffait autant qu'il brillait. C'était avec ce temps-là que Kiyo avait décidé de sortir dehors pour se vider l'esprit. Pour faire le point avec lui-même et surtout, pour réfléchir aux autres attaques qu'il allait bien pouvoir faire avec Kae ou encore d'autres amis. Il réfléchissait en marchant : qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire comme connerie pour les autres groupes. Franchement, il en avait aucune idée. Autant, il avait des idées pour les aristocrates, autant pour les autres, nada. Après, il restait les classiques : attaquer une chambre avec des membres de chacun des groupes, placer un brouilleur d'onde dans le QG de l'une des filles en bloquant la porte d'entrée pour qu'elles puissent paniquer en paix, empoisonné la nourriture du self pour toucher le maximum d'élèves, … beaucoup d'idées basiques, mais qui étaient toujours drôles à faire. Pendant qu'il réfléchissait, il tomba nez à nez avec une demoiselle. Celle-ci n'avait rien de particulier : elle était brune, de corpulence moyenne et surtout, elle n'avait aucun style particulier, sauf peut-être celui du style décontracté. L'inconnue était dans l'herbe quand il passa à côté d'elle. D'ailleurs, si elle ne l'avait pas interpellé, il serait passé près d'elle sans faire attention. De plus, il n'aurait pas fait attention à elle, si elle ne l'avait pas fixé comme s'il était une bête de sauvage. Il avait l'habitude, mais cela était très déplaisant à ses yeux.

Quand il se retrouva en face d'elle, la seule chose qu'il trouva à lui dire, ce fut un: « Qu'est-ce que t'as à me regarder comme ça ? » sur un ton agressif. Il fallait dire qu'il ne supportait pas les regards insistants. Un sentiment qu'il fit bien partager puisqu'elle arrêta peu de temps après sa réflexion. Plus il la regardait, plus elle semblait banale. Au moment où il lui fit la réflexion, elle bascula sa tête vers le côté en enlevant sa sucette de sa bouche. En la voyant ainsi, elle ressemblait à un chaton qu'on aurait envie de prendre dans ses bras pour le câliner. Heureusement pour lui, il n'était pas vraiment fan des chatons, mais cette position et cette simplicité pinça le cœur du heckler. Alors qu'il la regardait toujours, elle lui répondit en boudant à moitié avant de reprendre son sourire qu'elle aimait son style vestimentaire et que c'était pour cette raison qu'elle le regardait ainsi avant de baisser son regard et de prendre quelque chose dans son sweet. Il semblait être trop grand pour elle. Un détail qui rendait la demoiselle encore plus mignonne. Un détail qui donnait un petit côté « décontracté » à son style.

Kiyosawa – Ah bon ? Dit-il un peu surpris. C'était la première fois qu'une inconnue le complimentait sur son style vestimentaire. Il fallait dire que c'était la première fois qu'une personne, avec un style « passe partout » le complimentait sur son style.

Puis, avant qu'il ne puisse dire autre chose pour éviter les gros blancs gênants, elle lui proposa une sucette. Il n'était pas vraiment fan des sucreries, mais il accepta sans broncher. Il prit la sucette et la remercia d'un petit merci et en commençant à être moins agressif envers elle. Après tout, elle n'avait pas l'air méchante, ni même avoir aucune animosité contre les hommes. Un détail qui lui fit comprendre qu'il allait pouvoir se détendre un peu. Avant de commencer à taper la discute, il s'installa à côté d'elle. L'herbe était mouillée, mais cela ne le gênait pas : il enleva son pull et s'allongea dans l'herbe. Sur le coup, il frissonna. L'humidité lui trempait le tee-shirt et le pantalon, mais il s'en foutait royalement. Il n'avait qu'une seule idée en tête : profiter de ce moment pour se laisser aller. 

Kiyosawa – Qu'est-ce que tu fais ici ? Demanda-t-il sur un ton assez calme. Il ouvrit le plastique de la sucette avant de la mettre dans sa bouche. Quand il la mit dedans, il reconnut le goût: coca-cola. Il avait un petit faible pour les sucettes goût coca-cola. À ce moment-là, une petite lueur se vit dans les yeux du garçon. On pouvait le comparer à un gosse de 6ans à qui on venait d'offrir un cadeau. En faite, je me présente. Je m'appelle Kiyosawa, Kiyosawa Shinaha. dit-il en tournant la tête vers la demoiselle. Mais tu peux m’appeler Kiyo, si ça peut te faire plaisir. Ajouta-t-il. Même s'il n'était pas sorti pour discuter avec quelqu'un, il accepta de rester avec elle. Elle avait un petit truc qui intéressait le garçon. 

Ne t'inquiète pas pour le nombre de lignes, du moment que la qualité est là, ça ne me dérange pas \o
Invité
Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeDim 23 Juin - 23:19




« Une rencontre qui roxe du panda humain  »




Les Chuppa Chups étaient les sucreries préférées de la brunette. Elle en mangerait toute la journée, si elle avait assez d'argent de poche pour aller s'en acheter. Et si les caries n'existaient pas, évidemment. Mais elle n'avait ni assez d'argent, et une salive déjà trop sucrée. Le goût de fraise super hyper extra sucré la faisait d'ailleurs saliver comme une limace. Elle adorait ces bonbons.

Le jeune homme en face d'elle avait l'air extrêmement surpris que Maya lui dise qu'elle aimait son style. Ce qui était vrai,  car elle ne mentait jamais. « Ah bon. » Oui, oui. Les pandas sont un des animaux préférés de l'adolescente, après le chat. Vient ensuite le Koala.
Elle sourit. A sa plus grande joie,  l'homme-panda accepta la sucette. Il était sympa, c'était sûr. Elle rangea son bras sous elle et soupira d'aise. Ça ne pouvait donc ni être un Aristo' ni un Bastard. Un Heckler - comme elle -, ou un Pacifist, alors. «Tant mieux, ce n'est alors pas une grosse brute sans cœur.» se dit-elle.
Il s'assit même à ses côtés. Le sourire de la petite femme s'élargit de plus en plus.
Kiyosawa. C'était son prénom. Elle pouvait même le surnommé Kiyo si elle le voulait. Elle qui n'était pas très sociable, elle avait beaucoup de chance, en ce jour. C'était la première fois pour elle qu'un Meussieuh lui parlait. Et qui lui donnait son prénom, et qui sympathisait, par ailleurs.
Les joues de Maya rosirent. « Trop mignon! » pensa-t-elle. Elle avait vraiment de la chance. Ce jour-là, son cœur tambourinait de bonheur, d'aisance, et de facilité à parler, étrangement. Ça lui plaisait beaucoup.

« Moi, c'est Maya. Maya Ayuzawa. On m’appelle généralement juste Maya. Mon prénom est trop court pour y créer un surnom.»

Elle rit tandis que le brun s'allongeait dans l'herbe.

« C'est trempé, Kiyo! » Elle rit plus doucement.

Elle cessa de le regarder et tourna les yeux vers le ciel, toujours aussi bleu. Elle se disait que ses parents devaient être fière d'elle, de parler à quelqu'un sans être trop timide pour bégayer comme une idiote. Puis elle pensa à l'immensité de l'espace. Cela lui donna le vertige. Elle se concentra sur les petits moutons blancs qui se couraient après. La brune cru discernés un d'eux comme la forme d'un chat. Non! D'une Chuppa Chups!

« Je suis ici pour regarder le ciel. Il fait beau, je profite de cet endroit. » Elle regarda autour d'elle et baissa la voix.

« Tout est si calme ici. Tu trouves pas? »

Maya aimait le silence, le calme. Depuis son enfance, elle a toujours été très discrète, respectueuse de l'écart entre elle et les autres. Le silence est d'or, dit-on. C'est vrai. Cet endroit le lui rappelle et elle aime ça. Elle peut s'entendre penser, respirer.


Elle regarda le jeune homme allongé à ses côtés. Elle croqua le petit bout de ce qu'il restait de sa sucette et mordilla le bâton de plastique blanc tandis qu'elle cherchait d'une main une des dernières friandises, celle à la pomme. Elle se remit sur le dos, s'allongeant à son tour aux côtés de Kiyo.


« Ça change. Et toi, tu viens te promener?»



