C'était un beau jour de Novembre, enfin. Beau. Ceci est un bien grand mot, sachant que chez moi, le Beau, comme vous vous amusez à le dire bande de gens illettrés, ben... Ça existe plus. J'crois que la porte s'est refermée en même temps que la p'tite brune. Pouf, voilà, parti, volatilisé, et vous savez quoi ? Non ? Mais j'vous l'ai déjà répété dix fois, idiots, c'tte brune, c'est Ran. Mais p'tin, quoi, j'l'ai recroisé y'a pas longtemps, et genre, la fille, dans le self, elle m'saute au cou, comme ça. Bref. En tout cas cette journée d'automne s'annonçait... Merdiquement bien. D'main c'était la rentrée. Oh que j'aime pas ça. Je vais revoir la tête du prof de philo', en première heure. Genre le gars il s'extase devant mon mode de pensée. Mais merde quoi ! En fin de cours il m'a fait "Faudrait que t'aille voir un psy', mon p'tit gars. ". Genre que je vais y aller. Dénoncer mon père ? Mais ta gueule le prof ! En ricanant, j'le laissais là, l'pauvre. Depuis, ch´ais pas, il fait que de me surveiller. Nan mais, purée. Bref. En tout cas, ce que je faisais en ce moment, c'était... Regarder Hunger Games une cinquantième fois depuis qu'il est sorti ! Ça m'éclate, genre, j'me suis pris plein de tactiques nouvelles de combat dans mon jeu vidéo ! Ouep, trop d'la balle quoi. ´fin bon. OHHH MERDE ! Bordel ! Mon écran vient de cracher ! Quoi ? J'l'avais pas brancher ? Ben merde ! En faisant un désordre pas possible dans mes affaires, je finis par trouver l'arme suprême : Mon transfo' ! Donc, rapidement, je rebranchais mon Pc. Et mon film allait devoir attendre. En attendant, je sortis ma DS 3D, pour jouer à Professeur Layton. Mais...
« Hu-uh... C'est la journée des jeux finis !? »
La fermant, en soupirant, je sortais de mes draps. Grrrrr. J'allai me doucher, tranquillement, en me dépêchant tout de même. Puis je me passai un coup de peigne, avant de m'habiller d'un jean, de baskets, et d'un T-shirt, avec une veste Abercrombie par dessus. Un fausse, mais bon. Un long soupir résonna, et fin prêt, je sortis de mon dortoir, DS à la main. Je rejouais à Professeur Layton en marchant, tandis que je laissai les autres s'écarter. En longeant les couloirs à la vitesse de l'escargot, je m'amusais à faire du contre-sens aux voyageurs. Sadique ? Euh... Non. Je sortis de l'enceinte de l'établissement, après une Heure de traîne. La cour était remplie de fumeurs ou de gêneurs. Peu importe. D'un pas ailleurs, je finis par quitter la cour, pour arriver dans une rue. Que de rues dans ce bas monde... Et d'un pas déterminé, je me lançais vers mon magasin favori : Micromania ! Heureusement, j'avais quelques sous, et surtout, des bons de réductions. Sur le trottoir, à fond dans mon jeu, je n'avais même pas remarquer la tête connue qui venait de me frôler. Hrm. Faisait froid, ici. Pouark. Temps pourri... Des nuages venaient de cacher le petit rayon de soleil qui restait. Pffff. Je me prenais des gens dans la gueule, forcément, mais je les saluais d'un "Vous voyez pas qu'vous gênez ?" En continuant mon chemin. Y'a avait du avoir un cassage de gens derrière, vu la tête des personnes devant moi. Je ne me retournais pas, à quoi bon, yen avait déjà assez. Bientôt arrivé à mon point de détente, sauf qu'une voix familière m'interpela. Ben voilà ! J'vous l'avez dis ! T'façon, des que je sors, y'a des gens qui viennent me voir ! Pouvaient pas me laisser tranquille ?! Une voix féminine en plus, non, pas Addi, les pas étaient trop élancés, trop joyeux. Peut être Ran, mais elle sait que... Et merde ! J'en étais sur ! Shi... Shi... Ouais, voilà, Shizue ! Me souviens pas de son nom, tant pis, si faut je le connais pas. J'allais appuyer sur la touche A de ma DS pour enfin, prouver que j'étais le meilleur, puis Ben non, en fait. C'tte fille venait de me sauter dessus. Tranquille, ouais. Résultat ! Mauvaise réponse ! J'dois tout refaire ! Purée ! Shizue, tu m'saoule !
