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Une journée comme les autres

Invité
Une journée comme les autres  Icon_minitimeMer 4 Nov - 20:41
Une journée comme les autres
Enki soupira. Il passa un doigt sur les cernes qui s'étaient dessinés sous ses yeux. Que lui était-il passé par la tête? Aller boire "un verre" hier soir avant sa première journée de travail avait été une mauvaise idée surtout que ce fameux verre avait été suivi par plusieurs autres. Oui, Enki ne sait pas se limiter lorsqu'il est de sortie, l'ambiance festive, les gens qui rient aux éclats, après une blague moyennement drôle d'un de leur amis, car ils commencent à être un peu saouls, la musique et le don, plutôt prodigieux, qu'à ce barman en matière de cocktail. Non vraiment, tout prêtait à la tentation, il était difficile pour Enki de se dire stop.

Il réajusta sa cravate, épousseta son costume avant de passer une main dans ses cheveux pour essayer de leur donner une allure à peu près convenable. Il souffla un grand coup, cette première journée le stressait. Enki n'arrivait pas à comprendre pour quelle raison, ce n'était pourtant pas le premier cours qu'il allait donner et ce n'était pas non plus la premirère cuite qu'il se prenait avant une journée de boulot. Il se racla la gorge, nouvel établissement, nouveaux élèves, nouveaux collègues également, appréhender était on ne peut plus normal après tout.

Il sortit de son appartement, verrouilla la porte d'entrée puis se dirigea vers l’ascenseur, il pénétra dans celui-ci avant d'appuyer sur le bouton qui le mènerait au rez-de-chaussée. Dans cet ascenseur, un miroir. Malgré ses cernes, il restait tout de même très séduisant. Son costard lui donnait un air coincé mais son air coquin le trahissait sans l'ombre d'un doute. Enki se plaisait, c'est certain, ses parents avaient fait du bon boulot, il sourit légèrement. Quand l'ascenseur arriva à destination, il afficha cet air sérieux et sage qu'il détestait tant. Toute la journée il devrait le porter cet air et ça, ça le gonflait. En sortant de l'immeuble, il attrapa le paquet de cigarette qui se trouvait dans la poche gauche de son pantalon, il l'ouvrit et s'en alluma une avant de tirer une bouffée dessus et de regarder sa montre. Sept-heure moins dix... il s'étouffa avec la fumée de sa cigarette et commença à toussoter, il était affreusement en retard et c'est donc d'un pas pressé qu'il se rendit à l'école.

Arrivé devant les portes de l'établissement, il redressa les épaules et bomba légèrement le torse, tout devait être parfait. Il pénétra dans la bâtisse et s'annonça à la réception. On lui demanda une pièce d'identité. Enki se dit qu'il ne devait sans doute pas ressembler à un professeur avec sa tête de lendemain de soirée et cela le fit légèrement rire. On lui donna quelques papiers après vérification et on lui indiqua le numéro de la salle dans laquelle il devait se rendre. Enki commença à monter les escaliers après avoir salué la réceptionniste.
Lorsqu'il arriva à l'étage, il fut surpris de ne trouver personne dans les couloirs, il ne devait pas être si en retard que ça après tout. Il enfonça la clé dans la serrure avant de la faire pivoter pour entrer dans la pièce. C'était une salle de cours plutôt banale, les seuls choses qui devaient la différencier des autres pièces étaient ces tableaux entassés contre le mur, ses pinceaux, règles et crayon installés dans de petit bocaux et ce doux parfum de peinture séchée. Enki s'approcha des œuvres qui étaient au sol et s'accroupi avant d'en prendre une dans ses mains...
Invité
Une journée comme les autres  Icon_minitimeLun 23 Nov - 14:12

an art

fleeding from reality

Première fois de l'année, première option de sa scolarité : la peinture. L'art, c'est un refuge pour chaque personne, notamment les réservés, les timides... Les marginaux. Quand on dit les marginaux, on parle de ces personnes, aux grands coeurs ou non, qui touchent ou effleurent des problématiques de la vie que vous et moi ne connaissons pas. Des personnes qui ne savent parfois pas comment réagir, qui souffrent au delà de notre simple vision conventionnelle et normative. La plupart de ces personnes ont des problèmes, que ce soit dans leur tête ou dans leur corps, d'autres sont tout simplement des penseurs, des artistes dont leur esprit rêvent de nouveaux mots, de nouvelles formules, de nouvelles hypothèses de vie. Faisant partie de ces personnes considérées comme à problèmes, Jill aimait déjà l'art avant même que sa psychologue lui sorte un "L'art vous aidera beaucoup mademoiselle Great, vous savez, c'est un très bel échappatoire." Ce qu'elle n'avait pas compris, c'est que Jill avait déjà le sien : la danse. Mais bon. Lorsque des conseils viennent des médecins qui vous suivent, autant les écouter. Et c'est ainsi sur incitation implicite ou explicite, cela dépends de comment vous voyez la chose comme une obligation implicite ou un conseil explicite, que notre petite canadienne avait pris comme option durant son inscription peinture pour la dernière année.

