Sei Gakuen
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O9. It's a secret, feat. Kiyosawa Shinaha.

Invité
O9. It's a secret, feat. Kiyosawa Shinaha. Icon_minitimeDim 11 Aoû - 2:23


Laisse. Laisse le temps passer. Laisse le sang couler. Il y a des choses dont on ne peut altérer le court. La souffrance en fait partie. Cette douleur lancinante, dévorant de l’intérieur, ne laissant rien échapper à sa brûlure mortelle. Meurs. Oui, tu meurs. En silence, dans la solitude et les ténèbres. Tu refuses de l’exprimer, tu refuses de le prononcer. Tu es morte de peur, tremblante comme une feuille sous la force tu vent. Toi aussi, tu vas finir par te décrocher de la branche. Et ce jour, tu auras oublié qui tu étais avant. La personne agréable et généreuse que tu connais si bien. Oui, tu disparaîtras, à jamais. Si tu cries, tant pis. Si ça n’a pas lieu, tant mieux… Tu connais si bien la mort. Tu l’as vu tant de fois. Elle reste, elle existe en toi. Quand on croise son regard, on ne ressent rien. Et c’est avec ce rien, que l’on doit continuer à vivre, jour après jour. Tu pensais pouvoir être plus forte que ça, tu pensais pouvoir survivre. Quand bien même les doutes, les erreurs. Les chagrins, les peurs. Tu pensais pouvoir rester droite, et assumer… C’est ce que tu fais, dans la lumière.

Mais tu te détruits, un peu plus à chaque secondes. Tu vas de plus en plus loin, dans tes actions. Tu mets ta vie en péril, tu mets ta santé en danger. Constamment au bord de la ligne, tu espères pouvoir, à un moment donné, franchir la limite. Celle qui te maintient en vie. Celle qui te protège de tes démons. Celle qui te permet de tenir, et de ne pas t’effondrer à chaque secondes. Ce que tu as vu, ce que tu as vécu, est loin d’être un avantage, pour l’instant. Tu sens le poids de ton passé peser sur tes épaules, menaçant de s’écrouler à chaque instant, en déséquilibre constant. Tu préférerais oublier, tu aimerais tant ne pas te souvenir… Ou que tu ailles, quoi que tu fasses, la mémoire, le passé, les traumatismes restent les mêmes. Et toi, comment tu t’en sors, dans tout ce mal-être nocif. Cette atmosphère toxique dans laquelle tu vis… Tant de tourments ont fait de toi une personne à demi morte. Ton visage dépourvue d’expressions, tant âme dépourvue de joie.

Tu as l’impression d’être vide, de ne plus vivre. Tu ne fais que survivre, tu subis, tu te bats. Les coups que tu donnes t’aident à t’exprimer. Les coups que tu reçois t’aident à te sentir vivante. Peux-tu sincèrement vivre encore longtemps dans cette situation ? Entre vie et mort, à trouver des subterfuges afin de te convaincre que le combat n’est pas finis… Oublie. Pardonne. Avance. Tu te répètes sans cesse, mais tu n’y arrives pas. Tu es bloquée dans tes vices. Tu as tellement de colère en toi. Pire que la mort, tu as perdue tout ce que tu avais. Et tu n’arrives pas à l’accepter... Tu te débats, dans ces eaux sombres qui t'entraînent dans le fond. Tu ne lâches pas, avec fureur bestiale tu ne veux pas. Mais tu es déjà bien loin de la surface. Le drap de l’océan ne te frôle plus. Les abysses t’appellent. Le soleil et la lumière te semblent si lointains. Tu te meurs, indéfiniment, sans que ta volonté n’y fasse rien. Tu gardes ton passé, enfouis le plus profondément possible dans ton cœur. Tu ne peux le révéler, tu ne peux en parler. Tu ne peux t’exprimer…

Et ce, sous peine qu’il prenne réalité. Cacher si lourd fardeau, pour qu’il demeure ainsi en fumisterie. Quelques peu estompé par le temps, écorché par le vent. Tu es terrifiée à l’idée de l’exprimer. Le déclarer, reviendrait à le rendre réel. Le rendre réel, reviendrait à accepter son existence. Accepter son existence signifie affronter la douleur, la souffrance. Mais tu n’es pas prête. Alors tu te tapis dans l’ombre, pleurant en silence, suffoquant à chaque bribe de souvenir, te déchirant à chaque morceau de mémoire. Les ténèbres t’incombent, le temps t’est fatal. Tu perds pieds. Non, c’est déjà fait. Désormais tu te noie. Tu ne tentes plus de te débattre, tu n’essaies plus de te sauver. Ton cœur crie, il veut vivre, il veut battre. Il n’a pas encore été atteint par la douleur sanguinolente qui se répand dans tes entrailles. Alors est-il réellement trop tard pour nager. Est-ce impossible pour toi d’être sauvée. Tu n’as qu’une chose à faire, c’est bouger. Respire, et remonte à la surface. Tu peux le faire, tu en as la force. Tu as le droit, quoi qu’il en soit, de vivre.


