Sei Gakuen
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 
O7. Behind the mirror, feat. Addison H. Stark.

Invité
O7. Behind the mirror, feat. Addison H. Stark. Icon_minitimeMer 7 Aoû - 10:17

On connait tous ces instants. Moments où le doute persiste, ou le silence ne peut être brisé. Comme sous la surface de l’eau, le souffle coupé, le visage éclairé par la lumière du soleil, aquatique nébuleuse sous le drap de l’océan. Les tympans semblent imploser tant la pression exercée est douloureuse, les sons ne parviennent plus nulle part. Perdus, virevoltants dans le néant le plus total, entre deux nuages, deux étoiles de mer. Flotter, dans le vide, frais et humide. Sentir de légers picotements dans les mains, les pieds. Sentir les gouttes de pluie tambouriner sur la peau frêle. On pourrait croire à une perte de contrôle, un manquement dans l’attention, mais c’est bien là tout le contraire. C’est à ce moment que la maîtrise de notre corps est la plus parfaite. À cet instant que l’habileté est à nous, que les gestes sont plus précis que jamais, que la force est la mieux utilisée.

Les poings serrés, les doigts repliés. Le sang, gouttant lentement, au bout des ongles. La mâchoire serrée, les dents grinçantes. Les yeux plissés dans la brume environnante, le souffle court. La pluie battante, s’écrasant à grosses gouttes sur le macadam encore tiède de la chaude journée passée. Les flaques s’étant formées, mélangeant eau et sang. Le vent soufflant légèrement, poussant les cheveux à virevolter dans l’air. L’air était chaud, malgré la tempête ravageant l’île, et toi, tu te meurs, doucement… Seule, et pourtant étrangement bien entourée, tu espères pouvoir t’évader, mais il est trop tard. Tu aurais dû écouter Lilith, ta reine. Tu aurais évité plus fort que toi, plus grand que toi. Tu as soif d’expérience, tu as soif de combat, mais tu n’es pas encore prête à dire au revoir à la vie. Et ces gars-là, ils ne rigolent pas. Alors, maintenant que tu es dans la pire posture possible, que vas-tu tenter ?

Bordel… Mais pourquoi je me suis embarquée là-dedans… Juste pour une fille trop aventureuse… Je ne me souviens même pas de son nom… Maya, Mayu… Mary ? Je ne sais plus, tout ce que je peux conclure, c’est qu’une fois l’attention des agresseurs portée sur moi, elle a pris ses jambes à son cou et à filée le plus vite possible. Me laissant alors seule, face à cinq Bastards plutôt costauds. Avant, je n’aurais pas eu de regrets à me donner à fond, à même peut-être en prendre pour mon grade. Mais maintenant que je suis duchesse des Amazons, je suis une proie de premier choix. On ne me laisse plus filer aussi facilement, on ne s’avoue plus aussi rapidement vaincue. J’avais tout de même réussis à en mettre deux à terre, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus se relever du bitume. Mais pour les trois autres… Je ne pouvais dire s’ils étaient inquiets, ou satisfaits. J’étais seule face à eux, et ils semblaient se réjouir de pouvoir me frapper à trois. Que c’est déloyale… Et pourtant, à Sei, c’est le mot d’ordre.

La nuit n’allait pas tarder à tomber, et il faisait déjà bien sombre sur le terrain de sport, les lampadaires semblaient déterminés à ne pas s’allumer. Le temps défilait à une lenteur folle, et le froid commençait à se faire ressentir. Tremblant de tout mon long, je n’étais pas en bonne étant. L’arcade en sang, un cocard fortement prononcé, j’avais du mal à me tenir droite. Je sentais qu’un hématome s’était formé sur mon abdomen, ainsi que sur mes tibias. Mes victimes étaient en grande partie inconscientes, le sang se répandait doucement. Les trois jeunes hommes devant moi semblaient si réjouis que je ne pouvais m’empêcher de sourire de même. De façon plus sérieuse, cependant. Mes sourcils étaient froncés au plus haut point, je me mordais les joues avec ferveur. « Alors, Spark ! T’as du mal hein ? Hahaha… », me lança le plus grand. Ils semblaient tous me connaître, bien que je ne puisse identifier aucuns de leurs visages.

S’avançant avec célérité, celui de gauche apparu devant moi. Esquivant de peu un poing fortement envoyé, je rétorquai avec une balayette qui le propulsa à terre. Anticipant, je me retournais, envoyant une droite à celui qui se trouvait déjà derrière elle, puis un coup dans les parties génitales du suivant. Me retournant, je m’asseyais sur le premier, toujours au sol. L’enchaînant de coups de poings, je sentais mes phalanges se déchirer, un peu plus à chaque frappe donnée. Une fois celui-ci hors service,  je me relevai, peut-être trop tôt. Recevant gracieusement un crochet dans la mâchoire, je tentais de riposter le plus vite possible, ne tenant pas compte de la douleur infligée à l’instant. Assommant l’un des deux garçons en lui éclatant la tête contre mon genou relevé, je fus tirée par les cheveux, m’écrasant au sol. Le dernier garçon encore debout vint s’asseoir sur moi, bloquant mes poignets contre le sol de ses mains serrées. Clignant des yeux, je tentais de rester éveillée. Les gouttes d’eau froides s’écrasants sur mon visage étaient d’une grande aide, à cet instant.

«
Tu ne me remets pas, hein ?». Je ne répondis pas, tentant de garder les yeux ouverts pour examiner le garçon se trouvant sur moi. Il avait un air familier. Oui, je devais déjà l’avoir rencontré. « Ouais, tu te souviens hein, le gars que t’as battu, à ton arrivée dans le patelin ! ». D’accord. Je me souvenais parfaitement de lui. Il était l’un des garçons à m’avoir gracieusement accueillie à mon arrivée à Sei. Tentant alors de me mettre dans son pieu de façon peu sympathique. La première victoire que j’avais obtenue. Coupée dans mes pensées, je sentis ses lèvres s’écraser contre les miennes. Secouant violemment la tête, tout s’enchaina. Je fus prise de fureur. Le repoussant violemment contre terre à mon tour, je le bloquer contre le macadam trempé. « NON MAIS TU TE PRENDS POUR QUI ? », lui hurlais-je dessus, mon visage à quelques centimètres du sien.