C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P IC O D E


NdMaya : Okay, ça me soulage! :3

Invité
Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeLun 1 Juil - 21:39



La journée avait été agréablement calme en cette matinée. Il n'avait rien fait de spécial, mais il la trouvait agréable. Pourquoi ? Il ne savait pas. Peut-être parce qu'il avait passé une superbe soirée ? Parce qu'il avait bien dormi ? Ou encore, parce qu'il avait fait une belle rencontre ? S'il devait choisir entre les trois, il opterait pour la troisième : cette matinée avait été sous le signe du renouveau. Alors qu'il se promenait pour réfléchir sur un peu de tout et de rien, il croisa le chemin d'une demoiselle, qui avait l'air d'être son genre de fille. Certes, elle n'était pas rousse, ni même à forte poitrine, mais elle avait un petit charme qui ne rendait pas insensible notre taiwanais. Oui, même si ce garçon apparaissait comme un ours malpropre qui pensait qu'au cul et à l'alcool – ce qui était à moitié vrai – il ne rêvait pas d'une fille comme lui, du moins dans ce domaine-là. S'il devait décrire sa petite amie idéale, elle serait le genre de femme qui n'a rien à faire de ce que l'on pense d'elle. Folle et timide à la fois, elle ne montrerait sa folie qu'au peu de personnes qui avaient réussi à s'introduire son cœur. De plus, elle ne serait pas spécialement belle physiquement. Elle serait le genre de fille « passe-partout » qui se foutrait de ce que pense les autres de son physique. Ouais, sa petite amie idéale serait comme ça. Elle ne serait ni une mermaid, ni même si pacifist. Bref, même s'il ne le savait pas encore, il venait de rencontrer la demoiselle qui allait devenir sa première petite amie officielle depuis qu'il était ici.

Kiyo fut assez surpris quand elle lui proposa une sucette après l'avoir à moitié agressé lors de leur premier échange de mot. Aux yeux du garçon, elle ressemblait à une imbécile heureuse ; pas dans le sens où elle ressemblait à une personne stupide, mais plutôt dans le sens où elle ne retenait pas les mauvais moments et qu'elle ne gardait que les bons. Une capacité qu'il lui enviait inconsciemment. Bref, quand elle lui proposa, il accepta. La sucette avait le goût de coca cola. Il adorait ce goût. Puis, sans demander la permission, il s'installa près d'elle. Sur le coup, il s'assit. Alors qu'il se présenta, il entendit le nom de la demoiselle. Maya, qu'elle disait s'appeler. C'était la première fois qu'il entendait ce prénom. Il était plutôt mignon et original. Bon, il fallait dire aussi que pour lui, un prénom qui n'était pas japonais ou taiwanais était original. Un manque de connaissance qui lui permit de faire un jolie compliment sur son prénom :

Kiyo – Très jolie, comme prénom. Dit-il sur un ton assez calme, tout en mangeant sa sucette.

Tout en continuant à manger sa friandise, il s'allongea dans l'herbe. Celle-ci était froide et humide. Quand son corps eut un premier contact avec l'herbe il frissonna. Tandis qu'il commença à s'habituer à la fraîcheur et à arrêter de frisonner, il entendit un petit ricanement mignon avant  et après d'entendre un « C'est trempé Kiyo ». Si cela aurait été quelqu'un d'autre, il aurait donné une réponse sanglante du genre « nan, sans blague pov' con ! », mais il se retenu. Il n'avait pas envie de se mettre cette fille à dos, même s'il lui arrivait de donner des réponses un peu coconne, comme cette fois-ci. Allongé dans l'herbe, il observait silencieusement le ciel. Il était clair. Il était beau. Dans sa ville natale, à cause de la pollution, il ne pouvait pas occuper son temps à ce genre de distraction infructueuse. Ce genre d'activité lui était impossible. Tandis qu'il allait se perdre dans ses pensées, Maya répondit à sa question qui était pourquoi est-ce qu'elle était ici, alors que tout était mouillé. Une question conne puisqu'elle pouvait dire la même réponse que lui. Quand elle lui répondit qu'elle était ici pour regarder le ciel et pour profiter du silence, un sourire s'afficha sur les lèvres du garçon. Il lui était rare de rencontrer des personnes apaisantes qu'elle.

Kiyo – Je vois... tu viens donc souvent ici, non? dit-il en ignorant sa question. Non pas qu'il ne voulait pas répondre, mais surtout parce qu'il était intéressé par la belle brunette. Elle n'avait d'un extraordinaire et ses envies simples lui donnaient une grande bouffée d'air frais.

Alors qu'il lui parlait tout en continuant à regarder le ciel, il sentit quelque chose tomber près de lui. À ce moment-là, il regarda à sa droite et vit la demoiselle à sa hauteur. Même si l'herbe était mouillée, elle voulait s'en doute profiter de la beauté que nous proposait le ciel en ce temps radieux. Quelques secondes dans le silence, il le brisa en répondant enfin à la question.

Kiyo – J'ai voulu profiter du temps frais pour remettre mes idées en place et faire le tri. dit-il calmement en appréciant le vent qui caressait son visage. Qu'est-ce qu'il était bon – quelques fois – de rester allonger et de ne rien faire. Les yeux fermés pour mieux profiter du vent, il attendit quelques secondes pour continuer de parler. Tu es élève à Sei, non? Il avait envie d'en apprendre plus sur elle et surtout, de savoir si elle était vraiment le genre de fille qu'il s'imaginait.
Invité
Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeMar 2 Juil - 5:02




« Une rencontre qui roxe du panda humain  »





Pour la première fois cette année, Maya eu droit à un compliment. Le premier de toute sa vie sur son prénom. Le jeune homme venait de lui dire que son prénom était joli. Maya piqua donc un fard, seulement quelques instants. D'habitude, les autres ne le connaissaient pas, ou bien le trouvait trop court pour y trouver un quelconque surnom, ou trop enfantin. Lorsqu'elle était allé en Europe, les gens qui la rencontrait écarquillaient les yeux et imitaient une abeille. Elle n'a jamais compris pourquoi, jusqu'au jour où une petite fille avec des couettes, qui se promenait dans Paris en France, portait sur elle un petit sac jaune avec un imprimé d'abeille. Une abeille ridicule et qui portait le nom de Maya. Le dernier jour de son séjour à Paris, les gens qui avaient accueillis sa famille lui avaient préparé une petite fête de départ. Il fallait bien : Maya y était resté bien deux mois. Tout avait été très compliqué au début. Elle ne comprenait rien, et puis elle s'est quelque peu habituée. Pour elle, le français, ça avait été du chinois. Elle a malgré tout apprit à dire quelques mots comme "bonjour", "bonsoir", "bonne nuit" ou encore "je voudrais une baguette, s'il vous plait!", "merci", etc... Bref, ils lui avait concocté une fête en son honneur. Et ce jour-là, avant qu'elle ne parte, il avaient dansé sur le générique de dessin-animé "Maya l'abeille". Elle avait été tellement touchée... C'était à l'époque où ses parents étaient en bonne santé. Et vivants.

Maya aimait se remémorer ce moment le soir, dans ce coin d'herbe. Sentir les anciennes odeurs, pouvoir toucher ses parents par virtualité. Pouvoir sentir leur peau, les embrasser, leur dire "merci". "Merci" de l'avoir mis au monde, rien que pour les avoir connus. Et puis, sans un ami, que ferait-elle d'autre? La solitude était la vie qu'elle menait depuis un an déjà à Sei, mais cela ne la gênait pas tellement. Même si quelques fois, l'affection perdue lui coûtait...
Elle le regarda sans sourire, cette fois.

« Oui, trop souvent, je pense. »

Une légère brise enveloppa son corps et elle respira à fond. Cela lui pinçait toujours un peu le cœur de se trouver toujours seule. Une boule se formait dans son ventre et un vide s'ouvrait sans son âme. On appelle ceci la tristesse.
Elle fit s'envoler le reste de ce pincement avec le vent qui s'échappait vers le ciel. Les feuilles de l'arbre le plus proches frissonnèrent en émettant un bruit agréable.

