C’est l’histoire d’un pauvre drogué qui ne demandait qu’à être tranquille et espérer pouvoir faire un peu de charme à une nana, puis ensuite la jeter comme une merde, voire la baiser et ensuite partir comme si de rien n’était.
C’était le matin ; un matin de semaine où il y était censé avoir cours mais moi, je suis un rebelle. Je ne vais pas en cours ; pis pourquoi y aller hein ? C’est juste chiant de devoir rester assis toute la journée sur une chaise, et surtout pour ne pas suivre. Bah non, aller tabasser des gens ou encore fumer et se droguer toute la journée, c’est bien plus drôle. Donc, me levant déjà vers 10h du mat’, bah ouais je suis un fou moi. Complètement rien à cirer des avertissements que je peux me prendre. Après avoir osé enlever un pied du lit, toujours en boxer, je me dirigeais vers la salle de bain pour aller me relaxer dans un bon bain pendant une petite demi-heure puis décidais de m’habiller. Je revêtis un jean troué avec un t-shirt légèrement féminin. Mes barrettes atterrissant dans mes cheveux, on pouvait tout de suite voir que je faisais efféminé.
A vrai dire, j’aime m’habiller comme ça, cela me correspond bien mieux que l’uniforme scolaire enfin bon. Et au lieu de rester à blablater sur ce que je peux bien porter, je sortis de ma chambre prenant mes affaires et partis petit-déjeuner à la cafétéria avant de me rendre en ville, retrouver quelqu’un d’important si on peut dire. A savoir, le dealer avec qui je marchande pour avoir de l’héro. Sur le chemin, j’écoutais un peu de musique grâce à mon mp4 puis arrivé à l’endroit prévu, j’attendais le mec puis après quelques échanges de paroles, il finit par me donner ce que je veux. Ma meilleure amie, sans aucun doute. Mon petit sachet de 4 doses d’héro, je repartis en direction du pensionnant, pensant aller me caller dans les jardins. Au moins, ce sera beaucoup plus calme que le toit et personne pour m’emmerder. Enfin, j’espère.
Marchant tranquillement, ayant mis mon sac dans mes affaires afin de ne pas me faire repérer et surtout je n’aimerais pas qu’on essaie de m’y voler. De toute façon, c’est clair, net et expéditif, j’envoie le premier qui essaie de me voler quoi que ce soit, à l’hosto. Arrivant dans les jardins de Sei, je regardais un peu les arbres, aimant la tranquillité du lieu puis partis m’asseoir sur un banc un peu en retrait et commençait alors à sortir mon sachet d’héro, ainsi que mes clopes mais comptant bien me droguer et m’envoyer en l’air pour le reste de la journée. Mais là, comble du truc et tout ça s’est passé bien trop rapidement… j’étais il y a à peine deux secondes avec mon sachet et alors que je cherchais mon briquet dans mes affaires, plus de sachet avec mes seringues d’héro…
Je commençais à regarder de partout savoir où il aurait bien pu se tomber mais rien, nulle part…
Invité
Sam 6 Juil - 1:03
What was Stolen.
"We all start as strangers"
Aujourd'hui était un grand jour à marquer d'une pierre plus blanche que blanche : Caleb le super héro maléfique a encore frappé ! Pourtant ce matin, dire que la journée avait commencé d'une manière plus que banale et ennuyeuse est un euphémisme. Comme à mon habitude j'avais passé la nuit à vagabonder de droite à gauche, profitant du calme de l'établissement pour établir ma réserve de glace à l'eau dans les cuisines du pensionnat, ornés les murs de quelques graffitis fortement réjouissants et déposer quelques sceaux d'eau mélangée à du mercurochrome dans des entrebâillements de portes où forcément il y aura du passage. Blague à deux balles, nous sommes bien d'accord ! Quand bien même je jubilais à l'avance rien qu'à l'idée de croiser les quelques personnes au teint rendu rosé par le fameux antiseptique à la couleur rouge. Si encore cela marchait... Cette farce là était une innovation que je m'étais empressé de tester, même si celle-ci s'avère être un échec sur toute la ligne, avouez que c'était plutôt bien pensé ! Ha, je m'étonne tous les jours pour un peu je m'embrasserais... La nuit s'était achevée dans un silence mortifiant; jamais je n'arriverais à m'y habituer. De la caféine dans le sang, un taux de débilité à son paroxysme, même aller en cours me paraissait intéressant. J'ai bien dit "paraissait". Je me contentai d'enfiler un jean relativement foncé -y accrochant deux chaînes- une simple chemise et me voilà le derrière posé sur une chaise à écouter les radotages incessants de vieux brigands convaincus que leurs inutiles lumières détenaient la clé du savoir et de la réussite. Bref, allez savoir ce qui m'était encore passé par la tête...
