Sei Gakuen
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On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba]

Invité
On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba] Icon_minitimeMar 30 Juil - 23:10


Les préjugés étaient vraiment présents dans l'établissement. Chaque groupe avait droit à sa réputation. En ce qui concernait les aristocrates, leur réputation était celle de séducteur et de manipulateur. Deux caractéristiques qui ne correspondaient absolument pas à Iwan, alors qu'il faisait partie de ce groupe depuis quelques années, en comptant ses deux premières années à Sei. De plus, ils étaient considérés comme des narcissiques, passant le ¾ de leur temps à se marcher dessus par fierté pour ne pas être commandé par les autres. Pour les gens, tous les aristocrates ressemblaient à ce genre de personne alors qu'on était tous unique. Chaque membre était dans ce groupe pour une raison particulière. On nous croyait séducteur parce qu'on aimait le plaisir de la chair. On nous croyait manipulateur parce qu'on utilisait pas les poings, mais plutôt nos réputations et nos autres armes pour se battre: les mots. Être beau et populaire équivaut, dans cette école, à être un Don Juan et à se servir des femmes pour satisfaire ses plaisirs naturels ou à être une pute chez les filles. Quand il repensait à la réputation des Aristocrates, il pensait en même temps à la réputation des mermaids. Elles avaient le même problème qu'eux. La seule chose que les gens ne comprenaient pas, c'était qu'ils existaient des personnes comme ça, dans chaque groupe et c'était l'une des choses qu'il détestait dans cette école. Parce que, s'en sans rendre compte, tous les idiots faisaient la même chose: mettre des étiquettes sur le front des gens. Ils ne comprenaient pas que chaque personne était unique. Une incompréhension qui faisait qu'il mettait tout le monde sur le même piédestal, enfin presque tout le monde. Il existait bien des exceptions, mais elles se comptaient sur les doigts d'une seule main.

Ce fut dans ces pensées-là qu'il commença sa journée, donc autant dire, très mal. La seule chose qui allait pouvoir la rendre potable, ce fut qu'aujourd'hui, c'était le jour où il allait voir un petit nouveau pour lui proposer d'entrer dans les rangs des aristo. Il était vrai qu'il avait déjà repéré deux, voir trois personnes pour les rejoindre et Aoba Fuji en était une. Pourquoi l'avait-il choisit? Parce qu'en l'observant de loin, très loin et quand le hasard en voulait – ce n'était pas un stalkeur – il se rendit compte qu'il lui ressemblait, quand il était arrivé ici pour la première fois, physiquement et mentalement. Deux points qui faisaient qu'il voulait l'aider. Une once de bonté qui était rare, même très rare chez lui. Mais avant ça, il fallait supporter la journée qui allait être longue et chiante, comme chaque jour. Il n'avait aucune motivation à aller en cours aujourd'hui, mais il se forçait. La seule motivation qui arrivait encore à le faire se lever le matin fut qu'il voulait casser sa réputation d'aristo. Elle lui collait à la peau comme une sangsue qui ne voulait pas partir, même un utilisant de la bière ou du vinaigre, il ne savait plus très bien lequel des deux attirait et lequel des deux repoussait ces maudites bestioles. Bref. La réputation de son groupe était une sangsue qu'il fallait supprimer et les deux premières idées qu'il eut furent d'aller tout le temps en cours, au lieu de sauter tous les mecs qui passaient, même s'il aimait bien prendre son pied avec eux et surtout de recruter des membres qui ressemblaient à des aristo par leur façon de penser, mais qui ne pensaient pas qu'à baiser à longueur de journée et surtout, à prendre les filles pour des connes. Parce que oui, le fait de prendre une seule partie de la population pour des cons montrait à l'autre partie qui on était vraiment: une erreur de stratégie qui coûtait à certains membres, mais aussi au groupe en entier. Il fallait que ce genre de personne soit une minorité et non une majorité. Un travail qui allait être dur et long à faire. Bref. Début de la journée, les cours allaient commencer. 

