Sanosuke & Anju

Je t'en foutrais du connoté !

 

 

J'avais tiré une grimace de plus à l'entendre répliquer son «  Si tu me pose la question, je suppose que c'est parce que t'as pas envie de retourner dans ta chambre. » . J'étais prévisible, quelque part cela m'arrangeait, mais de l'entendre dire ça haut et fort, c'était toujours un peu gênant en soi. Enfin, ça avait le don de me faire sourire, plus encore alors qu'il me tendait une perche énorme. Ceci dit...

« Je devrais plutôt aller dans ma chambre, c'est pas très sérieux. Bonne nuit ! »

Je le suivais tout en disant cela, avant de nous séparer, commençant à marcher en direction de mon couloir. Seulement...seulement je déraillais, j'avais tout sauf envie d'aller dans ma chambre, j'avais tout sauf envie de le laisser tout seul : enfin j'avais surtout pas envie d'être tout seul, pas dans une chambre accompagné de personne que je ne pouvais pas sentir.

J'avais alors fais demi tour rapidement, avant d'arriver derrière lui alors qu'il ouvrait sa porte. « En fait je vais rester un peu, tant pis pour les bonnes résolutions ! J'ai pas l'habitude d'être un enfant sage ! »

J'étais alors rentré dans sa chambre, avant de m'étirer, appréciant la chaleur des lieux. C'était beaucoup plus agréable que les couloirs. Retirant ma veste, je m'étais avancée vers sa fenêtre pour y dessiner une connerie, vu que la buée avait envahit le carreau. Ouais pour ça j'avouais, un vrai gamin, mais peu importait l'âge, nous le faisions tous.

« J'fais du café ? » J'avais fini par poser mon manteau sur une des chaises à disposition, avant d'observer la petite machine. Puisqu'il n'avait que ça de chaud dans son petit chez lui, je pouvais toujours proposer.

« T'as l'air crevé...comme la fois ou t'as fini sous morphine ! »

Je ne le remarquais que maintenant mais c'était vrai, il avait des cernes de tarés. Remarque, d'avoir trainé dans les bains n'avait pas du arranger les choses, ça fatiguait plus qu'on ne le pensait !

« Hm... » Oui non, si je disais ça, il ne comprendrait pas. Enfin pour moi ça paraissait logique de le faire mais... « Tu vas me rire au nez si je veux te masser ? Enfin... » J'avais l'habitude de faire ce genre de chose quand Tatsumi avait besoin de vraiment se relaxer alors...

 

Codes par Wild Hunger.

Sanosuke & Anju

Titre Kitch, c'est cadeau !

 

 

A l'écouter, j'avais alors fais dos à mon hôte, allant pour me faire juste de l'eau chaude : ce n'était pas la meilleure chose à boire, mais ça m'arrivait d'y tremper mes lèvres de temps en temps, pour détendre mon corps intérieurement. Faisant juste chauffer de l'eau du coup, je m'étais tourné à nouveau vers lui, content qu'il ne refuse pas ma proposition. Et une fois de plus, je matais sans gène.

Je ne m'y ferais vraiment pas, à un tel corps. Après je savais que son passé avait un impact sur son physique mais...enfin passons. Faisant craquer mes doigts, je l'avais laissé s'installer. « Tu tiens debout oui, mais tes cernes parlent pour toi ! »

J'avais fini à califourchon sur lui, me posant bien, avant de réchauffer suffisamment mes mains. « Non, c'est bien si tu t'endors, au contraire. » Courbant mon dos, doigts posés sur ses épaules, j'avais commencé mon "travail" malaxant ses muscles, frôlant par la suite les zones générales de son dos, les préparant à un massage plus pointilleux. Omoplates, flancs, bas du dos, colonne vertébrale, je remontais jusque sa nuque, retravaillant les épaules, terminant doucement par les bras.

Je finissais moi-même par être un peu mou, trop absorbé par mes gestes, vingt minutes s'étant déjà écoulé sans que je ne vois le temps passer. J'en avais oublié mon eau, mais au fond, j'étais déjà bien détendu d'avoir fais ça. Jetant un regard vers le visage de Sano, c'est pas moins mécontent que je le voyais les yeux clos, l'air serein.

