Sei Gakuen
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[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb']

Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeJeu 11 Juil - 9:18


La matière que préférait le plus Iwan était s'en doute la littérature japonaise. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait toujours été fasciné par les anciens écrits et quand il étudia le japonais, il tomba sous le charme de cette matière. La particularité du garçon était qu'il avait toujours été doué dans les matières littéraires, même celle où il n'avait quasiment aucune connaissance. Pourquoi? Parce qu'il étais toujours attentif. Une motivation qui le rendait sur-douer dans ces matières-là. Les arts lui apportaient la glorification qu'il recherchait, mais ce qu'il ne savait pas, c'était que ces matières-là allaient aussi lui apporter le bonheur le plus pur et merveilleux qu'il n'avait jamais imaginé: l'amour. Oui, sans le savoir, Iwan allait rencontrer la personne avec qui, il allait se mettre pour la première fois, réellement en couple. La rentrée de l'aristo fut marquée par les retrouvailles avec son meilleur ami, Flippy. Il ne pensait pas le voir dès son premier jour et de ce fait, cette rentrée avait été plus nostalgique et émotive qu'il ne l'avait prévu, surtout qu'il ne se souvenait pas de grand monde. Comme dans les films d'amours, où les deux protagonistes se retrouvèrent, cheveux dans le vent, limite en train de pleurer entre le portail de l'établissement et l'entrée principale. Bon certes, Iwan et Flippy n'étaient pas du genre à avoir les larmes aux yeux, mais mis à part ce détail, le reste de la description y était. Une scène magnifique.

A chaque qu'il revoyait cette scène dans sa tête, un mélange de honte et de bonheur s'affichait sur son visage. Il avait honte parce que la scène était d'une telle niaiserie qu'il ne comprenait pas comment il avait pu tomber dans ce cliché. Puis, il était heureux parce que cela faisait un peu plus d'un an qu'il n'avait pas vu son meilleur ami. Ce mec était une perle rare à ses yeux: il faisait parti des peu de personnes qu'il pouvait supporter et même, qu'il pouvait apprécier. Oui, il arrivait à apprécier des personnes ce petit Iwan. Mais cela n'était pas le cas pour les autres élèves. Le côté i]«Ouais, je participe à la guguerre de l'établissement, comme ça, je serai populaire»[/i] des gens le rendait malade. Comme pouvait-on réagir comme ça dans ce genre d'établissement? Il ne comprenait pas et surtout, il ne voulait même pas comprendre. Une réaction qui faisait qu'il n'avait pas beaucoup d'amis dans l'établissement, mais il s'en fichait de cela. Ce mec était beaucoup trop orgueilleux pour aller des gens et leur demander: «Bonjour! Tu veux bien être mon ami? Loooool». Bref, perdu dans ses pensées, il fut surpris d'arriver devant sa salle de cours aussi vite. Il ouvrit la porte et s'installa à sa place.

La salle de classe n'avait pas changé par rapport à ses souvenirs. Enfin, elle avait un peu changé, puisqu'ils avaient dû changer les meubles, refaire la peinture, … mais dans le fond, elle était identique qu'il y a un an. Les tables et les chaises étaient toujours à la même place. Les meubles de rangement n'avaient pas changé non plus. Franchement, même avec le temps, il l'avait reconnu dès le premier pas poser dedans. La classe était déjà rempli au ¾ quand il entra dedans. Contrairement à la pièce, il ne reconnut quasiment personne dans cette pièce. Les gens semblaient tellement minables à ses yeux qu'il ne prit même pas la peine de les saluer quand il entra. D'ailleurs, il sentait que la journée allait mal commencé: à peine revenu dans l'établissement qu'il allait chercher déjà les ennuies. Pourquoi? Parce que la place ce qu'il voulait avait été prise par une autre personne: un mec. Plus il s'approcha de lui, plus il le trouvait mignon, mais cela n'avait aucune importance pour lui. Ce mec avait pris sa place préféré et il comptait bien la lui prendre. Sans aucune gêne, il alla le voir. Quand il fut assez proche de lui, il le scruta de la tête aux pieds. Ce mec était vraiment mignon, c'était tellement dommage de le prendre la tête pour une petite broutille comme celle-ci. Une broutille que son orgueil ne pouvait pas laisser passer.

Iwan – Qu'est-ce que tu fous là? demanda-t-il sur un ton assez froid. Iwan n'était le genre de mec à dire les choses sur un ton mielleux. C'est ma place ici. finit-il. Ce mec n'était vraiment pas agrable.

Le problème d'Iwan était que pour lui, aucune personne n'avait de valeur à ses yeux à par Flippy. Et encore, son meilleur ami avait gagné son amitié parce qu'ils partageaient la même vision de la torture : un bon mélange de torture physique et morale. Un mixage qu'ils adoraient, même si l'un était plus spécialisé dans un domaine tandis que l'autre excellait dans le second domaine. On pouvait dire que ces deux personnes s'étaient bien rencontrés. Bref, Iwan était toujours près de lui, à le regarder froidement en attendant la réponse de celui-ci.


Désolé pour la qualité et le retard X.X les grandes chaleurs ne sont pas mes amies pour l'inspiration D8

Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeSam 13 Juil - 0:55


Sorry I can't hear you,
 "over the sound of how awesome I am."


Ce matin là s'était déguisé pour que je le haïsse tout autant que les autres sans me douter de ce que le destin avait manigancé derrière mon dos. Le pâle Soleil, ne pouvant éternellement s'incliner devant la beauté saisissante de la Lune se leva en un ultime effort, chassant du ciel celle qui était devenue ma préférée. Ses faibles rayons qui éclairaient à peine la pièce se posaient sur un garçon éreinté par ses courses incessantes. M'écrasant sur ce pauvre matelas, ma respiration s'était faite de plus en plus difficile. Le souffle que j'avais perdu refusait de revenir et je peinais à inspirer. Fatigué. Tout mon corps me faisait souffrir. Peu importe la manière dont je me contorsionnais : des tiraillements faits d'épines me raclaient chacun de mes muscles des orteils aux oreilles. Épuisé. Emporté par l'engouement d'un univers nouveau, l'inconscient que j'étais avait repoussé son organisme dans des retranchements qu'il ne pouvait surmonter. C'était cruel d'infliger une telle souffrance à un être si petit et si fragile. Mais ayant toujours vécu dans la plénitude, ce petit corps se vengeait de subir un tel revers de traitement. Souvent privé de sommeil, parfois privé de nourriture, voilà qu'on lui demandait de porter ce jeune homme où bon le voulait. A bout de force, je m'étais même résigné à passer la nuit bien sagement affalé dans un lit, me privant d'une des seules choses réellement importante à mes yeux. Cette chambre. Ce lieu m'était presque étranger.

Dans ce petit matin des oiseaux chantonnaient une mélodie cristalline, un peu comme à ce moment là. Dans cette même pièce. Quand je songe à l'instant où j'ai failli perdre pieds le dégoût envahit ma bouche dans un goût de cendres. Pourtant il me manquait. J'éprouvais presque l'envie de le revoir. Cette pensée m'arracha une plainte. J'avais passé une nuit exécrable, même au repos mes yeux avaient refusé de se fermer. Je me redressai dans un râle presque inaudible, l'atmosphère était beaucoup trop oppressante ici. Du bout des doigts je saisis mes affaires avant de m'évader à pas feutrés. Lorsque la mélancolique mélodie des oiseaux ne me parvint plus, je fus rassuré.

Il était bien trop tôt pour aller en cours ou même pour songer à se lever. Seule une personne telle que moi pouvait se diriger vers les douches communes à cette heure-ci. Dans le pensionnat tout endormi pas un bruissement venait perturber le silence dans lequel je me cachais. Une fois le silence brisé je suis découvert. Aujourd'hui je ne pouvais me permettre d'errer dans les couloirs. Des misérables me guettaient encore et cette fois-ci je n'aurais pas le courage de prendre mes jambes à mon coup. Ça m'arrachait presque la langue de dire ça, me fixant dans une glace salie. Mais aujourd'hui le lieu le plus sûr pour moi était incontestablement une salle de cours.
Ce matin là s'était déguisé pour que je le haïsse encore plus que les autres.

J'avais patiemment attendu posté devant une salle que le cours commence, pressant presque le professeur à ouvrir cette fichue porte. Premier arrivé, premier servi. Une table côté mur, près de la fenêtre à côté d'un radiateur, parfait ! Je m'y installai sans plus attendre; bien vite mes insomnies me rattrapèrent et affalé sur ma table je sombrai. C'est le grabuge que faisait les élèves qui me tira de ma somnolence. Les yeux encore fermés je pouvais percevoir le moindre bruit. Ces pas, notamment. Ces pas qui se rapprochaient, venant sûrement quérir une place à côté de moi. Pourtant ceux-ci se stoppèrent. J'entrouvris les paupières, un corps me cachait la vue. En cours ma présence s'efface totalement, qui adresserait-il la parole à un fantôme ?


– Qu'est-ce que tu fous là? C'est ma place ici.

Mon regard se releva, j'avais beau le scruter ce visage ne me disait rien. Me frottant les yeux je pris mon temps pour me redresser. Hum, pour une fois que je n'emmerdais personne, ce sont les emmerdes qui venaient à moi toutes seules. Si c'est pas merveilleux ! Une expression comparable à un mollusque en hibernation mon regard se perdit dans le sien, sortant à peine de sa léthargie. Son ton était si froid qu'il me dissipa toute envie de lui répondre et pourtant.
    _ Là je suis en cours de littérature japonaise et toi qu'est-ce tu fous là ? répondis-je sur un ton blasé avec une petite pointe d'ironie.
Certes épuisé l'instinct de se quereller était beaucoup plus fort que tout. D'autant plus que j'étais beaucoup trop fier pour simplement exécuter ce qu'il me demandait, aussi charmant soit-il.
    _ Et effectivement ta place est ici - enchaînai-je en désignant la place d'à côté. Je squatte cette place depuis que j'suis arrivé ici, j'y suis j'y reste. Et en plus j't'ai jamais vu t'es qui ?

Sifflai-je presque entre mes dents, j'avais les nerfs à fleur de peau c'n'était pas le moment pour me provoquer.
Pour appuyer mes paroles j'enroulai mes gambettes autours des pieds de la chaise, une fois de plus m'affalant sur la table pour en saisir le bord. Toute mon attitude lui criait presque "cette table est à moi t'y touche pas !". Sur la défensive je ne le lâchai pas du regard. Cette bouille de bisounours commençait déjà à me taper sur le système.
Ce matin là s'était déguisé pour masquer la saveur exquise des prochains temps qui se profilaient.

• HRP

Deux fois que je l'écrit, deux fois que mon ordi plante avant que je le poste D8 *meurs*
Pas de problème t'inquiète ^^

© Cal'

Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeLun 15 Juil - 1:32


La journée de cours s'annonçait très mal pour les deux garçons. Le polonais ne s'était pas réveillé de mauvaise humeur, mais le fait de voir une personne sur sa chaise, sur sa table n’accentua pas sa bonne humeur, bien au contraire. Le destin était vraiment sadique. Il s'amusait avec les nerfs du garçon. Une situation qu'il tira à son avantage: lui qui avait quitté l'établissement depuis près d'un an, il allait pourvoir se remettre dans le bain pour les prises de tête et les combats entre les élèves. Une caractéristique de l'établissement qui l'avait énormément manqué. Donc, quand il vit ce garçon, Iwan se disait que c'était la meilleur opportunité pour reprendre du service, même si cette personne n'était pas une fille, mais un garçon fort bien mignon. Dans une autre situation, il l'aurait bien mis dans son lit pour une partie de jambe en l'air, mais le destin avait décidé que leur rencontre allait prendre un autre tournant.