« - Je suis si contente, je ne pensais pas te voir traîner par ici ! »
Oh, ma chère, si tu savais... Content de te voir ? Moi, mais oui, bien sur... T'as quoi d'autre en stock ? Je fermais ma DS, en lâchant un soupir. Pffff... Elle m'étranglait presque, quoi. Je lui donnais un léger coup de coude pour quelle s'enlève, de mon air froid et livide. Ah, ma chère, moi non plus, je pensais pas te croiser dans la rue. Tsutsutsu... Voilà que maintenant, elle me faisait un bisou sur la joue. Je l'essuyais, comme un gamin qui voudrait être grand. Je me tournai vers elle, avec un air dégouté...
« Tu m'as fait perdre ma partie de Professeur Layton... Hu-uh... »
Neutre, froid, simple. Vrai aussi.
Invité
Lun 26 Nov - 6:15
Tu choisis quoi ?
Une love story de première ou bien de seconde classe ?
C’est dingue comme la réciprocité des sentiments peut souvent s’avérer plus qu’erronée. C’est dingue comme les impressions et les ressentis peuvent changer d’un personne à l’autre. C’est dingue comme par moments nos pensées ne sont absolument pas partagées. C’est dingue comme parfois l’on peut se tromper sur les véritables songes d’une personne. Le monde serait si simple, si tout le monde avait le même mode de raisonnement. Les mêmes centres d‘intérêts. Les mêmes envies. Les mêmes ambitions. Les mêmes espoirs. Tout ne serait qu’unité, plutôt que la désharmonie dans laquelle nous vivons. Mais le monde serait alors si ennuyeux, sans rebondissements ; un lieu morose où il ne ferait pas bon de vivre. D’où la question que je me pose. Quelle version du monde serait la plus propre à l’humanité ? Laquelle préférerais-je ? J’avoue que j’hésite encore sur ma réponse. Dans ce cas je vais m‘abstenir de toute parole pour le moment, plutôt que de sortir une idiotie et de me retrouver jugée sur mon point de vue.
Il n’y avait aucune surprise dans le comportement de Kazuma, c’est comme ça à chaque à fois. On dirait presque un disque qui repasse en boucle. Je m’y suis habituée à force et à présent cela ne me fait plus rien. Je vais tout simplement me contenter de sourire, d’afficher ma petite tête d’imbécile heureuse et de faire comme si de rien n’était. Non, cela ne me gêne absolument pas d’agir ainsi, au contraire, vous allez sûrement me trouver bizarre, mais cela me rassure plus qu’autre chose. Pour aujourd’hui je vous autorise à rire de moi, après tout, ce que je m’apprête à vous expliquer est tellement stupide et dénué de sens que moi-même je ne me comprends pas. Ecoutez-moi bien et essayez d‘en saisir le sens, je déteste devoir me répéter. J’ai peur et même extrêmement peur des liens qu’il peut y avoir entre les individus. Alors, si ce n’est que moi qui prête attention à quelqu’un, le lien n’est pas véritable, n’est-ce pas ? J’ai raison, n’est-ce pas ? Le jour où je voudrais le briser, il suffira juste que je stoppe mon comportement. Et tout sera terminé. J’ai presque l’impression de jouer un rôle avec moi-même. D’essayer de me tromper jusqu’au bout. De me convaincre que tout ce que je peux ressentir, la joie comme la peine, n’est que superficialité et comédie. Un petit extra que je m’accorde pour me laisser croire que je suis comme tout le monde.
Pourtant, je sais parfaitement que c’est faux, ce que je ressens est bien réel. J’ai juste du mal à l’accepter. Pourquoi ? Parce que je suis une trouillarde.
Sourire béat, jusqu’aux oreilles, les yeux qui pétillent, je regarde la tête qu’il tire. Pourquoi est-ce que tout cela me semble si surfait ? La manière dont il s’essuie la joue, l’air dégouté qu’il affiche en me regardant. Pourquoi est-ce que tout cela me paraît si lointain alors que je pourrais sentir mon cœur vibrer dans ma poitrine ? Je l’écoute, penaude. Je baisse le regard, gênée. Qu’est-ce que je suis en train de faire bon sang ?! Les jeux vidéos sont sacrés pour Kazuma, je ne le sais que trop bien. Je lève les yeux vers lui, son expression, neutre et froide. Je le savais. Que puis-je faire ? Pas grave. Je ne souris qu’à moitié, mon visage témoignant de mon embarras.