Soupirant d'aise, j'avais fini par virer mon pull et mon débardeur, avant de m'allonger sur son dos un petit peu. Je pouvais profiter aussi, non ?

« Mmmh... » Très à l'aise, trop à l'aise peut-être, j'en poussais un soupire de contentement sans même le vouloir.

Codes par Wild Hunger.

Sanosuke & Anju

Titre Kitch, c'est cadeau !

 

 

Fermant les yeux, j'avais fini par somnoler à mon tour, si bien que je n'avais pas tout à fait compris ce qu'il avait tenté de me dire...jusqu'à ce que je tombe mollement sur le matelas, frissonnant au contact des draps froids sur lesquels j'avais atterrit. Le voyant se déshabiller, c'était vraiment dans le brouillard, que je ne comprenais plus vraiment ses fais et gestes : jusqu'à ce qu'il mentionne le nom de Kim.

Cela me fit me relever un peu, me réveillant plus qu'outre mesure : il fallait vraiment qu'il aille la voir ! Ceci dit, et ce n'était pas par jalousie que je disais cela, il n'était pas en état de sortir. Je l'en aurais même empêché, il devait dormir ! Finissant par me débattre avec mon propre pantalon, l'idée de sortir en douce demain matin me fit sourire.

« T'en fais pas, j'ai pas cours avant 10h. Ça laissera le temps aux profs de sortir pour leurs cours, aux surveillants d'être dehors. Je me ferais discret tout de même... »

Réussissant à me débarrasser de mon jean, je m'étais glissé sous la couette, frissonnant sous ses draps frais. Observant Sano de mes yeux mi-clos, je me retins de venir contre lui, même si ce n'était pas l'envie qui m'en manquait.

« Pourquoi tu dors mal ? » Question stupide peut-être, j'avais souvenir du campement, mais je ne pensais pas que cela pouvait en être la cause toutes les nuits. Je m'étais tout de même rapproché de lui, pour chercher la chaleur, continuant de le regarder, m'attardant sur sa clavicule, sa pomme d'Adam, seyante. Un sourire s'étira alors sur mes lèvres Je me retiendrais de lui dire à quel point je le trouvais beau, une fois de plus : ce n'était pas un homme à compliment, si j'avais bien suivi.

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Sanosuke & Anju

Titre Kitch, c'est cadeau !

 

 

J'avais juste acquiescé lorsqu'il me parlait de ses clefs. Oui, je passerais au gymnase l'air de rien, laisserait tout cela dans son bureau si jamais il était occupé & j'irais en cours. Me calant dans l'oreiller, c'est une expression de tristesse qui se peignit sur mon visage, même s'il ne pouvait pas le remarquer, vu sa position.

Le rêve, l'homme rêve tout le temps pendant son sommeil, même s'il ne s'en souvient pas. C'est la mécanique du corps, le cerveau est toujours en éveil, cherchant souvenirs, laissant dévaler l'imagination, ne s'éteignant jamais, tout comme nos yeux, même les paupières closes, les nerfs sont en actions : les rêves en sont aussi de bon déclencheurs, tout comme les cauchemars. Pour ma part je rêvais beaucoup, mais ce n'était que des changements de situations de mes journées que mon subconscient changeait à mon goût la plupart du temps. Je trouvais cela dommage qu'il ne puisse pas rêver à sa façon...

« Ton corps s'épuise juste avec ça...tu as déjà pensé à consulter quelqu'un ? Je veux dire, de vraiment compétent ? »

Fermant les yeux, lorsque je les rouvris, Sano avait éteins la lumière. Je fis alors un léger bon lorsque je sentis sa main sur ma joue, ne m'y attendant pas le moins du monde. « Ne pas m'en faire... » C'était tout sauf évident. « Je resterais quand même. » Parce que je suis têtu et que de toute façon, après le campement, je me jugeais rodé.

M'approchant de lui, j'avais finis par finir collé contre son torse, venant lui voler un baiser sur la mâchoire, ma main glissant sur son avant-bras. « Ça te dérange...si je reste un peu comme ça, pour m'endormir ? »  

Sano était déjà chaud, contrairement à moi qui peinait à actionner le mode bouillotte. Je me demandais vraiment comment il faisait, si j'avais pu choisir cette option à la naissance je l'aurais fais sans me poser de question !