Le garçon était arrivé dans la classe en avance: la classe était bien remplie, mais la prof n'était pas encore arrivée. Un détail qu'il prit en conséquence. Depuis son arrivée, il y a quelques jours, déjà, Iwan avait remarqué qu'il y avait eu beaucoup de changement. Il ne reconnut pas le ¾ des élèves. Au niveau des bastards, il reconnut le roi des gay: Norio Hasegawa. Du moins, à cette époque, les bastards avaient la réputation de regrouper que des gay, même s'il n'y en avait aucun, mis à par lui. Au niveau des mermaids, il ne reconnut personne. Par contre, il s'aperçut que les petites catins étaient plus provocatrices que ses consœurs. Pour ce qui est des amazones, idem que pour les mermaids: aucune tête ne lui rappela des souvenirs. Puis, pour ce qui est des aristocrates, il se souvenu d'une seule personne: Ezechiel. Ce mes était le plus spécial du groupe. Très gentil, mais très spéciale aussi. Perdu dans ses pensées, il arriva devant le garçon qui lui avait pris sa place. Sans aucune délicatesse, Iwan lui balança que c'était sa place et, de ce fait, il devait partir. Personne ne sut ce que pensait Iwan, mais quand le garçon lui annonça qu'il était en cours de littérature japonaise, l'aristocrate fronça les sourcils. En plus de lui prendre sa place, il le prenait pour un con. Avant qu'il eut le temps de répliqué, l'inconnu lui dit que sa place était la table juste à côté de lui. C'était la goutte qui faisait déborder le vase: ce mec le prenait réellement pour un con.

Iwan – Non, ma place est là tu es assis, dit-il sur un ton sec. C'est pas parce que tu squattes cette place que c'est la tienne...continua-t-il en commençant à approcher sa bouche près de l'oreille du garçon. Et je te conseille de faire ce que j'te dis avant de t'en prendre une, ok? finit-il sur un ton plus amusé. Il n'allait quand même pas frapper ce pauvre mec devant la classe. Il risquait de se faire remarquer dès son retour. Il attendait plus ou moins une réponse du garçon. Pis quand il lui demanda son prénom, son sourire ne disparut pas. Qu'est-ce que ça peut te foutre de connaître son prénom? ajouta-t-il sur le même ton. En même pas une semaine, il venait de trouver sa première victime.

À une certaine époque, Iwan était un petit ange qui était très poli et gentil. Puis, avec le temps, cet ange était devenu un démon sauvage. Heureusement pour lui, le démon devenu moins sauvage grâce à son arrivée à Sei: l'établissement des miracles. Le polonais était toujours dans la même position quand la prof arriva dans la classe. Malheureusement pour lui, il n'aurait pas la place qu'il voulait. Un mal pour un bien puisqu'il avait trouvé sa première victime et il comptait bien profiter du cours pour commencer son œuvre. Tandis que les autres élèves se mettaient à leur place, le polonais s'avança vers le tableau. Comme à chaque fois, quand un nouvel élève était transféré, il devait se présenter devant sa classe. La prof baragouina des trucs comme quoi il venait des États-Unis et qu'il fallait être gentil avec lui pour sa rentrée. La prof devait être une nouvelle dans l'établissement puis qu'elle semblait toute mielleuse avec lui. Il faisait toujours cet effet-là avec les cruches. Il écrit son prénom sur le tableau et se présenta rapidement.

Iwan – Bonjour, je m'appelle Iwan. Iwan Baumann. Je suis arrivé au Japon il y a quelques jours et je suis heureux de faire partie de votre classe. dit-il en s'inclinant devant la classe et en s'installant – comme par hasard – sur la table que la prof qui attribua et qui était la même table que l'inconnu lui avait présenté peu de temps avant. 

Tous les regards se posèrent sur lui pendant quelques secondes. Il n'était pas un aristo pour rien: il savait très bien faire la part des choses, ou pour certaines personnes, cacher ses véritables sentiments. D'ailleurs, il observa que dans sa classe, il n'y avait que lui comme aristocrate. Il se demandait dans quel groupe pouvait être les autres élèves. Il reconnut des mermaids dans un coin de la classe: elles préféraient se maquiller que de sortir leurs affaires. Une attitude qui les rendait pathétique. Bref. Il n'avait rien à dire puisqu'il comptait profiter du cours pour faire chier son voisin. Il voulait jouer aux têtes brûlés, il n'allait pas être déçu.



J'espère que mon post te va. Je sors d'une journée de codage et mis à jour des liens donc mon cerveau est en compote #out
Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeMer 17 Juil - 4:11


Me ? Weird ?
 "I'm limited edition."


Après quelques minutes de réflexion intense -nan je déconne- peut-être que j'aurais mieux fait de rester terré dans mon coin finalement. Avec un peu de chance personne ne m'aurait aperçu de la journée. Avec un peu de chance j'aurais pu siester paisiblement. Avec un peu de chance je n'aurais jamais croisé ce très cher jeune homme qui apparemment avait marqué son territoire sur une chaise. Avec un peu d-... Bon d'accord j'arrête. Tout ça pour dire que dès le matin on avait réussi à me faire chier comme un bon boomerang vengeur mais pas masqué. A-vrai-dire cette place je n'en avais pas grand chose à faire, pour le peu de fois que je viens ici. Lui affirmer au nez et à la barbe que je siégeais en ce lieu depuis que j'étais arrivé était presque une énorme blague. Rectification : c'était une énorme blague comme on les aime pas. Je n'étais même pas complètement certain que le professeur reconnaisse ma trogne. Au pire des cas c'n'est pas bien grave, je l'aurais au moins emmerdé en retour par un légitime esprit de contradiction.

Toujours prostré sur ladite chaise je l'écoutais faire son petit sketch d'intimidation qui n'avait décidément aucun impact sur mon système nerveux. Pour ne rien vous cacher j'étais à la limite de bailler aux corneilles et absolument pas pour le défier ! Nan, c'était juste que j'n'avais jamais été autant fatigué. Mon oreille tilta, voilà qu'à présent je me trouvais menacé. Je me demandais bien ce que ce jeune homme percevait comme émotion dans mon regard de décérébré. Toujours aussi amorphe j'haussai vaguement un sourcil ; sentant son souffle me descendre le long du cou. Un frisson échappa à mon contrôle, ce qui eut le don de m'agacer et c'est reparti pour un tour !

_ C'est bon c'est pas comme si y'avait marqué ton nom sur la table. sifflai-je contrarié. Quand quelque chose me percuta l'esprit. Perspicace je jetai un coup d’œil à la surface en bois exprimant mes pensées à haute voix. _ Y'a pas non plus le miens d'ailleurs, j'vais l'écrire tiens. marmonnai-je en partant à la conquête d'un stylo.

Et ceci n'était pas une fourberie, j'avais tout simplement agi spontanément sans prendre la peine de réfléchir. Au moins de cette manière je venais à en ignorer la présence de l'inconnu qui était beaucoup trop près à mon goût. Vade retro Satanas ! Pourtant il continuait dans son petit jeu du "respecte-moi je suis supérieur à toi", un aristo j'en aurais mis sa main à couper -pas la mienne ? Et puis quoi encore. Très bien très bien, tu ne veux pas me dire ton prénom ? Et bien dans ce cas je te nomme Blanche Neige ; pestiférai-je dans toute mon intériorité, griffonnant mes initiales sur la table sans me préoccuper de lui et de son complexe de supériorité. Entendant vaguement des pas dans le couloir, j'eus quand même un semblant de réaction.

_ De l'air s'il te plait tu gâches mon environnement, merci. marmonnai-je.

Ce fut le moment que choisit la prof pour faire son entrée en scène. Diable c'était pas trop tôt ! Me voilà enfin libéré de cette proximité oppressante. La suite des événements se déroula si normalement que c'en était presque décevant. Une bonne présentation bateau provoquant de temps à autre une réaction chez les autres élèves. Des expressions neutres, sympathiques et même des regards noirs... Wouh. Indirectement j'étais tout de même parvenu à connaître son nom, même si toutefois je ne pus m'empêcher de murmurer un "Blanche Neige" à la place de son véritable patronyme. Ce petit surnom qui parvint aux oreilles de mon voisin de derrière. Discrètement il me posa une question à propos de celui-ci. Amusé je lui répliquai qu'il s'agissait d'un petit surnom par lequel ce cher, Iwan donc, avait l'habitude d'être appelé. Revenant à ma position initiale tout content de ma petite plaisanterie, j'étais quasi certain que ce voisin engagerait la conversation avec ce nouveau venu par ce pseudo tout mignon. Ça se voyait à son regard, m'voyez.

Un sourire satisfait aux lèvres j'observais le garçon prendre place à l'emplacement que je lui avais désigné auparavant. Histoire de l'enquiquiner il allait de soi que je lui fasse la remarque avec mon habituelle bouille d'ange.

_ Tu vois, je t'avais dit que c'était ta place.. raillai-je.

Vous vous souvenez du voisin un petit peu trop curieux ? Juste après ceci il jugea bon de souhaiter la bienvenue au jeune homme en le nommant... Blanche Neige. C'était presque impossible de ne pas rire.. Faisant volte face vers le tableau, raide comme un piquet, ma main se plaqua contre ma bouche pour l'empêcher de rire aux éclats tandis que tout mon corps était pris de soubresauts incontrôlables. Héhé, c'est si facile de se démasquer tout seul ! Ce qui était certain c'est que je ne venais pas de me faire un pote. Mais il avait l'air amusant, dans mon sens...
Le cours débuta par l'appel, comme tous les autres. Quand ce fut mon tour je répondis présent emprunt d'une énergie retrouvée. Hum.. Nan en fait je carburais juste à la force de mes nerfs remotivés par la présence d'un nouvel adversaire fort agréable à regarder huhu..
Tout se serait bien passé, si la prof n'avait pas annoncé qu'aujourd'hui nous allions travailler en groupe. Avec un peu de chance je ne tomberais pas avec Blanche Neige. Bien que c'est avec beaucoup de chance que je l'ai rencontré.
• HRP

C'est nickel ! J'suis pas au meilleur de ma forme non plus xD Bonne lecture ~
© Cal'

Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeJeu 18 Juil - 19:05


Le retour du polonais dans l'établissement commençait très mal. Un retour aux sources qui allait lui valoir déjà des ennuis. Même si cette personne était un mec, Iwan était trop orgueilleux et trop fier pour laisser quelqu'un le prendre de haut et faire sa loi. Certes, en disant ça, vous allez me dire qu'il ne devait pas s'aimer, puisqu'il était l'exemple même du genre de personne qu'il ne supportait pas. Malheureusement pour vous, son orgueil faisait qu'il ne se détestait pas. Il n'était pas narcissique, mais il ne pouvait pas l'avouer qu'il se contredisait. L'orgueil était vrai le pire défaut de l'homme. Le cours n'avait même pas encore commencer qu'il se prenait déjà la tête avec un élève: un petit brun, avec une gueule de blasé à moitié endormi, qui s'était installé à l'endroit exacte où il s'installait quand il était là. Pourquoi cette place? Parce qu'elle offrait une vue magnifique sur tout l'établissement tout en pouvant faire semblant de suivre le cours. C'était la spécialité d'Iwan. Il ne séchait aucun cours. Il était un élève exemplaire pour la simple et bonne raison qu'il pouvait faire deux choses à la fois, quand il était assis ici. Donc, quand il entra dans la classe, il ne put s'empêcher de se prendre la tête avec l'actuel possesseur de cette place unique. Le garçon semblait jouer de la situation. Heureusement pour notre aristocrate, il n'était pas du genre à sortir les poings pour un oui ou pour un non, sur le simple prétexte que sa gueule ne lui plaisait pas. Sauf que, à la réaction du garçon, il regretta pendant quelques secondes cette décision: il était aussi taquin que lui. Une caractéristique qui n'allait pas lui plaire longtemps.

