Elle repousse une mèche derrière son oreille. Tapie dans l'ombre du couloir, elle attend Elektra. Elles avaient tout planifié ensemble. L'heure d'attaque, le matériel à prévoir. Elles avaient un plan. Un plan grossier, au crayon ordinaire, finement tracé dans un coin de leurs petites têtes. Elles avaient pouffé ensemble, comme elles le faisaient à l'habitude, avec une touche de mystère en plus. Elles auraient pu ressembler à ces Geisha peintes de blanc, cachant leurs sourires derrière des évantails de couleur tandis que leurs yeux lancent des éclairs.
Ce qu'elles en avaient ri, de ce plan. De cette mission. Une mission toute conne, tout bête. Un jeu d'enfant. Oui, ça semblait simple. Ca semblait con comme ça, à première vue. Pourtant, Gin était nerveuse. Elle sourit dans le vide, son air de chat impassiblement heureux sur le visage et pourtant, elle était nerveuse. Elle avait déjà fait des sales coups mais à chaque fois, avant de commencer, elle s'était sentie... Bizarre. Elle avait une boule, un poids sur la poitrine qu'elle ne parvenait pas à faire redescendre. Plus tard, dans le feu de l'action, elle se sentira libérée, heureuse et pleinement comblée. Elle le fera pour les autres, bien sûr. Pour ses soeurs de couleur, ses soeurs louves. Mais elle le fera aussi pour elle. Pour sa mère. Pour tout ce qu'elle a subi, tout ce qui lui a manqué. Elle regarde sa montre à son poignet. Sa grosse montre orange en plastique que Noboru, son oncle, lui a offerte pour une fête quelconque. Il paraît qu'elle est à la mode. Gin, tant que ça indique l'heure, elle s'en fiche.
Elle ne devrait plus tarder. Elle jette un coup d'oeil dans le couloir. Elle entend un bruit. Des pas. Quelqu'un qui siffle. Les bruits sont trop lourds que pour lui appartenir. C'est un homme. Peut-être leur cible. Elle s'éloigne, à reculons, vers l'ombre pénétrante du couloir. Ses vêtements noirs ne devraient pas la trahier. Ses cheveux noirs non plus. Son maquillage charbonneux ne lance pas d'éclairs. Elle se détourne, de sorte à tourner le dos à cette personne qu'elle n'a identifié que dans son imagination. Si ça se trouve, ce n'est pas lui. Ce n'est pas sa proie. C'est une autre personne qui aurait décidé de prendre sa douche maintenant. Une personne qui se trouverait alors au mauvais endroit, au mauvais moment. Si ce n'est pas ce Thompson, elles seront sacrément dans la merde. Elle tourne la tête au moment où l'autre être pousse la porte. C'est lui. Elle pousse un soupir. Un peu trop fort mais elle en pousse un. Il est trop loin que pour l'entendre. Du moins, elle l'espère.
Elle tire sur les manches de son ample pull noir à grosses rayures grises. Elle s'est vêtue de noir. Son pantalon noir. Le dit pull à rayures grises et noires. Les grosses chaussures dans un style militaire noires. Elle gonfle ses joues. Qu'est-ce qu'elle fait ? Elle a l'impression que ça fait des heures qu'elle attend son amie, contre le mur. Et si Thompson sortait avant qu'elle n'arrive ? Elle se met à stresser, c'est inévitable. Non, non, non et non. Elle doit venir. La mission avait été planifiée pour aujourd'hui. Aujourd'hui. L'heure, le lieu, tout était prévu. Elles ne feraient rien à la légère. Elle bougonne dans ses dents en regardant l'heure.
Et elle sursaute quand une petite main s'abat sur son épaule. Elle porte la main à son coeur et se retourne à la volée, retenant son souffle. Ce n'est rien. Ce n'est rien, Gin, c'est Elektra. Calme-toi, reprends tes esprits. Elle rouspète dans un souffle, pour ne pas faire trop de bruits.
Gin – Oh merde ! Elektra ! Tu veux me tuer ?!
Et elle sourit parce que ce n'est pas si grave que ça quand on y pense. Et qu'en plus, c'était marrant. Une blague à se faire peur un soir d'Halloween.
Gin – Bon. J'espère que tu as le matériel.
