Sei Gakuen
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Sous le soleil

Invité
Sous le soleil Icon_minitimeMar 29 Oct - 11:01
Lisa était arrivée quelques jours plus tôt en ce lieu bien étrange qu’est Sei. Dès qu’elle avait passé le pas de la porte, elle avait senti cette tension entre filles et garçons. Elle ne savait pas vraiment pourquoi tant d’animosité flottait entre les deux sexes, mais c’était affreusement pesant. Elle avait fini de s’inscrire en passant par l’administration, cherché sa chambre, et installé ses affaires. Elle n’avait pas encore rencontré ses colocs, mais ça viendrait, elle espérait ne pas tomber sur un de ces types qui la dévisageaient dans les couloirs quand elle trainait son gros sac.

La jeune femme ne tarda pas à se faire remarquer par un des deux groupes de filles. Effectivement, le jour même de son arrivée, Lisa s’était frottée à un de ces grands gaillards appartenant aux « bâtards »… Elle avait eu le malheur de le bousculer. Bien qu’elle se soit excusée, il ne l’entendait pas de cette oreille. C’est à peine s’il ne lui demandait pas de se mettre à genoux et de lui embrasser les pieds… Lisa lui répondit bien sèchement, s’en suivit une joute verbale impressionnante, mais rien de plus. Le lendemain cependant, le gorille, la recroisant dans les couloirs, lui redemanda de plates excuses. Elle refusa, il leva la main… Lisa, par pur geste de défense, lui envoya son poing dans la mâchoire… Tout se passa plutôt vite ensuite, elle s’en prit une aussi, et fut rapidement « recrutée » par les amazones.

Ça devait faire maintenant 4 jours qu’elle était arrivée, et elle sentait qu’elle avait bien besoin d’une pause. Pas encore vraiment proche de qui que ce soit, déjà une bagarre à son actif, la jeune femme avait très envie de se retrouver seule, à dessiner par exemple, ça pourrait surement la détendre.

Le matin de son 4ème jour, elle se réveilla donc avec une grosse envie de dessiner. La jeune femme se leva, avec un seul objectif en tête, se trouver un lieu calme et reposant, où elle pourrait griffonner ce qui lui plairait. Il faisait plutôt doux, elle enfila un jean, des bottines, un t-shirt rouge, assortit à ses cheveux, avec le haut du dos dégagé, ce qui dévoilait ses tatouages. Un long foulard autour du cou, elle prit son sac contenant un carnet à dessin, des crayons de papier et de couleur et une gomme.

Lisa monta sur le toit, pensant ne pas être embêtée ici (ne sachant pas encore que les bâtards se retrouvaient par-là), se trouva un petit coin au soleil, et sortit tout son bazar. La rouquine commença à griffonner. C’était assez intéressant à regarder de loin, cette jeune femme au t-shirt aussi rouge que ses cheveux qui brillaient sous le soleil… Son carnet à dessin semblait se couvrir de l’encre qui courrait sur ses bras. Seule ombre au tableau, un vilain bleu sur sa pommette gauche.
Invité
Sous le soleil Icon_minitimeMer 30 Oct - 0:00
A mon ami qui vit du côté sauvage, j’ai une chose à te dire : d’aussi loin que vienne la lumière qui brille fais-lui confiance car c’est elle qui te sortira d’ici un jour. Au carrefour d’une journée blafarde je vois des tourtereaux qui ont perdu leurs ailes. Ils tentent de vivre leur vie mais ils ne se connaissent pas eux-mêmes, avec leurs ailes brûlées ils ne peuvent pas voler. A mon ami qui vit du côté sauvage, j’ai une chose à te dire : Qu’es-ce que ça veut dire « vivre sa vie » ? Briser la coquille dans laquelle on est enfermé. A chaque saison qui passe, on se cherche un nouveau soi-même.

« Enfoiré de bâtard ! Reviens ! » Car d’aussi loin que les mémoires s’en souviennent, ce monde n’a toujours été fait que de deux choses. Les chasseurs et les proies. Bien sûr chacun a son importance, car les chasseurs vivent par les proies et les proies vivent pour les chasseurs … mais tout cela pour dire que nous ne valons pas plus que ce que nous sommes à la naissance. C’est elle qui détermine les sentiers que prendront nos vies, sans aucune échappatoire d’aucune sorte. Le destin est une excuse pour justifier les chemins que nous sommes amenés à emprunter bons ou mauvais. C’est ce cruel fatalisme qui régit la vie des hommes. Tout est prévu à l’avance, c’est une dure réalité, mais c’est la réalité de ce monde. Du moins, c’est ce que vous diront la majeur partie des gens, mais pour une infime partie tout ceci est faux. La vie apporte une multitude d’opportunités, d’échappatoires qu’il n’appartient qu’à soi-même de saisir. Prenez Jotaro par exemple, la plupart des gens le définissent comme étant un gros trou du cul ambulant pas capable de retrouver la mer sur un bateau. Alors qu’en fait, c’est un gros trou du cul ambulant pas capable de retrouver la mer sur un bateau doublé d’un pervers accro à la gicle et aux mollards. Voyez ? Rien n’est immuable dans la vie, il y’a toujours moyen de trouver une échappatoire, une opportunité et cela, notre protagoniste l’a compris il y a bien longtemps.

« Putain ! Par où il est passé ce pervers de merde ! » - « Chier, il a embarqué mon soutif ! » - « Grrr il va nous le payer ce triso ! » - « OUAIS TU NOUS ENTENDS BATARD OU QUE TU SOIS  ON TE CHOPERA ET ON TE FERA MANGER TES BOULES ! » Jotaro se tenait camouflé dans un buisson, hors d’haleine. Très tôt dans la matinée, il s’était infiltré dans une chambre de fille et y avait subtilisé des sous-vêtements afin de satisfaire sa curiosité. Manque de bol pour l’énergumène, ses piètres talents en discrétion conjugué à sa malchance naturelle l’avait conduit à se faire prendre la main dans le sac… ou dans le soutif pour être plus exact. Poursuivit par une horde d’Amazones en furie pendant près d’une heure, le pensionnaire avait finalement trouvé refuge au beau milieu de ce buisson. A travers ses lunettes, il zieutait la cour de gauche à droite afin de voir s’il n’y avait personne dans les parages. Il resta dans cette position accroupie pendant près d’une demi-heure avant de daigner sortir. Pensant que les chiennes de garde seraient encore dans le coin, il décida dans un éclair de génie –ou instinct de survie- de se cacher dans le seul endroit où ses tortionnaires ne songeraient pas à mettre les pieds ; le toît du bahut. Compte tenu de la situation il ne pouvait pas se permettre de passer par l’enceinte du pensionnat. Non il allait devoir remonter ses manches et escalader la bâtisse. « Comme le ferait les vrais hommes yeah ! »

/Une heure plus tard/

« PUTAIN J’EN PEUX PLUS ! » hors d’haleine et exténué, Jotaro parvint à gravir le bâtiment à main nue. Ses mains se crampèrent à la barre et il enjamba cette dernière afin d’accéder au toît. Il souffla un bon coup en s’appuyant sur ses genoux puis se dirigea vers un vers afin d’uriner dessus. Il accompagna le tout d’une chanson guillerette mais aux sonorités infâmes : « LA PLUS BELLE FILLEUH AU MONDEEE ELLE FAIT TOMBER LES PLUS GRANDEUH MURAILLEUH ! »

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En plein solo de guitare fait avec sa bouche et tandis que Jotaro balaya l’espace du regard,  ce dernier remarqua qu’il n’était pas si seul que ça sur ce toit et qu’il s’agissait d’une fille. Pour la première fois de sa vie, Jotaro fut gêné. Il y eut un léger silence puis dans un geste éclair le pensionnaire referma sa braguette et rangea dans sa veste le soutif qu’il tenait ultérieurement entre les mimines. *Kussoooo y’a une nana faut que je trouve un truc intelligent à dire bordel* « Tu savais que la Terre faisait 40 000km de circonférence ? » *Mais bordel pourquoi j’ai dis ça ?! Faut que j’ai l’air intelligent !*

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*Ouais comme ça c'est parfait.*
Invité
Sous le soleil Icon_minitimeMer 30 Oct - 6:19
Concentrée sur son carnet à dessins, Lisa ne remarqua pas tout de suite que quelqu’un escaladait la façade du bâtiment, jusqu’à ce qu’elle entende un discret et distingué « PUTAIN J’EN PEUX PLUS !! » Il ne manquait plus que le râle qui allait avec pour parfaire le tableau. Levant, la tête, elle vit un garçon enjamber la barrière… Mais il venait d’où ? Il venait de grimper jusqu’au toit, en passant par les murs extérieurs… Bouche bée, la jeune femme le regarder aller pisser. Elle retint un rire pour ne pas attirer son attention, tourna rapidement la page de son carnet, et dessina rapidement le profil que lui offrait ce jeune homme. Elle esquissa le plus rapidement possible, ce garçon de profil, entrain de pisser, la touffe de cheveux, les lunettes, le blouson et le sous-tif dans la main… Elle sentait qu’elle pourrait bien rigoler en retombant là-dessus…
Le sourire de Lisa s’élargie quand elle commença à l’entendre chanter. Il était ridicule, mais il avait l’air plutôt cool, comme ça, de loin, bien plus que le type qui lui avait collé une droite. En plus, il chantait faux.

