Sei Gakuen
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« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. »

Invité
« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeLun 7 Jan - 5:06
Un mal de tête lui vrillait les tympans. La journée était sur le point de s'achever et la demoiselle, comme tant d'autre n'attendait qu'une chose, pouvoir sortir de cette classe pour trouver une endroit calme. Elle avait le cerveau en ébullition depuis quelques jours et il fallait à présent qu'elle mette de l'ordre dans ses pensées. Elle détestait ça. Ses pensées cognait dans sa tête. Fort. Trop fort d'ailleurs. La sonnerie, sa délivrance, elle rangea soigneusement ses affaires, elle ne voulait pas paraitre trop pressé, non, il fallait que personne ne la remarque, elle en avait l'habitude maintenant. Se fondre dans le décor et passer inaperçu au point qu'on pourrait se demander si elle n'est pas qu'une illusion en fin de compte. Les couloirs étaient pleins, des disputes, des messes-basses, et toute sorte de chose éclataient par-ci par-là. La guerre de Sei dans toute sa splendeur si l'on peut dire. Elle se hâta entre les gens, elle était devenue assez habile pour se faufiler sans bousculer personne, un avantage assez intéressant quand on veut assurer sa discrétion. Elle n'était par autant une espionne mais elle appréciait la tranquillité d'être transparente aux yeux de tous .. Enfin presque.

Elle sortit du bâtiment et l'air froid du début de soirée la fit frissonner. L'obscurité naissante donnait Elle ajusta son manteau et son écharpe autour d'elle pour se munir du froid. L'hiver battait son plein et, elle ne serait pas étonné de voir des flocons blancs tomber du ciel pour recouvrir le sol. Elle avait toujours aimé cette saison, malgré la fraîcheur, elle se sentait vivre. de l'air s'échappa de ses lèvres, formant une mince colonne de fumée qui s'évanouit presque aussitôt. Elle n'avait rien à faire et trainait des pieds en se baladant dans l'enceinte de l'école. Elle était plutôt habituée aux lieux maintenant avait un plan dans sa tête des endroits qu'il valait mieux éviter. Elle avait plus de maîtrise et ne s'enfuyait plus aussi facilement en voyant garçon .. Quoique ? Ça dépendait vraiment de la tête de l'interlocuteur en fin de compte. Pensive, ses pas la baladait dans l'école sans qu'elle ne se rende compte qu'elle n'était pas sur le bon chemin. Elle avait toujours été assez tête en l'air et ce n'était pas en voie de guérison. Des bruits attirèrent son attention et afin de passer inaperçu, elle se faufila dans le premier bâtiment qu'elle croisa. A sa grande surprise, il n'était pas fermé comme on pouvait s'y attendre. Les lumières était éteinte et seul le bruit de ses chaussures se faisait entendre.

« C'est sinistre ici la nuit. » Se dit-elle en parlant à voix haute. « On se croirait dans un mauvais film d'horreur. » Poursuivit-elle avec un frisson.
Elle avança malgré elle jusqu'au centre du gymnase. L'odeur des sportifs, quelque qu'ils soient étaient encore bien présente. En même temps, c'est le genre d'odeur qui reste incrustée, quoiqu'on fasse. Elle-même n'était pas ce qu'on pouvait appelé une sportive de haut niveau, n'obtenant que la moyenne. Se fondre dans la masse était devenu l'un de ses principes les plus fondamentaux pour survivre ici. Elle soupira et se dirigea à tâtons vers les gradins, elle attendrait ici un moment avant de reprendre sa route, c'était ce qui lui avait semblé le plus prudent mais la porte s'ouvrit à la volée, une ombre se dessinant sur le sol et semblant s'étirer jusqu'au centre de la pièce via la lumière de l'extérieur. Une expression de surprise sur le visage, un son strident, exprimant son étonnement s'échappa de ses lèvres sans qu'elle puisse se contenir.

« Ah ! » s'exclama-t-elle en plaquant ses mains sur sa bouche. « Par pitié, faite qu'on m'ait pas entendu. » Pensa-t-elle en cherchant à se faire discrète.
Elle savait qu'elle avait gaffé et qu'à moins d'être sourd comme un pot ou de s'en ficher totalement, il n'y avait aucune chance pour qu'elle puisse rester cachée dans l'ombre des gradins. Elle se risqua à jeter un coup mais il faisait trop sombre pour qu'elle puisse voir qui était entrer ici. Elle espérait d'ailleurs que ce n'était pas quelqu'un qui l'aurait suivie ou autre. Les battements de son cœur s'affolait alors qu'elle s'imaginait toute sorte de chose. Une héroïne de tragédie. C'était l'impression qu'elle donnait et pourtant ce n'était absolument pas ce qu'elle voulait. Elle respira plus calmement, préférant rester où elle était, observant de loin pour le moment, elle trouverait une échappatoire ..
Invité
« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeSam 12 Jan - 6:32

Tu es dans mon antre et je dois passer mes nerfs!"




▬ play it
La tristesse n'était plus aussi oppressante maintenant. Le Bastards avait des remords, le coeur brisé en miette et une sale envie de tout détruire. Aujourd'hui ce qu'il fallait surtout qu'il fasse, c'était frapper de toutes ses forces dans un sac de frappe innocent pour déverser cette rage. Une arrogance et une haine sans limite. Il se sentait bafoué par ce manque qui était venu l'emmerder sans aucune raison. Les cours de la journée passèrent lentement très lentement. James en cours ? Comment cela pouvait être possible, alors qu'il n'y allait jamais par habitude ? Pour une des seules fois de sa vie, le Bastards avait suivi les cours aussi studieusement qu'un premier de la classe et noté correctement son cours. Quelque chose clochait dans ce schéma et même lui s'en rendait compte. Cela n'allait pas du tout, mais alors pas du tout ! Un Bastards studieux calme en classe et agréable avec les profs n'était pas un vrai Bastards. Il savait bien sûr que la dernière partie était bien sûr fausse. Jamais il n'avait été poli avec les enseignants dans toutes les écoles qu'il avait faites et cela n'allait pas commencer aujourd'hui. Bien que son calme presque étonnant transparaissait pendant la journée, sa colère quant à elle ne cessait pas d'augmentait ; mais elle restait caché. Il était préférable ces temps-ci qu'il ne finisse pas par massacrer toutes la classe à lui seul, rien que par son emportement. Il aurait été capable de tout et n'importe quoi dans cet état. Il n'avait rien de l'humain, mais plus de la bête dans cette rage. Il aurait été capable de frappe les enseignants d'humilier n'importe qui et voir même de les torturer ou encore de braver leur interdit physique si vous voyez ce que je veux dire mesdames. Il n'avait jamais été totalement blanc et sa noirceur en ce moment était étrangement terne. Elle était omniprésente, mais ne prenait même pas le temps de lever le petit doigt ou même de réagir. On aurait dit un démon dont le libre arbitre avait eu envie de laisser du leste, mais pas énormément. La bête était donc aux a guet et assoiffé de colère.

C'est en lâchant un long soupir que le bleu sorti donc de la salle de cours un cahier sous le bras. Il devait à tout prit faire ressortir sa haine aussi vite que possible. Il dût tout de même se passer de l'eau sur le visage une fois dans sa chambre. Au passage sur tout le long du chemin il avait pris le temps de refaire le faciès d'un gamin injurieux et de limite étrangler un autre qui le collait beaucoup trop. Il fallait éviter de l'énerver encore plus ces temps-ci. Le premier l'avait bien cherché, mais le second n'avait simplement pas collé la bonne personne. Peut-être que dans quelques jours voir semaine James allait chercher le gosse étranglé pour lui expliquer simplement pourquoi il lui avait fait ça sans s'excuser. Il avait autre chose à faire que faire son faible devant une demi-portion comme lui. Maintenant dans sa chambre et le visage humidifié, il avait les idées légèrement plus claires. Il devait se rendre au gymnase en espérant que personne ne serait là. Il n'était pas très tactile quand il voulait, mais pas pudique. Simplement qu'il n'avait pas eu pour habitude d'avoir un public quand il se défoulait comme un animal dans sa folie passagère. Hélas pour James elle n'était pas toujours que passagère la folie. Lâchant une nouvelle fois un soupir long et remplit de lassitude il prit son sac de sport et prit la route du gymnase. Même s'il n'était pas très loin des dortoirs ce cher James prenait toujours un temps fou à s'y rendre. Était-ce peut-être pour mieux profiter du fait qu'il allait y rester longtemps ? Ou se préparait -il psychologiquement au cas où justement un public serait présent ou même un autre élève adorant la baston ? Il savait que sa réaction pour un humble publique ne serait pas trop extrême par contre l'élève il ignorait s'il n'allait pas le provoquer à se battre. Au moins cela lui permettrait peut-être d'évacuer sa rage avec du pugilat. Il ouvrit la porte dans un calme plat après avoir marché à peu près une dizaine de minutes et entra donc dans le gymnase.

L'odeur de poussière, de sueur et de vieux lui prit tout de suite le nez. Bien des élèves aurait alors prononcé un juron vis-à-vis de l'odeur ambiante, mais James lui n'en avait rien à faire. Il passait tellement de temps à frapper les sacs qu'il devait participer à l'odeur de sueur et de poussière pour le vieux par contre il n'était pas compris dedans. À peine avait-il mit les pieds dans le gymnase qu'il entendit un léger cri féminin.


« Ah ! »

Ce dernier lui fit lâcher son sac, car il avait été surpris d'entendre quelqu'un. Il n'y avait pas foule ses temps-ci ici et encore moins des demoiselles. Il fronça les sourcils et se dirigea vers la lumière. Autant savoir rapidement à qui il avait à faire. Au fur et à mesure que les projecteurs du plafond et néons s'allumait il se dirigea vers l'endroit d'où venait le léger cri. Plus il avançait plus il put apercevoir une demoiselle. Il ne s'était pas trompé. Il ne la connaissait pas, mais il resta quelques instants à l'observer. Une chevelure entre le roux et le rouge ardent mi- longue, une silhouette plutôt intéressante et un balcon assez garni. Il secoua sa tête et dit d'une voix audible et trop calme :

« On ne se connait pas et j'en suis sûr. Je ne suis pas là pour te frapper si tu penses ça. Je ne sais pas depuis quand tu es là, mais en tout cas moi je vais m'entraîner. Si tu veux rester ne te gènes pas. Je n'ai jamais eu de public, mais bon je ferais avec.»

Il lui avait alors tourné le dos et s'était alors mis en jogging et tee-shirt de corps sans aucune gêne au beau milieu des tatamis. Par fainéantise sans aucun doute il n'avait même pas prit le temps de sa changer dans le vestiaire. Il s'était donc changé sans problème devant une demoiselle dont il voyait le visage depuis quelques minutes. C'était James imprévisible et plus que légèrement attirant. Même s'il ne s'en souciait pas il ne devait tout même pas avoir écoeuré la demoiselle en lui apparaissant torse nu musclé et sportif. Il prit le chemin de la salle du matériel et en revint avec un sac de frappe sur le bras puis l'accrocha. Avant de frapper il dit calmement toujours, mais ce coup-ci d'un ton calme plus naturel une simple phrase :
« Je m'appelle James Thundereagle et je suis un Bastards.»

Ce fut après sa phrase qu'il envoya son pied dans le sac le faisant bouger le long du rail sur au moins plusieurs trentaines de mètres comme s'il n'avait été qu'un simple ballon.


