Il est déjà 18h30. J'avais rien foutu de toute la journée, si ce n'est qu'emmerder une ou deux coeurs et surtout pas mal de mecs. Il méritent tous autant qu'ils sont bien pire que mes farces ridicules mais bon, ça m'amuse de les enrager, alors je continue. Certes je sais qu'un jour ou l'autre je réveillerais la terreur d'une vengeance, au moins une, et rien que de penser à ça... Ca me rempli de bonheur... En plus si c'était un mec, ce serait encore plus jouissif ! Encore mieux qu'une partie de jambes en l'air. Enfin, je dis ça sans savoir ce que c'est, et c'est pas plus mal.
J'avais rapidement mangé un morceau, j'avais pas très faim. Tandis que je rejoins ma chambre, je réfléchi déjà à mon programme de la nuit. Et pourquoi pas un peu de natation ? Ça me changerait les idées et peut-être que ça m'en donnerait pour un nouvel assaut des Trèfles. Cependant, cette fois, j'aimerais bien qu'il y ai du sang, bien envie de me défouler un peu. Installée dans ma piaule, je fouine dans ma commode pour trouver mon maillot de bain. Le voilà ! Un simple une pièce noir, rien de plus banale. Je me déshabille sans pudeur dans la chambre et l'enfile aussi vite. Après ça, je remets mon débardeur noir, mon short foncé et mes dog's marteens. Je rattache mes cheveux mais cette fois ci en queue de cheval. Mes long cheveux ébènes parsemés de rouge... Ca me fait penser. Tout ces regards qui me toisent pour ma couleur de cheveux hors du commun. Mais ça aussi ça me plaît, faire comprendre que je suis différente de tous, peut-être pas mieux que les autres mais que je ne suis pas un stéréotype. Avant d'aller me baigner, je profite un peu du calme qui règne dans la B-3 pour dormir un peu. Je pense à ma prochaine victime, à mon prochain piège... Et pourquoi pas un peu de vers cachés dans la purée au réfectoir, ça répugnerait bien les Coeurs ça. Ou bien les douches communes transfomées en marais dégueulasse par les égouts. Ou alors aller traumatiser un petit Pion pour continuer de forger ma jeune réputation. Mouais... Je verrais bien ça plus tard. Je m'endors.
Il est 21h30 et je me réveille de ma petite sieste. Revigorante d'ailleurs. Je suis prête pour aller nager. Personne dans la chambre, mes colocataires, les deux autres Trèfles sont sûrement en balade. Ensemble, j'entends bien. Car j'ai cru comprendre qu'elles sont bien proches. Bref ! J'suis pas comère. Je file sans bruit dans les couloirs. Je regarde même pas si quelqu'un m'a vu, me suit ou autre. Je m'en fiche totalement, s'ils n'ont que ça à faire... Je me dirige donc vers la piscine, referme la porte derrière moi, dépose au plus vite ma serviette, enfile un bonnet de bain -ce qui est malheureusement obligatoire- et fait un remarquable plongeon dans l'étendu d'eau. Que c'est bon... Sentir ses membres devenir aussi légés, rester dans ce calme nocturne et pesant. Les lumière artificielles m'éclaire ainsi que la piscine. Dans l'eau je vais et je viens sans cesse, enchaînant longueurs après longueurs. Malgré mon allure de garçonne, c'est bien dans cet endroit, sous l'eau, que je paraît la plus féminine. C'est pourquoi je ne vais nager qu'à la tomber de la nuit, où il n'y a personne. Je suis seule et tranquille, sans problèmes, je repense à mes cauchemars abritant mon frère. Dès que je ferme les yeux et que peu à peu je gagne les bras de Morphée, il y a ce visage désolé qu'il avait avant de m'abandonner entre les mains de deux inconnus n'aspirant qu'à une chose : le sexe. C'est bien à ce moment là que j'ai considéré ma psychose comme une bénédiction. Quand je revois ces images, la haine qui m'anime s'intensifie. Et je replonge. L'eau est bonne et je veux y rester encore. Je garde mon souffle puis une fois l'apnée terminée, je sors de l'eau. Je retire mon bonnet, déplie ma serviette sur le rebord d'un banc et m'y allonge. Là je sors mon téléphone portable et déclenche une musique.
Que c'est bon... N'avoir que le son de cette musique exprimant en partie ce que je pense de tout. Bon, je ne connais pas la traductions de ces paroles mais l'impression de se faire comprendre et surtout de sadisme que dégage la musique me suffit amplement. Et c'est ça mon style de musique.