Elle venait tout juste de finir de dessiner ce qu’elle voulait quand il se tourna vers elle. Il venait de la repérer, et d’un geste rapide, il remonta sa braguette et fourra le sous-tif sous sa veste, ce qui élargie d’avantage le sourire de l’amazone.
Il ouvrit la bouche pour parler, la jeune femme se serait attendue à tout, sauf à la circonférence de la terre. Il rit, d’un air un peu couillon, elle devait l’avouer, mais elle décida de l’accompagner.

- Et 72% de sa surface est recouverte de flotte, c’est fou hein ?

Elle se releva pour s’approcher de lui, laissant son carnet à dessin derrière elle. Elle se planta devant lui. Il était bien plus grand qu’elle, pâle comme un cul, et il semblait porter une attention toute particulière à ses cheveux et ses sourcils. Elle ne voyait pas ses yeux derrière ses lunettes, mais supposait qu’ils devaient être marrons.  

Elle devinait facilement la forme du sous-vêtement qu’il cachait sous sa veste, et se demandait bien ce qu’il pouvait faire avec, et surtout, comment il avait escaladé la façade avec un soutif dans la main.
Elle donna un petit coup de doigt sur sa veste, là où il avait caché le soutien-gorge.

– Je pense pas que ce soit ta taille… Mais je peux t’aider à le mettre si tu as du mal.

Lisa lui lança un sourire narquois, tout en pensant à la pauvre malheureuse qui devait se retrouver avec un soutif en moins. Ça coute chère ces petites choses en plus.
Invité
Sous le soleil Icon_minitimeMer 30 Oct - 8:31
-  Et 72% de sa surface est recouverte de flotte, c’est fou hein ? « Han ouais t’en connais des choses  » Dit-il d’un air benêt, comme subjugué par la vision qui s’offrait à lui, choisissant au passage de ne pas relever le trait d’ironie de son homologue rousse (Volontairement ou non d’ailleurs, mais connaissant l’énergumène il y avait fort à parier qu’il ne l’ait pas remarqué).  Jotaro scruta la jeune femme en train de poser le carnet qu’elle tenait auparavant entre ses fines mains et la vit s’avancer dans sa direction d’un pas sûr et déterminé. Lorsqu’elle se planta devant lui, le voyou n’avait pas bougé d’un cil. La bouche à moitié ouverte, il donnait l’impression d’être mort tant son immobilité était parfaite. Ceci était d’autant plus étonnant lorsqu’on connaissait le tempérament sulfureux du jeune homme ainsi que sa fâcheuse tendance à ne pas rester en place. Il se décida à renifler pour montrer qu’il était encore vie.

Plus les secondes défilaient, plus il sentait sur lui le regard perçant de l’amazone l’épier de la tête…. aux pieds. S’il avait s’agit d’un mec, il y avait fort à parier que Jotaro lui en aurait collé une mais puisque qu’il s’agissait d’une fille et que de mémoire aucune nana ne s’était jamais rapprochée -volontairement du moins- aussi près de lui, il laissa courir. De toute manière, ce n’était pas dans ses préoccupations du moment de se castagner, il y avait un temps pour tout. Elle le dévisageait à tel point que le jeune homme se demanda s’il ne devait pas tourner sur lui-même afin qu’elle l’inspecte sous tous les angles. Cette pensée le fit rire jusqu’à ce qu’il sente le doigt de la pensionnaire se poser sur le coin supérieur de son veston, à l’endroit même ou quelque minutes plutôt, le soutien gorge avait été dissimulé. Ca ne pouvait pas être un hasard. Jotaro ouvrit alors sa bouche en O en signe d’incompréhension, elle l’avait touché ! Ce fut un festival d’émotion qui parcouru le corps du jeune homme *Suuugggeeee elle m’a touché !! J’vais me marier avec elle et on aura des enfaaaannnnntssss*

-  Je pense pas que ce soit ta taille… Mais je peux t’aider à le mettre si tu as du mal. « Oh ouais » rétorqua machinalement l’Ovni qui semblait encore une fois perdu dans sa rêverie. Il ne prêta guère attention au sourire narquois qui peignait le visage de son interlocutrice mais il sorti de sa torpeur au bout de quelques secondes. « Euuuuh non j’voulais dire ! » dit-il en agitant ses bras. « D’ailleurs ! » Prestement, il fouilla dans son veston pour récupérer le soutif qu’il avait dérobé quelques heures auparavant et le jeta en arrière. Ca faisait mauvais genre de ce trimballer avec de la lingerie quand on causait à une donzelle. « J’vois pas de quoi tu parles Bwahaha… nééé » Sans crier gare, le soutif porté par le vent de la malchance –très certainement- atterrit en pleine trogne du voyou. Devant cet imprévu, il se remit à rire en se grattant le crâne «  Attends 2 secondes s’il te plaît… » Passablement enervé, il s’enquit à nouveau du soutif et l’envoya valser encore seconde fois avant de se retourner vers la jeune femme, comme-ci rien ne s’était passé. « Haha on disait ? »

Mais alors que Jotaro s’apprêtait à engager la conversation, le soutien gorge, plus revanchard que jamais, lui atterrit de nouveau au visage. « Hahaha… MAIS BORDEL C’EST QUOI TON PROBLEME ?! » Complètement furax, le pensionnaire mit soutif à terre et le piétina du mieux qu’il put avant de le balancer par delà la rambarde.  Là, il jeta un coup d’œil à son tour afin de bien voir le sous-vêtement s’écraser en bas du bâtiment. Prit d’une joie immense et non contrôlée, Jotaro adressa un « Fuck » à la pièce de vêtement : « Bwahaha Kessta tu fais moi l’malin maintenant que t’es en bas néééé ?! »

S’en suivit d’un rire tonitruant uniquement interrompu par un retour à la réalité assez brutal ; il n’était pas seul sur ce toit. Tentant de reprendre un semblant de « coolitude » décent, Jotaro tendit son bras afin de prendre appuie contre le mur.

Sous le soleil Fsni


« Au fait, t’es qui ? »

Dit-il avec son tact légendaire.
Invité
Sous le soleil Icon_minitimeMer 30 Oct - 8:58
Il n’avait pas bougé d’un cil quand elle s’était approchée pour le dévisager. Oui ce n’était pas bien polit, mais il l’intriguait, c’était la première fois qu’elle voyait un mec se la jouer King-Kong, remplaçant le building par le pensionnat, et la nana par un soutif.
Puis il renifla… Baaaaaahhhhh, Lisa trouvait ça particulièrement dégueulasse, elle fit une grimace mais continua son inspection.

Quand elle toucha le soutif en lui proposant de l’aide, elle fut d’abord surprise par sa réponse. Il lui avait sorti « Oh OUAIS » avec un air bienheureux, surement pas contrôlé. Le sourire de Lisa s’élargie encore, découvrant deux rangées de dents blanches et alignées. Puis il se reprit, refusa, et lança le soutif au loin, comme si de rien n’était. Les yeux de la jeune femme pétillaient, elle trouvait cela tellement drôle, et ça faisait du bien d’être avec un mec sans se bastonner, c’était la première fois depuis 4 jours.

Etant face à lui, elle voyait que le sous-vêtement, porté par le vent, revenait vers eux. Elle sentait le coup venir, gros comme une patate. Ça ne manqua pas. Le bonnet vint se caler sur le visage du garçon. Lisa ne put s’en empêcher, elle éclata de rire. A deux reprises… Comique de répétition ?? En tous cas, ça marchait bien. Lisa n’essayait même plus de glousser discrètement, elle savourait le spectacle, la bataille du soutif contre l’homme. Il finit par piétiner la pièce de lingerie et de la balancer par-dessus-bord.

Elle le regardait s’énerver contre ce pauvre soutif innocent en se disant qu’il avait tout de même l’air bien colérique. Bon, à vrai dire, elle pouvait s’emporter bien vite elle aussi. Il paradait fièrement, montrant sa domination au soutif qu’il venait de vaincre, ri, puis s’arrêta net, se rappelant surement qu’il n’était pas seul. Il s’appuya contre le mur, histoire de se donner un peu de contenance surement… Puis, avec un ton de vieux bauf, demanda à qui il avait affaire.

La jeune femme calma un peu son rire, et lui répondit, toujours souriante.

– J’m’appelle Lisa. Et toi ?

Elle passa sa main sur la cicatrice qu’elle avait dans le cou, soulevant légèrement ses cheveux pour tous les mettre du même côté.
Elle le regardait d’un air interrogateur, et se reposa une question, qui ne tarda pas à sortir.

