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On verra qui de nous deux est le prédateur et qui est la proie [Terminé]

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On verra qui de nous deux est le prédateur et qui est la proie [Terminé] Icon_minitimeMar 31 Juil - 3:38
"Que le jeu commence ma chère~"

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Réveil difficile journée débile. Proverbe que j'ai inventé et si ça ne vous plaît pas je vous emmerde ok ?! Comme chaque matin il y a toujours un fucking rayon de soleil pour venir vous agresser les yeux. Je déteste ça parce qu'après va mettre tes lentilles quand tu as les yeux aussi sec que le Sahara... Début donc de journée bien pourri, à peine levé me voilà seul dans la chambre. Ce n'est pas tellement la solitude qui me dérange, après tout j'ai passé tellement de temps seul après la mort de mon abruti alcoolique et inutile de père. Non ce qui me dérange c'est que je ne suis pas habituellement seul dans la chambre et que ma colocataire est une fille coeur. Je ne peux pas piffrer les coeurs elles ne pensent qu'à tous nous niker dans un coin...oui je suis gonflé de dire alors que je ne fais pas mieux sauf que je m'en vante pas. Enfin... seulement un peu alors. Bref après avoir de façon alone boy blatéré sur ma colocataire je vais peut-être penser à ne pas rester en caleçon quoi. Après avoir enfilé de quoi pas paraitre débile ni ringard, je suis sorti de ma piaule et j'ai marché dans les couloirs jusqu'à sortir vers l'extérieur du bâtiment

A peine je sors que je sens le soleil chaud sur mon visage, la lumière qui emplit mon regard, mais aussi l'air infernal m'attaquant les poumons. Rien d'agréable, mais au moins ça me donne une bonne raison de rester dehors. Le cul dans l'herbe à flâner n'y a rien de mieux. Pas loin de moi je vois un gugusse qui joue avec son IPhone et de l'autre un futur philosophe en carton lisant du Sigmund Freund. Quoi ?! Ça parait si étonnant qu'un gaillard bourrin et agressif comme moi puisses savoir lire ? Après tout même moi je sais lire un tant soit peu. Je ne vais pas vous réciter du Sarthe ou encore du Molière de tête, mais je sais qui sont ses deux boulets. Y a aussi les filles qui sortent les mini-jupes les décolletés et les trucs ras la moule comme on dit. Et après elles s'étonnent qu'on leur saute dessus comme des bêtes limite, elles pourraient aussi se coller « Buffet à volonté » sur une fesse que ça serait pareille. C'est tout simplement une invitation à la fringale et aux plaisirs charnelles m'enfin pour leur je n'ai pas faim. Je m'ennuie...souvent en ce moment je me fais chier comme un rat mort alors je trouve tout et n'importe quoi pour m'occuper : Faire des pompes accrochées par les pieds à une barre dans le gymnase, retourner le lit, mais aussi toute la penderie de ma colocataire et j'en passe. Aujourd'hui j'ai le choix entre numéro un le geek, en deux le Freund en mousse et en trois les Bitchs, j'en ai du choix dit donc. Hum aujourd'hui Freund vivra et les Bitchs marcheront droit... Et oui le geek va douiller. Et je peux te dire que c'était en deux temps, en premier je me suis levé et en second je lui ai mis mon poing dans sa tronche. Pour une fois il ne s'est même pas défendu au point que je me retrouve de nouveau ennuyé et assis sur l'herbe. Oui j'ai bien son téléphone, mais ce n'est pas comme si je n'en avais pas une dizaine dans mon tiroir. Bon à vrai dire j'en ai simplement cinq, mais je pense que ça va bien finir par croitre énormément. À voir l'autre qui bouquine pépère à l'ombre et les Bitchs je me demande où est passé ma colocataire. Elle est bizarre, elle me regarde toujours quand je sors de la salle de bain torse nu encore mouillé. Elle me donne l'impression que je suis son futur repas et qu'en gros je suis la proie et elle le prédateur. Non mais sérieux elle a cru quoi ? Que j'allais la laisser faire, j'en ai maté des plus coriaces qu'elle et ça ne va pas changer. Seul avantage elle est tellement dans ses bouquins qu'elle ne parle pas, je ne vais pas m'en plaindre ça me fait des vacances. Mais j'ai envie de la faire chier pour lui montrer qui est le patron.

Je me dis que pour trouver une bouffeuse de littératures comme elle, autant aller dans un endroit où je ne fous jamais les pieds la bibliothèque. Je me suis pris dans l'idée avant de rentrer dans le bâtiment de demander à Sigmund junior où c'était :

- Hey le philosophe et psychologue en mousse tu sais où elle est la bibliothèque ?

- Comment tu m'appelles toi enfin je n'ai pas envie de m'énerver pour me rabaisser à ton niveau la bibliothèque est comme tout le monde le sait au sud du bâtiment devant lequel on se trouve tu devrais je pense le trouver sans GPS Attila enfin j'espère...

-Attila je t'en foutrais tu as de la chance ton cas je m'en occuperais une autre fois

-C'est ça même.