Contre toute attente, la journée passa assez rapidement. Il n'avait pas vu le temps passé. D'ailleurs, sans comprendre pourquoi, il était incapable de décrire la journée: il l'avait subi tout en restant dans ses pensées. Maintenant libre, il alla s'installer dans les jardins de l'établissement. Ce lieu était si calme. Un lieu parfait pour le polonais. D'habitude, il se posait ici avec sa guitare et en profitait pour jouer quelques partitions qu'il avait trouvé sur internet ou dans ses vieux cahiers de cours. Une activité qu'il ne pratiqua pas aujourd'hui vu qu'il ne l'avait pas prise. Il avait prévu autre chose. Une autre activité qui allait bientôt commencer. Marchant tranquillement, il aperçut une tête «familière». Elle ne l'était pas vraiment puisqu'il se rendit compte que la personne qu'il venait de voir était celle qu'il voulait recruter: Aoba. Comment connaissait-il son nom? Dans ce nid de pie et de vipère, il était facile de connaître le nom de quelqu'un. Ici, quasiment tout le monde connaissait tout le monde. Par contre, la seule chose qu'il ne connaissait pas sur les gens, c'était le groupe auquel ils appartenaient. Après tout, Iwan était le premier à ne pas gueuler qu'il était un aristocrate, même si cela se voyait comme le nez sur sa figure. Sur le coup, il n'alla pas le voir. Même si c'était dans ses plans d'aller le voir, il ne voulait pas spécialement le faire aujourd'hui. Préférant se reposer quelques minutes. 

Son rêve était assez étrange. En faite, son rêve ressemblait plus à un souvenir qu'à un rêve. Le souvenir de l'époque où il ne savait pas qu'il était gay et que donc, où il s'amusait avec les filles. Une affreuse époque qui était du passé, pour son plus grand bonheur. Par contre, ce n'était pas tant le fait de se souvenir des parties de jambes en l'air avec des créatures de Satan qui l'intriguait, mais son comportement. À l'époque, d'après ce qu'il voyait, il tanguait entre les bastards et les aristocrates: il était trop gentil pour les bleus et il était trop... violent pour les oranges. Une caractéristique qui faisait qu'il n'avait pas été recruté chez les bleus, mais qu'il avait été accepté chez eux, sa nouvelle famille. Même si ce mot était un bien grand mot. Bref. Il se souvenu de cette époque où il ne savait pas où il allait et qu'un mentor l'avait pris sous son aile. À l'époque, il avait pris cette invitation comme une insulte. Lui qui frappait les filles, les violents ne voulaient pas de lui, mais les tapettes si. Une honte, un coup de poignard dans l'orgueil du polonais. Ce fut à ce moment-là que le recruteur lui avait expliqué sa vision des aristo. Une vision à laquelle il avait adhéré et qu'il accepta puisqu'il entra chez eux, les «tapettes». Aujourd'hui, quand il comparait avec le passé, le groupe était devenu plus un bordel qu'un groupe d'hommes fiers. La seule chose qu'il manquait, c'était un ou une mac pour tenir ce bordel. Une pensée qui le fit sursauter. Cette vision était la vision de trop. Franchement, il était très mauvais de s'endormir dans l'herbe quand on avait trop de choses dans la tête. Une erreur qu'il ne recommencerait pas. Il fut bien réveillé, mais toujours allongé dans l'herbe. Le bras gauche sur son front, il tourna la tête vers la droite quand il vit que la personne qu'il voulait inviter dans le groupe était toujours là. Il profita de cette vue pour se relever doucement. Il ne savait pas combien de temps il avait dormi, mais il sentit sa tête tournée pendant quelques secondes. Peu de temps après, il se leva. Sa tête ne lui faisait plus trop de misère. Il ne savait pas ce qu'il faisait, mais il allait bientôt le savoir puisqu'il se dirigea vers lui.

Iwan ▬ Yosh ! Ça va ? dit-il sur un ton amical. Qu'est-ce que tu fous ici, seul? finit-il. 

Iwan n'avait jamais été très doué pour provoquer les rencontres, surtout les rencontres amicales. Lui qui était si fier et hautain, il avait été rarement amical, même avec les personnes de son propre groupe. D'ailleurs, il n'aimait pas beaucoup de personnes dans son groupe. La seule personne qu'il appréciait, pour le moment, c'était Ryuuji. Il était la seule personne qui le comprenait un peu. Du moins, ils partageaient certains points communs, comme celui de mépris les gens en général – fille et garçon, aristo ou non, sans exception – et d'avoir un orgueil très bien – ou mal, selon les gens – placé. Il s'essaya donc avec ce garçon. En attendant la réponse de celui-ci, il s'installa près de lui, sous l'arbre qui les protégeait des rayons du soleil. La journée avait été bénite par le soleil. Un temps qui ne plaisait pas spécialement à Iwan, mais il ne le détestait pas spécialement non plus ; vu qu'il était polonais, il avait l'habitude du froid. Ce temps le changea un peu. 



C'est avec un RP en retard et de mauvaise qualité que je commence ton recrutement D8 J'espère qu'il va quand même te plaire X.X
Invité
On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba] Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 8:13
   

Les humains
sont incompréhensibles

Savoir s'arrêter devant l'incompréhensible est la suprême sagesse.


