Un jour, un nouveau réveil… Où étais-je ? Ce lit n’est pas le mien, j’avais mal. Je ne savais pas où exactement. Ma tête ? Mon dos ? Mes bras ou mes jambes ? En fait je dirai tout. Tout mon corps étaient paralysés, ma vue était totalement brouillé et cette sonorisation qui battais au rythme de mon sortant de nulle part me fit vite comprendre que j’étais à l’hôpital. J’avais souvent l’habitude de me retrouver à l’hôpital et sans le médecin, je connaissais les indications à suivre après un léger coma. Bouger les orteils, les doigts, y toucher le bout pour avoir une quelconque sensation et pour finir définir la douleur entre 1 et 10… Le problème, c’est que j’étais complètement à l’ouest, la douleur… c’était comme des courbatures après le sport, mais en pire. Dans ma tête je cherchais partout comment j’me suis retrouvé dans ce putain d’endroit, mais rien, putain rien quoi. J’ai pas atterri dans une morgue à vioc’ comme ça par magie.
Cette sono' devenaient insupportables, la chaleur m’étouffais, j’avais besoin d’inhaler une bonne clope et d’me casser de cette endroit de malade. Mes mouvements ne répondaient presque pas, la souffrance était intolérable, les calmants ne servait plus à rien dans l’état où j’étais. Dans ma tête je ne pouvais que me dire «Celui qui m’a fait ça… Je le briserai, je le tuerai je lui ferai bouffer la chatte à sa mère pour qu’il puisse y rentrer.» Je me battais contre mon propre corps pour pouvoir sortir du lit, mais il disais non et me jeta tout un poids pour me faire tomber au sol… Je ne pouvais que ramper, la douleur entre les dents et la colère dans les yeux. J’étais plus que déterminer à sortir de ce putain d’endroit, mais quand ma tête heurta le sol, un grand flash était soudainement apparu. Je me souvenais de tout… Aucun détail ne m’avait échappé.
J’eu un temps d’arrêt, les larmes coulait de mes yeux, à croire que les images dans ma tête m’avait horrifié, puis un grand sourire… Non, un faux sourire se figea sur mon visage et dans mon silence, un seul mot sorti de ma bouche sans le prononcer.
« Addison… »
2days later...
Voilà maintenant deux jours que je suis dans cet endroit. D’après le doc’ j’aurais subi un traitement plutôt masochiste de la part de quelqu’un et il a essayé de comprendre mes tendances sexuelles... Je ne pouvais lui expliquer que je m’étais fait tabasser à mort par une putain de nana. Ce qui lui aurait expliqué les multiples hématomes sur mon corps et les cocards que j’avais au visage. La marque d’une corde autour du cou et l’injection de sang dans mes yeux. Il avait par contre du mal à expliquer ma paralysie au niveau des membres, mais moi je lui avait gentiment expliqué qu’elle m’avait solidement attachés les coudes, les épaules, les genoux et les chevilles pour stopper la circulation sanguine et aussi par les coups qu’elle m’avait portés à ses endroits, d’une manière précise et surtout professionnelle.
Cette nana… Elle avait un côté artistique et sa me dégoutais. Il n’était peut-être pas plus performant que le mien, mais elle était si sadique… si performante, elle aurait été presque admirable si elle ne me l’avait pas fait subir et j’aurai pu faire une exception de plus chez les Mermaid.
Les jours passèrent et mieux sa allait. Je crois que j’étais assez calme pour comprendre qu'elle ne faisais que "rendre justice" envers les Mermaids… Je n'y pensais pas avant, mais il est vrai que je maintenant je me suis mis tout ce groupe sur le dos et qu'il fallait que j'en prenne les responsabilités. Des phrases passaient dans ma tête, de simple remord, des mots que je n'aurai jamais pus dire à haute voix…
« Sérieux… qu'est-ce qui va pas chez moi… Pourquoi ? Pourquoi je dois toujours me battre pour pouvoir me résoudre à quelque chose ? "L'adrénaline" ? Hmp… Me fait pas rire… "La fierté" ? J'en ai perdu toute crédibilité… Je crois… Je crois que je devr-»
Couper en pleine méditation… Heureusement. J'allais droit dans le mur sinon, mais pourquoi ? Qui viens me déranger en plein début d'aprèm' comme ça… Ma première visite ? Aaah je sens déjà les mecs qui viennent me charrier parce que j'me suis fais défoncer la gueule par une Mermaid sans défense. À moins que… Ta chevelure rosés, ton corps si parfait, ton visage tellement familier et qui me laisse sans voix… Ouais c'était bien toi… Addison.
