Le soleil comme toujours avait décidé de me les briser ce matin... Prenant le soleil dans la tronche de façon assez casse burne je me levais avec une mine atroce. Pourtant, malgré que je puisse sentir la mauvaise humeur venir, ce que je vis me fit à la fois sourire et m'excita aussi. Face à moi couverture à moitié défaite, apparaissait Kameyo à moitié débraillé en sous-vêtement. Si j'avais voulu la réveiller je ne me serais pas privé de lui faire des choses plus ou catholique, mais pour l'heure je préférais la laisser dormir. Remettant un peu sa couverture sur elle pour ne pas avoir une belle colocataire malade je pris ma douche tranquillement et commença à m'habiller. Au passage je pris une longue gorgée de vodka, d'une bouteille qui traînait sous mon lit. Je ne me rappelais plus qui l'avait mise là si c'était moi, Kameyo ou un (e) invité (e). Haussant les épaules remettant la bouteille sous mon lit je fermais ma veste enfilant mes chaussures et prit en me levant la direction de l'extérieur. Je n'avais pas pour une fois claqué la porte de la chambre, peut-être pour ne pas énerver Kameyo enfin je ne sais pas trop à vrai dire.

Maintenant que j'étais en dehors de la chambre je pouvais sortir ma cloque, me la mettre au bec et me diriger vers la cour pour fumer ma dose de nicotine du matin. Depuis qu'une donzelle siégeait avec moi dans la chambre, j'avais décidé pour ne pas qu'elle me les brise et aussi pour ne pas que Jill qui aimait squatter ma chambre puisse trouver mes clopes, de ne pas fumer dans la chambre. C'était une décision chiante en un sens, mais je préférais ça, à devoir supporter deux mermaids en plus sur le dos, après que j'avais vraiment autre chose à foutre. M'arrêtant contre un petit muret, je fumais ma cigarette et soupira. Cela faisait si mal et si bien à la fois. Mal, car la fumée âcre agressive et amer qui attaquait mes poumons me faisais un mal fou. Mais bien car j'étais accro à ce truc et que j'en avais autant besoin qu'un toxicomane de sa drogue. Après plusieurs taffes de ma cigarette je sentais que mon corps n'était plus en manque et surtout que j'étais calme. Je n'étais pas détendu, car c'était un état que mon corps ne connaissait jamais mais j'étais calme c'était déjà ça. Au bout de plusieurs minutes et voyant que j'arrivais au filtre de ma cigarette je me relevais de contre le muret et me mit à réfléchir. Je n'avais pas grand à faire sauf aller en cour ce qui ne m'enchantait pas. Vu l'âge que j'avais les cours m'étaient un peu en option et j'en avais rien à faire. Aujourd'hui j'allais quand même suivre à un cours quel que soit l'avis du professeur.

Marchant lentement vers la dite classe, j'ouvris grand la porte et prit rapidement place. Un élève avait voulu laisser sa chaise collée contre la table de son voisin derrière. Vous me croirez si vous voulez, mais il a fini au pied du prof et la chaise à terre. On ne me barre pas le passage aussi facilement. Le cour se passait si lentement que je me vis limite m'endormir. Au bout d'un quart d'heure à somnoler sur ma table je me levais et sorti net du cours. Quoi le cours n'était pas terminé ? Mais qu'est-ce que j'en avais à foutre de toute façon le prof n'avait même pas omis une remarque à ma venue ou à mon départ donc bon. Je me disais que peut être après le repas un peu d'entrainement au gymnase, n'allais pas me faire de mal. Après tout je n'étais pas du genre à laisser du bide se former sur moi ou de quelconques poignets d'amour vous voyez. Alors, après le déjeuner c'était décidé j'allais faire du sport !

A l'heure du déjeune je prenais des rations assez impressionnante de pâtes pour avoir de quoi tenir un bon moment en plein effort. Je me trouvais près d'un groupe de mermaids qui passaient leur repas à papoter et à me lancer des regards aussi aguicheurs que possible. Il y avait de la pute de sortie comme on dirait toute aussi peu vêtues les unes que les autres. Preuve que même si elles ne l'étaient pas toutes certaines mermaids étaient de vraies salopes si vous m'excusez l'expression. Terminant mon assiette sans me presser sous le regard de ce groupe de nymphomane sur pattes je me levais lentement en leur lançant un regard ténébreux puis parti. Elles ne le voyaient pas, mais je souriais intérieurement de me foutre aussi royalement de leur tronche et aussi facilement. Regardant mon portable qui affichait une heure de l'après-midi passé je me dirigeais vers ma chambre. Ma chère colocataire n'était bien sûr plus là et son lit était fait elle avait même prit le soin pour une raison inconnue de plier les caleçons que j'avais faist tomber sur le sol et de les avoir posés sur mon lit. Étonné je restai devant la pile plusieurs minutes puis secoua la tête prit mon sac de sport et reprit ma route vers le gymnase.