Me réveillant en sursaut, je prenais quelques instants afin de me calmer. Les rideaux tirés sur la fenêtre de ma chambre, je me rendais compte qu’il faisait encore nuit. Cherchant mon téléphone sous ma couverture, j’appuyais sur la touche déverrouiller de mon Iphone. Trois heures du matin, à peine. Plaçant une main sur mon front, je séchais mes larmes. Cela faisait déjà quelques temps que j’étais préoccupée. Surement pour cette raison que je m’attirai de plus en plus d’ennuis, et que je devais me battre d’autant plus. Essuyant d’un revers de manche les larmes coulant le long de mes joues, je posais mes pieds sur la moquette. Allant entrouvrir la porte de ma chambre, je constatai qu’il y avait encore du bruit, surement Hikari qui réitérait sa nuit blanc du jour précédent. Ou encore Lilith, et un de ses rendez-vous nocturne avec son amant gardé secret aux yeux de tous… Refermant la porte, je m’allongeai sur mon lit, cherchant dans le tiroir de ma commode de quoi me rouler un joint. Bien que ça ne suffirait pas à combler ma solitude.

Saisissant mon portable, je m’asseyais en tailleur sur le bout de mon lit. Plongée dans le noir, je ne réfléchis pas longtemps avant de savoir qui j’allais appeler pour venir me porter compagnie. Quelqu’un qui ne me prend pas la tête, qui est présent pour moi. Quelqu’un qui saura me calmer, et m’empêchera de sauter à la gorge du premier venue m’emmerder. Oui, je savais déjà. « Tu peux me rejoindre à l’appartement ? J’ai besoin de me changer les idées… Enfin, tu sais ! ». Une fois le texto envoyé, je commençais à préparer mon joint. La porte s’ouvrit à la volé. Hikari, face à moi, les yeux grands ouverts. Sans mot dire, nous nous regardâmes pendant quelques minutes, puis elle s’en alla, laissant la porte de ma chambre ouverte. Encore une qui avait abusée du café… La lumière du couloir créant une opale de couleur dans la pièce, je plissai mes yeux éblouis. Portant le bâtonnet d’herbe à ma bouche, je l’allumai, me relevant afin de fermer ma porte. En profitant pour tirer les rideaux des carreaux et ouvrir la fenêtre, j’appuyais mes bras sur les rebords de celle-ci.

Il faisait bon, dehors, mais je n’avais pas envie de sortir. Mes pensées étaient occupées. Je devais composer avec douleur et sérénité, je devais encore une fois lutter contre mes démons. Serrant les dents, je tentais de retenir ma fièvre ravageuse. J’étais à moi-même quelqu’un de très affectueuse, de très généreuse et gentille avec ceux que j’aime et que je chérie. Mais une fois seule, je deviens alors la personne froide, hautaine, forte et dangereuse pour laquelle je me fais passer devant le monde entier. J’avais peur d’adopter ce masque pour de bon, j’avais peur de ne plus réussir à m’en défaire… Bien que mon évolution fut considérable durant l’année qui suivie mon arrivée à Sei, je ne voulais pas devenir une personne froide, glaciale… Et malgré la part de maturé que j’avais acquise, malgré les prises de conscience auxquelles j’avais été confrontée, je pouvais encore assurer que ma peur été bien présente, quelque part, au fond de mon âme ébranlée. Posant mon front contre mes avant-bras croisés, je laissais mon esprit voguer librement, à la recherche d’une quelconque sérénité.

Invité
O9. It's a secret, feat. Kiyosawa Shinaha. Icon_minitimeDim 11 Aoû - 4:33


La meilleure période pour se perdre dans nos Abymes était la nuit. Elle reflétait les ténèbres qui était en nous. Elle s'amusait à nous montrer nos plus grandes frayeurs. La nuit était là pour nous montrer ce qu'il y avait au plus profond de nous-même. Certaines personnes y voyaient de la souffrance. La douleur d'avoir perdu un même cher de leur famille de sang et/ou de cœur. La douleur de ne plus être eux-mêmes après une épreuve traumatisante avec la dure réalité de la vie, une rencontre trop tôt avec la grande faucheuse. D'autres personnes, elles, y voyaient de la joie. La chaleur des souvenirs d’antan, les sourires innocents des enfants, la nostalgie des jours passés. Puis, il y avait les personnes comme Kiyo qui ne voyaient rien, mis à par le néant. Pour lui, la nuit était synonyme de vent. Il ne voyait rien, il ne sentait rien. Son cœur était vide lors de ces moments-là. Il ne pensait à rien, il ne réfléchissait à rien. Son cerveau était métaphoriquement mort. D'ailleurs, en règle générale, quand on essayait de casser la carapace, l'allure qu'il se donnait, on n'y voyait rien. Il n'était rien. Aucune qualité, aucun défaut, juste le néant. C'était peut-être pour cette raison qu'il passait la plupart de son temps libre à faire la fête, à boire, à baiser. Il ne se rendait pas compte, mais son inconscient essayait de se remplir d'une chose qu'il ne savait pas, d'une chose qu'il ne connaissait pas. Heureusement pour lui, sans le savoir, s'en sans rendre compte, il avait trouvé cette chose qui lui manquait: sa marguerite, une personne capable de l'aimer pour ce qu'il était en réalité. Une personne capable d'être son amie, son amant et sa sœur à la fois. Une personne avec qui, il pouvait parler de tout et de rien, de ses victoires, de ses défaites. Une personne qu'il pourrait honorer jour et nuit. Même si la nuit, ses Abymes ressemblaient toujours au néant, la journée, il commençait à se remplir petit à petit. Il commençait à devenir une personne et plus une ombre. L'ombre de lui-même.