« Faire le tri? Si ce n'est pas trop indiscret, t'es forcément pas obligé de répondre, mais... qu'est-ce que tu veux dire? Tu as des soucis? »

Maya était toujours à l'écoute des autres. Etre en face de la personne embêtée est toujours plus facile pour trouver des solutions. Même si la solution est parfois trop radicale et pas très simple, elle préfère les prévenir. La plupart du temps, personne ne l'écoute car il en coûte trop à cette personne de faire ce qui est de mieux. Pourtant... Elle aime les aider, cela lui fait du bien et elle peux se dire qu'elle a une place dans le monde et qu'elle n'est pas née pour rien. L'esprit de Maya fonctionne comme ça. Pas d'amour, ni d'affection, elle ferme les portes de son cœur et aide les autres du mieux qu'elle peut. Elle se dit qu'ils méritent plus de vivre qu'elle.

« Je suis bien une élève d'ici. Toi aussi? »

Maya était parfaitement une Heckler, et pourtant, elle voulait participer au massacre des hommes qui salopait la gente féminine en joignant ces Amazons. Elle les haïssait (NdM: Les hommes, pas les Amazons, ahah xD).

« T'es un Pacifist, non? »

Kiyo-kun n'avait ni l'air d'être un maniaque ni une grosse brute. Ni un Aristocrate, ni un Bastard. Ce serait un Pacifist, ou un Heckler, tout comme elle? Il était calme et il dégageait un air simple, vivifiant et admirablement réchauffant. Tant mieux. Elle espérait ne pas se tromper, en tout cas. Elle préférait ne pas sympathiser avec l'ennemi.






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Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeVen 5 Juil - 9:38



Kiyo était le genre de garçon qui ne sortait pas souvent sans avoir une bonne bouteille d'alcool dans le sang. Il était rare de le voir – sauf en cours – sobre dehors le jour ou la nuit. Il était tombé amoureux d'un état et il essayait de le retrouver chaque soir, en jouant avec l'alcool et la débauche. D'ailleurs, ce fut quand il commença à boire qu'il vira de bord au niveau de la sexualité: au début, ce taiwanais était le genre de mec 100% qui était à moitié homophobe, dans le sens où il ne supportait pas de voir deux personnes du même sexe se tenir la main ; que ce soit en amitié ou en amour. Une vision qui changea dès qu'il rencontra la personne qui allait devenir son meilleur ami: Kimoo Ashii. Ce mec avait réussi à faire de lui un gay qui aimait se faire prendre. En parallèle, les retrouvailles avec son ami d'enfance, Flippy, n'arrangeait pas du tous les choses : lors de leur soirée alcool dans l'appartement ou en dehors, la soirée se finissait toujours de la même façon ; Kiyo se faisait prendre par son pote et colocataire. Une situation ironique pour le garçon qu'il était avant d'entrer dans cet établissement. De plus, depuis son arrivée ici, il était devenu accro au sexe avec des filles ou des garçons.

Le fait de pouvoir parler avec une fille sans avoir spécialement envie de la sauté était une joie, une paix intérieur pour le garçon. Il se savait pas pourquoi cette fille lui faisait cet effet, mais le fait de parler avec elle lui réchauffait un peu le cœur. Quel drôle de situation: la seule personne qui lui procurait cette sensation était une inconnue qui se prénommait Maya Ayuzawa. Elle n'était pas spécialement belle, mais elle ressemblait beaucoup à la description que Saez faisait de sa marguerite. Une description dont il était tombé amoureux lors de la première écoute. C'était peut-être pour cette raison qu'il n'avait pas eu envie de la rembarrer quand elle lui avait parlé comme si elle le connaissait depuis des années. Elle avait l'avantage du physique, du charme qu'elle dégageait. Ensuite, en parlant un peu avec elle, il se rendit compte qu'elle correspondait un peu plus à cette description: elle était d'une simplicité qu'il ne la voyait pas participer à cette pseudo-guerre des sexes. Une guerre qui ne rimait à rien puisque tout le monde couchait avec tout le monde. D'ailleurs, le fait de savoir cela le faisait rire intérieurement. Un amusement qui se voyait de temps en temps lorsqu'il souriait pour rien, dans le vide ou même quand il était seul. 

Kiyo – Et qu'est-ce qui te fais croire que je suis un pacifiste? dit-il après d'avoir arrêter de ricaner.

Son ricanement n'était pas méchant. Il affichait seulement sa surprise : c'était la première fois qu'on lui demandait s'il était un pacifiste. Depuis qu'il était ici, on lui demandait à chaque fois s'il faisait partit des tafiolles d'aristochats ou encore de ses abrutis de bastard. Il pensait cela des deux groupes, même s'il savait que chacun d'eux avait des exceptions. Après tout, les aristochats avaient Joe : un mec qui ressemblait beaucoup à Kiyo sur de nombreux points. C'était sans doute pour ça qu'il ne comprenait pas pourquoi il faisait partit de ce groupe. Puis, les bastards avaient Kimoo, le mec qui ressemblait à Kiyo, mais en plus violent, plus sobre et surtout, moins con quand il y avait une catin en face de lui. Des qualités qu'il admirait chez son pote. 

Tandis qu'il attendait la réponse de la demoiselle, il observa le ciel. Il était vrai que celui-ci était magnifique: certains nuages avaient la forme de panda tandis que d'autres avaient la forme d'ours. Puis, il finit sa sucette. Pour ne pas polluer l'herbe, il mit le bâton de sa sucette dans sa poche de pantalon: il n'avait pas de sac pour mettre ses ordures. Ensuite, il regarda la demoiselle. Elle était assez mignonne. Vu qu'elle avait mis sa tête près de la sienne, Kiyo tourna la tête de l'autre côté avec des petites rougeurs sur les joues. À ce moment-là, il ressemblait plus à un gamin de 14ans qui était en rendez-vous avec sa petite amie qu'à un adolescent de 17 ans qui parlait tranquillement avec une inconnue qui était à son goût physiquement et qui commençait à l'être spirituellement. Une scène qui aurait pu faire rire plus d'une personne, si elles auraient été là pour la voir, ce qui n'était pas le cas, pour son bonheur. 

Il se calma et se retourna de nouveau vers elle. Il venait de se rendre compte qu'il n'avait pas répondu à sa question quand elle lui demanda s'il avait des soucis. Il était sûr à 95% qu'elle était le genre de femme qui allait le faire chier jusqu'à ce qu'il lui réponde. Une situation qu'il avait envie d'éviter.

Kiyo – Et non, ne t'inquiète pas, je n'ai pas de grand soucis, dit-il en arrêtant de la regarder. Il observa de nouveau le ciel. Je suis juste en manque d'inspiration pour de futur projet finit-il en étirant ses bras et ses mains vers le ciel. 

De son point de vue, on avait l'impression qu'il avait envie d'essayé d'attraper les nuages ou le soleil qui montrait son bout de son nez, timidement. Il semblait avoir peur de se montrer, comme s'il n'avait pas envie qu'on le voit nu. Une pensée idiote puisque le soleil était une boule de feu qui n'avait pas d'âme. Il resta quelques secondes dans cette position avant de faire l'étoile de mer dans l'herbe : il mit un bras près de la tête de Maya, un autre de l'autre côté. Puis, au niveau des jambes, il fit du pied à celle-ci – sans le faire exprès – en s'installant dans sa position favorite pour se détendre et quelques fois, pour réfléchir. 

