La journée ne s'était pas trop mal déroulée. Il faisait chaud, mais finalement, Sano s'était bien intégré ici. Il faut dire qu'il connaissait ce genre de milieu sur le bout des doigts alors finalement, peut-être était-il un peu dans son élément ici. Il n'était pas là depuis très longtemps, mais avait pu nouer quelques liens à la sauvette avec quelques élèves. Il se fichait pas mal de ce que pensait le reste du corps enseignants. Il savait bien que ce n'était pas en cherchant à les mener à la baguette qu'il arriverait à orienter ces gamins...Un temps soit peu. La journée s'achevait sur une note enjouée: il faisait beau, aucune catastrophe notoire n'était survenue durant le cours de volley-ball, et le week-end approchait. Parfait ! Attrapant son sac en bandoulière, il quitta le gymnase en dernier en dernier. Il serait bien rentré chez lui, ou plutôt dans la chambre du pensionnat qu'il partageait avec un collègue, mais il lui fallait d'abord faire une chose.
En effet, si aucune catastrophe véritable n'était survenue, il n'en restait pas moins qu'une élève avait tout de même atterrie à l’infirmerie. Selon Sanosuke, ce ne devait pas être bien grave, mais il l'aimait bien cette fille alors, il décida d'aller prendre de ses nouvelles. C'était la moindre des choses, après tout, ce cours devait avoir raté son week-end. Il arpenta donc les couloir jusqu'à trouver l'infirmerie. Frappant doucement à la porte, il se présenta à l'infirmier et demanda à voir Maya. Dirigé vers la chambre où elle se trouvait, il frappa à cette porte ci aussi. "Maya?". Lança t-il d'un timbre clair au travers de la porte de bois de teinte douteuse. Ce n'était ni rose ni orange...Qui avait bien pu choisir ce coloris immonde?
(c) Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart
Invité
Sam 6 Juil - 0:41
△ MANQUE DE BOL.
C'était Vendredi après-midi. Maya avait volley-ball, à cette heure. L'été venait d'arriver et le soleil était encore haut sur le coup des cinq heures. Maya transpirait, comme n'importe qui qui faisait du sport dans un gymnase où il faisait trop chaud.Elle adorait le volley-ball et à chaque cours, elle donnait tout ce qu'elle avait, bien que c'était la fin de semaine. A ce moment-là de l'après-midi, Maya voyait arriver le ballon sur elle. Concentrée au maximum sur la balle, elle poussa le plus fort sur ses jambes. Malheureusement, elle n'avait pas vu arriver la catastrophe. BAM. Sa cheville avait trop travaillé et la voilà qui avait flanché. Tombant au sol, Maya rata le ballon et eu quand même la chance de ne pas l'avoir prit sur la tête. Rageant, elle essaya de se relever. Raté. Ni une ni deux, un élève l'accompagna à l'infirmerie.
Soupirant, elle s’assit sur le bord du lit de l’infirmerie, dans une pièce pas du tout reposante puisque les murs étaient couleur corail. Les gens de Sei pouvaient avoir de telles idées, parfois... Son camarade s'enfuit de cet endroit pour retourner sur le terrain, et Maya soupira une nouvelle fois en voyant l'infirmier arriver. Il entoura sa pauvre cheville d'un bandage sans grand intérêt et la laissa seule en lui conseillant seulement de se mettre à l'aise et de se reposer.
Ce qu'elle fit. Et elle s'endormi. La semaine l'avait épuisée à vrai dire. Au moins, elle pourra téléphoner à Kiyo-kun jusqu'à très tard, ce soir, en cachette. Maya restait même le week-end à l'internat. Et Kiyosawa avait un appartement en ville. Donc elle ne le verrai pas jusqu'au Samedi après-midi. C'est long, vingt-quatre heures sans voir sa moitié. Dans ses rêves, elle ne voyait rien. Elle ne rêva pas, mais elle sentait une chaleur diffuse dans son corps. Cela s'appelait le bonheur, selon elle. Elle se sentait bien dans son lit, jusqu'à qu'elle se réveille.
Elle resta une bonne demi-heure à rêvasser et à établir son emploi du temps de la semaine suivante. Perdue dans ses pensées, elle sursauta lorsqu'elle entendit son prénom.
« Oui, je suis ici, vous pouvez entrer. »
Elle se redressa dans son lit et mit ses jambes dehors, tandis qu'elle essayait de se lever. Sans grande réussite. Sa cheville la faisait encore souffrir, mais moins qu'auparavant. C'était bon signe. Elle se rassit sur le lit et vit entrer l'autre personne. C'était son professeur de sport.
Mashiro-sensei était le professeur préféré de Maya. Il était toujours gentil et attentionné à son égard, pas comme tous les autres. Mashiro-sensei écoutait toujours Maya et ça lui faisait du bien.
« Désolée d'avoir gâché un si beau match, sensei. »
Une réponse ne tarda pas à se faire entendre de la art de la jeune femme. Sano' savait parfaitement que rien ne l'obligea à venir lui rendre visite. il aurait aussi bien pu s'en foutre. Il n'était pas forcémment attentionné par nature, mais faisait de gros efforts. Et puis, il lui devait bien ça, elle s'était fait mal dansson cours. Peut-ête que l'échauffement n'avait pas été suffisant. Ou peut-être que si. il ne se sentait pas coupable, les blessures arrivent, il était bien placé pour le savoir. Après tout, ses bras présentaient eux même de nombreuses cicatrices, témoignage du passé. Il ne s'inquiétait pas outre mesure, elle n'allait pas en mourrir. Mais voilà, lorsqu'il tient aux gens, il est nécéssaire pour lui de s'assurer que tout va bien. C'est ce qu'il faisait en poussant la porte de la petite chambre plongée dans une quasi obscurité. Le volet mis-clos laissait tout de même filtrer la lumière, et il pu la reconnaître sans mal. Il lui adressa un sourire malicieux. "Et bah alors? Tu tiens plus sur tes pieds?". Lança t-il taquin en ricanant brièvement.
