A grand pas elle traverse le zoo, chaussures marron clair aux pieds elle arpente chaque recoin de ce grand zoo. A l’ouverture elle était déjà là, chaussettes jusqu’aux genoux et appareil photo autour du cou, prête à explorer ce concentré de nature perdue dans la ville. Cette fille pouvait bien s’habiller n’importe comment qu’on y trouverait quand même un charme, alors fièrement elle arborait la tenue du touriste type. Le guichetier la prit pour une étrangère, peu de japonaise ont de grands yeux bleus c’est vrai, et une tenue qui porte à confusion, il s’adressa même à elle en anglais. Incapable de se comprendre vue qu’elle n’en parlait pas deux mots ils finirent par se chamailler, l’un s’excusant de son erreur et l’autre faisant une démonstration de ses sautes d’humeurs. Une fois le scandale écarté et l’envie d’étrangler le guichetier passée elle commença enfin sa visite.
C’était comme lâcher un enfant dans un parc d’attraction, on pouvait voir ses yeux briller à chaque fois qu’elle s’extasiait, appareil en main pour immortaliser toute les pauses des singes ou de la panthère quand bien même si elle ne faisait que ronfler. Elle dû passer trois bonnes heures à jouer avec les chèvres dans le parc pour enfant et à partir à la recherche du paon laissé en liberté. C’est de cette manière qu’elle en vint à déjeuner avec homme de la sécurité qu’elle enviait de travailler dans un endroit si dépaysant. Plus tard elle l’aida même à retrouver un enfant qu’une mère avait perdue de vue, c’était bien Hanae ça, si bien intégrée qu’elle pourrait se faire recruter en une demi-journée.
En parlant de recrutement parlons de quelque chose qui pourrait intéresser certains plus que son amitié avec le mec de la sécurité. Hanae, la petite violette aux mains couvertes de peintures avait décidé de rejoindre un clan à Sei. Depuis un moment elle se retournait la situation dans la tête, torturée par l’envie de se venger des nombreuses brutes avec qui elle avait eu des soucis, même si c’était principalement de sa faute, elle et ses humeurs. Lentement sa colère contre la gente masculine avait grandie, partant d’un évènement douloureux puis s’enveniment avec ses dernières rencontre à Sei. Elle connaissait ses faiblesses, son petit cœur tout moue, sa naïveté, , c’est peur parfois violente, mais elle s’était découverte des points forts, de quoi l’emmener loin.
La perspective de s’engager dans une guerre ne l’avait pas tourmenté comme elle s’y attendait, elle s’était emplie d’une joie folle lorsqu’elle s’était vraiment décidée, comme si finalement un peu d’action l’excitait. Maintenant c'était sûr, elle irait chez les Amazons. Elle connaissait le zoo par coeur à force et cherchait quelques dernières choses à faire. A peine l’envie de rencontrer quelqu’un lui traversait l’esprit aussitôt un beau brun attirait son œil, c’est qu’elle le connaissait, cet homme assis sur le banc avec son allure rien qu’à lui, Taito. Secouée par la joie elle s’empresse de le contourner avant qu’il ne la voit et s’approche de lui dans son dos. Elle a envie de rire sans vraiment en connaitre la cause mais elle se retient. D’un geste brusque elle plaques ses mains froides sur ses yeux le tenant bien pour qu’il ne tente aucune triche. Elle s’exclame, emportée par sa joie :
-Devine qui c’est ! Un tigre ou une autruche ou une chèvre peut-être !
En fait il l’avait sûrement déjà reconnue s’il avait eu le temps de voir ses mains, il n’y a pas trois milles mains recouvertes sans cesse de peintures multicolores, sans parler de sa voix. Mais l’espoir restait toujours, s’il se trompait elle pourrait l’ennuyer sur ce sujet en permanence, et dieu sait qu’elle aime ça.
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Jeu 31 Jan - 3:51
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Mer 13 Fév - 5:34
Le feu puis la pluie
Sa réponse bien que prévisible la titilla, un phoque c’est moche. Est-ce qu’il entend qu’elle marche comme un manchot en proposant cet animal ? Ou qu’elle à la même tête qu’un pingouin ? Voulait-il seulement plaisanter ou lui dire qu’elle ne ressemblait à rien ? Froissée elle grommèle, à la limite de bouder.
-Oh bin c’est charmant tout ça, dit que… Laisse tomber.