Je dois avouer que dans le genre couillu et pas simple à déstabiliser celui-là faisait fort, bon après tout aux vues de sa culture il devait me battre dans les matières littéraires mais ça je n'en ai rien à faire. J'ai une destination alors autant s'y rendre. Levé de l'herbe qui avait mis du vert dégueulasse sur le cul de mon jean je me suis dirigé vers la bibliothèque. L'antre des intellos, geek et autre mangeur de bouquins intempestifs mais bon pour la faire braire autant aller jusqu'au bout. À peine arrivé un duo de deux binoclards me barres ma route. Je n'ai pas cherché à savoir lunettes ou pas une droite dans la tronche et c'est parti pour la ballade. Ma petite incartade à quelques peu réveillé tous les cerveaux endormit par leur lecture mais ça je m'en friche. J'ai cherché en plissant les yeux une greluche aux cheveux violette et rose et habillé comme une gonzesse de cabaret (j'aurais pu être plus grossier croyez-moi) et je l'ai enfin trouvé. Posé comme un pacha sur sa chaise, comme une princesse sur son trône elle allait être surprise. Aller c'est parti pour le show. M'avançant j'ai poussé une étagère qui est tombée avec violence et fracas à quelques centimètres de son minois voyons sa réaction.

« Oh mince y avait ma chère colocataire non loin tiens. » Dit-je avec arrogance et un grand sourire aux lèvres.

Copyright : Nekojune



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On verra qui de nous deux est le prédateur et qui est la proie [Terminé] Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 1:53
"Non mais je rêve, tu me suis ou quoi !? Mes affaires te suffisent plus !?"

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Ce matin j’avais été tiré de mon sommeil par les rayon du soleil. C’est beau ce que je dis hein ? Oui bon d’accord on s’en fiche. En ouvrant les yeux, j’avais vu mon colocataire tranquillement calé sous sa couette. Il avait l’air si vulnérable endormi comme ça… Enfin à vivre avec lui je sais bien que ce n’est pas du tout le cas puisque monsieur prend toujours un malin plaisir à vider mon placard ou à retourner mon lit pour que je n’ai plus qu’à tout ranger. Encore si mes affaires ne finissaient pas froissées sur le sol je ne dirai rien. Seulement je suis souvent obligée de le réprimander. Je sais bien que tout cela ne sert strictement à rien mais je me sens beaucoup mieux après lui avoir envoyé ma tirade en pleine face pour tenter de lui faire comprendre qu’il a interdiction de toucher à mes affaires, surtout mes vêtements qui constituent mon arme la plus redoutable pour la chasse au mâle. J’aurai presque pu lui sauter dessus et l’attacher à son propre lit. Ben oui vous pensiez que chaque être masculin qui passait dans ma couche était docile ? Loin de là, certains se sont déjà retrouvé menottés avant d’être finalement libéré une fois que j’ai fini mon œuvre. Mais bizarrement, je n’avais pas envie de James aujourd’hui. Oui c’est vrai que des fois il me fait vraiment envie. Mais le matin, comme ça à froid, je n’ai pas particulièrement envie de me faire envoyer au pied de son plumard…

J’entrepris de sortir de sous ma couette pour me doucher. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu’il n’était que neuf heures du matin ! Des fois je hais vraiment le soleil… Oser me tirer des bras de Morphée aussi tôt alors que aujourd’hui il n’y avait pas grand chose à faire dans l’établissement ? Enfin je me suis tout de même douchée et j’ai enfilé une tenue des plus basique : une jupe noire m’arrivant à mi-cuisse, un chemisier blanc dont les manches m’arrivent aux coudes et mes bottes à talons blanches. J’ai longuement coiffé ma chevelure, profitant du calme de la matinée. Partant avec un simple élastique pour mes cheveux autour du poignet, je me suis mise en route pour la bibliothèque, mon lieu de prédilection lorsqu’il n’y avait rien d’autre à faire ici. J’étais bien décidée à lire un grand classique aujourd’hui, même si je le connaissais par cœur : Les Hauts de Hurlevent.

Lorsque je suis sortie du bâtiment, j’ai remarqué que certains élèves étaient déjà dehors à profité de la légère brise matinale. Ils avaient raison de profiter ce matin car la journée promettait d’être bien chaude… J’aurai presque pu sortir avec mon livre aujourd’hui mais je dois bien avouer que… Je ne voulais pas vraiment être dérangé et un des rares endroits où mon colocataire ne viendrait pas me rendre visite c’était la bibliothèque. Lui dans une bibliothèque ? Autant essayer de mettre une baleine dans un aquarium, on aurait plus de chance de réussir que de trouver James dans un lieu rempli de livres…

En entrant dans la pièce aux mille et une histoires, je me suis tout de suite dirigée vers l’endroit où je savais l’objet de ma convoitise rangé. Le trouvant rapidement, je le pris et m’installais à une table comme j’avais pris l’habitude de le faire. J’étais prise dans ma lecture, alors qu’on voit totalement l’amour que nourrit Heathcliff pour Catherine lorsque j’ai entendu un bruit de bagarre. Ne m’y intéressant pas plus que cela, je me suis rapidement attachée mes cheveux et me suis replongée dans ma lecture. Lorsqu’une étagère est tombée juste à côté de moi, j’ai sursauté et levé les yeux de l’ouvrage d’Emily Brönte. James se tenait devant moi. Attendez… Cet énergumène était venu dans la bibliothèque !? Non mais pincez moi on croirait rêver… Il avait visiblement fait exprès de faire tomber cette quantité de livre tout près de moi. Et il faisait mine, en le précisant de son ton arrogant, de ne pas avoir remarqué ma présence.