Iwan venait de menacer gentiment le garçon quand celui-ci – par un excès de plaisir sadique – s'amusa à prendre le polonais pour un idiot. Oui, parce qu'il n'y avait pas marqué son prénom dessus, puis mettre le sien juste sous le nez de son interlocuteur, c'était vraiment le prendre pour un con et surtout jouer avec ses nerfs. Il savait contrôler ses nerfs, sans quand on le prenait pour un con. À ce moment-là, le japonais se mit officiellement le polonais à dos. Pourtant, leur caractère commun aurait pu faire d'eux un duo sataniste pour les autres élèves. Comme quoi, même quand on était presque pareille, on pouvait se détester. Puis, Caleb demanda le prénom de notre protagoniste. Dans un excès de fierté, il ne lui donna pas. Nan mais vraiment, il le prenait pour un con et il voulait entendre son prénom de sa propre bouche. Il se croyait où ce mec? Iwan était un pur aristo, sauf dans le fait de manipuler. Il trouvait cette technique indigne d'eux.  Puis, alors que la prof entra dans la classe, il entendit des sons sortir de la bouche de sa future victime.  Ses mots résonnèrent comme un testament pour Iwan. Ce mec voulait vraiment se mettre à dos l'aristo. Il lui souffla dans l'oreille  pour lui mordilla le lobe. À partir de maintenant, il était devenu son objet, son souffre-douleur, sa victime.

Lors de l'arrivée de la prof, tous les élèves s'installèrent à leur place, sauf Iwan qui fut invité par l'adulte pour se présenter. Il était coutume au Japon que le nouvel élève se présente devant toute la classe. Iwan la même chose. Dans l'assemblé, il pouvait voir des regards surpris, séduis, méprisant, blasé et aussi amusé. Il était donc si rare que ça de rencontrer un étranger dans cet établissement? Il se foutait un peu de la réaction de ses camarades. Quand la prof lui annonça sa place, il y alla. Puis il entendit la réaction amusé de son voisin qui disait que – comme il l'avait dit – sa place était bien là. Il ne réagit pas. Cette réplique puéril n'en valait pas la peine. Par contre, celle qui suivait méritait d'y répondre. Le voisin qui était derrière sa future victime l'appela « Blanche Neige ». WTF !? D'où il appelait Iwan de cette manière? Regardant d'un œil sournois l'inconnu, il comprit aussitôt. La chose qu'il ne savait pas, c'était qu'en Allemagne, « Blanche Neige » était une reine qui représentait la beauté, la pureté et la sagesse. Il allait prendre à son avantage l'ignorance des autres. Il sourit donc au voisin trop curieux. 

Iwan ▬ Merci du compliment. En Allemagne, « Blanche Neige » est la personnification de la beauté, la pureté et la sagesse. dit-il sur un ton calme et amical. Il était trop intelligent pour montrer sa véritable nature aux autres personnes de la classe. Il était plus intelligent que ça. J'imagine que tu le savais pas. Mais fait attention – à ne froisser personne – la prochaine fois que tu donnes un surnom à un inconnu. Il risque de très mal le prendre si cela à une signification dans son pays. finit-il sur le même ton. Il n'attendit pas la réponse de celui-ci pour écouter de nouveau la prof. 

Avant de commencer son cours, elle annonça à la classe qu'aujourd'hui, exceptionnellement, ils allaient travailler en binôme. Pour ce faire, elle avait déjà créé les duo. La journée allait être moins chiante que prévu, surtout quand elle indiqua que le polonais allait devoir travailler avec son voisin. Il fit un sourire amical, limite niais pour faire croire aux autres qu'il était content. D'un côté, il l'était vraiment: il allait pouvoir être en « tête à tête » avec lui. À ce moment-là, tous les élèves se placèrent avec son binôme. Le thème du jour: la violence. Un thème qui collait à la perfection à notre polonais. Puis chaque binôme avait un sujet. Celui de Caleb et Iwan était « Comment la violence est présente dans tous les types de littérature ». Un sujet complètement usuel qui allait être une couverture parfaite pour se prendre la tête avec ce mec. Le pire pour Iwan, dans cette histoire, c'était que dans d'autre circonstance, ils auraient pu être très complice, voir ami.



Comme dit sur la cb, ton post m'a bien fait rire xD J'espère que mon post te va X.X
Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeLun 22 Juil - 4:42


Memories
"Fight off your demons."

Plus les minutes passaient, plus j'avais le sentiment que le nouvel arrivant n'avait qu'une envie : celle de m'arracher les yeux. De mon côté il ne s'agissait que de la routine, je me conduisais de cette manière avec tout le monde, il n'avait en aucun cas droit à un traitement de faveur. Je prenais même un certain plaisir à l'embêter, bien que mes réactions ont tendance à me prendre moi-même au dépourvu. Un peu comme quand j'avais machinalement écrit mon nom sur la table. C'était un poile provocateur... Et stupide, surtout. Bref, une action à mon image. D'ailleurs cela ne semblait pas lui plaire, je pouvais presque l'entendre fulminer tout seul. Bon, un de plus, un de moins, pour moi ça ne change pas grand chose. Malheureusement pour lui il allait devoir se faire à ma connerie, d'autant plus si comme prévu il occupe la place d'à côté. Triste réalité... Triste réalité pour moi aussi parce que, c'n'est pas pour dire, mais il avait tendance à me courir sur la haricot lui aussi avec ses airs de précieux. C'est lui qui aurait du se prendre un sceau de mercurochrome dans la face. Head shot, héhé... Bref, c'était plutôt agacé que je lui avais gentiment fait remarquer qu'il faisait tâche dans le paysage.. Hé, personne ne pourra me dire que je n'ai pas été poli ! L'art de rester courtois et de remballer ses congénères avec classe, c'est beau. J'étais bien décidé à ne plus faire attention à lui, or ce-dernier se crut forcé de donner un signe de vie en confondant le lobe de mon oreille avec un biscuit. Jésus Marie Joseph arrêtez de me le bouffer ce lobe ! C'est une tradition chez les aristocrates ?! Je vais bien finir par le croire !

Suite à ça le garçon avait tourné les talons l'air de rien. Quant à moi, je me tapai le plus grand fixe du monde sur lui avec une tronche d'ahuri dégoûté. Celui qui occupait déjà mes pensées depuis ce matin, ce gugusse là venait de me renvoyer son image en pleins dans les dents, en même pas une seconde. A présent c'était certain, le supporter serait une tâche impossible. Juste parce que sans le savoir il m'avait submergé d'une vague de souvenirs... C'est amplement suffisant. Double raison pour l'affublé d'un surnom pourri. Et si quand bien même il s'obstine à me persécuter, un jour je le menacerais de tuer son chat. D'où la naissance de "Blanche Neige". J'étais sincèrement fier de moi, jubilant à l'avance de la petite blague que je lui avais faite. Blague qui fut un cuisant échec sur toute la ligne. Je jure de tuer son chat. Et comme si ça ne suffisait pas, après m'avoir aimablement expliqué la signification de ce surnom, Iwan eut encore l'audace de me mettre en garde contre ce genre de pratique. Me zappant totalement la seconde d'après. De quoi me donner des envies de meurtre. N'ayant rien sous la main je me contentai de détourner le regard, répétant à voix basse tout ce qu'il m'avait dit d'une façon extraordinairement puérile. Décidément, je frôle le summum de l'imbécillité du bout des doigts...

_ Gnagnagna...

Mais le sort semblait s'acharner contre moi, ou contre nous deux, allez savoir. Voulant sans doute un petit peu varier le déroulement de ses cours, la prof avait eu la médiocre idée de former des binômes préalablement définit. Personne n'avait son mot à dire, même pas moi. Quelle infamie ! C'est en dénigrant presque tout ce petit monde du regard que je les regardais se mettre en place. Collant les tables les unes face aux autres, je n'eus bientôt d'autre choix que d'admirer le faciès de Blanche Neige. La tête accoudée contre la paume de ma main, je faisais toujours mauvaise figure, dépité d'avoir été remballé. Susceptible à l'extrême... Que dire d'autre ? Un sujet nous fut attribué. Rien que la problématique me donnait envie de m'arracher les cheveux, de me lever pour gueuler comme un putois tout en balançant la table à l'autre bout de la pièce... « Comment la violence est présente dans tous les types de littérature » ... Par delà ma mine déconfite mon partenaire dû probablement comprendre que ce genre de sujet n'était pas ma spécialité... Le bon point dans tout ça était que trop occupé à analyser cet assemblage de mots, mon cerveau était littéralement passé à autre chose ; balayant le petit couac précédent. Comme à mon habitude -ayant une expression de gosse qui craignait qu'on le capte alors qu'il copiait sur son voisin- je lançai quelques œillades furtives aux autres élèves, espérant récolter des idées intéressantes. Certes, tout pour ne pas trop réfléchir... Quoi qu'il en soit, ma quête fut vaine.

Consterné, ma dernière option était de m'en remettre au jeune homme ici présent. D'ailleurs, depuis qu'il s'était installé je ne lui avais accordé pratiquement aucune attention. Mes mirettes se trouvaient presque forcées de se poser sur lui. Oh que oui, sa vision me répugnait presque. Pas qu'il n'était pas agréable à regarder, mais en lui je ne voyais rien de plus que ce nouvel adversaire que je devais évincer. Être coincé avec lui était l'occasion rêvée pour "discuter". Perplexe, j'avais songé à tout ça sans même m'apercevoir que je le fixais maintenant depuis un moment. Contrairement aux autres élèves, nous n'avions pas encore échangé un seul mot. Pourtant mes pupilles refusaient de cesser de le sonder. Elles tentaient inlassablement de détecter je ne sais quelle faille pour savoir par quoi attaquer. Mais cette partie d'archéologie ne m'émoustilla pas longtemps. Je préférai, rompant le silence, exprimer mes pensées clairement.

_ J'n'ai aucune envie de travailler avec toi. Ou de travailler tout court. De toute façon je suppose qu'avec ta tête de monsieur "je-sais-tout" tu sais déjà quoi répondre, t'as pas besoin de mon aide.

Sur ces mots dénués d'émotions, le regard vide, je croisai les bras sur la surface en bois pour y enfuir mon visage ; baillant volontairement bruyamment. Cette fois-ci, contrairement à précédemment, tous mes agissements étaient volontaires. Présence de la violence dans tous les types de la littérature... Moi je propose de nous pencher sur la violence latente présente dans les propos de lycéens qui se cherchent des emmerdes.

_ Travaille-bien, je compte sur toi.

Déclarai-je sur ton qui se voulait sans appels.

• HRP

Oui c'est nickel ! Par contre désolé, gros manque d'inspiration j'ai essayé d'avancer le truc mais bon... Voilà c'que ça donne ;w;
© Cal'

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[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeMar 23 Juil - 9:10


De tous les contes et les dessins animés, celui de Blanche Neige était le préféré d'Iwan. Il trouvait que cette princesse et future reine, avait l'étoffe de devenir le genre de femme qu'il pourrait aimer. Bien sûr, avec le temps, il se rendit compte que cette femme était comme toutes les autres: elle se servait des hommes autour d'elle pour son profil. Après tout, elle joua de ses charmes pour éviter de se faire tuer par le chasseur. Son visage angélique charma les sept nains pour qu'ils acceptent de la laisser dormir chez eux. De plus, sa fausse gentillesse les força à combattre la sorcière alors qu'ils n'avaient aucune chance contre elle. Cette «blanche neige» était vraiment la première mermaid de l'histoire. Il se ressouvenue de ses sentiments envers cette femme quand il «insulta» Iwan de blanche neige. Même si cela faisait plus d'un an qu'il avait quitté cet établissement, il y avait des choses qui n'avaient pas changé: la bêtise des gens, par exemple. Eux, ces êtres misérables, pensaient qu'ils avaient une chance de prendre Iwan dans son propre piège. Les seules personnes qui pouvaient, c'était les mermaids et encore, en tant qu'homme pur, elles n'avaient aucune chance de le souiller avec leur chant de sirène. Iwan était bien trop fier et orgueilleux pour se faire avoir.