© Failara
Invité
« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeVen 18 Jan - 12:25
Le bruit sec d'un objet tombant au sol. Des pas précipités dans la salle, des pas connaissant cet endroit par cœur. Ses pas crissait sur le parquet lisse de cette salle habituellement désertée de toute trace de vie à cette heure avancée. La quête de tranquillité et de solitude. C'est sans doute cela qui les avait conduit jusque là, même si pour la jeune demoiselle, c'était plutôt du au hasard. Les spots s'allumèrent les uns après les autres, chassant la pénombre et l'obscurité de la salle. La demoiselle dû cligner des yeux plusieurs fois avant de s'habituer à la clarté. Les pas s'étaient remis à résonner et se dirigeaient dans sa direction et d'ici à peine quelques secondes, elle se retrouverait face à ce nouvel arrivant. Il s'agissait d'un homme, plutôt grand. Mais ce qui attirait le plus le regard c'était mi-long, de couleur blanche. De son regard bleuté, ses yeux croisèrent un bref instant les siens pour détourner le regard immédiatement. A son habitude, elle préférait rester évasive, rester discrète. Elle devina le regard du garçon sur elle et elle sursauta légèrement quand il prit la parole, s'obligeant à lever les yeux vers lui, fixant son menton pour ne pas croiser ses yeux. Non, elle n'avait aucune idée de la personne qu'elle avait en face d'elle. Il parlait d'une voix calme, non menaçant. C'était déjà rassurant de savoir qu'il ne lèverait pas la main sur elle. A peine les dernières syllabes prononcé, il lui avait déjà tourné le dos. Elle se détourna en remarquant que sans la moindre gêne, il commençait à se déshabiller. Le rouge lui montait aux joues et elle ne voulait pas passer pour une voyeuse ou quelque chose du genre. Elle l'entendit après quelques instants se déplacer et se risqua à se retourner pour le voir revenir avec un sac de frappe, Riko, elle n'avait pas prononcé un mot, d'ailleurs qu'aurait-elle dit alors qu'elle se sentait tout de même comme une intruse ?

« Je m'appelle James Thundereagle et je suis un Bastards. »
Sur ces mots, il était prêt à donner un premier coup puissant au sac. Elle le vit frapper de sa jambe, restant là où elle se trouvait. Elle était à une distance raisonnable et pouvait apercevoir un panorama assez intéressant. La puissance du coup l'étonna d'ailleurs, ce qui devait se lire facilement sur son visage, comme toute ses émotions en fait. Elle était contente de savoir qu'il n'était pas là pour lui tomber dessus, sinon, elle n'osait imaginer ce qui aurait pu lui arriver. Dans sa tête, elle répéta son nom, il semblait venir d'ailleurs, c'était peut-être pour ça qu'elle lui trouvait un air si particulier ? Quelque chose qu'elle ne pouvait expliquer la poussait à l'observer. Cependant, si elle restait là, l'usage voudrait qu'elle décline elle aussi son identité. Il avait annoncé d'entré être un Bastard. Elle, avait la chance de ne pas représenté une ennemie puisqu'elle faisait partie des Joker. Même si son comportement avait été quelque peu chamboulé à cause de cet homme masqué qui l'avait enrôlée un soir, et qui par la suite s'était avéré être une personne qu'elle connaissait de loin. Elle secoua la tête, elle ne voulait pas y penser, pas maintenant alors que son mal de tête avait enfin décider de lui laisser un moment de répit. Avalant sa salive, ses yeux se portèrent sur le sac à quelques mètres qu'il avait envoyé avec une facilité déconcertante. Dans son esprit, elle savait déjà qu'il valait mieux ne pas le contrarier.

« Euh .. J-je m'appelle Riko. Riko Katsuragi. » Se présenta-t-elle un peu hésitante. « Juste .. Riko. » Souligna-t-elle, pour indiquer sa neutralité.
Ses yeux bleus passaient du sac au jeune homme à intervalle régulier. Elle doutait d'être un public, et sans doute n'avait-il d'ailleurs pas l'intention d'en avoir un. Comme il l'avait sous-entendu, quelque soit son choix, il restait indifférent et ne faisait que ce qu'il voulait. C'était un trait de caractère qu'elle enviait, elle qui se pliait plutôt à l'avis général pour se faire oublier. Malgré elle, un sourire se dessina faiblement sur ses lèvres, elle se ravisa aussitôt, cela pourrait paraitre moqueur ou déplacé et elle ne voulait pas faire de vagues. Après tout, ce n'était pas son genre. Elle le regarderait encore quelques minutes et s'en irait surement pour ne pas le déranger plus longtemps. Il avait l'air d'un solitaire, le genre de personne qui s'occupe avant tout de lui et qui ne se lie avec personne ou presque .. C'était le sentiment qu'elle ressentait en le regardant, elle pouvait se tromper bien sûr mais elle en restait intimement convaincue.
Invité
« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeSam 19 Jan - 1:16

Un coeur en miette marque la faiblesse de la bête




▬ play it
La rage ne voulait pas le quitter une seule seconde. C'était tellement chiant pour le Bastards de se dire qu'il n'avait été que l'objet d'un foutage de gueule et qu'il était seul à en pâtir. Il avait sans aucun doute était trop bon ou trop con, voir les deux et cela le laissait dans un état assez difficile à définir pour l'heure actuelle. Chaque veines de son corps distribuait en lui un sang instillé d'une grande solitude et d'un remord injustifié. Il restait tout de même en colère et pas de façon anodine. Tout en continuant d'être dans ses pensées James écouta la demoiselle sans rien dire.

« Ah ! »

Ce dernier lui fit lâcher son sac, car il avait été surpris d'entendre quelqu'un. Il n'y avait pas foule ses temps-ci ici et encore moins des demoiselles. Il fronça les sourcils et se dirigea vers la lumière. Autant savoir rapidement à qui il avait à faire. Au fur et à mesure que les projecteurs du plafond et néons s'allumait il se dirigea vers l'endroit d'où venait le léger cri. Plus il avançait plus il put apercevoir une demoiselle. Il ne s'était pas trompé. Il ne la connaissait pas, mais il resta quelques instants à l'observer. Une chevelure entre le roux et le rouge ardent mi- longue, une silhouette plutôt intéressante et un balcon assez garni. Il secoua sa tête et dit d'une voix audible et trop calme :

« Euh ... J-je m'appelle Riko. Riko Katsuragi... Juste... Riko.»

Ainsi elle se prénommait donc Riko. Il ne lui répondit rien, car il n'avait à vrai dire pas grand-chose à dire. Sans quitter le sac des yeux il mémorisa chaque coup qu'il avait appris le reproduisant au centimètre près dans le sac de frappe. Humble témoin de tout cela Riko devait le regarder avec insistance. Il aperçut de coin de l'oeil qu'elle avait souri et puis plus rien. Il savait qu'il pouvait faire peur à environ les trois quarts de Sei, mais tout de même c'était peut-être un peu poussé là. Lâchant un long soupire il recula de quelques pas et ferma les yeux. Chaque moment de passer avec Kameyo lui revint en mémoire, chaque fois qu'il l'avait emmerdé, qu'elle l'avait taquiné et même quand il avait été trop loin. Tout ça remonta d'un coup et ouvrant les yeux il revient face au sac. Ce dernier s'il avait été vivant l'aurait sans aucun doute supplié d'arrêter la torture, mais vu qu'il ne parlait pas, rien n'allait stopper la violence de James. Ses coups reprirent contre le sac à la différence que cette fois-ci il était plus sec, plus violent et plus fort. À chaque impact de ses poings ou pieds contre le cuir de l'objet se faisait plus rude. Le Bastards frappa de plus en plus fort dans le sac en laissant des étranges grognements sortir avec les frappes sans douceur. D'un coup sans raison il se stoppa net et serra les poings. Les veines de ses mains, de ses bras, mais aussi de son cou ressortirent avec une colère animale. Le bruit de sa respiration et de ses grognements bestiaux venait emplir l'air d'une tension sans fin. Pourtant, il savait qu'elle était là attentive et capable de témoigner de la rage qu'il laissait transparaitre à l'instant présent. Dans un dernier grognement avec brutalité il expédia son poing dans le sac qui ne tint plus. Bientôt sur le sol gisait un sac de frappe inerte décroché de son rail et à moitié abimé. Et comme si ce seul coup avait emmené avec lui une grande partie de la rage, il se calma. James ramassa le sac et soupira, après tout il venait encore une fois dans son existence de briser un des maillons de la chaine du sac de frappe. Il se demandait si un jour il allait trouver une chaine assez solide pour supporter les coups et le poids du sac. Pour l'instant il n'avait sans conteste pas encore trouvé la bonne. Il vira le maillon cassé et raccrocha le sac sans pour autant revenir lui assener des coups. Au lieu de cela il passa tout près de Riko et prit une serviette pourpre qu'il se posa sur les épaules et autour du cou. L'effort et la rage avaient libéré de la sueur et même s'il n'avait pas honte il savait que cela allait lui faire mal. Il gardait toujours ses brûlures que ce soit à l'oeil ou au cou. Or l'acidité de sa sueur sur les dit brûlures ne faisait pas bon ménage voyez-vous. Il s'épongea un peu le visage puis marcha avec nonchalance vers un banc. Le tirant il ne vérifia même pas si ce dernier ne laissait aucune des marques sur le sol sur le trajet entre son ancienne position et l'endroit où il l'amenait. Lâchant le banc près de Riko il s'asseyait en face d'elle. Prenant place sur ce dernier il soupira en regardant Riko. Son visage se trouvait à peu près au niveau du ventre de la demoiselle aux cheveux de braiser et aux yeux d'azur. La regardant sans paraitre trop agressif il demanda d'un ton calme et se voulant plus doux que d'accoutumer. Il ne voulait pas la draguer simplement être moins désagréable après tout elle n'était en rien pour soin état donc elle n'avait pas à subir sa mauvaise humeur.

« Je présume que tu es venu ici pour disons trouver du calme et la paix. Je suis arrivé avec mes gros sabots et ma dureté sans relâche ce qui n'a pas dû t'aider. Riko tu veux bien expliquer à un mec qui s'est fait lâchement largué comme un sac à papier sur la plage ton état ? Je sais, tu me connais à peine et tu dois penser que je suis un monstre. C'est le cas mais seulement si on cherche à ce que je le prouve. Et arrête de me regarder avec de la peur je ne vais ni te violer ni te frapper. Assis toi près de moi s'il te plait j'ai bien trop dépensé d'énergie en si peu de temps pour continuer à te regarder la tête levée ainsi.»

Un soupir fila entre ses lèvres et il rabaissa la tête. Perdu comme pas deux il se sentait tellement con face à elle, mais pourtant il savait aussi que si elle avait voulu partir elle l'aurait fait. Sans raison il dit d'une voix à l'intonation faiblarde chose étrange chez le Bastards.
« Et reste...s'il te plait...»

James montrait-il le fait que lui aussi avait bien le droit d'être un peu plus faible que d'habitude ou peut-être ne savait-il pas vraiment où il allait en ce moment. Perdu dans l'horizon sans guide espérant sans doute que Riko essayerait de songer même s'ils ne se connaissaient pas au fait qu'il méritait un peu d'attention..


© Failara
Invité
« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeJeu 24 Jan - 5:51
En réponse polie à sa présentation, elle lui avait donné elle aussi son identité. C’était là ce qu’elle pouvait faire sans trop vouloir s’immiscer. Le gymnase n’était en rien l’un de ses endroits favoris, elle savait, au contraire, que les sportifs en tout genre venaient ici mais elle ne s’était pas attendue à trouver quelqu’un qui devait évacuer un trop plein d’émotion. Il ne répondit rien, mais elle savait que malgré son timbre de voix faible et son ton hésitant, il n’avait eu aucun problème pour entendre son prénom. Mais une seule chose semblait l’intéressé, voir l’obsédé. L’état du sac de frappe face à lui. Contrairement à elle, il était là pour se défouler, on le sentait, ça se voyait. Elle connaissait cette expression pour l’avoir déjà vue tant de fois sur son emblème paternel. Cette expression de colère, de rage profonde. Heureusement, ce n’était pas elle qui en était la cible. Le bastard avait déjà son ennemi, un ennemi interne et bien plus sournois encore que tout ce qu’on peut imaginer habituellement. Elle le vit fermer les yeux pour ensuite se faire encore plus violent, donnant des coups réguliers et puissants au sac qui finit par lâcher en tombant sur le sol, des mètres plus loin. Il ressemblait à une animal fou de colère, ses coups avaient été plus bestiale qu’au début, un peu comme s’il ne parvenait à faire se défouler qu’ainsi. Instinctivement, ou par esprit de conservation peut-être, la jeune demoiselle avait encore reculé de quelques pas. Elle aurait pu tout simplement partir, elle doutait qu’il remarquait sa fuite dans cet état, mais une chose encore incertaine l’avait paralysée.