« Heu… Je suis désolée, j’ai pas fait exprès. C’est grave ? »
M’excuser était déjà une bonne chose, que pourrais-je faire de plus ? Si ce n’est prendre mes clics et mes clacs et me barrer. Sûrement était-ce la chose dont rêvait le garçon actuellement, que je me taille, sans demander mon reste. Mais je n’en avais pas envie. Absolument pas. A croire que je voulais me torturer davantage en restant à ses côtés. Et à-vrai-dire, je continuerais d’agir ainsi tant que je n’aurais pas compris ce qui ne va pas chez moi. Pourquoi est-ce que je semble ne pas fonctionner comme les autres. Probablement ai-je un gêne qui déconne ? La bactérie Tsunehisa ? Qui sait, tout est possible. Cela ne m’étonnerait même pas. Mais pour l’instant je n’ai qu’une seule et unique chose à dire : que le spectacle continue. Il n’y aura pas d’entracte, ça n’en vaut pas la peine. Je replonge dans ce bonheur constant qui semble m’habiter, je retourne dans l’état d’euphorie dans lequel je me trouvais juste avant de lui sauter dessus. Moment du petit lutin joyeux numéro deux.
« En tout cas-tu vas quelque part ? »
Lançai-je sur un ton plein d’entrain, avec à nouveau ce sourire joyeux et enfantin gravé sur mes lèvres. Les mains liées derrière mon dos, je sautillais presque sur place. Mon revirement de comportement m’étonnait presque moi-même, il était impossible de se douter du véritable fondement de mes pensées. Et dire qu’un peu plus tôt je blâmais le fait de ne pas pouvoir comprendre les vrais sentiments des autres gens, qu’en serait-il pour quelqu’un d’autre de comprendre le véritable sens des miens ? Bonne humeur fabriquée de toutes pièces, profite de ton moment de gloire inopportun, avant que je ne change d’avis.
« Je pourrais t’accompagner ! »
Continuai-je sur le même tout aussi enjoué que pour ma réplique précédente. Je plongeai mon regard dans celui du geek, toujours en proie à mes changements d’humeurs. Je ne souhaite pas grand-chose, si ce n’est qu’on m’aide à y voir plus clair. Si tu pouvais te défaire de cet air si froid, peut-être que cela m’aiderait, bien que je sache que c’est impossible. « C’est beau de rêver », cette phrase prenait tout son sens. Je la hais, cette expression à la con.
« On y va ? »
Proposai-je le plus innocemment du monde, tout en glissant doucement mon bras autour de sien, l’incitant à continuer son chemin. Je le sais, inutile de me le dire, cette façon d’agir n’était pas forcément la meilleure qui soit. Je suis vraiment idiote, par moment. Idiote.
Invité
Lun 31 Déc - 10:31
« Heu… Je suis désolée, j’ai pas fait exprès. C’est grave ? »
Mais non. Pour quelles raisons ça serait grave ma puce ? C'est pas bien grave, juste un petit rien à recommencer, une vie entière à reconstruire pour notre pauvre professeur qui était déjà à son seizième parcourt sans faute depuis les vingts parties jouées. Ma chère petite, t'excuser n'arrange pas les choses, et ça tu devrais le savoir, depuis le temps. Bon, sauf que c'est pas exactement comme ça que je m'imaginais ma réaction. Non, non. Non. En fait, j'ai réagis... Comme un gosse. Oui, oui, oui, je vous assure ! Je vais vous différencier les espèces de fous présent sur Terre, et vous verrez que je suis un gros mélange de tout. Déjà, y'a les Psycho', sûrement les plus connus de nos jours. Ensuite, y'a les... Piles électriques qui sourient tout le temps sans raison, comme Shizue, après y'a les intelligences artificielles louches, comme ... Je sais pas, j'en ai pas en stock, après, y'a les sortes de gens pas nets qui en violent d'autres pour je sais pas quel plaisir, puis y'a les NEET qui parlent pas, et enfin, les brutes. Et moi, je suis un PsychintelligenceartificiellouchebruteetNEET. Voilaaaaa. Et sur le moment, j'ai regardé bêtement ma console fermée, pendant juste deux bonnes minutes, ça parait pas, comme ça, mais c'est perturbant pour le monde extérieur, un mec qui se prend pour un dépressif, immobile au milieu d'un trottoir en compagnie d'une brune qui arrête pas d'utiliser sa salive inutilement. Bon. Deux