Ce fut lors de cette insulte... pathétique qu'Iwan montra son talent de comédien. Il n'était pas parfait dans ce domaine, mais il était juste assez bon pour prendre les gens pour des cons. Oui, il n'y avait pas d'autre expression pour expliquer ce que faisait Iwan: il prenait les gens pour des cons, en leur montrant qu'ils étaient inférieurs à lui et le pire, c'était qu'il prenait son pied à faire ça. Ce mec était un pervers. Une technique qui faisait de lui un aristo, même si le coté manipulateur ne lui allait pas. Il n'aimait pas spécialement manipuler, mentir verbalement aux gens. Il savait parfaitement bien que dans cet établissement, à cause de cette guerre des sexes, le meilleur moyen de prendre les devant était de jouer carte sur table pour plein de petits détails pour mieux cacher les gros. Après tout, à force de dire la vérité, qui oserait prétendre que vous mentez sur un sujet? Pas les crédules – qui rassemblaient le ¾ de l'effectif des élèves et enseignants. Bref, quand il expliqua à Caleb et à son pote qui était réellement Blanche neige et ce qu'elle représentait pour les Allemands, il se sentit fier, mais ne le montra pas. Il venait, en quelques mots, de démonter sa machination pour lui foutre la honte tout le long de l'année; du moins, c'était ce que pensait Iwan. Ce mec n'était pas vraiment assez intelligent pour lui.

Iwan – Bah alors mon petit grincheux, tu peux l'avouer que tu te sens trop miséreux pour effectuer ce simple travail en ma présence au lieu de me et te mentir en disant que tu n'as pas envie de travailler avec moi. lui dit-il doucement pour que seul Caleb puisse entendre. Il ne voulait pas être entendu par d'autres personnes. Mais comme je suis gentil, je veux bien t'aider. Surtout sur c'est un travail en groupe, alors on doit le faire à deux. ajouta-t-il avant d'appeler la prof. Dès qu'il leva la main, la prof alla le voir. Il ne sut si c'était à cause du fait qu'il était nouveau ou super beau, mais il n'attendit pas beaucoup de temps avant qu'elle ne vienne lui demander ce qu'elle lui voulait. Madame, est-ce que vous pouvez expliquer le thème à mon binôme... Caleb ? demanda-t-il à la prof. Depuis tout à l'heure, il hésite à lever sa main pour vous le demander et comme j'ai du mal à lui expliquer, je pensais que ce serait mieux si c'était vous qui lui expliquait. finit-il sur un ton angélique. À ce moment-là, on observa son collègue. Ce mec avait voulu jouer au plus malin avec lui, mais en faisant cela, il ne savait pas à qui il se frottait. 

Contrairement aux autres aristo qu'il connaissait, Iwan n'était pas le genre de mec à jouer à ce jeu avec toutes les personnes de l'établissement. Il préférait jouer au garçon modèle avec le ¾ des élèves et prendre une petite partie de cette population comme victime. Après tout, en ce faisait passer pour un gentil, comme dit plus haut, comment les gens allaient les croire? Connaissez-vous l'histoire du jeune garçon qui crie au loup pour attirer l'attention sur lui et le jour où personne ne vient à son appel, tous les moutons moururent ? Oui ? Bah il faisait la même chose avec ses victimes. Sauf que dans son histoire, il était le loup, ses victimes les « Pierre » et le reste de l'établissement les villageois. Un système qui avait fait ses preuves lors de sa première inscription à Sei, quand il décida de se joindre entièrement aux Aristo. Il avait appris cela d'une mermaid qu'il appréciait : Mary J. Collen. Une femme qu'Iwan pouvait appréciait: Elle était la seule à comprendre en amour du mixage entre la torture physique et mentale. Un concept que très peu de personnes ne pouvait comprendre.



C'est parfait *-* Pis j'ai adoré! J'ai eu un fou rire quand je me suis imaginé la gueule de ton perso en train de dire "gnagnagna!" xD J'entendais le nain dans "Reflet d'Acide en train de le faire #out
Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeMar 23 Juil - 23:39


I heard you're a player
"So let's play a game."

Mon attention commençait déjà à se relâcher, pourtant je ne m'étais couché que depuis quelques secondes. Je pense, le temps s'écoule et nous file beaucoup plus vite entre les doigts une fois les paupières fermées. Même le brouhaha qui va de paire avec les travaux en groupes ne me dérangeait pas. Ou encore moins la présence pourtant bien réelle de cet élément perturbateur qui, manifestement, m'avait pris en grippe. C'était réciproque, d'ailleurs. Une sorte de coup de foudre inversé. Quand j'eus une sensation pour le moins étrange, que je qualifierais d'épouvantable. D'une seconde à l'autre, c'était comme si le monde entier chavirait, que le bas devenait haut et que le haut devenait bas. Lové sur la table, la gravité s'acharna sur mon corps qui prit en un rien de temps le double de son poids. J'eus sincèrement la sensation que j'allais tomber en avant. Mon cœur manqua un battement, effrayé par ce phénomène. Pantois, je me redressai vivement, le souffle court. La chaise, peu ravie de cette action, protesta en un crissement dissonant. Moi, je n'avais d'autre option que d'attendre patiemment que les tâches jaunes qui me brouillaient la vue disparaissent. C'est précisément durant ce moment de flottement que l'autre gueux se lança dans une énième déblatération qui se voulait sans doute offensante. Vingts dieux, c'est qu'il part loin celui-là. Il a fumé du crâne ou c'est moi ? Sa réflexion me dépasse, c'qui est sûr c'est que je ne voudrais sous aucun prétexte me retrouver dans sa tête, ça doit être un sacré merdier. Quoi je ne suis pas le mieux placé pour critiquer ?! Mais je vous emmerde ! Stop, je suis en train de parler à qui, là ?... J'ai besoin de repos. A chacun de ses mots, c'était plus fort que moi, je ne pouvais m'empêcher de le fixer avec un air d'ahuri. C'était si... Insensé ce qu'il me racontait là que j'aurais dû le filmer pour l'envoyer à vidéo gags.

Son histoire de gentillesse terminée, j'étais plutôt indécis... D'un côté j'étais sur le point d'éclater de rire, d'un autre j'avais presque pitié de lui. Il me donnait l'impression... D'un mec qui devait blâmer les autres pour se sentir bien dans sa peau. Et ce sentiment me poussa à partir dans un de mes délires. Impressionné par ce vent de conneries, je souris, interloqué. Et rouler jeunesse !

_ Moi ? Me mentir à moi-même ? Ben tu sais quoi, j'vais entamer une discussion avec moi-même pour lui demander et je te ferais part de notre conclusion sous peu. Je me tournai vers la droite, soucieux. Dis, t'avais vraiment envie de travailler avec lui, toi ? Je fis volte face vers la gauche, dépréciatif. Huuum, nan pas vraiment... Vers la droite... Ha je vois, bah moi non plus. Ultime final, cette fois-ci me tournant vers Iwan, faisant mine de lui apprendre la plus grande nouvelle du siècle. Non, tu vois, on ne veut vraiment pas travailler avec toi. C'est bien ce que je disais.

Et le pire dans tout ça, c'est que j'avais fait ce petit sketch avec un grand sérieux. A croire que je parlais politique. Et même encore maintenant, pas une seule ride ne démentait mes propos. Lorsque que je m'étais à nouveau tourné vers le jeune homme, celui-ci levait la main. Sur le coup je crus qu'il voulait signaler à la prof qu'il manquait une case à son partenaire et que je lui faisais peur. Honnêtement, cela m'aurait plutôt arrangé... Mais je ne me faisais pas de fausse idée, à mon humble avis pour le traumatiser il m'en faudra beaucoup plus. M'enfin, pas comme si je me forçais d'agir de cette manière. Malheureusement non, ce qui est réellement effrayant, c'est que je suis comme ça au naturel. Pas de double jeu, comme l'autre prétentieux en face de moi qui maintenant s'adressait à la prof d'un ton mielleux. Il était l'exemple parfait de la bassesse de l'homme... Même si d'un côté je présentais des défauts équivalent aux siens.

Ce qui était encore plus comique, dans sa petite attaque sournoise, c'est qu'elle était vaine. Pour lui peut-être que paraître pour quelqu'un qui a des difficultés est rabaissant, pour moi c'est juste normal. D'autant plus que l'on est un idiot que si l'on se considère comme tel. Les jugements que l'on porte sur nous-même d'une manière ou d'une autre se répercutent sur les autres. C'est ainsi que quelqu'un qui se juge sans cesse sera sans arrêt jugé par les autres. Je vous assure que c'est vrai, tout du moins, j'en suis intimement convaincu. Voilà pourquoi j'esquissai un sourire à l'enseignante et parmi les regards qui s'étaient posés sur moi, je parie que la plupart d'entre eux la voulait aussi, cette explication. J'écoutais attentivement ce qu'elle avait à me dire. Innocemment intéressé. Le sujet ne me passionnait pas, or je suis toujours ouvert à n'importe quelle explication sur n'importe quel sujet, qui ne concerne pas obligatoirement les études. Comme un gamin en apprentissage. L'enseignante termina son petit topo. Moi, je la fixais comme si je venais de comprendre un truc qui déterminerait le sort de la planète lors d'une invasion extra-terrestre.

_ D'accoooord, je vois, je me tournai vers Iwan, en fait ce que tu m'avais raconté c'était n'importe quoi, tu m'étonnes que j'ai rien compris.

La prof tourna les talons. De nouveau dans notre petite bulle, je revins au garçon. Indifférent, lui parlant comme je parlerais à n'importe qui.

_ Inutile de gaspiller ton énergie, en raisonnant ainsi t'arriveras à rien avec moi.

Je pouvais paraître idiot de lui expliquer ceci, mais c'était tout simplement véridique. Et au lieu de me faire passer pour le pire des attardés, il ne faisait que m'ennuyer. D'autant qu'ici ma réputation n'était plus à faire, il n'apprendra rien aux autres élèves. Surtout qu'il donnait l'impression de se battre contre du vent et moi je me contentais de l'observer de haut, m'amusant de ses frasques insignifiantes. Je n'suis pas sans failles, loin de là. Mon cerveau fonctionne juste à l'envers et ça, il faut d'abord le comprendre et l'intégrer pour pouvoir s'en servir. Etant donné que moi-même, je suis déjà en mode galère, je n'imagine même pas pour les autres. C'est peu dire que je me suis perdu depuis longtemps. J'avais néanmoins une question à lui poser, quelque chose que j'avais précédemment remarqué. En toute insouciance je lui demandai :

_ Dis, ça t'arrive souvent de te masturber l'esprit ?

Oui, car le fait de persister tant bien que mal à se donner de l'importance au détriment des autres, c'est bien comme ça que l'on nomme ce comportement.

• HRP

Iwan, premier témoin officiel du dédoublement de personnalité de Caleb. /otarie/ Là j'étais inspiré par contre, bonne lecture ! =D
© Cal'

Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeJeu 25 Juil - 9:13


D'habitude, Iwan arrivait à mettre les gens mal à l'aise avec son air de «bisounours» ou encore «d'intello qui veut aider les autres». Son empathie mettait les gens dans une telle gène, qu'ils se sentaient affreusement idiots de penser qu'il était méchant, qu'ils marchèrent tous dans son jeu en s'excusant de leur comportement déplacer. Une attitude stupide qu'il ne retrouvait pas chez ce garçon. Ils étaient tous les deux très bons dans leur domaine. Iwan était bon pour rendre les gens mal à l'aise et Caleb semblait être bon dans le domaine du «je m'en fous qu'on me prenne pour un con». Un comportement qui agaçait et plaisait en même temps au polonais. Il détestait son comportement parce qu'en faisant cela, il essayait de se donner une image «cool» alors qu'en faite, ce n'était qu'un boulet de base à ses yeux. Puis, il aimait bien puisque ce comportement allait lui donner de la difficulté: comment faire pour qu'un mec se sente misérable s'il n'a aucune fierté? Cette personne allait être son nouveau challenge.