« Merci d'être là... » A la suite de cette journée, juste là de sa personne, bref, tout simplement. Hm, j'étais vraiment fatigué, décidément.

Codes par Wild Hunger.

Sanosuke & Anju

Titre Kitch, c'est cadeau !

 

 

Je n'avais pas continué à discuter après qu'il m'est répondu sur la négative. Je ne devais pas le prendre mal, si bien qu'un léger sourire s'affichait sur mon visage à ses paroles : je n'avais fais qu'une proposition, une parmi tant d'autre, je ne l'y obligerais en rien, ni même ferait quoi que ce soit qu'il ne lui convienne pas. Même si ça m'inquiétait.

Sa main sur ma nuque pour toute réponse, j'en fus plus que satisfait, soupirant d'aise avant de m'endormir également, tombant dans les bras de Morphée. Sano était chaud et cette chaleur avait réussi à me mettre dans un cocon protecteur. Pendant la nuit, j'avais fini par me détacher de lui, finissant à l'autre bout du lit, presque prêt à tomber, la jambe dans le vide, rêvant doucement : par contre, impossible de savoir pourquoi est-ce-que je rêvais de petits poneys.

Tournant et virant, ma nuit fut chahuté lorsque Sano commença à cauchemardé. Il ne bougeait pas énormément, mais pour avoir regagné ma presque place pour m'endormir, je sentais qu'un truc n'allait pas : enfin mon corps surtout, seul mon pied touchait le sien sans le vouloir et j'avais l'impression de me brûler les orteils sur de la braise. Le coup de grâce fut lorsqu'il fit un bon, ce qui me sortit de mon profond sommeil, mais pas de ma léthargie.

« Anju? »

M'appelait-il dans mon rêve ou pour de vrai ? J'ouvris alors un oeil, avant de comprendre qu'il était assit sur le lit. Un « Hm ? » timide m'échappait alors, tandis que ma main venait à toucher son dos, en sueur.

« Sano ? Ça ne va..mh...pas ? » Mes doigts parcouraient son flanc, avant de m'asseoir à mon tour, venant poser ma tête contre son bras, brulant lui aussi. « Tu as fais un cauchemar ? » J'arrivais à parler mais mon corps était lourd, comme si je ne voulais pas vraiment me réveiller complètement. Mais juste d'être contre lui, ainsi, je pouvais presque entendre les battements de son cœur, affolé.

« Tu devrais boire quelque chose de frais... » Ce fut la seule idée qui me parvint à l'esprit : mais il était si chaud aussi...

Codes par Wild Hunger.

Sanosuke & Anju

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Je ne saisissais pas tout, c'était clair & net, mais ce que je savais, c'était que je devais rester éveillé : je n'aimais pas vraiment voir Sano dans un état pareil. Ceci dit, je n'eus pas tellement le choix, vu que je venais de me faire harponner par ses bras musclé, finissant collé à lui, que dis-je, presque écrasé.

Là oui, j'étais bien réveillé, surpris par le geste, par le fait aussi que mes cotes étaient compressées sans n'avoir rien demandées. Mais je ne disais rien, car j'étais surtout vraiment surpris & pour le coup, un peu angoissé de le voir agir ainsi. Desserrant son emprise, je pus alors me positionner correctement devant lui, tout en restant contre lui.

« Je vais finir par te prendre pour ma baby sitter. »

Un sourire s'étira sur mes lèvres. Si j'étais sa baby sitter, il était juste mon ange gardien : c'était peut-être gros dit ainsi, mais sans lui j'aurais surement fini en dépression nerveuse, y'avait rien à redire. Lorsqu'il me vola un baiser par la suite, j'étais loin d'imaginer un contact aussi chaleureux. Profitant, un soupire de plaisir m'avait échappé, venant enrouler mes bras autour de son cou pour y répondre plus ardemment. Ce mec me rendait juste...complètement...

« Dingue, tu me rends juste complètement fou avec un seul baiser... »

J'avais souris, même si cela ne se voyait pas, il pouvait le sentir, mes lèvres frôlant toujours les siennes, gourmand. Mes jambes a califourchon sur lui, j'avais fini en dehors de la couette, ce qui m'arracha un frisson. Le poussant pour le faire se rallonger, j'avais remis la couette sur nous deux, enfin surtout sur moi, pour le laisser encore un peu d'air, restant néanmoins allongé sur lui, mon menton touchant sa clavicule.