Durant cette nuit-là, Kiyo n'arrivait pas à dormir. Il était seul dans l'appartement. Il préférait mater des films porno à la télévision plutôt que d'essayer de trouver les bras de Morphée. Le film venait à peine de se terminer qu'il reçut un sms. Qui pouvait bien lui écrire un sms à cette heure-ci? Sans trop faire attention à l'écran qui affichait une demoiselle en train de se faire prendre par plusieurs mecs en même temps, il lut le sms. Il venait d'Hayden. Hayden, la seule fille – mis à par Maya – avec qui, il pouvait parler de tout et de rien. D'ailleurs, il parlait plus à la runner des amazones qu'à sa propre petite amie. Après tout, il la connaissait depuis plus longtemps qu'elle et ils partageaient un lien assez spécial. Ils étaient le journal intime de l'autre. Une bonne nouvelle ? Une mauvaise nouvelle ? Envie de se plaindre ? De discuter du temps ? De ses soucis avec un groupe ou dans sa vie personnelle ? Ils étaient toujours là l'un pour l'autre. Une amitié, une personne qui était chère à ses yeux. Alors quand il lut dans le sms qu'elle voulait qu'il la rejoigne sa chambre, chez elle, l'appartement avec Lilith et Hikari, il ne prit même pas la peine de refermer la bouteille de rhum que la télé était déjà éteinte et qu'il était déjà dehors. L'avantage de dormir en dehors de l'établissement, c'était qu'il était plus facile de sortir la nuit. Même s'il était logé gratos par Flippy, son ami d'enfance, il était bien heureux de pouvoir faire le vagabond tard dans la nuit. Lors du trajet entre les deux appartements, il aperçut des demoiselles à moitié nue, complètement nue. Elles étaient soûles et drogués. C'était vraiment moche à voir. S'il avait été une bonne personne, il les aurait ramené chez elles, mais il ne fit rien. Elles n'avaient qu'à pas marcher, seules, tard dans la nuit dans une tenue aussi dépravés. Elles étaient la honte de la lutte féministe. Encore quelques minutes de marche et il était déjà arrivé devant son immeuble. 

Maintenant qu'il était en bas de l'immeuble, il lui restait plus qu'à atteindre l'appartement qui se trouvait au second étage. Même si l'appartement n'était pas très haut, il n'était pas assez bon en escalade, ni même en sport en général pour pouvoir imiter les Yakamasi pour monter comme un singe. Il préféra prévenir Hayden qu'il était là pour qu'elle le fasse entrer en toute discrétion. Quand cela fut fait, il entra dans l'immeuble et dans l'appartement sans faire trop de bruit. Sur les trois filles de l'appartement, il y en avait deux qui appréciait le heckler, mais la dernière le détestait. Il fallait dire qu'elle avait une bonne raison de le haïr. À cause de lui et de son pote, Flippy, elle avait été tabassée presqu'à mort. Mais bon, elle devait pas trop se plaindre non plus, on ne l'avait pas violé. D'ailleurs, elle pouvait dire merci à son physique pour ça : son manque de poitrine, même s'il trouvait ça mignon chez Maya, il n'aimait pas sur les autres filles. Bref. Tandis qu'il entra discrètement dans la chambre à l'aide de la demoiselle, ils s'installèrent tous les deux sur le lit, la porte bien fermé.  

Kiyo ▬ Qu'est-ce qui t'arrive Hayd'? De quoi voulais-tu me parler? demanda-t-il sur un ton assez inquiet. Il était normal pour lui de s’inquiéter. Elle lui avait envoyé un sms à 3h du mat pour qu'il vienne la voir. De ce fait, il avait de quoi être inquiet pour l'une des femmes et des personnes chères à son cœur. Sans lui avouer totalement, elle était un peu comme la sœur qu'il n'avait eu. Une sœur jumelle. Puis, en attendant la réponse de celle-ci, il la prit dans ses bras – tel un grand frère en manque de câlin – et bascula en arrière pour qu'elle s'allonge avec elle. Ce taiwanais n'avait jamais été doué pour trouver les mots juste pour rassurer, pour faire sécher les larmes. D'habitude, ses mots faisaient l'effet inverse. Il était d'une maladresse olympique. Personne pouvait être aussi maladroit et paniquer quand une fille pleurait, ou se sentait triste, dans ses bras. Enfin, seulement quand cette fille était une VIP de son cœur: donc seulement quelques filles avaient le droit de voir le panda maladroit. Une exclusivité qu'il évitait de montrer au maximum. 