Me relevant d’un bon, je lui infligeais une dizaine de coup dans son entre-jambe, lui crachant dessus. Plié en deux, il finit par ne plus bouger, comme inconscient à cause de la douleur trop forte. Je respirais rapidement, mon souffle était court. Me retournant, je partis en courant. Le plus vite possible, le plus rapidement que je le pouvais. Arrivée à l’entrée du terrain, je m’assis sur le béton. J’étais trempée jusqu’aux os, j’étais couverte de sang. Tremblante, je finis par m’allonger dans l’eau fraîche. Fixant les nuages de plus en plus sombres, des larmes coulant le long de mes joues. Je n’avais pas échoué. J’avais réussis. Lilith avait eu raison de placer sa confiance en moi, et pourtant. Je n’étais pas heureuse, loin de là. J’avais une chose en tête, retourner sur les lieux pour les tuer, un par un. Mes poings ensanglantés me tiraillaient. Mes jambes me faisaient un mal de chien. Haletant légèrement, je laissais mes yeux se fermer, sous la pluie battante ou je me trouvais.

Invité
O7. Behind the mirror, feat. Addison H. Stark. Icon_minitimeJeu 8 Aoû - 5:47


« When the past catches up you »
« Behind the mirror » with Hayden Spark


Elle n'arrête pas de se promener n'importe où, depuis les événements d'il y a deux jours elle était plutôt heureuse tout en étant quand même légèrement triste, enfin bref passons. Elle se promenait tranquillement dans les alentours de Sei, les mains derrières son dos. Il commençait déjà à faire un peu sombre, le ciel commençait à se couvrir, mais pourtant Addison ne semble pas trop vouloir bouger pour vite s'abriter, non. Elle aimait bien rester sous la pluie de toute façon, même-ci cela la rendait souvent malade le fait que les gouttes froides touchent son visage de manière répétitive et agréable lui rappelait le bon vieux temps. La pluie, pour elle, était tellement nostalgique, cela en devenait presque spécial à ses yeux. Elle soupire et continue donc de marcher en ne faisant attention à rien d'autre qu'à ses belles petites pensées toute mélanger, elle ne souhaitait pas vraiment croisé l'une de ses connaissances, elle voulait être seule, pour réfléchir, passer le temps. Depuis son entré chez les mermaids, Addison ne faisait que ça, se poser des questions, après tout ... Était-elle vraiment à sa place dans ce groupe, oui et non ... Ses habitudes d'antan reprennent petit à petit le dessus sur ses pseudos attitudes de mermaid, mais ... Ce groupe elle l'aimait beaucoup, alors elle va se taire, car elle ne veut pas encore décevoir, elle n'aime pas décevoir ... Addison à toujours voulu que son entourage ai le sourire, elle ne peut pas supporter qu'une personne à laquelle elle tient énormément pleure devant ses yeux, ça la met hors d'elle, mais surtout elle se dit qu'elle ne peut peut-être rien faire pour lui rendre le sourire ... Elle n'avait jamais vraiment été bonne pour rassurer les gens, ou même leur faire oublier ce pourquoi ils pleurent, non. Addison sera plus la personne qui écoute, qui conseil et qui pleurera avec vous si elle n'y arrive pas, oui, hélas, elle ne peut pas vraiment rester de marbre en voyant une personne chère à son coeur pleuré. Elle soupire et lève la tête, la pluie commence à se faire sentir, Addison laisse un petit sourire se dessiner sur ses lèvres, mais elle continue de marcher. Les gens autour d'elle n'arrêtent pas de courir pour trouver un endroit où ils pourraient s'abriter, mais la petite mermaid aux cheveux couleur barbe à papa, elle, continue de marcher, la tête en face des nuages, penché légèrement à l'arrière, elle ne voyait pas ce qu'il se passait devant elle, elle avançait juste aléatoirement, tout en évitant toute sorte d'obstacles se trouvant dans son chemin. Elle devait passer pour une folle aux yeux des autres ... Mais ça, elle s'en moquait complètement. Elle n'avait pas de maquillage et ses ongles vernis ne risquent pas grand-chose en face de la pluie, alors pourquoi courir ? C'est ridicule, la pluie ne tue personne ...

Alors que la mermaid continue de marcher en ne regardant pas là où ses pieds se posent, elle se cogne contre une chose molle, semblable au corps de quelqu'un, elle ouvre de grand yeux et baisse la tête, elle venait de cogner son pied contre le corps inconscient d'un mec. Elle arque un sourcil dans un premier temps, puis en voyant comment ils étaient amochés et les petites tâches de sang qui se dirigeaient vers le terrain de sport, elle fut en quelque sorte paniquée. De petits flash-back faisaient des apparitions aléatoire dans sa tête, c'était comme-ci un défilement d'anciennes images du passé refaisait surface en voyant ces corps. Elle fixe les corps, les yeux grands ouverts. C'est comme ci ... Ses actes en tant qu'Amazones lui revenaient dans la tête, ça faisait étrange tout comme ça la rendait triste de voir ses images, d'une certaine façon, elle reste un bon moment debout puis s'agenouille sur le sol, s'en fichant complètement des mecs qui se trouvaient devant elle, d'ailleurs ils reprenaient petit à petit conscience. Elle les fixe, puis soupire et se lève, visiblement ils semblaient vouloir qu'elle leur donne un petit coup de main, mais Addison donne un coup de pied dans le ventre celui qui essaie vainement de lui adresser la parole en fronçant ses sourcils. Elle contourne les autres corps puis suit les petites traces de sang presque effacées par la pluie. Elle se demandait bien qui avait pu amoché autant ses jeunes et ... Dans quel état se trouvait l'auteur de ce massacre, surtout. Car, vu les traces de sang sur le sol, il ou elle ne devrait pas être en meilleur état. En arrivant sur le terrain de sport, elle aperçoit une jeune fille sur le sol, allongée, les yeux fermer. Elle avait donc bien raison, c'était l'oeuvre d'une amazone. En voyant que la jeune fille ne bougeait presque pas, elle se précipita vers elle, un peu paniquée. Et en voyant son état, elle ne serait pas rassurées. Elle avait une arcade en sang, son ventre ne semblait pas avoir échappé aux coups non plus, elle semblait s'être bien défendue, certes, mais elle avait pris cher aussi. Addison reste aux côtés de la jeune et regarde autour s'il n'y aurait pas un quelconque truc pour pouvoir désinfecté ses blessures, au moins. Mais il faudrait qu'elle aille jusqu'au Gymnase et le temps de s'y rendre elle craignait que les garçons qu'elle venait de croiser aient le temps de venir terminer le travail. Alors, elle reste aux côtés de la jeune inconnue, inquiète et elle lui serre la main et essaie de savoir si elle est toujours consciente ou pas, elle semblait respiré normalement alors cela allait, mais ... Addison ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiète.