minutes après ma longue réflexion mentale sur ce que j'allais devenir dix minutes sans console, j'suis revenu sur terre. Enfin je crois. Par ce que je suis jamais sûr d'être là où je dois être, en fait. Ma galaxie a tellement de portes, de couloirs, d'étoiles et de planètes. Ça en fait même peur... Est-ce que les autres aussi ont un univers ? Bonne question. Mais j'ai bien vite appris qu'au moins 95% de la planète ne l'exploitent pas. Mais ... Moi si, même un peu trop, J'crois. La je suis dans la salle “ Réflexion sur le monde humain”. D'ailleurs je me souviens avoir barricadé cette porte y'a au moins 5 bonnes années. Qu'importe. Je finis par ranger ma console dans ma veste. Ok, j'aurais pu faire plus... Sexy ? Mais je contrôle pas exactement toutes les parties de mon corps, là, je suis occupé avec ma réflexion sur les humains. Comment ça ça se voit pas ? Et mon poing, tu le vois ? C'est chiant que j'ai jamais trouvé personne qui me ressemblait. Sont chiants en fait, l'espèce humaine. C'que d'la merde. Personne d'aussi incompréhensible que moi. Fin.. Eze p´têtre. Mais qui ira vérifier ? Je me connais pas moi même ! Mon cerveau développe un millier de petits chemins, chaque jour. Je m'y perds, moi ! C'est pas aussi ordonné qu'un disque dur ! Non, conscience, ne vas pas me dire d'aller fracasser la bouille de petite fille devant moi. Faut la laisser tranquille, la pauvre.
« En tout cas-tu vas quelque part ? »
Ça sent mauvais.
« Je pourrais t’accompagner ! »
... Et merde. Si j'avais un mur à proximité, je me serais écrasé la tête dessus. Sauf que non, pas de mur à l'horizon. Mais qu'est-ce que cette fille a, à me coller ? J'ai une tâche ? Elle fait ça à tout le monde ? Pourquoi elle fait ça ? On a pas le droit de vivre en paix ?! Oui, je sais, mon cher, que je ne dois pas être constamment avec mes amis ... Mes vrais amis, ceux qui sont enfouis dans mon univers. Oui je sais, je te parle en ce moment, mais c'est pas moi qui ai commencer ! (note : Kazuma, n'ayant pas vu le dehors beaucoup de fois dans son enfance, n'ayant pas le droit de parler aux gens, s'est fait des amis imaginaires. Notez bien, qu'il a encore ses pensées de gamin perturbé quand il leurs parlent. Fin... C'est toujours un mec perturbé, donc ne pas s'inquiéter.) Et comme un pauvre idiot, j'étais juste planté là, à regarder sans vraiment voir les yeux remplis de... Joie dans cette petite brune électrique. Elle me fait flipper, parfois. Je me demande même si ... Elle se comprend, ou si elle est vraiment idiote. Devrais-je céder à ses envies étranges ? Devrais-je sourire pour qu'enfin elle se barre ? Ça me couterai trop. Les sourires sont une pièce réservées aux particuliers et aux VIP. Désolé, chou, tu n'en fait pas parti. Un jour ? On est trop à l'ouest l'un de l'autre pour espérer quoi que ce soit.
« On y va ? »
MAIS C'EST PAS POSSIBLE. On peut pas être aussi ... Exaspérante ? Elle le dit avec ce sourire d'ange, et moi, j'ai très envie de fuir. Elle... Non, Kazu, contrôle tes pensées de frappe, contrôle ton envie meurtrière de la jeter en dehors du trottoir. Juste pour voir sa tête se décomposer lentement sous un pneu de camion. Ça te tente pas, Shizue ? Tant pis, au moins j'ai espéré que tu sois masochiste. Mais tu ne l'es pas. Mon expression se fit... Muette, dure, et surtout surprise. Un petit peu, hein. En tout cas, les voitures étaient jolies. Je me suis mis au compté de voitures, dernièrement. Chouette, non ? En foutant mes mains dans les poches, j'avançais jusqu'au magasin habituel de jeux vidéos. Si la demoiselle veut découvrir ce monde là, elle n'a qu'à me suivre bien sagement, si ça l'amuse. Je me mordais la lèvre inférieure jusqu'au sang, tellement mon câble était prêt à péter . Je devenais de glace, presque. Puis finalement, je m'arrêtais d'un coup sec. Pour gueuler ? Certainement. Sauf que... J'ai pas exactement gueuler. J'ai dit ça d'une voix super calme, du genre je maîtrisais. Sauf que oui, et non, par ce que darling, je maîtrise pas. Mais J'en ai l'air.