Ce sourire malsain sur ton visage à cet instant, tu t'en souviens très bien, tu le hais. Cette posture, ces menaces, ces cris, ces pleures. Tu ne pouvais pas vraiment t'en empêcher, et pourtant tu l'as fait, Addison. Pourquoi tant d'acharnement sur ce pauvre jeune homme, tu traverses une période difficile et alors ? Même en tant qu'amazone une telle chose ne t'étais pas arrivé. Tu l'as attaché, tu l'as rouer de coups, comme une folle, une démone. Le diable t'habitait-il à ce moment précis Addison, Tu avais bondi sur lui en le frappant pour une raison que nous ignorons toutes les deux. Tu l'as fait, pour une mauvaise cause, tu l'as fait pour soulager ta colère, tu l'as fait pour que la pilule passe mieux, mais pourquoi devrait-il payer tes propres erreurs ? Pourquoi ne pas t'acharner sur la personne responsable de cette guerre mentale que tu vis, pourquoi ne pas t'être acharnée sur celui qui te cause autant de troubles, celui qui te fait mal, qui te ronge le coeur, qui te l'a arraché, celui qui t'as mené à faire un acte aussi monstrueux, inhumain. Se battre est une chose, frapper est une chose, haïr est une chose, mais ce que tu avais fait n'avais pas de nom, tu le sais et pourtant ... Tu n'as pas pu dire non à tes anciens démons, ils ont refait surface, ils t'ont poussé à faire un acte que consciemment tu n'aurais pas fait, mais cet acte tu t'en souviens, cet acte t'empêche de vivre normalement, cet acte ... Tu te maudis de l'avoir fait. Car, même-ci avant tu te battais et faisait souffrir les gens de la sorte, cette fois-ci ce que tu avais fait n'était pas justifié, Addison. Crois-tu vraiment que tu as changé ?
Sa conscience la cherche, sa conscience l'empêche de vivre, elle se tourne et se retourne dans son matelas, elle se mordille la lèvre inférieure avec ses dents, elle ne sait plus quoi faire, elle se demande comment il va, si elle avait été aussi cruelle que ce qu'elle pensait elle et si c'était le cas, que ferait-elle à ce moment ? ... Elle soupira et posa ses mains en dessous de sa tête, elle ferma les yeux, elle pense. C'est un bâtard, c'est un combattant, il s'en remettra, sûrement ... En pensant à cela, elle dort confiante, elle dort ... Mais cauchemarde, elle dort, mais est inquiète, c'est vrai ... Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas été aussi sadique et violente avec une personne sans raison apparente. Alors, elle dort, mais des scènes lui reviennent en tête dans son sommeil. Elle le voit l'attaché, lui faire des atrocités monstrueuses, le frapper jusqu'à ce qu'il en saigne, le frapper jusqu'à ce qu'il la supplie de se stopper, le frapper ... Jusqu'à ce qu'il ne puisse plus réagir, elle en avait peur. Serrant son drap dans la pomme de sa main, elle tremblait, elle ne pouvait pas s'en remettre, toujours pas ... Et pourtant le soleil brille, il est haut dans le ciel, c'est l'heure pour elle d'aller en cours. Alors, après s'être préparé comme il se doit elle monte dans sa voiture et se rend en cours ... Rares sont les fois où elle s'y rend avec un semblant de joie, rares sont les fois où l'on la voit en cours, carrément, mais aujourd'hui c'était spécial, plein de chuchotements, plein de regards sur elle. Elle fronce ses sourcils et ferme les yeux en ouvrant son cahier, l'information avait vite circulé ont dirai, mais la cible de tous ses chuchotements n'étaient pas la victime, c'était bien elle. Ils auraient bien pu se moquer du fait qu'il fut battu par une mermaid, mais non. Tout le monde ici savait le passé d'Addison, il n'était donc pas étonnant qu'elle en arrive dans les extrêmes, mais cette fois-ci ... On ne parlait que d'elle, certains même n'osait pas la regarder en face, certains la traitaient de monstre, ou encore il y en avait qui était admiratif, il y en avait qui ne cessait de dire que c'était une ancienne Amazones, Addison les regarde et elle se tait. Elle ne veut pas entrer en contact avec les gens qui divulguent ces rumeurs, elle ne veut pas perdre le contrôle une quatrième fois, alors elle penche sa tête sur ses cahiers et reste muette.