– Au fait… Pourquoi t’as escaladé la façade avec un soutif dans les mains ?

Etait-ce une sorte de hobby ? Non, il devait surement fuir quelqu’un… La propriétaire du dit soutif par exemple. Mais pourquoi avoir bravé la façade du bâtiment, pour ensuite balancer son butin ?
Invité
Sous le soleil Icon_minitimeMer 30 Oct - 22:29
- Je m’appelle Lisa. Et toi ? Il la vit sourire et fut pris d’un nouvel hébétement incontrôlé « Euh… euh…beuh…meuh » Aucune réponse compréhensible et audible fut proféré par sa bouche, au lieu de cela les mots butaient à l’intérieur, refusant pour des raisons obscures de sortir. Lisa. C’était bien la première fois au cours de sa courte existence qu’il entendait un prénom aux sonorités occidentales. Et s’il ne s’était pas attardé auparavant à regarder réellement le visage de la jeune femme, maintenant qu’elle s’était présentée, il remarqua tout simplement que cette dénommée Lisa ne devait pas être une japonaise pure souche. Pour montrer que l’information du prénom de la pensionnaire lui était parvenue au cerveau, Jotaro décida de répéter le prénom « Yiiiiisa ? Lééésaaaa ? Riiiisssaaa ? Liiiisaaa ? Oï ?! » Ayant réussit à dire le prénom sans l’écorcher au bout de seulement trois essais non concluants, le jeune homme afficha un sourire digne de ces stars qui passent à la télé dans des pubs pour des dentifrices.

Dans un geste gracieux et typiquement féminin, la jeune femme au regard déstabilisant passa sa main dans le cou afin de ramener sa chevelure flamboyante du même côté. Ce signe ne pouvait pas tromper aux yeux de Jotaro. Il avait lu… non ok, un gars lui avait dit qu’il connaissait un gars qui connaissait un gars qui savait lire et qui avait lu que les jeunes femmes d’aujourd’hui passait leur main dans leurs cheveux en signe de séduction, quand quelqu’un leur plaisait *Sugeeeeeeeee elle a touché ses cheveuuux wooooooorryaaaa * S’il avait été humainement possible de la faire, à cet instant précis, de la fumée serait sorti des narines du voyou. – Au fait… Pourquoi t’as escaladé la façade avec un soutif dans les mains ? Le questionna-t-elle d’un air interrogateur. « Heiiin ? » Elle avait remarqué le soutif, ça partait mal. *Kusssooooooo, faut que j’trouve une excuse CREDIBLE !  J’veux pas tout faire foirer comme d’habitude… réfléchis réfléchis réfléchis…. J’ai trouvé !! *  « Haaaa ? C’est parce que j’aime bien faire du sport très tôt le matin BWAHAHAHA Kess tu veux, j’aime bien prendre soin de moi ! Et ça c’était le soutif porte-bonheur que m’a donné ma mère Bwahaha ! » *Pooooo je l’ai embrouillé elle va rien comprendre, bien joué mon gars ! En plus mon histoire tient la route * Pensa-t-il, ne mesurant pas vraiment l’ampleur des déclarations qu’il venait de prononcer. « Maiiiis j’en ai plus besoin maintenant ! » Dit-il en agitant sa main mollement. « Et au fait, moi…. »

Sous le soleil X4sg


Tout en se présentant enfin, le jeune homme saisit la main de la jeune femme et l’agita de haut en bas comme si elle eut été en papier. C’était la façon qu’avait Jotaro de saluer quelqu’un ; avec une bonne poigne vive et tonique. Et même si cela pouvait paraître malvenu ou encore rustre, il n’y avait qu’à lire sur le visage très expressif du jeune homme que ce dernier était vraiment content de vous voir.  Puis, de nature distraite, il passa du coq à l’âne en regardant par-dessus l’épaule de Lisa. « Oh ? C’est quoi çaaaa ? » Il lâcha prise et mit un terme à son sourire avant de s’avancer à toute vitesse en direction du carnet à dessin qui venait de lui sauter aux yeux.  Là, il le saisit entre ses paluches et jeta un coup d’œil au contenu du dernier dessin qui venait d'être fait. « Sugeeeeee C’est toi qui a dessiné ça ??? Hahaha il est trop bien fait ton cheval ! Mais tu feras gaffe, j’trouve qu’il a un tout petit nez tout riquiqui et en plus de ça il coule ! » S’exprima Jotaro sans se rendre compte qu’il tenait le carnet à l’envers et qu’il ne s’agissait pas du tout d’un petit nez tout riquiqui mais bel et bien d’autre chose.
Invité
Sous le soleil Icon_minitimeJeu 31 Oct - 7:07
Lisa venait de se présenter, et regarda le jeune homme écorcher son prénom. Elle haussa les sourcils, attendant qu’il réussisse à le prononcer directement. C’était sa maman qui avait choisi son prénom, aux consonances anglo-saxonnes… Et souvent Lisa oubliait que tout le monde ici n’avait pas un parent japonais et l’autre occidental. Si elle était bilingue et que les subtilités de l’anglais et du japonais ne lui posaient pas de problème, elle savait comme il pouvait être difficile aux japonais de prononcer son prénom. Rien que les R et les L qui avaient la même consonance…

En attendant, il ne s’était toujours pas présenté… D’un autre côté, il avait l’air particulièrement déstabilisé par la jeune amazone. D’ailleurs, pas elle se toucha les cheveux, elle le vit ouvrir de grands yeux émerveillés. C’est quoi ? Il a jamais vu une fille de sa vie ? Elle est la première paire de seins qu’il voit en vrai ?
Il essaya de trouver une excuse à son escalade avec le soutif… Un soutif porte bonheur offert par sa mère ? Mais… C’est dégueulasse !!! Elle s’imaginait le parallèle… Elle qui dessinait avec le caleçon de son père sur la tête par exemple… Oui c’est dégueulasse… Bon, il avait une mère, donc elle n’était pas la première paire de seins qu’il croisait, mais si c’était vraiment le soutif de sa mère, elle sentait le vieux complexe d’Œdipe mal réglé. Ou sinon, comme elle le pensait tout à l’heure… Il l’a volé à une nana et a essayé de lui échapper. Plus plausible.

Elle n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit, il continua en se présentant. Jotaro… Ok, elle retenait. Elle n’eut toujours pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il lui attrapa la main avec force et la secoua de haut en bas. Il avait de la force, Lisa avait l’impression qu’il pourrait la soulever d’un bras. Sa main ballottait de haut en bas, tenue fermement par Jotaro, s’il continuait, il allait lui démettre l’épaule. Bon, pour Œdipe, elle ne savait pas, mais ce dont elle était sûre, c’est qu’il ne fait pas dans la dentelle. Et il avait cet air d’imbécile heureux… Le sourire de l’amazone s’élargit encore un peu, il la faisait rire avec son air si maladroit.

Elle remarqua que son regard se perdait par-dessus son épaule, et il jeta son dévolu sur le carnet à dessins. Il se précipita sur lui, et regarda la dernière page dessinée.

– Un cheval ??

Elle ne se rappelait pas avoir dessiné un cheval, et puis, elle préférait faire des portrait plutôt que de dessiner des animaux… Elle avait peut-être dessiné une licorne, à la rigueur, pour rire un peu…
Pendant qu’elle réfléchissait, elle traversait le toit pour regarder elle aussi son carnet à dessin… Haa… Un mec qui pisse, à l’envers, ça ressemble à un cheval.
Elle ne fit aucun commentaire, se contentant de retourner le carnet.
Elle se demanda comment il allait réagir à sa propre remarque sur le « tout petit nez »…
Elle attendit qu’il repère ce qui était vraiment griffonné sur la page avant de faire une petite remarque.

– Ça vient de là l’expression « monté comme un cheval » ?