Les deux garçons se combattaient de façon assez subtile aux yeux des autres: au lieu de se battre, à coup de poing, comme des sauvages, ils se combattaient avec des mots de façon indirect. Ils cherchaient le moindre prétexte pour lancer une vanne ou un pic à l'autre. La première personne à commencer fut Caleb: sa première attaque fut que les autres élèves l'appellent «Blanche neige». Bien sûr, ce fut un total échec. Pour cela, Iwan utilisa la défense du «Attention aux significations dans les autres pays.» Pour le moment, il y avait 1 – 0 pour Iwan. Par contre, comme tout être fier et orgueilleux qui se respectait, il n'allait pas en rester là: le garçon cherchait le polonais, il allait le trouver et très rapidement. Lors de la mis en place des groupes, Iwan et Caleb furent mis ensemble. Un couple explosif. Le seul avantage – sur le coup – était qu'il allait pouvoir faire passer Caleb' pour un idiot. Dans un premier temps, il observa la scène où il ressemblait à un cochon dinde en cage. Il voyait son partenaire le fuir du regard. Regardant à gauche et à droite avant d'avoir l'intelligence de lui parler, même si ce fut pour dire qu'il ne voulait pas travailler et que, comme il avait l'air intelligent, il pouvait faire le travail seul. Iwan se mit à ce foutre royalement de sa gueule. Faisant une analogie au conte de blanche neige, il le surnomma «grincheux», l'un des sept nains ; Iwan lui raconta une pseudo vérité: la véritable raison de son « manque de motivation » venait du fait qu'il se sentait trop miséreux pour travailler en présence d'un être aussi pur et parfait que lui. À ce moment-là, Iwan ne comprit pas la scène stupide qui venait de se dérouler devant lui: le mec se parlait à lui-même pour dire que non, il ne voulait officiellement pas travailler avec lui et que cela n'avait rien à voir avec une quelconque gène. Une scène stupide qui faillit faire rire l'aristo. Ce mec était tellement con qu'il lui plaisait bien: s'il ne jouait pas au boulet avec lui, il l'aurait – sans doute – prit pour jouer le rôle d'un de ses sex' friends VIP. Un sex'friend qui aurait tout droit sur son corps. Malheureusement pour lui, leur début de relation avait très mal commencé. 

Alors qu'ils commencèrent à se mettre en place pour lancer des vannes aussi puériles les unes que les autres, Iwan exécuta son plan: il appela la prof – comme tout binôme gentil qui se respectait – pour lui demander de ré-expliquer à son collègue le but de l'exercice. Malheureusement pour Iwan, quand il vit les yeux rivés – presque en admiration devant eux – parce qu'ils n'avaient pas compris non plus, il se sentit envahi d'abruti. Pour lui, l'exercice lui semblait tellement facile qu'il en avait oublié le niveau scolaire... faible des japonais. Après que la prof eut la bonté d'expliquer de nouveau l'exercice, Caleb accusa son partenaire de lui avoir mal expliquer: le match venait de passer de 1 – 1 pour Caleb. Il remercia la prof pour être venue. Puis, quand elle fut assez loin et que les autres élèves repartirent dans leurs travaux, le japonais lui sorti qu'il était inutile qu'il gaspille son énergie de cette manière puisque cela ne servait à rien d'agir avec lui de cette façon. Une déduction qu'il venait de comprendre par lui-même peu de temps avant qu'il ne lui dit. Les deux garçons sur un terrain complètement opposés: Iwan préférait le terrain sec mais bien pentu tandis que Caleb jouait sur le terrain boueux, mais peu pentu. Deux terrains de jeux complètement opposé. Il demanda ensuite s'il lui arrivait de ce masturber l'esprit. Ce fut la première fois qu'il entendit cette expression. Il l'avait comprit, mais il n'avait encore jamais entendu quelqu'un le prononcer. 

Iwan ▬ Non, désolé pour toi. répondit-il dans un premier temps. Contrairement à ce que tu penses, ce sont les autres qui me branlent l'esprit. ajoutat-il. Ils sont tellement stupides que dès que tu sors des mots d'intelligents et un beau sourire pour montrer ton empathie, ils te complimentent à gogo. C'était la première fois qu'il était sincère avec un de ses jouets. Mais bon, il fallait dire qu'il ne ressemblait pas aux autres jouets qu'il avait. Celui-ci était plus... amusant et moins pleurnichard et niais que les autres. Un bon point pour lui. Par contre, en ce qui te concerne, personne ne doit le faire...continua-t-il. ... même pas toi-même. finit-il. Contrairement à ce que Caleb pouvait penser – parce qu'il était un aristocrates – Iwan n'était pas narcissique de nature et même narcissique tout court. Il était vrai qu'il connaissait ses qualités, mais il connaissait et se trouvait aussi des défauts: il était seulement trop orgueilleux pour les montrer. Il jouait sur la réputation des aristo pour casser les préjugés qui tournaient autour de lui pour mieux implanter son petit manège. 

Tout en parlant, Iwan commençait à travailler. Ce n'était pas parce qu'il était en train de jouer avec Caleb qu'il ne voulait et pouvait pas travailler. Ce garçon état vraiment assidu et faisait toujours ses travaux en cours et chez lui pour prouver aux profs que les aristo – même s'il y en avait beaucoup qui préféraient séduire les demoiselles sans défense – n'étaient pas des bons à rien comme le reste de l'établissement. La première phase de l'exercice était de la lecture. À force de traîner avec des personnes peu fréquentables dans son passé, il avait appris à faire deux choses à la fois. Il mit donc à profit cette capacité pour commencer à lire les textes. Puis, de cette façon, il mettait un peu son partenaire sur un second plan. D'après ce qu'il avait vu du coup de blanche neige, il n'aimait pas qu'on le zappait sans rien dire. Ce grand bébé avait besoin d'intention pour vivre. Il allait jouer sur ça pour s'amuser avec lui.



(1169 mots #out) Je suis honoré d'être le premier \o
Par contre, je t'avoue que la chaleur ne m'aide pas pour l'inspiration D8 J'espère que mon post va aller.  
Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeMar 30 Juil - 5:35


I fall in love the way you fall asleep
"Slowly."


En venant ici, je n'avais pas demandé grand chose, si c'n'est un peu de tranquillité. Rien de plus, rien de moins. Voyez le résultat, je me retrouvais en train de faire mumuse avec un péteux. Oui, parce qu'il était difficile pour le moment de le considérer autrement. Comme pour moi il était difficile de penser que j'avais comme mes semblables la capacité de penser. Quoi que, c'est presque encore plus insultant pour moi de me décrire ainsi. Comprenez et jetez un regard sur ce qui nous entoure. Rien de réjouissant. Pour moi, témoigner un minimum de respect envers cette basse population est affligeant. Alors disons juste, pour mon simple ego, qu'il était aisé de croire que je n'étais qu'un idiot de plus. Il faut dire que je me comportais tout comme et que le pire dans tout ça, c'est que ça ne me dérangeait pas. Quelques regards dédaigneux par-ci et l'on me fichait la paix. Sauf lui, là, juste là. Apparemment le garçon prenait un malin plaisir à vouloir me montrer là où était ma place. Le hic dans tout ça, c'est que je savais déjà très bien où elle se trouvait. Ses petits tour de passe-passe pour prouver je n'sais trop quoi avaient si peu d'importance qu'ils lui prodiguaient un aspect comique. Sûrement la raison pour laquelle je ne tiquais pas à chacune de ses provocations. Même si de temps à autre, ne pas saisir la perche qu'il me tendait était impensable. Un peu comme à ce moment, où insouciant, j'avais entamé le plus normalement du monde une conversation avec moi-même. Je crus le voir se dérider un instant d'ailleurs... Si bref que je l'ai sûrement fabulé, mais peu importe. Intérieurement j'étais d'une certaine manière fier de moi. Si déjà je suis considéré comme un arriéré, autant rire de moi. C'est déjà beaucoup mieux que pleurer. N'ai-je pas une façon de penser formidable ? ~

Suite à ça, Iwan continua sur sa lancée et survint l'épisode de la prof. Attentif, j'avais écouté tout ce qu'elle avait à me dire, quand bien même elle ne m'apprit rien de nouveau. Il est vrai que j'avais fureté de droite à gauche à la recherche d'informations croustillantes, mais ce n'était que par pure flemmardise. Comme à mon habitude... Ce type de sujet est passe partout et je dirais même presque pour tous les niveaux. Il suffisait que je creuse un peu dans ma mémoire, remontant le temps. Cette période, avant que tout ne parte en sucette ; j'étais sans doute l'élève le plus exemplaire que l'on pouvait imaginer. J'ai une mémoire photographique, que l'on peut rembobiner à la manière d'un mauvais film. Lorsque la prof s'attelait à se montrer la plus explicite possible, c'était davantage les autres élèves qui profitaient de son savoir que moi-même. Ailleurs, je me contentais de rembobiner le film, visualisant quelques bribes du passé. Moi qui travaillais tant à l'oublier, je m’aperçus bien vite que mes efforts avaient été vains. C'est ainsi que je me revis me pencher sur ce genre de travaux, lorsque rien d'autre ne comptait. Des éléments de réflexions qui revenaient petit à petit. Au moins, l'intervention de Mister Perfect n'aura pas été totalement inutile, bien au contraire. Evidemment, je n'étais pas assez fou pour le lui dire, ce serait comme lui avouer qu'il avait raison depuis le début. Inenvisageable. D'ailleurs, après le départ de l'enseignante, j'avais préféré balayer de quelques paroles toute idée d'attaque qui concernerait les études. De cette manière, je pouvais au moins fermer les yeux sur un point. Il y avait tout de même une demande que je me devais de poser, bien que l'expression soit peu courante. Cela ne parut pas déranger le jeune homme. Songeur j'écoutais sa réponse qui me semblait étrangement sincère. Mais qu'arrive-t-il à ce garçon ?! Nan j'exagère, excusez-moi.

A ces mots je souris. Dans un premier temps il avait bien raison. Dans un deuxième, il n'avait pas tout-à-fait tord, dans un troisième il s'enfonçait le doigt dans l’œil jusqu'au cerveau. Au fil de sa réflexion le garçon entreprit la lecture des textes. Quelqu'un d'autre aurait sans doute déduit que plus aucune attention ne lui était accordée, mais allez savoir pourquoi j'étais convaincu que je pouvais raconter tout et n'importe quoi, cela rentrerait toujours par une oreille. Et si par hasard je n'avais pas ma réponse tout de suite, je ne doutais pas qu'Iwan saisirait le moment le plus inapproprié pour me le ressortir... Quand bien même ma réponse ne l'intéressait pas, j'ai toujours été communicatif avec le peu de personne où j'agis à peu près normalement.

_ T'as pas complètement tord. Personne ne le fait, parce que je ne donne pas l'occasion de le faire. Je trouve ça inutile et répugnant. Ça me donne juste envie de leur distribuer des claques. Puisque l'on jouait dans la sincérité, il n'y avait pas de raison que je ne le sois pas non plus. Pendant un moment, j'hésitai. Puis je finis tout de même par continuer. Puis pour tes derniers mots, tu t'enfonces le doigt de l’œil jusqu'au cerveau. soufflai-je.