« Alors, Addisonne. On envoie des bâtards à l'hôpital maintenant ? Je ne te savais pas si dangereuse, tu devrais penser à changer de camps, non ? »
Addison le regarda avec de gros yeux, semblable à des boules de bowling, elle ne savait pas, qu'elle l'avait envoyé à l'hôpital, mais elle ne montre pas sa grande inquiétude pour la personne qu'elle avait faillit battre jusqu'à la mort, haa ça, non. Elle ne pouvait pas se résoudre à ça et même-ci ... Son visage la trahissait toujours, elle devient un peu plus pâle que d'habitude, les mains tremblantes sur son cahier de cours. Elle regarde le bâtard qui lui adresse la parole en ne sachant pas quoi dire. Elle baisse la tête en continuant de trembler, sa voix fébrile et tremblotante également ce faisant entendre.
« Il … Il est à l'hôpital ? » « Bha ouais, en même temps t'as vu comment tu l'as amoché aussi, le pauvre. Moi qui croyais que t'étais une petite faiblarde tu m'impressionnes, pire qu'un camionneur, haha. »
Addison leva son visage, fronçant les sourcils en direction de cette personne qui lui adressait la parole tout en lui cassant les ovaires sur l'instant, il la regarde et s'excuse puis il s'assoit à sa place, Addison baisse la tête, son visage triste reste coller à la table. Qu'elle monstre était-elle devenue pour faire une telle chose à quelqu'un ? Rentrant chez elle, posant les clés de sa voiture et de sa maison sur la table basse du salon, elle regarde par la fenêtre, les pieds sur le canapé. Hoshi n'était pas là, elle était seule. Cela tombe bien, elle pouvait mieux réfléchir dans ces conditions ... Devait-elle aller lui rendre visite pour s'excuser ou garder sa fierté ? Naoki Ogawa ... elle l'avait déjà tabassé avant, mais elle ne l'avait pas vraiment amoché aussi gravement pour qu'il soit à l'hôpital, de plus elle avait également bien dégusté de la part de Naoki. Elle s'allonge sur le canapé et regarde le plafond, ses cheveux roses touchant le sol. Elle pense que ça serait une bonne chose de lui présenter des excuses, elle le pense ... Mais est-ce que lui les acceptera ? C'est vrai quoi ... Elle lui avait fait subir de belles horreurs quand même. Pourquoi devrait-il les acceptées ? Et pourquoi elle avait aussi peur de se faire une nouvelle fois jeté, Naoki n'avait pas une si grande importance de toute façon ... Elle pose ses mains sur son visage et cri un bon coup puis elle se redresse, se lève, se change, va dans son lit, ferme les yeux, demain elle irait s'excuser, peut importe qu'il les accepte ou pas ses excuses, au moins elle montrera que ce n'est pas un monstre, qu'elle n'est pas inhumaine, que ce coeur qui bat dans sa poitrine n'est pas fait de glace. Elle s'endort, inquiète, mais au moins elle n'aura pas une tête de zombie devant sa victime, ça pourrait l'aider, d'avoir bonne mine, qui sait, héhé.
A son réveil, Addison n'est pas vraiment souriante, elle devrait faire des excuses, choses qu'elle n'avait jamais fait en face d'une personne pour qui elle n'avait pas vraiment de sentiments amicaux, mais on ne peut pas dire qu'elle le détestait non plus. Elle se prépare, va en cours, tout ce passe pour le mieux dans le meilleur des mondes, elle avait l'impression que les chuchotements d'hier n'étaient plus qu'une vieille histoire, ils ont trouvé un meilleur sujet de conversation on dirait, Addison ne comprenait pas vraiment. Mais bon, il y avait toujours ce même inutile qui venait lui parler au début du cours pour la féliciter par contre, il est sérieux de féliciter un gens qui à maltraité un gens de son groupe lui ? Bref. Elle suit les cours de la matinée plus ou moins normalement, elle mange, elle se lève de la table se trouvant à l'intérieur du réfectoire, puis elle lâche un grand soupire devant sa voiture, elle devait le faire de toute façon, sinon elle ne serait pas vraiment tranquille en le voyant dans les couloirs, en train de l'éviter comme une trisomique. Alors, elle monte dans sa voiture, se dirigeant vers l'hôpital. En chemin elle s'arrête chez un fleuriste pour y prendre quelques fleurs, il parait que c'est bien de prendre des fleurs quand on rend visite à une personne hospitalisée, c'est vrai ... Quand elle était à l'hôpital ses parents et ses amis venaient toujours avec un bouquet de rose rouge à la main. Alors, elle a un peu imité ses parents, elle tenait un bouquet de rose rouge dans sa main. Elle va à l'accueil, elle demande à monter dans la chambre de sa victime, ses fleurs à la main, la tête baissée, on lui donne deux heures pour la visite, l'infirmière part, la laissant seule devant la porte. Elle se mordille doucement la lèvre inférieure, puis frappe avant de faire son entré dans la pièce.