-C'est pas mon problème!

Pourquoi l'avait-ils appeler, ces imbéciles?! Il leur avait pourtant dit de ne pas le faire lorsqu'il était dehors, il ne pouvait pas parler librement, les murs ont des oreilles partout! Mais nooon parfois ces sombres abrutis ne lisaient définitivement pas les non de ses SMS et cela même si c'était en majuscule! Ils le faisaient exprès! Surtout le "vice-chef", autant c'était un bon allié autant il aimait vraiment s'amuser avec lui mais il devrait savoir qu'au final il perdrait à ce jeu là avec lui.

-Mais j'avais envie d'entendre ta belle voix sempai, tu vas pas me le reprocher quand même~

Et en plus ce mec prenait son petit ton mielleux, brrr il en avait des frissons. Vraiment il n'en ratait pas une, voulant à tout pris avoir la moindre réaction non contrôlée de sa part. Le voilà déjà en train de ricaner d'un air adorable comme percevant le frémissement et le changement de couleur d'Aoba. Et le voilà qui continuait de blablater sur sa personne, sur sa grande et belle vie...blablabla....ouuuuh ses doigts avaient une étrange envie d'appuyer sur le bouton rouge pour couper court à la communication et qu'il se prenne un bon vent.

-Alors ça se passe comment ici? Besoin d'un coup de main? Ça doit être effrayant là-bas, j'aimerais pas être à ta place! Eh j'espère que tu me trompes pas pendant mon absence, hein hein!

Il émit un petit sourire tout en marchant tranquillement vers l’extérieur du pensionnat...peut-être devrait-il se trouver un coin plus tranquille justement....le jardin tient.

-J'oserais pas, tu me connais.

Pourtant il reculait le portable un peu de sa bouche pour pouffer de rire discrètement mais pas assez puisqu'il entendit déjà le jeune homme au téléphone piailler de tristesse, colère, comme au plus grand désespoir. Ah qu'il aime être mélodramatique celui-là.

-Non ça va pour le moment tout se passe bien. Tu as réussi à avoir les infos que je t'ai demander?
-Mmmm je sais pas si t'es assez gentil avec mooooiiii~ haha je plaisante je viendrais bientôt te les donner en mains propre.

Oooh? Lui donner en main propre? Après des clarifications "ils" viendraient tous et vous ferez ensemble une belle fiesta...alala ils le foutait encore dans la merde mais après tout lui aussi avait bien envie de cette petite "fête". Il ne pouvait pas dire non, pas à ça, depuis le temps qu'il n'avait rien fait. Oui ça lui ferait certainement du bien la charmante visite.....de son gang. Mais bon, il devait évidemment tout leur expliquer, les recommandations et tout le tralala habituel qu'on a à faire avec des mou du cerveau...enfin sans compter Seitaro dans le lot bien sûr. Sei gakuen n'était pas la seule école à avoir des confrontations...il y a beaucoup d'école à problèmes au Japon qui regroupent bon nombre de groupe, gang de yankees. Mais ça il vaux mieux pour lui qu'on ne le sache pas, d'ailleurs il avait entendu des rumeurs comme quoi il n'y avais aucun leader ni sous-leader ni quoi que ce soit chez les aristo'....surprenant.

Ce n'était ni bon ni mauvais ce genre de nouvelle. Bon dans le sens ou chacun pouvait être libre de faire ce qu'il voulait sans avoir à obéir à des ordres, avoir ses propres objectifs sans suivre ceux du groupe. Pourtant c'était aussi c'était un inconvénient. A quoi bon suivre un groupe quand il n'apporte rien, pas d'objectif pour diriger certain vers une direction intéressante. Et surtout il n'y avait personne, aucun aristocrates qui se démarquait des autres? Les autres devaient bien rire d'eux, personne pour faire le porte parole, personne pour parler avec les autres représentants des autres catégories d'égal à égal. Que c'est triste. Ce groupe allait définitivement finir par se détruire de l’intérieur, dommage il avait du potentiel....s'il était détruit alors cela voudrait dire que les bastards auront gagner, que la violence triomphe contre l'intelligence. Oh mon dieu...aberrant, impensable. Mais ce n'était pas sa faute si les bastards se trouvaient être encore plus intelligent que les aristocrates pour s'organiser et avoir nominé un chef et tout le reste de la hiérarchie.