Une fois le sac tombé de son rail, il avait eu l’air de se calmer légèrement. Elle n’en était pas sûre. Restant debout à l’endroit où elle s’était reculée, elle l’observa remettre en place le sac après avoir chipoté à la chaine quelques minutes. Il ne se remit pas à lui asséné des coups, son animosité semblait s’être amoindrie après ce dernier coup. Et puis, marchant dans sa direction, il passa derrière elle pour récupérer une serviette avec laquelle il essuya son visage où perlaient quelques goutes de sueur. En le regardant passer, elle remarqua les marques qu’il possédait sur son cou et fit attention de ne pas y laisser un regard insistant et de ce fait, impoli. Restant tout aussi silencieuse que lui, elle se demandait si l’instant serait bien choisi de prendre congé. Elle lui porta à nouveau son attention, remarquant qu’il trainait un banc derrière lui, venant le poser devant elle à même pas quelques pas. Son attitude restait intrigante aux yeux de la demoiselle et elle portait à présent sur lui un regard d’incompréhension et de surprise vis-à-vis de ses actes. D’après les rumeurs, elle voyait plutôt les bastards comme des brutes ne cherchant qu’à se battre à tout bout de champs mais il y avait chez James ce regard qui ne semblait pas agressif. Certes, elle ne se fiait pas aux apparences, elles étaient plus trompeuses que n’importe quoi, surtout à Sei où votre meilleur ami peut devenir votre pire ennemi en seulement quelques secondes. En le voyant entré avant son entrainement, elle avait bien vu qu’il aurait souhaité ne trouver personne cependant il avait fait avec. C’est ce que font les gens, ils s’adaptent aux situations et font des concessions.

Après avoir trainé le banc sur une bonne longueur, il le laissa retombé lourdement sur le sol, l’echo du choc se répercutant sur les murs de la salle, il s’assit face à la jeune femme, même assis, il restait intimidant et son regard ardent posée sur Riko la rendait plutôt mal à l’aise, elle se demandait ce qui le poussait à lui adresser la parole, n’aurait-il pas été plus simple de faire comme si elle n’existait pas ? Elle qui parvenait habituellement à se faire oublier si facilement. Il prit la parole, la questionnant sur les motivations qui l’avait conduite ici. A vrai dire, c’était simplement pour eviter les gens qu’elle s’était retrouvée dans le gymnase et voilà que maintenant elle faisait la conversation. Enfin, elle répondait juste aux questions qu’il lui posait .. Meubler une conversation n’avait jamais été l’une de ses spécialités. Elle se contenta donc de l’écouter .. Elle imaginait mal un garçon comme lui se faire larguer et elle devinait qu’il en avait été blessé, ses paroles paraissaient calme mais en lui, une sorte de rage continuait de faire bouillir son regard. Elle baissa un peu les yeux, évitant soigneusement les yeux du jeune homme assis en face d’elle. Avant qu’elle ne puisse dire un mot, elle l’entendit soupirer en baissant la tête. C’était la première fois qu’elle rencontrait et approchait d’un Bastards et toutes les certitudes qu’elle avait d’eux avaient volées en éclats en quelques secondes à peine. Il lui intima de rester et elle en fut surprise.

« N-non .. E-en fait, je suis là par hasard. Je cherchais à éviter de croiser .. Les gens. » Commença-t-elle d’une voix tremblante. « E-et puis j’avais besoin de réfléchir aux choses qui me sont arrivées depuis mon arrivée .. C-c’est pas .. Euh j-je veux dire .. Ta présence ne m’a pas dérangée au contraire. » finit-elle par dire de façon hésitante.
Malgré tout, elle était toujours mal à l’aise en parlant avec les représentants de la gente masculine. A la voir comme ça, il devait penser qu’il l’avait vraiment effrayée alors qu’en fait, même face au garçon le plus gentil et faible au monde, elle aurait cette attitude. Une sorte de traumatisme qui ne partirait sans doute jamais vraiment. Mais maintenant qu’elle lui avait répondu, elle se voyait mal partir comme une voleuse. Quelque part, elle n’aurait pas voulu voir quelqu’un s’enfuir quand on lui demande de rester et elle ne voulait pas le contrarier. La demoiselle déglutit quelques secondes et avança jusqu’au banc, s’asseyant à une distance raisonnable de James. Elle refuserait sans doute d’être trop proche mais elle pouvait au moins rester un peu avec lui s’il en éprouvait le besoin. Elle l’enviait un peu de pouvoir aborder une inconnue de manière aussi désinvolte. Elle posa sur lui son regard et repris la parole, elle n’osait cependant toujours pas croiser son regard.

« Je .. Ne crois pas que tu sois un monstre. » Avait-elle soufflé d’une petite voix.
Invité
« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeVen 25 Jan - 5:10

Violent, mais toujours discipliné au combat




▬ play it
Il savait qu'il lui faisait en un sens peur et qu'elle devait avoir peur des hommes. Surtout de ceux de son étoffe qui peuvent vous briser le cou pour diverses raisons bien souvent futiles. Il n'y pouvait rien à son impulsivité. Ce n'était pas faute d'avoir essayé plusieurs thérapies qui eurent le même résultat. Il était comme une bombe à retardement à chaque colère qui le prenait et bien souvent la bombe explosait avant même qu'on trouve de quoi la désamorcer. Le simple fait de vouloir calmer ses colères noires revenait à du suicide pur et dur. On ne pouvait pas arrêter un tel énergumène surtout en pleine colère sauf en le tuant. James le savait pertinemment qu'un jour peut-être las de ses colères quelqu'un pourrait le tuer d'une balle dans le buffet. Une chose était sûre il valait mieux que la personne ne le rate pas ce jour-là, car lui ne la raterais pas. Que ce soit dans la colère ou en dehors il agissait bien souvent comme un prédateur, attendant le bon moment pour frapper et cela souvent de face. Il n'aimait pas agir comme un Aristocrate, qui vous aurez atteint dans le dos pour mieux vous faire souffrir. Le Bastards lui était toujours prêt à en mettre une de façon peu discipliné, mais avec honneur. C'était peut-être une des composantes le plus étonnantes chez lui. Il savait vous insulter, vous considérer comme une insignifiante merde, mais quand c'était pour se battre c'était avec honneur. Sauf bien évidemment si son adversaire n'était qu'une sale petite fouine fuyarde et lâche. Alors, là Thundereagle était encore plus sans pitié et agressif. Il n'était pas le vil renard lâché dans la basse-cour, mais plutôt le requin carnassier et sans aucune tendresse. En ce qui concerne ses adversaires en tout cas. S'il avait dû faire un choix crucial dans sa vie cela aurait été de ne pas faire partie de cette guerre. Oui, il restait fidèle plus ou moins à son Roi, mais pour lui c'était un sacré bordel.

Qu'ils soient Bastards, Amazons, Mermaids ou même Aristocrates tous ne voulaient pas intervenir dans cette guerre la trouvant bien souvent superflu. Il y avait aussi les Gypsies qui eux étaient si neutre dans tout ça. Ils étaient peut-être les plus raisonnables en s'écartant eux-mêmes du conflit dès le début. Cela leur évitait sans doute toutes les emmerdes de la guerre. Or Riko ici présente faisant partie de ce groupe plus raisonnable. Elle semblait timide vis-à-vis de James ce qui était à peu près logique pour toutes personnes normalement constitué. Il faut dire que même s'il était un Bastards des plus séduisants et dont le charme en laissait peu indifférent hommes comme femmes, il restait un monstre de haine bien souvent. Le visage toujours dirigeait vers le sol, le Bastards laissait des soupirs rauques sortir de sa gorge de fumeur intransigeant. Autant certains possédaient une décente digne d'un col de montagne en plein tour de France, autant James lui avait une gorge dans un état misérable. Ses poumons si on avait pu les regarder devait être assez abimé à cause de ses cigarettes. Pourtant, il tenait bon après tout malgré la cigarette le Bastards faisait chaque jour du sport de façon intensive. Il ne pouvait plus se rappeller de sa condition à l'époque où encore il voyait son père frapper sa mère. Il avait changé que ce soit dans le mental comme dans le physique. Il n'était plus un enfant fébrile, n'osant que peu et ayant peur de tout.

Depuis qu'il avait tué son père un déclic en lui s'était alors fait. La peur fit place à la haine, la fébrilité à la force et maintenant il était si désinvolte. À l'époque s'il avait été aussi rude que maintenant son père n'aurait pas bronché et sa mère serait encore de ce monde. Il ne l'avouait qu'à peu de gens, mais quand il frappait un sac de frappe sa cible était son père. Il voyait le visage de cet alcoolique répugnant et totalement inutile qui avait gangrené sa jeunesse. Par sa faute en plus de perdre la sensibilité de son oeil droit et d'une petite partie de sa gorge il avait aussi perdu une mère aimante et l'envie de se donner à fond pour apprendre. Après tout comment aurait-il pu vouloir bosser et faire plaisir à son père quand ce dernier ne voulait que le rouer de coup lui et sa mère ? Il remettait donc son éducation en partie sur la faute de son père. Peut-être que s'il avait eu un père plus noble plus présente et moins alcoolique sa vie serait bien différente. Peut-être que le James assis sur un banc serait un avocat ou un médecin. Cela était possible, mais jamais il n'y pensait, car cela lui semblait tellement futile. Pourtant, tout restait des peut être. Regardant Riko et l'écoutant il l'entendit lui répondre à sa question passée avec une voix timide.


« N-non ... E-en fait, je suis là par hasard. Je cherchais à éviter de croiser ... Les gens. E-et puis j'avais besoin de réfléchir aux choses qui me sont arrivées depuis mon arrivée ... C-c'est pas ... Euh j-je veux dire ... Ta présence ne m'a pas dérangée au contraire.  »


Fort heureusement que la présence du Bastards ne la dérangeais pas, car qu'elle aurait été l'intérêt de rester en sa présence sinon. Il put la voir s'asseoir avec lui sur le banc gardant tout de même une légère distance sans doute par méfiance. Après tout l'ami d'un jour pouvait le lendemain être votre ennemi de toujours. Elle avait raison d'agir ainsi. Il aurait fait la même chose à sa place à la différence qu'il ne se serait même pas assis. Il serait resté debout à fixer la personne sur le banc sans rien dire. Scrutant de ses iris de Bastards le visage triste de la proie face à lui. Heureusement pour Riko, elle n'était pas la proie de James. Il l'entendit dire sans pour autant la regarder.

« Je ... Ne crois pas que tu sois un monstre.»

Pour la première fois de la journée James afficha un sourire sur son visage. Quoi ? Lui aussi pouvait être « gentil » quand il en avait sincèrement envie. S'approchant lentement d'elle il la prit sur ses genoux et l'enlaça sans rien dire son visage contre le cou de la demoiselle sa respiration se faisant plus calme et ses yeux maintenant clos. Il avait il faut dire un peu abusé sur ce coup-là. Il était tout de même passé de la brutalité même à un mec en manque total de câlin. James tout craché capable de tout comme de rien. Son visage était entre le coup de Riko et sa poitrine respirant sans vraiment le vouloir le parfum de la jolie Gypsies. Décollant son visage de la peau de Riko il dit d'une fois calme et la regardant sans trop d'insistance.