Message HRP
Invité
O9. It's a secret, feat. Kiyosawa Shinaha. Icon_minitimeDim 11 Aoû - 9:00

Traversant discrètement l’appartement, suivi du jeune homme, j’ouvris la porte de ma chambre, le laissant entrer, refermant par la suite celle-ci derrière moi. Restant appuyée sur la porte quelques longues secondes, je finis par le rejoindre. Les larmes vacillantes au bord de mes yeux, telle la flamme d’une bougie en soir de tempête. Vulnérable, fragile. La nuit était l’instant où je me trouvais la plus vulnérable… Le temps semble s’arrêter, tout semble disparaître. Et dans ces moments, je ne connais qu’une personne capable de me tirer de ma torpeur. Capable d’estomper ma douleur, et de faire taire mes cries. Il s’agissait de Kiyo… Celui qui ne me jugerait jamais, celui qui je confiais une confiance des plus aveugles. Je savais qu’il me comprenait. Oui, il savait. Pour l’accident de voiture, qui provoqua l’amnésie de mon père, la paralysie de mon frère. Et la mort de ma mère. Il savait tout sur moi, il connaissait le moindre de mes secrets. Enfin… Tous sauf un. « Qu'est-ce qui t'arrive Hayd' ? De quoi voulais-tu me parler ? ». Ne répondant pas à sa question, je me laissai allonger sur lui avec plaisir.

Me prenant dans ses bras, je profitai de son odeur si familière, si chaleureuse. Je me souvenais, à l’époque de mon arrivée à Sei. Le jeune homme et moi nous étions très rapidement rencontrés. Dès nos premières paroles échangées, je l’aimais beaucoup. De sentiments très certainement plus qu’amicaux. Mais à l’époque, je n’étais pas en mesure de différencier amis et ennemis. Je n’étais que boule de rage souhaitant frapper le plus possible. Bon… Cette partie de moi n’avait toujours pas changée à l’heure actuelle, mais j’avais au moins trouvé des personnes sur qui compter, des gens sur qui m’appuyer. Comme à cet instant précis, au sens littéral de l’expression, évidemment. Laissant libre cours à mes larmes, je me relevai doucement, tenant ma tête sur mon bras plié. Mes cheveux noirs tombaient de chaque côté de mon visage, brillants et ondulés. Je n’étais vêtue que d’un t-shirt, mes jambes étaient nues. Baissant les yeux sur le torse du jeune homme, je laissai les perles d’eau couler sur mon visage pâle, scintillantes, créant de petite taches sur le pull du mon compagnon.

« Je dois t’avouer quelque chose dont je ne suis pas fière, Kiyo… ». Je ne savais pas comme lui dire. Je ne savais pas comment l’avouer à qui que ce soit, pour dire vraie. J’avais peur des réactions, certainement plus que des représailles. Mais je pouvais lui faire confiance, je savais qu’il serait en mesure de me conseiller. Reprenant ma respiration, je me mordais la lèvre inférieure, laissant un peu de sang s’échapper de celle-ci. La douleur me paraissait tellement maigre, à côté de celle provoquée par la lutte se déroulant en moi. Entre feu et glace, entre lumière et ombre… Quand on a vu la mort de près, on doit s’attendre à vivre avec un vide. On doit apprendre à survivre, et non plus à vivre. On ressort plus fort, plus grandit, après un traumatisme. Nos expériences font de nous ce que nous sommes à présent. La souffrance ouvre les yeux, plus violemment pour certains que pour d’autres. Et même si celle-ci devient insupportable, même si la mort se fait désirer, il ne faut pas arrêter de se battre. Garder la tête haute. Et il faut tenir. Il faut résister. Eux, toi.          Moi.

« Je… crois que… », me raclant légèrement la gorge, je repris un léger souffle. « Je crois que je ressens quelque chose pour un professeur. ». D’une traite, je n’osais plus lever les yeux. J’avais probablement peur de son regard. Peut-être peur de la déception, de la honte, ou même du dégoût que je lirais dans ses yeux. La relation ambiguë que j’entretenais avec Jinta était l’une des choses qui m’aidait le plus. Créant joie, sérénité, et calme en mon être. Il me menait vers le chemin de la discipline. Le chemin qui pourrait m’accorder un avenir. Quand bien même il était professeur, je savais que je l’aimerais, tôt ou tard. Et bien évidemment, je n’en étais pas fière. Encore une règle transgressée. Encore une attitude répréhensible. Un risque d’exclusion, ou pire, de renvoi. Bien que ce soit étrange à dire, Sei était ma dernière chance de me racheter, et de prouver que oui, j’avais un avenir. Que je pouvais devenir quelqu’un. Alors tout gâcher pour un simple amour, oui, je pouvais dire que ça me ressemblait. Avec un passé aussi tumultueux que le mien, on ne peut que s’attendre d’actions et d'événements.