Poussant la porte sans la fermer, il respectait la règle qui lui avait été donnée pour une fois. Pas de porte close lorsqu'un élève est seul avec un membre du personnel. Ça avait beau être con, mais c'était une règle d'état. Lui qui faisait fit des règles en temps normal, il l'appliquait pour une fois. Il fallait pas réellement chercher à comprendre, lui même ne se l'expliquait pas. Quoi qu'il en soit, il passa devant la jeune femme pour venir s'adosser au mur du fond, à côté de la fenêtre. " Boarf, il parait que dans beaucoup de sport, les spectateurs attendent les chutes, tu aurais fait impression en championnat. " Rétorqua t-il sur le ton de la plaisanterie alors que ses iris clair glissait vers sa cheville. "Ça va aller quand même?" . Reprit-il en soupirant. il faisait chaud dans cette toute petite pièce. Il se permit d'entre ouvrir la fenêtre.
(c) Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart
Invité
Sam 6 Juil - 2:38
△ MANQUE DE BOL.
Le soleil filtrait fortement à travers les stries du volet. La pièce était baignée de cette lumière orangée. Elle plaisanta :
« Oui, apparemment, je vais avoir besoin d'un fauteuil roulant! »
Elle attrapa le bord du lit de ses mains - ses bras étaient donc tendus - et elle balançait ses jambes. Elle pouvait entendre l'infirmier traficoter à côté car la porte demeurait ouverte. C'était normal, après tout. Maya leva discrètement les yeux vers son professeur et se demanda si il avait déjà eu des "ennuis" avec ses élèves. Ce dernier marche jusqu'au mur d'en face où il s'adossa, à côté de la fenêtre aux couleurs chatoyantes. A cause de cela, elle le voyait dans une semi-ombre, comme à contre-jour. Mashiro-sensei venait de lui dire que beaucoup de spectateurs aimaient voir les sportifs se rétamer au sol.
« Ah bon. Et bien, ce serait une première, d'être acclamée en sport. Pour moi, je veux dire. »
Elle rit un peu et regarda ses pieds avec un sourire vague.
« Oui, ça devrait aller mieux d'ici une bonne heure.»
Dans l'établissement, personne n'attendait Maya. Elle avait donc tout le temps qu'il lui fallait. Avant de partir, elle ira seulement se rhabiller, puisqu'elle portait encore sa tenue de sport. Quoique. Elle ira peut-être prendre une douche, finalement.
Mashiro-sensei ouvrit la fenêtre. Il faisait bien. Maya venait de dormir une petite heure sous une couette et elle mourrait de chaud. Des gouttes perlaient dans son dos. Quelle chaleur, en tout début Juillet, déjà. Les vacances scolaires n'étaient là que dans deux semaines. Elles finiraient donc dans un petit peu plus d'un mois. Chaque année, les élèves japonais n'avaient que deux semaines de vacances d'été et un jour de repos pour le réveillon ainsi que pour Noël. Elle allait profiter de ces vacances pour sortir de sa tête toutes ces têtes parties à la guerre des sexes. Quelle idée, quand même...
« C'est vrai qu'il fait chaud, Sensei. Je vais aller chercher quelque chose à boire. »
Elle se leva et remarqua que sa cheville malade ne l'était presque plus. Même si elle boitait quelque peu, elle allait pouvoir aller chercher de l'eau quelque part.
Le jeune professeur ne savait pas trop ce qu'il allait faire après. Sans doute une viré avec Reji, comme bien souvent en début de week-end. Il se sentait bien ici, ça n'avait rien à voir avec l'asile de fous que décrivaient quelques uns de ses collègues. Remarquez, il avait l'avantage de savoir où il mettait les pieds, et puis...Il avait été comme tous ces jeunes, si Reiji n'avait pas été là...Il ne savait pas où il aurait pu atterrir. Alors, il ne pouvait pas franchement les mépriser. Et puis Maya était la preuve que certains d'entre eux étaient tout à fait sociable. Il refusait de s’embarrasser de préjugés. Il ricana d'ailleurs brièvement à son annonce. "Ne cherche pas à me faire culpabiliser". Rétorqua t-il sur le ton de la plaisanterie concernant le fauteuil roulant. Il s'y connaissait un peu en blessure musculaire, et s'il semblait si serein, ce n'était pas par hasard. Ceci dit, il était surprit de ne pas voir la moindre trace d'anti inflammatoire autour du bandage réalisé par l'infirmier.
Quoi qu'il en soit, il faudrait qu'il passe voir l'infirmier de toute façon, histoire de signer la feuille de sortie de cours de la jeune fille. "Ne dit pas ça, tu n'es pas mauvaise, avec un peu de pratique je suis certain que tu pourra obtenir une bonne note aux examens". Assura t-il le plus sincèrement du monde. Il savait que le sport, ce n'était pas évident pour tous, mais ceux qui se donnaient la peine avaient toujours un bonus. Il ne trouvait pas cela exagéré. "Tant mieux, tu pourra profiter de ton week-end". Lança t-il alors en approchant son visage de l'ouverture de la fenêtre. il n'avait pas de soucis avec la chaleur ordinairement, il avait été entraîné pour ça lorsqu'il était entré dans les rangs de l'armée. Mais il était sans doute un peu crevé en fait. "Tu me prendrais pour un prof indigne si je te demandais un verre d'eau?". Rétorqua t-il en s'en voulant un peu de la laisser aller chercher ça alors que c'était elle qui était blessée. Il n'avait pas pour habitude de se faire servir, mais puisqu'elle y allait. "Au fait...Ça va toi?". Acheva t-il alors. Il ne parlait visiblement pas de sa cheville. Mais elle semblait un peu maussade ces derniers temps.