« Merci de croire que je ne suis pas un monstre et qu'encore un peu d'humanité vie en moi. Tous ne pourraient pas croire cela, même en me connaissant depuis longtemps. Ils ne voient en moi qu'une brute sans aucun fondement et qui passe son temps à frapper un sac de frappe comme un animal. Si je fais ça ce n'est pas que pour entretenir mon corps c'est aussi pour m'éviter de taper sur la gueule des gens. Au moins le sac de frappe n'a pas de famille, d'os ou encore de coeur. J'aurais beau l'insulter pendant des heures le savater ou encore l'abimer il ne bronchera pas. Surtout que ça m'arrange de pas devoir abimer le visage de toutes les filles du Sei. J'ai beau être un Bastards ça ne change pas que je vous préfère entière et vivante.»

Il la regarda avec douceur et un sourire sincère sur le visage. On aurait pu croire que chez James le sourie aurait été crispé et forcé, mais non il se dessinait humblement sur son visage. Ses yeux de rubis admirant le visage de Riko sans rien dire d'autre. Ses mains posées sur le banc et le genou de Riko pas plus haut que cela. Que voulez-vous même les plus grandes brutes de ce monde peuvent de temps en temps exprimer le besoin d'être galant civilisé et agréable. Mais que des fois. Puis après un léger silence dit simplement un mot.

« Merci.»

Sans raison, avait-il dis cela ? Peut-être pas après tout elle était restée quand même.


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« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeDim 27 Jan - 10:44
Elle répondit à sa question avec honnêteté. Elle avait cherché une fois de plus à fuir le contact avec les autres et maintenant, voilà qu’elle se retrouvait sur un banc à faire la conversation avec un parfait inconnu. C’était assez étrange pour elle que de rester là, assise alors qu’elle avait l’habitude prendre la fuite à la première occasion. Maintenant, elle se voyait déjà dans une impasse, il lui avait demandé de rester, elle l’avait écouté. Comme elle le faisait toujours. Elle imaginait mal un garçon comme lui se faire rejeté de la sorte. Et encore moins se retrouver à devoir évacuer sa haine sur un sac de frappe plutôt que sur les visages qu’il jugerait responsable. C’était peut-être un cliché qu’elle avait des Bastards mais jusque là, rien ne lui avait prouvé le contraire et elle se disait que les rumeurs tiraient toujours quelques petites choses de la réalité. Pour une fois, elle était heureuse de n’appartenir à aucun groupe, elle doutait qu’il aurait été le même face à une Mermaid ou une Amazon. M’enfin, qu’en savait-elle après tout ? Sa réponse avait malgré tout été brève, elle se sentait toujours aussi mal à l’aise en présence masculine et elle s’imaginait mal commencer à déblatérer toute l’histoire depuis le début. Et puis, elle se voyait mal lui exposé ses problèmes alors que lui-même semblait être plongé dans son esprit, à se battre contre ses propres démons. C’était bien cela qui l’avait emmené ici non ? L’envie d’extérioriser ce qu’il avait sur le cœur via ce sac de frappe inanimé.

C’est vrai qu’il lui avait fait un peu peur en entrant notamment quand il avait allumé la lumière et qu’il s’était dirigé droit vers elle, elle avait craint de découvrir son interlocuteur et redouté ce qu’il aurait pu lui faire, au lieu de cela, elle s’était retrouvé face à un individu plutôt singulier. C’est pour cela, même si il pouvait avoir l’air brutal et violent, elle ne le considérait pas comme un monstre et puis surtout, elle ne jugeait pas les gens. Même si elle avait longtemps catalogué tous les individus de sexe masculin dans le même sac et qu’elle les avait évités du mieux possible toute ses années, elle devait avouer que son séjour ici l’avait en quelque sorte changée, maintenant, elle arrivait plus ou moins à faire face. C’est pour cela qu’elle lui avait dit qu’elle ne pensait pas qu’il soit un monstre, après tout, chacun ici devait vivre avec son passé et qui était-elle pour le juger sans le connaître ? Elle le sentit approché et se tourna vers lui une demi seconde trop tard, déjà ses bras puissants et musclés s’emparèrent de son corps et il la posa sur ses genoux. Craintive, elle sentit son cœur faire un raté et elle se crispa entre ses bras en sentant son souffle dans son cou. Il l’avait surprise et elle fixait un point droit devant elle, son teint vira à l’écarlate et elle tremblait faiblement. Lui par contre semblait plus calme au fil des secondes qui s’écoulaient. Après une bonne minute, il décolla son visage et pris la parole, la remerciant avant de donner quelques détails sur sa présence ici.

« N-non .. Enfin .. Je ne te connais pas donc je ne sais pas vraiment .. Mais à te voir frapper ce sac, je n’ai pas eu l’impression que tu sois quelqu’un de mauvais .. » dit-elle en lui jetant un regard en coin avant de refixer le point devant elle. « Et je n’aimerais pas être à la place du sac non plus .. » Confia-t-elle d’une petite voix en se calmant un peu.
Elle déglutit en reprenant une respiration normale. Assise sur ses genoux, la main du jeune homme sur le sien, elle était un peu gênée et même s’il faisait mine de rien, il était clair qu’il l’avait remarqué sans le moindre doute. Elle sentait son regard ardent sur elle et elle devinait qu’il la détaillait un peu en l’observant. Trouver une jeune demoiselle comme elle, ça valait de l’or quand on avait envie de taquiner quelqu’un. Toujours à réagir au quart de tour, naïve comme pas deux. Elle n’osait pas bouger, ni le regarder et elle ne savait pas vraiment quoi dire. En fait, elle doutait d’être la meilleure compagnie et elle l’imaginait avec des gens plus intéressant. C’est pourquoi, elle se tourna avec un regard un peu étonnée quand il la remercia d’un simple mot. Vraiment, elle avait devant elle un garçon plutôt étrange, un temps, il était brutal et frappait sans pitié. Un autre temps, il ressemblait à un être doux, gentil, en quête de douceur. Elle réfléchit quelques instants, cherchant à voir ce qui méritait un remerciement et même en cherchant bien, elle ne voyait pas pourquoi. Baissant un peu les yeux, ils remarquèrent à nouveau l’étrange brûlure qu’il avait au coup. Là aussi elle était intrigué mais ne poserait pas de question, elle se contenta de respirer plus calmement, cherchant à reprendre un teint moins rouge. A la voir réagir ainsi, il devait s’amuser à la voir réagir ainsi et elle ferma les yeux quelques instants en soupirant. Au bout de quelques instants elle secoua la tête à plusieurs reprises en rouvrant les yeux, ses cheveux fouettant légèrement l’air autour d’elle.

« Je n’ai rien fait de spécial .. » Murmura-t-elle avec un regard dérobé.
Calmement, elle observa elle aussi son visage. Il avait les traits fins, des yeux ardents légèrement en amande et un regard de braise. Il semblait à présent incroyablement calme comparé à ce qu’elle avait vu de lui tout à l’heure et le mince sourire étirant ses lèvres semblait complice, chaleureux mais surtout sincère sans qu’elle ne puisse comprendre à quoi tout ceci rimait ni ce qui le motivait à la regarder ainsi. Toujours sur ses genoux, elle remarqua qu'elle n'avait pas bouger et se leva promptement en reculant de quelques pas, elle avait un peu profité du fait qu'il ne la tenait pas vraiment ayant juste déposé sa main sur ses genoux. Elle sentait encore ce contact sur sa peau et elle espérait que son teint sois redevenu normal. elle prit une grande inspiration et déglutit sans le regarder. Elle savait qu'il ne lui ferait aucun mal mais quand même, elle restait méfiante devant ce jeune homme imprévisible.
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« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeVen 1 Fév - 5:38

Après la tempéte l'accalmie.




▬ play it
Cette situation si étrangement calme le rendait tellement nostalgique. Après toutes ses années il n'avait pas oublié une seule seconde le visage tendre et magnifique de celle qui avait voulu rendre sa vie plus joyeuse. Alice, une nourrice malgré elle et si réconfortante pour lui. S'il avait survécu à sa vie, mais aussi à ses blessures c'était grâce à elle. Elle avait passé plusieurs jours sans presque dormir à veiller sur lui, à lui prodiguer des soins et à prendre soin de lui. Il n'avait jamais dit une seule fois merci à la demoiselle pourtant plus il y repensait et plus il se disait qu'il aurait dû. Elle avait tout pris sur elle et même quand de James avait fait éruption dans la demeure d'Alice, elle avait voulu le protéger de cette alcoolique sans aucune douceur. C'était en partie pour elle qu'il avait tué son père. Il avait vengé sa mère, son honneur personnel et Alice. Sans s'en rendre compte une larme avait perlé sur son visage de brute, sur ce visage donc la colère et la haine étaient bien souvent les maîtres. Un visage qui inspirait à beaucoup la peur et l'attirance. Il laissait entrevoir l'image d'un homme violent, bestiale, mais viril et fougueux. Un monstre qui attirait les femmes. Ou leur faisait peur c'était parfois même les deux. Essuyant ses larmes discrètement il soupira. Il aurait voulu qu'Alice soit encore de ce monde qu'elle lui revienne et soit encore là. Il se demandait s'il n'avait pas été amoureux d'elle dès la première seconde qu'il l'avait côtoyé. En sa présence jamais il n'avait prononcé de jurons crier était violent ou encore fait quelque chose d'étrange. Avec elle il était doux calme réconfortant et aimable. Un autre James en sommes. Pourtant, il préférait en un sens, être le James de maintenant. Il ne se faisait plus marcher sur les pieds impunément et pouvait imposer sa loi à quiconque le prenait de haut même si elle ne marchait pas toujours efficacement la dite loi.

Il resta immobile contre elle et se mit à repenser aux évènements passés bien plus récent. Il se demandait s'il n'avait pas été un peu trop dur avec elle d'entrée. Après tout Riko la pauvre n'avait rien demandé mise à part la paix et voilà qu'il était là comme personne d'autre. Imposant sa rage, sa colère et demandant avec nonchalance et d'un air désinvolte qu'on le réconforte. Il se disait à lui-même qu'il était assez abusé parfois. Demandant tout comme un gosse alors qu'il était un adulte autonome. Or en y réfléchissant la seule chose que Riko avait fait c'était de mettre les pieds au même endroit que lui quelques minutes avant lui. Comment aurait-il réagit si elle était entrée en même temps que lui. L'aurait-il laissé passer en matant sans pudeur ou peut-être serait-il passé en force. Il l'ignorait et laissa retomber ses épaules sans rien dire sa main caressant le genou de la miss Gypsies. Il l'avait entendu dire qu'elle n'aurait pas voulu être le sac de frappe et que pour elle il n'avait pas l'être d'être si mauvais. Il aurait cru limite entendre Alice qui savait la force de James et qui pourtant en était presque admirative. Riko n'avait pas tort, qui aurait aimé se prendre des coups comme le sac de frappe inerte et être contre James. Oui, il avait bon nombre d'ennemis dans les clans adversaires, mais peu l'affrontait vraiment d'homme à homme. Beaucoup préférait leur casser du sucre sur le dos, lancer de vieilles rumeurs insipides et se vanter de l'avoir battu. Pourtant, il n'y avait personne quand il était là. Tous les vantards n'étaient plus que des chieurs lâche et fuyard quand il pointait le bout de son nez, le Bastards.