« Hey ! Hey ! Ca va ? Tu n'as pas trop mal ? Euh … Serre ma main si tu m'entends ou … Bouge tes orteils peut-être ? Rhaaaa, j’espère que tu m'entends et que tu es en vie, surtout. » Dit-elle en lâchant un petit soupir, maintenant elle ne pouvait qu'attendre un signe de vie de la jeune fille allongée sur le sol mouillé du terrain de sport.

« Hrp »

Bon, c'est nul et court je trouve et c'est du blabla, mais j'espère quand même que ça t'aura un minimum inspirée pour me répondre :/.


© failara


Invité
O7. Behind the mirror, feat. Addison H. Stark. Icon_minitimeVen 9 Aoû - 3:26
J’avais l’impression que le sang s’écoulait doucement, dans mes veines enflammées. La douleur absente, dû à la présence d’adrénaline dans la totalité de mon corps. Mais je sentais déjà des fourmis apparaître au niveau de mes mains, plus douloureuses que jamais. Mes jambes, me tiraillant délicieusement. Je n’avais pas beaucoup de temps pour me remettre de mes blessures, et ma capacité à régénérer n’était pas hors du commun, malheureusement pour moi. Tentant de lever une main vers le ciel, je fermais les yeux avec fureur. Pour sûr, j’avais au moins une foulure. Mes cheveux baignant dans l’eau troublée par mon liquide vital. Un éclair retentis dans l’étendue nuageuse, créant un spectacle pour mes yeux à moitié fermés. J’étais dépourvue de toute force, de toute volonté. Laissant tomber ma main endommagée sur mon abdomen tout aussi souffrante, je m’autorisais, l’espace d’un instant, à fermer les yeux. Laissant ainsi l’obscurité m’envahir, dans un calme sans pareil.

Tu es faible. Tu le sais, n’est-ce pas. Tu sembles si frêle, si vulnérable… C’est pour ça que tu vas au plus fort. Pour ça que tu vas au plus mortel. Tu mets ta vie en danger, tu mets ton existence en péril. Et encore, et encore. Tu te fais souffrir. Foncer, tête baissée, reviendrait à te tailler les veines sans concessions. C’est ce que tu veux ? Bien sûr que non. Alors pourquoi continues-tu, hein ? Tu ne te laisses pas faire, tu ne cesses de te débattre. Face aux autres, tu es forte, tu es droite. Jamais tu ne te laisses abattre, jamais tu ne te laisses vaincre. Tu es fière, tu es sûre de toi, dans la lumière. Mais, quand tout le monde s’en va… Qu’est-ce que tu deviens ? Cette personne à moitié morte, stagnante dans l’eau ? Tu as peur d’être faible. Tu as peur de ne pas t’en sortir. Tu trembles la nuit, tu te réveilles en pleure, mais tu n’en dis rien. Tu te meurs en silence, à la recherche d’un danger plus grand que le précédent. Tu veux tester tes limites, sans jamais ne rien en dire à personne. Jamais tu n’avoues.

«
Hey ! Hey ! Ça va ? Tu n'as pas trop mal ? Euh … Serre ma main si tu m'entends ou … Bouge tes orteils peut-être ? Rhaaaa, j’espère que tu m'entends et que tu es en vie, surtout. ».

Mon souffle reprit, après quelques instants d’inconscience. Me brûlant la gorge, consumant le long de ma trachée. Les yeux écarquillés, figés vers le ciel sombre. La vie semblait enfin me reprendre, le temps semblait enfin reprendre son cours. Sentant quelque chose de chaud serrant ma main, je tournais les yeux, immobile de tout mon long. La vue trouble, je ne parvins pas tout de suite à identifier la personne. Du moins, si je la connaissais. De longs cheveux roses, une peau lisse, un regard inquiet. Haletant fortement, mes poumons semblaient se remplir de feu, celui-ci se diffusant dans mon sang. Je devais reprendre le contrôle, reprendre la maîtrise. Laissant quelques larmes s’échapper, je serrais les dents, verrouillant mes lèvres ensanglantées. À mi-chemin entre vie et mort, les souvenirs me revenaient peu à peu. Le froid me parcourant délicieusement, le sang se répandant autour de moi, le silence prenant place. Jamais je ne remercierais assez cette fille, qui qu’elle soit, de m’avoir réveillée.

La regardant de nouveau, je tentais de mettre un sens sur ses mots. Serre ma main… Me concentrant, je jetais un coup d’œil sur celle-ci. En piteuse état. Chacune de mes phalanges avaient dû être fracturées… Soupirant longuement, je me mordais les joues en créant une courte pression sur la main de la jeune femme. Je ne voulais pas qu’on me croit morte. Non, je n’en avais pas finis ici, certainement pas. J’avais encore beaucoup de choses à accomplir. Et rendre l’âme après une victoire… Bien qu’honorable, cette fin ne m’était pas destinée. Sans vraiment m’en rendre compte, je m’étais assise, crachant du sang dans l’herbe inondée. Les yeux à moitié clos, j’avais besoin de me réchauffer. À défaut d’être morte, j’avais bien la température d’un cadavre, à cet instant, à cet endroit. Inspirant profondément, je forçais sur ma main libre, me relevant doucement sur mes pieds, sans mots dire. Serrant néanmoins la main de l’étrangère, que je me refusais à lâcher. Comme une preuve de ma vivacité.