(c) Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart
Invité
Sam 6 Juil - 6:42
△ MANQUE DE BOL.
Debout, Maya remercia le professeur. Elle n'était pas si mauvaise en sport, à ce qu'il parait. Oui, elle allait tout donner aux examens, elle en était certaine. Elle n'était pas vraiment du genre à laisser tomber ou quoi que ce soit d'autre. Elle lui sourit.
« Ne vous inquiétez pas, je vous apprécie trop pour vouloir vous faire culpabiliser. »
Elle se balança d'une jambe sur l'autre. Lorsqu'elle arrivait sur la jambe droite, un petit picoti au niveau de la cheville survenait. Elle n'avait déjà plus mal. Ce n'était vraiment rien alors. Elle pourrait enlever son bandage, plus tard, quand elle serait dans sa chambre à l'internat. Elle commençait vraiment à avoir soif alors elle se dirigea vers la porte restée ouverte. Sur le pas de la porte, le professeur lui demandait si elle allait. Le ton qu'il avait prit ne voulait pas parler de sa cheville, aucun doutes. Il était très sérieux. Elle baissa le regard.
« Et bien... Je reviens tout de suite, je vais vous chercher un verre d'eau. »
Et elle alla tranquillement à la pièce principale de l'infirmerie ou elle demanda à l'infirmier si elle pouvait prendre deux verres d'eau. Un acquiescement et elle se dirigea promptement vers l'évier et un placard où plusieurs verres propres - enfin, elle pensait - stationnaient tranquillement en attente d'un buveur. Elle en attrapa deux et les rempli d'eau claire. Ceci fait, elle fit le chemin dans l'autre sens, en prenant soin de remercier l'infirmier. Elle trouva son professeur de sport à la même place qu'elle l'avait quitté. Elle s'approcha et lui tendit le verre. Elle ne le regarda pas directement dans les yeux.
« A vrai dire, je me sens un peu vide. Comme d'habitude, je pense. »
Elle revint sur son lit défait et s'assit doucement. Elle regarda son verre sans boire pour l'instant.
« Mais je pense que quelque chose va changer. Bientôt, je l’espère. »
Elle arriva enfin à regarder les yeux clairs de son professeur. Pour elles, ces pupilles semblaient lire son âme comme dans un livre ouvert, mais ça ne lui faisait aucunement peur.
Il savait que Maya le respectait. Mais l'inverse était tout aussi vrai. Sano n'était certe pas un modèle de vertu, mais il était animé de principes qui le constituait pleinement. Il avait beau être bourru et parfois terriblement maladroit en terme de social, il savait reconnaître la sincérité. Et il l'appréciait, à juste titre. C'était ce qu'il voyait en elle, et c'était ce qui le poussait à vouloir la suivre, la protéger à sa façon. Du haut de son poste de prof de sport, il n'estimait pas n'être que ça. Il était avant tout un homme, un être humain qui avait besoin des autres pour vivre, même s'il ne le montrait pas toujours. Il se contenta d'ailleurs d'un bref rictus pour toute réponse avant qu'elle ne quitte la pièce.
Finalement, ses iris, rendu clair par les lentilles qu'il portait, se figea entre deux lattes de plastique du volet roulant. Le visage tourné vers la fenêtre entrebâillée, il inspira profondément en fixant le vide. Fronçant les sourcils pour lui même, il glissa une main sur ses côtes un bref instant. Il faut croire que les altercations à répétition ne l'avait pas arrangé. Mais la douleur passerait. Il l'oublia vite d'ailleurs, Maya était revenu. il saisi le verre d'eau qu'elle lui tendait en la remerciant d'un signe de tête. Il ne chercha pas tout de suite à capter son regard. Glissant le verre à ses lèvres. Le vidant d'un trait, il le posa sur la petite table qui se situait à côté du lit. Il avait alors traversé la pièce ridicule. et appuya son épaule sur l'encadrement de la porte qu'il venait de fermer. L'infirmier reviendrait probablement pour lui rappeler la règle de "on ne ferme pas la porte", mais pour l'heure, il fit mine de l'avoir oubliée.
Soutenant le regard que lui portait la jeune femme, il semblait presque froid. Mais elle y était habituée, c'était dans sa nature après tout. il soupira brièvement. "Je sais que ça ne me regarde pas mais, je te vois rarement avec les autres alors j'espère vraiment que ça va ici. Ça a pas l'air joyeux tous les jours". Lança t-il simplement, rappelant le fait que cette académie n'avait rien de banal. Reiji lui avait demandé de se renseigner sur le sujet. Il pouvait donner l'air d'asticoter la jeune femme pour apporter un rapport juteux à son ami et patron. Mais ce n'était pas le cas. Il avait oublié la demande de Reiji, il avait trop de respect pour Maya et ses inquiétudes étaient sincères. Ceci dit, si Reiji lui avait demandé de cuisiner quelqu'un pour obtenir quelque chose, il n'était même pas sur de savoir lui dire non...Ça l'effrayait un peu en y repensant. Mais il n'était pas comme ça, il ne le lui demanderait pas, il en était certain.