Invité
Ven 1 Nov - 4:33
It's Halloween, it's fuckin' creepy
« Un jeu d'enfants » with Gin & Andy
Le plan était prévu depuis plusieurs jours déjà, il fallait trouver la potentiel victime pour la farce de Gin et Elektra et c'était Gin qu'il l'avait trouvé, un garçon faisant partit des aristocrats. Elektra ne l'avait encore jamais vu, ou plutôt, elle a du le croiser, mais elle n'a pas fait attention à lui. Elle ignore tellement les hommes, qu'ils deviennent transparent, c'est ça, ils sont translucides. Mais ce n'est pas ça la chose importante, elle s'était chargé de trouver le matériel nécessaire pour leur plan « diabolique », une caméra, pour pouvoir prendre en vidéo leur victime, puis diffuser le tout dans l'établissement. Ce n'est pas bien méchant, mais, cela ne se fait pas quand même, surtout que le lieu prévu, était les douches.
La verte était encore dans sa chambre, mettant sa caméra dans un sac noire, vérifiant que l'appareil ne soit pas déchargé, c'était bon, elle pouvait aller aux douches et rejoindre son amie qui devait déjà l'attendre. Elle s'était habillé tout en noir, pour être discrète, évidemment, c'était de même pour les chaussures, elle ne pouvait pas se permettre de porter des talons, du coup elle avait opté pour des chaussures style militaire, un pantalon large et un sweat noire. S'empressant de sortir de sa chambre, elle mit sa capuche de son pull noire, pour éviter qu'on voit la couleur verdâtre de sa chevelure, sinon, elle serait direct repéré si jamais on les surprenait à filmé. Après tout, il n'y a pas beaucoup de filles avec une aussi longue chevelure, de couleur verte, donc ça serait facile à la retrouver et à lui faire cracher le morceau. Enfin craché, c'est vite dit, elle ne vendrait certainement pas la mèche, puis ce ne sont que des élèves, ils ne font pas partit de la police, la seule option qui lui vient à l'esprit si elles se font repérés, ce serait que les aristocrates se venge envers les amazons, mais bon, ce n'est pas ces gosses de riches qui pensent être beau et tout, qui lui font peur. Ils sont un peu comme les mermaids en fait, c'est juste le sexe opposé, c'est ce qui fait la différence et au contraire des bastards, ce ne sont pas des brutes. Mais qu'importe, elle était près des douches, cherchant son amie de ses yeux dorées, elle se demandait bien où elle aurait pu se caché, entrant discrètement, marchant à pas de loup, elle se glissa dans les coins sombres, cachant son visage en tirant un peu la capuche pour éviter qu'on voit son visage, elle avança doucement et puis quelques minutes après, elle vit enfin ce qu'elle voulait voir.
Oui elle l'a vit, son amie, caché dans un petit coin, elle fit le tour complet, pour enfin la rejoindre et posé en douceur sa petite main sur l'épaule de Gin. Comme elle pouvait s'y attendre, elle l'a fit sursauté, la regardant se retourner rapidement, elle s'était tout de même reculé de quelques centimètres par précaution, elle ne voulait en aucun cas se manger une gifle ou encore un coup de poing en plein face, ça ne fait en aucun cas du bien, donc autant éviter de se prendre un coup et de se péter une dent et avoir un bleu, surtout que cela s'entendrait. Elle afficha un léger sourire sur ses lèvres rosé, retenant un rire, car cela l'amusa tout de même de voir comment son amie avait eu peur un soir d'Halloween, mais c'est compréhensible. Cela ne serait pas drôle, si personne aurait peur ce jour là, il manquerait plus que le maquillage de sorcière, squelette, vampire, loup garou, ou tout autre chose pour ne pas qu'on les reconnaît. Mais Elektra avait quand même prit un grand sac, ayant prévu quelques petites choses pour rendre la soirée amusante et puis le temps que le garçon se lave, autant se faire plaisir d'une certaine façon.