Me voilà à présent en train de vagabonder dans les couloirs suite à diverses expulsions de cours dues à un manque d'attention flagrant. Mais c'n'est pas ma faute, c'est beaucoup plus fort que moi. Dès que ma trogne se retrouve en face d'un tableau encerclée par une nuée d'élèves la fatigue et l'instabilité me gagnent; me faisant défaillir dans les bras de Morphée. Sachant que j'ai plutôt tendance à parler dans mon sommeil, c'est plutôt problématique... C'est ainsi que je me retrouvai à bailler grossièrement et bruyamment près des casiers, offrant une vue splendide à quiconque souhaitait apercevoir le fin fond de ma gorge. Ayant bazarder le peu d'affaires que j'avais je n'sais où...
Quand je fus pris d'assaut par une armada de jeunes filles à la couleur.. Rosée ! Hahaha, ma parole ça a fonctionné ! Le mercurochrome est une bénédiction des saints ! Manifestement, vu la tête qu'elles tiraient, elles n'étaient pas vraiment ravies et surtout convaincues qu'une blague aussi puérile ne pouvait provenir que d'un individu tout aussi puéril. Amusé par la situation je n'avais même pas cherché à nier, trop occupé à rire aux éclats au nez et à la barbe d'une horde de hyènes en colères. Mon seul échappatoire possible fut de courir de cachette en cachette, gloussant de bonheur. Il n'y avait rien de plus réjouissant qu'une bonne farce qui arrive à son apogée... Mais je commençais à fatiguer, l'air de rien la fuite est un sport...
Le dernier endroit que j'avais envisagé était le jardin, réfugié dans un coin reculé à la limite de régurgiter mes poumons. Péniblement je tentai de reprendre mon souffle quand j'aperçu un truc que j'aurais mieux fait d'ignorer. Il y avait sur un banc à proximité un garçon un peu efféminé qui me tournait le dos. Quelque chose chez lui captiva mon attention, j'en oubliai presque celles qui étaient à mes trousses. Il farfouillait je n'sais trop quoi et évidemment cela piqua ma curiosité. En mode scread, à pas de velours, j'étais à la limite de ramper dans sa direction. Fort heureusement pour moi rien ni personne ne releva ma présence tout autant que mon comportement étrange. Arrivé à sa hauteur, je relevai juste mon regard au niveau de ses biens les analysants de toutes parts. A mon expression presque machiavélique, l'on pouvait aisément deviner que je préparais un mauvais coup. Ayant repéré les seringues il me semblait évident qu'il s'agissait de son bien le plus précieux. Je profitai d'un moment d'inattention pour m'en emparer sournoisement, un sourire malsain aux lèvres. Presque automatiquement, le jeune homme se retourna vers le sachet que je venais de subtiliser. J'exécutai un magnifique saut en arrière digne des plus grands gymnastes, effrayé à l'idée que mon plan échoue. Rapidement je mis une distance suffisante entre l'inconnu et moi, lui affichant la plus guillerette des expressions ! Un ricanement jubilatoire m'échappa alors que je lui agitai son sachet... d'héro ? Sous le nez. Hum, quel supplice délicieux.
_ Héhéhé, voler voler ! Tu le veux ? Hein que tu le veux ?... lui demandai-je en le narguant exagérément, j'allais encore devoir courir... _ Et bien vient le chercher !
Et en l'espace de deux secondes je me carapatai, le sachet d'héro dans ma poche. Vingt dieux, j'aurais fait un fucking de sport aujourd'hui... Nan, jamais je n'ai douté que le garçon partirai à ma poursuite. Après tout, on parle d'héro, là.