(c) Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart
Invité
Sam 6 Juil - 8:00
△ MANQUE DE BOL.
Depuis son arrivée à Sei, Maya n'avait réussi à parler qu'à très peu de personnes. Et déjà, cela l'étonnait. Ce n'est pas que Maya n'était pas sociable, non, c'est que les gens d'ici lui semblait... affreux et sans cœur. Pas tous, oh non, il y avait des exceptions, bien heureusement. Comme Mashiro-sensei, par exemple. Bref, Maya avait peur des gens d'ici. Elle croyait dur comme fer que c'était pour cela que ses amitiés ne s'étaient pas franchement développées. Mais il fallait qu'elle fasse tout de même un effort. C'est pour cela, qu'en prenant sur elle, elle avait décidé de ne plus rester sur le banc au bord du terrain, et de rentrer dans le jeu. En rencontrant Lilith Natsume, Reine des Amazon, sa décision avait été prise. Elle irait rejoindre ces femmes. Derrière son visage simplet et fébrile, Maya possédait quand même de la force dans les bras - et pas dans les jambes, ça c'était certain - et un sacré caractère quand il le fallait. Mais cette femme forte se cachait à l’intérieur, pas encore sûre pour pouvoir sortir.
« C'est vrai que je traîne pas avec d'autres gens, mais... »
Mashiro-sensei avait le droit de savoir. Et puis, Maya avait besoin d'aide, c'était certain et elle n'avait aucun doutes sur la confiance qu'elle lui portait. Elle savait qu'elle pouvait tout lui dire sans qu'il ,e le répète, même s'il pouvait avoir quelques affiliation avec des gens que Maya considéraient comme "suspects et pas de bonne compagnie".
« Mais il y a quand même quelques personnes à qui j'ai su parler et ils m'ont tous trouvé sympa. »
Elle pensa surtout à Kiyo-kun, en disant cela. Son cœur se rempli d'affection pour lui, à ce moment-là et ses joues rosirent. Il avait été tellement gentil, et était allé à son encontre sans aucun préjugés. Elle l'admirait tant. Elle devrait faire de même, puisqu'elle en avait, elle, des préjugés sur les autres. Elle se haïssait un peu pour ça, aussi.
« En fait, ça peut paraître étrange, mais... Vous connaissez Shinaha-kun? »
Un peu moins vide que précédemment, elle arriva à boire son verre tranquillement et à le finir. Elle avait moins chaud. Elle éclaircissait son esprit, et elle aimait ça.
« Et bien, je sors avec lui. »
Maya trouvait que cette relation sortait de nulle part. Elle n'avait aucun amis, et pourtant, elle avait trouvé quelqu'un qu'elle aime, et qui l'aime réciproquement. Elle avait peur qu'un jour, il se lasse à cause de sa timidité. Elle préférait ne pas y penser. Le moment venu, elle y ferait face, de toute manière. Pour l'instant, elle profitait de l'amour que Kiyo-kun lui portait et vice-versa, elle lui donnait toute l'affection qu'elle avait en réserve. Et puis, à qui d'autre donné cet amour pur? Ces parents n'étaient plus là pour ça.
Sano ne se serait pas permis une telle question avec quelqu'un qu'il ne conaissait pas. Il n'était pas curieux par nature, mais si il pouvait apporter son aide à la jeune femme, autant profiter de ce moment pour le faire. Peut-être n'en avait-elle pas besoin, en quel cas, c'était bien plus heureux. Mais il savait trop ce qu'était de se retrouver seul dans un miieu qui nous dépasse. Lorsqu'il s'était engagé dans l'armée en ne se pensant bon qu'à ça, c'était un peu l'effet que cela lui avait fait. Il s'était retrouvé dans une caserne, une arme à la main, avec tout un tas de pitbull pas forcément intelligents. Il avait du prendre sur lui pour ne pas en massacrer quelques uns. Prendre sur lui pour ne pas sombrer. Il avait reçu du soutient de ses plus fidèles amis, et cela comptait beaucoup pour lui. Et s'il ne pouvait peut-être pas être un "ami" pour quelqu'un d'aussi jeune que Maya, il pouvait au moins en être le reflet, si ça pouvait l'aider à avancer.
Comme il se le répétait souvent dans ses soirées entre potes: sa vie à lui était faite. Tout comme Reiji, son boulot était de poser les bases de celle de tous ces "gamins". Sano n'avait pas la détermination de Reiji, il en avait déjà laissé tombé plus d'un. Mais pas Maya. Elle n'était pas tumultueuse, en fait elle faisait presque tâche ici. Peut-être se trompait-il. Quoi qu'il en soit, il la laissa poursuivre, sans quitter son poste prêt de la porte. Cette dernière s’entrouvrit. il y appliqua son poids pour l'empêcher de s'ouvrir d'avantage et la referma sèchement. il perçu les grommellement de l'infirmier. Il esquissa un bref sourire lorsqu'il perçu son nom prononcé à mis voix de l'autre côté de la porte. Comme un reproche. " Oh c'est bon, elle est blessée à la cheville, elle est pas muette, elle pourra crier si je lui saute dessus! ". Lança t-il agacé alors que la jeune femme venait d'achever ses paroles. Contraste étonnant entre l'aspect brut de Sano et la délicatesse de Maya. Il s'en excusa d'un rictus.