Après une dizaine de minutes j'étais changé et près à m'entraîner. Non loin de moi se trouvait une classe qui était également en sport. Et quel fut mon étonnement quand dans ce lot une petite masse de cheveux verts en dépassa. Vu sa corpulence et la couleur des cheveux ce n'était autre que cette chère Addison. Quand certains de ses camarades instinctivement me laissèrent l'horizon je pu voir sur son visage qu'elle semblait s'ennuyer, mais aussi ne pas aller bien. J'étais son protecteur, mais aussi son ami et je devais m'occuper d'elle. Kameyo ne pourrait m'en vouloir de toute façon et comprendrait parfaitement. Je me tournais vers mon sac de frappa et lui asséna de nombreuses séries de coup de poings et de coup de pied avec rage, cela me faisait chier au plus haut point de la voir mal sauf que je ne me voyais pas bousculer toute sa classe et lui parler devant tout le monde. J'étais un écumeur de sexe, un tueur un violent je ne devais donc pas avoir de compassion en toute logique. Je préférais donc finir mes enchaînements pendant que sa classe partait. Cogitant appuyé contre le sac de frappe je réfléchissais aux lieux où je pourrais éventuellement la trouver. Un bar ? Non vu l'heure et la saison je ne la voyais pas vouloir se les cailler simplement pour un peu d'alcool. Le toit ? Hum peut être après tout on y allait souvent pour discuter où elle m'y retrouvait. C'était un lieu où la vue ne laissait pas à désirer et en plus c'était calme.

Pendant une heure environ je continuai de m'entraîner enchaînant les prises les soumissions sur le sac, mais aussi des coups que j'avais inventés. Une douche me permit de détendre mes muscles puis je pris enfin la route vers le toit. Pendant que je montais je constatais que je n'étais pas le seul à avoir eu l'idée d'aller voir là-haut. Une nouvelle que j'avais plusieurs fois croisée et qui se nommait Nausikäa y allait elle aussi. Lui laissant de la marge je montais les dernières marches lentement. La petite nouvelle avait ouvert la porte avec autant de classe que dans les westerns déboîtant limite la porte. Elle devrait arrêter les céréales elle enfin bref. Me dirigeant vers les deux filles j'entendis Nausikäa dire simplement :

- « bonsoir »

C'était gentil de sa part de dire bonjour, mais vu l'heure un bonsoir tait plus efficace et là Addison avait besoin de câlin. Passant à côté de la nouvelle et lui disant bonsoir d'un hochement de tête je prit Addison sans même la prévenir sur mes fgenoxu et contre moi et l'enlaça. Je savais que Nausikäa assistait à cela, mais aussi qu'elle avait suffisamment de jugeote pour se taire. Câlinant ma petite protégée je lui dis alors :

« Je ne vais pas te forcer à parler Addison, mais tu n'es pas en bonne forme. Je ne sais pas pourquoi ni depuis quand, mais on est là »

Je levais la tête vers Nausikäa avec un sourire humble l'invitant à m'aider à remonter le moral d'Addison. Puis je poursuivais :

« Ton cher poertecxteur et ami est là tu ne risques rien et il faut que tu te détends ok ? »

Je me devais d'être rassurant un maximum même si j'ignorais sa réaction à vrai dire.

Addison H. Stark, la petite sirène aux cheveux verts avait réagi comme je le pensais. Je n'avais pas pu prévoir la moindre de ses réactions ou le moindre de ses gestes, mais elle était parfois si prévisible. Je ne savais plus exactement depuis combien de temps je la connaissais et je m'en fichais à vrai dire. Elle était un peu la petite soeur que je n'avais jamais eue et que je n'aurais jamais de toute façon. Et la raison j'allais pourtant malgré tout y repenser...