Ouvrant les yeux enfin, il resta pendant plusieurs minutes sans rien dire, comme en suspend ne respirant que le parfum de Riko qui d'un coup ce fis moins présent. Bientôt il revient à ses esprits et remarqua qu'elle avait bougé. Elle devait comme toutes se méfier de lui et cela lui fit soupirer plusieurs fois. Il comprenait et en même temps lui en voulait un peu. Il demandait de la tendresse or si elle n'arrêtait pas de fuir il n'arriverait jamais à en avoir. Relevant ses yeux tendre et son sourire vers elle il se leva et prit la direction de la douche sachant qu'elle n'allait pas fuir et le laisser seule. Sa présence assurait à James qu'elle ne comptait pas bouger. Il lui laissait même le temps de se remettre de sa gêne passagère de cette proximité soudaine, car elle n'était pas au bout de ses surprises. Le Bastards prit sa douche avec calme en s'étirant finissant même par fumer une cigarette dans la douche. Au bout de plus d'un quart d'heure il sorti de la pièce torse nu et en jean laissant entrevoir son caleçon et s'approcha de Riko. Elle allait sans aucun doute le maudire, mais si elle voulait se décoincer un peu il allait grandement l'aider ça c'est sûr. Se mettant en face d'elle il lui retira son manteau sans rien lui demander. Le jetant légère sur l'estrade il reporta son regard vers elle avec un sourire malicieux. Ce qu'il pouvait être imprévisible un coup méchant un coup tendre un coup légèrement coquin. James quoi. N'ayant pas perdu son sourire il prit la désinvolte de retirer plusieurs boutons de l'uniforme de Riko en la fixant avec fougue et la reposa sur ses genoux une main sur son ventre. Elle pouvait sentir étant donné qu'il lui avait légèrement dévêtit les épaules, la chaleur du torse de James sur son dos et sa nuque et sa main bouillante sur son ventre. Il la colla dos contre son torse et dit avec calme.


« Tu peux arrêter cinq minutes de te barrer ? J'ai comment mon réconfort si tu es à cinquante mètres de moi hein ? Je ne vais pas te violer détend toi et arrête de te méfier ça fait bien longtemps que je ne fais plus parti des Bastards violeur de demoiselles et cela quelque soit le groupe ok ? Laisse toi faire et profite un peu pas tous les jours que je suis tendre et affectueux... »


Il resta là avec elle sur ses genoux, torse nu sentant bon les fruits exotique étant donné qu'il était sorti de la douche, il y a peu de temps. Il laissa sa main sur son ventre en la bougeant un peu comme une fine caresse son autre bras autour de ses hanches. Il ne voulait pas que ce coup-ci elle se casse alors elle n'aurait pas le choix elle devrait rester sur ses genoux. James toujours aussi insoupçonné.


© Failara
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« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeVen 22 Fév - 2:29
De tout temps, il lui semblait improbable d’avoir un jour eu un sentiment aussi étrange en compagnie de quelqu’un. Fuir ? Oui, elle y avait pensé. Comment ne pas y penser quand un homme aux émotions bestiales frappe de toutes ses forces dans un sac au point de bousiller la chaine qui le retient sans le moindre mal ? Mais dans ses yeux, plus que sa fureur et sa hargne, elle avait pu apercevoir, ne fut-ce qu’une seconde, ce besoin de se sentir accepter et ce malgré ce côté sauvage. Peut-être se trompait-elle après tout mais il n’empêche qu’elle n’avait pas pris la fuite. C’était déjà un début dont il devrait se satisfaire de la belle. Déjà, il se trouvait anormalement proche à son gout et sans qu’elle n’ait pu faire émettre une objection, elle s’était retrouvée sur ses genoux, maintenue par ses bras puissants contre lui et son corps chaud. La situation lui échappait déjà mais ce n’était rien comparé à ce que le Bastards pourrait encore faire. Ce soir dans ce gymnase, elle doutait d’être au bout de ses surprises. Mal à l’aise, elle ne réagit pas tout de suite en sentant le souffle de James dans son cou. Un frisson parcourut on échine et elle quitta ses genoux sans cérémonie, tremblant légèrement. Jamais elle n’avait rencontré un homme tel que lui et doutait d’ailleurs qu’il puisse en exister un autre exemplaire dans le monde. Tremblante face à lui, elle devinait l’avoir quelque peu contrarié en fuyant ses bras et lui refusant le réconfort qu’il attendait et elle se demandait comment il réagirait face à l’innocence jeune femme en face de lui.

Les soupirs du jeune homme lui parvinrent et pourtant aucun mot ne sortit de ses lèvres, comme s’il s’était attendu à une telle réaction et comme si elles faisaient même partie de son lot quotidien. Avec un sourire et un regard vers elle, il se leva et prit la direction des douches sans un mot. Mais il y avait dans son attitude désinvolte quelque chose qu’elle ne pouvait expliquer, il la plantait là, comme une idiote et dans son assurance, c’était comme s’il savait qu’à son retour, elle serait toujours là à l’avoir attendu bêtement au lieu de quitter simplement ce lieu comme une personne censée. En fait, peut-être était-ce bien ce qu’elle était ? Une idiote inconsciente qui accorde bien trop rapidement sa confiance alors qu’elle savait pourtant de quoi ils étaient capable, leur force, leur folie .. Un tourbillon de souvenir s’emparèrent de son esprit à présent qu’elle se retrouvait seule dans cet immense salle. Une fois sûre qu’il ne déboulerait pas avant un petit moment, elle s’assit à nouveau à sa place sur le banc avec un soupire, prenant sa tête en ses mains, appuyant ses coude sur ses jambes. Elle se souvenait de cette pièce sombre, illuminée par une simple bougie qui tiendrait jusqu’au bout de son supplice, dans son dos, le souvenir brûlant la fit tressaillir et dans un nouveau soupir elle se calma petit à petit, elle ne tenait pas à revivre maintenant ces années passée dans l’ombre, elle porta son attention à ses affaires et pendant un temps qui lui parut presque interminable, elle chercha des mots qu’elle pourrait dire au Bastards afin de justifier son départ précipité. Des mots qu’elle ne trouvait pas. Tout simplement car elle détestait laisser quelqu’un réclamant l’aide qu’on lui avait refusé pendant des années.

Dans son dos, elle entendit le bruit significatif d’une porte qui s’ouvre annonçant le retour de James, la douche lui avait peut-être clarifié les idées ? Elle se retourna vers lui et détourna aussitôt le visage, les joues rouges. N’avait-il aucune pudeur ? Elle déglutit, l’image du bastards imprimé sur ses paupières closes. Elle ne pouvait nier qu’il était attirant mais se refusait d’y penser. Une légère odeur exotique parvint à ses narines, une odeur qu’elle ne pouvait s’empêcher de trouver agréable. Elle rouvrit un œil pour le découvrir debout face à elle. Pourquoi avait-il fallu qu’elle soit assez naïve que pour rester et imaginer une seconde qu’il resterait décent avec elle alors même qu’à la seconde où elle l’avait vu, elle avait deviné qu’il serait imprévisible. Essayant de faire abstraction de sa tenue, elle leva timidement les yeux vers son visage, prenant soin de fixer son menton pour ne pas croiser son regard et quand elle trouva enfin le courage de prendre la parole, elle se leva devant lui pour se donner plus de contenance, inutile. Il la devança en lui retirant son manteau. Un regard de protestation, c’est tout ce dont elle était capable. Sans lui demander son avis, il ne s’arrêta pas là et ses mains s’attaquèrent à son uniforme, apeurée et tremblante, elle recula légèrement, failli buter sur le banc derrière elle et déjà le jeune homme s’emparait d’elle pour la remettre sur ses genoux, la retenant avec plus de force que précédemment, la collant contre lui avec une certaine douceur, la chaleur de son corps communiant avec ses épaules qu’il avait préalablement dévêtit. Mais le plus gênant restait encore la main qu’il avait glisser sur son ventre servant à la fois à la maintenir plus fermement contre lui et à lui communiquer un peu de la douceur dont il disposait mais surtout qu’il désirait en retour. Tremblante entre ses bras, elle écouta sa voix au creux de son oreille. Comment voulait-il qu’elle se détende et laisser faire en pareille circonstance ? Certes, la plupart des filles de Sei seraient ravie d’être en ce moment à sa place et découvrir cette facette du grand et fort James mais Riko, elle, en était terriblement gênée sans pouvoir s’y opposer pour autant et, la sentant crispée contre lui, il devait bien s’en douter lui aussi mais probablement n’en avait-il rien à faire ?

Si en ce moment il était tendre et affectueux, elle ne désirait en aucun cas savoir ce que ce serait si il avait été sans gène et fougueux. La jeune demoiselle craintive déglutit faiblement comme si elle allait prendre la parole mais aucun son ne parvint à franchir ses lèvres. Si bien qu’elle se mura docilement dans une carapace sans bouger de ses genoux, il lui avait bien promis de ne pas lui faire de mal et même si ses actes restaient simplement déplacés, elle ne pouvait pas dire qu’il ne tenait pas parole. Ne bougeant toujours pas, elle cessa pour le moins de trembler. Sa manière de demander du réconfort était assez particulière, il n’en demeurait pas moins qu’il semblait en avoir terriblement besoin et tant qu’il ne dépassait pas certaine limite, elle pourrait, au mieux, lui apporter un peu de ce qu’il voulait si ardemment. Dans un sens, elle admirait sa force de caractère de faire et dire ce qu’il voulait quand il le voulait sans se soucier des conséquences. Elle aurait bien aimé pouvoir s’affirmer un peu plus elle aussi mais elle ne pouvait pas. Relevant un peu son haut sur ses épaules, elle n’esquissa pour autant aucun mouvement pour fuir son éreinte forcée, seulement, il ne voulait pas que quelqu’un puisse apercevoir les marques dans son dos. Elle parvint enfin à sortir quelques mots.

« J-je ne m’enfuirai plus .. » Promit-elle d’une voix hésitante. « M-mais ceci est quand même .. euh .. Très gênant pour moi. » Avoua-t-elle en fuyant son regard. « Je n’aime pas .. Enfin non .. Je suis pas habituée aux contacts alors .. » s’enfonça-t-elle encore plus.
Elle ne chercha pas à aller plus loin dans son explication, de toute façon, elle en avait déjà trop dit et elle doutait qu’il puisse s’intéresser à ses états d’âme. Autant le laisser profiter du réconfort dont il semblait avoir tant besoin. Blottie et maintenue contre lui, elle ne bougeait plus et malgré les palpitations excessive de son cœur, sa respiration devenait un peu plus calme.
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« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeMar 5 Mar - 6:34

Que l'exemple soit.




▬ play it
Depuis sont arrivée à Isei, l'ancienne Sei jamais le Bastards n'avait fait de rencontre similaire à une autre. Il avait rencontré de tout et de rien ici-bas. Que ce soient de belles et sulfureuses Amazons, des Mermaids aussi affamé de lui qu'un loup avec sa meute. Sans oublier ses confrères les Bastards et les Aristo, ses ennemis de toujours également. Riko sa petite proie du moment ne fait aucunement partie de ses clans. Non elle était de ceux qui aiment la neutralité et préféré ne pas jouer avec le feu. Or cela, James en était parfaitement conscient et de cela il se jouait habilement. Elle était venue sur son repère, son antre si je puis dire où il aimait passer plus de temps à s'entrainer que nulle part ailleurs. Lui l'athlète parmi les brute, l'être né pour tuer comme il se doit, l'étalon auprès des femmes et le démon auprès des hommes. Il n'était peut-être pas le plus digne de tous les Bastards, mais Norio ne pouvait aucunement contredire le fait même que James soit un Bastards. Il était violent, arrogant, brutale et sans pitié au combat. Il avait et aurait toujours l'esprit du Bastards qu'il incarnait. L'ancien Pique qui lui avait tout appris avait vu en lui quelques secondes après l'avoir côtoyé l'étoffe d'un vrai tueur parmi eux. Il y avait bien sûr des Bastards plus sadique, d'autres plus grands et plus imposants ou encore des plus craints que lui, mais même eux ne venait pas déranger James. Il avait tout de même eu l'idée de piégé les chambres et les sorties des autres élèves pendant l'incendie des dortoirs. Il savait être machiavélique et sadique le James.