Il reporta pleinement son attention vers l'élève. " Shinaha? Ca ne me dit rien. Mais je ne suis pas là depuis très longtemps en fait." Reprit-il alors avec un peu plus de sérieux. Il réfléchit un court instant, mais rien ne semblait lui venir à l'esprit. "Mais c'est bien que tu ai trouvé quelqu'un". Assura Sano qui savait trop ce qu'était les premiers amours de jeunesse. Une amertune soudaine l'envahie alors sans que rien ne se vois, mais finalement, il savait bien que pour lui, c'était différent. Il n'avait jamais été marié, et avait passé plus de dix ans de sa vie à ne penser qu'à une personne...Une personne qui marchait à ses côtés chaque jour mais qui ne voyait rien et ne verrait jamais rien. Il avait enchainé les conquête sans importance pour tenter d'oublier ça mais il avait fini par se rendre à l'évidence du fait stupide qu'il aimait le seul type qu'il ne pourrait jamais avoir: Ce connard de Takeda. Un mec en plus...Il n'avait pas de quoi être fier. Il soupira. "Si t'as un souci, une question à l'occas', hésite pas...C'est peut-être un peu personnel, mais on peut dire que les hommes...C'est un peu mon domaine.". Lança t-il amusé.
(c) Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart
Invité
Sam 6 Juil - 21:20
△ MANQUE DE BOL.
L'infirmier devait avoir aperçu que la porte de sa chambre était close. Comme le règlement l'indique, il ne peut y avoir aucune relation sérieuse entre un élève mineur et son professeur. L'infirmier devait penser à ça évidemment. Mais il se trompait sur toute la ligne, et Mashiro-sensei le lui fit bien comprendre. Cela étonna Maya, et elle rit discrètement, un sourire amusé aux lèvres. Pour Maya, son professeur n'était personne d'autre qu'un confident, et même un ami. Oui, elle pouvait le dire, un ami. Et même si cela ne faisait qu'un petit mois que le professeur faisait ses cours dans cet établissement, elle avait l'impression qu'il était là depuis une éternité. Dans le bon sens, évidemment. Peut-être que depuis son arrivée, elle a tout de suite su sympathiser avec lui. C'est sans doute pour cela qu'elle a aussi pu parler à d'autres élèves. En lui redonnant confiance.
Maya pensa alors qu'elle avait beaucoup de chance, ce mois-ci. Mashiro-sensei était arrivé et d'un coup, sa timidité s'était envolé, exclusivement pour lui. Elle avait reprit quelque peu confiance en se disant qu'elle pourrait s'ouvrir à d'autres et quelque chose dans sa caboche a été débloqué. Un matin, Lilith était venu voir Ran mais n'était tombée que sur elle. Elles avaient donc sympathiser et désormais, Maya avait peut-être trouvé son chemin dans cette école. Ensuite, Kiyo-kun et elle avait seulement parlé, et se rendant compte que quelque chose accrochait, il s'étaient décider de se revoir, et cela avait abouti à quelque chose de très fort. Pour ce qui est de Ran, c'est encore autre chose. Le deuxième jour de son arrivée à Sei, le petit oiseau étaient sortie de son nid. Elles s'étaient trouvées comme deux sœurs.
Bref, Mashiro-sensei n'était pas là depuis un éternité. Elle lui sourit.
« Je sais. »
Elle se leva du lit et alla jusqu'à la fenêtre ouverte et posa son verre à côté de l'autre et respira un bon coup. Il faisait très chaud, le soleil brûlait.
« Oui, en fait, je pense qu'il faut juste que je trouve assez de courage pour m'adresser à d'autres. Et regarder ce que ça donne. »
Sa confiance, elle la devait à lui et elle lui redemanderai conseil. Son professeur sembla être, pendant un instant, perdu dans ses pensées.
Maya n'était pas homophobe. Elle ne comprenait pas qu'on puisse être contre cette face cachée de l'amour. La plupart des gens sont dégoûtés et Maya les trouvait carrément ridicule. A croire qu'ils ont peur d'eux, comme s'il étaient venus de Mars, ou quelque chose comme ça.
« Merci, ça me rassure. Vous êtes tellement gentil, sensei. »
Un petit déclic dans sa tête se fit entre quand il dit c'est peut-être un peu personnel. La curiosité de Maya la piqua un peu trop fort. Ses yeux s'agrandirent et ses joues rosirent.
« Vous aimez quelqu'un? »
Emportée trop vite, elle ne se rendit pas tout de suite compte qu'il ne voulait peut-être pas en parler.
Le prof de sport qu'il était donnait souvent l'ipression de ne jamais rien ressentir. En fait, c'était même souvent le cas. Mais son gros venait bel et bien du fait que lorsqu'il y parvenait, il avait bien du mal à se défaire de ces sentiments qui le rongeaient. Il ne s'attachait pas vite, il lui fallait souvent du temps, mais lorsque c'était fait...Il était difficile pour lui d'oublier les personnes à qui il tenait. Elles n'était pas nombreuses, mais ces gens comptaient vraiment. Certes, il n'avait pas une centaine d'amis, et ne pouvait se vanter d'une telle chose. Mais les amitiés factice n'avaient aucune valeur à ses yeux. Il avait grandit dans la violence, mais cette violence avait fait naître une entraide inévitable. Une entraide fraternelle. Celle qui crée des liens qui jamais ne se brises. Jamais. Lorsqu'il avait rejoint les rangs de l'armée, il s'était fait des amis. Des frères. il les avait vu tomber, se relever quelque fois. Mais pas toujours. Le temps l'avait forgé, mais il subsistait cette part de lui qui ne pouvait ignorer les autres.