Tu en as eu marre de mettre le bazar dans mes affaires et tu es venu te cultiver un peu ? Toute mes félicitations.

Ne supportant pas sa présence et sa violence avec les livres, je suis donc allée ranger l’ouvrage duquel il m’avait tiré. Cela ne servait à rien de continuer ma lecture, il m’avait sorti de cette petite bulle dans laquelle je ne rentrerai pas de si tôt… Accro aux livres, j’entrepris tout de même de ramasser ceux qu’il avait bruyamment fait tomber. Mais c’était bien entendu impossible de tout ranger avec cette étagère sur le sol…

Bon maintenant tu ramasse tes idioties et tu me lâche ok ? Tu n’as rien à faire ici.

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On verra qui de nous deux est le prédateur et qui est la proie [Terminé] Icon_minitimeVen 3 Aoû - 2:12
"Avec toi je serais sans pitié"

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En entrant dans la pièce qu'était donc la bibliothèque je n'avais pas bien sûr observé l'intégralité du lieu. Après tout j'avais vraiment autre chose à faire que venir visiter toutes les classes de cours et autre endroit du lycée. J'ai la tronche d'un touriste japonais ?! Non bon bah voilà. La seule chose qui m'avait marqué de ce endroit c'est à quel point il était lumineux après le reste je m'en fichais royalement. Je ne pouvais que me délecter de la réaction de ma colocataire. Ah oui je ne vous ai même pas dit son prénom, elle se nomme Kameyo Nikito. Pour moi elle avait un nom de famille de bourge des habits de bourge, mais un comportement de garce et un prénom de fille de joie. Vous voyez style geisha, oui Kameyo ça me fait penser à une Geisha... À la différence que les geishas la ferme, pas elle...C'te greluche est un calvaire sans nom au quotidien à faire un vrai boucan rien que pour se fringuer. Elle se plaint que je vide son armoire, mais quand on balance ses fringues sur mon plumard on devrait se taire. Y a pas écrit panier à linge sale sur mon lit que je sâches ?! Elle passe dix ans dans la douche bilan je me retrouve toujours avec l'eau froide... sale garce prétentieuse sans oublier le bordel qu'elle fait avec son séchoir. Vous savez tout ça me donne envie de l'exploser dans les murs, mais si je fais ça dans la chambre je devrais nettoyer le sang après et ça j'ai la flemme.

Mais revenons plutôt à la situation actuelle. Maintenant que je l'avais fait chier et se faire dessus, elle me regardait avec méchanceté. Hélas pour elle ce regard avait autant d'effet qu'un pet de mouche. Elle voulut me lancer un Piques sanglant en insinuant que ma venue ici était étonnante et que ça me permettrait de me cultiver. Je lui en ficherais de la culture à c'te débile je suis sûr que j'en sais autant qu'elle voire plus. Malgré tout je la regardais ramasser les livres comme une gentille fille et matais sans aucune discrétion son cul. Bah quoi ?! Elle a beau être la plus casse couille du monde elle reste quand même bien gaulée je ne vais pas cracher sur ça. Après qu'elle ai fini de ranger comme une élève modèle tous les livres je la vis tenter de soulever l'étagère. Est-ce que j'allais l'aider ? Pas le moins du monde, après tout ce n'était pas mes affaires qu'est-ce que je pouvais en avoir à faire. Le gars qui s'occupait de gérer plus ou moins la bibliothèque me regarda et même m'interpella. Ma réponse fut un fuck du majeur et un avertissement comme quoi il allait me lâcher sinon je brulais sa voiture. Bizarrement l'avertissement vu des plus efficaces me laissant donc le loisir de continuer à faire chier miss petite garce. Elle me dit alors limite m'ordonna de ramasser tout le brin à terre et l'étagère et de la lâcher. Non mais genre elle croyait quoi ? Je n'avais pas traversé le bahut pour la lâcher maintenant j'avais à peine commencé mon bordel. La choppant à la gorge et serrant quelques peu je la toisais du regard et lui dit profitant de ma supériorité de taille, mais aussi de force. Je pris tout de même l'initiative de bloquer ses jambes avec mon genou. Hey je tiens à mes valseuses quand même.