Elle ne dit plus rien, consciente que parfois, seulement quelques fois, trop souvent, elle part au quart de tour. C’est plus fort qu’elle, son petit cœur tout mou qui s’emballe pour un rien, prend feu puis s’éteint brusquement pour pleurer, elle ne peut rien faire contre ce qu’elle est !
-Je suis pas un manchot, mais je veux bien être empereur.
Elle le laisse rire et prendre ses mains, il sait bien qu’elle n’aime pas ça pourtant elle ne dit rien, l’observant regarder ses paumes couvertes de couleurs. Il pouvait comprendre son addiction à la peinture, ce besoin qui faisait trembler ses doigts jusqu’à ce qu’elle attrape un pinceau, passion cachée et pourtant exposée sur ses mains. Elle s’en sentait gênée, elle aurait voulu les dissimuler pour que personne ne soit indiscret à ce sujet, que personne n’ose être curieux sans son autorisation. Il y avait bien une personne à qui elle pouvait tout montrer, cette jolie mermaids rencontrée dans un musée, farouche et pourtant l’âme sensible si l’on creusait bien. C’était une bonne rencontre, au même titre que celle de Taito, bien que les deux soient différentes.
Il y avait de nombreux faits intrigants chez ce garçon, bien plus que sa compagnie lui était agréable il attirait sa curiosité et étrangement ce sentiment semblait réciproque. Désir de percer les secrets des autres, de connaitre tout sur tout rien que pour la satisfaction...Et le pouvoir ?
-Euh… Taito ?
Alors qu’il serre ses mains elle les fait glisser pour se libérer, échappant à son emprise qu’elle trouvait bien trop longue pour le moment. En contournant le banc où il était assis elle vint se pencher devant lui, et soulevant une de ses mèches pour trouver son regard elle se surprit à y déceler de la colère. Colère que l’on cache, comme Hanae cache ses peintures, et que l’on garde en nous jusqu’à trouver où la déverser pour se satisfaire de la joie qu’elle laisse derrière elle, presque de la vengeance. C’était drôle qu’elle puisse comprendre aussi bien, qu’elle soit capable de reconnaitre ces mêmes émotions chez elle, elle qui passait son temps à les ignorer, elle qui voulait rentrer chez les Amazons pour les transformer en force.
Naturellement un sourire s’était lentement dessiné sur ses lèvres, elle s’accroupit en agitant sa main devant les yeux de son ami.
-Allôôô, ici Hanae, Hanae appelle Taito… Elle rit légèrement avant de reprendre, quelque chose ne va pas ? Je peux t’aider si tu veux, comme on dit, un manchot est toujours d’une grande aide !
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Sam 16 Fév - 12:09
Sarcastique au départ, mes paroles n'avaient pas pour but de la froisser. De toute façon la connaissant elle jouerait au trampoline encore une fois, à savoir, elle bonderait puis rebondirait pour mieux sourire une fois de plus. Pensif, je laissais ses mains là, avant qu'elle même les retire trouvant mon geste d'attachement peut trop rapide et trop brusque. L'habitude encore une fois. Soupirant, je vins à être sur ma planète réfléchissant à tout ça. Plans, magouilles, trahisons, coups de putes, tout tournait à deux-cent dans ma tête et j'en oubliais le présent ainsi que la belle là devant moi Mince... La belle venait à se placer devant moi usant de gestes comme pour capter mon attention, mais le soucis était qu'elle faisait des signes sur le Taito présent sur la terre, or, le vrai Taito est sur la lune là, donc bon... Ses S.O.S avaient les effets d'un pétard mouillé. Dans ma tête, s'était l'apocalypse. Un vrai feu d'artifice à idées loufoques ou logiques. Mon dieu... Soupirant, je revins à moi clignant plusieurs fois des yeux. La belle devant moi, je reculais un bref moment étonné sur le coup. Que faisait-elle si proche de moi ? Secouant la tête pour me remettre les idées en place, je vins à lui dire revenant enfin à moi.
« Alala... Cette guerre commence de plus en plus à me préoccuper. Et ça chauffe un peu partout. De ce fait, j'essaie de réfléchir à quoi faire d'utile... Entre les amis, les petites amies et tout ça qui interfère, ça devient un casse tête de plus en plus difficile.. Enfin bref... J'essaie de trouver une solution pour alléger mon cas, mais c'est hard. Et toi ? Dans ton cas ? Es tu devenu concernée par cette guerre ? »
Souriant, je tentais de percer son regard. Comme si ma main voulait s'avancer, traverser sa tête et toucher son âme. Discuter entre âmes. Tout simplement car intérieurement, je la considère comme une amie sans doute. Patiemment donc, je vins à attendre sa réponse mais je me posais tant de questions, que je vins sur enchérir sur les paroles n'aimant pas rester à à rien dire dans ce genre de situations.