Me levant du lit, je me dirigeai vers la fenêtre, où je rallumai le joint que j’avais posé sur le rebord de celle-ci. L’épaisse fumée blanche, créant des volutes et des nuages aux formes élégantes à la lumière de la lune, embauma la pièce au complet. Je me tenais, droite, devant l’ouverture dans le mur. Comment ne pas avoir peur de devenir la jeune froide pour laquelle je me fais passer, quand je me rends compte que j’agis dorénavant comme elle. Elle, ou moi… En fait, je ne savais pas. Je ne savais plus. J’avais pour seule envie de me déchirer. Hurler ma rage, pleurer ma peine. Moi qui n’avais jamais été très expressive depuis l’accident, moi qui restait silencieuse et taciturne. J’avais envie de frapper sur tous les murs de toutes les pièces. Si douleur avait lieu, tant mieux. Si il y’avait cris, tant pis. Serrant les dents entre deux bouffées de fumées, je sentais mon cœur accélérer, comme un train manquant de dérailler, une voiture risquant de se retourner. L’impact, inévitable fatalité à comprendre. Et à accepter. J’avais mal.

Invité
O9. It's a secret, feat. Kiyosawa Shinaha. Icon_minitimeDim 11 Aoû - 23:04


L'amitié était une chose précieuse pour le taiwanais. Il n'était peut-être pas le mec parfait, le fils prodige, mais sa mère était quand même fière de lui pour ce qu'il était devenu: un homme fort sur qui on pouvait compter. Il était devenu l'ami avec lequel, on pouvait partager ses peines, ses joies sans qu'on se moque de nous. Il était devenu l'ami sur qui on pouvait s'appuyer quand on était fatigué de la vie, quand il y avait trop de choses qui pesaient en nous. Il était aussi devenu le petit ami imparfait, mais avec un grand cœur. Peut-être qu'il ne ressemblait pas au prince charmant comme dans les contes parce qu'il buvait souvent, préférant être volage que d'être enfermé dans une cage. Seulement voilà, même s'il était comme un chat, allant de maison en maison pour chercher de la nourriture, il revenait toujours chez lui à l'heure du repas pour être avec celle qui l'aimait le plus au monde. La personne avec qui, il voulait passer ses nuits. Celle qui avait réussi à percer à jour le véritable caractère de notre naughty bear, ou Teddybear pour certaines personnes. D'ailleurs, Hayden était l'une des personnes qui le voyaient comme un Teddybear. Pour elle, il était près à devenir le soleil pour ne plus voir de larme sur le visage de la belle amazone. Non, il n'était pas amoureux d'elle, il la considérait seulement comme une amie, une sœur de cœur. Elle était la seule personne avec qui, il pouvait parler de tout. Elle était même la seule à l'avoir vu pleurer parce qu'il souffrait de l'absence de son père. Ce géniteur qui préférait son travail à sa famille, laissant sa mère seule. Un geste qu'il ne pouvait pas pardonner. C'était peut-être pour cette raison qu'il aimait bien les amazones. Ces filles étaient aussi fortes et combatives que sa mère, même si ce n'était pas de la même manière. Une comparaison qui faisait qu'il aimait bien passé du temps en leur compagnie.  

Ce soir-là, ce fut elle qui avait besoin de lui. Quand il entra dans l'appartement et qu'ils s'installèrent dans sa chambre, il la prit dans ses bras pour la faire s'allonger près de lui. Lorsqu'une personne demandait – à 3h du mat' – de venir la voir, c'était parce qu'une chose n'allait vraiment pas. Un méchant coup de blues et il avait raison. Quand elle fût sur lui, qu'elle posa sa tête sur son torse, il la sentit faible. Une sensation qui se confirma quand des perles de larme naquirent de ses yeux pour aller descendre sur le t-shirt du heckler. Il n'était pas rare, pour lui, de la voir dans cet état-là. Après tout, elle lui racontait tout et inversement. Bref, alors qu'elle prenait son courage à deux mains, elle lui annonça qu'elle croyait être amoureuse d'un professeur. Il était vrai que ce genre de relation n'était pas très bonne, pour les deux personnes. Mais comme vous le saviez, ou non, Kiyo était plus le genre de mec à vivre au jour le jour en profitant des bonnes choses de la vie. Une philosophie qui faisait qu'il préférait prendre les choses du bon sens, plutôt que de voir les choses négatives. Alors quand elle lui annonça, assez honteusement, qu'elle croyait être amoureuse, il était super heureux pour elle. Elle allait enfin avoir le bonheur qu'elle méritait. Avant qu'il n'eut le temps de lui dire quoi que ce soit, elle partit du lit pour aller fumer un joint à sa fenêtre. Il avait trop la flemme de la suivre. Son lit était bien trop confortable pour ça, même s'il réussit à se lever, quelques minutes après. Sa flemme n'était pas aussi forte et résistance que son amitié pour elle. Comme dans le lit, il la prit par derrière dans ses bras. Elle était tellement gentille et douce qu'elle méritait vraiment le bonheur qui venait de frapper à sa porte. 