Quand j'avais à peine l'âge de marcher et surtout de faire chier mon monde, mon alcoolique de père frappait déjà ma mère. Qu'avait-elle fait de mal ? M'avoir fait ? Après tout il avait mis son grain pour cela. De me protéger ? Elle jouait simplement son rôle de mère. Ou peut-être qu'il lui en voulait simplement, de vivre... et déjà à cet âge j'avais envie de lui exploser la gueule. Heureusement pour lui, vu mon âge je n'aurais pas tenu longtemps contre lui. Mais si j'avais pu je lui aurais botté le cul si fort que son derch' aurait pu servir à faire du cuir pour canapé... et je pèse mes mots. Vu son comportement avec elle depuis que j'étais né, je savais pertinemment que je n'aurais ni frère ni soeur. C'était établi et concret dans mon crâne depuis que j'avais vu ma mère le nez en sang allongé sur le sol en pleur avec mon salaud de policier de père au-dessus d'elle en train de gueuler comme un putois. Je ne savais pas ce que je pouvais tenir de lui à part cette obsession au perfectionnisme. J'étais parfois trop méticuleux, trop soigné et surtout j'étais changeant. À preuve du contraire face à cette adorable Camille je n'avais agi que comme un gars asocial et pas tactile du tout, pourtant à cet instant j'enlaçais un petit bout de femme nommé Addison et la câlinait. Ce qui était contraire à mon comportement avec Camille...Y a pas à dire je suis très louche des fois. Je suis l'énigme ici-bas, le mystère insondable, l'inconnu dans l'équation enfin bref.

Revenons à nos moutons. Je me trouvais donc sur ce fucking toit si douillet avec une nouvelle un peu gamine mais gentille a priori et une autre qui rougissait non-stop ayant les fesses sur mes genoux. Elle semblait accepter ce câlin et en profiter même vu qu'elle avait limite sa tête dans mon cou. Intérieurement je me disais qu'elle m'aidait avec Kameyo, mais si Kameyo nous voyaient à l'instanttcela n'arrangerais vraiment mais vraiment pas les choses. Que voulez-vous j'avais agi comme le dernier des abrutis avec elle. Je m'étais moqué d'elle, je l'avais fait chier au plus haut point alors que j'en étais raide dingue je dois l'avouer...Oui la brute sans coeur avait finalement le béguin peut être pas pour la plus belle ni la plus riche de toutes les donzelles de ce bahut, mais l'une de celle qui avait le plus de caractère. À part elle je ne connaissais que peu à me tenir tête sans ciller ou à jouer les masses avec moi-même en m'arrivant au menton. À vrai dire les deux seules à avoir essayé était Alice à qui j'avais ouvert la cuisse et Lilith qui était une amie de baston. En gros une naine hautaine à qui j'avais fait clairement de façon bourrin comprendre que je n'étais pas son pote et une Amazon aussi violente que moi, mais avec des seins.

Je fixais les alentour sans rien dire écoutant Adi' me répondre avec calme d'une petite voix dans un murmure :

« Je ne dois donc jamais rester seule c'est cela ? »

Elle me demandait cela en sachant que de toute façon je ne lui laisserais pas le choix. J'avais pris pour rôle de la protéger au point de lui promettre en cas de coup de pute de Taito de péter la gueule à l'aristocrate. Je ne savais rien sur lui donc c'était un avertissement qu'elle devait lui faire passer. J'ignorais si elle l'avait ou non fait, mais de toute façon j'avais la flemme de me battre aujourd'hui.

J'avais fait assez de sport mental et physique comme ça. La fixant toujours, car elle s'était un peu décollé de moi puis recoller, elle ajouta doucement de façon plus audible :

« Nh... Ok, j'essaierais. Je suppose, que je n'ai pas d'autre choix. »

Ces mots me firent sourire, car effectivement elle avait compris qu'elle n'avait pas le choix. Pour bien insister sur cela je lui répondis calmement :

« Effectivement tu n'as pas le choix. Si je dois camper devant ta porte de chambre pour que tu ailles mieux et péter la gueule de tous ceux qui t'emmerdes un par un je le ferais, sans aucune hésitation. Addison je tiens à toi comme si...comme si tu étais ma soeur voilà je l'ai dit. »

Faisant mine de faire la tête je regardais Nausikäa. Autant j'avais été un connard avec Kameyo, autant avec Nausikäa j'avais été dur. À peine m'avait -elle croisé que je l'avais agressé d'insulte, de méchanceté et limite frappé, simplement pour la tester. Que voulez-vous c'était peut-être cela, le côté récupéré de mon père, je n'étais pas mieux que lui parfois. Alors qu'elle était, il faut le dire encore pas habitué à Sei et c'était compréhensible. Malgré mon comportement actuellement elle semblait avoir tout oublié. Soi elle allait un jour se venger soit elle était vraiment une gamine gentille et très patiente. Ou alors elle pardonnait vite. Elle nous regarda Addison et moi et dit d'une voix fine et douce :