« Ce monde commence à partir en vrille.. Il fait payer les plus pauvres et embrasse les mauvaises causes... Personnellement, j'aimerais changer tout ça, mais seul, c'est presque mission impossible. Que ferais tu à ma place Hanae ? Si tu devais faire quelque chose pour que la situation s'améliore que ferais tu outre te battre en plaidant ta cause hm ? »
Jouer le justicier ? Rien ? Allez savoir sa réponse... En tout cas, moi j'attendais la sienne impatient de savoir pour alors lui proposer des choses...
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Mar 26 Fév - 6:06
Une guerre est une guerre ?
C’est presque si on pouvait découvrir un monde sous l’amas de jolie mèches brunes qui glissaient le long de son visage. Il avait dans le regard, une étincelle qui donnait tout le mystère à ses réflexions profondes. Elle était curieuse d’y chercher une réponse, de trouver ce qui pouvait faire oublier sa présence alors qu’elle se trouvait en face de lui, c’en était presque vexant. Mais ses humeurs apaisées à ce moment même ne prirent pas la peine de relever ce sujet qui aurait pu les enflammer une nouvelle fois. Il venait de secouer la tête, croyant qu’elle le gênait elle hésita puis se releva pour reculer d’un pas. Peut-être que la confrontation entre la sortie de ses pensées et l’apparition soudaine de deux yeux bleus l’avaient surpris ?
-Alala... Cette guerre commence de plus en plus à me préoccuper. Et ça chauffe un peu partout. De ce fait, j'essaie de réfléchir à quoi faire d'utile... Entre les amis, les petites amies et tout ça qui interfère, ça devient un casse-tête de plus en plus difficile.. Enfin bref... J'essaie de trouver une solution pour alléger mon cas, mais c'est hard. Et toi ? Dans ton cas ? Es-tu devenu concernée par cette guerre ?
Pendant quelque seconde la curiosité qui grouillait sans cesse dans ses veines l’incita presque à le questionner sur ces histoires de petites-amies, avait-il carrément plusieurs petites-amies ou parlait-il de celles de ses amis ? Peut-être fait-il partit de ces hommes qui collectionnent les femmes comme des trophées sur le bord de la cheminé, mais il lui sembla judicieux de se rappeler que Taito était quand même un peu plus raffiné que ces garçons-là. A peine allait-elle répondre qu’il rajoutait quelque chose, parlant de… justice, changer tout ça, et pourquoi pas la paix dans le monde manqua-t-elle de rétorquer avant de se retenir. Non, il fallait répondre point par point à ses questions, et la première était sans doute la plus gênante. Avouer qu’elle désirait intégrer les Amazons risquait de le surprendre non ? Et sachant qu’il était un homme elle s’engageait donc à être d’un groupe opposé. Déjà ses sentiments s’embrouillaient, envie de protéger l’amitié, envie d’affirmer qu’elle allait péter la gueule à deux trois cas qu’elle avait rencontré, peur de blesser, peur de la peur. Et par-dessus tout ça une minuscule lueur de réflexion pur, une stratégie naissante dans son esprit qui pesait le pour et le contre, avantage de donner la vérité, avantage de mentir, ou simplement de jouer une comédie ?
-Et bien…. (Elle vint s’assoir à côté de lui) Disons que je crois que… Que, enfin. J’aimerais rentrer bientôt chez les amazons, si le clan veut de moi bien sûr.
C’était dit d’une petite voix douce, hésitante et mignonne, le ton de sa voix et les propos annoncés s’opposaient tant qu’il était dur d’en saisir le sens. Elle-même ne savait si elle le faisait exprès ou si son attitude venait du fond du cœur. Après tout, la vérité suffisait juste, elle n’avait pas menti sur ses dires, certainement pas.
-C’est pas encore fait, mais ça répond à ta question, je me sens concernée par cette « guerre ».