« Si tu penses que je vais te laisser tranquille de sitôt tu te fourres le doigt dans l'oeil jusqu'au nombril ma grande. Tu es une Coeur c'est-à-dire l'essence même de ce qui m'énerve le plus au monde et chez les coeurs tu dois faire partie de mon top dix des pète-burne en puissance. Je dirais même que tu es dans le top 3. »

Ayant décidé de ne pas desserrer ma main autour du cou de Kameyo je la soulevais de quelques centimètres du sol et l'envoya comme un fétu de paille contre une table non loin. Cela peut vous paraitre étonnant mais aux vues de ma taille et de mon poids, la soulever n'a rien d'un exploit. Je me dirigeais vers elle en sifflotant, mais il fallait bien que quelqu'un vient faire chier dans tout ça
non ? Je vis arriver les deux gugusse de tout à l'heure accompagnés de deux autres plus massif. Lâchant un soupire je retirais mon regard de celui de la coeur et leur sauta à la gueule. J'oubliais parfois à quel point ces connasses de coeur ont un avantage vu qu'elles ont toujours leur esclaves et soumis à portée. La baston avec les quatre ne fut pas simple mais j'avais un avantage les deux gugusses de l'entrée avait déjà bien mangé une droite pour l'un et une côte de cassées pour l'autre suffire. Par contre, les deux derniers j'eus la regrettable utilisation de chaise pour leur exploser la tronche, mais tant pis je ne paye pas le matériel moi. J'entendis les cris du bibliothécaire devant le carnage. Bilan le nez qui saigne et quelques bleues pour moi aux visages et de l'autre quatre glands au sol dans un mauvais état deux chaises de cassées et du sang sur le sol. Cela vous étonne que j'aie quand même pris ? Hey allo la terre je fais des arts martiaux ok, mais un contre quatre faut pas abuser je ne suis pas super man enfin bref. Je me dirigeais de nouveau vers où se trouvait toujours la coeur et lui choppa les cheveux en écrasa une de ses jambes avec mon genou. J'affichais un sourire pervers arrogant et sadique.

« Je me demande bien ce que je pourrais faire de ta petite gueule d'ange. Je pourrais te trainer comme une bouse dehors et te déboiter la tronche, te violer dans la bibliothèque ou encore te frapper jusqu'au sang mais j'ai mieux je pense. »

Me levant je la regardai et sorti mon couteau dégageant lentement un à un les boutons de son chemisier « On va jouer...»

J'espérais tout de même qu'elle réagisse après tout si elle ne bougeait pas cela rendrait le jeu beaucoup moins drôle et je devrais la frapper directement sans petite torture avant. Je suis sadique ? Vous n'avez rien vu encore je suis un Piques j'ai une réputation à tenir.


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On verra qui de nous deux est le prédateur et qui est la proie [Terminé] Icon_minitimeSam 11 Aoû - 4:34
"Tu es le loup, je suis le Petit Chaperon Rouge"

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Tandis que je ramassais les quelques livres restant au sol pour les poser sur la table à laquelle je me trouvais avant que débarque mon colocataire violent, je sentais bien que ce dernier profitait des vues que je pouvais lui offrir. J’aurai pu lui coller une gifle… si je n’avais pas été une cœur qui aime jouer de ses courbes avantageuses. James fit un geste que je trouvais assez déplacé à l’égard du sympathique garçon qui acceptait de s’occuper de la bibliothèque du pensionnat en sachant que certaines personnes comme le pique ne se gênaient pas pour mettre un bon gros bordel parmi les livres. Mais mon très cher colocataire ne s’arrêta pas là, loin de là. Il m’attrapa à la gorge. Qu’est ce que je pouvais contre une personne aussi grande et forte que lui ? J’avais bien entendu pensé à lui mettre un bon coup dans l’entrejambe. La violence a beau me révulser au plus haut point, ce n’est pas forcément agréable pour tout le monde de se faire étrangler… Et je fais parti de ces filles pour lesquelles ce n’est pas du tout agréable. Surtout que dans mon cas, cela me rappelait un peu mon passé ce qui était encore moins agréable. Mais pour en revenir au coup de genou que je voulu lui décocher, je n’en eu pas le temps car il eu ce réflexe, mauvais pour moi, de bloquer mes jambes. Etant donner que je n’avais aucun obstacle derrière moi, j’aurai parfaitement pu prendre de l’élan pour lui mettre un coup de pied dans une jambe… si je ne courais pas le risque de me casser quelque chose au passage.

Aux dires de James, je fais partie des trois filles qu’il déteste le plus dans mon groupe. Alors lui, il ne perd rien pour attendre, je finirai par me venger… et pour venger mon groupe par la même occasion. Oui parce que désolée mais on insulte pas les Cœurs de la sorte ! Je n’eus pas le temps de répliquer, il me soulevait déjà du sol. Je commençais à suffoquer suite à l’étreinte qu’exerçait sa main sur ma gorge mais il relâcha… me jetant violemment contre une table toute proche. Je me pris le bord de la table juste dans le milieu du dos avant de m’effondrer sur le sol en toussant et en massant mon cou fin. Non mais il est vraiment fou celui là ! Si ça continue il va finir par me tuer dans mon sommeil ce sombre crétin ! Bien entendu mon statut de Cœur a quelques avantages puisque quatre mâle vinrent à ma rescousse. Enfin…. Venir à ma rescousse est un bien grand mot, deux d’entre eux semblaient avoir déjà pris bien cher lorsque mon charmant colocataire violent était entré en ces lieux si calmes auparavant. Mais les deux autres étaient plus du gabarit de ce dernier donc ils avaient peut-être une chance. Quoique… Le pique s’arma d’une chaise pour arriver à ses fins bien qu’il se soit quand même pris des coups. Mais pourquoi je suis pas allée chez les trèfles moi ? Pourquoi je suis pas devenue une violente ? Au moins il m’aurait laissé tranquille cet abruti fini !