L’ironie était plus que présente dans le ton de sa voix, et le sourire en coin qui fendait son visage en disait long lui aussi.
Invité
Sous le soleil Icon_minitimeJeu 31 Oct - 22:56
- Ca vient de là l’expression « monté comme un cheval » ? Jotaro esquissa un maigre sourire en signe de compréhension et ce, malgré le fait qu’il ne voyait pas où la jeune femme voulait en venir. Maintenant que cette dernière avait remit le carnet de dessin à l’endroit, les choses commençaient à apparaître plus clairement aux yeux du voyou. D’après son nouveau diagnostic,  le cheval, qui n’en était pas un finalement, s’avérait être la silhouette d’un homme proche d’un mur. A y regarder de plus près, il lui sembla que ce curieux personnage lui rappelait quelqu’un. Jotaro n’aurait sut dire qui à cet instant précis, mais toujours est-il qu’il se prêta à une observation davantage poussée, sous le regard insistant de la rousse. « Il a du style ton bonhomme bwahaha ! Cool ses lunettes ! On dirait les mie- » Un détail venait de sauter aux yeux du Bastard. Il lança un petit regard suspicieux à la jeune femme et s’empressa de rapprocher le carnet de celle-ci contre son visage quelques secondes plus tard. Ce fut comme une révélation, un électro-choque. « NANIIIII ???! »

Le pensionnaire retourna son visage de nouveau en direction de la rouquine. Elle souriait. « Euh meuuh toi ? neuh euuh Dessiner…. Meuuh moi ? » Pendant son discours saccadé, le voyou réalisa d’ostensible mouvement  du doigt, tantôt pointant le carnet tantôt pointant la jeune femme, histoire d’être bien sûr de s’être fait comprendre. Il arborait une mine dépitée, ses sourcils hauts levés. « Mon pénis ? » Il n’avait pas besoin d’entendre la réponse, le regard qu’avait Lisa en disait assez long. Il fut prit d’une certaine gêne et d’un bond, il recula carnet en main. « Nééééé c’est pas possible, c’est pas possibbble ! » Bras en avant et lèvres détroussées, il s’agita dans tous les sens bavant un maximum d’excuses pour ne pas perdre la face « NUUU S’PAS CE QUE TU CROIS ! Y’AVAIT PLUS D’EAU CHAUDE DANS LA DOUCHE CE MATIN ET TU REMARQUERAS QUI FAIT UN PEU FRAIS AUJOURD’HUI ! PUIS J’ETAIS PAS CONCENTRE A CE MOMENT LA ! » Même s’il portait des lunettes, la rouquine pouvait aisément voir que le jeune homme avait les yeux grands ouvert tant la révélation qui venait de lui sauter aux yeux l’avait surpris.

Jotaro jeta de nouveau un regard au dessin, toujours aussi dépité, il lâcha un petit grognement plaintif. Qu’est-ce qu’elle devait penser de lui ? Il baissa la tête, ses yeux mirant vers le sol tandis qu’il tenait toujours entre ses mains le carnet de la jeune femme. Fallait toujours que cela se déroule ainsi quand il était avec une nana, sa malchance légendaire l’avait poursuivit d’Osaka jusqu’à Sei Gakuen. Il fallait se rendre à l’évidence, dans une vie antérieure il avait dut être un dictateur et aujourd’hui Bouddha le lui faisait payer ! Jotaro souffla un bon coup après deux bonnes minutes de silence et se décida à relever les bras –mais pas la tête- et tendre le carnet à son propriétaire. Puis, d’une voix un peu moins excité que précédemment il tint à peu près ce langage en regardant toujours le sol « Tiens ! C’est vraiment un beau dessin t’as du talent gardes-le ! »  

Une fois qu’elle récupéra son carnet, Jotaro se releva enfin de tout son long. Il fouilla dans la poche supérieure de sa veste et y sortit une clope qu’il porta à ses lèvres. De sa main gauche, il fouilla dans sa poche de jean afin d’y dégoter son fameux briquet sur lequel avait été dessiné de manière « cartoonesque » une femme très légèrement vêtue et aux formes qui auraient rendu un bœuf cardiaque. Il alluma sa cigarette en prenant soin d’expulser la fumée dans la direction opposée de Lisa et le tourna le dos. Après tout, certaines personnes ne supportaient pas la cigarette. Jotaro se rapprocha de la rambarde, toujours dos à la jeune femme, et tira sur sa clope.

Sous le soleil Ko0h



« Oï, et l'autre type, il a morflé ? »

Il n’y avait pas besoin d’être un génie pour deviner qu’il parlait de l’œil au beurre noir qu’arborait la rouquine. Oui, il l’avait remarqué depuis le début.
Invité
Sous le soleil Icon_minitimeSam 2 Nov - 3:11
Lisa le voyait paniquer totalement en remarquant que c’était lui qu’elle avait dessiné. Ca gênait beaucoup la jeune femme, elle ne voulait surtout pas le vexer, mais c’est vrai que c’était stupide, rien de plus vexant pour un homme que de toucher à se virilité. C’est con, tout le monde sait que la taille au repos n’a rien à voir avec la taille au garde à vous…
Elle essaya de le rassurer, se disant qu’elle avait fait une sacrée boulette.

– Non, mais ça doit être avec la perspective…

Il lui rendit son carnet à dessin, la complimentant au passage. Lisa eu un sourire gêné en reprenant son dû et le regarda se lever et fouiller dans ses poches pour se sortir une clope. Il lui tourna le dos pour fumer face au vide, lui demandant d’un air beaucoup plus sérieux si l’autre type avait souffert.
La jeune femme porta une main à sa joue endolorie et marqua un temps d’arrêt avant de répondre.

– Heu… Je pense… J’espère.

A vrai dire elle n’en savait rien. Elle aurait bien dit qu’elle s’en foutait, mais ce n’était pas vraiment le cas. Elle voulait qu’il ait eu bien mal, et une belle trace lui aussi, il aurait alors dû expliquer à ses potes qu’il s’était fait frappé par une fille par ce qu’il s’était comporté comme un gros mufle.

– C’est qu’une égratignure. J’ai vu pire.

Lisa se demandait si elle pouvait s’approcher. Il lui avait tourné le dos délibérément, c’était surement pour qu’elle reste à l’écart. La jeune femme s’approcha tout de même de la rambarde, s’appuyant dessus pour regarder les jardins qui s’étendaient sous eux. Elle avait tout de même gardé ses distances pour ne pas empiéter sur le « domaine » de Jotaro.
Alors qu’elle regardait un petit accrochage dans les jardins, une question vint la tarauder. Elle jeta un coup d’œil furtif au jeune homme à côté d’elle.

– Toi… t’as pas de problème avec les filles ? Sa question pouvait porter à confusion, elle continua donc, tout en passant une main dans ses cheveux pour se dégager la nuque et sentir le vent frais sur sa peau Enfin j’veux dire… Tu m’as pas « agressée » en me voyant, t’as même établit un contact… Mon gribouillage t’a surement vexé, d’ailleurs je suis désolée si c’est le cas, mais tu t’es pas énervé pour autant… Ça veut dire que t’es « pacifique » ?

Elle tourna timidement la tête pour le regarder. Toujours planqué derrière ses lunettes, il expulsait de la fumée qui s’élevait dans le ciel en formant de belles volutes. Elle aurait mieux fait de dessiner cela, c’était bien plus beau. Mais bien moins drôle, certes.
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Sous le soleil Icon_minitimeLun 4 Nov - 8:44
- Heu…  Je pense… J’espère. C’est qu’une égratignure j’ai vu pire.  D’une oreille attentive le voyou écoutait les paroles de la jeune femme. Il n’était pas un spécialiste de l’Humain et encore moins de la gente féminine mais il pouvait sentir au grain de voix de cette dernière, une petite once de colère. Cela le rassurait. En effet Jotaro se disait que quelque part, femmes et hommes se ressemblaient plus qu’ils ne voulaient l’admettre. Elle en voulait à ce type pour ce qu’il lui avait fait subir. Si Jotaro s’était retrouvé dans la même situation il aurait très certainement réagit de la même manière. Il n’était pas là lorsque cela se produisit mais il pouvait aisément s’imaginer la violence de l’altercation juste à la marque bleuâtre qui trônait sur la joue de Lisa. Tout en fumant et en réfléchissant à cette relation homme/femme, l’attention du jeune homme fut irrémédiablement attirée par ce qu’il se passait au bas de la façade. Un Bastard et une Amazone étaient en proie à l’une de ces sempiternelles querelles qui pavaient l’histoire de ce pensionnat. L’harmonie du jardin était troublée par cette baston aux allures de prise de bec. Jotaro les entendaient piailler et piailler…. Il souffla un bon coup, expulsant la fumée de ses poumons. La sensation était bonne.

Derrière lui, il sentit Lisa se lever afin de se rapprocher du bord de l’immeuble et de s’accouder à la rambarde. Il y eut un silence, une tension presque palpable et bientôt la jeune femme jeta furtivement son regard en direction du voyou alors occupé à expulser le feu dans ses poumons  en de petites volutes : une habitude qu’il avait prit lorsqu’il réfléchissait. Oui, ça lui arrivait de réfléchir. – Toi… t’as pas de problèmes avec les filles ? Enfin j’veux dire… Tu m’as pas « agressée » en me voyant, t’as même établit un contact… Mon gribouillage t’a surement vexé, d’ailleurs je suis désolée si c’est le cas, mais tu t’es pas énervé pour autant… Ca veut dire que t’es « pacifique » ? « Moi pacifique ? » piqué au vif par la dernière remarque de la rousse, Jotaro s’était retourné vers elle, se désignant du doigt histoire d’être sûr qu’elle parlait bien de lui. Toujours planqué derrière ses lunettes il tira la langue en signe de dégoût quant à cette idée « Naaaaaaaaan » d’un revers de main il chercha à faire comprendre à l’amazone qu’il n’était pas de cet acabit « Cogner les gens chez moi c’est comme une seconde nature. Si tu m’cherches j’te colle un gnon dans la cervelle » Comme pour chercher à l’impressionner, Jotaro avança son bras vers elle en désignant du regard son poing fermé. Son visage se trouvait à deux centimètres de celui de la jeune femme  « T’as vu comme il est gros héhé ! »  Le rire qui s’en suivit fit disparaitre toute trace de menace dans la voix du jeune ainsi que dans ses intentions. Il ne voulait pas la mettre mal à l’aise, c’était sa manière à lui de faire le peau, de parader devant la rouquine.