Kiyo ▬ Pourquoi tu pleures à cause de cette bonne nouvelle ? Tu l'as mérité, tu ne dois pas lui montrer des larmes de tristesses, mais des larmes de joie. dit-il en posant sa tête sur ses épaules en commençant à manger ses cheveux. Et qui est l'heureux élu? ajouta-t-il. On entendait son sourire dans sa voix. 

Elle savait très bien qu'il ne pourrait jamais mal la juger. Quand on la connaissait comme il la connaissait, on ne pouvait être qu'heureux pour elle. Elle avait enfin trouver un semblant de bonheur, de paix intérieur, même si cela n'allait pas durer indéfiniment, il voulait qu'elle vive l'instant présent comme un cadeau de Dieu. Un cadeau pour avoir réussit à survivre à ses épreuves. Maintenant, elle pouvait enfin réellement vivre. Elle pouvait enfin respirer à plein poumons et surtout, elle pouvait tourner cette page. Écrire la suite de son histoire sur une page vierge de sang, de peur, de traumatisme, même si l'ombre des autres mots allaient être encrés dans toutes les pages du livres. Elle devait apprendre à faire comme Kiyo. Apprendre à vivre au jour le jour, à prendre la vie du bon côté, à jouir des bonheurs éphémères. Même si Kiyo en abusait, elle devait prendre exemple sur lui pour réapprendre à vivre comme elle le méritait. 



Message HRP
Invité
O9. It's a secret, feat. Kiyosawa Shinaha. Icon_minitimeLun 12 Aoû - 8:25

« Pourquoi tu pleures à cause de cette bonne nouvelle ? Tu l'as mérité, tu ne dois pas lui montrer des larmes de tristesses, mais des larmes de joie. ». La joie… Ressentir de la joie. Comment pouvais-je envisager un tel sentiment, dans une telle situation. J’étais bercé par le malheur, j’étais élevé par la colère. Mes poings étaient mes interprètes, mon sang était exécuteur. Je ne pouvais compter que sur cette rage, qui me donnait la force d’avancer, qui me permettait de me sentir en vie, de confirmer ma réalité dans ce monde. Pouvait-on allier joie et colère, peur et sérénité ? J’aurais aimé pouvoir y croire, j’aurais sincèrement voulu avoir espoir. Même si l’espoir fait vivre, le mien est mort depuis bien longtemps. Je suis habitué à ne plus rêver, à ne plus y croire, par peur d’être ne nouveau déçue. De nouveau blessée. Garder la tête haute, c’est ce que je faisais de mieux, après savoir me battre bien évidemment. Je refusais de perdre, de baisser les armes. Il faut tenir le fil, serrer les dents et ne jamais lâcher ses objectifs. Et pour le moment, le mien était de devenir plus forte, de mieux me battre, et de montrer qui je suis. La passé est un handicap, mais pour moi, une source de volonté.

« Et qui est l'heureux élu ? ». Je n’avais pas prévue ce genre de questions. Me figeant, je restais pensive quelques instants. Lors du premier cours de Jinta, Kiyo et lui ne s’étaient pas très bien entendu, après les agissements répréhensibles de mon confident dans sa classe. Fallait-il lui dire que mon amant était celui qui avait volontairement altérer son ego et sa fierté ? Après tout, pourquoi lui cacher. Il me fallait juste trouver les mots. Des mots adaptés à une situation telle qu’elle. Un certain tact à trouver, va-t-on dire. Me raclant la gorge, j’inspirai une énième bouffée de fumée blanche. Me retournant, je me détachais du garçon, m’appuyant contre le rebord de la fenêtre. « Hmm… Je ne sais pas si tu te souviens de ce nouveau prof’, qui est arrivée après que l’autre folle est prise sa retraite… Tu sais, monsieur… ». Je ne pus en dire plus. En fait, je ne m’y autorisais pas. Ni de penser à lui, de le regarder, et surtout d’en parler, d’ailleurs. Moi qui avais tant pris conscience de mes erreurs passées, j’avais peur que le fait de prononcer son nom ne rende la situation encore plus réelle.