Elle avait hocher la tête à sa question, si elle avait apporté le matériel, elle ouvra son sac, pour enfiler la caméra à sa main, l'allumant rapidement et ouvrir un côté, où on peut directement voir ce qu'on film. S'agenouillant pour pouvoir avoir le dénommé Andy sur l'image, elle n'appuya pas encore sur le bouton pour prendre la vidéo. Elle se mit à donner un léger coup de coude à la brune, puis lui indiquer avec un léger mouvement de tête, la serviette posé sur la porte de la douche que le garçon avait certainement du déposé, après avoir retirer ses vêtements encombrant. Murmurant doucement pour que seule Gin l'entende. « Va chercher la serviette, dès qu'il sortira, je commencerais à filmer, comme ça on verra comment il va réagir, ça risque d'être drôle... On prend ses vêtement aussi... ? Ou simplement la serviette... ? » dit-elle d'un ton calme et posé, avec quelques pauses entre chacune de ses phrases, elle voulait se montrer discrète, puis avec la voix douce et légèrement cristalline de Celestia, c'est plutôt dur de parler clairement pour qu'on l'entende.
Elle soupira un instant, attendant quand même que son amie part chercher les vêtements du garçon, ainsi que la serviette, se demandant quand même si elles avaient choisit la bonne victime, mais bon ça, elles le sauront dans quelques minutes, ça risque d'être une soirée amusante, surtout le jour qu'on est. Ce n'est ni des fantômes, ni des vampires et encore moins des assassins, simplement deux demoiselles qui avait voulues faire une sorte de blague de très mauvais goût, mais cela en valait-il vraiment la peine ? Peut être. Elle prit doucement dans son sac des produits de beauté, prenant des crayons noire, des pinceaux avec de la peinture corporelle noire et blanche, ainsi qu'un mini miroir, elle regarda son amie, affichant un large sourire et commença à lui recouvrir le visage avec de la peinture blanche, murmurant tout de même pour ne pas faire le moindre bruit et laisser le garçon faire ce qu'il souhaite pour le moment.
« On est le soir d'Halloween, autant lui faire peur si jamais il nous voit non ? Tu veux quoi ? Vampire ou squelette ? Pas quelque chose de trop long pour le make up... »
P’tain… Quelle journée de merde aujourd’hui. De la pluie, du froid, du vent, et encore de la pluie. Ma journée, je l’avait passée dans mon lit sur ma tablette, enroulé dans la couette comme un sushi. Et malgré ça, j’avais eu froid en permanence. Tss, ces abrutis n’ont pas assez de sous pour acheter des chauffages, ou pour isoler ces putains de chambres du froid ? Non, bah non. En tout cas à cause de cette journée j’étais aigri, et le pire, c’est qu’aujourd’hui c’était halloween. Bizarrement, on ne m’avait pas encore fait de crasses. Plus qu’autre part je pensais que les gens de se pensionnat allaient se faire des farces toutes plus horribles les unes que les autres, mais en tout cas, moi je n’ai rien eu. Remarquez, je n’allais pas m’en plaindre. A la fin de la journée, vers 18h30, une horrible surprise m’attendit.
En effet, ma tablette s’éteignit, plus de batterie. Et merde ! Merde merde merde. En même temps, j’avais joué avec toute la journée, c’est compréhensible. Après avoir cherché mon chargeur pendant une dizaine de minutes, je soupirai et abandonna les recherches. Tant pis, next time. De toute façon il commençait à faire nuit, et peut-être j’allais enfin me doucher ? Ce serait mieux, oui. Je quitta alors ma chambre, et me dirigea vers les douches, une serviette posée autour du coup. Arrivé là-bas, je posai mes affaires par terre et entra dans la douche. La sensation de l’eau chaude sur ma peau me fit frissonner, j’avais froid et ça me réchauffait. Même si l’eau chaude couvrait la majorité des bruits, j’entendais des choses. Cela ressemblait à des chuchotements, mais ils étaient si bas que je ne compris pas un seul mot.
La voix aigue de ces chuchotements me laissa penser que c’était des femmes dans la douche, mais je hochais négativement la tête ensuite. Pas possible. Pourquoi des meufs se seraient introduites ici ?De plus, elles détestent toutes les hommes, alors elles ne seraient pas venues mater quoi. Après un bon quart d’heure, je sortais enfin de la douche. Sans regarder, je me baissa et attrapa mes affaires enfin… Essaya, plutôt. Mes affaires n’étaient plus là. Oh putain, merde quoi ! C’était leur farce d’halloween, ou j’étais juste super mal tombé ? Peut-être que les chuchotements avaient quelque chose à voir avec ça ? Très légèrement paniqué, je me mis à regarder partout autour de moi. Je ne m’étais pas vu à ce moment là, mais je suppose que mon regard devait être inquiétant, voir limite psychopathe. Ne trouvant définitivement pas mes affaires, dans un soupir, je laissa tomber. Comme avec mon chargeur. Mais cette fois, c’était plus grave.