Puis, comme un enfant qui se lassait d’un jouet, Jotaro porta son intérêt ailleurs. En contre bas de l’immeuble plus précisément. Pour ce faire, il décolla son visage de celui de la jeune femme, contemplant la scène de bagarre qui se déroulait en dessous d’eux. Il appuya son coude sur la rambarde et posa menton contre sa paume, l’air las. « A force de se reposer sur leurs lauriers, ils sont devenus comme des oiseaux enfermés dans une cage et à force d’y rester ils ont oubliés comment voler… » Le pensionnaire parlait bien entendu des jeunes de ce bahut. La plupart se battaient entre eux sans réellement chercher à savoir pourquoi. Ils le faisaient parce que c’était dans les mœurs, rejoignaient des groupes parce qu’on leur avait dit de le faire, parce que les grands-frères et grandes-sœurs étaient passés par là. Les raisons étaient variées mais pour la plupart, elles les privaient de leur libre-arbitre.  

Jotaro renchérit dans un souffle : « Mais moi, on m’enfermera jamais dans une cage. » Il jeta sa cigarette au sol et l’écrasa du talon avant de monter en équilibre sur la rambarde. Poing brandit, il se mit alors à hurler :

Sous le soleil Najq

« T’ENTENDS CA L’BAHUT ! MOI ON M’ENFERMERA JAMAIS DANS UNE CAGE ! »

« D’ailleurs, c’est mon crédo ! » Le jeune homme jeta sa veste plus loin. Toujours perché sur sa rambarde. De dos il présenta les inscriptions qui avaient été cousues sur son Tee-shirt à la jeune femme « I love Big Boobs » « C’est un pote qu’est allé en Angleterre qui me l’a fait ! Y m’a dit que ca voulait dire j’aime la liberté. Ca t’impressionne hein ? Et t’en fais pas pour le pénis t’as dessiné ce que t’as vu, t’es balèze pour le dessin, celui qui dira le contraire est un menteur ! »
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Sous le soleil Icon_minitimeJeu 7 Nov - 4:47
Lisa venait de dire un mot de trop… Pacifique… Le jeune homme s’empressa de lui dire que ce n’était absolument pas lui, tout ça en lui présentant son poing serré, à quelques centimètres de son visage. La jeune femme, d’abord surprise, se reprit vite et fronça les sourcils en serrant les dents, elle n’aimait pas se sentir menacée comme cela. Il approcha son visage à quelques centimètres seulement de celui de l’amazone, lui montrant à quel point son poing est « gros ».
Elle ne put cependant s’empêcher de sourire quand il se mit à rire. Elle était bien soulagée.

Elle n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit qu’il portait déjà son attention ailleurs, comme un enfant impatient incapable de se concentrer 5 minutes sur la même chose. Il observait la querelle en contrebas, expliquant à Lisa qu’ils étaient comme des oiseaux en cage. Puis soudain, il fut pris d’une sorte de rage, et grimpa sur la rambarde pour crier que lui, jamais on ne l’enfermerait.

La jeune femme sourit tristement, repensant aux six mois qu’elle avait passée, dans sa cage, enfermée dans une chambre stérile. Elle repensa également à son copain de l’époque qui l’avait trompée et quittée alors qu’elle était malade, elle serra alors les poings. Lisa avait envie de crier elle aussi, mais que dire ? Elle ne savait pas ce qu’elle voulait hurler au monde entier, elle se contenta donc de regarder Jotaro le faire pour deux.

La colère de Lisa retomba bien vite. Elle retomba en même temps que le jeune homme quittait son blouson. « J’aime la liberté ». Elle ne put s’empêcher d’éclater de rire.

– Fais un tour sur un site porno et tape big boobs, tu pourras « jauger » un peu toute cette liberté… Merci pour le dessin, j’ai eu le temps de m’entrainer…

La jeune femme fit un pas pour ramasser le blouson et commença à le plier entre ses petites mains tatouée. Elle n’aimait pas voire trainer des vêtements, c’était une sorte de toc.
Pendant qu’elle faisait cela, elle reprit la parole.

– Tu voudrais pas descendre de ton perchoir ? J’ai peur que tu tombes…

Elle se dit que vu comment il avait régit quand elle l’avait effleuré un peu plus tôt, lui dire qu’elle s’inquiétait pour lui allait surement le mettre dans tous ses états… Ou peut-être pas après tout…
Elle ne voulait pas s’approcher pour le tirer en arrière, il pourrait être surpris et sursauter, ce qui serait fâcheux.
Elle tortillait entre ses doigts un bout du blouson, bien plié. Ses mains tremblaient légèrement, un peu de stress, et beaucoup à cause du souvenir de son ex qui la hantait encore suite à son énervement silencieux quelques secondes plus tôt.
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Sous le soleil Icon_minitimeVen 8 Nov - 1:56
- Fais un tour sur un site porno et tape big boobs, tu pourras « jauger » un peu toute cette liberté… Merci pour le dessin, j’ai eu le temps de m’entraîner…  *Bordel, comment elle est au courant pour les sites porno ?!* Il fallut un certain nombre de secondes à Jotaro pour qu’il réalise que le collègue qui lui avait fait ce tee-shirt l’avait entourloupé. En faisant un rapide rapprochement entre big boobs et porno, il se rappela vaguement avoir vu ces mots auparavant. Devant l’ampleur de sa bêtise, il tenta vainement de se justifier… comme à son habitude… « NAN C’PAS CE QUE TU CROIS ! J’AIME PAS LES GROSSE POITRINES ! » Il y eut un silence…. « EUH CA VEUT PAS DIRE QUE T’ES MOCHE HEIN ! » Il y eut un autre silence… « FIN J’VEUX PAS DIRE QUE T’AS UNE GROSSE POITRINE NON PLUS HEIN ?! JE SAIS PAS J’AI PAS MATE J’SUIS PAS UN PERVERS ! »  Il essaya à nouveau de se rattraper : « SUR CERTAINE PERSONNE CA VA BIEN LES GROSSES POITRINES ! » il tourna de l’œil « Fin… c’est beau les grosses poitrines quoi. » Le voyou ne savait plus où est-ce qu’il en était, ne sachant plus où se mettre, il se retourna en direction du vide. Fort heureusement pour lui, Lisa enchaîna sur une autre phrase.

- Tu voudrais pas descendre de ton perchoir ? J’ai peur que tu tombes…  « Oh ?! » Estomaqué par les derniers mots de la jeune femme, Jotaro tourna de nouveau son visage de Bastard vers elle. Il releva ses lunettes en une fraction de secondes, laissant à l’air libre ses iris maronnâtes, et  se désigna à doigt histoire d’être sûr qu’elle s’adressait bien à lui. C’était bien le cas. Cette révélation manqua de peu de faire chanceler le grand gaillard mais il tint bon, et d’un geste habile pivota son corps de grosse brute dans la direction opposée. La tête suivit impeccablement le mouvement et il finit par poser pieds à terre, écartant par la même occasion tout risque de chute mortelle. « C’est vrai ?! » Le jeune homme s’avança vers Lisa qui tenait sa veste pliée entre les mains, un grand sourire au bout des babines et les yeux pétillant d’étoiles. Il n’avait pas l’habitude que quelqu’un se fasse du souci pour lui. Encore moins lorsqu’il s’agissait  d’une jolie fille.

Une fois arrivé à portée de l’amazone, Jotaro saisit prestement les deux mains de cette dernière qu’il colla entres elles avec une délicatesse rare, comme s’il s’agissait de faire une prière. Son regard d’illuminé cherchait à capter l’attention des deux yeux émeraude de la rouquine afin qu’il puisse la remercier le plus sincèrement possible de s’inquiéter pour lui. « Nééééééé t’en fais pas pour moi Lisa ! J’peux pas mourir comme ça je suis un Justicier ! » Au même moment, la porte qui menait au toit de l’immeuble s’ouvrit derrière Jotaro. Ce dernier, ne semblant pas l’avoir remarqué, continua son speech pour impressionner l’amazone : « C’est pas ça qui risque de me tuer, une fois au collège j’ai envoyé 30 gars à l’hosto à moi tout seul ! » - « Hey l’enfoiré !! » - « J’suis devenu une terreur après ! » - « Heyy Dukon tu m’écoutes ?! » Un gars venait de faire irruption avec trois de ses camarades. A en juger par la carrure, il s’agissait de Bastard. Celui qui semblait être le chef et qui balançait des insultes à Jotaro, en plus d’être énervé, était armé d’une batte en fer. Il tenait dans l'autre  main un soutif. « C’est toi qui a balancé cette merde sur moi ?! » - « Niii tu te fais trop de souci pour moi ma petite Lisa chérie ! Tu vas voir à l’avenir si t’as besoin d’aide tu m’appelles  » - « HEYYY BATARD ARRETE DE M’IGNORER ! » - « Faut pas que tu te montes le bourrichon, j’te protègerai toujours  <3 »

Spoiler:

Alors qu’il terminait sa phrase, un grand sourire aux lèvres, Jotaro reçut par derrière un coup de barre en fer sur le coin de la tête, l’envoyant valser tandis que le bad guy termina le travail en le lynchant au sol.