« Tu veux en parler...? » J'avais avancé ma main vers sa joue, puis dans ses cheveux doucement. Puis d'un regard rapide, j'avais observé l'heure : 04h00. « Ou te rendormir ? »

Codes par Wild Hunger.

Sanosuke & Anju

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Ainsi donc je n'avais pas tout vu. Hm, devrais-je vraiment craindre ses cauchemars à l'avenir ? Ne voulant pas en dire plus, ma joue se colla alors à son torse, le tout dans une gestuelle lasse, tandis que le calme regagnait la chambre. J'étais bien comme ça aussi, seulement, même à 4h du matin, le dicton : le calme avant la tempête, pouvait s'avérer tout aussi juste qu'en plein jour...

« Mashiro-Sensei ! Il nous manque un élève ! [...] et...Et... »

Mon sang n'avait fais qu'un tour. Et si jamais Sano et moi avions pu être connectés, nous aurions su que nous pensions la même chose : depuis quand on entrait de la sorte chez les gens !? Seulement, je réalisais bien vite le pétrin dans lequel nous venions de nous mettre. Ne bougeant pas d'un poil planqué sous la couette, lorsque le surveillant retira le drap, mon réflexe fut de me mordre la lèvre inférieure.

« Mashiro-Sensei vous... »

Si Sano était en rogne, pour le coup il n'était pas seul. Mes pupilles étaient dilatées, si bien que j'avais fini par allumer la lumière, ne me préoccupant même pas du discourt que tenait Sano à son "collègue".

Mon coup d’œil fut alors rapide sur le dit surveillant. Personne n'était parfait ici. Personne. Pas même le sous-dirlo lui même pour vous dire. Soupirant, c'est plus un sourire mauvais qui s'étira sur mes lèvres qu'autre chose : s'il y avait bien une chose que j'avais appris de Tatsumi, c'était que l'on était toujours plus fort à deux, alors, contre un groupe entier ?

« Kaneda Ichuro. Surveillant à Sei depuis un an et demi. Surpris par l'un des Hecklers à prendre des photos sous les jupes des premières années. » Je me levais du lit, allant prendre mon téléphone, finissant ma recherche. « Preuve à l'appui. »

L'avantage d'être dans les petits papiers d'Iwan aidait beaucoup, j'en comprenais le sens à présent. J'avais une liste des gens relativement peu nette du pensionnat complet sous la main. Tout du moins complet...en bonne partie.

« Night serait peut-être ravi de faire partager une telle information au lycée tout entier ? » Je me rasseyais, soupirant. Ça faisait longtemps que je n'avais pas agis ainsi. Dieu que c'était bon. « Si tu te tais, je me tais. J'éviterais de sortir des photos de toi dans les vestiaires des filles à piquer les sous-vêtements également. » Au fond, je ne voulais même pas savoir ce que le heckler qui l'avait pris la main dans le sac avait fait à ce même endroit, au même moment...

« Sano ? Je crois qu'il étouffe. »

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Sanosuke & Anju

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Avantage ou inconvénient d'être maitre chanteur ? Pour ma part, je gardais la première option. Je le faisais rarement, mais lorsque j'intervenais de la sorte, ce n'était jamais sans avoir une raison d'acier. Je remerciais alors ma mémoire de s'être souvenue de certaines choses dans ce moment de panique : pire encore de garder vraiment toutes les informations possibles sur mon téléphone. Mais la colère aurait aussi pu me faire mentir, mais peut-être aurais-je été trop mauvais...

Observant le surveillant se faire mettre dehors, je puis enfin soupirer une fois chose faites. Je le retenais, tout comme je retiendrais la tête de tous les surveillants de l'école : au fond, ils n'étaient pas si nombreux et une bonne partie avait déjà de belles bourdes dans ma liste privée. Personne n'est infaillible. Personne. Le regard fixé sur le mur ou le surveillant s'était retrouvé bloqué quelques secondes plutôt, la voix de Sano me fit redescendre sur terre.

« Disons qu'il y a des avantages à faire parti d'une "secte" comme tu le dis si bien. » Et je pourrirais la vie de quiconque oserait lui faire du tort. Je me l'étais déjà promis en lisant les anciens bavardages de Night.