Il adressa un sourire bref à la jeune femme. Ses sourires étaient toujours brefs, mais ils n'en restaient pas moins sincères. "Tu as raison. Il faut dépasser ça. Il y a toujours des gens sur qui ont peu compter. Même si on a l'impression qu'ils sont loin. Crois moi". Assura t'il simplement alors que la poignet s'activait de nouveau. Son pied sur la porte l'empêche de s'ouvrir. Et sa poigne suffit à faire stopper le mouvement de la poignée. L'infirmier avait compris. C'était con à dire, mais longtemps, Sano avait cru qu'il n'avait que ça: sa force physique. Mais avec le temps, il avait apprit à se connaître lui même. il était plus qu'une machine de guerre. il voulait le croire, même si ce n'était pas toujours évident. Maya ignorait encore pas mal de chose à son sujet. Il avait du sang sur les mains. Il ne le regrettait pas, ça n'aurait servit à rien. C'était ainsi, rien de plus. Juste inexplicable. "Tout le monde ne dirait pas ça". assura t-il en ricanant brièvement, un éclair de malice traversant ses iris clairs.
C'est vrai qu'il n'était pas aussi sympathique avec tout le monde. Contrairement a Reiji, il avait ses têtes. Faire du favoritisme ne le dérangeait pas. Ceci dit, la question que souleva Maya fit disparaître soudainement son sourire. Au fond, c'était une bonne question. Est-ce qu'il aimait Reiji? Il ne savait pas, il n'avait jamais vraiment su aimer finalement. Mais oui, on pouvait le dire sans doute. même s'il refusait de se l'avouer. Il était son ami, son frère de galère, ce connard de Takeda qui avait toujours eu les meilleurs résultats. Il hésita à répondre. "Non c'est pas grave, j'ai moi même été curieux. Mais j'avoue ne pas trouver de réponse à ta question". Rétorqua t-il alors sans trop savoir pourquoi il n'avait pas été franc. Peut-être ne voulait-il pas faire de tort à Reiji, ou à lui même. allez savoir.
(c) Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart
Invité
Dim 7 Juil - 3:25
△ MANQUE DE BOL.
Pour Maya, l'affection qu'elle donne à quelqu'un n'est pas un cadeau. C'est naturel. Automatiquement, quand une personne fait quelque chose qu'elle apprécie, elle sens en elle comme une chaleur qui lui fait monter le sourire. C'est ce qui s'était passé aujourd'hui. Mashiro-sensei avait d'autres personnalité, évidemment. Comme tout le monde. Maya avait droit à la plus belle, selon elle. Quelqu'un de gentil, avenant et compréhensif. Elle devait lui rendre la pareille.
« C'est vrai, les gens ne peuvent jamais penser la même chose d'une personne. »
Elle lui montrait la Maya sociable, pas sûre d'elle à cent pour cent, mais ayant une joie de vivre et de croire qu'elle pourrait y arriver. Pourtant, il y avait encore trois autres Maya : La Maya froide et distante, qui ne parle pas, qui n'a pas confiance en elle ni en les autres. Une Maya que tout le monde connaissait ici. Elle était transparente lorsqu'elle prenait cet air-là. Et il y avait la Maya brutale, qui, avec les gens qu'elle pensait connaitre, s'éclatait. Elle se dévergondait parfois, quand elle prenait cette forme-ci. Et enfin, la Maya normale. La Maya qui riait, s'amusait, aimait. Elle n'était comme ça qu'avec Kiyo-kun et Ran-chii. Et elle l'était avec ses parents l'année précédente. De toutes les Maya qu'il pouvait y avoir, un seul critère restait : Maya était attentive et écoutait les autres. C'est en ayant cela en tête, qu'elle demanda:
« Vous pouvez en parler, vous savez. Je n'aurait aucun préjugés ou commentaires désobligeant à faire. Si vous voulez, bien sûr. »
Malgré sa grande curiosité, elle avait une aura compréhensive. La curiosité était un vilain défaut et elle déviait cette mauvaise qualité pour une faire devenir une bonne. Elle était tout ouïe à cet instant-là.
Sano était franc par nature. Mais lorsque ses paroles risquaient d'atteindre quelqu'un d'autre, il se montrait plus réservé. Sa situation n'était pas simple, et même s'il aimait beaucoup Maya, il n'était pas facile d'aborder ce genre de sujet. Avec personne d'ailleurs. Plusieurs fois il avait voulu en parler à Reiji, après tout, ils se disaient tout depuis l'enfance. Mais il n'avait jamais pu. Et maintenant, il y avait cette Lilith. Il s'était surpris lui même le jour ou il avait réussit à sourire lorsqu'il lui en avait parlé. Lui aussi il n'avait pas choisi la simplicité. Une élève. Entre elle et son ancienne femme, son meilleure ami ne semblait pas avoir de type particulier.
C'était con, mais il l'avait observée cette fille par la suite. Il ne comprenait pas comment elle avait pu séduire Reiji. Il connaissait son ami par cœur, et en terme de sentiment, il était bien plus froid que lui. Comment avait-elle fait? Ca resterait un mystère, et Sano savait que sa comptait pour le directeur adjoint alors il n'avait pas eu l'audace de se foutre de lui. Cette liaison était méconnue de tous selon Rei', et il vallait mieux pour lui que ça reste comme ça. Mais du coup, le jeune prof de sport avait abandonné l'idée d'aborder le sujet avec lui. Comme il le faisait depuis un moment: il prendrait sur lui.