Les mots s'envolèrent, je pus aller plus loin. Impossible. Et inutile que je me lance dans de grands discours, vous connaissez déjà la chanson. Histoire d'oublier la porte que j'avais par mégarde laissée entrouverte, je saisis moi aussi un des textes ; dans l'optique de paraître occupé. Mais rien n'y fit. Le soudain silence retrouvé était beaucoup plus fourbe que moi et petit à petit parvint à m'attirer dans un autre monde que le miens. Je me souviens, en cinq minutes j'étais toujours à la même phrase. Emporté par des phases de micro sommeil. Au final, j'abdiquai, lutter pour rester éveillé était encore plus éreintant qu'un marathon. Mon visage une fois de plus enfoui dans mes bras je sombrai. Noir.


||*|


C'est une voix féminine qui m'arracha douloureusement aux bras de Morphée avec un sourire malsain. Une paupière daignant réagir, je maugréai dans ma barbe, n'étant pas encore tout-à-fait certain de l'endroit dans lequel je me trouvais. Prudemment, je me redressai, les yeux plissés, sincèrement étonné qu'il fasse jour. Vaguement je jetai un coup d’œil à l'assemblée qui me fixait pour la plupart en pouffant. C'est vrai, j'étais en cours, j'avais perdu l'habitude. Mes pupilles se rattachèrent au semblant de professeur. J'avais préalablement constaté que Mister Perfect me faisait toujours face, je n'avais plus qu'à refermer les yeux et imaginer que c'était un cauchemar... Je suppose que pour me réprimander d'avoir osé faire une sieste pendant son cours, la prof me demanda munie de son petit sourire de fouine si je pouvais donner des éléments de réponse à la problématique...
Encore dans les vapes je la fixai pendant quelques secondes, distant. Juste le temps qu'il faut pour rebouter mon cerveau et répondre en freestyle.  

_ Hum, j'dirais que la violence est omniprésente et qu'elle est l'un des thèmes les plus visités de la littérature. Il ne s'agit pas forcément de faits violents simplement relatés, mais également la souffrance d'un personnage, que ce soit mental ou physique. La plupart du temps elle est également sous forme latente, ce sont des gestes et des actions, souvent exprimés par des métaphores qui la laisse se deviner. Selon la ponctuation elle permet aussi de faire ressortir certaines tensions.

Pour quelqu'un qui venait de se réveiller comme une fleur et qui n'avait absolument rien foutu mis à part peut-être lire les deux premières lignes d'un texte, je trouve que je m'étais assez bien débrouillé. L'enseignante parut arriver à la même conclusion. Elle me jaugea encore un instant du regard avant de détourner son attention et de gentiment m'inviter à me pencher sur les textes. J'acquiesçai en tout bon élève, bien que je ne m'y étais pas encore résolu. Une fois oublié de tous je soupirai, la surprise d'un réveil brutal qui refusait de s'estomper. Doucement je me frottai les yeux.

_ Sérieux... soupirai-je, oubliant que je n'étais pas seul. S'il vous plait, laissez-moi au moins émerger...

• HRP

1317 mots de conneries. Honnêtement, je hais ce post .__. La chaleur ne me réussit pas non plus, j'espère que ça t'ira quand même, j’essaierais de faire mieux au prochain ;w;...
© Cal'

Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeDim 4 Aoû - 21:37


Caleb était vraiment quelqu'un d'étrange, de très étrange même. Sur sa liste des personnes les plus étranges de l'établissement, il le mettait – pour le moment – dans le top 3 entre Ezechiel, son petit pugsley et Taito, le satyriasis qui ne s'assumait pas. Certes, ce n'était pas très valorisant pour ce petit heckler, mais pour l'instant, le fait d'avoir aucune fierté et de se rabaisser à la connerie des autres était un mystère que l'aristocrate devait résoudre. Et rangement, il se voyait un peu dans ce garçon, même s'il n'avait pas prit les mêmes chemins que lui: ils trouvaient tous les deux que les gens étaient trop cons et stupides pour eux, que les cours étaient d'une facilité déplaisante et même insultante et surtout, que la table que Caleb avait pris et qu'Iwan voulait était la meilleure place de la classe. Des points communs qui faisaient qu'ils auraient très bien pu être ami. Il aurait même pu essayer de l'enrôler dans le groupe des aristocrates. Sa vision des gens était digne du groupe. Du moins, elle était digne de ce qu'il pensait des aristocrates. Une vision qu'il ne pensait pas partager avec ses confrères. Une vision qu'il pensait – jusqu'à aujourd'hui – être le seul à prôner. Franchement, s'il n'y avait pas eu cette histoire de table, ils auraient pu faire un monstrueux duo. Un couple qui aurait fait trembler l'établissement. Malheureusement pour l'histoire, la table et les chemins différents qu'ils avaient pris firent qu'ils ne se supportaient pas. Pour Caleb, Iwan n'était qu'un mec prétentieux, imbu de sa personne, alors qu'en réalité, il n'était qu'un misanthrope qui détestait les gens et qu'il préférait – par fierté – les rabaisser à ce qu'il était plutôt que de descendre à leur niveau pour être en paix. Pour Iwan, Caleb était le pire des idiots. Ce mec préférait se faire passer pour le pire des abrutis pour être en paix que d'exploiter son potentielle pour enfin qu'on lui foute la paix une bonne fois pour toute. Les deux garçons étaient la vision d'un seul et même caractère, mais qui avait pris des chemins différents à cause de leur famille, de leur histoire, de leur orientation sexuelle. Mais Dieu est un homme bon et il allait faire en sorte que ces deux-là se rapprochent encore plus et cette fois-ci, de façon positive.

Le cours commençait à devenir ennuyeux. Depuis le début de l'heure, ils n'avaient rien fait. Du moins, il n'avait pas arrêté de parler avec cette chose stupide qu'était Caleb. C'était la première fois qu'un jouet lui bouffait autant de temps, mais qui lui procurait autant de plaisir, même si le bastard Yata n'était pas mal non plus dans ce domaine, sauf qu'ils ne jouaient pas dans la même catégorie. Bref. Parlant des cours, la réponse de Caleb, au niveau de la branlette et de la masturbation de l'esprit fit sourire le polonais. Ce mec était vraiment plus intelligent qu'il ne le pensait. Lui aussi, il avait comprit le système, mais à l'inverse d'Iwan, il ne l'appliquait pas. Chaque personne avait sa vision des choses, même le roi des abrutis. Pour Caleb', cela ne servait à rien de chercher des compliments là où il n'y en avait pas. Une pensée qu'Iwan partageait et ne partageait pas à la fois. Il était vrai qu'il ne cherchait pas non plus les compliments, puisqu'il n'aimait pas les gens, mais cela ne faisait toujours sourire et rire intérieurement quand il entendait les gens dire «Haaaaaan qu'il est trop intelligent Iwan, je l'envie.» L'envie, voilà bien un pêché dont il n'était pas prêt d'être l'ambassadeur. Il n'enviait personne. Personne ne lui vendait des rêves, de l'espoir. Il n'espérait rien des autres et ne voulait rien que les autres ne possédaient. L'envie n'était pas son amie. Bref, pendant son discourt, Iwan commença enfin à travailler. Surtout qu'elle avait précisé que le travail allait être ramassée et notée. Il ne pouvait pas se permettre cet écart de conduite. Sans répondre, il enregistra ce que Caleb lui avait dit. Contre toute attente, il avait toujours une oreille attentive à ce qu'il disait, même s'il ne se dénia pas à lui répondre. Il préférait travailler que parler. Un détail qui calma la tension entre les deux protagonistes pour le moment. Cela les calma tellement que son partenaire somnola sur sa table avant de s'endormir sur la table. Cette vue lui confirma ce qu'il avait pensé aux premières secondes où il l'avait vu: il était vachement mignon ce mec!

Pendant que celui-ci dormait, Iwan passait son temps à travailler et à le regarder. Il se demandait bien à quoi un idiot pareil pouvait bien rêver. Être aussi parfait que lui? À de la bouffe comme pour les chiens? Sur ces deux propositions, il opta pour la seconde. Il lui avait bien fait comprendre précédemment qu'il ne voulait pas être comme lui, donc, par déduction, il devait rêver de bouffe. À ce moment-là, il imagina la scène: comme dans les pubs, un chien avec la tête de Caleb en train de demander de la bouffe à son maître sous un petit slogan à la con. Ouais, il imagina bien la scène. Il pouffa même un petit rire discret. Ce mec – avec son imagination – avait réussi à le faire rire. Par contre, il ne savait pas si c'était parce qu'il était avachi, ou parce qu'il avait souri, mais la prof réveilla Caleb pour l'interroger. La maîtresse venait de réveiller son chien. Puis, quand il entendit la réponse du garçon, il fut agréablement surpris. Il avait raison sur lui: ce mec faisait vraiment semblant d'être con. Un fait qui l'énerva encore plus. Pourquoi se faire passer pour plus con qu'on ne l'est? Il ne comprenait et ne voulait pas comprendre cette logique qui ne l'était pas pour lui. Lui qui avait été élevé par des parents où la réputation et les apparences étaient plus importants que tout au monde, il ne comprenait vraiment pas son comportement. Il allait vraiment être un jouet des plus intéressants. À la fin de son discours, la prof le félicita de sa réponse, comme s'il était un attardé profond qui venait de trouver la façon de lasser ses chaussures. Quand elle partit à son bureau, il faillit le complimenter, mais il ne fit rien. Si Iwan avait complimenté ce mec, il l'aurait mis au même niveau que lui, ou du moins, au même niveau des personnes qu'il respectait un minimum et il ne pouvait pas se permettre une telle chose, pas tant qu'il n'avait pas découvert le mystère « Caleb ». Il afficha quand même un sourire discret pour approuver ce qu'il avait dit. Ce mec avait vraiment toutes les qualités requises pour appartenir aux Aristocrates, même s'il n'avait pas vraiment de fierté. 

Puis, comme s'il faisait comme s'il n'avait pas entendu la réponse de son collègue, il fut surpris par l'annonce de la prof: il ne restait plus que vingt minutes pour finir le travail. L'heure était vraiment passée rapidement, même s'il n'avait rien fait. En contre partie, vu qu'elle avait déjà interrogé un élève, elle n'allait pas ramasser l'ensemble des feuilles, mais seulement les volontaires. Cette partie de l'annonce lui fit plaisir: il n'avait plus besoin de travailler et il allait pouvoir passer le reste du temps à gribouiller sur sa feuille, en attendant le temps. Il ne faisait même pas attention à Caleb. Non pas parce qu'il avait réussi l'interrogation de la prof, mais parce qu'il était en train de réfléchir sur son cas. Comment allait-il pouvoir l'emmerder s'il n'avait aucune dignité? Faire appel à quelqu'un? Pourquoi pas, même s'il aimait pas cette option. Il préférait s'occuper de ses victimes lui-même, sans aide extérieur. De plus, il était devenu son nouveau challenge! Une épreuve qu'il devait réussir seul. 



(1294 mots) C'est avec un petit retard que je te rép et comme tu as pu le lire dans mon absence, ça va continuer X.X 
Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeDim 11 Aoû - 4:28


That's the thing about pain,
"it demands to be felt."


L'esprit encore engourdi par le songe qui l'avait saisi, je passai à la trappe les quelques mots que la prof me servit en guise de réponse. Si par malheur j'en avais tenu compte, je ne sais quelle connerie je lui aurais rétorqué. Me féliciter pour un discours basique où seul le par cœur avait son rôle. N'importe qui aurait aisément répété ce que mécaniquement j'avais raconté. D'autant plus qu'elle m'avait adressé la parole comme pour un gamin de cinq ans. J'appelle ça se foutre de la gueule du monde... Mais j'ne vois même pas pourquoi je m'emporte de la sorte, après tout cette image de gosse je me la suis donné tout seul, alors si l'on me parle comme tel, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Après tout au final, c'est bel et bien moi qui prend les gens pour des cons en me montrant encore plus con qu'eux. Cette logique porte parfois à confusion quand, même moi qui en est l'investigateur, je m'y perds. La raison de ces agissements je la connais, par moment elle me parait surfaite, c'est tout. Ce qui me dérangeait avec Iwan, c'est que j'avais adopté avec lui un ton sérieux et sincère. Chose dont je n'ai pas l'habitude et que je me force à éviter. Dans mon monde à moi, une personne commence à exister quand je lui porte un minimum de considération, autrement elle n'a aucun mérite à avoir sa place dans mon univers platonique. Et cette considération, autant que je puisse la haïr, naît par des propos qui ne déguisent ni émotions et pensées. Ce qui tout doucement commençait à se produire, or je ne pouvais l'accepter. Malgré ça, j'éprouvais toujours l'envie de discuter avec lui. Si c'n'est que pour s'envoyer des pics, c'est encore mieux. Mais bon, j'aime à penser que mes songes déraillent parce que je viens de me réveiller.