• HRP
Et voilà, j'espère que tout est bon pour toi , j'ai pas encore vraiment corrigé, sorry o/
On venait de me voler mon héro et voilà que le coupable venait vers moi et commençais à l’agiter sous mon nez. Le supplice, vous vous en doutez.
_ Héhéhé, voler voler ! Tu le veux ? Hein que tu le veux ?... Et bien vient le chercher !
Il était entrain de me narguer le salopard. S’il y a bien une chose à laquelle je déteste que l’on touche, c’est bien mon héroïne. Ma seule amie en plus… Je n’eus même pas le temps de réagir que le bougre s’échappait en courant. Et en plus mauviette à ce que je vois… Je ne mis pas moins de 2min pour prendre mes affaires et commencer à courir derrière lui, voulant à tout prix récupérer ce sachet au combien, cela m’a été difficile d’en obtenir sans que le dealer fasse chier. Je me mis alors à courir derrière le jeune homme, m’essoufflant tout de même rapidement ; du fait que je fume pas mal et avec ce que je peux m’enfiler en drogue, ça n’arrange pas vraiment mon cas pour dire.
La course a bien duré une bonne dizaine de minutes avant que je n’arrive à lui sauter dessus. Dire qu’il fallait que je fasse du sport aujourd’hui en plus de ça ! Nan mais qui a inventé le sport, sérieux ?! Je vais le lui montrer à ce petit con qu’on ne vole ma chère et tendre comme ça. Etant à présent sur lui, je repris mon bien, le lui arrachant des mains que je planquais dans mon sac avant de le balancer presque à côté de nous pour me concentrer sur le mec.
« Ne crois pas que tu vas t’en sortir comme ça pour avoir osé poser ta main sur mon héroïne. »
Il avait osé me mettre en colère… Il allait recevoir mes coups même si normalement, j’aime recevoir. Mais là, ce n’était pas vraiment pareil, il venait de me voler un bien précieux. Je le fixais avec mon regard de tueur, même si par rapport au fait que je sois efféminé, ça donnait un côté un peu bizarre et le frappais en plein visage d’un coup de poing droit.
HRP : désolé c'est court mais ça tourne à la baston et pour ne pas empiéter sur ta partie ; j'espère que ça ira tout de même :)
Invité
Jeu 11 Juil - 8:57
Hello to you,
"insufficiently intelligent person."
Il ne m'avait fallu pas plus de quelques minutes pour à nouveau me retrouver en train de décamper comme un dératé. Tu m'étonnes que ma carrure reste toujours aussi insignifiante si je perds tout ce que je gagne à la course. Quoi que, dans ces circonstances le jeu en vaut la chandelle... Voler sa dose d'héro à un intoxiqué, un des plus beaux coups de ma carrière. A-vrai-dire je n'avais pas l'intention d'en faire quoi que ce soit pour la simple et bonne raison que j'allais me faire assurément rattraper et surtout parce que j'avais juste eu l'envie de le faire courir... J'en conviens, mon intelligence ne s'était pas manifestée à ce moment-là... Déjà épuisé par ma précédente fuite et surtout par les coups que j'avais reçu récemment; mettre un pied devant l'autre devint une chose insurmontable. Un véritable combat à mort. Tandis que mes poumons révoltés tentaient de s'enfuir en m'explosant la cage thoracique. Peut-être même que je recrachai la fumée volontairement avalée. Avec une grande difficulté je tentai tant bien que mal de conserver un rythme de respiration convenable. Mais même celui-ci se soustrait à mon contrôle. Un de mes pieds finit par dire merde à l'autre, occasion que ne manqua mon poursuivant pour me projeter à terre.
Le choc me déboussola. Pourquoi je courais déjà ? Mon butin me fut retiré. Peu après j'aperçus un sac qui s'écrasa non loin de moi. Naïf je voulus me relever. C'est à ce moment là que je pris réellement conscience que quelque chose me bloquait au sol. Ce quelque chose avait un regard à vous glacer le sang. Et ce n'était rien que moi qui avait le privilège de le contempler. Certes, mes pensées sont plutôt mal choisies dans un moment comme celui-ci.