Jinta était mon modèle. IL était tout ce que je voulais devenir plus tard. Il me donnait des rêves, des réalités. Il apaisait mes nuits, il berçait mes jours. Nos regards, plein d’étoiles lorsqu’ils se croisaient, l’espace d’un instant, entre chimère et certitude. Il m’aidait à avancer vers le droit chemin, il me poussait à me calmer quand je craquai. Et si seulement nous pouvions nous voir. Si seulement il pouvait être là… Mais heureusement il y avait Kiyosawa. Celui-ci, immobile, juste devant moi, à me regarder quand je revins à moi. Me rendant alors que je pleurais désormais à grosses gouttes. Oui, il y avait Kiyo, et je devais être honnête avec lui. Je savais qu’il ne me jugerait pas, je savais qu’il serait toujours là, présent et aimant. Sans cacher mes larmes, je plantais mes prunelles dans son sombre regard. Je n’allais pas me défiler, et assumer mes sentiments. Oui, pour une fois, j’allais être un tant soit peu humaine. « Monsieur Hisakawa, notre prof’ de sciences physiques. ». Avalant ma salive avec difficulté, je repris mon souffle, celui-ci étant coupé depuis la fin de ma phrase.

Portant le joint à mes lèvres, je me retournais de nouveau, me laissant enfin aller à mes larmes. Pas des larmes de tristesse. Non, pire que ça. Des larmes de rage. Je m’en voulais tellement. Encore une attitude de ce genre me pouvait bien que je n’étais pas une jeune femme. Je n’étais pas une adulte. Je n’étais qu’une enfant. Se battant pour gagner. Voulant s’améliorer pour devenir plus forte. Une gamine à la recherche du danger, constamment en train de faire des conneries à tout va. Tomber en affection pour un professeur, sa relève du collège. Et je n’étais pas fière de moi. Les pensées se succédèrent, dans mon esprit embrumé. La pression montait, les larmes se faisaient brûlantes sur ma peau de neige. Me mordant la lèvre inférieure à sang, je me reculais rapidement. En moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, mon poing s’était écrasé contre le mur à ma gauche. Créant un trou dans le plâtre, je restai immobile, quelques instants. La tête vers le sol, je finis par appuyer celle-ci contre le mur. Je n’avais pas mal, bien que le craquement fût largement audible pour tous.

« Le problème est que c’est interdit dans le règlement de l’établissement. Que je suis ici pour manquement à la loi, que j’ai été renvoyée de mon précédent lycée, que mes parents d’accueil ne supportent plus mes excès de conduite. Sei est ma seule, et unique, chance d’avoir un avenir. Alors, ce qui me fait pleurer des larmes de tristesse, et non de joie, c’est de savoir que je vais devoir ignorer mon bonheur pour ne pas risquer le malheur, une fois de plus. Et prouver que je suis quelqu’un sur qui on peut compter. ». Ma voix cristalline résonna doucement dans la pièce, tel un murmure silencieux dans l’air du vent. Laissant ma main quitter le mur afin de regagné mon flanc, je constatais qu’il y avait marques de sang. Déterminée, je me retournais, allant chercher une bouteille de vodka sur mon armoire. M’asseyant sur mon lit, je dévissais le bouchon, portant le goulot à mes lèvres. Sentant l’eau de feu glisser dans ma gorge, la brûlant à son passage. Les secondes s’écoulèrent, je finis enfin par reprendre mon souffle. Rebouchant la bouteille de verre, je m’étalais sur mon lit.

Invité
O9. It's a secret, feat. Kiyosawa Shinaha. Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 22:14


La loi humaine, la loi de l'amour et la loi de la nature étaient trois lois que l'homme devait respecter. Trois lois qui n'étaient jamais d'accord sur un sujet. Depuis des siècles, les trois lois s'affrontèrent dans les cœurs des hommes. Depuis des siècles, les trois lois n'étaient pas compatibles et il y en avait une qui foutait la merde pour rendre l'être humain malheureux. Oui, la nature, Dieu avait fait en sorte que ses enfants soient malheureux pour qu'ils se tournent vers lui en cas de soucis. Au début, c'était ce qu'ils firent, mais ils devaient rajouter la loi de  l'église: ils se retrouvèrent donc avec quatre lois à combattre au lieu de trois. Une situation qui dura des années, des siècles même avant qu'ils suppriment la loi de l'église: celle-ci était trop difficile pour les pauvres pécheurs qu'étaient les hommes. Ils croyaient en Dieu, mais ils n'arrivaient pas   à suivre ses préceptes. Un abandon stupide et digne de la lâcheté des humains. Des lois qui faisaient des ravages, même des siècles après la création de toute chose. Une confrontation de loi qui faisait, qu'en ce moment-même, la personne au quelle Kiyo tenait le plus était en train de souffrir. Le Dieu des hommes était un sadique qui s'amusait aux sims avec nous, les humains. La scène se déroulait dans la chambre de la duchesse des amazones. Elle avait envoyé un sms à Kiyo, un peu plus tôt dans la soirée, pour qu'il vienne la voir. Elle semblait déchirer entre la joie des sentiments et la tristesse de la situation, l'amour qu'elle portait à l'homme qui avait réussi à lui rendre le sourire et la haine que la loi des hommes qui la condamnait à la solitude du cœur. Oui, le problème d'Hayden venait de là: une confrontation entre la loi de l'amour et celle des hommes.