Oui il avait réclamé de Riko de l'attention alors qu'elle était apeurée. Oui il l'avait en partie contre lui et presque mise à nue pour son simple plaisir coutumier, mais chacun de ses gestes avait une raison valable à vrai dire. Il est vrai que ces gestes n'étaient pas les plus dignes ou respectueux du monde vis-à-vis de la douce timide mais belle Riko. Pourtant, le Bastards avait tenu sa promesse en ne levant aucunement la main sur elle. Il ne voulait pas du mal pour la petite Gypsies simple sa présence et sa tendresse de jolie femme. Il était également au courant que la belle était un peu la soumise de Taito donc raison de plus de faire chier. Il n'y avait rien de plus délectable pour James que de faire nr sorte que le Taito en question pète sa crise pour lui exploser la gueule une fois pour toute.

Depuis son arrivée au bahut il avait eu le Taito dans le collimateur. Il le trouvait trop clinquant, trop fils à papa et aussi trop séducteur. De plus de surcroit il semblait être un gros possessif tout ce que ne pouvait pas blairer James en général. Or pourquoi ne pourrait-il pas profiter de cette faille, de la faiblesse de l'aristo face à la jolie Gypsies pour lui porter un coup qui le déstabilisera et le poussera dans ses derniers retranchements. Ce n'était pas une vague idée, mais quelque chose qu'il ruminait depuis longtemps. Il n'était pas un homme impitoyable pour rien Thundereagle. Pour l'heure son plan attendrait un peu il avait d'autres chats à fouetter. Il savait que Taito aimait Riko et que de son côté Taito n'ignorait pas son idylle avec Shiro. Tout ça s'entrechoquait dans le crâne du Bastards mais rien n'était vraiment pressé. Pour l'instant il était encore avec Riko dans le gymnase assis avec elle sur lui sans rien dire.

Ses bras bouillant et viril étaient toujours autour d'elle et peu à peu il senti qu'elle se calmait. C'était une bonne chose, car il abusait soit mais n'était pas méchant. Il voulait simplement qu'elle arrête cinq minutes de s'inquiéter, d'avoir peur et voulait qu'elle soit plus vivante. Il trouvait cela assez injuste que la pauvre soit sous la coupe d'un mec comme Taito et se disait que s'il pouvait faire d'elle une vraie femme cela ne serait pas plus mal. Il ne comptait pas piquer Riko à Taito, car il avait déjà quelqu'un dans la tête et le coeur. Il voulait simplement par ce changement sur Riko donnait la monnaie de sa pièce à Taito. Surtout après avoir découvert que le mister avait joué avec son ami Daiki. Il semblait qu'indirectement l'Aristo amasse une bonne quantité de choses pour contrarier de façon plus que soutenu le Bastards. Il se retenait de rager intérieurement, car Riko n'avait pas à subir cela. Il était dur oui mais pas sans coeur.

Revenant à ses esprits il la vit bouger un peu. Non pas pour partir une nouvelle fois, mais pour relever son haut. Elle voulait donc cacher, comme lui l'avait fait pendant longtemps un souvenir du passé. Il ne fit aucune commentaire et l'entendit même lui dire faiblement, mais doucement.


« J-je ne m'enfuirai plus... M-mais ceci est quand même ... euh ... Très gênant pour moi. Je n'aime pas ... Enfin non ... Je ne suis pas habituée aux contacts alors...  »


Ce n'était pas difficile de comprendre cela, rien qu'en voyant ses réactions corporel à la proximité du Bastards. Il était sans aucun doute hanté de temps en temps par son passé et lui n'aidait pas vraiment. Il retira alors sa main de son ventre sans bouger. Plusieurs minutes passèrent. Des minutes lugubres, silencieuses et interminables. Après un léger soupire il dit à Riko.

« Je sais que tu es quelqu'un de très timide et rien que par mon comportement je t'aide pas du tout. Je voudrais que tu sois toi-même ou en tout cas que tu te sentes vraiment vivante tu vois. Tu te laisses bouffer sans rien faire par Taito et tu ne peux pas nier cela tu te fais quand même surnommer la soumise de Taito. Surnom qui n'a rien de très sympa je trouve. Je ne veux pas être le gars qui fout la merde ou alors qu'un peu. Simplement je ne pense pas que cela te fasses plaisir de passer pour un objet auprès des trois quarts de ce putain de bahut. Oui tu es une femme avec un corps bien fait des seins, un vagin mais bon honnêtement tu devrais te rebeller un peu. Je ne pense pas que ça lui fasse du mal de se prendre une engueulade une vraie ou une tarte dans les gencives de ta part. Cela lui mettra peut-être même du plomb dans le crâne à cet idiot.»

Bougea son bassin la faisant se relever de ses genoux et se leva en laissant son torse contre le dos de Riko. Il la toisait de sa taille sans le vouloir et reprit calmement encore.

« Assume toi en tant que femme et cesse d'avoir peur. Je ne suis pas là pour te tuer ou encore te violer, regarde j'ai été loin je sais, mais j'ai limité cela quand même. Un dernier truc cela ne sert à rien de cacher ton dos meurtrie j'ai deux brulure une au cou l'autre sur l'oeil droit. Je remercie mon connard de père alcoolique d'avoir eu l'idée de me frapper avec un fucking poêle avec de l'huile bouillante dessus... Crois-moi tu peux te détendre un peu même si je sais avec moi c'est difficile. Tu es resté et c'est bien pour une raison alors je vais faire en sorte que ça soit aussi bénéfique pour toi que moi.»

Il la tourna vers lui et reboutonna son haut tranquillement en la fixant dans les yeux longuement puis dit une simple phrase non pas comme un ordre, mais comme un conseil.

« Riko Katsuragi, petite Gypsies frappe dans ce sac de frappe.»


Sans rien ajouter il se dit à lui-même que s'il fallait qu'il marque Taito en gros sur le dit sac pour qu'elle se bouge il le fera de toute façon ce n'était pas son matos donc il en avait strictement rien à faire.




© Failara
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« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeVen 19 Avr - 6:35
On n’oublie jamais rien, on vit avec. C’était une évidence pour les gens qui vivent avec des cicatrices, qu’elles soient physique ou mentale ou même encore les deux dans certains cas. Peureuse, timide, renfermée .. Voilà ce qu’était Riko. Oh bien sûr, elle le vivait bien. Evitant tout contact avec les hommes et restant distante avec les autres femmes. Mais depuis peu, elle avait changé, enfin un petit peu en tout cas et cette idée que rien n’est jamais gravé dans la pierre lui plaisait. Une Chrysalide se formait peu à peu autour de la petite créature fragile qu’elle était, sa transformation prendrait certainement du temps, beaucoup de temps mais elle finirait de toute façon par devenir une splendide créature. Tel un papillon qui prend son premier envol. Au fur et à mesure de ses rencontres, elle avait l’impression de prendre un peu plus d’assurance, il n’y a pas si longtemps, jamais elle n’aurait supporté d’être si proche d’un homme, encore moins quand celui-ci se permet toute sorte de chose qu’on peut qualifier, au moins, d’indécente. Refusant de la laisser partir, le Bastard se servait de la Gypsie comme d’un exutoire, il avait besoin de réconfort, de douceur et elle était là rien de plus. Il avait beau lui avoir promis de ne pas la toucher, elle tremblait quand même entre ses bras, notamment de sentir sa main tiède sur son ventre, son souffle carresant son cou. Elle pensait alors à Taito, que dirait-il en la voyant ainsi dans les bras d’un autre ? C’était bien la seule chose à laquelle elle pensait en cet instant.

Finalement, après de longues minutes, James poussa un soupire. Ce qu’il dit ensuite en prenant la parole troubla quelque peu la jeune demoiselle sur ses genoux, prudemment, elle se risqua à lui jeter une regard, comment pouvait-il être au courant de tout ça ? Alors qu’elle avait toujours fait au mieux pour rester discrète, inexistante. Certes, ses gestes témoignaient certainement de ses faiblesses et de son état d’esprit mais tout de même, il semblait bien informé sur la demoiselle, trop même. Cependant elle ne l’interrompit pas. Elle savait que ce surnom s’était répandu parmi les quelques connaissances qu’elle avait mais elle doutait que cela ait pu prendre une tel ampleur au point qu’un inconnu comme James puisse être au courant. Riko haussa simplement les épaules, ce surnom elle n’en avait que faire tant qu’on la laissait tranquille et jamais, au grand jamais elle ne lèverait la main sur Taito, après tout, ce n’était pas lui qui l’avait surnommée ainsi mais bien les gens de son entourage qui ne connaissait rien à la relation entre les deux jeunes gens. Se redressant légèrement, elle répondit alors sur un ton légèrement plus ferme, elle n’aimait pas qu’on dise du mal de Taito, encore moins quand elle était dans les parages.

« James .. Tu n’as aucune idée de la relation que j’entretiens avec Taito .. Ce n’est pas lui qui m’a affublé de ce surnom, il ne l’apprécie pas non plus à vrai dire et pourtant je m’en moque, les gens peuvent bien dire ce qu’ils veulent du moment qu’ils me laissent tranquille .. » Dit-elle dans un souffle.

Il y eut un silence. Un silence durant lequel il n’y eut rien d’autre que le souffle des deux jeunes gens dans le gymnase. Soudain, le Bastard se mit à gigoter et la demoiselle devina qu’il en avait sans doute marre de rester assis. Se redressant sur ses jambes, le jeune homme se leva à sa suite, son corps toujours intimement collé contre le sien, elle sentait la chaleur de son torse se propager dans son dos. C’était une sensation étrange, si bien qu’elle trembla légèrement, son dos couvert de traces étaient pour elle une zone sensible qu’elle ne souhaitait pas montrer ou sentir vulnérable. Cependant, malgré la bonne tête en plus et son manque de manière évident, le bastard n’était en rien menaçant envers. Levant la tête, elle l’observa du coin de l’œil et s’écarta légèrement, il avait peut-être bien eut enfin l’attention qu’il voulait ? Il allait surement lui permettre de s’en aller bientôt s’imaginait-elle en affichant un visage neutre malgré les rougeurs sur ses joues. James reprit alors la paroles, révélant la nature de ses blessures, son œil et son cou .. L’œuvre de son père également de toute évidence. Elle écarquilla légèrement les yeux quand il évoqua la poêle à frire pleine d’huile bouillante, son supplice hebdomadaire lui semblant presque dérisoire seulement elle n’éprouvait pas l’envie ni même le courage de montrer de telle blessure. Il avait beau dire qu’elle était bien formée au niveau de son cœur, son esprit parfois aiguisé n’était encore que celui d’une gamine pour ce genre de chose, elle ne s’estimait ni belle, ni forcément plaisante. La demoiselle serra les bras autour d’elle en baissant légèrement la tête, décidément, elle préférait tout de même masquer son dos autant que possible.

« C’est aussi l’œuvre de mon père. Il dit que c’est de ma faute si .. Ca n’a pas d’importance. Je ne suis pas restée pour avoir quelque chose en échange, je suis restée parce que je n’avais rien à faire et que tu me l’as demandé alors ne te sens surtout pas obligé de devoir faire quelque chose pour moi .. » dit-elle en reculant d’un pas, un peu gênée.

Reboutonnant sa chemise, James lui intima après un instant de silence de frapper dans le sac de frappe, il avait une voix calme et elle se demandait pendant quelques secondes s’il n’était pas en train de se moquer d’elle. Comme si elle avait la moindre force ou hargne nécessaire pour frapper dans une telle masse. Elle interrogea le jeune homme du regard avant de détourner les yeux rapidement, son visage caché par une mèche longue de ses cheveux. Elle secoua la tête et lui demanda d’une voix faible et timide :

« Tu serais pas en train de te moquer de moi ? Je n’ai aucune force et je suis encore capable de me faire mal en frappant dans ce sac .. Non vraiment, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. » s’excusa-t-elle auprès du Bastard.