« Ne crois pas que tu vas t’en sortir comme ça pour avoir osé poser ta main sur mon héroïne. »
De quoi il en retournait, je le voyais venir gros comme une maison. Dans un réflexe insoupçonné j'eus tout juste le temps de protéger mon visage pour qu'il en bouffe le moins possible. Hum, à force de m'engager dans des batailles perdues d'avance, peut-être que je serais un peu moins bon à rien. Entre mes dents se gravait un "enfoiré" qui ne tarda à sortir en un sifflement sordide. Le fauteur de trouble, c'est moi, qui d'autre ? Mais c'n'est pas pour autant que j'allais accepter mon châtiment sans broncher. Ce surplus de fierté qui n'a de cesse de m'embarquer dans des plans pourris, un peu comme celui-ci. La douleur des coups me séquestrera plus tard, en cet instant, une colère naissante m'en immunisait.
Subtilement, je feintai la douleur -qui était bien réelle d'ailleurs- et la soumission, geignant dans mon coin tout en évitant son regard pourtant magnifique. Trop magnifique pour que je puisse lui permettre de le garder. Baisse les yeux ou je te les crèverais. Ce que je fis immédiatement. D'un geste vif mon index accompagné de son pote le majeur se précipitèrent vers ses pupilles. Un acte ne pouvant risquer une perte vue, rien qu'une douleur suffisante pour provoquer une gêne qui mettra un temps à s'estomper. Ceci fait, j'en profitai pour me tortiller dans tous les sens, m'extirpant de son emprise. Il n'y avait qu'une seule de mes jambes vraiment libre de ses mouvements. Qu'à cela ne tienne, quand on est inexpérimenté on tente tout même le diable. Maladroitement, je tentai de diriger un coup de pied en direction de son menton. Sincèrement, je ne me pensais pas capable de telles choses. Une rage de n'avoir jamais su se défendre, sûrement. Allez savoir. Une irritation que je pouvais sentir grandir à feu doux me réchauffait les entrailles. Libéré, ce fut à mon tour de me projeter sur lui, l'immobilisant au sol avec le peu de force que j'avais. S'en défaire sera une mince affaire. D'un ton froid et haineux je lui répondis.
_ C'est bon, c'est pas comme si j'allais pas te la rendre.
Le regard qui tue, moi aussi je sais le faire.
• HRP
Ouais c'est nickel no soucy ! Mais bon, te gêne pas avec Caleb, c'est une poupée de toute façon °°
J’étais toujours sur le jeune homme que je regardais plutôt durement, ignorant s’il avait vraiment mal ou pas. Bon, okay après tout, je venais tout de même de lui donner plusieurs coups dans le visage donc oui, c’est même certain à part s’il est complètement maso, qu’il ait mal. Seulement, je n’eus pas du tout le temps de faire quelque chose pour protéger mes yeux que le jeune homme sur lequel je m’étais défoulé, venait de mettre ses deux doigts dans mes yeux. Je poussais un cri de douleur, fermant mes pupilles d’un coup. Rah sale gamin, ça fait super mal ça. N’ayant pas encore repris complètement mes sens, je ne pus éviter le coup de pied dans le menton, la douleur se faisant cinglante à la seconde même où le coup fut porté. Je ne sens d’ailleurs plus mon menton… Et je crois me souvenir qu’un seul coup de pied dans cet os peut vous le casser. C’est génial ça hein… M’enfin, la douleur ne trahit pas.
Il ne m’avait pas du tout raté pour le coup. Rouvrant les yeux mais en larmes à cause de son action d’il y a quelques minutes, je tentais de faire quelque chose mais trop tard. Il s’était déjà projeté sur moi n’ayant même pas pu l’en empêcher. Il me tenait au sol mais ce serait presque trop facile pour moi de m’extirper de cette étreinte. Je le regardais, un regard un peu froid dans les yeux tandis que ce dernier me faisait le regard de tueur comme j’avais pu faire précédemment.
_ C'est bon, c'est pas comme si j'allais pas te la rendre.