Kiyo – Au faite, tu fais parti des hecklers ou des pacifists? lui demanda-t-il après quelques secondes de silence. Il se demandait dans lequel des deux groupes elle pouvait bien faire parti. Pourquoi n'avait-il pas proposé les amazones et les mermaid ? Parce qu'elle n'avait pas l'air assez violente pour faire parti des rangs de Lilith, la reine des amazones et elle ne semblait pas assez nympho et surtout, elle était trop habillée pour faire parti des demoiselles de Raven, la reine des mermaid. Oui, il connaissait bien les deux reines, puisqu'il lui arrivait de travailler pour elles, de temps en temps en échange d'une certaine protection de la part de leurs filles.
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Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeVen 5 Juil - 21:39




« Une rencontre qui roxe du panda humain  »






En apparence, Maya était très, ou même trop calme pour laisser paraître ne serait-ce qu'une petite émotion. Elle s'était toujours caché derrière un mur, un mur qu'elle croyait protecteur. Et pourtant, c'était cette barrière qui l'empêchait de se retrouver avec des gens, des gens qu'elle pourrait apprécier et réciproquement. A l'inverse, dans son fort intérieur, Maya était un vrai tourbillon de pensées. C'est peut-être pour cela qu'elle faisait partie des Hecklers, après tout. Parce que son apparence n'allait pas encore avec elle-même. Elle ne s'était pas encore trouvée. Elle n'était pas encore entière. Maya pensait alors qu'il lui fallait du temps pour apprendre. Apprendre à trouver un certain équilibre entre l’extérieur et l’intérieur. Elle stressait moins, quand bien même elle y pensait chaque jour...
Se retrouver en compagnie de cet inconnu la rassurait et elle se disait même qu'elle avait fait un pas en avant, qu'elle avait franchi une étape, enfin. Son intérieur avait décidé de prendre le dessus, et l’extérieur avait suivi : ce jour-là, elle avait rougit, sourit, parlé avec quelqu'un. Cette personne lui semblait différente de ce qu'elle avait pût voir à l'intérieur de l'établissement. A force d'observer les gens, Maya pouvait alors deviner le petit quelque chose qui flottait au-dessus de chacun. Ici, les filles étaient plutôt du genre à se dandiner et à se faire remarquer en étant bien dévêtues - et surtout, surtout machiavéliques -, lorsqu'elles étaient des Mermaids ; un peu fortes, pas discrètes, et violentes quand il le fallait lorsqu'il s'agissait des Amazons - elle pensa ici à Natsume-chan, la Reine des Vertes, celle qui tentait de la mettre dans le droit chemin, de lui faire trouver cet équilibre manquant chez les deux Maya. Côté mecs, on avait des schizophrènes chez les Aristo' et de grosses brutes bien sanglantes chez les Bastards. Chacun portait bien son nom, il fallait bien l'avouer. Maya savait bien que Kiyo' n'était pas de là-bas, non. Il dégageait autre chose. Quelque chose que Maya n'aurait su bien définir. Peut-être dans la façon de s'exprimer, dans la façon de ne pas être agressif, du moins physiquement. Elle avait donc choisit la possibilité qu'il soit Pacifist, ou Heckler. Mais, vu la grande chance Ô combien elle en avait, elle pensa donc qu'il était Pacifist, donc différent d'elle.

Elle entendit l'adolescent à ses côtés ricaner. Était-ce méchant? Maya se crispa et elle détourna le regard pour répondre.

« Je le pense parce que... hmmm. Peut-être parce que tu as accepté la Chuppa Chups et que tu m'as pas encore envoyé balader. »

Elle avait peut-être tort, après tout. Elle n'était pas devin, ou quelque chose comme ça. Peut-être était-il un Aristo qui voulait faire ami-ami pour ensuite la pulvériser sans qu'elle puisse y faire quelque chose? Mais elle préféra nier cette éventualité. Car il avait l'air tout de même sympa, et puis reposant. Autre chose que ce petit truc, il émanait de lui une aura calmante, comme une friandise.
Maya s'aperçu qu'il la fixait, et avait tourné la tête rapidement. Ses sourcils se froncèrent de questionnement et sa tête se pencha sur sa droite, un tic bien à elle lorsqu'elle posait, ou se posait une question. Kiyo la regarda de nouveau et elle piqua un fard. Elle décida de regarder le ciel. Elle n'avait vraiment pas l'habitude que quelqu'un lui parle ou autre. Mais elle sourit quand même, parce qu'elle pensait que réagir comme cela était normal pour une personne sociable. Ça lui plaisait, elle se sentait vraiment comme ça : normale. Depuis des années, c'était une première. C'était comme un souffle chaud dans son cœur, comme un cadeau.

Kiyo lui répondit ensuite qu'il n'avait pas de gros soucis. Juste du manque d'inspiration. Et même si la jeune fille se demandait de quels projets il pouvait bien parler, elle ne le questionna pas plus, car elle jugeait préférable qu'elle se taise. Après tout, elle n'en avait aucun droit. Parler de "projets" à une inconnu ne devait pas être sur la liste du brun. Du moins, elle s'en persuadait. Peut-être, si elle aurait été comme lui, elle en aurait fait autant.
Tout à coup, il gigota. Le pied du brun effleura le sien, tandis qu'un bras de dessinait au-dessus de son crâne. Elle ferma les yeux vivement. Oulalala, pensa-t-elle. Que faisait-il? Elle se sentait toute petite, lui qui était si grand. Déjà qu'elle n'était pas de grande taille et assez menue, voilà maintenant qu'il s'étirait. Contre le ciel encore plus grand, elle se sentait vraiment microscopique aux yeux du monde. Mais c'était sans doute mieux ainsi.
Lorsqu'elle entendit sa question, elle rouvrit les yeux d'étonnement. Ah oui, elle devait répondre:

« Je.. Oui, je suis une Heckler. En fait... non rien. »

Sans comprendre pourquoi, elle avait paniqué. Peut-être parce que, comme elle, il avait déduit de son caractère et de ce qu'elle faisait penser qu'elle était quelqu'un de trop calme pour participer activement à cette guerre. Mais pour une fois, cette personne avait vu juste. C'était bien le seul.

« Ça serait sympa, si tu étais un Heckler, comme moi. »







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Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeLun 8 Juil - 1:37



La délicatesse et lui ne faisaient pas, mais vraiment pas bon ménage. Même avec ses anciennes petites copines ou ses sex'friends, il n'avait jamais réussi à être délicat. On le disait grossier, malpoli, con, mais en réalité, il était seulement maladroit avec les personnes qui appréciaient le plus. Il n'avait jamais vraiment eu le temps d'apprendre, de son père, comme se comporter face à une demoiselle, ni même devant une personne en général. La seule personne qui l'avait élevé était sa mère. Une femme formidable qui était, pour le moment, la seule femme de sa vie. Non, il n'était pas amoureux de sa mère, comme certaines personnes pouvaient le penser. La seule chose était qu'il aimait tellement sa génitrice qu'il préférait la faire passer avant ses petites copines. Un comportement qui lui valut des soucis de couple. D'ailleurs, contrairement à ce que vous pensez, ce n'était pas les demoiselles qui le larguaient, mais l'inverse: si la fille ne plaisait pas à sa mère, il la larguait sans comprendre le pourquoi du comment. Une attitude qui lui a fait perdre de jolies perles rares. Heureusement pour lui, le jour où une fille allait le connaître réellement allait enfin arriver.

Enfin, c'était ce qu'il croyait, car quand elle lui s'il était un pacifiste ou pas, il se mit à ricaner. Même si cela n'était pas méchant, le manque de délicatesse se mit en route. À ce moment-là, il s’aperçut qu'elle se crispa et détourna la tête. Et voilà, il venait de faire une connerie. Sans rien dire, il écouta la demoiselle. Elle lui répondit qu'elle pensait cela parce qu'il avait accepté sa sucette et surtout, chose à laquelle il n'avait pas pensé, il ne l'avait pas encore envoyé baladé ou encore plus violent, agressé. Une réponse qui fut une vrai surprise pour lui. Il était vrai que depuis le début de leur conversation, il n'avait pas encore essayé de l'embrasser, de la tripoter ou encore de la tabasser. Un comportement qu'il ne chercha pas à comprendre. Que pouvait-il bien répondre à cela? Quand il entendit l'explication de la demoiselle, il se contenta de sourire gentiment , de lui donner une petite pichenette sur le nez et de lui répondre.

Kiyo – C'est vrai que cela aurait pu être une bonne raison pour que j'en sois un... dit-il après lui avoir fait la pichenette et en affichant toujours son sourire. ...mais non. Malheureusement pour toi, je suis pas un gentil pacifiste. continua-t-il. Si tu veux, tu peux essayer de deviser mon groupe. Si tu y arrives du premier coup, tu auras le droit de me donner un gage. Par contre, si tu te trompes, c'est moi qui t'en donnerais un. lui demanda-t-il. Il ne savait pas pourquoi, mais il était d'humeur joueuse. Il se retourna pour voir la réaction de la demoiselle. 