Ça lui avait toujours posé problème d’appeler cela par le mot « guerre » elle aurait plus utilisé des termes comme dispute ou chamaillerie mais vue que tout le monde nommait cette histoire « guerre » elle suivait, rien ne sert d’embrouiller tout le monde avec trois mille terme. Un connard est un connard, alors si on dit que c’est la guerre, c’est une guerre. « Si tu devais faire quelque chose pour que la situation s'améliore que ferais tu outre te battre en plaidant ta cause hm ? » Elle entortille une mèche violette autour de son doigt, regardant la mèche se dérouler avant de la prendre et de recommencer tout en réfléchissant.
-Et outre me battre comme tu dis, pour avancer dans tout ça -même si je ne sais pas vraiment si je veux gagner ou y mettre une bonne fin, je pense qu’il nous reste notre tête. C’est drôle que je dise ça juste après l’annonce du choix de mon peut-être futur groupe mais, au-delà des clans il y a la stratégie, c’est ce qu’on doit faire pour améliorer la situation…enfin l’améliorer dans notre sens. Non ?
Parfois elle se surprenait elle-même par son attitude de fille simple et souriante –quoique bien chiante, et son cerveau qui travaillait tout de même ses paroles, se rendait seulement-elle compte qu’elle incitait à la fourberie, au stratège ? Sans qu’elle puisse savoir pourquoi elle avait été honnête, c’est ce qu’elle pensait oui puisqu’il lui avait posé la question.
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Ven 1 Mar - 2:43
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Mar 5 Mar - 5:38
Futurs ennemis
Bien sûr il se moquait des Amazons, il n’allait pas en faire l’éloge non plus, mais parlerait-il d’elle comme ça lorsqu’elle les aurait rejoints ?
-…futurs ennemis sous ce contexte.
Elle baissa la tête, s’il voulait tout résumer aussi simplement il pouvait, mais ça la mettait en rogne qu’on résonne aussi bêtement, elle savait qu’il ne prenait pas tout ceci aussi simplement. Il parlait d’enfantillage, rabaissait en quelques sorte cette mini guerre, mais pourtant il en faisait partit ! Lorsqu’il rigole elle lâche brusquement :
-C’est toi qui décides de t’engager là-dedans, si tu ne sais pas faire la part des choses c’est que tu joues très mal. Puis plus doucement elle continue, mais je ne doute pas de tes capacités à différencier l’amitié et le conflit qui nous oppose.
Elle regardait maintenant ses pieds, son lacet défait trainait sur le sol alors que seule la pointe de ses chaussures atteignaient le sol. C’est la dure vérité quand on est petite et qu’on s’assoit bien au fond du banc… Elle comprenait bien que sa taille ne rivaliserait jamais face aux mètres 80 qu’elle croisait régulièrement, ni même sa force, mais frapper c’est frapper, bien placé c’est toujours efficace non ?
-Simplement... Si on doit se retrouver face à face...
-Oh non…
Elle ne pu s’empêcher de répondre immédiatement, trop impulsive pour ne pas manifester son désaccord, sachant exactement ce qu’il allait dire.
-Crois-tu que j'oserais te castagner et même question de ton côté ?
Toujours en fixant son lacet elle sourit, il est gentil de dire qu’il « n’oserait » la toucher, allez savoir s’il disait la vérité, elle avait bien comprit quels genre de personnes étaient les aristocrats, peut-être que Taito était différent néanmoins, comme chaque règle à son exception. Elle s’accorda quelques secondes de réflexions, essayant de démêler toutes les émotions qui affluaient dans son cœur, comme d’habitude, pour trouver si oui ou non elle serait capable de frapper Taito. Sûrement, mais pas comme il l’entend.
-Oui, je crois que je pourrais te frapper. Mais attend, elle sourit, jamais en voulant te faire vraiment du mal, ou te blesser. Juste comme on frappe un ami quoi. Parce que je suis tellement susceptible que je ne peux pas te promettre ne jamais essayer de te taper.
Elle avait été franche, c’était rare de l’entendre mentir de toute façon, mais cette fois-ci elle était vraiment sûre de sa réponse. Pas question de se défouler sur lui, mais une petite pichenette pouvait très bien venir marquer son front s’il réussissait à l’énerver, ce qui ne relève pas du tout du miracle vue ses changements d’humeurs incessant. Elle replia une de ses jambes pour renouer son lacet, s’imaginant la scène lorsqu’elle trébucherait si elle ne le faisait pas.
-Que dirais tu... de t'allier à moi ? Dans un autre contexte du moins...
Elle rit et tourna la tête vers lui.