Et alors que Maya reprenait la parole, il lâche enfin la porte. L'infirmier devait avoir comprit finalement. Regagnant sa place prêt de la fenêtre, il tournait un peu e rond. A la fois agacé, et dérangé par la chaleur qui montait dans cette toute petite pièce. Il esquissa un sourire amère, presque amusé néanmoins. Difficile à dire. "Disons que ma situation est...compliquée. J'ai pas choisi la bonne personne voilà tout". Reprit-il simplement, résigné. Il était heureux que Maya puisse trouver le bon. a son âge, c'était difficile de le savoir, mais il ne lui souhaitait pas de vivre une situation aussi tordu que la sienne. "On est parfois un peu trop proche de nos amis". Reprit-il avec malice. Une sorte d'indice à la volé, comme s'il était incapable de le dire clairement. Son amitié avec le directeur-adjoint était connu de tous ici...
(c) Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart
Invité
Lun 8 Juil - 4:28
△ MANQUE DE BOL.
L'âme sœur, Maya y croyait dur comme fer. C'était même une évidence. Le seul hic, c'était qu'elle ne pouvait définir ce qu'on devait ressentir à ce moment-là. Au moment du coup de foudre. Mais elle savait qu'il existait. Et entendre dire son professeur qu'il n'avait pas choisit la bonne personne lui serra le cœur. Ses yeux lui picotaient presque. Elle le voyait, là, discutant tranquillement - ou peut-être pas tellement que ça - mais il avait un ouragan dans le crâne, et une âme qui le déchirait sans doute. Le froid de la tristesse s'accapara des bras de Maya et ses poils se hérissèrent. Cela la désolait, de voir que l'Amour atteignait tant de personnes.
« Je ne peux pas croire ça. Vous avez choisit la bonne, c'est sûr. Mais si ce n'est pas réciproque, c'est qu'il ne sait pas lui-même. Je suis pas douée en la matière, mais je suis sûre qu'il faudrait faire quelque chose qui le pousse à se remettre en question. »
Sur la deuxième partie de sa phrase, Maya fut à son grand étonnement bien d'accord. On est toujours trop proche de ses amis. On en veut toujours plus, toujours plus de liens, toujours plus d'affection. Et quelques fois, le vase déborde et on perd ce qu'on a de plus beau... Enfant, Maya était très possessive et elle avait tellement envie d'être avec son meilleur ami qu'il s'était senti étouffé par elle et il avait fini par l'ignoré. Cela avait fait un très grand choc en Maya. Elle se demandait parfois ce qu'il était devenu et si quelqu'un lui avait refait le coup. Et s'il avait encore réagit de la même manière. En ce qui concernait Mashiro-sensei, elle ne savait aucunement de qui il pouvait bien parler. Elle ne s’intéressait pas aux potins qui trottinaient dans les couloirs des établissements et de toute façon, de quelle bouche aurait-elle bien pu l'apprendre?
« C'est sûr, mais c'est normal, après tout. On a toujours besoin d'affection. »
Elle baissa le regard. Elle était maussade, tout à coup. Mais elle décida qu'il ne fallait pas et son petit encéphale lui donna une petite idée saugrenue.
« Je viens d'avoir une idée. »
Et elle attendit que son regard brillant de détermination atteigne le cœur de son interlocuteur.
Maya avait subitement changée. Elle semblait bien moins légère. Elle qui avait retrouvé un peu le sourire quelques instant auparavant. Sano fronça les sourcils. Il n'était pas très sentimental, et avait toujours eux du mal à s'exprimer sur le sujet. Il n'était pas mal à l'aise avec ça. Simplement, il savait qu'il allait trop loin pour Reiji. Que son cerveau déconnait depuis trop longtemps. Il venait d'un milieu pour lequel aimer les hommes était ridicule, surtout lorsqu'il s'agit de l'Alpha de la bande à laquelle il avait toujours appartenu. C'est pourquoi il s'était toujours dit u'il tennais à lui, un peu comme on tiendrait à un frère. Mais ce putain de soir ou Kim les avait surpris...Ce putain de soir où Sano avait frappé chez Rei' après être tombé dans un guet-appens. Il était bien amoché quant il avait ouvert la porte. il l'avait soigné, comme un ami l'aurait fait. Comme un frère l'aurait fait. Il était resté avec lui jusqu'à ce qu'il s'endorme et...Bordel. Ce qu'il s'était senti bien là, dans les bras de ce connard de Takeda qui n'avait pourtant fait ça que pour l'aider. Et puis Kim, l'ex-femme de Reiji était rentrée. Elle l'avait mal interprété et était partie. Quelque semaine après, il avaient divorcé. Et Sano avait été heureux de l'apprendre, bien qu'il ne l'ai jamais dis. C'était à ce moment là qu'il avait compris. Ceci dit quelque chose le fit tilter dans les paroles de Maya. " Lui même?".
Oui il avait bien entendu, elle avait parlé au masculin. En temps normal, Sano se serait défendu corps et âme en clamant le fait qu'il n'était pas gay. Mais il se contenta de hausser un sourcil. Sans doute s'était-elle trompé. A moins qu'elle ai compris. Il ne savait pas vraiment pour le coup. De toute façon il n'était pas gay, seul Reiji avait le don de l'attirer stupidement. Ce connard. C'était bien le seul homme qu'il avait envisagé de cette façon. Ça l'emmerdait d'y penser d'ailleurs. "Une idée pour?". Il était perdu dans ses pensées et sa se voyait. Peut-être n'aurait-il jamais du engager la conversation là dessus. Mais...Attendez...Ce n'était pas de son fait en réalité.