« Bon-Bonjour ... » dit-elle en penchant légèrement sa tête sur le côté. Son dos collé contre la porte, elle regarde Naoki. Elle reste muette, ne dit rien, elle le dévisage juste, ne sachant pas quoi lui dire, par où elle devait commencer dans ses excuses, alors elle ferme les yeux, serrant le bouquet de rose dans sa main. Des épines effleurent sa peau, elle saigne de la main droite, le sang coulant doucement le long de sa main, faisant des gouttes au bout de ses ongles manucurés. Elle s'avance près de Naoki après être resté une bonne demie heure debout, le dos collé contre la porte d'entrer de la chambre d'hôpital du bâtard. Elle pose les fleurs sur la table se trouvant près du lit de Naoki, elle le regarde un court instant puis tourne rapidement sa tête, allez savoir pourquoi, de la tristesse se lisait sur son visage. Elle se retourne, se dirige vers la fenêtre, posant sa main sur la vitre transparente. Elle se mordille une nouvelle fois la lèvre inférieure puis soupire, se décidant à sortir quelques mots.
« Ne t'inquiète pas, je ne suis pas venue pour achever mon travail ... » dit-elle d'un ton blagueur, puis elle continue de lui expliquer les raisons de sa venue. « En fait, ça parait con comme ça ... Mais je suis venue pour m'excuser auprès de toi, Naoki ... Je sais reconnaître mes erreurs, mais là ... J'y suis allé un peu fort, je l'admets, mais je ... » Addison baisse la tête, se mordillant les lèvres davantage en tenant ses poignets avec force. « Je ... Je ne sais pas, c'était comme-ci j'étais possédé, je ne savais vraiment pas ce que je faisais, c'est en rentrant que je me suis rendu compte de mes atrocités et puis ... » elle se redressa en prenant une grande inspiration, son visage triste apparaissant sur la glace, son visage triste représentant un flot d'excuses infini. « Je suis vraiment désolée, Naoki ... »
Invité
Jeu 15 Aoû - 13:30
The girl whom I will forgive
CODAGE - EXCEPTION DE LG
«Bon-Bonjour..»
Je reconnaissais ta voix, c'était réellement toi, Addison H. Stark, je n'avais tout d'abord pas compris pourquoi tu étais là, devant cette porte, la tête légèrement baissés. Ces simples mots, ce simple son de ta voix... Tu n'étais pas là pour te foutre de ma gueule, ni même finir ton « boulot ». Non tu étais là pour une raison précise, je ne savais pas encore pourquoi, ni même cette raison, mais je savais que ça n'allait pas aggraver la situation. Ton regard changea de direction, tu me regardais droit dans les yeux, un signe de remord, ta bouche entre ouverte ne laissant aucun mot y sortir, tu avais peur de le dire, mais moi je ne pouvais pas t'aider, j'étais assis sur ce matelas, les blessures encore visible, les mains tremblante, mon regard presque vide, ailleurs, imaginant ce que tu venais faire ici, je n'arrivais pas non plus à répondre à ton « Bonjour », je crois que j'étais comme toi à cet instant, nous deux nous ne savions pas quoi faire. Mon regard se posa alors vers tes mains, tu y tenais quelque chose et d'une manière plutôt curieuse. Tu le serais fort, tellement fort que tes mains en saignaient, tu portais un bouquet de rose, des roses rouges. Elles cherchaient quoi ? L'amour ? Non sérieux, elle comptait sérieusement me les offrir ? Je.. je ne comprenais réellement pas ce qu'elle voulait faire...
Elle s'approcha de moi, avec hésitation, ses pas faisaient avant, arrière, elle tremblait, puis elle avança d'un coup et posa les roses sur la table, on distinguait les traces de sang sur le bouquet et sur le bout des ongles d'Addison. Elle s'arrêta devant moi, me fixant droit dans les yeux, mais détourna rapidement le regard du mien, d'un air de tristesse, elle se retourna et se dirigea vers la fenêtre, évitant tout regard avec le mien. Elle posa délicatement sa main sur la vitre transparente y laissant la marque de son sang. À travers la vitre, je la voyais distinctement se mordre la lèvre et soupirer. J'avais le coeur serré et je ne savais quoi faire, ni quoi dire.