-Aah je savais que t’étais comme ça ! Toujours à comploter, coups fourbes d’aristocrats et tout… non allé, je plaisante, on serait bon allié tous les deux je crois. Enfin tout dépend ce que tu attends par là.
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Mer 6 Mar - 4:33
La guerre, ce conflit nous touche tous. Pourtant, au fond, combien s'y prennent comme il faut ? Combien savent faire la différence entre réalité et contexte ? Combien sont tombés dans ce filet que tend la Sei Gakuen ? A mon grand regret trop, moi compris... Mais pour ma part, je dit comme les autres en le pensan " J'assume ". Assumer, voilà ce qu'il faut faire. Entrer dans ce jeux, c'est comme prendre une arme en main. Tout le monde peut faire ça, mais quen est-il quand il faut appuyer sur la gâchette ? Combien ont le courage d'entendre ce son bruyant, cet explosif raisonner et regarder l'adversaire tomber en sang ? Car voilà la finalité de tout ça... Suite aux harcélements, les coups, voilà comment on finira... mort. Assume-t-on toujours nos actes quand on sait ça ? La belle et moi même assumons nous nos choix ? Nos mots sont directs, ni plus ni moins, si on devait imager la scène, nous serions des gens dos à dos, le sourire aux lèvres, appuyés l'un contre l'autre, chacun ayant une arme en main. Nous regadons alors le ciel l'air pensif à se demander quand se retourner. Et l'autre main ? Celle qui est libre, celle de la raison ? Que fait-elle dans tout ça ? Un doigt d'honneur ? Ou bien autre chose ?
" ... Cette guerre nous détruit et nous détruira tous. Mais comme tu le dit, je sais différencier l'amitié de la guerre, sûrement une de mes faiblesse d'ailleurs... Certains n'ayant aucune pitié à se jouer de nos coeur, de nos êtres... Tu le verras pour sûr... Pas de moi, mais bon... D'autre, comme moi je craint certaines personnes..."
Oui oui... Un homme qui se veux impassible, un dieu que rien ne touche... J'avouais être touchable, avoir un point faible. Mais au fond, elle était comme Riko... Une personne digne de confiance. Souriant un bref instant alors qu'elle avouait que jamais elle ne me taperait dans le contexte de la guerre, je vins à détourner les yeux vers elle. Je la regardais faire son lacet lui proposant alors un deal. Sa réponse quant à elle était amusante.
" Ce que j'entends par là ? ... Disons que la guerre nous touchera juste. Un jour, on t'obligera de me frapper ou inversement... Mais justement ce que je veux, c'est ni moins mettre des mines sous les pieds de ces personnes qui pourraient nous forcer à nous battre... Je veux nous allier pour la paix, la notre entre toi et moi comme je propose une alliance avec les gens qui sont mes amis... En gros, de mon côté je jouerais un jeux et du tient aussi... Missions accomplies, missions échouées, peu importe, tout ne serait que supercherie. Ou au pire, si vraiment il faut entrer dans la guerre, alors joins toi à moi... Pas en tant que pion, mais amie. Pour ma part, je ferais en sorte que aucune personne de mon groupe n'essaie de te toucher et du tient... Tu m'aideras pour vaincre les autres..."
Souriant, je vins à lui tendre la main. L'air sérieux, mais gentil comme je l'ai toujours été avec elle. Une sincérité vraie.
" Je ne veux pas voir des amies détruites à cause de cela... Ainsi, cette alliance préserve nos liens. Tu me donnes des infos etcetc et moi, je te dit quoi éviter quand on fait un truc, comme ça tu ne seras pas un dégât collatéral. Mais interdiction de retourner mon aide pour toi pour en faire profiter tout ton groupe qui ne sera pas le tient..."
Visiblement... Nous étions dos à dos, arme en main, mais là, ce que je voulais, s'était lui faire lâcher la sienne m'étant retourné en lâchant la mienne...