(c) Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart
Invité
Lun 8 Juil - 7:11
△ MANQUE DE BOL.
Maya avait toujours senti qu'un jour viendrait où il faudrait qu'elle fasse face à ce qu'elle devait impérativement faire. Après tout, rester toute sa vie dans une bulle ne l'aiderai pas à grand chose. Il fallait qu'elle sorte, qu'elle arrête de se renfermer et de voir enfin du monde. Et elle pensait en ce moment-même que le temps était venu. Le temps était venu et avec un petit défi qu'elle s'inventa dans sa petite caboche. Ce mettre à l'épreuve donnait toujours plus de courage. Il fallait qu'elle aille en avant, tandis que Mashiro-sensei devra, lui tirer au clair tout ce qu'il a sur le cœur. Maya espérait seulement qu'il ne trouverait pas cela ridicule, c'était tout de même une jeune fille avec pas vraiment beaucoup d’expérience dans la vie. Il pouvait bien refuser, après tout. Elle tenta quand même le coup.
« C'est un peu comme un compromis. »
Il fallait qu'elle tourne la phrase dans le bon sens, sinon, ça serait un peu compliqué à comprendre.
« En fait, je me disais que si, euh... Non. C'est pas vraiment un pari, en fait. Je veux juste dire qu'on pourrait se soutenir. Je vais vers les autres, tandis que vous, irez tirer les choses au clair avec la personne que vous aimez. Enfin, évidemment si vous trouvez ça clair et pas trop con. »
Ce qu'elle disait ne pouvait pas être clair dans le sens où il y aurait un gage ou un truc comme ça à la fin. Mais pas du tout. Elle voulait juste se donner du courage, en se disant que quelqu'un était en difficulté comme elle, et qu'elle pouvait le faire. Qu'elle en était capable, et de le montrer.
ndM: Un peu court, non? C'était juste pour exposer mon idée ^^
Le jeune prof de sport resta attentif. Surpris de l'audace soudaine de la jeune femme. Ils se connaissaient un peu maintenant tous les deux. Dans le cadre de l'école en tout cas. Alors à force, il leur étaient plus facile de se parler mutuellement. Maya avait beau être jeune par rapport à Sano, il en faisait plus ou moins fi. Elle n'était pas stupide et était parfaitement apte à comprendre ce qu'il lui disait de toute façon. D'ailleurs, elle avait bien plus de suite dans les idées qu'il n'y paraissait. Et sa proposition avait de quoi surprendre. Il ricana brièvement. Audacieux. En plus de ça, il n'était pas le genre d'homme à reculer devant un défi. Il tendit donc la main à la jeune femme en guise d'approbation. "Ca marche". Lança t-il avec détermination. Il regrettait déjà ses paroles, mais il ne pouvait plus faire marche arrière. Et remettre sans cesse ceci au lendemain ne l'aiderait pas alors. Il irait voir Reiji. Et s'il n'espérait rien de sa part, il espérait au moins pouvoir conserver une amitié, une fraternité intact.
Son regard se tourna vers l'extérieur. Il faisait encore chaud, ils n'avaient pas passé tant de temps que ça dans cette petite pièce finalement. Mais il était peut-être temps pour eux de profiter de leur début de week-end. Maya devait aller mieux à présent. " Ca va ta cheville? On va peut-être pouvoir y aller non? Tout le monde est parti et si la porte reste fermée plus longtemps, l'infirmier va se faire des films ". Précisa t-il amusé en ouvrant la dite porte. Il ne savait pas trop s'il irait voir Rei' directement. Il ne savait toujours pas comment aborder le sujet avec lui. Il n'avait jamais su. C'était plutôt délicat. "Tu me présentera ton copain à l'occasion". Lança t-il à l'adresse de la jeune femme, avec une malice certaine.
(c) Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart
Invité
Lun 8 Juil - 7:55
△ MANQUE DE BOL.
Le courage de Maya gonflait son coeur tout mou. Dans sa poitrine battait quelque chose de nouveau. Elle avait vraiment confiance en elle à ce moment-là, car le professeur avait compris ce qu'elle voulait dire. Ça la rassurait. Vraiment.
Elle serra donc la main du professeur et se leva. Sa cheville ne lui faisait plus mal. Signe positif. Elle sourit sans pour autant enlever le bandage et leva la tête vers son professeur qui alla à la porte. L'infirmier pouvait se faire des idées, elle s'en fichait. La semaine se terminait sur un accord parfait et ça la rendait tellement heureuse. La couleur du soleil ne lui faisait plus penser à du feu, mais à de l'or, et à de la joie. Le vague sourire qu'elle affichait restera jusqu'à très tard.
« Ca marche comme sur des roulettes, Sensei. Je vous présenterai Kiyo-kun dès que le moment sera là. »
Elle allait le dépasser pour sortir mais elle s'inclina, comme tous les Japonais. Elle devait tout de même le remercier. Désormais, ils se connaissaient mieux.
« Merci. Je crois en vous, Sensei.»
Et elle s'en alla gaiement, en se retournant qu'une seule fois pour lui faire un signe de la main, et elle disparut dans le couloir.
Et on clos le RP :P C'était juste trop cool, j'ai trop adoré! ♥ Hâte de reRPey avec toi :)
Accueil ![Manque de bol. [ Maya Ayusawa ] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif){kind=icon}
Ven 5 Juil - 21:50
![Manque de bol. [ Maya Ayusawa ] 88_3110](https://i.servimg.com/u/f21/18/19/74/08/88_3110.png)