Ah la réplique qui tue, je vous jure. De toute manière, même s’il comptait me la rendre depuis le départ, j’étais chaud time pour me battre aussi longtemps qu’il le faudra. Ca me dérangerait quelques peu d’abîmer ce joli visage mais je ne reviendrais peut-être pas en arrière. Non, je sais ce que je vais faire ; je compte bien juste lui rendre ce qu’il vient de me casser en lui cassant un truc, style une arcade. Après j’étais aussi maso que je pouvais être sadique alors je restais là sans rien faire pendant un moment, attendant de voir ce qu’il pourrait bien me faire. Ca peut être drôle ce genre de situation parfois.
« Okay okay… en tout cas, tu viens de me péter le menton, t’es content de toi ? »
Je ne faisais que le chercher à vrai dire. Ca m’amusait de jouer un peu dans la provoc comme ça. Je faisais tout ça le fier mais j’avais trop mal à mon menton… Je venais de me lasser je crois… Pourtant j’avais envie de terminer à l’hosto aujourd’hui. Ca pourrait être drôle, surtout quand après je m’enfuirais. Regardant le jeune homme à nouveau j’en vins à lui faire un sourire.
« Dis, défoule toi sur moi aujourd’hui. Même que… si tu me donnes deux trois infos comme ça, je te laisserais te défouler sur moi autant que tu veux.
HRP : Shinya est un malade, faut que t'en profite ;) XD
Invité
Mar 23 Juil - 0:44
What's life...
"Without the ability to make stupid choice ?"
Je pouvais presque sentir une fébrilité récurrente qui prenait possession de tous mes membres. Mes dents crissaient. Mon amour propre avait suffisamment pris cher ces temps-ci et j'avais eu largement le temps d'arriver à saturation. Je m'étais mangé plusieurs coups dans le visage, c'est là que je prends tout généralement. A croire que certaines personnes lui vouent une haine sans pareille... Mais qu'importe, j'avais fait la première chose qui m'était passée par l'esprit. Lui crever les yeux, bien décidé à m'en sortir cette fois-ci, ou du moins le laisser avec quelques traces de mon passage. Pour une fois dans ma piètre existence j'avais le sentiment de ne pas être totalement à la merci de quelqu'un. Bien évidemment, la situation pourrait vite prendre un autre tournant. Cela ne m'étonnerait même pas... C'était évident, alors que je m'étais projeté sur lui, que jusqu'à présent je n'avais eu droit qu'à la version soft. Au dessus de lui, je n'étais plus réellement convaincu de ce que je voulais. Quand j'y réfléchis, je n'suis pas un violent moi. Juste un pauvre mec qui cherche les emmerdes et qui finit par péter un câble quand on le remet à sa place avec insistance. Malgré ça, je ne pouvais me débarrasser de l'aversion qui habitait mes pupilles. Mes muscles restaient toujours autant crispés, contrairement à ma capacité de réflexion qui disjoncta. Je le sondai toujours avec autant d'insistance, mais c'est toute ma capacité intellectuelle qui se déconnecta. Dans un accès de démence, je lui aurais très certainement crevé ses yeux pour de bon. Figé dans une phase de colère une voix me fit revenir sur terre.
« Okay okay… en tout cas, tu viens de me péter le menton, t’es content de toi ? »
A ces mots, je parus presque surpris de sa présence. Je sais c'est idiot. Ma prise sur lui -déjà peu impressionnante- se desserra instantanément. Je vous l'ai dit, je ne frappe personne d'ordinaire, moi, alors entendre que je venais de casser le menton de quelqu'un... Forcément ça me fit un drôle d'effet. Je me demande quelle expression je devais afficher, mais j'étais quasiment certain que mon visage se renfrogna avant de se neutraliser. Cette simple remarque avait été amplement suffisante pour que toute mon irritation descende d'une traite. J'avoue que je me sentais con -ça ne change pas beaucoup de d'habitude mais bon- c'n'est pas pour autant que je tirai ma révérence. Abdiquant légèrement je repris la parole d'un ton beaucoup plus calme. Le sondant d'un regard incertain.
_ Hum, disons que ça ne va pas m'empêcher de dormir...