Suite à cela, il n'arrêta pas de tourner la tête. Il aimait bien le charme que dégageait son visage, mais le fait qu'elle le regardait de temps en temps en gêna. Pourquoi, lui qui s'amusait à baiser le maximum de filles, ne pouvait-il pas voir le visage de cette fille sans avoir l'impression que ses joues rougissaient à chaque fois que leurs yeux se rencontraient? Il se sentit bien et bizarre à la fois. Puis, quand il lui répondit qu'il n'avait aucun soucis, juste un manque d'inspiration, elle n'insista pas. Il appréciait ce genre de fille: les filles pas trop chiantes qui ne cherchaient pas à tout savoir sur une personne dès la première rencontre. Puis, il eut envie de s'étendre. Il fit exprès de s'étendre sur la demoiselle pour se rapprocher d'elle, sans qu'elle puisse croire qu'il avait envie de se la faire et surtout, il avait de voir la réaction qu'elle allait avoir. Quand il le fit, il l'observa en même temps. Elle ne bougea pas, mais quelque chose changea dans son comportement. Elle n'était pas crispée, ni même paniqué. Peut-être venait-elle de se rendre compte qu'elle était une naine par rapport à lui? Cette idée le fit sourire de nouveau. C'était la première fois qu'il souriait autant sans se moquer de cette personne. Une sensation bizarre. 

Puis, il lui demanda si elle était une heckler ou une pacifiste. À ce moment-là, elle lui répondit, un peu paniquée, qu'elle était une heckler. Alors comme ça, elle faisait parti du même groupe lui. Quand il entendit cela, il se sentit rassurer et inquiet à la fois. Pourquoi ? Parce qu'il ne connaissait pas la raison de sa présence chez les hecklers. Ce groupe était réputé pour regrouper les personnes qui participaient à la guerre, mais d'une autre façon : soit en travaillant pour le sexe opposé, soit par l’appât du gain, soit encore parce qu'ils étaient indécis pour le groupe qu'ils voulaient rejoindre. La troisième idée lui donna des frissons dans le dos. La seule personne avec qui, il pouvait s'ouvrir sans peur ni gêne, allait peut-être rejoindre un des deux groupes. Même pas deux secondes après cette pensée, il se secoua la tête pour l'enlever. Cette pensée s'enleva quand elle ajouta qu'elle aimerait bien qu'il soit un heckler aussi, tout comme elle. Pourquoi est-ce qu'elle voudrait cela? Les hecklers étaient des personnes qui participaient aussi à la guerre. Une pensée s'enleva et un sourire apparut de nouveau. Heureusement pour lui que Kimoo n'était pas dans les parages, sinon il l'aurait encore frappé à cause de l'air ahuri qu'il faisait apparaître sur son visage. Oui, parce que l'une des qualités, mais aussi défauts du garçon, était qu'on pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Une chose dont il s'en foutait royalement et qui, quelques fois, débloquait une situation épineuse.
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Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeLun 8 Juil - 4:12




« Une rencontre qui roxe du panda humain  »






Avec les garçons, Maya n'avait jamais eu de grand succès. Elle ne savait pas pourquoi, et franchement, ce n'est pas ce qu'elle cherchait en premier lieu. Mais elle était tout de même une adolescente, et les adolescents pensaient toujours à des choses d'adolescents, même sans le vouloir. Parce que c'était la vie. Alors, Maya était tout de même toujours un peu triste de ne pas pouvoir parler avec un peu de liberté avec la gente masculine. Ses parents lui avaient pourtant transmis un savoir-faire de la sociabilité, mais jusque là, elle ne savait pas vraiment quoi en faire. Elle regardait les garçons juste d'un peu loin, seule, en se disant qu'il étaient heureux et qu'ils avaient une vie heureuse... Et cela suffisait à remplir son cœur d'un petit bonheur solitaire. Mais ce jour-là, Maya en avait eu assez et elle avait prit son courage avec autant de mains possible qu'on avait pu lui donner. Et elle avait eu raison, parce que désormais, elle y arrivait. A parler librement. Kiyosawa ne lui faisait pas tellement peur. Elle se demandait juste quelle genre de personne il pouvait bien être. Et c'est en ce moment-même qu'elle devait y réfléchir.

Depuis bien longtemps, ce sentiment qui tiraillait avec malice son petit cœur lui plaisait carrément. Cet adolescent l'intriguait, et sans qu'elle ne sache comment ni pourquoi, il arrivait à la faire réagir.  Evidemment, rougir n'était pas une des réactions les plus marrantes, mais au moins, elle se sentait plus vivante qu'avant. Elle pouvait sourire, être gênée, soupirer, rester calme. Sans aucune comédie. Il lui envoya alors une pichenette, et elle se retint de respirer. Elle cacha le bas de son visage à partir du nez, d'une part surprise de son geste, mais aussi pour cacher le feu de se joues.

Sans aucune autre grande surprise, Maya s'était induite en erreur. Non, non, non. Il n'était pas Pacifist. Manque de bol. Alors il devait être un Heckler. Mais une erreur en conduit toujours une autre dans le cas de Maya, et elle laissa tomber cette hypothèse. Elle n'avait toujours pas confiance en elle à cent pour cent.

Kiyo lui déclara alors que si elle répondait faux, elle aurait un gage, et vice-versa. Ses yeux s'agrandirent, et s'ils auraient pu, auraient briller. Elle resta bouche-bée un petit instant, en se disant que si elle l'avait connu mieux et lui aurait sauté dans les bras, tellement elle était heureuse qu'elle joue à un "jeu".
Mais elle fit mine de réfléchir en opinant de la tête et fixa le regard de celui à côté d'elle, dans l'herbe. Il était bien près, mais là elle travaillait dans sa caboche et elle était trop concentrée pour s'en apercevoir.
A bien y réfléchir, peut-être que Kiyo' n'était ni un Heckler, ni un Pacifist. Entre opter pour Bastard ou les Aristo', elle opterai plutôt pour le deuxième choix. Elle ne voyait pas du tout l'homme à côté d'elle, si calme depuis leur rencontre, être quelqu'un de si brutal que sont ces grosses brutes. Et même si elle n'était pas sûre de sûre, elle... Quoique non. Aristocrate ne lui allait pas non plus. Et puis, zut, il fallait qu'elle tranche. Mais si elle était bernée, elle allait devoir supporter un terrible gage. Mais, ne connaissant vraiment - encore? - rien de lui, elle ne pouvait aucunement savoir.

« J'arrive pas à me décider. T'es compliqué, en vrai. »

Elle disait ça évidemment sur le ton de la rigolade. Elle n'aimait pas dire du mal des gens, même si ce n'était pas forcément méchant. Elle le regarda dans les yeux, un poing devant la bouche, encore plus concentrée. Une bombe pourrait exploser, elle ne tremblerait pas le moins du monde. Elle avait fait le vide autour d'elle et son cœur commençait à battre plus vite. C'était bien la première fois qu'elle faisait un "jeu" avec un "ami", et elle était un peu nerveuse à cette idée. Soudain, elle soupira et se remit droite, sur le dos, les bras croisés contre sa poitrine, une moue boudeuse au visage.

« Trop dur. Je dirait un Bastard. S'il te plait, continua-t-elle les mains jointes devant sa figure en faisant une mine désolée, ne soit pas trop méchant. »




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Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeMar 9 Juil - 10:48


Depuis quelques temps, Kiyo se sentait vide. Non pas que les séances de sexe le vidaient littéralement, mais à l'intérieur de lui, il se sentait vide. Au début, le fait d'occuper ses journées à boire et à baise satisfait son ennuie. Au fil du temps, ces mêmes activités – qui lui avaient remplis l'esprit – commencèrent à le rendre dépendant. Même s'il passait de très bonne soirée en compagnie de ses potes, il lui arrivait souvent de boire seul ou encore d'aller aux putes seul pour essayer d'obtenir un petit moment d'extase. La seule chose qu'il n'avait pas essayer, c'était la drogue dur. Autant, il était un adepte de l'alcool, des mélanges et cocktails, autant il ne supportait pas fumer. Pour lui, il n'y avait aucun plaisir à fumer de la merde. Peut-être qu'il disait ça parce qu'il n'avait jamais essayé la drogue dur. De ce fait, il ne connaissait pas les effets de celle-ci. Une méconnaissance qui était tout à son honneur, même s'il allait être sur le point de connaitre un autre genre de drogue.