Le calme était encore roi autour de moi mais c'est sans compter sur l'ouverture de la porte qui me fait un peu sursauter. Qui a donc eu la bétise de venir percer mon calme au son de Ending and Continuations ? Je reste assise sur le banc, encore dégoulinante, et regarde attentivement. Deux ombres. Deux silhouettes. Une grande et imposante et l'autre de petite taille et plutôt féminine. La jeune Trèfle, sans une pointe de crainte et trop confiante, annonça :
« Qui êtes-vous ? »
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Jeu 16 Aoû - 5:17
( en cour )
Je déteste ma colloc, une connasse, une belle... Alors, quand Juichi m' a dit qu' on avait à faire c' soir j' ai pas traîné. Je claque la porte avec plaisir, c' est brusque, dur, ça r'ssemble à mon état d' esprit actuel. Une seule personne dans ma chambre, fallait forcément que j' tombe sur l' une d' entre elle... J' ai envie d' lui arracher la langue, elle cause, elle blablate et elle met ses obus en avant... L' a d' l' espoir celle là! Rien qu' pour la voir d' venir toute pale je crève d' envie de lui balancer le nom du Vieux pour voir si elle l' connait. Quoi que vu l' genre: P' tite Princesse, ça m' étonnerait. La piscine, personne à par notre cible, pas d' surprises, quoi qu' elle aurait pu aller là pour r' trouver son mec ou un prof, va savoir avec une de ces Pouffiasse, s' taper un type d' l' âge d' leur père ou grand père les gênent pas. Je l' observe de loin: rectification, l' est pas d' c' style, ça semble même l' inverse; je ne dis rien, j' réfléchis, je lui foutrais bien la tête sous l' eau. J' hésite entre c'tte solution et l' envoyer contre l' mur. Bonne question.
Je me tourne vers Juichi, lui demande en silence si lui a pas une idée marrante pour faire payer à c' te fille qui s' est foutu d' la gueule des Pique... Le Boss l' a eu mauvaise sur ce coup là, il va pas vouloir qu'on lui fasse de cadeaux. Tout c' qui me vient implique du sang, je serre, la canif, m' imagine lui enfoncer dans l' oeil pour en extraire les yeux... Putain c' est bon ça! Ah elle ouvre la bouche, qu es ce qu' elle veut? Savoir qui est là? Ho la Blague... L' a oublié où elle s' trouvait la Miss, y qu' cette explication. Pourquoi pas d' mander à montrer patte blanche... Quelle Conne! Je souris, elle va l' regretter, le payer Cher... Dans les yeux de notre Proie, l' inquiétude commence à se lire, l' absence de réponse la met mal à l' aise, tant mieux, je voulais rien d' autre, qu' elle se mette à flipper doucement... Le vent souffle, l' eau clapote, parfait décor de film d' horreur ou d' un truc avec des massacres, des crimes ou des tueurs en série. J' rigole sans rien en montrer, j' ressemble à une statue, j' bouge pas, je reste dans l' ombre volontairement. J' imagine déjà sa gueule à la Fin... Je HAIS LES FILLES!
(c' est court je sais mais je suis pas chez moi, dis le si faut changer)
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Mer 29 Aoû - 14:07
Invité
Mer 29 Aoû - 15:57
Shameless
« Qui êtes-vous ? »
Hein ? Mais c'est quoi cette question de nulle qui est sortie de ma bouche ? C'est pourris ! Mais en tout cas, ça a été plutôt efficace. Les voilà. Deux hommes. Hm...C'est qui eux ? A l'allure que l'un d'entre eux a, je dirais un Pique. Ouais, il a bien la carrure : Grand, baraqué, visage limite figé au début. Quant à l'autre c'est.. Le contraire ? Mouais, ça cache quelque chose cet air angélique du mec blond et petit, genre inoffensif. Du moins, tout deux ont un sourire sadique. Un peu trop même. Et puis ce regard menaçant. Ouaw... Deux batards ! Je me lève entièrement du banc où j'étais allongée mais laisse encore la musique de mon portable. Inquiétude ? Naan.. Imcompréhension ? C'est clair. Et ça se lit énormément. Sourcils légèrement froncés et regard fixe sur celui qui commence à approcher.