Le tout qui est important ici, c'est les prémices du pourquoi elle doit se lever dans l'urgence ce matin. Parce qu'en effet, avec tout les cours, le reste des choses... Enfin sa vie quotidienne quoi, elle avait carrément oublier son option. Et c'est alors à sept heur moins dix qu'elle est prête, sa brosse à dent encore dans sa bouche, sautant partout dans la chambre des l'alliance des filles, tentant de ne pas shooter dans les fringues et retrouver son équipement de peinture. Bordel il reste 10 minutes pour courir jusqu'à la salle, ça allait être short ! Finalement, elle finit par retrouver son kit sous son lit (oui bien sûr, cette cachette est purement logique) et elle repartit tellement violemment que la porte se fracassa contre les murs, à tel point que tout l'établissement dû trembler sous son choc. Les bruits de ses pas résonnent dans les couloirs encore vide du matin. Bien sûr, un mercredi matin, une horaire d'option pour les dernières années, ce n'était pas l'idéal pour croiser du people. Elle couru donc, espérant que le professeur soit aussi en retard qu'elle, de quelques minutes, qu'elle puisse justifier le fait d'arriver juste un peu après. Elle priait durant sa course poursuite, tellement fort que Dieu semble l'avoir entendu.

La rousse met un gros coup de frein sur son sprint et s'arrête juste en face de la porte de sa salle de peinture. Ouf. Combien de temps de retard ? La lycéenne pose son regard sur sa montre, tentant  de ne pas faire tomber le carnet qu'elle tient dans ses mains : attends. Elle est en avance ? De cinq minutes ? Quoi ? Jill fronce les sourcils. Sérieusement ? Elle serait ainsi en avance ? En avance sérieux ? Elle ouvre grand les yeux. C'est la première fois de l'année qu'elle serait en avance. Je dis bien serait. Rien n'est moins sûr. Elle fronce les sourcils avec une moue : est-ce seulement réel ? Est-ce possible ? Parce que honnêtement, c'est une abonnée des retards. À vrai dire, si elle est en avance, c'est car elle a eu une urgence avant, mais c'est toujours la dernière à arriver en cours dans le groupe qui envahi la salle de classe. Alors vous comprenez son scepticisme lorsqu'elle croit être en avance ? Non ça ne doit sûrement pas être possible, sa mètre doit être en avance. Alors dans un froncement de sourcils la jeune femme fit une moue, soupire longuement face à son incompréhension et prend son courage à deux mains. Elle range sa montre sous sa manche d'uniforme, approche son index et son majeur repliés sur sa main de la porte et... Elle toque.

Ah non, elle allait pas rentrer comme ça sans toquer ni même demander la permission. Certes, il y a une présomption qu'elle soit réellement en avance. Mais ça ne veut rien dire non plus ! Cela se pourrait, comme ça ne se pourrait pas. Et puis c'est tellement embarrassant d'ouvrir la porte en songeant être en avance sans personne et se retrouver face à une classe entière qui se retourne sur vous, tous avec des têtes de merlans crus qui se demandent ce que vous faîtes là, vous jugeant de haut en bas... Un véritable cauchemar. Donc quitte à ne pas ouvrir la porte qui doit être fermée si le prof n'était même pas arrivé, et bien... autant passer pour la fille qui s'est levé trop tôt ou l'idiot de service en retard et sans gêne. Donc elle toque, et ouvre doucement la porte pour seulement pouvoir passer sa petite tête. Son carré rose descend de ses épaules, quelques mèches glissent sous l'effet de la pesanteur et remarque le professeur courbé sur les anciens tableaux des élèves. La petite rousse en profite ainsi pour rentrer et ferme doucement la porte derrière elle.

"Bonjour monsieur." Elle eut le réflexe de faire un salut japonais puis se redresse, observant le prof. Plutôt beau gosse dis donc, et bien habillé qui plus est. Elle déglutit un petit peu face à son regard, transcendée par l'autorité administrative du professeur quel qu'il soit. "Je m'appelle Jill Great enchantée... Nous... Nous avons bien cours n'est-ce pas ?" Oui la question est bête, très bête. Mais elle s'étonne de ne voir personne d'autre à part elle. Soit elle s'est trompé de jour, soit elle doit faire parti des rares motivés à vouloir se donner à fond dans l'art. Après tout c'est une option en dernière année, une option le matin en plus. Peu doivent être les courageux à s'être donné les moyens et de vouloir participer à ce genre de matière artistiques et subjective. Après tout, Sei n'est pas connue pour sa sensibilité, n'est-ce pas ? La demoiselle repose son regard bleu sur celui du prof, se préparant au sermon, ou aux réponses. Elle pose ensuite ses fesses sur une tableau, déposant ses affaires, seule dans cette grande salle de classe avec en face d'elle un parfois inconnu qui allait devoir lui enseigner l'art comme un mentor et une toile peinte qui donnerait des conseils.

HRP : vraiment TERRIBLEMENT pardon pour le retard ! Mais le voici enfinnnn ! En espérant qu'il te convienne !
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