Elle débarque. La petite Catalina débarque dans un nouvel endroit. Différent de l'Andalousie, son pays. Sei Gakuen allait devenir son nouveau territoire, sa nouvelle maison. Malgré la querelle qui y règne. Filles contre garçons. Et il y a ceux qui n'y prennent pas part ou qui n'ont pas encore trouver leur camp. Catalina est parmi ceux qui ne veulent pas utiliser les armes ou bien d'autre chose. Elle se focalise de toute manière sur son éducation, et l'Espagnole ne pouvait pas perdre son temps à jouer avec sa vie et celles des autres. La jeune fille aux yeux bicolores n'avaient d'ailleurs aucune raison de s'en prendre à qui que ce soit, pas besoin d'être hostile envers un être humain. Peut-être que son calme avait laisser place à un certain pacifisme... Ou tout simplement de la peur de trouver plus fort que soit, ou bien encore la paresse qui caractérise si bien l'Homme. Enfaite, c'était surtout la peur et la violence gratuite qui force Catalina a ne jamais prendre partie d'un de deux clans féminins. Oh, et elles peuvent bien se passer d'elle et inversement. Dans tous les cas, après avoir déposer ses lourdes valises sur le carrelage de l'entrée, Catalina avait déjà envie de s'envoler loin de l'atmosphère étouffante de la pension. Il y avait des gens qui essayer de convaincre certains de se joindre à eux, tel notre Darth Vader et ses cookies du Mal. Et parfois, on pouvait assister à de véritable scène de combat incroyable et époustouflant. Mais c'était beaucoup trop de grabuge pour la petite nature qu'elle était, et sortir le plus rapidement possible d'ici était la seule solution convenable pour elle.

Trouver est un grand mot. Après que Catalina aie ranger ses affaires, il ne lui restait plus alors qu'à chercher. Oui, car pour trouver, il faut chercher, bien évidement! Ça ne pouvait pas être dans l'enceinte du bâtiment ou même au proche alentour qu'elle trouverait un coin paisible. Faut pas rêver non plus. Oh, il se peut bien que Sei soit agrémenter d'endroits reposants et silencieux, mais Catalina a un sérieux doute, et puis sortir pour respirer et voir les premiers effets de la saison sur la nature environnante n'est pas une mauvaise idée. Alors quoi de mieux qu'une petite balade dans la forêt?! C'est certainement un endroit où elle ne risque pas de croiser qui que ce soit. Les mauvaises rencontres sont toujours... comment dire, désagréable? Surtout pour une fille aussi féroce qu'une coccinelle. Et l'hispanique n'aurait aucunement la force de faire un retournement de situation. Elle est un peu comme la princesse en détresse, mais elle ne devrait certainement pas compter sur l'aide d'un mâle pour la sortir du pétrin. Après tout, les hommes ne sont là que pour détruire la gente féminines et ne vont certainement pas chercher à savoir si la demoiselle est contre eux ou non. Ce n'est pas marqué sur son front! Et puis, elle a presque la même attitude que ce clan là... Les sirènes? Oui, ça doit être ça. Une apparence douce et amical, mais qui renferme un véritable harpie. Ah, tant pis. Dans sa marche introspective, Catalina lâcha un soupire: les Hommes sont en perpétuelle combat. Et là, il ne s'agit que d'une guerre de sexe. A grande ampleur, il s'agit de guerre racial, théologique ou bien encore géographique. L'espèce humaine est faite pour se détruire, mais il y a bien eu une fois où toutes les religions avaient cohabiter sans se faire la guerre. L'Espagne en avait été le théâtre, le décor! Il serait peut-être temps d'étudier ça, quand elle aura un peu de temps libre entre les cours.

D'ailleurs, il serait peut-être temps de rentrer, hein. Catalina? Quoi? Ne me dis pas que... Oh non, Catalina! Sérieusement! Ta mère ne t'a jamais dit de ne pas t'éloigner du sentier? Oh, j'avais complètement oublier qu'elle n'était pas en état de dire quoi que ce soit, et tu as toujours eu un comportement irréprochable de toute façon, la seule chose qu'elle pouvait te faire la remarque, c'est ton existence. Enfin, la question n'est pas là. Le problème, c'est que tu t'es perdu. Et à part revenir sur tes pas, - ce qui va être très dur-, tu n'as pas vraiment envie de t'enfoncer un peu plus dans ce bois qui... parait de moins en moins accueillant. Même une atmosphère pesante comment à s'installer doucement. Ah, ta mère aurait pu te reprocher d'être d'un naturel pessimiste aussi. En plus de ça, tu te sens suivit. Serais-ce... Serais-ce la chose svelte et sans-visage qui fait tant de remoud sur Internet?! Oh non... Non, non! Pourquoi tu te mets à paniquer si soudainement, alors qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter! Catalina s'enfonça tout de même un peu plus profondément dans la forêt. Pourvu qu'aucune feuille blanche n’apparaissent sur un arbre, pitié... Mazette! Se faire autant de filme sur une chose fictive... Oh et puis on a bien fait des films sur des vampires alors... Bon, mauvais exemple, oublions tout ça. Et continuons de suivre Catalina avec un regard externe-omniscient, tels des scientifiques. Après avoir laisser ses pieds diavguer sans but précis mais avec une certain nervosité dans la forêt épaisse, elle s'arrêta, n'en pouvant plus. Que pouvait-elle faire d'autre? Enfaite, elle ne le sait pas, mais elle tourne réellement en rond depuis le début, mais elle n'a point croiser une seule fois le chemin qui ramène à l'entrée de l'immensité sylvestre. La voilà, dans un stress permanent de s'être perdu. Elle avait beau avoir un quotient intellectuel élevée, la demoiselle n'avait pas de boussole incrusté dans le cerveau. La pauvre. Elle se voyait déjà entrain de se faire manger par les créatures qui... n'attendent que ça. Elle prit place alors sur une souche d'arbre, fermant les yeux un court instant. Peut-être devait-elle faire comme le Petit Poucet, mais il lui faudrait des cailloux. Oui des cailloux! Elle ouvra son oeil dont la pupille brune vagabonda sur les alentours. Des champignons. Elle soupira. Il n'y avait que ça... L'Espangole se sentait affreusement stupide et idiote. Tu es même arriver au stade à te frapper le front avec la paume de ta main en reprenant ta langue maternelle pour te parler à toi-même...

« IDIOTA! Soy una idiota... Quizás... Con mi teléfono! »
« IDIOTE! Je suis une idiote... Peut-être que... avec mon téléphone! »
Rapidement, Catalina fourra ses mains dans ses poches, à la recherche désespéré de son téléphone et... Et non. Il n'y a rien. Ces yeux vairons se sont alors écarquillés, tendu car tu n'as pas trouver ce que tu voulais? Ou bien le bruit que tu as entendu t'as complètement paralysé? C'est peut-être un trapeur qui te prend pour un être fantasmagorique, vue ta petite taille, et aussi que tu ne t'exprime en japonais. Je te souhaite d'avance bonne chance pour échapper à ton futur bourreau. Ou alors il s'agit d'un sauvetage! Oh, depuis combient de temps n'as-tu point rejoinds la civilisation? Ah oui. A peine deux heures... Toute fois, Catalina refuse de se tourner en direction du craquement qu'elle avait entendu... Tant pis s'il s'agit d'un loup-garou, Catalina n'allait certainement pas satisfaire cette faim dont la métaphore serait bien utile ici... D'ailleurs, elle était déjà entrain de se passer toute la cérémonie d'enterrement dans la tête. Madre de dios.