S'installant sur le banc, il continua un bref instant à parler avec ses "amis" et à jouer au chat et à la souris avec Seitaro qui ne s’arrêtait vraiment plus quand il parlait, enfin il en avait l'habitude ça ne le dérangeait pas. Alors qu'il raccrocha il croisa le regard de ce type; Iwan Baumann. Un aristocrate puisqu'il en parlait précédemment, quel coïncidence. Ça fais un moment qu'il a remarquer qu'on l'observait depuis quelque temps...et ce type en était surement la raison. Pourquoi? Qu'est-ce qu'il en savait lui? Il n'aurait qu'à jouer au bastard au cas où il se montrerait menaçant, haha ça c'est une idée saugrenue. Les humains sont incompréhensible. Ils sont encore plus misanthropes que lui, lui au moins il sait partager; il n'est pas misandres ou misogynes. Et puis il commencent à s'ennuyer fermement ici, ça commence à être rébarbatif, lui qui avant était choquer de voir des mecs se marteler de coups dans les couloirs, entrapercevoir des femmes et des hommes dans les classes entrain de prendre du bon temps puis se briser en mille morceaux en s'humiliant l'un et l'autre, voilà qu'il trouve cela banal et pas franchement intéressant. Limite son train train quotidien d'avant avec son groupe d'abrutis de yankee était plus palpitant...c'est pour dire.

Et un soupir, un. Allez un bon livre là-dessus et après tu rentres jouer à ta console. C'est chiant d'être gentil. En fait tu te demandes comment fait Izumi pour ne pas se faire chier. Toi cela commence à te peser sérieusement de faire la pauvre victime sans défense mais surtout que cette guerre ne prenne pas de tournant. Ça ne bouge pas, on se tape dessus, on se fait des sales coups...et après? Ces humains n'ont pas d'ambition....et la ville dans tout ça? Ils n'en font rien! Le chaos en ville, la destruction de la ville, c'est ça qu'ils voient lui! Le feu!! Partout, partout du feu! Le feu qui s'élèvent des poubelles, des voitures, des bâtiments, ces jolies couleurs qui se mélangent avec le ciel, la puissance des flammes qui ravagent tout sur son passage, il engloutit toujours plus, et avec un bon vent de son côté mais c'est juste une bénédiction! Voir les gens s'attrouper autour tel des imbéciles, voir les plus dégourdi essayer d'arrêter le feu mais ne pas y parvenir. Ça c'est excitant! Des graffitis en flammes avec le sang de quelqu'un qu'on aurait fracasser à la batte ça aussi c'est pas mal. Il est peut-être contre la violence mais dans les gangs il faut savoir parfois en user ne serait-ce qu'un peu pour imposer la crainte. Et puis soyons honnête; ça a une belle couleur le sang.

Aaaah...a penser avec nostalgie au bon vieux temps le voilà qui a l'esprit qui s’égare un peu trop et ses mains qui s'amuse dans sa poche à ouvrir et refermer le clapet de son zippo. Non, il ne peut pas s'exprimer librement, il ne doit pas, s'il se laissait aller il irait carrément en taule pour pyromanie aiguë ou dans un de ces hôpitaux psychiatriques...haha manquerais plus que ça. Il pouvait se contrôler, il fallait juste qu'il ne s'ennuie pas....et en ce moment c'était un peu le cas. Replongeant la tête dans son livre de psychologie il entendit des pas s'approcher. Qui était-ce? Il ne tarda pas à le savoir puisque cette personne s'installa à ses côtés sans gêne.

-Yosh ! Ça va ? Qu'est-ce que tu fous ici, seul?

Un sourire apparu sur les lèvres du garçon derrière son livre. S'il n'avait pas eu de contenance il aurait éclater de rire. Comment aborder un mec qu'on connait mais qu'on connait pas par Iwan Baumann, leçon numéro 1, lui parler comme si c'était un ami. Hahaha trop drôle, intérieurement il était plié de rire, ses yeux étaient un peu plus plissés et pourtant il inspirait et expirait discrètement pour ne pas se faire démasquer. Puis il retira son livre de sa vue et regarda surpris l'homme avec sa petite moue adorable.

-Eh? Je vais bien je vous remercie de poser la question. Oh mes amis ne voulaient pas rater une émission à la télé, j'ai juste passer mon tour pour cette fois.

Lui souriant chaleureusement il referma son livre et le posa sur ses genoux: Les Toc de l'enfant et de l'adolescent. Les Toc à ne pas confondre avec manies, ça tout le monde en a même toi. Enfin ce n'est pas pour s’intéresser à ton livre qu'il est venu. Il vient surement pour autre chose ce mec, tu en es sûr.

-Il fait vraiment beau vous ne trouvez pas? C'est reposant d'être ici, au calme et à l'air pur...haha enfin façon de parler~

Un ange passe et il regarde d'un air un peu gêné autour de lui puis devant comme mal à l'aise et jette un rapide regard sur l'aristocrats et rit nerveusement comme quelqu'un de parfaitement innocent qui se retrouve à côté d'un mec d'apparence froide et solitaire.

