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Quand la décadence pousse la brute à la romance [PV with Shiro Amane ]

Invité
Quand la décadence pousse la brute à la romance [PV with Shiro Amane ]  Icon_minitimeMer 8 Mai - 5:50
"Baiser ou claque voyons les risques. "

Quand la décadence pousse la brute à la romance [PV with Shiro Amane ]  Tumblr14


Dans une vie bien des changements se créent ou se défont au grès du vent et des envies. Dans la vie du Bastards aux cheveux d'ivoire l'un d'eux était l'amour. Ce truc qui l'avait gangrené comme la peste et qui honnêtement l'avait bouffé deux fois venait l'attaquer une nouvelle fois. Pourtant, il sentait une différence par rapport aux deux autres fois. Tout d'abord, la personne dont il était amoureux n'avait pas la même innocence que les deux autres. Elle était plus mature, mais aussi plus jalouse, possessive que les deux autres réunis. James ne comptait pas l'ignorer, mais il devait forcer un peu la main du destin. Soit il se bougeait les fesses et elle était à lui soit il restait comme une vraie larve et il voyait Shiro lui passait sous le nez. Dans un grognement comme chaque jour, il se leva et soupira. Il devait bouger. Il n'avait jamais été du genre je reste comme un gland devant celle que je veux. Il aimait forcer le destin et l'avait fait plus d'une fois. Et aujourd'hui il allait encore le faire. Après une rapide douche et enfilé des vêtements, il prit la route de la cantine. Il devait manger à tout prit, car un tel animal affamé ce n'était pas vraiment la meilleure chose au monde. Et un James affamé comme pas deux c'est encore pire. Déboulant dans la cantine avec la délicatesse d'un coup de pied dans les bijoux de famille il s'installa à une table après s'être servi dans le plateau de différentes personne sans aucun scrupule. Pourtant, cela n'avait rien d'étonnant après tout on parlait de James là et non d'un gentil petit garçon inoffensif. Or la brute aux cheveux de neige était connue pour sa brutalité, sa fougue et son côté ravageur. Que ce soit quand il se battait ou auprès des filles. Il avait toujours ce qu'il voulait coute que coute quand bien même cela pouvait lui coûter cher il s'en fichait. Après tout il avait sacrifié sa dignité face à Kameyo alors qu'elle ne le méritait aucunement. Pour Shiro il ne voulait pas baisser l'échine et encore moins montrer une quiconque faiblesse. S'il devait la courtiser il irait droit au but sans chercher à comprendre. Il savait que la surveillante avait un faible pour lui, la seule chose qu'il ignorait c'était sa réaction. Pour l'heure il termina son repas tranquillement puis continua pendant le long trajet de la cantine à l'extérieur de l'enceinte de Sei à réfléchit.

De tout temps il avait été quelqu'un qui fonce dans le tas et qui réfléchissait par la suite sans se soucier des résultats. Étrangement ce coup-ci c'était comme s'il voulait la jouer en finesse. C'était contradictoire de ce qu'il voulait faire vraiment. Il soupira longuement en portant un bâton de nicotine à ses lèvres et regarda le ciel. Par le plus heureux des hasards pour une fois dans le coin il faisait beau et pas trop chaud. Passant sa main calleuse et abîmée dans ses cheveux blancs comme le flocon, il lâcha un second soupire. C'était sacrément le bordel dans sa tête et tout ce qu'il avait pu penser bien avant était devenu un fouillis incommensurable et surtout indéfini dans son cerveau pas si ridicule que cela. Il passait pour bon nombre des gens de Sei comme un énième bourrin sans cervelle dans Gakuen. Pourtant, il avait plus de jugeote qu'il en avait l'air. Fumant tranquillement sa cigarette il observa sans trop de raisons, ses mains de sportif aux doigts meurtrie et surtout bandé. Il passait parfois des jours entiers avec un long bandage à chaque main se terminant au niveau de son coude. Ils pendaient lâchement sur ses bras musclé comme s'ils avaient appartenu à un illustre pharaon qui en avait fait sa prison. Grognant à travers ses lèvres en tenant difficilement sa cigarette à l'aide de ses dernières il respira calmement. Il n'avait qu'une chose à faire, une seule. C'était d'aller la voir et de tout bonnement l'embrasser devant il faut le dire, une véritable assemblée. Il savait qu'il avait des chances de finir avec la marque des cinq doigts de Shiro sur la joue, mais osef. Après tout ils s'aiment sans se le dire il fallait bien qu'un jour ou l'autre ça bouge sacré bon sang de merde. Terminant sa cigarette il fit volte-face et scruta les gens se trouvant dans la cour. Il ne lui fut pas longtemps pour trouver au beau milieu de tout ce petit monde la chevelure lapis Azul si étonnante de Shiro. Ce fut d'un pas calme et déterminé qu'il se fraya un chemin. Le moment fut bref mais intense. Passant ses bras viril et sportif autour du corps de la belle surveillante il la pencha un peu et lui offrit sans doute pas le plus tendre, mais au moins le plus fougueux et passionné baiser qu'il pouvait. Séparant ses lèvres de la belle il ne lui dit que quelque mot :