Et si les auteurs de cette blague de mauvais goût je sais pas… Filmaient ? Je serai ficha là, à poil dans une vidéo. En tout cas, si je trouve ceux qui m’ont fait ça, je les défonce. Quel âge mental ont-ils ici ? Rah, franchement, ça me casse les couilles ! Et pourquoi c’est tombé sur moi ? Pur hasard, ou alors on m’avait choisi ? Je vois mal quelqu’un me choisir pour ce genre de farce, c’est vrai quoi, après tout personne ne peut vraiment me vouloir quelque chose. Je n’ai pas encore fait de missions pour les aristo’, et je ne crois pas avoir causé de mal à quelqu’un. Bon. Il fallait se rendre à l’évidence, s’énerver ne servirait à rien. Ce serait du niveau Bastard, inutile, donc. Il ne me restait plus qu’à me calmer et trouver les coupables. L’air blasé, je m’asseyais par terre en soupirant.
« Bon les gamins… Qui a fait ça ? Rendez-moi mes fringues bande de débiles. »
Ma peau frissonnait à nouveau. Le carrelage froid avait fait changer mon corps de température, et le fait que je sois à poil sans mes fringues me paniquait un peu. Et si je devais rentrer dans ma chambre, comme aç ? Imaginez un homme nu se balader dans les couloirs d’un pensionnat, narmol. J’espérais que cette plaisanterie allait vite se finir, j’me gèle les couilles moi !
[HS]C’est vachement court comparé à ce que je fais d’habitude, gomen. >_>[HS]
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Jeu 14 Nov - 7:25
Chipeur, arrête de chiper
Si Gin avait eu des réflexes, elle lui aurait balancé son point dans la figure. Seulement, voilà. Des réflexes, elle en avait plus pour le face à face que pour le... Dos à face ? Ce qui semblait logique, puisqu'on voyait rarement les gens arrivant de derrière – à moins d'être devant un miroir ou d'être un maître un ninja. En face, Gin pouvait faire énormément de choses. Des choses imparfaites mais qui font mal. Des choses brouillonnes, apprises sur le tas, dans la rue. Des choses. Ses techniques n'avaient pas de nom. Elle n'avait jamais trouvé un vieux maître, planqué sous la couverture d'un jardinier, pour lui apprendre les us et coutumes de l'art du Karaté. Elle n'était ni grosse ni noire et blanche – quoique avec ses épaisses et longues mèches noires et sa peau blafarde – et n'y connaissait rien au Kung Fû. Elle ne pratiquait ni l'Aikido, ni le Jujitsu. Elle n'y connaissait rien en arts martiaux, encore moins en lutte greco-romaine, en boxe anglaise, française ou thaïlandaise. Elle, elle ne connait que les coups bas de la rue. Les coups de fouine. Gin est une fouine.
Gin est une fouine et elles ont réussi à entrer dans les douches sans se faire voir, sans se faire entendre. Pourtant, elles avaient gloussé comme des collégiennes. Comme des connes, surtout. Les louves étaient entrées dans la bergerie. Elles s'étaient planquées dans un coin, elles avaient largué leurs affaires. Et Gin était partie en exploration. En mode fouine, toujours, quoiqu'un peu renarde rousse sur ce coup-là. Du roux, du violet, des gants, un air sournois. Noooon. Elle s'était approchée sans faire de bruits, sur la pointe des pieds, à pas de loup, vers la porte de la douche de Thompson. Encore une fois, elle avait remercié le bruit de l'eau de faire autant de... De Bruits. Elle avait tout pris. Oh, c'est vraiment sadique, qu'elle se disait. Mais non. Tant pis. Elle avait tout pris et elle avait trottiné vers sa cachette, triomphante. Elle n'était pas si nulle que ça en discrétion, finalement. Une véritable petite fouine.