-« La solitude est une bonne chose à utiliser avec modération, elle sert à faire le vide et parfois à se remettre en question, mais il est mieux de parler de ses problèmes avec une personne digne de confiance, regarde tu as James, venu exprès ici pour t'apporter son réconfort, sert le fort comme un gros nounours tout doux et tout chaud rien que pour toi .Profites-en Addison. En tout cas si tu as besoin de quoi que ce soit, tu m'appelles, on ne sait jamais peut-être que je pourrais t'aider. »

Je la fixais un peu étonné premièrement par son discours, car elle était futée la gamine et ensuite parce qu'elle m'avait décrit comme un...gros...nounours...tout doux. À mon plus lointain souvenir de mon arrivée à Sei je n'avais jamais au grand jamais été décrit de la sorte. Cela ne m'énervait pas mais ça me gênait. Pour beaucoup j'étais un monstre sans coeur, un mec qui valait mieux avoir comme allié et non un bisounours quoi...Etrangement et peut-être pour ne vexer aucune des deux je me tus. Il ne valait mieux pas créer une dispute alors que la petite Stark était mal. Comme si Nausikäa avait compris qu'il fallait insister pour que Addi' aille mieux elle ajouta toujours aussi gentiment :

-« BOON, qui sait qui a faim ou soif ?

Je me retrouvais face à une gamine souriante et joyeuse et une autre en mode koala contre moi. Elle avait raison de demander cela j'avais une sacré dalle alors je la regardais longuement et dit alors entendant mon ventre gargouiller :

« J'ai une faim de loup je mangerais un cheval, voir deux limite...ou deux petites gamines. Non je déconne je ne mange pas les gens. Ou seulement du regard. Pour ce qui est du lieu on y est déjà et y a un vendeur de riz non loin d'ici ça vous dit ou pas ? »

En attendant leur réponse je pris Addison par les hanches et la remit correctement sur mes genoux. Elle se mettrait peut-être à rougir à cause de ce contact mais c'était ça ou elle finissait à terre donc bon.

Le ciel même s'il n'annonçait sans aucun doute pas un orage imminent ou un déluge n'était pas des plus sympathiques. De gros nuages grisâtres s'étaient postés au-dessus de ma tête, les enfoirés. En un sens qu'ils se trouvent au-dessus de moi était assez ironique, car même si j'affichais un calme plat la tension et la colère montait dans l'atmosphère. Je savais pertinemment que même si j'insistais pendant mille ans à faire en sorte que Addison affiche un humble sourire se serait de toute façon peine perdue. C'était évident que de toute façon elle ne dirait rien ou alors pas en ma présence. Je restais un Bastards et mes sautes d'humeurs s'étaient augmentés depuis qu'elle n'était plus très bien et aussi depuis que j'avais foutu la merde avec Kameyo. Comme si on avait enlevé le cran de sureté et qu'à tout moment la gâchette était libre d'accès pour un vrai massacre. Je pouvais contrôler mes envies de meurtre et de péter la gueule à tous ceux qui m'énervais mais je ne savais simplement pas combien de temps j'y arriverais encore. Depuis que j'étais élève ici-bas mon état était passé de tellement d'émotions en peu de temps que j'étais devenu une vraie bombe à retardement. J'espérais simplement que le jour où cela allait péter personne qui me soit cher ne soit là pour subir. Peu arrivait totalement à me gérer et même certains Bastards évitaient de me pousser à bout. Je ne suis pas le plus dangereux ni le plus fort, mais je sais taper où ça fait mal et de façon très brutale. Frapper l'amour propre est si simple avec certain ou certaines. Pour l'heure j'avais toujours la petite Addison contre moi qui tenais mon tee-shirt avec insistance. En y réfléchissant ma question de manger était très conne. Si elle avait eu la dalle la petite sirène ne se serait pas fait chier à venir juste qu'ici après tout.