« Il fallait que cela arrive alors si ce n'était pas toi il fallait que ça soit l'étalon. »

Son visage était calme, sa posture droite, son regard fixait sur elle. S'il avait pu être encore plus classe il le fit. Comme si un jaloux ne pouvait pas être moins loin que près de Shiro sans la quitter des yeux, ce dernier reçu un aller simple pour l'évanouissement. Il faut dire que se recevoir le poing de James, en pleine face sans qu'on n'y soit pas vraiment préparé qui plus est quand on tourne autour de celle qu'il convoite ça n'avait rien de léger. Les autres dans la cour se mirent à parler prononçant nettement que ces deux étaient ensemble que cela n'allait pas tarder. Après tout en quoi auraient -ils tous torts ?






Invité
Quand la décadence pousse la brute à la romance [PV with Shiro Amane ]  Icon_minitimeMer 8 Mai - 7:32
Together...

Because I love you...


Premier Chapitre : Je perd le contrôle.



Misa Aliella|Lilliana McCartney|Silmarïel (D.) Misa
« Mon studio toujours aussi bordélique. Putain flemme..»

Je me redressai et sortis de mes draps. Le bordel qu'il y avait dans cette pièce me déconcertait mais je devais avouer qu'aux moments où c'était le bordel dans ma tête, je le mettais chez moi. Cette salle représente bien mon état actuel. Pourquoi étais-je dans cet état ? Une connerie comme d'habitude. Il m'en faut peu pour être dans tout mes états. Ma vie prenait un tournant qui ne me plaisait pas. Bien que j'ai eu ce que je voulais, mon diplôme, il me manque quelque chose. Malheureusement, je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. C'est con hein ? C'est comme si j'avais besoin de quelque chose pour compléter mon bonheur, mais je n'ai aucune idée de ce que c'est. Enfin je crois ne pas le savoir. J'ai les boules. Doucement, je me dirigea vers ma petite salle de bain pour me laver. Maintenant que j'avais arrêté mon taff de prostitué. Oui, c'est ce que j'étais. Je vie avec ma paie de surveillante à temps partiel à Sei Gakuen et des petits articles que j'écris pour une presse. Pour le moment cela me suffit pour continuer de vivre. Après avoir prit ma douche, je m'habillai comme toujours d'une tenue presque provocante. En ce moment, je ne saurai dire pourquoi, je ressens le besoin d'aguicher tout ce qui passe...encore plus que d'habitude. Comme si j'avais quelque chose à prouver. Je suis conne. Je me vêtue d'une robe courte avec un joli décolleté avec une petite veste bleue. Ma vie était juste monotone à en chier. Bon, je ne regrette pas ma vie de débauche sexuelle et de ma perdition auprès de l'alcool. Au contraire, je me sens mieux dans mes bottes, mais depuis quelques jours j'ai une impression de déjà vu. J'aime pas ça. Aujourd'hui comme hier et les jours avant hier, je n'ai pas envie d'aller bosser. Pas par flemme. Juste que j'en ai marre. Marre de quoi ? J'ai même pas envie d'en parler. Peut être plus tard. Sans perdre de temps, -je n'aime pas être en retard- je mis des chaussures puis je partis vers mon lieu de travail. Mes cheveux étaient à peine coiffés, mais comme ils sont ondulés cela se voit à peine. Au bout d'un petit moment de marche, j'arrivai à Sei. Je soupirai fortement avant d'entrer me rendant à mon casier pour ranger ma veste dedans. Ma journée de travail démarrait. Neuf heure du matin et la tête encore dans le cul. Avant de me rendre en vie scolaire, je secouai la tête puis je me rendis d'un pas lent. À peine arrivée, la CPE me demanda de passer la journée à surveiller les couloirs et la cour. C'était ce que je préférais, au moins je pouvais travailler sans vraiment travailler. Une journée que je ne passerais pas dans les papiers administratif. Mon boulot était de surveiller les jeunes dans la cours, alors j'allais surveiller les jeunes dans la cours. Dès que j'étais dans les enceintes de ce pensionnat, je ne cessais de penser à la même personne. L'étalon aux cheveux d'ivoire. Toujours le même. Il faut dire qu'il avait réussi à me charmer. C'était la première fois que ça m'arrivait. Ça ne me déplaisait pas, mais j'aurai préférée que se soit dans d'autres circonstance. J'étais employée ici, si on apprenait que j'avais une relation dans ce type avec un élève, je serai sans doute virée. De toute façon, l'amour c'est du carton. J'avais eu l'exemple de mon père et celui de tout mes anciens clients mariés qui venaient dans le plus grand des secrets. Je ne voulais pas de ça. Mais malgré ça, mon cœur ne cessait de s'emballer dès que j’apercevais sa tignasse grise. Oui, je l'évitais parfois. Pourquoi ? Car ces sentiments étaient de trop dans ma vie. Je n'avais pas besoin de ça maintenant. Surtout pas maintenant. Les heures passaient et je continuais de marcher dans l'établissement scrutant la moindre faute. Au bout d'un moment, je me retrouvai dans une petite bagarre entre un Bastard et un Aristocrate. Les deux prirent cinq heures de colle et je les séparai avant d'essayer de disperser la foule qui s'était amasser autour d'eux. Mais sans vraiment comprendre ce qu'il se passait, je sentis deux bras virils entourer ma taille avant de me retourner vers lui. James. C'était pas le moment. Les joues rouges, je tentai de rester calme. Il avait l'air préoccuper. Avant même que je puisse l'éloigner, surtout que de faire ce genre de chose devant tant de monde était pas très correcte pour moi, il déposa ses lèvres sur les miennes. Mon cœur fit un bond. Pourquoi ?! Il se montrait fougueux et passionné. Le genre de baiser que j'aimais. Ne voulant pas le rejeter devant tant de monde et surtout dépassé par la situation, je me laissai faire. Quand il mit fin au baiser, je détournai le regard. De quoi il parlait ? Au fond de moi, je comprenais où il voulait en venir mais devant tant de monde... c'était trop gênant. James tu étais le premier que j'aimais ainsi. Le premier et je souhaite que tu sois le seul. Rapidement, je repris mes esprits avant de reculer esquivant son regard. Il savait comme s'y prendre avec moi.