-Eto...vous aussi vous êtes seul? Vous...vouliez me parler de quelque chose?

Comme d'habitude très poli, ça surprend toujours les personnes d'ici du genre plutôt familière mais eh tu as appris que la politesse c'est la base et ça peut sauver des vies. Tu interprètes toujours le même rôle, ce n'est jamais bon de varier. Tu es ce gars intelligent, gentil, aimable, serviable, à l'écoute de son prochain, adorable et un peu timide sur les bords après tout ça va bien avec le fait que tu ne te mêles pas à la guerre, n'est-ce pas? Tu le regardes de tes grands yeux bleus comme curieux et enthousiaste d'avoir quelqu'un à qui parler, tu attends juste sagement qu'il te réponde mais pourtant lorsqu'une petite brise emporte quelques fleurs de cerisiers tu les suis du regard tel un enfant qui découvre quelque chose de beau. Nan en réalité tu t'imagines juste à quel point ce serait beau un cerisier en feu mais c'est un secret. Alors alors comment vas-t-il s'y prendre cet aristocrats pour te dire ce qu'il veux?

Invité
On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba] Icon_minitimeDim 4 Aoû - 19:53


La sociabilité était un art que le jeune polonais ne maîtrisait pas. À l'inverse de ses confrères aristocrates, il n'était pas le genre de mec à faire le beau, séduire les demoiselles avec des mots doux pour mieux les poignarder dans le dos et qu'ensuite, elles pleurent toutes les larmes de leur corps en criant à tout va dans l'établissement que ce mec, cet aristocrate, était un connard. Non, Iwan n'était pas ce genre de garçon. Déjà, dans un premier temps, Iwan n'aimait pas la plupart des gens dans l'établissement, même les propres membres de son groupe. Pour lui, les gens n'étaient que des imbéciles profonds qui n'avaient aucune intelligence et surtout, aucune fierté. Deux qualités qui manquaient. Heureusement pour lui, il trouvait quand même des personnes qui répondaient bien à ses critères, même si celle-ci était souvent détester par les autres membres de l'établissement. Prenons l'exemple de son nouveau «pote»: Kimoo Ashii. Ce mec était un pur bastard: il avait un minimum d'intelligent, tapant sur tous ce qui bougeaient autour de lui et surtout, il n'avait aucun sens artistique pour ce qui était de torturé les gens, mais il avait une telle fierté que, même si quelques fois, leur rencontre finissait en baston, Iwan le respectait quelque fois. Dans un second temps, il était gay et fier de l'être! Pour lui, les femmes étaient des créatures que Satan avait créé pour que l'homme se détourne du droit chemin. Une logique bizarre puisque dans la religion catholique, les hommes et les femmes avaient été crées par Dieu lui-même, à son image. Puis dans un troisième et dernier temps, Iwan préférait largement la compagnie des livres et de sa guitare et de son piano que celle des hommes. Les humains étaient des créatures trop stupides pour lui. Il se sentait comme l'élite de l'élite, le seul être humain à avoir le privilège à entrer dans l'Olympe, le jardin des Dieux. Bref, vous vous imaginez bien qu'Iwan n'était pas très à l'aise pour parler avec des gens. Non pas par timidité, mais plutôt par fierté. Il n'aimait pas se rabaisser à leur parler.