« Pas la peine de faire des présentations, meuf. On est pas là pour les visites de courtoisie. Je pense que toi-même t’sais ce qui nous amène. »
C'est dingue... Il le fait exprès ou il le fait exprès ? Quel crétin ce type. Ça prouve bien que les mecs son des sous-races avec une débilité hors-norme ! Comme si je savais ce que ces deux là faisaient ici. J'suis pas devin ! La piscine c'est en quelque sorte mon territoire et jusque là, après toutes les fois où je suis venue nager, j'avais toujours été tranquille. Et pourtant..Il faut qu'ils viennent tout gâcher.. Enfin, c'est dans leur nature donc bon. Son rire m'exaspère, c'est clair et nette. Et puis c'est quoi cette marche ? Il nous fait un défilé ? Putain, mais qu'il vienne rapidement jusqu'à moi pour que je lui mette une droite, rien que son air de pseudo-supérieur me met hors de moi. Je recule. Il avance. Le mec au cheveux foncé, j'avoue qu'il est impressionnant. Je sens qu'il ne me veut pas du bien. Logique pour un batard. Sa main approche. Qu'est-ce qu'il va faire ? Étrangement, je me pose ces questions mais en d'aucune façon je n'ai peur. Je sens ses doigts entre mes mèches de cheveux encore bien humides et... Aie ! C'est dans un grognement que je relâche tombée lourdement au sol.
« Alors ? Ca t’amuse de t’en prendre aux piques ? On va t’apprendre quelques petits choses. On va t’apprendre comment les choses se passent par ici. On va te remettre un petit peu à ta place de femelle. »
Femelle ? A ma place ? M'apprendre ? M'en prendre aux soit-disant gros durs de l'établissement ? Oh oui, ça c'est jouissif. Apparemment, ils ont été victimes d'un de mes plans. Je lui réponds par un simple sourire ironique. Ça se lit sur mon visage que malgré qu'il vient de me claquer au sol, j'aime ça. Souffrir..Faire souffrir. Les meilleurs sentiments humains qu'ils puissent exister en fin de compte. Et là.. Bien sûr et sans surprise : un crachat. Qu'est-ce qu'il est prévisible celui-là. A l'audace, je réponds par l'audace. Je redresse rapidement mon buste pour ainsi être en tête-à-tête avec le bas de son t-shirt. Et là, je réponds ! Un gros mollard exprimant à quel point il m'impressionne pas. Je tente maintenant de me relever entièrement avec un rire très amusé, mais pas le temps de dire ouf. Rebelote, il assaille ma chevelure et la retire mais cette fois vers le haut. Et BIM ! Une bonne droite qui réussi à me faire saigner la bouche. Là, je m'y attendais pas vraiment, j'aurais espéré un coup de boule. Je crache. Il coule sur ma lèvre. Mon sang. Rien de tel que cette substance rougeâtre pour déclencher mon déchaînement. Enfin, là c'est petit mais si ces abrutis finis continuaient à cette allure.. Ils auraient très vite des nouvelles de ma folie meurtrière. Et.. C'est pas comme si ça me déplaisait. Depuis tout à l'heure, aucun son ne sort de ma bouche, je ne réponds que par des sourire sarcastique et sadique. Mais c'est en voyant ce stupide Pique se tourner vers son camarade que là, j'éclate de rire :
« Ah nan mais là ! C'est d'un comique ! Eh coco ! Ouais, j'connais pas ton nom, celui qui vient de me frapper. Pourquoi tu le regarde ? T'as besoin de son aide ? Tu veux une note pour ta prouesse ? Bah tu sais quoi ? Perso', j'te donne à peine un sur dix. »
Je viens de signer mon arrêt de mort. Et c'est bien ce qui m'excite autant. Je suis fière de ma connerie. Moi effrontée ? Et comment ! Et puis c'est avec un immense sourire que je les observe rager. Ils vont pas laisser mes paroles sans suite. Et j'attends avec impatience qu'ils ripostent par les poings. Il vont avoir une si belle surprise. En espérant qu'ils m'amoche lentement.
La musique continuait depuis tout ce temps. Et là, j'ai patiemment attendu ce passage précis pour répéter les paroles sur un ton parfaitement calme mais provocateur :
« It all seems like an eternity This battle between us two Good and evil Me and you. »
Des phrases divines pour moi. Mes sourcils se froncent, là, on voit la haine que je ressens. Le mal en question étant ces hommes. Ces bêtes. Ces monstres. Ils méritent tous la mort, dans ma tête, c'est clair. Et ça l'avait toujours été.