Avançant lentement sous la tempête, je la laissais me guider, silencieusement, jusqu’à la porte du gymnase. Entrant dans l’endroit silencieux, je la stoppai quand elle tendu un doigt sur l’interrupteur de la lumière. Mauvaise idée que d’annoncer notre présence dans les lieux déserts, et largement assez tranquille pour le moment. Je ne voulais pas rester dans les gradins. Pas dans un espace aussi grand, aussi vide. La tirant en direction des vestiaires, je comptais bien prendre une douche brûlante. Tentant de pousser la porte, je manquai de tomber, rattrapée par l’âme généreuse m’accompagnant. Levant lentement la tête dans sa direction, je tentais de lui offrir un sourire, bien que les larmes ne cessent de couler sur mon visage, plus blanc que jamais. Allumant la lumière de la petite pièce, elle m’assit dans la douche indiscrète. Dépourvue de toute force, je laissais mes bras tomber aux côtés de mes flancs, la tête contre le mur couvert de carrelage. L’observant d’un air ébahis, je pouvais enfin la voir clairement.

Elle était si belle… Elle paraissait si sincère… Prête à me chérir, prête à m’aimer, alors que je ne la connaissais pas, qu’elle ne me connaissait pas. Enfin, je ne crois pas. Je n’avais pas assez de force pour parler, pas assez pour bouger, ce qu’elle comprit assez rapidement. M’enlevant mes chaussures, elle s’occupa ensuite de retirer mon pull de laine dégoulinant d’eau glacé. En jean et soutien-gorge, j’en profitai pour pencher la tête et observer mon ventre. Couvert d’hématomes bien prononcés, contrastant avec ma peau des plus pâles. Je n’avais pas mal, pas encore. Je sentis doucement l’eau tiède couler sur mes cheveux, mon visage, mes épaules. Créant vapeur et buée dans la salle d’eau commune. À cette heure-ci, personne ne viendrait se doucher ici. Je sentais mon cœur reprendre vie, doucement, douloureusement. La brûlure était alors réelle, à cet instant. Voyant ses mains s’agiter devant mes yeux, je me rendais compte que j’étais dans un état second. Il n’y avait pas que ma vision qui était trouble.

Mes pensées l’étaient tout autant, si ce n’est pire. Apercevant de temps en temps une main passer devant mes yeux, sentant du tissu tâtonner, par-ci par-là, sur mes plaies béantes. Le sang devait s’écouler, se mélangeant à l’eau bouillante. Attrapant alors vivement sa main, je ne parvenais pas à lever la tête pour lui parler en face. Je voulais juste sentir sa chaleur, je voulais juste garder sa présence réelle. Je ne voulais pas rester seule. J’étais dans mon état le plus faible, j’étais le plus vulnérable possible, en cet instant. Mais je sentais qu’elle me donnait la force de rester éveillée, la volonté de m’accrocher. Je savais que je pouvais compter sur cette étrangère, je voulais pouvoir lui faire confiance. Étrangement, il y a des personnes que l’on est destinée à rencontrer. Pas énormément, si ce n’est très peu, et ça n’arrive pas à tout le monde. Mais cette fois, je pouvais clairement le sentir dans mes tripes. Elle m’avait réveillée, elle m’avait portée, elle m’avait protégée.
« S’il te plait... S’il te plait, ne me laisse pas... ».
Invité
O7. Behind the mirror, feat. Addison H. Stark. Icon_minitimeLun 12 Aoû - 7:41


« I would give you to smile »
« Behind the mirror » with Hayden Spark


Dans la tête d'Addison tout était très floue. Elle ne pouvait pas imaginer que la jeune fille se trouvant devant elle était morte, elle ne pouvait pas l'être, alors elle attendait une réaction de sa part. Au moment ou elle sentit le souffle de la demoiselle devenir plus intense, elle soupira d'aise puis, sans pour autant lâcher sa main, elle s'éloigna légèrement après qu'elle ai pu admirer la couleur des iris de la jeune fille. Addison ne pouvait pas s'empêcher de la fixer, elle était inquiète, trop inquiète. Et ce même-ci elle ne la connaissait pas vraiment, oui elle reprenait vit petit à petit, mais son état lui était toujours aussi grave. Le sang sur le sol du terrain illustrait parfaitement bien le fait que la jeune avait subi de gros dégâts et Addison, elle, craignait que les garçons qu'elle avait vu, avant de venir auprès de la jeune, ne reviennent avant qu'elles aient pu se mettre à l'abri, alors, lorsque la jeune fille se lève en forçant sur l'une de ses mains blessées Addison fait de même et regarde aux alentours, il n'y avait personne d'autre qu'elle, elles devaient en profiter. La mermaid tire donc la jeune fille qui lui tenait encore la main derrière elle, en direction du Gymnase. Avec elle, elle sentait qu'elle devait la protéger, elle sentait qu'elle ne devait pas la laisser à la merci de ces jeunes, alors elle fait tout ce qui est encore en son pouvoir pour pouvoir sauver la demoiselle.