J’aurai du penser à partir le plus loin possible. Seulement, j’avais la gorge encore douloureuse et mon camarade de chambrée ne comptait pas en rester là. Je ne m’étais toujours pas relevée, le souffle encore un peu court. Il attrapa brutalement ma longue chevelure et enfonça son genou osseux dans ma cuisse, ce qui m’arracha un cri de douleur. Oui ben non, j’allais pas jouir de plaisir, je suis une Cœur mais je ne suis pas masochiste hein ! J’ai pâlis lorsqu’il a sorti son couteau mais je profitais de mon petit temps de liberté pour m’asseoir, adossée à un pied de la table. J’ai le droit de penser que je vais finir à l’infirmerie ? Parce que sincèrement, le voir ainsi armé ne m’avait jamais déranger mais là il s’en prend à moi et malgré ma tentative de suicide je tiens à la vie moi… Il m’annonça qu’on allait s’amuser et commença à arracher à coup de lame les boutons de mon chemisier, dévoilant ainsi mon dessous d’un rouge aguicheur. Non, je ne pouvais pas me laisser faire, pas comme lorsque j’étais à New-York. Je me suis donc débattue aussi fort que je l’ai pu. Mon premier geste fut de lui décocher une gifle qui résonna dans toute la pièce avant de mettre un coup de pied violent dans l’entrejambe. Oui, quand on est une Cœur faible il faut profiter de la moindre faille et là, je n’avais pas eu trop le choix. Me relevant en vitesse, je suis partie en courant à travers les étagères pleines de livres. M’adossant contre l’une de ces nombreuses étagères, je plaquais une main sur ma bouche afin qu’on ne puisse pas entendre ma respiration trop bruyante, l’autre retenant mon chemisier pour cacher mon dessous nettement visible. Bitch oui, mais pas exhibitionniste quand même !

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On verra qui de nous deux est le prédateur et qui est la proie [Terminé] Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 12:33
"Me frapper fut ta plus grande erreur"

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Une gifle... Elle m'avait mis une gifle ! Cette garce égocentrique aguicheuse avait osé l'impardonnable, c'est-à-dire me frapper. Le bruit qui avait alors retentit était celui de sa main sur ma mâchoire osseuse. Je sentais à la fois de la colère et aussi un léger amusement, ce dernier parti assez vite je dois avouer. Elle me rappela à quel point cet homme que je voyais comme un exemple de dignité, d'honneur et qui était mon père avait agi comme un salaud avec moi. Je ne pouvais pas compter le nombre de fois où il m'avait battu balancé des choses aux visages ou encore cracher mille et une injures à mes oreilles sans raison. Bien vite je revins à la réalité. Avant même que je réagisse et profitant sans aucun doute de la faille, de l'ouverture que j'avais laissé ; elle me frappa dans l'entrejambe. Il n'y avait pas à dire ces coeurs avaient vraiment le chic pour m'énerver rapidement. J'aurais pu me laisser enivrer par leur charmes et leur corps, mais non. Surtout pas avec Kameyo. Son geste était si lâche et si pitoyable. Me relevant lentement et ayant mal aux bourses tout bonnement, je me les remis en place sans aucune gêne. Grimaçant je soufflai un coup et fit craquer ma nuque. Je n'avais plus envie de jouer avec cette pouf non je ne voulais plus qu'une chose, me venger de son geste et de ce qu'elle était. Oui elle était canon et si bien roulé. Oui elle devait avoir la moitié du bahut à ses pieds, mais je ne ferais pas partie de son harem. Plutôt me couper les parties que d'être son gigolo.

Après quelques minutes de réflexion sans bouger le couteau dans la main toujours ouvert, je me rappelais une phrase que j'avais entendue d'un ancien Piques :

« Tu sais mon gars tu es un novice chez les Piques, mais saches une chose si je devais te surnommer ce serais Born To Kill »