De tous les amis qu'on pouvait avoir, Kiyo était la personne qui jugerait le moins celle-ci. Il trouvait ça inutile de juger une personne, surtout quand elle était déchirée par son problème, comme pour Hayden. Il préférait largement, dans ce genre de cas, essayer de prendre le taureau par les deux cornes et de le foutre à terre pour le tabasser. Oui, Kiyo ne faisait pas dans la dentelle, mais au moins, il savait que la leçon avait été prise et apprise. Une drôle de façon pour enseigner. Pour ses amis, il était près à se foutre dans la merde, à les porter sur son dos pour qu'ils puissent se reposer. Il était capable de soulever des montagnes pour eux. Il était même près à mettre sa vie en danger pour eux, surtout quand c'était pour une amie très proche. Quand elle s'en alla vers la fenêtre pour fumer sa cigarette, il la prit dans ses bras pour qu'elle sente qu'il était là, physiquement et mentalement. Il voulait qu'elle sache qu'il serait là pour accueillir ses pleures. Que son épaule était là pour elle. Puis, elle se détacha quand il lui demanda qui était l'heureux élu. À ce moment-là, les deux protagonistes eurent un bug. Hayden en eut un parce qu'elle n'osait pas dire de qui elle était amoureuse. Du moins, elle lui avait dit de façon indirect puisqu'elle lui avoua que c'était le prof de physique. Le nouveau prof qui remplaçait la folle qui était partie à la retraite: M. Hizakawa, ou Jinta pour Kiyo. Parce que oui, Kiyo n'appréciait pas du tout ce mec. Il s'était permis de prendre Kiyo pour un con alors qu'il était en pleine discussion avec des potes. Pour se venger, il n'avait frappé. Ouais, mauvaise réponse, mais bon, la fierté est une chose qu'il ne faut pas toucher, surtout chez Kiyo. Parce que, même s'il en avait pas l'air, Kiyo avait une très grande fierté. Bref. Lorsqu'elle lui annonça que c'était lui en pleurant, il n'osa même pas parler. Dans sa tête et son cœur, un mélange de haine, de mépris et de joie se mélangeaient en lui. Il détestait et méprisait encore plus ce mec, cette lopette parce qu'il s'était rapproché d'Hayden, mais d'un autre côté, il était tellement heureux pour elle. Elle pouvait enfin revivre, quitter sa coquille de solitude, de haine qui la recouvrait. Elle pouvait enfin vivre heureuse. Enfin, c'était la vision du taiwanais. Du côté de la japonaise, cette amour était la pire qui pouvait lui arriver. Pour elle, le fait de tomber amoureuse d'un prof faisait qu'elle vivait un amour impossible, à cause de la loi des hommes. Une loi qu'il voulait foutre dans les chiottes. Sans répliquer, il écouta Hayden jusqu'à la fin. Elle voulait être une personne bien, une personne sur qui on pouvait compter et qu'il pourrait apporter du bonheur et non du malheurs. Une pensée qui fit baissé le regard de Kiyo. Heureusement pour elle, elle ne se trouvait plus en face de lui quand sa rage se mélangeait à son calme. Il essayait de ne pas montrer qu'il ne pouvait plus supporter sa situation. Il était son ami le plus proche, et il ne pouvait rien faire pour elle. Ce fut seulement quand elle eut  finit de boire sa gorgée de vodka et qu'elle regagna son calme et son souffle qu'il réussit à se calmer. Toujours à dos de la jeune femme, il avait d'exploser les murs.

Kiyo ▬ Hayden, tu sais que tu n'as pas à t’inquiéter pour ce genre de problème. Si tu en as besoin, je peux très bien t'aider à trouver des solutions. dit-il calmement. Heureusement pour lui, on entendait pas son reste de rage dans  la voix. Tu sais très bien que dès que tu en as besoin, je peux te prêter ma chambre pour que tu puisses être avec avec lui le soir sans avoir de soucis, que tu peux te servir de moi pour tenir la chandelle pour vos rendez-vous en ville pour par qu'on soupçonne quelque chose... tu sais très bien que je peux t'aider pour ce genre de détail. finit-il avec un sourire de gamin de 5 ans sur les lèvres avant de sauter sur le lit et de la rejoindre.

Pour lui, même si elle ne le voyait pas de cette façon, elle était belle et bien vivante. De l'extérieur, on voyait qu'elle retrouvait un peu plus d'énergie vitale chaque jour. Les amazones avaient été d'une grande aide pour elle. Il était heureux, même si elle ne se sentait pas vivante à l'intérieur. Qu'elle avait l'impression de survivre et non de vivre. De toute façon, elle n'avait rien à perdre à essayer de prendre du bon temps avec élu de son cœur. Parce que, même s'il ne l'aimait pas, il ferait un effort pour elle. Et en cas de soucis, il prendrait la responsabilité des choses en changeant un peu la vérité. 



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