Arrivé dans le gymnase, machinalement Addison tend son bras vers l'interrupteur De façon à illuminer la salle, mais lorsque la jeune pose sa main libre sur le bras d'Addison pour l'en empêcher elle avait compris que son habitude aurait très bien pu coûter la vie de la demoiselle, alors elle baisse son bras et s'excuse d'une petite voix fragile, elle avait peur rien qu'à l'idée de pouvoir la mette en danger à cause d'une telle chose ... Elle soupire et suit la jeune fille en direction des vestiaires. Elle tenta de fermer la porte, Addison la rattrapa de façon à ce qu'elle ne se casse pas encore quelque chose. C'était étrange, la façon dont cet événement lui rappelait beaucoup son ancien groupe, très étrange ... Après tout lorsqu'elle était chez les Amazones, un tel scénario arrivait très souvent, trop souvent. Elle se revoyait, complètement abattu par des garçons également, puis elle voyait Lilith qui venait prendre soin d'elle lors de son triomphe, Addison a toujours été une fonceuse et là était son plus grand défaut, elle ne pouvait pas ne pas casser laggle de quelqu'un qu'elle voulait voir mort, son corps gisant sur le sol, elle avait toujours été comme ça ... Elle secoue la tête puis reporte son attention sur la demoiselle. Elle avait allumé la lumière de la petite salle d'eau du gymnase, elle voulait sûrement prendre une bonne douche chaude, alors Addison décida de l'aider. Ses larmes lorsqu'elle l'avait rattrapé, Addison en avait le coeur serré. Voir une personne souffrir de la sorte à cause de ses blessures qu'elles soient superficielles ou pas, qu'elles soient mentales ou pas, cela la rendait triste, trop triste. Son sourire couvert de larmes ... Elle ne pouvait pas arrêter de penser à son visage à cet instant là alors qu'elle l'asseyait dans la douche de façon à pouvoir l'aider du mieux qu'elle le pouvait, son visage restait encré dans sa mémoire, cet air triste cachant plus ou moins quelques traces de joie, car je l'avais sauvée, c'était troublant, ça la rendait mélancolique dans un sens, tout en la rendant de plus en plus protectrice envers la jeune fille dont son nom ou encore son âge son groupe etc lui ai encore inconnu. Elle avait sa tête posée contre le carrelage, elle lui enleva ses chaussures, son pull, la laissant en jean et en soutien-gorge. Elle ouvrit de grand yeux en voyant les hématomes sur son ventre puis elle tourna légèrement le visage en maudissant les personnes qui en étaient responsables ... Elle soupira de façon à calmer sa haine envers eux puis elle se leva et fit couler de l'eau le long de son corps, l'eau tombant avec douceur sur ses cheveux et le reste de son corps. L'eau créant de la vapeur à cause de sa forte température, Addison la regarda, elle semblait perdre ses esprits, alors elle ferme la douche et s'accroupit devant elle passant sa main devant ses yeux de façon à la faire sortir de ses pensées. Addison lui sourit lorsqu'elle semble reprendre ses esprits puis elle enlève le foulard qui tenait ses cheveux roses bonbon et le mouille, passant celui-ci sur les blessures de la jeune. Le sang faisait surface, il se mélangeait à l'eau tiède qui coulait le long de son torse, elle soupire puis sent la main de la jeune femme sur son poignet, elle relève la tête et la regarde, elle avait sa tête toujours baissé. Addison sentait bien qu'elle n'avait plus de force, car sa main sur son poignet elle la sentait à peine, la mermaid regarda encore la jeune avec se sourire et cet air triste, elle ne pouvait pas s'empêcher de montrer cette grande tristesse, c'était trop dur ... Lorsque la petite voix faible de la demoiselle s'éparpilla dans la pièce elle lui sourit puis elle pose son foulard sur sa cuisse, levant doucement son visage avec sa main libre, son sourire plus chaleureux que jamais restant toujours marqué sur son visage. Elle était heureuse d'entendre sa voix, elle était contente de savoir qu'elle lui était finalement utile. Elle passe sa main sur la joue de la demoiselle puis ferme ses yeux l'espace d'un instant de façon à lui répondre.


« Ne t'inquiète pas, je pense que je ne te lâcherais pas d'une semelle, du moins jusqu'à ce que tes blessures ne guérissent. » dit-elle en laissant un petit rire s'échapper de ses lèvres, puis elle continue à tapoter doucement le tissu gorgé d'eau sur ses plaies. Avant de se lever et de traîner encore une fois la jeune femme derrière elle. Elle l'aide à s'asseoir sur l'un des bancs carrelé se trouvant dans les vestiaires puis elle cherche dans l'armoire se trouvant dans la pièce quelque chose pour ne pas qu'elle attrape froid. Elle fit la grimace en voyant qu'il n'y avait que des t-shirts qui servait de maillot aux élèves pendant les cours de sport, mais elle n'avait rien d'autre, alors elle soupire puis prend un long t-shirt le tendant à la jeune en lui souriant légèrement « Tiens, ça t'aidera le temps d'attendre que ton pull ne sèche. J'espère seulement que ça te réchauffera assez pour éviter ça .. » dit-elle avant de lâcher un grand soupire. Addison s'éloigna de quelques centimètres de la demoiselle de façon à pouvoir essoré son pull, l'eau froide tombant sur le sol en ne faisant aucun bruit, ce qui rassure en quelque sorte la mermaid, puis elle accroche son pull dans un endroit en hauteur, espérant qu'ainsi il séchera plus vite, elle espérait aussi que la pluie cesse vite, car il faisait un peu froid à cause de cette plus battante. S'asseyant à côté de la demoiselle, la regardant de façon à pouvoir la réveiller ou autre si elle recommençait à perdre plus ou moins connaissance, elle s'adosse contre le mur carrelé puis elle reprend la main de la jeune dans la pomme de la sienne, attendant que la pluie ce calme, que son pull sèche, que le mal soit loin derrière elles. La mermaid soupire puis reporte son regard sur la jeune femme côté d'elle et essaie de commencer une petite discutions de façon à la maintenir en vie, si on peut dire ça comme ça.

« Hm ... Comment tu te nommes en fait ? ... » Dit-elle de façon toute innocente, car bon la question lui trottait dans la tête depuis qu'elle l'avait vu allonger sur le sol sous la pluie battante qui règne à l'extérieur. Après lui avoir posé cette question plus que banale, la mermaid éteignit vivement la lumière, elle avait entendue un bruit qui l'avait plus ou moins inquiété, comme des voix de garçons ... Elle ne savait pas s'il était entré dans le Gymnase, elle ne savait pas où ils se trouvaient s'ils étaient entrés dans le Gymnase, mais elle avait peur, non pas pour elle, mais pour celle qu'elle essayait de protégé depuis tout à l'heure ... Elle ne voulait pas qu'il lui arrive encore quoi que ce soit à cause de ses bêtes démunies de cerveaux, alors elle tendit son bras derrière elle, de façon à la protéger, même-ci cela ne servirait pas à grand-chose ... Elle avait peur, les bruits ce faisaient de plus en plus fort, mais le problème, c'est qu'elle ne savait pas d'où ils venaient.

« Hrp »

Bon ... J'ai répondu comme prévu, mais je ne sais pas si j'ai fait un bon post en fait, alors bon je suis un peu déçue par moi-même là, désolée ;w;.