« Qu'est-ce que tu veux, exactement, Hu-uh...? M'emmerder ? Ça marche presque... Hu... Voir une expression joyeuse sur mon visage ? T'en auras sûrement pas... Tu veux te perdre dans l'univers de mes iris... ? Bonne chance... Tu veux que je cède et que je t'envoie à l'hosto, Hu-uh...? Quand tu veux... Mais si tu veux découvrir le fonctionnement de l'esprit des autres... Apprends déjà par cœur le tiens. »
J'avoue que... L'envoyer à l'hosto était très tentant. Sauf que là, si vous me connaissiez bien, je me serais barrer. J'aurais pu me pencher sur elle, l'intimidant presque, pour finalement me décapiter le poing sur le mur, et me barrer et en la laissant incompréhensive. Mais non. J'ai lâché un soupir, et comme clef de tout mystère, j'ai désigné du regard mon deuxième endroit favori. Je l'ai regardé assez longtemps, la miss, pour voir son expression, et tout, mais je la savais redoutable, et c'était moi qui avait failli craqué. C'est qui l'idiot dans l'histoire ? Mais Kazuma bien sur ! Je me promenais à présent dans une lenteur extrême, tournant à deux à l'heure pour continuer ma route. Sauf que non, je la ferai pas seul, cette fois. À moins qu'elle ne parte en courant ? J'ai peur. Peur qu'encore, à cause de cette putain de lenteur, de caractère et d'esprit, je me retourne mes pseudos amis contre moi. Oh, au collège je l'ai fait. Tous. Tous ils m'aimaient pas. Et j'les comprends. Ça m'éclate toujours, d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, je l'ai traîné jusqu'au magasin. Sûrement plus je le referai. T'as juste eu un bol monstrueux aujourd'hui, miss. J'aurais pu me barrer comme si t'existais pas, mais ... Chais pas, J'viens de dire un peu du truc en destroy, ça part dans tous les sens, alors bon. J't'ai lâché à l'entrée, pour me diriger directement vers le vendeur, qui me saluait déjà avec un sourire narquois. Mon visage neutre, comme toujours, l'aborda avant même qu'il n'ai le temps de faire un commentaire sur le fait que j'ai complètement lâcher la main d'une FILLE, à l'entrée de sa boutique.
« Nouveaux jeux ... ? -T'as déjà tout fini ? Mais mon p'tit, testeur de jeux vidéos, ça te ferais gagner un Max ! -... Nouveaux jeux ...? - Ah ! Mais oui ! Là on a reçu... Super Mario Bross 2 sur DS3D ! Tu l'achète ? -... Déjà fait... Hu-uh... - C'est quoi ton bruit de malade ? J'arrive pas à le faire moi ! Bon alors, un nouveau jeu... Le dernier World of Craft ? -... Cracké... - Mais mon p'tit, j'ai plus rien en stock moi ! Et pourquoi pas un bon vieux jeu, comme Mario Cart ? Ah tiens ! J'ai une version démo à l'arrière boutique, t'as qu'à l'essayer. Avec ta copine, je suis sûr que ça lui plairait ! -Hu... -Toujours très réactif, à ce se je vois. Ahahaha ! »
Putain ce vieux, je lui aurais éclater la gueule. Avec son sourire de grand parent, il sortit une clef de sa caisse, en nous indiquant l'arrière boutique. Décidément, les jeux vidéos arrivent moins vites que ce que je les finis... Je prenais le trousseau, avant d'attendre Shizue. Pourquoi, pourquoi, pourquoi. Ce jeu est sur Wii, en plus, et la version à tester, on sera comme ça, assis sur le sol, à tester le jeu en combat VS. Chouette, magnifique, super. Fail.