«Tu e-»Elle me coupa net. Je ne savais pas ce que j'allais dire et il valait mieux que se soit elle qui commence cette discussion.
« Ne t'inquiète pas, je ne suis pas venue pour achever mon travail ... »Dit-elle d'un ton plutôt blagueur, mais sincère. Je l'avais déjà deviné, mais je n'osais pas répondre à ce qu'elle venait de dire et enchaîna par de nouvelles phrases :«En fait, ça parait con comme ça ... Mais je suis venue pour m'excuser auprès de toi, Naoki ... Je sais reconnaître mes erreurs, mais là ... J'y suis allé un peu fort, je l'admets, mais je ... » Elle baissa la tête, laissant un temps d'arrêt, mais je savais qu'elle n'avait pas terminé, je voulais l'arrêter dans ses paroles, lui dire en face.. ce que je pensais moi aussi, mais ses mots... elle m'avait transmis un léger sourire, une légère pensée défila dans ma tête, une pensée positive. J'étais influençable certe, mais je savais reconnaître quelqu'un qui était sincère et elle l'était... Dans ma tête je voulais lui dire « STOP » lui dire que ses excuses étaient suffisante, que... j'allais.. j'allais...«Je ... Je ne sais pas, c'était comme-ci j'étais possédé, je ne savais vraiment pas ce que je faisais, c'est en rentrant que je me suis rendu compte de mes atrocités et puis ... »Elle coupa une nouvelle fois mes pensées, se rapprochant encore plus des excuses. Un léger sourire me venait sur le coin des lèvres, mes yeux brillaient comme si j'allais pleurer, j'aimais cette sensation et en fait… Je voulais la comprendre, je ne voulais pas me prendre la tête avec elle.
Elle se redressa, fixant la glace comme si elle voyait son reflet, elle était prête, prête à le dire son visage n'inspirait que de tristesse, de remords, des remords qui allaient vite être expulsé, je voulais simplement entendre les mots qu'elle allait sortir, entendre la sincérité de cette phrase :
« Je suis vraiment désolée, Naoki ... ».
Elle l'avait dit, aussi sincère soit-il, elle m'avait avoué qu'elle était désolée et je n'avais besoin que de ses mots, ses mots qui m'avaient fait oublier ma rage, mon envie de la frapper, de la tabasser et de la tuer, un léger rire se fit entendre, un rire plutôt silencieux, puis après un grand fou rire, un fou rire que me faisais mal, mal aux abdos, mal à mes blessures, des larmes nerveuses sortaient toute seule, j'étais totalement allongé, pratiquement plier en deux, mais je repris mon calme assez rapidement, me tournant vers elle et en reprenant ma respiration je lui envoyais un sourire aussi sincère que ses paroles.
«Merci. Maintenant je me sens beaucoup mieux, mais toi… Tu as besoin de parler.» Je me remis en position pour m'asseoir, avec un peu de mal et quelque soupir de douleur, je retournais ma tête vers elle en lui faisant un petit sourire forcer, par fierté... mais je souffrais atrocement. Je tapotais ma main sur le lit en lui faisant signe de venir s'asseoir et de mon autre main sortir une clope et m'en griller une.
«Je sais que c'est pas moi tes véritables remords… Alors explique et ferme ta gueule si jamais tu veux me contre-dire» lui dis-je tout en finesse avec le sourire. Elle avait compris et elle avait intérêt à répondre à ma demande.