Spoiler:

La brute épaisse se retourna en direction de Lisa : « La prochaine fois, tu diras à ton petit copain d’pas jeter tes soutif n’importe où ! Et le toit appartient aux Bastards t’as rien à branler ici ! » Les trois autres Bastards acquiescèrent en cœur « Ouais ! Dégage alors ! »

Jotaro gisait toujours au sol. Visiblement inconscient bien que l’on ne voyait pas son visage. Et comme par compassion pour lui, le ciel se mit à pleurer.

Sous le soleil Wcn1

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Sous le soleil Icon_minitimeSam 9 Nov - 0:16
Il se justifiait sur les gros seins, elle aurait dû s’en doutait. La jeune femme le regardait en souriant, c’était assez drôle, mais elle pensait que s’il était comme ça pour tout, ses parents devaient devenir fous.
Comme elle le pensait également, il fut dérouté quand elle lui dit qu’elle avait peur qu’il tombe. Il descendit, prit ses petites mains entre les siennes, ce que l’amazone accueillit par de grands yeux étonnés. Il faisait preuve de beaucoup de délicatesse, et elle ne pensait d’ailleurs pas qu’il en était capable. Il commença une folle déclaration… Un Justicier ?? Elle ne put retenir une fois de plus un large sourire amusé. Elle commençait à se demander s’il faisait exprès de dire ce genre de choses ou s’il le pensait vraiment, tout le temps… Cependant, à peine sa deuxième phrase prononcée, la porte derrière lui s’ouvrit, laissant place à 4 types à l’air pour le moins agressifs. Ils l’interpellaient, mais Jotaro ne répondait pas, trop absorbé par Lisa. Elle l’écoutait d’une oreille distraite, regardant les Bastards avec un air inquiet. Elle tenta de prévenir le jeune homme, mais il semblait ne pas écouter, elle avait ‘ailleurs du mal à placer deux mots tellement il parlait.

Alors qu’elle lui disait « Mais putain retourne toi ! » elle entendit un « Lisa chérie » suivit d’un « je te protégerais toujours ». Ses derniers mots la laissèrent coite, et elle ne pensa pas à se décalé quand le voyou donna un grand coup de barre de fer dans le dos de Jotaro. Elle se prit le bout de la barre dans l’épaule, ce qui laisserait une superbe trace, mais ce n’était rien comparé au jeune homme qui s’écroula au sol. Le bastard le termina à coups de pied alors que quelques gouttes de pluie commencer à tomber.
Lisa se tenait l’épaule en regardant les 4 types lui dire de partir. Elle serra les poings avant de s’approcher du chef d’un pas rageur.

– C’est bon, tu te sens tout puissant ??!! C’est con que tu aies l’air si lâche en frappant un mec dans le dos puis en le finissant au sol !! Je suis sûre que s’il s’était défendu vous seriez tous les quatre au tapis, bande de branleurs. Et tu devrais profiter de ce soutif, parce que c’est pas en te comportant comme ça que tu en verras un porté un jour !!!!

Lisa était rouge de rage, presque autant que ses cheveux, d’ailleurs, elle sentait ses poings la démanger, et puis, il lui avait fait mal à elle aussi. Alors qu’une fille « normalement constituée » serait allée voir comment allait Jotaro avant de déguerpir en vitesse, l’amazone réagit tout à fait différemment.
Elle venait tout juste de terminé son monologue qu’elle colla son poing droit sous le menton du chef. Elle faisait une bonne tête de moins que lui, et semblait si frêle entourée de ces quatre gorilles…
Son poing avait touché le visage du mec à la barre de fer, il ne devait pas s’attendre à ça, mais le groupe de bastards ne laissa pas passer cet affront. Les trois types derrière leur chef, tels des gardes du corps, se saisirent de la rouquine qui se débattait comme un beau diable. Un l’avait attrapée à la taille alors que les deux autres tenaient chacun un bras. Lisa donnait des coups de pieds et tirait sur ses bras à s’en démettre les épaules, tout en hurlant.

– Quoi ?? Tu veux faire preuve d’encore plus de courage en frappant une fille ? T’as besoin de trois larbins pour pas que je te démonte la gueule ?! Vas-y, bats toi à la loyale si t’as encore des couilles, connard !!

Elle accompagna ses paroles en crachant sur les chaussures du Bastard. Celui-ci lui donna un grand coup de batte dans les côtes de la jeune fille qui eut le souffle coupé pendant une paire de secondes. Ses cheveux, trempés par la pluie tombaient sur son visage crispé.
– Lachez-là, elle ira voir elle-même si j’ai des couilles quand je l’aurais explosée
Lisa porta une main sur ses côtes quand on lui libéra les bras. Les trois larbins les entouraient en gloussant grassement. Lisa se baissa sur ses appuis, monta sa garde, prête à essayer d’éviter les futurs coups. Elle avait fait 12 ans de judo, mais sa maladie l’avait au combien affaiblie, elle avait perdu un poids monstre, et avait eu beaucoup de mal à se reforger des muscles. Elle ne pourrait jamais battre ce type en utilisant ce qu’elle avait appris pendant ces « jeunes » années, mais elle pouvait esquiver.
Pendant qu’elle réfléchissait à ça, il donna un fort coup de batte. L’amazone s’était déplacée, protégeant sa tête avec ses bras. Elle s’était tout de même prit un sale coup de barre de fer dans l’avant-bras et sentait une douleur lancinante. Elle essaya de ne pas y prêter attention, se rapprocha rapidement de lui, posa ses mains sur ses épaules, et lui donna un coup de genoux, aussi fort qu’elle le pouvait, dans les fameuses couilles…
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Sous le soleil Icon_minitimeSam 9 Nov - 3:31
*Yare yare pourquoi faut toujours que les ennuis me tombent dessus au moment où il faut pas ? Hein ? Aujourd’hui on peut même plus draguer sur un toit tranquille sans se faire agresser par des dégénérés armés de battes en fer. On m’avait prévenu pourtant avant de venir à Sei « Non ne va pas là bas, y t’arrivera que des emmerdes Jotaro laisse tomber ce bahut n’en vaut pas la peine » mais est-ce que j’ai écouté ? Non j’ai toujours été comme ça. Bordel et le ciel qui se met à chialer histoire de bien m’enfoncer dans mon trou…*

Jotaro essaya de lever la tête, mais ne parvint à la soulever que de quelques centimètres au-dessus du sol. *Je suis trempé*se dit-il en remuant un doigt après l’autre. La blessure qu’il avait à la tête le lançait un peu. Il roula péniblement sur le dos, face au ciel.  Des nuages bas, sombres et menaçants, traversaient l’horizon. La pluie s’abattait sur son visage, et chaque fois que cela se produisait, il ouvrait et fermait la bouche comme un poisson pour essayer de boire les gouttes. *Je reste à terre ?* pensa-t-il en savourant la moindre gouttelette. Il avait la tête lourde ; ses pensées étaient les ombres fugitives du délire. Puis il entendit la voix de Lisa un peu plus loin. La pauvre, elle se retrouvait seule face à quatre Bastards. Jotaro qui lui avait fait la promesse de la protéger quelques secondes auparavant avait l’air beau, ainsi gisant au sol. Non, il n’était pas du genre à revenir sur ses promesses ; Les vrais hommes se relèvent toujours.

*Bwaaaah la douleur et les coups, c’est dans la tête tout ça ! J’suis pas vraiment intelligent ni beau, le seul truc qui me reste c’est la boîte à claque alors j’ai l’air de quoi à terre hein ? Hééééé !* Dans un effort musculaire gargantuesque, Jotaro se releva péniblement et silencieusement. De légères douleurs lui parcouraient l’abdomen et la tête mais ce n’était rien. Il savait que s’il n’intervenait pas, l’Amazone aurait bien pire. Plus loin, Lisa livrait un duel contre le chef des agresseurs. Elle venait de lui placer un coup dans les parties.