En s'asseyant, Gin se débarrasse des vêtements du garçon sur le côté, planqué dans l'ombre, de sorte que personne ne puisse les voir. Elle repousse quelques mèches noires derrière son oreille en regardant son amie – sa meilleure amie – déballer tout ce qu'elle a trouvé de maquillage. Enfin, Gin se retrouve. Le maquillage, sa seconde grande passion. C'est qu'elle admire cet art, cette manière d'être capable de se déguiser en tout et n'importe quoi, jusqu'à ressembler à un homme. On pouvait tout faire avec un peau de maquillage, jusqu'à faire croire qu'on s'était totalement niqué un ongle ou qu'on en avait tellement eu marre de l'exercice de math qu'on s'en était arraché la peau. Gin vivait pour le maquillage, en mode fouine, toujours.
Gin – Oh. Tu sais, même la plus compliquée et dégueulasse des cicatrices, je te la fais en une dizaine de minutes. Quinze, à tout casser. Rapide comme une fouine, tu vois le genre.
Elle repousse ses cheveux vers l'arrière, de sorte à dégager son visage pour aider son amie.
Gin – Lance-toi dans un squelette – un beau squelette, pitié ! - puisque tu m'as déjà recouvert la peau de peinture. J'espère seulement que je ne ferai pas de réaction...
Elle se laisse faire. Le pinceau sur sa joue la chatouille. Pourtant, elle essaie de rester immobile du mieux qu'elle peut. Elle pense à des trucs inutiles, comme la prochaine couleur de son vernis à ongles, pour ne pas tiquer. Pour ne pas être ratée. Est-ce qu'un squelette serait toujours aussi effrayant s'il était raté ? Un vrai, oui, elle en est sûre. Mais un faux... Moins bien, on dira.
D'un coup, elle ouvre les yeux. Un picotement traverse son corps, ses cheveux se hérissent sur sa nuque et son coeur rate un battement. Merde. Il est sorti. Il a éteint sa douche et elle ne l'a même pas entendu. Elle n'a fait attention à rien. Preuve que penser à autre chose, même pour une fouine, ça marche. Merde alors. Elle regarde Elektra et sa main se pose instantanément sur les vêtements derrière elle, ceux du type, de ce Thompson, pour les cacher un peu plus. Merde, merde, merde. Qu'est-ce qu'elles font, maintenant. Garde ton calme et reste une fouine. Un sourire mauvais étire ses lèvres noires.
Gin – Andy, Andy, Andy. Qui donc traites-tu de gamins ?
HRP ; le mot fouine (9 fois) placé n'importe où et à toutes les sauces n'est pas là pour vous agacer. Je me suis amusée, c'est tout. 8D
Invité
Sam 21 Déc - 12:25
le jeu d'enfants continu
« Un jeu d'enfants » with Gin & Andy
La caméra était prête, posé dans un coin discret, dans les douches, enfin discret... Si on veut. Pile en face de la douche où se trouve Thompson, calé entre un mur et un des radiateurs qui ne chauffe absolument rien, elle l'avait posé là. Ayant bien fait attention pour qu'elle ne risque pas de tombé si jamais elle glisse ou autre, après tout, le but était de filmé ce grand garçon tout nu en sortant de sa petite douche. Oui nu, perverses les filles ? Absolument pas, une est lesbienne et l'autre n'a pas d'orientation, ou plutôt elle ne sait pas, elle ne se pose pas la question, ça sert à rien d'avoir des sentiments selon elle. Donc perverse ? Non. Sadique serait le juste mot, car oui, faire un coup pareil est assez idiot de leur part, mais disons, que pour faire une crasse à un mec, c'est plutôt drôle, amusant, fun, epic ? Yes, it is...
Le temps que la brune chipe les affaires de l'aristo', elle avait en même temps appuyé sur le magnifique petit bouton pour enclencher le mode vidéo de la caméra, étant retourné se cacher dans leur petite planque, c'était au final à ce moment là qu'elle avait commencé à lui barbouillé le visage de peinture blanche. Qu'elle était belle la Gin, déjà qu'elle a une couleur de peau assez clair, cela n'arrangera en aucun cas. La verte la maquilla donc, s'amusant à glisser le pinceau sur le visage de la belle brune pour qu'elle ressemble le plus possible à un magnifique squelette pour Halloween. Mettant en même temps d'autres petits ustensiles de maquillages entre ses dents, retirant bien sa capuche sur sa tête pour cacher sa chevelure verdâtre, au moins ils ne la génèrent pas pour la maquiller.