C'est plutôt ironique comme réplique quand l'on sait que je ne dors pratiquement pas. L'intonation qu'il avait employé se voulait provocante, mais je ne l'avais pas prise en considération. C'était plus comme s'il m'avait mis une tape derrière la tête pour me demander ce que je foutais qu'autre chose. C'est la suite de son discours qui m'intrigua -sans prendre en compte le fait que j'étais face à un maso-...-Et sans faire gaffe au fait que je me demandais si je ne l'étais pas également- lorsque le jeune homme que je surplombais me fit un sourire. Je l'avais écouté avec attention, toute trace de malveillance s'étant effacé de mon aura. Ma prise ne se relâcha que davantage alors que je le fixais avec des yeux intéressés. C'est vrai quand y songeant à part emmerder tout le monde je n'avais pas fait grand chose jusqu'à présent. Y prendre part pourrait être attrayant. Je me redressais légèrement. Prêt à négocier.
_ Tu veux quoi comme informations ? Quel groupe ? J'ai pas grand chose à te raconter, mais je peux t'en trouver.
Ma garde s'était totalement baissée en même temps que mon courroux. Si le garçon décidait par mégarde de reprendre le dessus, il serait aisé pour lui de le faire.
• HRP
Sorry Cal est une poupée, frapper quelqu'un comme ça just for da lulz, ça ne lui traverserait même pas l'esprit xD
Décidément, cela ne se passait pas du tout comme je l'avais prévu. Il ne compte même pas me frapper... Tss c'est bien ma veine ça.
_ Hum, disons que ça ne va pas m'empêcher de dormir...
Non ça c'est sûr que je pense bien que ce n'est pas parce qu'il m'a pété le menton qu'il risque de ne pas dormir. La douleur étant bien là, je n'avais rien sur moi au moins pour faire passer la douleur. Si j'avais toujours de l'héro mais non. C'est plus pour m'envoyer en l'air qu'autre chose. Enfin bon... J'étais toujours sous son emprise aussi peu forte qu'elle soit tout en le regardant et vis que de nous deux, plus aucune trace de méchanceté ou de malveillance venait de s'effacer. Dans un sens tant mieux, j'ai l'impression que nous pourrions être amis tous les deux.
Je me fais peut-être de fausses idées mais je sais que je dois apprendre à avoir des amis ici. Que ce soit par intérêt ou quelqu'un qui apprécie vraiment ma compagnie. Restant allongé, je me demandais déjà quelles informations j'allais bien pouvoir lui demander. Je n'ai pas vraiment grande idée, faisant ma propre guerre dans mon coin.
_ Tu veux quoi comme informations ? Quel groupe ? J'ai pas grand chose à te raconter, mais je peux t'en trouver.
Je réfléchissais alors et profitant qu'il ait complètement baissé la garde, je me relevais alors au moins pour m'asseoir. Hm... je pourrais demander à savoir sur les amazons mais j'ai déjà ma petite piste pour ça. Dans ce cas, et si je lui demandais sur les mermaids. C'est toujours bon à savoir ce qu'elles mijotent ces petites pestes de temps à autres. M'étirant longuement, je regardais un moment le jeune homme, me disant que vraiment. Je devrais peut-être essayer de me sociabiliser et avoir un ami. Lui faisant un petit sourire, j'en vins à redevenir l'ange je pouvais être.
« Hm et bien est-ce que tu aurais quelques infos sur les mermaids ? Genre un peu leurs activités. »
Ca pouvait déjà être un bon début d'avoir ce genre d'informations. Je saurais toujours quoi en faire s'il peut me les donner. Tout en le regardant, je me disais également que je pourrais toujours reprendre le dessus mais pas envie en fait. J'ai plutôt envie de jouer les enquiquineurs mais de manière gentille et soft. N'attendant pas tellement à ce qu'il me réponde, j'allais lui voler un rapide baiser. Il est chou quand on y regarde bien. Souriant, je lui fais un peace avant de m'approcher de son oreille pour lui chuchoter.
« C'est un petit cadeau de remerciements en avance pour les infos. »
Bon, par contre s'il est homophobe, je ne suis pas dans la merde. Mais quitte à essayer !
Invité
Dim 11 Aoû - 11:55
You jump, I jump,
"Remember ?"