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Dim 24 Mar - 7:19
Tu es une exception
Le paysage s’assombrit, d’un seul coup les familles sont englouties par des casiers d’écoles sortis de terre, des carreaux naissent sur le sol et un toit tombe. Des lampes s’allument une à une, il n’y a plus que le banc où ils sont assis… Mais au loin on entend des bruits de pas. Qui approche ? Hanae se lève, hésitante en triturant son appareil photo elle demande doucement « qui est là ? », sa voix résonne, aucune réponse. Lentement une masse noire sort du fond, des élèves ! Une fille se détache du groupe, elle pointe Taito du doigt, son visage est plus blanc que tout à l’heure, il en ressort pur, rayonnant ! Elle plisse les yeux pour le dévisager, la fille lui dit « Un jour, on t'obligera de me frapper ou inversement... » Pourquoi a-t-elle la voix de Taito ? Hanae refuse, mais l’expression menaçante de la jeune fille lui fait ravaler sa salive. Cette fois-ci c’est Taito qui parle « Tu m'aideras pour vaincre les autres... »
Elle cligne des yeux trois fois, sort de son imagination et retrouve le zoo, le sol sablonneux et les animaux. Ses yeux se déposent sur son ami, il ne brille plus, se contentent de lui tendre la main il attend.
-Tu me donnes des infos etcetc et moi, je te dis quoi éviter quand on fait un truc, comme ça tu ne seras pas un dégât collatéral.
Ses paupières s’abaissent, son cœur soupir, si seulement elle avait pu être protégée avant. Si il lui avait dit avant, peut-être qu’elle aurait évité de le rencontrer, de se faire berner, de devenir cette fille débile qu’elle devient à chaque fois qu’on lui souffle des mots doux à l’oreille. Elle voudrait se frapper, pour sa connerie, le frapper, pour ce qu’il a fait, frapper tous les hommes pour ce qu’ils font et se frapper une nouvelle fois parce qu’elle sait qu’elle retombera facilement dans leurs pièges, comme à chaque fois.
-Mon groupe, je compte l’aider, le pousser si j’en suis capable et le représenter de mon mieux. Elle relève le regard. Mais, il y a des exceptions, et tu en fais partie.
Elle sourit et claque sa main dans le sienne avant de se rendre compte qu’il voulait peut-être juste qu’elle prenne la sienne ou la serre. Oh puis merde.
-Si tu me demandes quoi que ce soit je le ferais, si j’en suis capable bien sûr.
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Mar 9 Avr - 3:19
Invité
Mer 10 Avr - 6:00
Toi, moi et les éléphants ?
-Je ferais attention, enfin j’essaierai.
C’est souvent qu’elle se fait berner Hanae, c’est souvent qu’elle croit alors que même un enfant ne tomberait pas dans le piège. Parce qu’Hanae est tellement débordée par ses émotions qu’elle en oublie de se méfier… Elle oublie de faire attention, elle oublie qui est en face d’elle, qui pourrait lui faire du mal. L’embobiner est aussi simple que de mettre un pied devant l’autre, mais affronter sa colère lorsqu’elle s’en rend compte revient à agiter un parapluie sous l’orage. Il ne faut pas se méfier des premiers abords chez Hanae, il faut se méfier du retour, lorsqu’elle a réfléchit.
-Tu verras... ta boss est pro pour faire de la propagande... Elle te dira pour sûr que je suis un mauvais gars etcetc...
Elle rit, c’est normal qu’un groupe dénigre l’autre, on n’offre jamais de fleurs à ses adversaires. Encore faut-il déterminer qui sont les vrais rivaux.
-Si elle te critique j’imagine pas ce que doit prendre le chef !
D’ailleurs elle ne connaissait qu’un nom de chef de groupe, Norio des brutes, et encore elle l’avait appris par hasard ! Il fallait qu’elle se renseigne un minimum, histoire de savoir avec qui être un peu sur ses gardes… Alors que son regard se perdait une pichenette vint frapper son nez, surprise elle sursaute puis regarde Taito, c’était sûrement le but de la démarche soit dit en passant. Il attrape son poignet et l’entraine avec lui, elle se laisse guider sans broncher, déjà reprise par l’envie de refaire pour la énième fois le tour du zoo. Et reprendre les mêmes photos des singes qui s’agitent. Il lâche son bras rapidement comme si il craignait que ça la gêne, c’était gentil de penser à des choses comme celle-ci, les détails pas important pour vous mais pour les autres.
-Bon, et si on profitait de la journée sans interruption cette fois ? Aucun appel, rien... Juste toi, moi, le zoo ?
Elle rit une nouvelle fois et hoche la tête, visiter le zoo accompagné c’est encore mieux. Avec Taito c’est bien, elle se sent presque en sécurité et étrangement à côté de lui elle ne pète pas des câbles toutes les deux secondes, bien qu’elle sente monter l’énervement quelques fois (et sans grandes raisons…).
-Oh tu sais t’as le droit de recevoir des appels, si c’est important c’est normal ! Bon, on commence par toi, moi et les éléphants ?