Ce fut quelques minutes après qu'elle avait enfin fini de maquiller Gin, un beau squelette, comme elle le voulait, enfin beau, un squelette est censé faire peur, mais ça devrait marcher, oui cela le devait ! Puis, elle s'en était plutôt bien sortit pour la maquillage, même si la belle brune avait tout de même dit qu'elle espère ne pas avoir d'allergie. Les yeux de la louve aux yeux d'or se posèrent sur les produits de maquillage, pour voir si il y avait un quelconque produit qui pourrait provoquer une allergie à son amie. Au pire des cas, bah faudra bien qu'elle se soigne vu que c'était déjà trop tard, elle avait tout sur le visage.
Ce fut ensuite le tour d'Elektra, se maquillant rapidement, ayant également changé de lentilles avant de se maquiller, pour en mettre de magnifique couleur écarlate. Tel un vampire, elle n'avait en aucun cas oublié les dents pour les canines, car oui, son costume à elle, c'était un vampire, ces suceurs de sang plein de charmes avec une force surprenante. Mais soyons réaliste, nous ne sommes pas dans un manga ou encore dans la série vampire diaries et encore moins le film qui dénigre plutôt pas mal les vampires, je nome la saga twilight. Cependant, elle n'avait pas remarqué, mais l'eau de la douche ne coulait plus, le bruit de la porte avait pu se faire entendre, regardant sa meilleure amie caché encore mieux les vêtements derrières les deux, elle se mordit rapidement l'intérieur de sa lèvre inférieur, finissant de se camoufler derrière un maquillage de vampire, la voix de ce cher Thompson se fit entendre.
Rangeant assez doucement les produits de maquillage dans son sac, elle regarda en même temps la brune qui répondit peu de temps après à l'aristo', clignotant doucement des yeux, elle préféra ne rien dire pour le moment, vu qu'elle a une langue de vipère, elle pourrait dire quelque chose de totalement inconscient qui pourrait faire foirer la mission. Après tout, la caméra était encore à son endroit, filmant encore ce qui était en train de se passer, donc les voix, tout cela est en train d'être enregistrer. Elle aurait dû la garder avec elle, elles auraient du se maquiller avant, cela leur a fait perdre leur temps, après tout, un homme met moins de temps à prendre une douche qu'une femme, quoi que, vu la masse de cheveux de ce gars là, cela doit quand même mettre pas mal de temps de bien se rincé les cheveux.
Se frottant doucement la nuque, elle inspira longuement, se demandant tout de même si elle devait aller chercher la caméra, elle lâcha un long soupire suite à son inspiration. Qu'est-ce qu'elle devait faire ? Elle ne savait pas, resté à sa place, sagement, jusqu'à ce que le jeune homme les trouves pour récupérer ses fringues et donc être hors du champ de la caméra qui film toujours ? Hors de question, l'histoire de la caméra se doit d'être inconnu à ses oreilles, quitte à ouvrir leur jolies petites bouches pour dire des conneries, ce serait plus simple que d'avouer qu'elles étaient en train de le filmer. C'est ça, une farce de gamine, une farce de collégienne, immature, idiote. Et pourtant, vu que c'était Halloween, Elektra fouilla dans une seconde poche de son sac, y trouvant des bonbons, elle en passa à son amie pour qu'elle puisse faire pareil qu'elle et lui murmura alors.
« Balance lui des bonbons, faut que je puisse récupérer la caméra.. Je vais faire de même, mais faut bouger discrètement.. »
Tentant donc de contourné pour éviter de se faire prendre, elle commença alors à lui balancer des bonbons sur la tête, après tout il ignore où elles sont cachés. Faire diversion, c'est ça, sans se faire prendre, ça c'est plus dur, mais il le faut bien, pour cacher la présence de la caméra pour pouvoir la récupérer, puis après tout, il est nu, il devrait pas faire grand chose, enfin normalement, si il est pudique, il devrait au moins tenter de récupérer ses affaires avant de s'énerver comme un bleu. Mais l'objectif de la verte est la caméra, il faut qu'il bouge, bouge tes fesses du sol merde ! Elle veut cette caméra, mais il ne faut pas que tu la vois..
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Mer 30 Oct - 23:31