C’était étrange de la voir parler autant à un garçon comme James, peut-être bien que sans même sans rendre compte le jeune homme avait une influence étrange mais positive sur la jeune fille ? Elle se demandait bien comment c’était possible, peut-être bien leur ressemblance vis-à-vis du vécu mais leur façon totalement différente de voir les choses y étaient pour quelque chose ? C’était une idée à creuser. La demoiselle continua de l’observer du coin de l’œil, attendant de savoir s’il était vraiment sérieux quand il lui intimait de frapper ce sac ou si comme elle l’avait pensé, il se moquait d’elle.
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« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeLun 22 Avr - 22:06

Quand la violence aide à la détente.




▬ play it
La rencontre la plus improbable qui pouvait arriver, était pourtant arrivée justement. Cette rencontre entre le Bastards le plus fougueux et peut-être le plus incontrôlable de Sei et la Gypsies la plus peureuse et timide du coin. Ils n'avaient vraiment, mais alors vraiment rien en commun mis à part leur charme respectif et leur douleur passée. Elle avait des cheveux de feu lui de neige, elle était renfermée sur elle, lui était une boule de nerfs si communicative par les gestes. Elle n'aurait jamais mis les pieds ici-bas alors que James y posait le pied limite chaque jour pour avoir sa solitude quotidienne. Pourtant, même si cette dernière avait été brisée, il n'en avait pas été déstabilisé. Oui il avait utilisé Riko comme son exutoire sans aucune gêne mais n'avait pas levé une seule fois la main sur elle. Il avait pourtant forcé la demoiselle à plusieurs "câlins" et lui avait même découvert limite la moitié du buste. Il aurait pu aller plus loin pourtant quelque chose l'avait bloqué. Ce n'était pas la beauté de Riko, ni le fait que Taito ai une légère emprise sur elle. Non c'était plutôt une question d'éthique.

Oui une éthique étrange. Il avait Shiro, mais surtout il ne voyait pas pourquoi il devrait aller plus loin. Ce n'était plu un James avide de sexe qui se serait tapé n'importe qui n'importe où. Il devait l'avouer lui-même, il avait tout bonnement changé. Il restait une boule de nerfs qu'un rien pouvait faire sortir de ses gonds. Il pouvait encore si le besoin se faisait sentir, de démolir quelqu'un sans aucune raison simplement parce que la gueule de la dite personne ne lui revenait pas. Il n'y avait en faites que sur le sexe que cela avait purement changé, pour le reste c'était le même Bastards arrogant brutal et impétueux mais légèrement plus mature.

Il avait entendu Riko lui parler de façon disons plus fréquente et il avait eu un sourire. Non pas de la voir défendre Taito, cela il s'en foutait, mais plutôt de voir que son influence bien souvent négative avait ce coup-ci du bon. Il avait eu aussi une brève explication de ce pourquoi la timide cachait ses cicatrices et surtout la raison. Elle avait il faut le dire morflé tout autant que lui. Et cela n'étonna pas à vrai dire James de la voir timide renfermé et surtout peu bavarde. Il savait qu'il n'y avait que deux modifications de comportement quand on souffrait autant. Soit on était une brute comme lui soit une frêle personne comme Riko. Pas physiquement mais mentalement. Haussant un sourcil du fait de cette pensée tellement Shinyaienne il eut un sourire et se dit que plus tard il remercierait à sa façon le psychologue de lui faire indirectement avoir une telle réflexion.

Après l'avoir lâché, James avait demandé à la jolie Riko de frapper cet inerte et futile sac de frappe du mieux qu'elle puisse. Il ne l'avait pas fait dans l'intention de se foutre de sa poire à s'en plier en deux. Non il voulait qu'elle pense à autre chose et surtout qu'elle se défoule. Après tout si ça marchait pour James cela marcherait aussi pour elle. Il vit Riko se tournait vers lui le regarder puis tourner le regard et lui dit en se cachant les yeux avec une mèche.


Tu serais pas en train de te moquer de moi ? Je n'ai aucune force et je suis encore capable de me faire mal en frappant dans ce sac ... Non vraiment, je ne pense pas que ce soit une bonne idée.»

La fixant longuement il s'approcha lentement et s'accroupi de sorte d'être à son niveau. C'était un des inconvenant de sa grande taille il semblait toujours toiser les gens alors que c'était la plupart du temps faux. James posa doucement ses mains rugueuses et surtout meurtrie de coupure de plaie et autre et la tourna vers lui. Levant sa main il chassa la mèche de Riko et lui dit droit dans les yeux.

« Je ne fais pas ça pour me moquer de toi et encore moins pour te ridiculiser de quelconque façon face à moi. Si je fais ça c'est pour que tu cesses de penser que tu es nulle ou insignifiante. Et je pense que je peux faire en sorte que tu t'assumes plus la preuve tu es un peu plus bavarde que quand tu es rentré tout à l'heure. Je ne veux pas faire en sorte que tu te pavanes ou fasses quelque chose que tu regretterais simplement que tu te libères un peu. Si je joue mon poète de pacotille je dirais que je veux que la chrysalide libère le papillon tu vois ? Alors, maintenant frappe de nouveau ce sac de frappe du mieux que tu puisses. Je te l'ai dit je ne suis pas là pour te faire du mal. Et même si tu ne me dois rien, que tu n'avais rien à faire, tu aurais pu déjà partir depuis bien longtemps. Je n'ai jamais dit que j'allais te retenir prisonnière ici.»

Se reculant il retourna dans le local et revient avec un autre sac qu'il accrocha non loin de celui de Riko. Ensuite il prit dans son sac quatre bandages et en tendit deux à Riko en lui disant toujours avec calme.
Enfilant avec facilité les bandages autour de ses doigts mains et poignet il commença alors à frapper le sac. Chaque coup étaient maîtrisés, net et précédé d'un souffle long. Sa cage thoracique se remplissait et se vidait de l'air aussi rapidement que ses gestes. La cadence de ses coups faisait l'impact dans tout le gymnase. Les mouvements du sac faisaient grincer la chaîne qui, ce coup-ci ne se briserait pas. La raison était qu'il voulait montrer à la Gypsies comment frapper. Il ne frappait pas le plus fort possible ni de façon irréfléchi ou brutal c'était des coups net propre et surtout concentré à des endroits précis. Schématiquement si les coups de James avaient été représentés sur une personne, elle aurait reçu des coups dans les côtes le thorax et la mâchoire. Autant dire que si ce sac avait été une vraie personne cette dernière aurait assurément pris pour son grade.
Au bout de plusieurs minutes le jeune Bastards remarqua que Riko n'avait pas forcément bougé plus que de raisonnable et surtout elle le fixait. Sans trop réagir il lui dit.


« J'ai une idée pour t'aider à te détendre.»

Marchant d'un pas lent et naturel il sortit deux petites enceintes et un IPod. Les posant non loin il les brancha puis mit en marche sa musique. C'était un Best-of regroupant bien des groupes, mais restant dans un style rock et hard-rock. Il mit le son de sorte que ce soit audible, mais pas trop fort. C'était pour se détendre et non réveiller les voisins sur six kilomètres aux alentour. Retournant près de la Gypsies il lui remonta ses manches et lui enfila les bandes avec délicatesse autour des deux bras et mains. Puis releva les yeux vers elle et dit.

Voilà maintenant tu es prête, attend je te montre fais-moi confiance une fois dans ta vie.»

Passant derrière, il colla de nouveau son torse au dos de Riko posa ses mains autour des poignets de la demoiselle et la fit frapper contre le sac à plusieurs reprises lentement, mais de façon net. Le bruit de l'impact se fit entendre de façon moindre par rapport au coup qu'avait fait James auparavant, mais ils furent aussi réfléchit que les siens. Avec un léger sourire il se décala et dit une dernière fois.

« Maintenant tu te détends pour de bon, mademoiselle boule de stress ambulante et tu fais comme moi. On est que tous les deux. Rien ne te retombera sur la poire en sortant d'ici. On garde ça pour nous je peux même le promettre si tu veux. Tu peux même en parler avec Taito. J'essayerais de faire en sorte que ni lui ni moi n'en venions aux mains. Je peux bien te faire ce petit cadeau ok ?»

Il lui fit un clin d'oeil puis patienta en attendant de voir ce qu'elle lui dirait de tout ça. Il était devant elle une main sur posé sur les maillons du sac de frappe pour Riko l'autre dans sa poche. Son visage était souriant serein et limite agréable d'un coup.




© Failara
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« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeMar 7 Mai - 8:36
On raconte que lorsqu’on les vit, on ne se rend pas forcément que l’instant qui passe est l’un de ceux qui détermine le futur de notre existence. Pourtant ce soir, dans ce gymnase peuplé uniquement de ces deux êtres que tout oppose, une sorte de complicité tacite s’était installée entre le jeune homme au tempérament ardent et la demoiselle aussi calme et douce que l’eau fraiche. Les deux jeunes gens s’étaient trouvés là, par un hasard presque douteux et le jeune homme s’était servi d’elle comme d’un exutoire sans qu’elle n’ait rien fait pour cela. Elle aurait largement eut le temps de partir lorsque ce dernier s’était absenté mais pourtant ce n’était pas le cas, un curieux sentiment d’avoir encore quelque chose, si infime soit-il, à faire ici l’avait retenue pour une raison mystérieuse. Non pas qu’elle s’imaginait des choses à propos du Bastard, loin de là d’ailleurs, mais elle avait l’intime conviction qu’il en avait en quelque sorte besoin. Pas besoin d’elle en particulier, non, seulement la présence d’une personne plus ou moins calme et sereine pour apaiser ses pensées obscures. Pas besoin d’être un génie pour voir qu’il était hanté par un quelconque fantôme du passé. Non, elle connaissait que trop bien ce sentiment, ça se lisait dans les yeux de ces gens là, ceux des personnes qui vivaient des expériences intenses, voir traumatisantes, et c’était dans son regard comme dans celui de James.

Et maintenant, voilà qu’il s’était mis en tête de faire frapper la jeune fille dans l’un de ses sacs de frappes. Elle avait décliné son offre en reculant et se tournant légèrement, prenant cette invitation comme une sorte de moquerie, comme si elle était capable de frapper quoique ce soit. La jaugeant du regard, il était venu s’accroupir près d’elle. Doucement, il leva ses mains vers son visage, qui afficha quelques secondes une expression de peur, comme si elle s’apprêtait à recevoir un coup, vestige de son passé de toute évidence. Avec un soupire, il replaça une mèche de ses cheveux et croisa son regard. Ses yeux rencontrèrent les siens en une sorte de discussion muette ou passait pour l’un et l’autre les ressentit concernant cette soirée. Gênée comme pas deux, elle n’avait tout de même pas la possibilité de tourner la tête à sa guise. Les yeux dans les siens, il prit la parole d’un ton calme et assuré, de tel sorte que la jeune demoiselle peureuse ne put faire autrement que de lui accorder sa confiance, il y avait dans son regard cette honnêteté qu’elle parvenait à déceler à travers ses mots. Elle acquiesça alors timidement, n’étant tout de même pas parfaitement convaincue, c’est vrai qu’elle arrivait plus ou moins à ouvrir la bouche avec plus d’aisance mais cela ne l’empêchait pas se trouver quelques fois encore fondamentalement renfermée sur elle-même. Une chrysalide renfermant un papillon ? Peut-être. Ou simplement était-elle déjà au stade maximal de son évolution ? En fait, personne n’aurait su le dire à ce stade.