© failara


Invité
O7. Behind the mirror, feat. Addison H. Stark. Icon_minitimeLun 12 Aoû - 10:35

« Ne t'inquiète pas, je pense que je ne te lâcherais pas d'une semelle, du moins jusqu'à ce que tes blessures ne guérissent. ». Sursautant secrètement, je reçu comme un électrochoc. Sa voix avait fait effet de remède. J’avais repris mes esprits, du moins, un minimum. Je voyais toujours un peu flou, et mon expression faciale était toujours aussi… Inexpressive. Mais j’étais en mesure de comprendre, et peut-être de marcher. Je ne pris cependant pas de risque, et la laissais m’emmener jusqu’au banc fait de carreaux en mosaïque. Après bien avoir examiné mon corps, je n’avais pas si mal que ça. C’était surement les premières heures après l’impact. Les jours qui allaient suivre seraient plus durs à encaisser, en revanche. Je sentis la fille prendre ma main dans la sienne. Je la voyais parfaitement, maintenant que je la regardai, et que j’avais cessé de penser. Elle… Elle me ressemblait de visage, me semblait-il ! Peut-être avais-je trop pris de coups ce soir-là, mais tout de même pas à ce point… Je l’observai en silence, la regardant alors se lever vers le bac de vêtements oubliés, ou usés.

« Tiens, ça t'aidera le temps d'attendre que ton pull ne sèche. J'espère seulement que ça te réchauffera assez pour éviter ça... ».  Elle me lança un t-shirt noir, que je rattrapai avec aisance, malgré mon poing déchiqueté. Passant ma tête à travers le col de celui-ci, j’attrapai mes chaussures et les enfilai. Il fallait bien que je m’habille un peu.  Me mettant debout avec délicatesse, je tâtais le terrain, histoire de voir l’étendue des dégâts. Marchant quelques pas, à droite, à gauche, je constatai que je n’avais pas mal. En courant, déjà un peu plus. Sautant, je constatai que mes cuisses étaient intactes, mes tibias, un peu moins. Donnant des coups de pieds et des coups de poings dans l’air, je fus soulager de voir que je n’avais pas plus mal que ça. Je voyais, j’entendais, et j’avais mal. À un stade cependant raisonnable. Me rasseyant à son côté, je gardai encore et toujours mon expression «  inexpressive ». Je devais être encore bien pâle pour qu’elle me regarde avec tant d’inquiétude, si lisible dans ses yeux à la couleur scintillante. Néanmoins, elle me souriait. Et j’avais vraiment envie de le lui rendre.

Mais je ne pouvais pas. Pas encore. Ce n’était pas terminé. Je le savais, elle le sentait.        Ils approchaient. « Hm ... Comment tu te nommes en fait ? ... ». Souriant tandis qu’elle se précipitait vers l’interrupteur, je craquai mes phalanges, étouffant un hurlement de douleur. Elle revint à mon côté, comme pour me protéger. Prolongeant mon sourire dans l’obscurité, je saisis sa main, l’entraînant vers l’autre partie des vestiaires, reliée par les douches. Esquivant les bancs, j’en profitai pour saisir mon pull étendue. Arrivées devant l’autre sortie possible, j’entrouvrais la porte. Il y faisait noir, il y faisait froid. Attachant mes cheveux en queue de cheval, je sentais mon arcade douloureuse au touché gonflée et sanguinolente. Mes longs cheveux noirs tombant dans mon dos, j’entrai dans le grand gymnase vide, suivie de l’inconnue qui m’avait sauvée. Quelques pas en avant, et la lumière s’alluma. Devant moi, deux des garçons les plus costauds, de tout à l’heure. Ils étaient trempés, ils étaient couverts de sang. Restant de marbre, je me rendais compte que j’avais bien meilleure mine qu’eux.

« En fait, t’as une merde. », me lança celui m’ayant volé un baiser. « Tu t’enfuies, et appelles à l’aide, à ce que je peux voir. ». Serrant les dents, je refusais que la fille se trouvant derrière moi soit impliquée à cette affaire. Je pouvais me défendre. Oh ça oui, je m’étais battue dans des états plus graves que celui dans lequel je me trouvais actuellement. Faisant quelques pas en avant, je fus imité par mon interlocuteur. À quelques centimètres l’un de l’autre, je souriais. Oui, je souriais à pleine dents. Mes yeux n’inspiraient que le vice, la colère, la soif de vengeance. « Tu passes de la haine à la passion… Tu aurais tellement pu me plaire… », lui chuchotais-je doucement. Puis une seconde fila dans le vent, tandis que mon poing s’écrasait contre son visage, l’expulsion à quelques mètres. « Oui, tu aurais vraiment pu me plaire, si tu ne m’avais pas défoncé le ventre à coup de bat ! », lui lançais-je avec plus d’assurance et de dégoût. Tirant violemment son camarade par le col de sa chemise, je le regardai droit dans les yeux, mes prunelles plantées dans les siennes. Je le sentais, celui-ci était là par contrainte.

M’assénant son poing dans mon abdomen, je le lâchais, me pliant en deux. Il en profita pour me tirant par les cheveux, me posant à m’écraser au sol, me traînant alors. Il s’arrêta et entreprit de me lançais un coup de pied, que j’eu heureusement le temps d’éviter en roulant au sol. Me relevant doucement, il me sauta dessus, maintenant mes mains au sol. Lui assénant un coup franc, front contre front, je profitai de ce déséquilibre afin de le faire tomber à terre. L’enchaînant de coups dans ses parties génitales, je finis par m’asseoir à mon tour sur le sol. Je ne tenais plus. J’ai dans un état plus grave que je ne l’aurais pensé… Respirant rapidement, je perdais mon souffle, petit à petit. Recevant un crochet dans la figure, je m’écrasais au sol, glissant sur quelques mètres. Crachant de nouveau du sang, je souris. Oui, je souriais belle et bien. Je n’allais pas lâcher, ça, non. Je ne perdrais pas, je résisterais jusqu’au bout. Pour moi, pour les Amazones. Et, pour…      Elle. Me relevant avec difficulté, j’essuyais ma bouche dégoulinante. Par derrière, j’attrapais les épaules du plus petits des garçons, écrasant son dos contre mon genoux relevé.
.