Kiyo était toujours dans la même position quand il lui proposa le petit jeu: vu qu'elle se demandait de quel groupe il était, il voulait savoir si elle serait capable de trouver son groupe rien qu'à son caractère. Surtout qu'il était dans le même groupe qu'elle. Un point commun qui faisait qu'une amitié était possible entre eux-deux. Quand il lui proposa cela, il vit qu'elle écarquilla les yeux. Était-elle surprise qu'il lui propose un jeu aussi enfantin? Au moment où il allait lui dire que c'était une blague, elle se leva et se mit au-dessus du heckler. Voulait-elle vraiment y jouer? À en croire ses gestes, oui. Contre toute attente, alors qu'il voulait jouer les fiers, lorsqu'elle se mit sa tête au-dessus de la sienne, il se mit à rougir. C'était la première fois qu'il réagissait comme ça face à une fille. Elle avait vraiment un truc spécial. Tandis qu'il tourna la tête pour éviter de croiser son regard, elle lui dit qu'elle n'arrivait pas à se décider et surtout, qu'il était trop compliqué pour qu'elle puisse deviner comme ça, quasiment sans aucune information sur lui. Il était vrai qu'elle ne connaissait quasiment rien sur lui et inversement, mis à par son prénom et son groupe, il ne connaissait rien d'elle. Un silence régnait entre les deux personnes. Elle semblait tellement concentrer, qu'il n'osa pas la déranger pour lui dire qu'elle n'aurait pas réellement de gage si elle se trompait.

Lorsqu'elle lui annonça qu'il était compliqué, il vit un petit sourire s'afficher sur ses lèvres. Si sa mère ne l'avait pas bien élevé, il l'aurait embrassé sur le coup, dès qu'elle ce serait mise au-dessus de lui. Heureusement pour elle, la mère de Kiyo l'avait bien élevé. Tournant le visage pour le croiser le regard de celle-ci, il commença à se poser des questions sur cette Maya. Même si elle se disait Heckler, son naturel non-violent physiquement faisait d'elle une parfaite prédatrice. Pensait-il cela parce qu'il était à Sei depuis trop longtemps? Peut-être que oui, peut-être que non. Puis, sans s'en rendre compte, elle se remit à sa place. À ce moment-là, il regarda de nouveau le ciel. Comme le disait son pote, les filles le rendaient vraiment con. Un comportement qu'il ne pourrait pas changer, sauf s'il devenait gay. Rien qu'à cette idée, il en eut des frissons. Non pas qu'il était homophobe, loin de là, mais il ne voyait pas d'autres mecs lui troués le cul comme il le faisait. Il ne pouvait pas s'imaginer en train d'enfoncer son entrejambe dans l'anus d'un mec. Il était Hétéro et fier de l'être. Perdu dans ses pensées, il fut rappelé à la réalité quand elle lui demanda s'il était un bastard, avec un petit « S'te plait » à la fin, avec les mains jointes, comme si elle le suppliait de dire oui, même si cela n'était pas la bonne réponse. L’enchaînement des mots entre eux et avec ses gestes le fit rire. Allait-il dire qu'il était bastard pour lui faire plaisir et lui mentir ou allait-il lui dire non et à ce moment-là elle devra exaucer un de ses vœux? Pour lui, le choix était déjà fait. Il se leva à moitié et se tourna vers elle en essayant de ne pas trop rougir. 

Kiyo – Mmmmh tu préfères que je commence par la bonne ou la mauvaise nouvelle? demanda-t-il avec un petit sourire amusé sur le coin des lèvres. Il trouvait ça très amusant de jouer avec elle. Elle était tellement... pas niaise, mais innocente. Une innocence qui lui plaisait. Avant de te répondre, j'aimerai savoir ce qui te fait penser que je suis un bastard. continua-t-il. De cette manière, même s'il n'apprenait pas beaucoup de choses sur elle, il savait comment elle le voyait. 

Juste après lui avoir posé la question, il se mit à bailler aussi bruyamment et fort qu'un ours sauvage. Comme tous les gens qui connaissaient bien Kiyo, ils savaient que la délicatesse, la discrétion et surtout, la politesse et lui faisait deux, voir même quatre. Il n'avait même pris la peine de mettre la main devant sa bouche. Ce mec était vraiment une personne insortable. Quand il eut finit son bâillement, il la regarda de nouveau. Il ne savait pas pourquoi, mais il était captivé par son visage. Il était attiré par la douceur qu'il affichait. Maintenant qu'il savait qu'il allait pouvoir donner un gage à la demoiselle, il voulait savourer ces quelques secondes de bonheur.
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Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeMar 9 Juil - 21:21




« Une rencontre qui roxe du panda humain  »






Le cœur de Maya frissonna. Il semblait pas du tout stressé à ses côtés, si naturel. Le sourire - si petit soit-il - ne la quittait pas. Ce besoin d'avoir quelqu'un qui l'appréciait risquait de ne plus la quitter non plus, d'ailleurs. En réfléchissant bien, ce n'était pas vraiment, finalement, de la joie qu'elle ressentait. La joie, Maya avait pu la connaitre, et elle savait que c'était autre chose. Quelque chose qui l’empêchait de perdre son sourire, qui la faisait flotter, sans que ce petit bonheur ne la fasse réagir comme une folle. Donc, ce n'était pas de la joie. C'était autre chose dont Maya ne connaissait pas le nom, malheureusement. Elle aurait voulut, ce sentiment était si bon, en elle. Tout chaud, comme une cascade de miel.Et, si elle avait été devin, elle aurait su que ce sentiment allait se développer pour arriver au dernier stade. Le sentiment le plus important chez un être humain. Elle ne s'y attendrait pas, c'était sûr.

Lorsqu'elle était en train de le fixer dans les yeux pour déterminer dans quel groupe le jeune homme pouvait appartenir, celui-ci détourna les yeux. Elle avait dû donc trancher. Elle avait choisit le groupe des Bastards, car elle n'aurait jamais eu l'idée qu'il aurait pût été un aristo'. Ooh, non, loin de là. Cela se voyait à des milliers de kilomètres. Pourtant, en optant pour le groupe des autres, elle n'était pas satisfaite non plus. Elle n'en était vraiment pas sûre. Et puis, elle avait arrêter son choix de toute manière, si bien qu'elle pinça ses lèvres. Au moins, il y avait une bonne nouvelle, à son grand étonnement, sans pour autant cesser de sourire. Elle le regarda et vit qu'il souriait, lui aussi.
La mauvaise était sûrement ce gage qu'il lui avait si bien promit. Même si cela lui faisait plaisir qu'elle puisse sympathiser avec quelqu'un, elle  avait quand même un peu peur de ce que cela pourrait être. Quoique, il ne la connaissait pas vraiment non plus, alors pour trouver, il allait devoir vraiment réfléchir.

« Écoutons la mauvaise nouvelle. Si il y en a vraiment une bonne, je me réconforterai avec celle-ci. »

Il n'y avait pas grand chose à dire sur le pourquoi elle avait choisit ça. C'était d pur hasard, ou plutôt un choix par élimination. Elle allait quand même lui avouer les choses.

« En fait, j'ai tellement toujours de la malchance que je me suis dit qu'il était impossible que tu sois comme moi. Donc, j'ai choisis entre les deux groupes principaux et je me suis aperçu qu'il était impossible que tu sois aussi timbré que les Aristocrates. Alors j'ai choisit le dernier échappatoire. Ri-di-cule. »

Ses sourcils étaient en forme de "V" inversé, signe qu'elle savait qu'il allait la prendre pour une simple d'esprit, mais ne sachant vraiment rien de sa personnalité, elle ne pouvait quasiment rien dire de sûr. Elle avait hâte d'entendre le gage qu'il avait concocté. Elle espérait vraiment que ce ne soit pas trop ridicule à faire, ou à dire.