Petit à petit, l'attention se détachait de moi, certains me reluquant encore avec des yeux de poisson fris parce que j'avais, par miracle, réussit à donner un semblant de réponse. Quand d'autres fixaient leurs feuilles, dubitatifs, en constatant que ce n'était pas forcément c'qu'ils avaient écrit. Ou au contraire... Si je me prends au jeu de me lancer trop de fleurs tout seul, je n'aurais même plus de raison de critiquer Iwan. Et cela serait fort dommage... Ignorant tous ces petits animaux de foires et mon compagnon de table -qui malheureusement je ne pouvais pas comparer à eux, triste- je m'étirai longuement pénard sur ma chaise, geignant un espèce de ronronnement. Un léger bâillement m'échappa, alors que revenu en place je me frottai les yeux dans l'espoir qu'ils daignent rester ouverts. Cette tâche était vaine, je le savais bien, mais qu'importe. Assis dans le fond de la chaise, je m'amusais à balancer mes pieds dans le vide, zyeutant vaguement les alentours. La prof avait annoncé que le travail n'était plus obligatoire, ce qui en ravit plus d'un. Et bien, ils pouvaient tous me remercier ! Mais c'n'est pas ça qui me préoccupait. Le regard perdu dans la vide, je songeais amèrement au rêve que j'avait fait. Une rêverie brève qui me restait encore en travers de la gorge. C'était encore flou et comme par hasard il n'y avait que ce moment clé qui était très clair et net. Je marchais à la recherche de je n'sais trop quoi dans une rue bondée, quand un visage m'interpella. Alerte je me retournai, me retrouvant face à face avec mon père, souriant. Une expression douce et bienveillante, il me posa cette question : « Alors, qu'est-ce que tu fais ? ». Et à ce moment-là, la prof me réveilla. Perplexe, je déglutis, secouant à peine la tête, taraudé par cette image.

Etant encore coincé dans cette salle de classe pour une vingtaine de minutes, je décidai de reporter mon attention sur Iwan. M'adossant contre le mur, je le fixais sans vraiment faire attention à ce qu'il faisait. Le regard vitreux, je m'intéressais à tout et n'importe quoi, repensant au pourquoi du comment je l'avais pris en grippe. Pour une histoire de table, donc. Parce que mon esprit de contradiction m'avait poussé à le contredire. Parce que ma fierté m'avait poussé à continuer son jeu. Des raisons idiotes, en soi. D'après ce que j'avais cru comprendre, Iwan pensait que j'en avais aucune, de fierté... C'était faux, bien sûr. Le fait est qu'elle ne se trouve tout simplement pas à la même échelle. Comme dit précédemment, pour moi les autres sont comme de la poussière secouée par un passage. Insignifiant. Inexistant. En outre je ne vois pas pourquoi je devrais me sentir rabaissé par quelque chose qui n'existe pas. C'n'est pas si compliqué, quand on y pense. En discutant avec lui, c'est comme si j'avais reconnu qu'il était bien là et que malheureusement je respirais le même oxygène que lui. C'est ce à quoi je rêvassais, fredonnant sans m'en apercevoir une mélodie qui m'était bien familière. Celle que mon violon avait pour habitude de chanter, à ses heures perdues. Des notes graves, montant souvent dans des aiguës déchirants, il n'y avait que moi dans cette salle dont la mélodie cristalline pouvait être perçue sans être jouée ; à travers les quelques sons qui s'échappaient de mes lèvres.

L'inactivité m'embêtait. D'autant plus que m'occuper l'esprit ne suffisait pas à me rassurer. Il y avait à cet instant précis, quelque chose dans mon attitude qui témoignait de mon instabilité. Frénétiquement, je me mis à arracher quelques infimes morceaux de ma feuille encore vierge, les réduisant à l'état de petites billes de papier avec attention. Ainsi, je me retrouvai avec environ six ou sept "munitions". Le passe temps d'un sale môme, on est bien d'accord. Je les disposai minutieusement les unes à côtés des autres, dans une ligne droite presque parfaite en avant de la table. Me penchant sur celle-ci, mon menton reposant sur mon avant-bras, mon autre main s'approcha des billes de papier, prête à leur donner quelques pichenettes. Oui, mon occupation était Iwan. Calme, une expression candide, je lui demandai sans provocation.

_ Qu'est-ce qui s'passe ? Tu dis plus rien... T'as plus rien à me raconter sur moi-même ?

Ceci dit : première pichenette qui envoya une boule de papier sur son cahier. Hum, ça va, pour un premier assaut c'n'était pas bien méchant. Le fixant inlassablement avec une petite bouille d'ange, j'apprêtais déjà ma prochaine attaque.

• HRP

Voilà voilà, un petit manque d'inspiration pour l'évolution de l'action, mais sinon ça va je pense. J'espère que ça t'ira =D ! (1061, happy ! :3)
© Cal'

Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeLun 12 Aoû - 4:39


La mémoire était un drôle de mécanisme. Une machine qui fonctionnait sur commande ou tout le temps. Un système électrique très complexe qui fonctionnait de différentes façons, suivant les personnes. Les deux types de mémoire les plus connus étaient la mémoire visuelle et la mémoire auditive. La première consistait à se souvenir d'une image, d'un texte, d'une photo, d'un visage, d'un paysage, … il voyait le passé à travers les yeux. La seconde jouait sur les sons, les timbres de voix, les chants du vent. Les personnes atteintes de cette mémoire écoutaient le passé. Puis, il y en avait d'autres moins connus. La plus connus des inconnus était la mémoire manuscrite. Les gens pensaient, retenaient, récitaient à travers l'écriture. Ils écrivaient le passé. Puis, ils y en avaient d'autres qui se souvenaient grâce aux sensations. Une odeur, une texture, un goût particulier et la nostalgie remontait à la surface comme une montée de larme sur une jeune fille innocente. Ces gens-là sentaient le passé à travers l'odorat et le touché. Les cinq sens pouvaient nous refaire revivre des débris de notre passé plus ou moins joyeux ou douloureux. Des moments plus ou moins durs à supporter, surtout quand on essayait de les oublier. Des moments que le temps ne pouvait pas faire oublier. La mémoire était une amie et aussi un ennemi. Elle savait tout de la personne et elle s'amusait avec les nerfs pour rendre les gens heureux et malheureux. Elle s'amusait aussi à rendre les gens cons ou intelligents aux yeux des autres. La mémoire était la femme de Loki, le dieu du hasard, de la fourberie. Ensemble, ils dansaient sur la tête des gens pour savoir comment allaient se dérouler leur journée, ce moment fatidique.  

Iwan observait le garçon en train de parler, de réciter son cours devant toute la classe. Quand il voyait cela, il se posait plein de questions sur ce garçon. Pourquoi jouait-il à ce jeu d'être le plus con? Pourquoi reniait-il sa fierté au profil de la paix? Peut-être avait-il connu des parents aimants, qui l'aimaient comme on pouvait réellement aimer un fils. Pendant qu'il parlait, il se posait des questions sur Caleb tout en retombant dans le passé. Ce passé lointain où il vivait en Allemagne. Ce passé lointain où il était aussi inconscient que cette brebis. Il était tellement perdu dans ses pensées, qu'il ne se voyait pas gribouillait sur la feuille. Il avait pourtant entendu son discours, il avait entendu l'annonce de la prof comme quoi, le devoir n'était plus obligatoire, ni noter. D'ailleurs, il s'était vu commencer à gribouiller à ce moment-là, mais il ne comprenait pas. C'était comme s'il ne contrôlait plus son corps. Il se voyait dessiner, mais il ne sentait pas le crayon dans ses mains. Il ne voyait même pas le dessin qu'il était en train de faire. Enfin, si voyait pas la forme à laquelle, cette chose pouvait ressembler. Il se sentait comme dépossédait de son propre corps. La nature était vraiment bien faite. Même perdu dans son propre corps, il agissait normalement. Comme si de rien n'était... la seule chose qui changeait, c'était qu'il ne parlait plus. 

Berlin, en Allemagne le 15 Juillet 2005. Cette journée devait être la pire de toute sa vie. Pourtant, quand on regardait dans son passé, il n'y s'était rien passé de bien méchant. Ce fut lors de cette journée qu'il quitta officiellement l'Allemagne pour les États-Unis. Un changement de pays, un dépaysement qu'il n'avait jamais supporté. Parce que s'en sans rendre compte, ses parents lui avaient arraché de sa terre natale, de sa vrai mère. Même petit, ce garçon avait une logique très bizarre. Il voyait son pays comme sa mère. Une personne a aimé et a protégé. Sa terre natale et sa nourrisse étaient les deux seul parent, ses deux seules mères. Parce qu'à ses yeux, ses véritables parents, sur le papier, n'étaient que des géniteurs. Des mini-dieux. Pour lui, il n'avait rien à voir avec eux, avec leur philosophie de « protégé l'honneur » en cachant la tare qu'ils avaient comme fils. Oui, plus il y repensait, plus il se disait que pour qu'il ait peu de fierté, ou du moins, pour qu'il n'ait pas honte de foutre son orgueil à la poubelle pour avoir la paix, il devait avoir vécu une belle enfance, avec des parents qui l'aimaient et surtout, une vie paisible et monotone. Une vie de pauvre, ou du moins, une vie de parent ouvriers. À cette pensée, cette réflexion, tout se bascula dans sa tête. Pour revenir à la réalité, il avait eut besoin de son binôme, Caleb. C'était lui qui l'avait fait revenir à la réalité en lui demandant qu'est-ce qui se passait, qu'il n'avait plus rien à raconter sur lui-même. Il était encore trop tôt pour dire s'il était sur la bonne voie pour résoudre le mystère « Caleb ».

Iwan ▬ Non, je réfléchissais seulement à la façon dont je pourrai te faire ouvrir les yeux. dit-il sur un ton non froid, mais avec un petit côté mystérieux dans le timbre. Même si leur rencontre c'était mal passé, il savait qu'il allait le revoir bientôt. Pourquoi ? Ça te manque déjà d'entendre la vérité sortir de ma bouche ? Si tu veux, je peux te raconter encore plein de choses sur les gens dont tu imagines même pas, des vérités qui seront dur à entendre pour des gens comme toi... ajouta-t-il, cette fois-ci, sur un ton un peu sadique. Il venait de lui faire perdre le fil de ses pensées, il était de nouveau sur le ring. 

Suite à cela, il regarda l'heure. Il restait déjà à peine un quart d'heure de cours. L'heure était passé tellement vite qu'il ne l'avait pas vu s’écoule. Lui qui généralement, ce faisait chier en cours, il venait d'en passer une très intéressante. En quelque sorte, il venait de passer dans un monde parallèle où il venait de rencontrer son lui, mais avec un passé et un comportement différent en apparence. Parce que oui, dans le fond, ils étaient identiques. Une idée qui pouvait donner froid dans le dos à de nombreuses personnes. Une idée qu'il n'accepta pas totalement. Il détestait voir son « lui-même » avec peu de fierté. De plus, peut-être qu'en lui faisant ouvrir les yeux, il allait pouvoir enrôler une autre personne. Un mec qui était digne d'être chez nous, les aristocrates. Pour le moment, il avait retrouvé son sourire mesquin et sadique qu'il avait au début de l'heure, au début de leur rencontre. 



(1084 mots) Je pense que notre RP va se finir D8 tu veux le conclure à ton prochain post où je le fais à mon prochain post?
Invité
[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeVen 16 Aoû - 9:26


Three years ago,
"I would've never pictured my life the way it is now."