« Ouuuuh ça doit pas faire du bien ! » - « Ouais elle lui a visé les couilles ça pardonne pas. » - « Y va lui falloir une bonne semaine pour s’en remettre. » - « Non t’es ouf il va se relever rapidosse et envoyer valser cette salope. » - « Puis après on lui passera surement tous dessus. » - « Z’êtes des gros voyeurs en fait ? » - « Nan pourquoi tu dis ça ? » - « Bah j’sais pas. Tu dis que vous allez tous lui passer dessus ca veut dire que pendant que y’en aura un sur elle, les autres regarderont. Donc vous êtes des voyeurs » - « Hey mais t’es ouf to…. ?! » Le gaillard venait de se retourner. Et telle fut sa surprise lorsqu’il vit Jotaro juste à côté de lui, qui regardait le combat, ses lunettes sur le nez.« Bordel de chiotte t’étais à terre y’a pas 5 secondes ! » - « Hihihi oui j’avais besoin de me reposer ! » -« Nuu ? » - « Mais maintenant vous trois, vous êtes rien qu’à moi bwahaha ! On va laisser ma copine foutre sa branlée à votre pote » - « Mais c’est qui ce taré ?! » S’exclama le loubard en se retournant vers ses compagnons. Ces derniers haussèrent simultanément les épaules  pour lui signifier qu’ils n’en avaient aucune foutue idée. Bien que le sang perlait du crâne de Jotaro, le sourire qu’il arborait laissait à penser qu’il n’en avait rien à faire à présent. Ses muscles étaient bandés et il gonfla sa poitrine pour se faire plus imposant qu’il ne l’était déjà.

Spoiler:

« Vous ne pensiez quand même pas que des blaireaux dans votre genre pouvaient battre un Justicier de ma trempe Kéhéhéhéh » En terminant sa phrase l’Ovni sortit un petit porte-clés de sa poche de jean. Ce dernier représentait l’image d’Ultraman, le personnage emblématique de la série éponyme mondialement connue  au japon. « Qu’est-ce… ? » Jotaro le présenta fièrement aux trois Bastards, agitant la petite effigie avec le parfait air du crâneur. « Prêt à vous faire dérouiller les gars ?! Kéhéhéhé » - « Va te faire sucer enf… »

Spoiler:

L’énergumène n’eut pas le temps de terminer sa phrase que…

Spoiler:

« Nééééé ?!! » - « Il vient pas d’imiter Bruce Lee là ? » - « Enfoiré de monstre d’où tu sors ?! »

Sous le soleil Qicm

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Sous le soleil Icon_minitimeSam 9 Nov - 4:27
Lisa entendait au loin Jotaro parler avec les autres types. Il s’était donc relever. D’un regard furtif par-dessus l’épaule de son adversaire, elle remarqua que lui aussi se battait. Il avait d’ailleurs l’air de bien se débrouiller, surement mieux qu’elle… Effectivement, le type devait faire une fois et demi son poids…
La jeune femme fut rapidement ramenée à la réalité par le bruit de la batte qui trainait sur le sol. Il avait rattrapé son arme et commençait à se redresser.
L’amazone qui cracha dessus une nouvelle fois, lui hurlant à nouveau à la figure.

– C’est ça que t’appelle te battre à la loyale connard ??!! Utiliser une batte contre une meuf ?! T’es vraiment qu’une raclure…

Un éclair de lucidité lui traversa l’esprit… Elle le piquait dans le lard là… C’est vraiment qu’elle cherchait… A bien y réfléchir… Oui, Lisa avait une folle envie de se défouler sur ce mec, qui à s’en prendre plein la gueule elle aussi. Elle était dans un état de nerf sans précédents, elle repensait à son ex, au mec qui l’avait frappé dans ses premiers jours… A tout ça, et ça l’énervait. Beaucoup !

Le bastard avait dû entendre ses paroles, il balança sa batte au loin, celle-ci s’écrasa au sol dans un fracas métallique. Il n’eut ensuite qu’à tendre le bras pour attraper Lisa à la gorge. Il la soulevait à bout de bras, et la jeune femme essayait de glisser ses petites mains entre son cou et la poigne de fer qui l’étreignait, l’empêchant de respirer. N’y arrivant pas, elle laissa de grandes marques de griffures profondes dans l’avant-bras de son agresseur. Elle finit tout de même par décoller un doigt de sa gorge, et le glisser entre ses dents. L’amazone resserra vivement la mâchoire sur sa proie, mordant avec vigueur l’index du gorille.
Celui-ci la lâcha aussitôt et Lisa retomba lourdement au sol pendant que le mec la traitait de tous les noms. Il allait se jeter sur elle quand elle le prit de vitesse et lui sauta dessus. Elle entourait la taille du garçon avec ses jambes, et ses deux bras se retrouvaient derrière sa nuque. Des deux mains, elle lui attrapa les cheveux, tirant de toutes ses forces, alors qu’elle lui serrait la taille le plus fort possible avec ses cuisses. Il essayait de la décrocher, mais plus il tirait, plus elle lui arrachait les cheveux. On aurait dit une vraie furie. D’ailleurs elle lui mordait le cou avec force. Elle aurait voulu lui mordre l’oreille, sachant à quel point ça fait mal, mais elle n’était pas assez grande/haute pour ça.

– Ha GARCE !!! A la loyale mon cul ouais… Je vais t’exploser !

Oui, Lisa était une fille, elle griffait, mordait, tirait les cheveux… Les combats entre filles étaient d’ailleurs souvent bien plus violents que ceux entre hommes. Alors qu’eux se contentent de coups de poing et de pieds, elles, utilisaient toutes les parties de leurs corps, surtout les « tranchantes » et n’hésitaient pas à viser les parties les plus sensibles.
Alors qu’elle redoublait d’efforts pour lui tirer les cheveux, il fonça vers un mur. Effectivement, elle était solidement accrochée à lui, comme un petit koala, et s’est donc Lisa qui se prit le mur de plein fouet dans le dos.
La jeune femme lâcha un cri au moment de l’impact, lâcha prise, et tomba au sol, dans les vapes pour une paire de secondes.
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Sous le soleil Icon_minitimeLun 11 Nov - 22:54
« Oïiiii Lissaaaaaaa éclate leeeee ! » Jotaro encourageait avec ferveur sa nouvelle amie, sa voix de stentor passant par-dessus l’écho des coups échangés entre l’amazone et le Bastard. Il avait déjà sa petite idée sur l’issu du combat mais il ne pouvait s’empêcher de détourner le regard de l’affrontement tant la combativité de la jeune femme le fascinait. Elle avait beau ne pas bénéficier des avantages physique de son adversaire, elle luttait bec et ongle pour ne pas lui céder. Lisa était bien loin de l’image que Jotaro s’était fait d’elle aux premiers abords. La jeune femme introvertie et calme avait laissé place à une véritable furie aux crocs et aux ongles acérés. « Tu vas l’avoiiiiirrrr ! » Tandis qu’il usait ses mains en porte-voix, Jotaro ne vit pas arriver le coup d’un des deux voyous restants ; ce dernier venait d’élancer furieusement son poing dans la joue du Bastard qui fléchit légèrement sous la violence de l’impact. Il avait complètement zappé qu’il n’était pas le seul spectateur privilégié sur le toit.

L’ovni réalisa d’ostensible mouvement de la mâchoire histoire de se remettre les idées en place. *Sacré droite !* Pensa-t-il alors que son tortionnaire l’invectivait copieusement « C’est ici que ça se passe Disco boyz ! » piqué au vif par cette injure, et aussi parce qu’il était de nature susceptible, l’afroman répliqua « Temééééé mais z’avez quoi avec ma coupe de cheveux Bordel, c’est la mode à Osaka !!! » Les deux gaillards partirent dans un fou rire « Bwahaha à qui tu vas faire croire ça petit branleur ! Haha…» - « HAHAHAH HAHAHAHAH » - « Nani ? Qu’est-ce qui te fait rire ? » - « BWAHAHAHAHA TORDANT BWAHAHAH !! » Le rire gras du Bastard résonnait sur tout le toît ce qui eut pour effet de déstabiliser les deux agresseurs. Jotaro s’avança vers eux en riant de plus belle…

Sous le soleil Oq7o


« AHH ENCULE ! Tu vas nous le payer ! » Sans crier gare le loubard élança à nouveau son poing vers Jotaro à ceci près qu’il para habilement le projectile cette fois-ci, arrêtant net la trajectoire du coup avec sa paume. « Tututut pas deux fois gros naze ! » - « Que ? » Le voyou asséna une puissante frappe du gauche dans l’estomac de son adversaire qui posa genou à terre avant de s’écrouler « Bor….del…. ». Jotaro le vit choir au sol avant de reporter son attention sur le dernier homme restant. Ce dernier n’avait pas fuit, et se tenait devant lui, les jambes tremblotantes. C’était toujours surprenant de voir qu’un débile aussi profond que Jotaro puisse faire montre d’une force si grande.