NdM: Un peu court, désolée, je n'ai fait qu'un 500 mots... Pourtant, je m'éclate **

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Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeDim 14 Juil - 9:01


La rencontre entre les deux hecklers était un signe du destin. Deux personnes ayant deux styles de différents, qui se rencontrent dans un terrain neutre pour faire connaissance et avoir le coup de foutre pour l'autre à force de se regarder. Cette description de la situation que vivait Kiyo et Maya était digne d'un film romantique. Le style de film que notre protagoniste détestait. Le genre de film qu'il ne pouvait pas regarder parce qu'il trouvait ça trop niais. Quelle ironie, non? Lui qui détestait ce genre de film, il était en train d'en vivre un lui-même. Le destin et l'ironie faisaient bien les choses. Pour le moment, elle n'était qu'une fille comme les autres, qu'il pourrait embrasser et baiser quand et de la façon dont il le voulait, même si elle était – la seule – pour le moment, à le faire rougir de cette façon-ci. Une situation qui n'était pas, contrairement à ce qu'il pensait, désagréable à ressentir.

La vision de la demoiselle près de son visage était tellement agréable et surprenant qu'il ne pouvait pas rester à l'observer sans rougir. Pour éviter qu'elle ne se pose des questions, il tourna la tête. Une action qui pouvait rendre le jeu plus difficile pour la jeune femme: elle devait deviner sans pouvoir voir le visage du garçon. Ceci dit, elle n'était pas, non plus, obliger de se pencher de cette manière pour l'observer. Lui qui avait pour habitude de sauter dès la première seconde, il se rendit compte qu'il n'avait pas envie de brusquer les choses avec elle. La douceur du visage et de ses paroles étaient-ils à l'origine de son changement de comportement temporaire? Sûrement. Quand elle lui annonça qu'elle pensa qu'il était un bastard, il sourit mais compris la confusion. Il était vrai qu'il n'avait pas du tout la gueule de l'emploi pour être un aristocrate: il était trop impulsif, nerveux et franc pour ce groupe. Par contre, comme pour les bastards, il était violent et bagarreur, même si cela dépendait de la personne en face de lui et de la situation. Une confusion qu'il comprit, mais qui le fit sourire quand même. Grâce à cette mauvaise réponse, il avait gagné le droit de donner un gage à la demoiselle. Un gage qu'il n'allait pas laisser passer. Ensuite, elle lui dit d'annoncer la mauvaise nouvelle. Il la laissa dire pourquoi elle avait choisi ce groupe pour lui avant de lui répondre. Elle lui expliqua qu'elle fit ce choix par défaut et élimination: comme il le pensait de lui-même, il n'avait pas la gueule et l'aura d'un aristocrate. Puis, vu qu'elle hésitait entre les hecklers et les bastards, elle choisit le second groupe parce qu'elle n'osa pas dire qu'il appartenait au premier. Un manque de confiance en elle qui lui valut de perdre la chance de donner un gage au garçon. Quand il entendit entièrement l'explication, il se mit à rire. On pouvait croire qu'il se moquait d'elle, mais loin de là. Ce n'était qu'un rire nerveux.

Kiyo – Tu préfères que je commence par la mauvaise? demanda-t-il en ayant un sourire sur le coin des lèvres. Je vais commencer par la mauvaise alors: tu as perdu. Je ne suis pas un bastard donc j'ai gagné le droit de te donner un gage. dit-il pour finir la première partie. À ce moment-là, il se leva un peu, se mit de côté pour mieux la voir et s'installa dans cette position en se calant sur son coude gauche. Passons à la bonne nouvelle maintenant. Comme tu le pensais au départ, je suis bien un heckler. J'aime bien participer à cette pseudo-guerre des sexes en observant tous les parties. finit-il. Il n'avait pas vraiment envie d'expliquer son vrai rôle dans cette guerre: il risquerait de se faire détester par l'ensemble des mecs appartenant aux groupes principaux. 

Dans cette position, il pouvais observer Maya. Quand il la voyait, il pensait tout de suite à la chanson « ma marguerite » du chanteur français Saez. Elle n'était pas vraiment jolie, aucune caractéristique physique qui pouvait faire bander un mec en pleine rue, mais elle avait un petit quelque chose qui faisait qu'elle intéressait le garçon. Elle l'intriguait. C'était peut-être pour cette raison qu'il voulait en apprendre plus sur elle avant de lui mettre le grappin dessus. Il avait tellement envie de toucher son visage, pour savoir s'il était aussi doux que sa voix qu'il s'obligea à garder sa main près de lui. D'un coup, il se mit à bailler. Puis, juste pour la faire chier, il posa sa tête entre la gorge de la demoiselle et sa poitrine. Quand on disait que ce mec n'avait aucune gène, ce n'était pas pour rien ou pour le faire passer pour un gros porc: il n'avait vraiment aucune gène. Qui irait mettre sa tête sur la poitrine d'une inconnue? Mis à part lui. Personne, je pense. Bref, dans cette position, il continua à bailler. Heureusement pour elle, il n'allait pas baver sur elle, enfin, pas pour le moment. Il était encore assez conscient pour se retenir.

Il se sentait tellement bien dans cette position qu'il aurait pu s'endormir comme ça. Malheureusement pour lui, il ne voulait pas s'endormir sur elle: quand il dort profondément, personne ne peut le réveiller, même pas une bonne pipe ou une sodomie. Imaginer alors comment elle aurait fait pour partir avec ce mec sur elle, dormant en mode «étoile de mer» ? Elle n'avait aucune chance. Par contre, il ferma quand même les yeux. 

Kiyo – Vu que je suis très gentil dit-il sur un ton amusé et à moitié endormi, le gage sera que tu me donnes ton numéro de téléphone pour qu'on se revoit... ça te dit comme gage? finit-il. Depuis pas mal de temps, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas baillé comme ça. Elle avait un effet positif sur le garçon. Étaient-ils en courant des effets que chacun faisait sur l'autre ? À en croire la réaction de Kiyo, la réponse était non. 



Désolé pour l'attente, j'avais pas mal de choses à faire D8 J'espère que mon post te va >.>
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Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeMer 17 Juil - 20:42




« Une rencontre qui roxe du panda humain  »



En cette matinée d'été, Maya se sentait parfaitement bien. D'habitude, elle se levait et glandait toute la journée à la recherche de distractions le week-end, et allait en cours puis retournait travailler misérablement dans sa chambre les jours de semaines. Jusqu'ici, sa vie à Sei Gakuen était minable. Mais après tout, ce n'était pas elle qui s'était mis en tête que cette école pouvait être bien pour elle, non non non. Sa grand-mère, trop égocentrique pour qu'elle puisse s'occuper d'une enfant - assez grande pour se débrouiller la journée quand même - dont elle n'avait que faire l'avait donc envoyé ici, à Hokkaido, en bord de mer. Là où se trouvait donc l'académie. Tout ça pour dire que cette matinée douce et ensoleillée brisait ce quotidien déplorable.
Allongée à côté d'un jeune homme qu'elle avait abordé sans grand besoin, vraiment, avait sympathisé avec elle. Sans s'en rendre vraiment compte, elle arrivait à lui parler sans difficultés, bien que tout cela la remuait un peu. Jamais, depuis une année, quelqu'un ne lui avait adressé plus de deux fois. Mis à part les quelques uns qu'elle avait rencontrés. Une nouvelle rencontre lui faisait plaisir, tout drôle. Et qui plus est, ce n'était pas une fille - elle n'était pas vraiment habituée. Mais cette personne avait quelque chose d'assez spécial et elle ne voulait pas l'éloigner. D'habitude, elle aurait été froide et distante, révélant une partie d'elle-même qui lui était insupportable et pourtant, elle refaisait face à chaque fois qu'elle parlait à une personne. Lui était une exception, alors son côté froid et morne restait tapi dans son coin. Tant mieux. Ce qui était encore plus étrange pour elle en ce jour c'est qu'elle rougissait à chaque parole qu'il pouvait prononcer. Il n'avait pas l'air très coincé non plus, alors en son fort intérieur, Maya était affolée. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait car jamais elle n'avait été prise au dépourvu comme ça. Son corps et son esprit n'était vraiment plus du tout en harmonie. Elle ne se reconnaissait plus.
Ce sentiment d'affolement se confirma évidemment lorsque l'ours couché près d'elle s'était rapproché jusqu'à enfouir son visage sous celui de la jeune fille. Cette fois-ci, le visage de cette dernière était parvenu à un stade final de la couleur. Le poivron ou la tomate n'y faisait plus rien. Elle espérait tellement fort que le garçon n'entende pas les battements précipités de son cœur, qu'il redoublait de rapidité. Elle essaya d'inspirer pour se calmer, mais l'air se coinça dans sa gorge. Elle était gênée. Mais malgré elle, en apercevant les cheveux noirs du garçon sous son menton, elle se rendit compte qu'il n'était pas agressif et un élan d'affection l'atteint. Elle lui aurait bien planté un bisous sur la joue et l'aurait serré dans ses bras comme un doudou. Mais elle ne le connaissait pas, et il ne la connaissait pas. Enfin, pas entièrement, puisque Maya avait enfin la certitude qu'il était comme elle, un Heckler. Et qu'il lui avait donné un gage pas trop terrible, juste gentil et amical. Cela la soulageai de songer qu'il était un Heckler comme elle. Cela voulait sûrement dire qu'il n'était pas trop cinglé, comme les autres. Ou comme elle.