« Depuis quand tu manipule les gens comme ça toi? Tu m'avais caché ce talent. »

Son rire me fit complètement retomber cette fois-ci, retrouvant un regard plus doux, avant de me relâcher, laissant la pression retomber à mon tour. Me levant, m'avançant vers Sano, j'avais fini par me coller à lui, le laissant bloqué contre la porte, venant lui griffer le torse de mes ongles à demi long.

« J'espère pouvoir te surprendre encore, cela serait dommage si tu connaissais déjà tout de moi ! » Je l'avais alors embrassé, restant zen physiquement, mais mon cœur battait encore à tout rompre de cette mauvais surprise. « Et je ne vais pas te cacher que c'est le genre de chose...que j'avais un peu peur que tu vois...les gens que je côtoie se méfient souvent après... » C'était aussi pour cela, en plus de n'avoir toujours voulu être qu'avec mon frère, que je détestais les autres...

Me séparant de lui, j'avais alors chopé mon jean pour le ré-enfiler. Je voulais rester dormir ici à nouveau, contre son torse chaud, glisser ma main dans ses cheveux quand il se lèverait demain matin...rêver qu'il m'embrasserait le front avant de partir...mais ce n'était beau que dans les rêves. Il ne le ferait pas, même si je restais. Et vu la situation...

« Je ferais mieux de regagner ma chambre, je n'en ai pas envie, mais j'aurais des emmerdes avec les autres surveillants si je ne rentre pas dans l'immédiat. » Mais ce n'était pas bien grave. « Je ferais croire que je déprimais loin de mon frère, je leur raconterais ma vie, je me mettrais à pleurer et ils me foutront la paix. »

Finissant d'enfiler mon pull et de mettre mon manteau, je me tournais vers lui, le regard un peu rouge du réveil vraiment très brutal. Je tirais alors une moue boudeuse sur mon visage, espérant qu'il ne penserait pas qu'un jour, je lui ai mentis, ou manipulé...après tout ça.

Codes par Wild Hunger.

Sanosuke & Anju

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« Tu sais très bien ce que tu risque si tu te paies ma tête. »

Cela m'avait tout de même fait sourire. Je savais qu'il était sérieux, mais je ne pouvais pas craindre cette remarque : parce qu'il était bien l'un des rares avec qui je ne mentais pas, avec qui je ne voulais pas mentir, le seul...qui pouvait me voir mis à nu sans restriction. Me laissant ébouriffer les cheveux, je ne répondis rien de plus, avant de filer, mais lui volant un vrai baiser avant d'ouvrir la porte. Si notre journée avait mal commencée & c'était terminée bizarrement, je devais avouer, cependant, que j'avais apprécié ses moments avec lui.

« Bonne nuit Sano. »

J'avais alors filé, me glissant à contre cœur dans les couloirs, puis dehors. J'y étais resté dix minutes, histoire d'avoir bien froid & d'en laisser perler de vraie larmes à cause du vent. Chose faites, j'étais retourné dans les couloirs ou les pions m'avaient chopé.

Baissant la tête devant leurs engueulades ; le dit Kaname avait l'air amoché & surement pas avec du champomy ; j'avais finis par faussement craquer, planquant mon visage dans mon coude, laissant mon corps trembler : je n'avais pas fais ça depuis mes dix ans, mais il fallait croire que ça faisait toujours son petit effet. Au final, ils avaient fini par m'envoyer dans leur salle ou ils avaient fait leur petite fête, m'avaient offert un truc chaud à boire puis m'avaient conduit jusque l'infirmerie.

Enfin, Ichuro lui même m'avait conduit jusque l'infirmerie. Pas un mot, juste un sourire en coin sur mon visage, avant de me remettre a sangloter devant l'infirmière. Elle l'avait même engueulé de ne pas m'avoir envoyé plutôt, de l'avoir réveillée pour ça & voilà que je pouvais dormir dans l'un des lits moelleux des lieux. Certes, ce n'était pas les bras de mon professeur, mais c'était mieux que rien. Aah...enfin dans tout ça, on me foutait la paix, il en était déjà 5h après tout se ramdam. Me calant bien dans les draps, c'est avec un sourire non dissimulé, que je m'endormais enfin tranquillement...

Codes par Wild Hunger.