Malheureusement pour lui, pour pouvoir remodeler l'image de son groupe, il devait recruter des membres. Des personnes qui ne pensaient pas spécialement à séduire les femmes, mais qui jouait – comme lui – au loup avec peu de personnes. Une perception qui était difficile de voir, même pour lui. C'était pour cela qu'il prit une autre approche: au lieu de rechercher des gens pensant comme lui, il allait les faire devenir comme ça, du moins, dans la théorie. Parce que dans la pratique, ce serait difficile, voir très difficile pour certaines personnes. Pour le moment, il n'avait aucune personne en tête, mais il verrait bien le moment venu: chaque chose en son temps et pour le moment, il devait approcher la personne qui était non loin de lui. Il l'avait déjà aperçu, stalker – un peu – pour savoir s'il pouvait faire partit du groupe et sa réponse avait été oui, il le pouvait!. Ce fut donc après son rêve pour le moins étrange, qu'il se décida. Vu qu'il ne savait pas comment s'y prendre, il décida de jouer la carte du «Je te parle comme-ci j'étais ton pote», une technique qui fonctionnait le ¾ du temps. Arrivant près de lui, Iwan lui demanda s'il allait bien et surtout, pourquoi il était seul ici. Il était vrai que c'était la première fois qu'il voyait une personne seule – autre que lui – dans les jardins de l'école, à cette heure-ci. Généralement, les gens préféraient sortir, profiter du soleil pour bronzer près de la plage, … et non pas rester à l'ombre, à fuir le soleil comme la peste dans les jardins frais de l'établissement. L'inconnu lui répondit, en le vouvoyant bien, qu'il préférait être ici, tranquille qu'à regarder une émission de télévision qu'il ne voulait pas voir. Intriguant, très intriguant ce garçon. Puis, il lui demanda comment Iwan trouvait le temps et surtout, s'il avait quelque chose à lui demander. Il était vrai qu'un grand garçon comme Iwan n'allait pas vers les gens pour ne rien dire et cela devait se voir sur son visage. Un défaut qu'il assumait entièrement, puisque les gens pouvaient voir ce qu'il ressentait à travers son visage, ses gestes, du moment qu'il ne ressentait pas de la peur. Ce sentiment qui fait une clef magique qui offrait, à l'adversaire, la capacité d'entrer en soi pour mieux te détruire de l'intérieur. Un sentiment qu'il n'avait – pour le moment – jamais ressentit, même pas face aux professeurs ou membres du personnel. Parce que oui, ce n'allait pas être envers les autres élèves qu'il aurait peur. D'ailleurs, il ne savait pas envers quel genre de type il pourrait avoir peur... Vu qu'il trouvait que la violence était une preuve de stupidité. 

Iwan ▬ J'espère pour toi que ce sera la dernière fois qu'ils te laisseront en chien, c'est triste de voir des gens comme ça... dit-il en s'adossant contre l'arbre et en regardant le ciel. Moi? Je passe souvent mes après-midi ici, surtout quand il fait une chaleur écrasante comme aujourd'hui. Ça me permet de profiter de l'air frais, de la tranquillité rare de l'établissement et surtout, de jouer de la guitare... quand je ne l'oublie pas dans ma chambre. dit-il en regardant le vide qu'il y avait à côté de lui. D'habitude, c'était là qu'il posait sa guitare, quand il faisait une pause «salon de thé» avec des gens. À ses mots, il pensa à sa guitare qui devait mourir de chaud dans sa chambre. Même si elle ne ressentait rien, il avait quand même mal pour lui. Oui! Il préférait s'inquiéter pour sa guitare, bien tranquille dans son «étui», plutôt que de s'inquiéter pour des personnes. Puis, sans vraiment répondre aux deux premières questions, il attaqua la réponse du «vous vouliez me parler?». Pour cette réponse, il n'y alla pas par quatre chemins. Cela fait quelques jours que je t'ai remarqué dans l'établissement et je me demandais si tu connaissais la «pseudo guerre» qui régnait dans cet établissement et surtout, si tu connaissais le groupe des aristocrates. Même s'il considérait que les gens étaient trop stupides pour certaine chose, le fait de voir Aoba lire un livre de psychologie titilla l'instinct d'Iwan qui disait que lui, il ne devait pas être aussi stupide que les autres. 

Maintenant qu'il avait joué, presque, table sur carte, il attendait la réponse du garçon. Le polonais savait très bien, même s'il pensait le contraire, qu'il ne fallait pas prendre les gens pour des cons. Il fallait jouer les personnes sincères sans vraiment raconter les véritables intentions. C'était ce qu'avait fait Hitler pour être élu : il avait joué sur le sentiment d'insécurité, de peur, de tristesse, sur le désespoir des gens pour se faire élire. Un domaine dont il n'était pas aussi doué que lui, mais il y travaillait beaucoup. Il utilisait ses souffres-douleurs comme cobaye pour mieux se perfectionner. Pendant une petite seconde, une brise caressa le visage du polonais et fit voler ses cheveux. Même s'il détestait les grandes chaleurs, il adorait sentir ses légères brises le caressaient quand elles venaient à l'improviste, pour mieux se faire désirer pour la prochaine fois. Il trouvait qu'elles agissaient beaucoup comme les demoiselles: elles donnaient un peu chaque jour pour mieux ce faire désirer. Comme les strip-teaseuses, elles dansaient devant les gens, lentement, et au moment final, elles arrêtaient tous pour dire que ce sera pour la prochaine fois. Une sensation qu'il adorait et détestait à la fois. Bref. Perdu dans la brise, une musique commença à entrer dans sa tête. Une musique douce qui pourrait être joué seulement sur un piano.