Je n'arrivais plus à me rappeler son prénom ni ce qu'il était devenu sachant qu'il était parti sans prévenir la seule chose que je me rappelais chez lui c'était cette phrase rien de plus. Ah s'il m'avait filé son Zippo. Il m'avait surnommé ainsi, car d'après lui j'étais tout bonnement né pour tuer sans aucune pitié ni douceur. Il ne me disait pas que j'étais un déchet sans fin ou un monstre simplement que j'agissais ainsi et pas autrement. Que mon libre arbitre était fait de telle sorte qu'on ne puisse pas me le changer ni intervenir dessus. Depuis le jour où il m'avait dit ça je n'avais pas changé de façon d'être même j'avais fait tout pour qu'on puisse encore moins influencer la brute que j'étais pour beaucoup. J'avais une image négative et sans douceur et ça me suffisait amplement. J'avais la paix enfin je le pensais. Je rouvrais enfin les yeux et entendit un des deux molosses revenir à la charge. A priori il n'avait pas assez reçu de coup pour la journée. Dommage pour lui quand on m'énerve je suis encore moins facile à atteindre. Le laissant se jeter sur moi je le fis passer par-dessus mon épaule et l'envoya finir sa course la tronche dans le coin d'une table. Et j'aurais dû m'arrêter là ? Oui mais j'avais envie de le calmer définitivement, alors j'ai entouré son poignet de mes doigts bloqué son épaule avec mon pied et j'ai tiré un coup sec. Résultat de mon geste, il avait le coude dans un piteux état et une chance sur deux d'avoir l'épaule de luxé. Aurais-je dû le plaindre ou avoir de la pitié pour ce ramassis ? Peut-être mais ce n'était pas dans mon caractère.

Après le molosse je devais retrouver l'effrontée, la bitch que dis-je la trainée qui avait voulu se jouer de moi et sans aucun doute venger son groupe. Sauf qu'elle avait dû oublier à quel point nous autres Piques savons être intransigeant. Petit problème pour moi je me trouvais dans une bibliothèque où les grandes étagères se succèdent cinq par cinq dans toute la pièce. Étant donné que la pièce était assez vaste je réfléchissais ou en tout cas essayait de réfléchir comme elle. Elle avait dû vouloir se cacher derrière l'une d'elle en prenant soin de ne pas faire de bruit. J'observais les alentour et vis un gars passer devant une étagère loin de ma vue puis se reculer de cette dernière, étonné et les joues rouges. Et oui avec le chemisier ouvert sur cette paire recouverte du soutif rouge sang elle gênait les timides malgré qu'elle était planquée. Le gars m'aperçut et se mit à courir dans le sens inverse du moins. Enfin quelqu'un d'intelligent ici qui ne cherche pas à finir en confettis ou à l'infirmerie. Maintenant que je savais où elle était je n'avais pas besoin de mettre toute la bibliothèque sans dessus dessous. Au moins ça m'économisais les réparations. Enfin celle que j'aurais par la suite envie de remboursais. Je pouvais donc me diriger vers elle en toute tranquillité sans avoir à me soucier des autres. De toute façon les plus intrépides après avoir vu l'autre finir sur le sol avec un bras en vrac avait repris leur place respective.

Pas à pas je me rapprochais de celle qui avait, il y a encore plusieurs dizaines de minutes voulu jouer avec sa vie si impunément. J'avais le choix entre l'agresser d'entrée de jeux ou arriver et la chopper la gorge et lui dire clairement comment cela allait se passer. Je pris un mixte des deux à vrai dire. Lui faisant tomber des livres sur la gueule je la prit la gorge et la plaqua contre l'étagère maintenant vide.

« Alors, comme cela on me frappe et on pense pouvoir s'échapper aussi facilement ? Crois-moi tu ignores sur qui tu es tombé ma petite... Je serai ton pire cauchemar ton démon et tu n'auras pas le choix. »

Attrapant le reste de son chemisier je l'ai arraché laissant mademoiselle en soutif dans une bibliothèque encore bondée. Dans le genre situation cocasse je savais y faire. Je pris le temps de profiter de la vue puis replaça mon regard impitoyable dans le sien et lui dit sèchement.

« En me frappant tu as fait ta première erreur, car tu m'as mis en colère et fuir avec tant de lâcheté fut ta seconde. Tu penses que tes mots arrogant tranchant vont te permettre de faire la vengeance auprès des coeurs je présume ? Sauf que je ne compte pas te le permettre. »

Soupirant longuement je reculais mon poing et lui ficha avec violence deux fois au niveau du ventre la laissant choir sous la douleur. Je n'étais pas un ange et tout le monde le savait, je ne comptais pas la tuer ni trop abimer son joli minois. C'est juste de quoi lui rappeler que quelques sois l'endroit où elle se trouvait elle me devait le respect un point c'est tout. Je suis un Piques tranchant comme le rasoir et elle ne doit pas me tenir tête. Qu'elle me mange dans la main ou non je m'en fiche ce que je veux c'est qu'elle cesse ses petits jeux et comprenne à qui elle a affaire. La fixant j'ajoutai simplement.

« Je ne compte pas te tuer, car avoir du sang sur les mains une nouvelle fois ne me servirais à rien même avec toute la satisfaction que cela pourrait m'apporter. De plus je ne veux pas finir sous les barreaux pour avoir tué une gonzesse telle que toi. Sois tu te perpétues à vouloir me tenir tête et je continuerais à te frapper sans pitié sois tu commences à te décider de faire comme je veux. Crois-moi des coeurs j'en ai vu des tonnes tous plus dépravés les unes que les autres. Je ne ferai pas de toi mon esclaves sexuel ma chose ou quoi que ce soit. Je suis impitoyable arrogant et sans aucune douceur, mais même si je vous hais du plus profond de mon coeur je ne vous considère pas encore comme de vulgaire objet de décoration vendus chez Ikea. Que décides-tu Kameyo Nikita hein que décides tu ? Crois-tu pouvoir encore supporter les assauts de mes poings et de mes coups sur ton corps ou vas-tu te résoudre à agir comme je veux ? »

Je ne lui laissais à vrai dire guère le choix, mais la vie était merdique et je devais lui prouver une nouvelle fois. Elle avait peut-être vécue une enfance aussi abominable et répugnante que la mienne voir plus vu qu'elle était une femme donc au début plus fragile reste qu'elle n'était qu'une coeur.