Elle étouffa un bâillement car nous savons tous que bailler est contagieux, tandis qu'elle saisissait avec plaisir et difficulté son cellulaire dans sa poche. Elle avait sommeil, d'un seul coup, mais elle se garda éveillée quand même.

« Evidemment qu'il me plait, ce gage. Donne moi le temps de sortir mon téléphone et je t'envoie mon numéro. »

Elle cala sa tête comme il fallait, étendue dans l'herbe et ferma les yeux dès qu'elle atteint ce qu'elle cherchait, le sortit. Un sourire vague apparut au coins de ses lèvres.

« Bien sûr que tu es gentil. »

Même si elle était quelque peu gênée, elle était apaisée et plutôt calme tout à coup. Si elle aurait pu dormir contre lui, elle l'aurait fait. Mais on ne dors pas tout contre un demi-inconnu.


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Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeMar 23 Juil - 7:49


Dans les épisodes précédents, Kiyo se promenait dans les jardins pour réfléchir en paix sur ses futurs méfaits. Attaque de quel QG? Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire pour les autres? Il ne pouvait pas refaire le coup des tags, vu qu'il venait de le faire aux Aristocrates. À ses yeux, ce groupe rassemblait toutes les tapettes de l'établissement. Ils ne faisaient que séduire les femmes pour les prendre pour des chiennes. Il aurait pu être du même avis qu'eux s'ils ne prenaient pas toutes les filles pour des chiennes. Pour lui, il n'y avait que les mermaids qui pouvaient occuper ce rôle et à la perfection en plus. Un désaccord qui faisait qu'il ne pouvait pas les supporter. Pendant qu'il marchait, il fit une drôle de rencontre: une petite brunette inconnue lui parla en complimentant son look. C'était la première fois qu'une inconnue disait du bien de lui dans ce domaine. Ce fut peut-être le déclencheur qui fit qu'il l'apprécia. À force de parler, il apprit qu'elle s'appelait Maya. A ses oreilles, ce nom résonnait de douceur. Un détail qu'il fit qu'il était... plus émotif avec elle. Non pas qu'il pleura devant elle ou quoi que ce soit de ce genre. Non. Il fut plus émotif puisqu'il rougissait plus facilement avec elle qu'après les autres demoiselles. Il fallait dire qu'elle était le genre de fille qu'il appréciait. Le genre de fille dont il pouvait tomber amoureux: physiquement, elle n'avait rien de spéciale. Elle était banale et fade, mais elle avait de la conversation. Il ne s'ennuyait pas avec elle, même s'il ne la connaissait que depuis quelques minutes. Puis n'était pas du genre « délicat », il fit un petit jeu avec elle: vu qu'elle voulait savoir dans quel groupe il était, son jeu consistait à deviner son groupe. Si elle trouvait du premier coup, elle gagnait. Si elle se trompait, c'était Kiyo qui gagnait. Après quelques mots et observations qui faisaient rougir de plus en plus Kiyo, elle lui annonça qu'elle pensait qu'il était un bastard. Il était vrai que – lorsqu'il était énervé – il pouvait agir comme eux. D'ailleurs, sans le savoir sur le coup, Kiyo allait le prouver peu de temps après avec la pauvre petite Saya. La mermaid qui allait changer de groupe à cause de lui. Bref. Il lui répondit, avec un sourire de winner, qu'elle avait perdu.

Maintenant que Kiyo lui avait avoué qu'elle avait perdu et de ce fait, il allait du gage, il se sentait déçu, mais heureux. Il se sentait déçu parce qu'il voulait recevoir un gage d'elle. Il voulait voir quel genre gage elle aurait pu lui donner. Malheureusement, il n'aura pas se plaire. Pis d'un autre côté, il se sentait heureux parce qu'il allait pouvoir lui demander la chose qui allait faire qu'il pourrait rester en contact avec elle: son numéro de téléphone. Un détail idiot, mais qu'on regrette de ne pas posséder quand on veut parler à cette personne. Avant de lui donner ce gage, il posa sa tête sur la poitrine de Maya. Enfin pas exactement. Certes, sa tête touchait un peu la poitrine, mais il l'avait posé entre le cou et la poitrine. Il était le genre de mec à n'avoir aucune gène et il en assumait les conséquences surtout quand celle-ci était une partie de jambe en l'air. Bref. Tête sur la poitrine, il lui annonça enfin le gage: donner son numéro de téléphone. Sur ce coup, Kiyo avait été gentil avec elle. Pour une autre, le gage aurait été de la prendre le soir même. Il semblait bien trop doux à ses côtés. Un changement qui pourrait ne pas plaire à certains et certaines. 

Ce fut donc dans cette position, très embarrassante pour la demoiselle qu'elle accepta avec plaisir de lui donner son numéro de téléphone. Sa tête dans sa poitrine, Maya ne pouvait pas pouvoir le sourire d'ahuri heureux qu'il affichait. Niveau fille, ce mec était une vrai bille. Dès qu'elles étaient du style de Maya mentalement, ou du style de Hahuri ou Jill physiquement, il était un vrai zombi ou un gosse de 5 ans, suivant la situation. Heureusement pour lui, dans ce style de moment, Kimoo le rappelait à la raison. Oui, parce qu'à cause de ce genre de fille, il pourrait très bien aller chez les pacifists, juste pour voir un sourire sur leur visage. Un mec complètement abruti, je vous dis. Puis, quand elle sortit son téléphone pour mettre le numéro de Kiyo dedans, il en fit de même. Sans voir, il chercha, trouva et sortit son téléphone sans regarder. Il préférait garder sa tête dans la poitrine de la demoiselle. Alors qu'il l'ouvrit pour enregistrer le numéro de téléphone, il s'aperçut que quelqu'un lui avait laissé un message vocal. Il prit son numéro de téléphone avant d'écouter le message. C'était Kimoo, son meilleur ami qui lui demandait de ramener son cul près des dortoirs parce qu'il avait trouvé des demoiselles à frapper. Une activité qu'il cacha volontiers à la demoiselle qu'il venait de rencontrer. À contre cœur, il se releva avec difficulté, puis aida Maya à faire de même. Il n'allait pas partir sans lui dire au revoir. Il la remercia d'un doux « merci »souffler dans son oreille avant de déposer un baiser sur la joue de la demoiselle. 

Kiyo – Je dois y aller, mais ne t'inquiète pas, je t'envoie un sms dès ce soir pour qu'on puisse discuter en paix. dit-il sur un ton doux et chaleureux. Le fait de devoir la quitter pour aller son pote le faisait réellement chier, mais s'il voulait avoir une chance de la revoir, il était obligé d'y aller. Sinon il l'aurait tué. Un état pas très pratique pour draguer. Sur ses mots, il s'en alla d'un sens tandis qu'il vit Maya partir de l'autre. Il avait eu une bonne idée de prendre son numéro de tél.



Fin de notre rp ♥ Pressé d'en refaire un avec toi darling 8D
Invité
Une rencontre qui roxe du panda humain. PV KIYOSAWA SHINAHA Icon_minitimeMar 23 Juil - 7:50
[Double post pour dire que le RP est terminé. Vous pouvez donc le mettre dans les archives ♥]
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