Voilà voilà ma réponse, dis le moi si tu veux que je change quelque chose ou pas 83
Invité
On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba] Icon_minitimeSam 10 Aoû - 10:33
   

Les humains
sont incompréhensibles

L'incompréhensible, c'est ça le plus difficile. Nous ne le supportons pas. Nous avons peur de l'inexplicable comme du vide.




Triste? Qu'est-ce qui est triste? Lui assis sur un banc dans un jardin tout seul? Le laisser comme un chien? Ce n'est pas comme s'il attendait quelque chose des êtres humains, comme s'il voulait quelque chose d'eux. Tant mieux s'ils ne le collent pas, il a bien d'autres activités plus passionnante que de devoir les supporter, déjà devoir être avec eux au pensionnat était des plus....agaçant? Alors en dehors ce serait en surplus. Et voilà que malgré tout, un autre de ces humains s'étaient approcher et se tapait la discute avec lui, hououh! Cachons notre joie. Triste? C'est vrai que les humains en général sont triste d'être seul....ton regard devient un instant vague. Seul. Eh, ta vie allait se résumé à ça. Et alors? Qu'est-ce que ça peut faire, cela t'es égale, avoir de "faux amis", observer les humains et attendre le moment opportun pour frapper, peut-être, un jour, qui sait. C'est que cela te donnerait presque envie de soupirer rien que de penser à cela. N'y pensons plus, cela n'en vaux pas la peine, ils n'en valent pas la peine, la seule personne qui pouvait en valoir la peine c'est ta mère. Voilà que l'humain raconte un bout de sa vie. Il aime la tranquilité et la guitare, bon à savoir, plus qu'à ajouter ça à ses nombreuses notes sur les humains. Si seulement tu avais pu être aussi simple qu'eux, aimer le même genre de choses qu'eux, tout aurait été moins compliqués. Si peut-être que tu aimais toi aussi le calme....mais pas trop car tu finissais toujours par t'ennuyer lorsque le temps semblait s'arrêter lorsque le silence se faisait. La guitare? Tu t'étais déjà essayer au piano mais sans plus, par contre niveau connaissances dans le domaine musical, en particulier le classique tu pouvais dire que tu en savais pas mal sur les compositeurs, des dates, aux compositions en passant par les moindres détails de leur vie. Pourquoi? Parfois tu t'amusais à mémoriser des livres sur des choses qui ne te servirait pas plus tard lorsque tu t'ennuyais en cours.

"Richard Strauss vécut dans un milieu favorable à l'épanouissement de son talent grâce à la fortune personnelle de sa mère, Joséphine Pschorr, seconde épouse de son père et héritière d'une célèbre brasserie. Franz Strauss, son père, était un corniste réputé du Théâtre de la cour de Munich" Haaa...cela lui aurait été bien plus utile de retenir ce genre de choses s'il s'était embarquer dans le domaine de la musique, d'ailleurs il avait beau essayer de se projeter dans l'avenir il ne voyait aucun futur pour lui, ça, c'est triste. Et pourquoi donc? Il ne savait pas, peut-être était-il ce genre de personne à ne pouvoir voir que le présent, c'est tant mieux non? Même de son passé il ne voyait rien si ce n'est quelques brefs fragments. Écoutant d'une oreille attentive l'autre homme, voilà qu'il annonçait clairement ce qu'il lui voulait même s'il semblait ne pas vouloir brusquer les choses. Alors comme ça, il l'avait remarquer? Qu'est-ce que c'est censer insinuer? Qu'il ne passait pas inaperçu à son plus grand regret? Il allait devoir faire plus attention, devenir encore plus banal et ne plus attirer les regards sur lui. Il tournait encore autour du pot et pourtant il voyait très bien où il voulait en venir. Jouer l’imbécile qui n'a pas compris? C'est vrai que son personnage est assez naïf mais comme il semblait peut douer à parler avec autrui peut-être voulait-il un coup de pouce? Cela allait vite être régler.

-Oui je sais déjà tout ce qui se passe ici, ce n'est pas bien compliquer à comprendre, cela se voit même devrais-je dire. Je vois très bien où vous voulez en venir, le groupe des aristocrats c'est votre groupe et on vous envoi pour recruter d'autres membres qui pourrait renverser la tendance dans cette guerre et vous remporter la victoire non seulement sur les filles mais aussi sur l'autre groupe des bastards. Je vous prie d'excuser ma curiosité mais qu'est-ce qui vous fait croire que je peux faire partie de votre groupe et vous apportez une quelconque utilité?