Invité
Ven 31 Aoû - 3:33
Elle parle mais je l' entends pas, je vois qu' un truc: l' eau, elle brille, ça r' ssemble à des diamants, j' ai l' impression que quelqu'un en a foutu plein la piscine pour noyer les preuves, pleins de minuscules petits diams qui d' vaient valoir bien cher. C' est beau... Y a la lune au milieu aussi. J' ferme les yeux, secondes m' suffisent et j' l'imagine déjà avec un couteau dans la joue, d'chaque coté pour la symétrie, faudrait pas qu' elle bouge pour ça. Elle braille un peu, elle fait genre, sa voix m' emmerde prodigieusement, qu' elle se taise... J' laisse Juichi s' servir de ses poings, mes armes, à par les ongles et les dents, j' suis pas né avec, donc j' patiente. D'vant mes yeux j' vois plus qu' une chose: Du Rouge, sur les mains, dans la piscine, des flanques, des goûtes, oui partout. J' hallucine? Tu m' prends pour un Con toi tu penses qu' je l' sais pas bordel; j' vais t' apprendre un truc, c' tte couleur j' lai en tête H24. J' ai commencé à la voir quand l' autre s' est fait éclater la cervelle par le Vieux et d' puis... Ma vision du monde? Traînées, projections, tâches, tout y passe. J' pense que t' as intégré maint'nant. J' jette un r' gard au couteau qu' j' ai dans les mains, encore souillé, quand ça sèche la lame vire au marron, limite noir; je me mords la lèvre jusqu'à me l' faire éclater, j' veux qu' elle souffre, qu' elle paye! Je tremble à moitié, bientôt, va plus y avoir dans mes yeux qu' un décor de sang, plus d' image, plus d' formes, ni d' lumières, juste... ROUGE, parce que il résume ma putain d' vie! J' souris pas, non j' ai passé c' stade, l' impatience, y en a plus, le besoin, rien d' autre, la sensation, l' geste... D' un seul coup, la piscine se reforme, l' eau d' nouveau, de plus en plus belle, un sourire, celui d' mon camarade de mission, un signe. Kay? C' est à moi, j' vais pouvoir... Enfin... Rouge... Maintenant reste plus qu' une piscine de sang.
Ce qu' je compte faire? J' sais pas, j' prévois pas, j' fantasme des fois d' ssus mais l' idée, elle vient toute seule, elle me flanque un coup sur la tête comme pour m' dire "hé j' suis là"! J' ai foutu la tête sous l' eau, j' l' réalise pas, j' appuis mon genoux sur son dos pour la maint' nir, le seul machin que j' finis par voir c' est la lame, trancher, couper... Non non... Pas si vite, prendre son temps, mon autre main soutient sa nuque pour la garder sous l' eau...Son dos, j' voudrais frapper, mais la tuer m' apportera rien, quitte à en tenir une autant bien la torture, puis s' agit d' une punition... Tention j'rationalise, profite en tu m' verras pas réfléchir tout les jours! J' marque sa peau, découverte, son corps de fille... Ça passe au rouge, des dessins? Hm?! Sans percuter j' me retrouve à tracer sur elle, son épaule... Oh?! Ça appuie à peine, c' est tout doux, l' Rouge s' précise, des lignes?! Hein?! Une qui descend vers le coude... L' autre part le dos, s' enfonçant un peu, à peine... J' ai pas b'soin d' penser, l' couteau bouge tout seul... Plus d' eau, l' écran Rouge. J' fais quoi? J' pourrais lui couper les yeux et les écraser après les avoir arraché que j' le verrais pas, elle crierait, sa voix m' parviendrait pas... Avec cette femme j' avais déjà ressenti ça pendant que j' la charcutait, j' me rendais pas compte... C' est qu' elle est rien pour moi, juste du Rouge... Ça fait toujours pareil avec elles, j' me rends pas compte... L' monde est r'venu, j' lâche mon arme, pourquoi? Ho elle s' agite sous l' eau, essaye de s' débattre, à force elle m' a ram'né... L' résultat? Des traits, oui, vers le haut du dos, deux, un sur chaque épaules... Et l' couteau? Bah Rouge... Logique! J' passe ma main pour sentir le sang, j' en ai sur les doigts, tout m' paraît flou... J' suis comme fatigué... J' cligne des yeux un coup, un deuxième, un troisième. Si j' comprends c' se qui passe?! A moitié... Je recule lâchant la nuque de l' autre, mauvaise idée enfin j' suis plus en état d' penser correctement. Pourquoi?! J' ai jamais cherché...