Voilà que ma première heure de cours s'achevait déjà, les minutes glissant entre mes doigts. En songeant à celles qui allaient lui succéder, à cette fadeur, morosité, j'étais presque déçu qu'elle se termine déjà. Le reste de la journée s'accoutumera sans doute à la pâleur de toutes les précédentes depuis que j'ai cessé de m'intéresser au commun des mortels. Comme préalablement prévu ce matin, mon corps fatigué avait besoin de repos, apaisement que j'allais trouver dans un apprentissage pour le moins affligeant. Jouant avec mes petites billes de papiers, je ne me préoccupais plus de ce qu'il se passait autours de moi. Dans ma tête c'était la débandade. De vieux songes refaisaient surface , de vieux souvenirs, de vieilles pensées... Moi qui me pensait à présent en sûreté, je me trompais sur toute la ligne. Il suffisait d'un rien pour que ce que je pensais imparable s'effondre en silence. Dans ces moments là -et cela m'arrache presque la langue de le dire- me terrer derrière mon image d'imbécile heureux ne suffit plus. Dans ces moments là, j'ai besoin de quelque chose qui puisse me répondre, me distraire. Pas une petite voix de merde qui ose prétendre avec vanité être votre conscience. Bref, quelqu'un. Avoir besoin d'une chose qui d'habitude vous répugne procure un drôle de sentiment... Mais qu'importe. Et bien moi à ce moment là, j'avais eu besoin d'Iwan. Qu'il me raconte n'importe quoi, même ce qu'il avait bouffé la veille, qu'est-ce que j'en avais à faire. Pour la première fois depuis le début de l'heure il me servait à quelque chose. Et puis, ce n'était pas tout-à-fait faux que j'aimais écouter ses pseudos vérités. Observer une personne qui persiste avec dextérité dans une voie complètement erronée me fait toujours sourire. Néanmoins, une appréhension méconnue m'empoignait l'estomac. Derrière son image de jeune homme irréprochable se nourrissait une crainte que je redoutais depuis longtemps.

Lorsque quelqu'un d'extérieur nous regarde, Iwan et moi, nous inspirons tout deux, deux sentiments bien différents. Pourtant une ressemblance beaucoup plus importante que je ne pouvais le tolérer nous reliait. En lui, je voyais un comportement que j'aurais pu adopter, si par hasard j'avais choisi un chemin différent. Pour faire simple, Iwan brillait sous les feux des projecteurs, tandis que moi j'avais renoncé à la lumière depuis longtemps. Une ombre qui cesse d'exister à la seconde où l'on pose ses yeux sur elle. Dans ce cas qu'est-ce qui semblait m'effrayer et m'attirer à la fois ? La capacité de me comprendre, sûrement. Je le savais, comme ce pressentiment qui finit toujours un jour ou l'autre par se réaliser. M'comprenez ? Quand je le regardais je pouvais le voir, ce point d'interrogation dans ses yeux, ou cette petite étincelle qui indiquait qu'il se rapprochait du but. Ou encore ce regard vide, mort, subsistant dans un autre monde que le notre. Je la connaissais cette expression, également. Je l'ai tant de fois revêtue qu'elle a fini par s'user, jusqu'à ne plus vouloir de moi. Un coin de ma bouche s'étira, lorsque je lui adressai la parole. A première vue, je n'étais pas le seul à avoir besoin de quelqu'un pour remettre mes pensées au clair.

Il ne lui avait fallu que peu de temps pour retrouver son comportement de première approche. C'est amusant d'observer quelqu'un qui joue son rôle inverse. Et effrayant à la fois. J'en viens parfois à me demander s'il y encore une personne sur terre qui agit sans programmer son comportement à l'avance... Ce que j'avais escompté marcha à la perfection. Comme un peu plus tôt avec la prof, j'écoutai Iwan avec la même attention. Je me redressai légèrement alors qu'il soufflait ses derniers mots. Toujours autant amusé. Encore une fois il avait tapé à côté. A moins que ce ne soit moi qui persiste à errer dans mon petit monde.

_ Hum ? Et me faire ouvrir les yeux sur quoi ?... J'l'es ai bien ouverts, croit-moi.dis-je sur un ton plat, imposant un argument qui n'avait pas à être contredit. Dessinant des cercles avec une de mes boulettes de papiers je repris la parole sur un ton plus enjoué, presque provocateur. Et puis c'qui m'amuse, c'est t'entendre partir dans tes pseudos vérités alors que tu tapes complètement à côté. Je souriais simplement, amusé par ma pensée. Je relevai le regard vers lui.Et inutile de me faire ton petit sourire de tirant. C'qui concerne les autres, ça m'intéresse pas. J'vois pas pourquoi j'm'embêterais avec c'qui ne me concerne pas.

Et voilà, ça recommençait. Finalement cette heure faisait bien de se terminer. Plus je le fréquentais, plus je laissais échapper des mots qui me portaient à préjudice. Je me mordis la lèvre. Plus rien ne devait en sortir. Mon regard s'évapora dans le vide. Plus agité, je me lovai une fois de plus dans le fond de la chaise. Prenant une grande inspiration, je me mis une belle claque intérieure, agacé de commencer à psychoser pour un oui et pour un non. Incertain et surtout pour échapper au regard de cet aristocrate, je demandai avec insistance à la prof si nous pouvions partir plus tôt si nous n'avions plus rien à faire. Celle-ci m'en donna bien gentiment l'interdiction. Mais faisant preuve de persévérance je réussis à obtenir que tout ceux ayant terminés pourraient quitter la salle de cours à cinq minutes de la fin. Décidément, tous ces élèves ont l'obligation de me vénérer. Péniblement, la petite chose perturbée que j'étais se recentra sur elle-même, trouvant un attrait incroyable dans la contemplation du sol. C'est la première fois que quelqu'un arrive autant à me déstabiliser rien que par sa présence. C'est mauvais. Et bon à la fois.

• HRP

Un pitit rp tout beau ! Te laisse gérer pour la suite ♥
© Cal'

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[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitimeSam 17 Aoû - 0:06


Le temps était un concept très abstrait. Le temps n'était qu'un nom que l'on donnait pour définir l'espace qu'il y avait eu entre deux événements. Le temps pouvait se compter en plusieurs mesures. Le temps était une chose qu'on pouvait perdre, mais qu'on ne pouvait aucunement gagner. Le temps était seulement pour les riches. Beaucoup de personnes regrettaient le temps. Le temps passé avec des mauvaises personnes, le temps perdu à essayer de devenir une personne meilleure pour des gens qui ne le méritaient pas. Il pouvait aussi avoir la nostalgie du temps passé. Se revoir petit, dansant nu dans l'herbe. Se revoir en train de pleurer de tristesse parce qu'il avait cru voir un monstre sous leur lit. Se revoir en train de donner des magnifiques cadeaux à leur mère pour les remercier de ce don dont elle leur avait fait cadeau. Oui, le temps était une chose qu'on ne pouvait ni manipuler, ni changer, même si tout le monde rêvait de revenir dans le passé, revivre ses instants de bonheur qui avaient disparu dans le néant de la réalité, qui avaient disparu dans les profondeurs de la vieillesse. Le temps était un ennemi que personne ne pouvait combattre. Un raz de marée qui emportait tous les bons moments sur son passage et qui ne laissaient que des débris de regrets et de tristesse. Le temps était l'incarnation de Satan pour les non-croyants. Une personnification qui faisait que tout le monde n'aimait pas le temps.

Quand on parlait de passé, de violence, Iwan se revoyait à l'époque où il vivait aux États-Unis avec ses parents. C'était la période la plus difficile pour lui. Entre les problèmes de l'adolescence, la perte de la seule personne qu'il considérait comme sa mère, la confrontation avec une culture inconnue à la sienne, d'une langue familière, mais distante de la sienne. Non, même si il n'avait pas été battu physiquement, Iwan n'avait pas eu une enfance aussi heureuse que celle des autres. Ses parents préféraient leur travail à lui. Chaque soir, il parlait à ses parents comme s'il les aimait. Chaque jour, il faisait semblant d'être heureux et d'aimer les gens qui étaient proche de lui. Depuis qu'il avait habité en Amérique, il faisait semblant de tout. Semblant d'être triste, d'être heureux. Semblant d'être étonné, d'être apeuré. Depuis ce jour, sa vie n'avait été que mensonge jusqu'à son admission à Sei à cause d'une connerie qu'il avait fait pour avoir la reconnaissance de ses parents. Pour savoir si les personnes qui l'avaient fabriqué étaient bien ses parents ou que des profiteurs. Malheureusement pour lui, il eut la réponse quand ils décidèrent de se débarrasser de lui en l'envoyant dans cet établissement. Depuis ce jour, il ne faisait plus attention aux autres. Il préférait être seul et ne penser qu'à lui jusqu'à son entrée chez les aristocrates. Au début, il avait honte d'assumer d'en être un. Il préférait ne rien dire quand on lui demandait son groupe. Il préférait se faire frapper que de cracher le morceau. Une honte qui disparut avec le temps. Une honte qui se transforma en fierté parce que pour la première fois de sa vie, il venait de trouver une famille qui allait l'aimer ou le détester pour ce qu'il était. Pour une fois, il allait enfin pouvoir être lui-même.

Durant cette heure dont le temps avait décidé d’accélérer le tempo, il avait appris beaucoup de choses sur ce garçon qui se prénommait Caleb. Il avait appris que ce garçon n'était que le reflet de lui-même avec une enfance heureuse, une enfance remplie de joie et de bonheur. Quand il le voyait, il ne pouvait ni le haïr, ni l'apprécier. Caleb, en l'espace d'une seule petite heure, était devenu une personne spéciale pour lui. Une personne dont il n'allait pas pouvoir se passer. En l'espace d'une heure, il avait obtenu le titre de «jouet favoris». Ce mec était vraiment très fort. Les deux garçons ne pouvaient pas se supporter, mais d'un côté, ils ne pouvaient pas se passer de se lancer des pics à la moindre perche tendu par l'autre. Une drôle de relation était née entre les deux garçons. Perdu dans ses pensées, le regard vide d'expression et de vie, il fut ramené à la réalité par celui-ci qui lui demandait s'il n'avait plus de vérité à lui dire. Des vérités qu'il ne voulait pas admettre, d'après Iwan. À cette réflexion, il lui répondit mystérieusement et avec un sourire sur le coin des lèvres qu'il réfléchissait à la façon dont il pouvait bien lui faire ouvrir les yeux. Et le hecker, comme un boulet, il lui répondit qu'il avait déjà les yeux ouverts. De plus, il ajouta qu'il aimait bien entendre ses pseudo-vérités et qu'il ne comprenait pas pourquoi il devait s'intéresser à des choses qui ne le concernaient. Qu'il avait autre chose à faire de ses journées. Ce garçon amusait drôlement l'aristocrate. 

Iwan ▬ D'après ce que je vois, tu te voiles la face pour ne pas réfléchir à tes vrais problèmes., lui répondit-il sur un ton calme et posé. Mais ne t'inquiète pas, à partir d'aujourd'hui, je vais bien m'occuper de toi et je vais faire en sorte que tu puisses te poser les bonnes questions pour que tu puisses enfin ouvrir les yeux. ajouta-t-il avant de se lever et de partir. Il n'avait aucune raison de rester puisqu'il avait fini le travail et que la prof autorisait les sorties seulement après avoir fini le devoir demandé. D'ailleurs, il ne remercia pas le brun pour ce cadeau de la prof. Il ne le méritait pas. En partant, il voyait que le ¾ des élèves étaient heureux de pouvoir partir en avance, qu'ils allaient faire leur lèche-cul au près de Caleb pour le remercier. Dans un sens, même s'il voulait partir plus tôt pour être en paix, il allait devoir subir les foudres de la reconnaissance. Un mal pour un bien. Une chose dont Iwan ne se préoccupa pas. Il préférait s'occuper de ses affaires que des siennes pour le moment. Il avait encore plein de travailles à faire pour les aristocrates. 


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Fin du RP ♥



(1014 mots) J'ai adoré RP avec toi >///< j'te fais notre 2nd rp rapidement ♥
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[Terminé] Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends [Feat. Caleb'] Icon_minitime
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