Il posa ses poings sur ses hanches en attendant une réaction de la part de son adversaire. Ce dernier venait de monter sa garde haute comme s’il s’attendait à prendre un coup dans la tête. « Tééééé on va pas y passer la nuit, viens ! » - « Jamais d’la vie enfoiré, toi viens !! » le Bastard semblait avoir repris du poil de la bête. Jotaro fit la moue « T’fais chier, on a qu’à faire un pas chacun ? - « C’est-à-dire ? » - « Bah, j’approche d’un pas, et toi aussi jusqu’à ce qu’on soit à portée de marave ? » - « Ca me va. Tu commences. » - « Non toi tu commences ! » - « Non toi ! » - « Oh et puis merde ça m’gave ! » sentant qu’ils pouvaient tourner en rond pendant des heures, le Rookie couru vers son adversaire poing armé. « Tu vas déguster l’ami !!! » - « Kéééé ! » L’ovni donna un violent coup de poing que son adversaire para tant bien que mal. Et tandis que ses avant-bras se remettaient avec difficulté du coup porté, un uppercut du jeune homme sut se faire suffisamment vicieux pour se faufiler entre la garde du loubard afin de lui arriver en plein sous le menton.  « Kess tu dis de celle là Bwahaha ! » Embrassant son poing, Jotaro ne s’attendait pas vraiment à une réponse, en effet le troisième gaillard gisait à présent au sol lui aussi, inconscient.

Mais pas le temps de crâner. Jotaro n’avait pas oublié son amie et tourna son regard inquiet dans sa direction. La jeune femme s’était accrochée à son adversaire en lui entourant la taille avec ses cuisses*Trop sexy comme pose !* pensa alors le pervers qu’était Jotaro, la bouche grande ouverte. Mais il fut subitement sorti de ses pensées les plus perverses lorsque le gaillard cogna furieusement la rouquine contre le mur. L’amazone semblait dans les vapes. « Haha ! Crève sale garce ! » Poing brandit il pensa le diriger directement sur elle afin de mettre un terme au combat seulement Jotaro en avait décidé autrement et dans un geste éclair, arrêta la trajectoire du poing avec sa paume ; séparant les deux combattants par la même occasion. Le plus sérieusement du monde, il jeta un regard au bastard « C’est bon. T’as gagné le combat lâche la maintenant. » Surpris par l’interruption du jeune homme, le voyou resta là, pantelant, comme électrifié.

Jotaro se retourna vers Lisa et s’accroupit pour se mettre à sa hauteur. Il l’inspecta du regard pendant quelques secondes. Elle était trempée des os à la tête tout comme lui. Dans un geste paternel il ramassa son blouson et le mit sur la tête de la jeune femme encore amorphe pour la préserver de la pluie. Dans un grand sourire il dit alors tout en ajustant son blouson sur la tête de la par-dessus la tête de la jeune femme « Haha t’as vraiment bien combattue, je suis impressionné, t’es vraiment balèze ! » Il n’y avait aucune ironie dans sa voix, la jeune femme n’avait qu’à voir son visage pour sentir qu’il ne mentait pas. « Bon allez je te ramène chez toi maintenant. » Il ne savait pas si elle était en mesure de le comprendre à l’heure actuelle mais toujours est-il qu’il lui adressa une pose nice guy en levant son pouce tout sourire.

« Hé l’abruti. » - « Hum ? » Jotaro encore accroupit, se tourna et leva son regard vers le gaillard qui venait de l’apostropher. Il semblait être sorti de son état de choc et avait la mine mauvaise. « T’es encore debout et moi aussi. Ca veut dire qu’on doit se battre. » - « Nééé pas besoin t’es dans un sale état, ce serait pas drôle de t’éclater alors que t’es pas à 100% …. » le voyou lui adressa un fuck « Enfoiréééééééé tu pisses du sang depuis la tête et c’est moi qui suis pas à 100% ?! » L’ovni hocha la tête en signe d’incompréhension avant de checker le haut de sa tête. Effectivement il saignait ; tout lui revint en mémoire, il se releva en hurlant « AH MAIS OUAIS C’EST VRAI C’EST TOI QUI M’A COGNE ENFOIREEEEE ! » - « Mais bordel t’as vraiment une mémoire de poisson rouge ! » - « Enfoirééééééé !!! »

-petite ellipse temporelle-

Jotaro se tenait à nouveau accroupit devant la jeune femme. Il y eut un long silence et tandis qu’il se disait qu’il devrait peut-être la secouer pour qu’elle sorte des vapes, une idée perverse lui monta à la tête. Ses yeux mirèrent en direction des lèvres de la jeune femme *Si ça se trouve, ce sera ma seule chance !* son cœur fit boum boum alors qu’il tendit le cou en fermant les yeux, les lèvres en ventouses. *C’est ma seule chance de l’embrasser ! Au pire si ça la réveil j’fais passer ça pour un bouche à bouche kéhéhé t’es un génie Jotaro* Boum boum. Prenant appuie sur ses bras, le Bastard s’approcha de secondes en secondes des lèvres de Lisa et tandis qu’il touchait au but, son bras glissa malencontreusement sur le sol mouillé. Au lieu de bisouter l’Amazone, il se retrouva le bec à l’eau, et surtout contre le sol. Son nez saigna ;

« AAAAAAHHHHH J’ME SUIS NIQUE LE NEZ !!! » il se leva de douleur et se tortilla dans tous les sens . Derrière lui gisait 4 corps inconscients.
Invité
Sous le soleil Icon_minitimeMar 12 Nov - 3:05
Lisa sentait une douleur lancinante dans son dos,  l’arrière de sa tête, ses épaules… Elle avait du mal à garder les yeux ouverts, ses cheveux trempés collaient à son visage et une pluie battante lui martelait le crane les épaules, et les jambes. Elle réussissait à peu près à se repérer, elle était assise, au pied d’un mur, avec une grosse brute qui voulait lui exploser la tête… Elle le vit, lever le poing et ne put que fermer les yeux le plus fort possible et serrer les dents, attendant l’impact. Cependant, elle ne sentit rien. Elle ne rouvrit pas les yeux, mais entendit la voix de Jotaro. Il avait arrêté le vilain monsieur qui voulait la tabasser ? Il la félicitait, ce à quoi Lisa répondit par une faible grimace, toujours les yeux fermés. Etre félicitée pour s’être battue… Le monde à l’envers. Elle sentit qu’il lui posait quelque chose sur la tête et les épaules, et elle ne sentait plus l’eau glacée lui tomber dessus.
Elle rouvrit doucement les yeux pour regarder Jotaro. Il était trempé lui aussi, d’ailleurs, l’eau qui coulait de sa tête était d’une teinte entre le rouge et le rose… Mais il lui souriait en levant le pouce. Elle sourit également. "Hé l’abruti !"… Ho merde, c’était pas fini…

Le jeune homme se releva, et Lisa ferma à nouveau les yeux. Bien qu’elle ait retrouvé son souffle, elle était fatiguée et avait mal partout.
Elle ne saurait dire combien de temps elle avait gardé les yeux fermés… Je crois que je peux dire sans trop me mouiller qu’elle s’était endormie…
De très loin, elle sentait un souffle chaud près de son visage. La jeune femme fronça les sourcils, essayant d’émerger, mais ce n’était pas évident. C’est un cri qui la tira pour de bon de son état entre le sommeil et les vapes. Elle rouvrit les yeux et vit Jotaro se tortiller. Du sang coulait de son nez et de sa tête.

La jeune femme leva un bras pour passer la main derrière sa nuque. Elle sentit le manteau de Jotaro sur sa tête, et aurait bien sourit si elle n’avait pas si mal partout.

– Ha putain sa mère…

Moment glamour par excellence, Lisa jurait en se relevant péniblement. Elle gardait le blouson sur sa tête, même si elle le sentait peser sur son cou endolori. Elle se traina jusque son sac, évitent les corps inconscients. Fouillant dans ses affaires, mouillées pour la plupart, elle dénicha un paquet de mouchoir.  
Passant son sac sur une épaule, l’amazone marcha jusqu’à Jotaro, tira un mouchoir du paquet, et le colla sous le nez du jeune homme.
Elle le regarda et eu un petit sourire. Elle était lessivée. Ses cheveux roux collaient aux contours de son visage et dans son cou, et on devinait que ses épaules et son dos, bien que cachés par le blouson, étaient entre le rouge écarlate et le violet.

– Merci… Elle ne savait pas vraiment que dire de plus, elle était très gênée d’avoir eu besoin d’aide, et surtout, il avait pris chère… Viens on rentre, tu saigne de la tête aussi, on va soigner ça… En plus il pleut.

La jeune femme le regardait, attendant qu’il accepte. Elle se demandait si il y avait une infirmière, ou si les élèves pouvaient se débrouiller seuls. D’ailleurs, il faudrait peut-être qu’elle passe par l’infirmerie un jour, pour déclarer son traitement, et comme ça, si elle avait un problème, ils pouvaient gérer sur place plutôt que de la renvoyer dans cet enfer blanc appelé hôpital.

– Et je prendrais bien une douche aussi…

Ca pouvait paraitre anodin, mais c’était très important pour elle. Elle était gelée à cause de la pluie, et espérait que l’eau chaude puisse dénouer un peu ses muscles endoloris.
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