Misa Aliella|Lilliana McCartney|Silmarïel (D.) Misa
« Je ne sais pas ce qu'il t'arrive, mais j'aimerai que tu tiennes tes ardeurs James. On est pas dans une ferme. Et vous bande de voyeur, circuler avant que je distribue des heures de colles à la pelle.»

Une fois que la foule se dispersa dans la cour, je me tournai vers l'étalon avant de rougir connement. Il avait le don pour me foutre dans des états pas possible. Diantre.

Misa Aliella|Lilliana McCartney|Silmarïel (D.) Misa
« C'est pas l'endroit pour parler de ça...d'accord ? Rejoins moi chez moi à 21H30 on pourra discuter tranquillement autour d'un bon repas...hum...bonne journée...»

Rapidement, je lui tournai le dos avant de partir encore sous le choque. On pouvait dire d'après ma tronche, que j'étais une idiote trop sensible. La journée passa lentement. Quelque part j'avais hâte de rejoindre James chez moi, mais autre part, j'avais peur de ce qu'il allait se passer. Au fond, je savais que ce jour allait être assez important pour nous deux, alors je voulu frapper fort. Avant de rentrer, je fis quelques courses puis je rentrai. N'ayant pas tellement de temps, je me mis à faire un peu de ménage avant de faire le repas. Je préparai un rôti avec des patates sautées. Oui, c'était simpliste mais je n'étais pas une déesse du ménage et de la cuisine. Au contraire, si je ne faisais pas cramer quelque chose c'était un miracle. Ce soir là, il eu un miracle. Tout avait l'air à peu près bon. Après avoir terminée cela, je mis la table avant de partir à la salle de bain me préparer. Il fallait dire que je voulais être la plus belle. C'était con, mais j'étais ainsi. Pour cette soirée, j'avais mit une robe légère rose assez décolleté -comme toujours- avec des collant noirs. Pour aller avec tout cela, je mit une paire de talon haut noirs. Puis je me coiffai d'un couette un peu haute laissant juste ma frange. C'était l'heure, le repas était servit. Je l'attendais... Je me sentais idiote d'être dans de tels états. En fait ce qu'il me faisait peur, c'est que je n'avais aucune idée de l'issue de cette soirée. Prête à affronter le destin que l'étalon s’efforçait d'accélérer.










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