Je continuais de fixer Nausikäa qui se démenait pour rendre le sourire et l'appétit à Addison, mais en vain. J'avais la totale flemme d'intervenir et donc d'éviter que la petite nouvelle se fasse chier à tenter de faire quelque chose sans aucun succès au final. Addison n'aimait pas le montrer, mais elle était très souvent simple à deviner. Ses émotions se voyaient si clairement sur son visage et se devait-être aussi cela qui la dérangeait. Imaginez-vous comme elle, incapable de cacher vos émotions. Moi honnêtement j'en deviendrais encore plus fou et incontrôlable. Je devais l'aider à mieux les cacher et cela ne devrait pas être un problème. Plus je fixais la nouvelle, plus je me rendais compte qu'elle semblait heureuse et calme, elle. D'un côté une gamine pas très grande joyeuse et qui ne perdait jamais espoir et de l'autre une triste et bouffée par sa vie et ses pensées qui avait comme siège un grand bourrin aux cheveux blanc paumé énervé et surtout totalement entre deux eaux. Un véritable cocktail Molotov qui allait finir par péter et si c'était Addison ou moi cela n'allait aucunement être drôle croyez-moi. Elle n'était peut-être pas aussi destructrice que moi et ne présentait pas une tendance à la violence aussi importante que moi, mais elle savait bien se battre. J'avais pris un peu de mon temps pour veiller à ce qu'elle ne fasse pas la conne et sâche se défendre. Elle ne savait que quelques mouvements et prises, mais c'était suffisant pour latter la tronche du moindre pervers cinglé ou détraqué qu'on pouvait croiser en dehors de Sei.

Quand je vis enfin Nausikäa s'éloigner je pu sentir que ma petite protégée se resserrait contre moi. Elle agrippait tellement mon tee-shirt qu'elle allait me faire des pinçons sur la peau pourtant je retenus facilement une grimace. Si elle me voyait souffrir cela ne ferait qu'empirer les choses. Et honnêtement elles étaient déjà suffisamment merdiques comme ça. Elle resta collé contre mon torse te que ma chemise rouge sang était son paysage, mais bon je n'omis aucun commentaire. D'un coup elle dit à Nausikäa en tentant de rester courtoise :

▬Je sais pertinemment que ce n'est pas en restant ici que je pourrais résoudre mes problèmes tu ne m'apprends pas grand-chose Nau'. Les résoudres ? C'est mort. Les oublier c'est impossible. Je suis contente qu'il y a des personne qui tente de me soutenir franchement, mais il faut que tu me comprenne aussi. La cause de mon problème, de ce truc bizarre qui me bouffe le coeur je la voie tous les jours, 24/24 tu comprends. De plus mes pleurs ne se déclenchent qu'en présence de ma soeur, qui est censée être morte même-ci je n'y jamais totalement cru. Parler de mes problèmes devant James ... Hum c'est pas que je n'ai pas confiance mais il casserais la gueule de la personne en question en fait. Donc ce genre de conseil garde les, car c'est ce genre de conseils qui envenime encore plus les choses, c'est ce genre de conseils que j'entends tout les jours et qui bouffe d'avantage mon esprit.

Je trouvais qu'elle avait été claire et net sans pour autant trop brusquer la nouvelle. Sait-on jamais il y en a qui prennent vite la mouche dans ce bahut de brin mais bon je ne comptais pas en partir pour l'instant. Pendant qu'elle avait parlé à Nausikäa j'avais senti qu'elle n'avait qu'intensifier ses appuis sur moi comme pour relâcher un peu la pression. Elle commençait à bien me connaitre et savait que j'en avais vu plus qu'un simple pinçon sur le torse qui allait me faire chier une journée tout au plus. Je passais ma main lentement sur sa joue et dit alors sans retirer ma main qui restant dans son cou un moment :

« L'idée de manger était en faites très conne surtout que j'ai plu faim. De toute façon ma petite Addison tu n'as pas besoin de me dire tes problèmes parce que je sais à peu près qui cela concerne et je t'ai promis de ne casser la gueule à personne. Je ne vais pas te donner de conseil parce que, de toute façon j'y croirais pas vu que moi-même je ne les respecterais même pas. Ferme les yeux tu veux et laisse toi aller s'il le faut je suis là, ON est là enfin même si ce n'est pas de la même façon. Pour ta soeur je suis légèrement au courant tu m'en as parlé l'autre fois quand je t'ai ramené tellement tu étais épuisé. »

Je bougeais mes mains au niveau de sa taille pour bien l'asseoir sur mes genoux et reposa mes mains contre le muret sur le toit. Le vent était encore présent et maintenant une joyeuse, une meurtrie et un balafré de la vie étaient réunis sans trop savoir comment ni pourquoi. Addison était au centre de la cause, mais pour moi et Nausikäa il y avait autre chose. Mais quoi mystère.