Copyright : Nekojune



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On verra qui de nous deux est le prédateur et qui est la proie [Terminé] Icon_minitimeMer 31 Oct - 4:54
"Tout n’est qu’un jeu"

On verra qui de nous deux est le prédateur et qui est la proie [Terminé] 121030055301556591


J’étais dans une situation assez compromettante. Ma gorge était douloureuse. Je me la massais doucement d’une main fébrile, n’osant même pas avoir peur. Je savais que James était proche de moi et je savais qu’il était énervé. Mais je ne pouvais pas le laisser m’afficher ainsi en public. Je relâchais quelque peu mon chemisier afin de pouvoir masser plus facilement mon cou fin qui avait sans doute du prendre la marque de la main de mon colocataire, dévoilant donc à nouveau mon dessous d’un rouge des plus aguicheur. Bien sûr c’est ce moment que choisi un des intello de l’école pour venir dans cette rangée ! Je le vis rougir et reculer subitement. Ça sent le Chimera ou tout du moins le petit nouveau. Fallait que ça me tombe dessus… James fut bientôt près de moi. Je me pris d’abord des livres sur le visage, certains m’arrachant de légers cris. Il m’attrapa ensuite de nouveau à la gorge. J’agrippais ses doigts puissants dans le but de le faire relâcher un peu la pression mais il n’en fit rien, il était beaucoup plus fort que moi. En même temps comment voulez-vous qu’une Mermaid rivalise avec un Bastard de son gabarit ? Il m’annonça alors qu’il serait mon pire cauchemar, un vrai démon, le tout en arrachant ce qu’il restait de mon chemisier. Allez un de moins dans ma garde-robe…

Il me frappa deux fois en plein ventre, me coupant la respiration avant de me laisser choir sur le sol, telle une loque. Mon premier réflexe fut alors de me replier sur moi-même pour me protéger un maximum. Ma respiration était rapide, saccadée. Il avait du toucher l’estomac en me frappant tant j’avais mal… Ma gorge était toujours aussi douloureuse. Je cachais tant bien que mal mes poignets dont les cicatrices étaient encore trop saillantes pour paraitre anodines et sans doute resteraient elles toujours aussi nettes dans ma chair. Il m’annonça alors qu’il ne voulait pas me tuer et que je ne suis pas un objet mais que j’avais tout de même intérêt à lui obéir. Je ne supportais pas de me plier aux volontés d’un homme. Je l’avais trop fait… Mon père… Matthew qui avait abusé de moi… Des larmes commencèrent à perler au coin de mes yeux. Je détournais le regard de James, ne supportant pas qu’il me voit dans cet état. Mais ce qu’il me faisait subir me rappela la manière dont Matt s’y était pris pour arriver à ses fins, cet événement qui m’avait doucement fait sombrer.

J’essayais d’arrêter de pleurer, retrouver de l’assurance dans la voix. Pourtant c’était impossible. Et je savais que je devrais lui répondre sinon j’allais de nouveau me prendre un coup. Mais je ne voulais pas qu’il jouisse de mon malheur, de ma détresse, de mes larmes. Sans doute pensait-il que j’avais eu une vie joyeuse par rapport à lui, il devait penser, puisqu’il avait vidé ma garde-robe plus d’une fois, que je ne suis qu’une petite fifille à papa qui vit dans un monde tout rose et non pas une fille qui s’enferme dans une bulle et qui a déjà voulu mettre fin à ses jours à plus d’une reprise. N’ayant pas réussi à calmer la vague de larmes qui m’envahissait je lui répondit tout de même.

Plutôt mourir que de me soumettre à un homme de plus… Autant mourir tout de suite, épargne moi une nouvelle tentative que j'aurai des chances de rater…

Je n’avais plus besoin de cacher mes poignets, je laissais choir mes avants bras, dévoilant les marques qui zébraient mes poignets fins, le signe d’un profond mal être qui me hantait encore, le symbole de mon envie de fuir cette vie trop douloureuse…

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On verra qui de nous deux est le prédateur et qui est la proie [Terminé] Icon_minitimeVen 2 Nov - 6:09

"Et si le monstre avait finalement un semblant de coeur"

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Même après tout ce que je lui avais asséné avec rage et colère la Mermaids tenait encore le coup. Je devais avouer qu'elle était robuste la gamine et déterminé surtout quand elle me répondit des mots las, mais cinglant :

-Plutôt mourir que de me soumettre à un homme de plus... Autant mourir tout de suite, épargne moi une nouvelle tentative que j'aurai des chances de rater...