Tu admirais ton reflet dans la glace, n'osant pas lui faire face. Tu voulais t'excuser, sincèrement, tu savais que c'était la meilleure chose à faire, après tout, ce n'était pas lui que tu voulais tabassé à cet instant précis, mais il avait été là, au mauvais moment, alors toujours tremblante, tu serres tes mains, te griffant les bras, presque, te faisant saigné toi-même. Dans ta tête ce que tu avais fait était impardonnable, dans ta tête tu voulais essayer d'éviter cette partie de toi, tu craints de faire subir aux autres les pires atrocités au monde, mais tu ne pouvais pas t'arrête, ce jour-là la haine avait été trop forte, trop débordante, trop présente, tu ne pouvais pas t'arrêté, alors devant lui, dans cette chambre d'hôpital, après avoir dit tout ce que tu avais sur la conscience, tu semblais tout de même perturbé, tu t'en voulais. Mais comme toujours, tu avais la haine contre cette personne qui était l'objet de tes remontés de violence incontrôlable, tu avais la hargne contre celui qui te faisait perdre la tête au point de pouvoir en vouloir au monde entier, tu avais la hargne, mais tu ne pouvais rien faire d'autre que de taper sur la glace, les larmes ne sortant pas, mais les yeux montraient une telle rage, que cela en était flippant, mais. Tu es dans un hôpital et surtout tu es en présence de Naoki, alors, tu te calme, difficilement et tu soupires, laissant de la buée sur la vitre, tu te retournes et le regarde, il t'avait pardonnée, même-ci tu croyais que c'était impossible, il t'avait pardonné, alors soulagée, tu t'assoies sur le sol, le regardant d'un air ébahi, presque, louche. Tu le regardes avec autant d'étonnement, car il rigole en pleurant, s'allongeant sur le matelas d'hôpital en étant mort de rire, dirons-nous. Alors, en le voyant faire, un léger sourire se montre sur ton visage, tu te lèves en posant tes mains sur le sol, puis tu lui souris, un sourire chaleureux, un sourire emplit de joie, toute haine et tout remords envolé. Du moins, pour le moment c'était le cas. Soupirant, tu le regardes reprendre son calme, main posée contre le meuble d'hôpital.
Son sourire sincère t'avais fait plaisir et avait réussi à faire naître chez toi un autre sourire tout aussi sincère, tout aussi joyeux. Posant ta main sur ton front, tu l'écoutes, sans vraiment savoir quoi dire. Est-ce que ça serait bien d'en parler avec un gens que tu venais d'envoyer à l'hôpital, ça pourrait bien ce retourné contre toi ? Mais il avait l'air de vouloir t'aider, il n'avait pas l'air aussi méchant que ça, OMG. Un Bastards qui est gentil et amical, c'est rare, trop rare, mais au fond, il y a un truc qui te dit qu'il ne veut pas te faire de mal, que le fait qu'il ai accepté tes excuses n'était pas pour te rouler dans la farine, mais bel et bien pour te soulager, etto ... Ça restait quand même une action gentille qui te faisait un peu peur, les bastards sont fourbes, alors tu restes toujours sur tes gardes. Mais en fait, tu ne savais surtout pas où te mettre, tu savais que toutes ses blessures lui faisaient mal, c'est vrai, tu avais eu les mêmes douleurs après que Lith t'ai tabassé. Tu sais à quel point de telles blessures peuvent faire mal, alors tu le regardes, te mordillant la lèvre inférieure puis tu soupires et tu t'avances vers le matelas, t'asseyant sur celui-ci, loin de Naoki, regardant sur les côtés, stresser. Dites ce que vous voulez, pour elle, même-ci il l'avait bel et bien pardonné, ça lui faisait vraiment bizarre de taper la discutions avec un ennemi et surtout avec une personne à qui elle avait fait du mal, en temps normal, elle devrait le haïr, il devrait la haïr et fin de l'histoire, mais les choses sont toujours compliquées, non ?
Addison pose ses mains sur le matelas et tourne doucement sa tête en direction de Naoki, un sourire forcé sur son faciès, elle avait peur de tout dire, mais elle se demandait si ça n'en valait pas la peine après tout ... Il le faisait pour son bien, je crois ... Alors, elle soupire et se penche en arrière, regardant le ciel puis le plafond de la chambre d'hôpital, poussant un autre soupire, fermant les yeux. Ses lèvres rosées se mettant à bouger, elle parle d'une voix troublée et faible, mais au moins elle parle, elle se libère de ce poids, lourd et désormais dangereux. Même-ci elle avait envie de le taper, car il lui avait de fermer sa gueule, enfin bref.
« Pff trop longue histoire à raconter dans les détails, mais en gros, j'ai été amoureuse de la mauvaise personne au mauvais moment, j'ai eu un gosse, mais après j'apprends qu'il me trompe avec une meuf de mon propre groupe s'te plait, alors je n'ai pas supporté et du coup comme tu passais devant moi, eh bha en fait ... Tu as attrapé toute ma colère. » Elle soupire puis ouvre les yeux, regardant Naoki discrètement avant de les refermer et de se vautré sur le matelas en poussant un énorme soupir. « Enfin bref, maintenant ça va un peu mieux, je crois. »
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Mer 14 Aoû - 15:31
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