Invité
O7. Behind the mirror, feat. Addison H. Stark. Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 3:41


« I could be your guardian angel, one day »
« Behind the mirror » with Hayden Spark


Je ne vais pas me mentir, lorsqu'elle avait pris ma main comme pour me sauver des personnes qui lui avaient fait toutes ses blessures tout à l'heure, j'étais assez surprise, même très surprise. Je ne m'y attendais, après tout, je l'avais sauvée, ça fait un peu bizarre de se faire sauver par une personne que vous venez de sauver, je ne sais pas si vous arrivez à me suivre, enfin bref. Elle esquive les bancs moi je me les prends en pleine jambe. J'étais encore surprise, je ne voulais pas qui lui arrive quoi que ce soit de malheureux, je ne pouvais pas m'y faire. C'est ce qui traînait dans la tête de la mermaid à ce moment-là, comment une personne si amoché par un combat pouvait-elle encore continuer à se battre contre la vie avec tant de vivacité, c'était bien une amazone et cette jeune femme, elle était comme elle, elle n'avait pas l'air d'abandonner, fuir pour elle était une option lorsque la fuite était possible, mais elle n'avait pas l'air du genre à fuir pour tout et pour rien, trop de flash-back s'enchaînent dans la tête d'Addison, elle ferme les yeux un instant, repensant à tout ce qu'elle avait vécue, puis elle ouvre les yeux en sentant le froid couvrir sa peau pâle. Il faisait sombre dans l'enceinte du gymnase. Quelques pas après que nous allons poser nos pieds sur le parquet de la grande pièce, la lumière s'allume toute seule, deux garçons devant nous, grand et costauds. Addison n'avait pas peur, elle les regardait plus avec du mépris, de la haine. Elle voulait les frapper, pour ce qu'ils lui avaient fait subir à elle, mais elle resta figé en voyant la jeune fille foncée sur l'un d'entre eux, sans peur, on aurait dit qu'elle ne semblait pas être effrayé à l'idée de jouer avec la mort, on avait l'impression que tout cela passait au-dessus de tout, la vengeance était le mot juste, la vengeance elle devait être le mot d'ordre, plus rien n'existait ... De plus, Addison eu le sentiment qu'elle voulait la protéger elle aussi, baissant la tête en serrant son poing, elle trouvait ça injuste, elle voulait bouger, mais elle ne pouvait pas, c'était son combat ... Son combat ... Comme la mermaid autrefois. Addison savait très bien ce que c'était de vouloir se venger, elle ne pouvait donc pas faire un pas de plus, elle ne pouvait pas ... Elle ne pouvait rien faire, bloquée par ses pensées, bloquée par ses flash-back qui ne cessent de se montrer dans sa tête. Elle reste figée sur place, les yeux grands ouvert, puis elle penche la tête et regarde le plafond, sérieusement ... On avait l'impression qu'elle était comme une âme en peine, ne sachant plus quoi faire pour sortir de son cauchemar.

Des cris, des pleures, des larmes, Addison revoyait un tas de choses, trop de choses. Des choses qu'elle voulait oublier, des choses qu'elle voulait enfouir à tout jamais dans son coeur de façon à paraître un peu plus normale, oui ... C'était triste de devoir enfermer de précieux souvenirs ainsi, mais c'est comme ça ... Que pouvons-nous y faire ? Elle ne voulait plus souffrir, elle ne voulait plus de remord. Sinon elle n'arriverait jamais à les regardés en face, à leur parler normalement. Celle qui l'ont accueillit alors qu'elle n'avait pas sa place chez elles, les mermaids ont été comme une famille, les Amazones resteront sa famille, elle ne veut plus décevoir personne. Secouant une énième fois sa tête de façon à revenir à la réalité, elle cherche sa protégée du moment de son regard rosé, elle ne la voyait pas pour l'instant. S'avançant légèrement dans le gymnase, elle remarque la position déplorable qu'elle avait contre le jeune homme se trouvant devant elle. Elle fronce les sourcil et serre les poings, mais la demoiselle ne semblait pas avoir dit son dernier mot, elle se défendait, défendait jusqu'à ne plus pouvoir le faire, elle se battait avec hargne, avec courage. Lorsque les deux « combattants » se retrouvent presque mort sur le sol, Addison reste encore figé, telle une statue qui avait pris racine dans le sol. Elle regardait la jeune fille, encore plus en mauvais état que tout à l'heure, le sang qu'elle avait craché sur le parquet, le sang coulant sur l'autre espèce de merde qui l'avait frappé. Addison posa ses mains devant son visage, légèrement choquée par la scène et elle se précipite vers la jeune fille, s'accroupissant devant elle. Elle passe sa main dans sa chevelure ébène, les traits de son visage lui faisant une mine triste. Elle ... Elle avait l'air de souffrir encore plus que tout à l'heure, elle s'était battue sans avoir récupérée assez, la pauvre. Addison baisse son visage, regardant les marques sur ses mains, elle ne savait pas quoi faire. Alors, elle reprend le foulard qu'elle utilisait pour attacher ses cheveux puis le pose encore humide sur la main de la jeune fille qui était la plus en mauvais était, elle passe sa main sur la joue de la demoiselle qui semblait retourné encore dans un état second puis elle ferme les yeux, soufflant sur son visage avant de soupirer et de légèrement rigoler pour évacuer son stress, elle était surprenante ... C'était donc ça les amazones de maintenant ?


« Tu devrais faire plus attention … Je crois que l'on ferait mieux d'aller à l'infirmerie, cette fois-ci. On y va ? » Tendant sa main à la demoiselle elle attendait sagement devant elle qu'elle la serre de façon à ce qu'elle puisse la soigner au mieux à l'infirmerie.