Elle voulait tout bonnement que je la bute sur place devant toute la bibliothèque et mettre fin définitivement à ses jours. Je voyais sur son visage des larmes perler avec douleur et elle affichait un visage dont elle avait honte. Je pouvais le ressentir dans l'air et étrangement mes yeux se braquèrent sur ce qu'elle osait montrer. Elle portait aux poignets des scarifications certaines semblaient anciennes et d'autre n'avait eu que quelques jours pour cicatriser légèrement. Elle était là, à mes pieds ; faible sans défense à moitié honteuse et aussi à moitié nue. À vrai dire j'étais la cause de pas mal de ses symptômes physiques à l'heure qu'il était. Sans savoir pourquoi je m'approchais d'elle et sans lui laisser le temps ne serait-ce que de réagir j'utilisais ma force brute pour la hisser dans mes bras et me dirigeais vers une table. C'est alors que ses mots me revinrent dans le crâne, mais de façon plus claire. Quand elle m'avait dit « Plutôt mourir que de me soumettre à un homme de plus...» elle devait sans aucun doute parler de quelqu'un peut être dans sa famille ou non qui l'avait bafoué. Je ne préférais pas lui demander pour ne pas ruiner encore plus la bibliothèque par colère, je ne payerais peut-être pas les réparations mais à force de frapper dans les meubles j'allais finir par me froisser un muscle ou me faire je ne sais quoi d'autre. Puis elle avait ajouté « Autant mourir tout de suite, épargne moi une nouvelle tentative que j'aurai des chances de rater... » des paroles suicidaires en sommes, mais aussi désespérée.

« Ne me demande pas pourquoi je fais ça ni ce qui me pousse à le faire, mais je vais te protéger. Tu peux penser ce que tu veux, mais je ne vais pas te butter comme une vulgaire carcasse. J'ai bien d'autres chats à fouetter que de me salir les mains et de tuer ma colocataire, car après tout c'est aussi ce que tu es. Tu es sans aucun doute la femme la plus casse couille que je connaisse dans mon existence mais bon.... »

Ne terminant pas ma phrase exprès je déposais un baiser sur ses lèvres avec calme sans brutalité puis m'écarta. Après avoir tout détruit je devais aussi faire en sorte qu'on me foute la paix. Je n'allais tout bonnement pas payer les réparations, car cela allait apporter bien trop de satisfaction à l'administration de ce foutu bahut alors j'allais simplement ramasser mon bordel sans rien dire. Hélas partout il y a des petits malin qui aiment jouer avec le feu or là j'étais plus qu'incandescent en apprenant tout cela sur Kameyo. Il ne se passa que quelques fractions de seconde entre le moment où j'expédiai mon poing et le moment où le casse burnes le reçu, mais ce fut assez pour me mettre dans une rage folle. D'où elle était Kameyo ne devait voir qu'un colocataire dangereux fou allié et agressif, mais ce qu'elle ne savait pas; c'est que si je frappais ces abrutis c'était primo pour qu'ils ne viennent pas la faire chier et secundo pour éviter qu'ils n'accentuent ce que j'avais détruit. Après les voir tous les quatre envoyés au tapis avec pas mal de techniques de combat et de bruit d'os en piteux états je commençais enfin à ranger mon bordel. Admirant à la fois étonné et aussi blasait le carnage que j'avais fait dans la bibliothèque je poussai d'abord le frêle assistant de la bibliothécaire et remit en place chacune des étagères en prenant soin de remettre également les livres comme je pouvais. C'est alors que j'entendis le dit assistant me parler avec un peu de peur dans la voix :

« Dites...si vous...vous...Voulez je peux vous prêter l'échelle exprès pour ranger les livres »

Je lui répondis avec un peu plus de calme que possible mais froidement :

« Oui plus vite que ça. »

Il ne me fit pas attendre bien longtemps et je pus donc avec sa légère aide, ranger tout le brin mis à part les meubles cassés. Je lui indiquais un numéro à appeler et me redirigeais vers Kameyo. Elle semblait être resté allongé sur la table. Je pris donc une chaise et m'asseyais à côté d'elle puis dit alors en sachant que tout le monde m'entendrait, mais que j'en avais rien à foutre :

« Kameyo je pense que si tu en as la force tu vas me gifler plus d'une fois mais honnêtement si j'avais voulu te tuer je l'aurais fait en arrivant dans la bibliothèque et sans autre forme de procès. Je préfère bien souvent jouer avec les nerfs et les peurs des gens, mais vu ta réaction je crois qu'on va arrêter ce petit jeu. Tu vas peut-être m'en vouloir pour ce que je vais faire et ça va peut-être pourrir notre réputation à tous les deux m'enfin.... »

De nouveau je ne terminais pas ma phrase et passant mes mains sous les cuisses de Kameyo je l'asseyais sur mes genoux sa tête contre mon cou. Je ne pouvais pas deviner la suite des évènements mais en tout ça cela allait peut-être changer l'ambiance générale de la bibliothèque.

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