Laissant la demoiselle en plan devant ses pensées et son air réfléchit, James repartit dans les « coulisses » pour s’emparer d’un second sac de frappe, comme s’il était maintenant sûr que la jeune fille se défoulerait sur le premier. Observant quelques secondes le garçon accroché le second sac, elle reporta son regard sur celui qui se trouvait devant elle. Elle le trouvait énorme et doutait bien d’avoir assez de force ne fut-ce que pour ne pas se faire mal aux mains. Après tout, ce sac était énorme et peut-être beaucoup plus lourd qu’elle. La tirant de son observation, elle remarqua les deux bande blanches que le bastard lui intimait de nouer autour de ses bras et avant-bras pour avoir moins mal. Ce qui signifiait donc qu’elle aurait effectivement mal ! Elle leva vers lui ses yeux azurs et entreprit de nouer les bandages mais il fallait avouer que sa tentative s’avérait pour le moins décevante, elle resta alors calmement plantée devant le bastard et le regarda faire. Contrairement à plus tôt dans la soirée, la fougue et la violence de ses coups s’était amoindrie pour montrer des coups net et précis qui auraient sans doute déplu à plus d’une personne si jamais elle avait du les encaisser. Schématique, elle pouvait plus ou moins situer les coups du jeune homme, bien qu’elle n’ait jamais touché quelqu’un pour lui faire le moindre mal. La demoiselle restait silencieuse, quelque part, elle aimait bien le regarder frapper, une sorte de plaisir par procuration ? Qui sait. Le voir concentré avait quelques chose de légèrement attirant. N’allez pas croire qu’elle se faisait des idées concernant le bastard, loin, très loin de là ! Seulement c’était un spectacle qui, malgré les coups répétés, ne la lassait pas.

Absorbée par sa contemplation, elle fut quelque peu étonnée de le voir soudainement s’arrêter et revenir vers elle. Une idée pour la détendre ? Euh oui peut-être mais encore ? Elle l’interrogea de ses yeux azur en rougissant légèrement, elle n’espérait pas qu’il sorte de sa transe si tôt, voilà que maintenant, il allait sans doute tenter de la faire réellement frapper dans ce sac. Restant à distance raisonnable, elle se pencha un peu pour voir ce qu’il fabriquait. Sortant un Ipod et des enceintes, elle posa sur lui un regard encore plus énigmatique, de la musique ? Elle restait sceptique, imaginant plus ou moins les gouts musicaux du jeune homme, elle commençait peut-être à entrevoir dans sa tête des plans farfelus qui la firent reculer de quelques pas, se cognant contre le sac derrière elle. Et restant donc à distance. Quand il eut finit ses branchements, de la musique rock sortit des enceintes, le son était fort certes, mais pas trop, déjà que la musique résonnait contre les murs, il ne fallait non plus alerter tout les gens vivants alentours qu’ils se trouvaient là, vu l’heure avancée, ils auraient peut-être des problèmes et ça, c’était bien la dernière chose qu’elle souhaitait avoir dans cette école, après tout, c’était bien pour ça qu’elle n’avait rejoint aucun clan, même si son attachement à Taito pouvait laisser sceptique sur sa prétendue neutralité.

« M-me détendre ? »

Il ne répondit pas et s’approcha, relevant les manches de son uniforme en dévoilant ses bras fins et blanchâtre. Comparée à lui, elle ressemblait à une poupée de porcelaine fragile. Cependant, les gestes de James étaient calmes et démontrait un certain savoir faire. Ses bras étaient bien sûr serré, elle sentait plus ou moins le soutient des bandes et pourtant, le sang continuait de circuler normalement aux extrémités de ses bras. Reprenant la parole en la regardant dans les yeux, il lui intima de lui faire confiance et d’en quelque sorte se « laisser-faire ». Prête physiquement, c’était sûr, mais est-ce qu’elle pouvait l’être réellement à l’intérieur de son esprit embrumé par toutes ses pensées qui la rattrape et murmurent leurs promesses maudites ? Elle soupira et regarda son menton quelques secondes, croiser le regard de quelqu’un de son plein gré étant quelque chose qu’elle ne ferait certainement jamais. Ou en tout cas, pas avant longtemps. Finalement elle acquiesça, montrant qu’elle lui accordait sa confiance et dans la seconde qui suivit, elle failli déjà le regretter en sentant le torse chaud du jeune homme dans son dos. Lui arrachant un frisson, elle sentit son teint devenir écarlate, le jeune homme la dominait facilement d’une bonne tête et même en se décalant, elle resterait encore contre elle. Ses doigts musculeux se nouèrent autour de ses poignet fins en les maintenant fermement, après une inspiration, il frappa doucement avec le poing de la demoiselle. Le mouvement avait été plutôt comparé à ceux qu’il effectuait tout à l’heure, cependant, le choc et le son net de son poing se posant sur son sac la firent quelque peu sursauté.

L’opération se répéta quelques fois pendant une minute ou deux. Puis enfin, avec un sourire, le jeune homme se décala et lâcha ses poignets, estimant sans doute qu’elle serait désormais apte à le faire seule. L’affublant d’un nouveau surnom. Une boule de stress ? Peut-être bien après tout. Mais on ne va pas à l’encontre de sa nature de toute façon. Promettant que cette soirée serait en quelque sorte leur secret elle hocha la tête, c’était gentil de sa part de lui faire le cadeau de ne pas chercher les ennuis avec Taito, du moins autant que possible vu les rivalités qui les opposaient l’un et l’autre. Elle sourit un peu timidement et hocha la tête en prenant la parole. Le visage du jeune homme était souriant et semblait étrangement calme comparé à celui qu’il avait en entrant, sans doute se sentait-il mieux après tout ça ? Ca elle ne saurait le jurer.

« C’est d’accord. Merci James .. Je ne pense pas que je puisse aller contre ma .. Nature. Je suis quelqu’un de nerveux et une grande trouillarde. C’est comme ça. Mais malgré tout, je me sens plus en confiance ici, et ça c’est tout de même grâce à toi alors .. Euh .. Merci en-encore. »

Elle s’inclina légèrement, comme le réflexe des enfants de bonne famille remerciant quelqu’un, elle se redressa après quelques secondes, le bastard lui n’avait pas esquissé un geste, restant appuyé contre le sac de frappe, l’autre main dans sa poche, il avait une allure fière et un visage serein qu’elle aurait juré ne jamais pouvoir connaitre encore seulement une heure plus tôt. Inconsciemment, elle savait qu’il y avait chez lui une chose, une aisance qu’elle enviait. Elle aurait adoré pouvoir être sûre d’elle comme il semblait l’être en ce moment. Certes il avait eu l’air vulnérable quelques secondes en déclarant son envie et besoin de tendresse mais ce moment semblait déjà loin à présent. Se risquant à lui rendre un sourire timide, elle porta un seul et unique coup au sac de frappe comme pour marqué le début de cette nouvelle sorte de relation, il était devenu pour elle en l’espace de quelque heure une sorte de mentor, un exemple.
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« Rien n'est plus contagieux que l'exemple. » Icon_minitimeDim 30 Juin - 2:34

L'exemple à parfois du bon.




▬ play it
L'étalon et la douce chrysalide, dans une harmonie sans nom, simplement dans une complicité d'exemple et de calme. C'était ainsi qu'on pouvait définir la situation actuelle. La musique continuait de résonnait dans le gymnase. Le Bastards porta son regard sur la Pacifists sans rien dire. Son geste de frapper le sac avec un sourire était en un sens la réponse à bien des questions. Elle était d'accord pour qu'ils soient plus ou moins amis tous les deux et qu'il échange leur point de vue et réaction mutuelle ensemble. Il était toujours sûr de lui et ne lâchait jamais prise, elle était plus timide et moins en assurance. Il était le feu ardent et elle l'onde pure. Pourtant, même s'ils étaient en pas mal de point bien différents, tous les deux avaient eu un passé assez dur et traumatisant. Pendant plusieurs minutes il la laissa frapper le sac puis se mit à côté d'elle et pris son rythme de frapper sans rien dire en souriant. Il se sentait dans son élément. Il avait sans aucun doute la poussière en horreur et l'humidité encore plus, du fait de ses deux brûlures assez douloureuse, mais il aimait cet endroit. C'était son antre où il passait bien souvent sa journée. Il aimait ce calme parfois brisé par sa musique ou par le son de ses poings frappant un sac inerte. Depuis quelques temps il avait trouvé une nouvelle utilité au gymnase mine de rien. Il était devenu un professeur de sport bien particulier. Au bonheur ou non de Shiro. Enfin ce qu'il restait de sa relation avec elle.

Il faut dire que même si James avait un charme qui en attirait plus d'une dans ses filets ça ne l'empêchait pas d'avoir un caractère totalement à chier. Il était bien souvent exécrable, bourrin comme pas deux et très peu enclin à être fin et délicat voyez-vous. Bon il avait bien sûr des situations où il faisait des exceptions. Vous me direz que c'est le cas pour Riko et c'était effectivement le cas. Il aurait pu se comporter aussi finement qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais ce fut l'inverse. Il avait abusé pas mal en l'utilisant comme exutoire à son manque de présence et de douceur. Pourtant, elle n'avait pas bougé quand il l'avait laissé comme si elle se sentait utile pour lui malgré son comportement totalement what the fuck. Il ne lui avait pas dit et ne lui dirait sans doute jamais sauf dans un grand effort, même s'il s'était rapproché un peu, à quel point il lui était reconnaissant de rester. Ce n'était pas un manque de politesse, mais il avait toujours forgé l'imagine d'une brute sans coeur il n'allait pas commencer à foutre tout en l'air en lui disant humblement merci. Il se sentait un exemple pour elle. Quand bien même l'exemple est un grand nigaud aux cheveux blanc violent bagarreur et assez anarchique sur les bords.

On pouvait lire dans le regard du Bastards que la rendre plus sûre d'elle, n'allait sans doute pas être la chose la plus simple au monde. Pourtant, comme à chaque fois qu'il devait entreprendre quelque chose de long ou périlleux il ne lâcha pas prise. L'observant taper le sac de frappe à son rythme et la suivant en frappant sur le sien il s'adressa à elle sans pour autant paraitre essoufflé ou même s'arrêter.


« Tu sais Riko tu n'as pas besoin de me remercier. J'ai de base plus abusé de ta gentillesse qu'autre chose. C'est moi qui devrai te remercier de ...enfin voilà quoi d'être là en gros. Si cela ne te dérange pas on va augmenter le rythme tu vas essayer, je dis bien essayer un enchainement ok ? Un coup de poing en haut à gauche puis un droit en bas à droite un au milieu à gauche et après tu répètes ça dans l'autre sens. Donc en haut à droite, en bas à gauche et un au milieu à droite.»


Il l'observa et la vit le regarder avec l'enthousiasme d'une carpe asthmatique. Soupirant se disant qu'il devrait peut-être montrer l'enchainement puis l'expliquer. Il commença donc à taper en rythme et comme il avait indiqué dans le sac de frappe. Ses coups étaient précis et avec une force suffisante. Après avoir exécuté l'enchainement une dizaine de fois il se tourna vers Riko et lui dit d'une voix très calme.

« Bon, bah c'est à toi je sais bien que tu ne sois pas la reine des arts martiaux en personne, mais je pense que cela ne te fera pas de mal au pire si tu veux je te guide regarde.

Il s'approcha se remit comme l'autre fois la sentant quand même un peu plus détendu et la fit faire en guidant ses mains l'enchainement puis se remit en face de son sac et sourit attendant qu'elle soit prête à recommencer. Il savait que par le biais d'un peu d'action comme cela elle sera capable de se sentir un peu elle-même et de s'ouvrir un peu aux autres. Il avait un bon fond le James, mais fallait simplement bien chercher sous tout cet amalgame de truc bizarre et Bastards. Il était son mentor maintenant et se donnerait au maximum pour qu'elle soit plus sûre d'elle que jamais. Il était devenu son exemple son soutien et surtout son ami. Or mon cher James tu avais toujours eu une règle sans faille : Pour tes amis tu ne lâches rien et ne baisse jamais les bras, jamais.


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