« Hrp »

Cey nuuuuuul. O7. Behind the mirror, feat. Addison H. Stark. 1929660454


©️ failara


Invité
O7. Behind the mirror, feat. Addison H. Stark. Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 6:58
J'aimerai effacer mon passé. Certes, comme beaucoup d'autres personnes. Mais contrairement à la population, je ne voudrais pas le réécrire. Je voudrais juste l'effacer, et disparaître dans le néant. Fermer les yeux sur le vide, quitter la terre ferme, détacher mes pieds du monde. À la limite, pourquoi ne pas vivre dans le ciel étoilé, parmi les astres brillants, au fin fond de la galaxie. Avoir pour seule compagnie la poudre stellaire, et caresser de mes doigts la voie lactée. Oui, quel doux rêve ce serait, de pouvoir effacer mon passé. Oublier toute cette haine, ignorer tous mes faux pas, me faire pardonner de mes impunités. On dit que l'idéal est pour nous, ce que l'étoile est pour le marin. Il ne peut jamais être atteint mais n'en demeure pas moins un guide. À vrai dire, j'ai toujours était fascinée par les étoiles. Ces points brillants, si lointains, dans un monde si différent. Hors d’atteinte, mais si proche de mes espoirs. De mes rêves les plus cachés, les plus secrets.

Fantaisie bien vite oubliée, quand je ré ouvris les yeux. Quelques minutes d’inattention m’avaient couté de comprendre ce qu’il se passait autour de moi. « Putain… ». Tentant de me relever, je remarquai que l’inconnue aux cheveux roses était auprès de moi, de nouveau. Je baignais dans le sang. Mais pas uniquement le mien. Je pouvais enfin le dire, j’avais perdu la notion du temps. Je remerciais le ciel d’avoir une si grande résistance à la douleur, en vue des blessures que j’avais, je ne souffrais pas encore excessivement. Il fallait de nouveau fuir, il fallait partir. Sentant le stress monter en moi, les battements de mon cœur se faisaient douloureux dans ma cage thoracique.  « Tu devrais faire plus attention … Je crois que l'on ferait mieux d'aller à l'infirmerie, cette fois-ci. On y va ? ». Craquant ma nuque et une grande partie de mon dos en me relevant doucement, je finis par saisir sa main afin de me tenir debout, droite, et immobile avant de retrouver un certain équilibre.

Regardant autour de moi, je constatai que j’avais tout de même accomplis des miracles, en mettant les deux garçons à terre, et en les poussant à y rester pour de bon. J’allais d’ailleurs remercier la jeune femme pour tout ce qu’elle avait fait pour moi jusqu’ici. Me laissant les combattre seule également. Un pied après l’autre, je me dirigeai vers la sortie. J’avais besoin d’air frais, et la pluie battante à l’extérieur m’aiderait surement à me sentir mieux. Poussant avec difficulté la porte en métal lourd, j’arrivais sous le préau du bâtiment, suivis de l’étrangère. Entrouvrant la bouche, j’inspirais profondément. Repérant un banc non abrité, j’allais m’y asseoir sans plus attendre. La vision trouble, les yeux dans le vide, je restais immobile, en tailleur, quelques instants. Me concentrant uniquement sur le bruit des perles d’eaux s’écrasant sur le macadam, ainsi que sur mes cheveux désormais largement mouillée, dégoulinant sur ma peau couverte d’hématomes.

Ouvrant légèrement les yeux, je constatai que la fille qui me tenait compagnie depuis un bon moment maintenant était à mes côtés, assise de la même manière que je l’étais. Eclaircissant ma gorge, je toussai légèrement, laissant couler du sang de ma bouche légèrement gonflée. « Je ne connais pas non plus ton nom… Je m’appelle Hayden. Hayden Spark. Duchesse des Amazons. ». Essuyant le sang de ma bouche d’un revers de manche, je profitai pour enfiler mon pull. Tant pis s’il serait de nouveau mouillé. Puisque je ne comptais pas me rendre à l’infirmerie, il valait mieux que je cache les nombreux bleus couvrant mon corps. Mon abdomen était tout de même douloureux, mon visage sanguinolent. Le visage taciturne, je fixais les flaques d’eau stagnantes au sol. Il faisait complètement nuit, désormais, et les lampadaires n’éclairaient que faiblement les alentours. Regardant quelques personnes passer devant nous, je soupirais longuement.

Après réflexion, elle m’avait tout de même rendu un grand, très grand service en me trouvant, et en acceptant de rester à mes côtés jusqu’au bout. Ce qui ne lui était pas du tout obligatoire… Du moins, personne ne lui avait ordonnée de me chaperonner. Je devrais peut être me montrer mon sympathique à son égard. Après tout, j’avais beau être froide, distante et supérieure avec les gens qui ne m’inspiraient pas confiance, elle m’avait sauvée, dans un sens. Et puis, je n’étais pas sur mes gardes, bien qu’elle se tienne étrangement proche de moi. Et puis, si elle avait eu des intentions peu recommandables, elle ne m’aurait certainement pas soignée. Bref, après réflexion, je lui devais bien des excuses. Et surement des remerciements… Une personne honnête et gentille comme elle, je devais avouer que j’étais quelques peu intriguée. J’en connaissais une autre, comme elle. Moi-même. Mais je ne faisais que le cacher fougueusement sous une carapace plus froide que la toundra en pleine hiver.

« Je suis désolée. Je ne pensais pas causer de soucis à quelqu’un d’autre que moi-même. Ce qui ne me dérange pas, tant que personne n’est impliqué. Et puis, je te remercie également. Tout d'abord d’être restée près de moi. Et ensuite d’avoir voulu me protéger. C’est rare, des personnes réagissant de cette façon, dans les environs. Mais je suppose que tu le sais, puisque tu dois être élève. Tes cheveux me sont familiers. ». Ricanant légèrement, je fus contrainte de me tenir les côtes. J’avais eu du mal à parler, du mal à respirer entre deux mots. Ma voix cristalline s’était pourtant répandu dans la zone avec un écho assez doux et mesuré, au reflet du ton de mes paroles, plus que tempéré. Levant timidement les yeux vers la fille aux cheveux rose, mes yeux verdoyants sous la lumière des néons brillaient délicatement, reflétant un vert cendré, léger émeraude habitant mes pupilles colorées, sans que personnes ne s’en rendent vraiment compte.

Contenu sponsorisé
O7. Behind the mirror, feat. Addison H. Stark. Icon_minitime
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» whut ... you're alive ? | Pv: Hoshi Stark
» « Bitch. » Ft. Addison.
» Welcome Home [PV Addison]
» It's too late... It's all over ( Pv Addison )
» Dear penis. { PV ADDISON }

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sei Gakuen :: Archives RP-