Quand j'y pense, l'ambiance avait changé du tout au tout. La haine qui auparavant brillait dans mes mirettes s'était totalement effacée pour laisser place à de la curiosité. Le surplombant encore et toujours de mon imposante personne -genre- j'écoutais attentivement ce que le garçon avait à me dire, revenant petit à petit dans le monde du vraisemblable. Encore une fois ma connerie m'avait embarqué dans une situation qui devenait de plus en plus étrange. Certes je m'étais fait taper sur la gueule, mais à présent je me retrouvais face à un déluré qui me proposait de lui échanger des informations, en contrepartie de quoi je pouvais le frapper autant que je le voulais. Triste à dire, mais il n'obtiendra pas ce qu'il convoite. Du point de vue des coups je veux dire. Par simple plaisir, jamais je ne lèverais la mains sur quelqu'un dans le but de le blesser. Si c'est juste dans l'optique de faire chier, là par contre cela ne me dérangerait point. A nouveau conscient de mes actes, je me dégouttais presque de lui avoir tué le menton. En un quart de seconde je m'étais abaissé au genre de personnes que je pourrais vomir.
Totalement désarmé, je l'avais laissé se relever sans rechigner, me poussant instinctivement plus loin. Pour moi la prise de tête était terminé et mon conscient était de lui même passé à autre chose, comme pour me faire oublier que je venais de maltraiter un individu. Qu'il est gentil, il prend soin de moi. C'n'était pas grand chose, je vous l'avoue, mais pour un bisounours tel que moi c'était la fin du monde... Et même plus. Candide, je le fixais tergiverser. Voilà maintenant que je me retrouvais informateur pour avoir subtilisé de l'héro. Si c'n'est pas génial tout ça. Jouer les p'tites fouines ne m'alléchait pas plus que ça. Malheureusement j'étais du genre à prendre les choses comme elles viennent. Une porte s'entrouvrait, ma témérité m'y jetait de force. Et à ce moment précis, j'appliquais ce système à la perfection.
« Hm et bien est-ce que tu aurais quelques infos sur les mermaids ? Genre un peu leurs activités. »
Je réfléchissais quelques secondes, lançant mon regard dans le vide. Ouais, j'devais bien avoir quelques trucs à lui raconter... Concentré, passant mon index sur le bout de mon nez comme pour aider à ma réflexion, je ne vis pas venir ce qu'il se profilait. Suivant le fil de mes pensées, je repris la parole innocemment.
_ Ouais j'dois bien avoir quelques trr-...
Et là, bam ! Quelque chose me coupa la parole. Il m'a eu le fourbe ! Bordel, cet abruti venait de me voler un baiser sous prétexte que c'était un cadeau de remerciement pour les tuyaux que j'allais lui filer, j'y crois pas ! Surpris, je battais des jambes pour m'éloigner de lui, le jugeant tout d'un coup beaucoup trop proche. Réprimant un léger hâle rosé qui m'était monté aux joues. Fait chier. Si y'a bien un truc que je déteste, c'est bien être pris par surprise. Pantois, je le fixais pendant quelques secondes, toujours assis par terre comme un con.
_ Sérieux, prévient quand tu fais des trucs comme ça ! le réprimandai-je.
Cherchez ma logique, je lui demandais de me prévenir, mais en aucun cas de ne pas recommencer. Plus le temps passe et plus je me rends compte que j'ai un sérieux problème psychologique... Et un côté rancunier qui peut atteindre des sommets ! S'il ne m'avait pas surpris de la sorte, je lui aurais déballé mon sac sans problème. Mais maintenant, ça n'allait pas se passer comme ça. Ho, bien sûr que j'allais finir par lui raconter deux ou trois trucs, mais pas avant de l'avoir emmerdé. Assis en tailleur, accoudé sur mes genoux, je le regardais, prêt à marchander.
_ Donc j'disais, ouais j'ai bien deux trois trucs à te raconter, mais qu'est-ce ça m'apporte vu que te frapper c'est pas mon trip ?
Mon ton s'était fait légèrement provocant, cherchant à le piquer. Pourtant, une saleté de sourire traînait toujours au coin de mes lèvres, refusant de s'en défaire. De mon côté à présent, c'était une autre partie de jeu qui était lancée.
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Mer 3 Juil - 7:54