S'immiscer à la guerre pour faire fracasser la tête comme son frère le lui avait fait? Ben voyons et puis quoi encore? Pourquoi pas jouer au poker et montrer ces cartes tant qu'on y est? Les filles? Il n'avait rien contre elle personnellement, lui c'était tout le monde le problème très certainement. Draguer? Oh mon dieu, inutile d'y songer il en serait bien incapable et il ne voulait certainement pas qu'on se mette à vouloir avoir des plaisirs charnelles avec lui, se serait encore bien pire que de se faire fracasser la tête. Et puis qu'y aurait-il à gagner à leur stupide guerre? Rien, avoir écraser le sexe féminin? L'histoire nous démontre que cela a été déjà fait de nombreuses fois. Il n'y aura aucune réjouissance, pour lui en tout cas, à massacrer une partie des humains. Un misanthrope à se retrouver dans un groupe familial ou complétement désuni -dont le terme "groupe" devrait alors être remplacé- pour "abattre" les groupes des filles? Pffffhaha trop drôle, non il ne s'imaginait pas baisser son masque et essayer de les manipuler même s'il le faisait d'une autre manière tout les jours. Pourtant lorsqu'il avait prononcer ces paroles il n'avait pas hausser le ton, paru en colère ou cassant, juste curieux, comme un enfant comprenant mais ne comprenant pas pourquoi on venait lui demander à LUI personnellement. Il étais rester bien polie et avait gardé sa petite mine d'ange

Invité
On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba] Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 19:33


Les hommes étaient les créatures de Dieu les plus étrange. Les hommes étaient aussi les créatures de Dieu les plus violentes et vicieuses. Elles devaient être les seules à vouloir chasser pour le plaisir, à tuer, à faire souffrir par sadisme. Elles étaient aussi les seules à faire la différence entre le mal et le bien sans pour autant y faire attention. Oui, l'homme était vraiment une créature sadique, vicieuse et violente par nature, même si, quelques fois, il existait des exceptions. Comme dans toutes les règles concernant l'homme. C'était peut-être pour cette raison qu'il était difficile de la comprendre, même si on faisait partie de la même espèce. Contrairement aux animaux, chaque homme était différent. Chaque homme rêvait et aspirait à une destinée individuelle. Ils ne voulaient pas rester dans le train-train «métro boulot dodo», comme les animaux, où le boulot était la chasse pour se nourrir. Oui, l'homme était plus complexe que l'animal. L'homme était l'animal le plus complexe que Dieu avait créé. L'homme était toujours plus que l'animal, même dans la connerie. Enfin, je devrais dire, surtout dans la connerie. Parce que oui, l'homme était le seul animal assez con pour utiliser des feuilles pour créer des slogans «sauvons les arbres». Oui, l'homme était vraiment un être absurde, stupide, inconscient et surtout méprisable. C'était pour cela qu'Iwan n'aimait pas beaucoup les gens. Il préférait la compagnie de la musique et de la nature à celle de l'homme. Un point commun qu'il partageait avec Aoba: la misanthropie. La seule chose qui différait entre les deux personnages sur ce détail, c'était qu'Iwan savait bien la caché quand il le fallait. Un art qu'il mit du temps à travailler et encore, quelques fois, elle revenait aux galops quand il en avait vraiment marre.

En cette matinée-là, le problème qui se posait à Iwan était de ravaler sa fierté et sa misanthropie pour aller parler à Aoba. Il était l'une des personnes qu'il avait repéré pour intégrer les Aristocrates. Pourquoi? Parce qu'il avait vu clair dans son jeu. Iwan était le genre de garçon à s’intéresser aux personnes qui essayaient de passer inaperçu. Chose stupide, vous me direz, puisque si elles passent inaperçu, c'était pour être tranquille. Ouais, mais non, Iwan n'était pas comme ça. Il ne faisait pas les choses comme tout le monde. C'était aussi pour ce raisonnement qu'il avait repéré Kazuma, un ancien élève qui fut renvoyé pour je ne sais quelle raison et Keel, un autre nouveau qui tanguait entre les bastards et les aristocrates. Bref. Pour Iwan, Aoba était une personne idéale pour son groupe. Mais le problème allait de le faire entrer: les aristocrates avaient la réputation d'être les dragueurs, des séducteurs en herbe. Qu'ils maniaient les mots aussi bien qu'un cuisinier maniait son couteau. Une réputation qui n'allait pas l'aider à faire entrer de nouvelle recrue. Une réputation qui l'entachait aussi. Bref. Quand il lui demanda s'il connaissait la «pseudo-guerre» et le groupe des Aristocrates, le heckler lui répondit qu'il connaissait très bien, mais qu'il ne comprenait pas pourquoi il était un bon candidat pour le groupe. Après tout, la misanthropie était l'ennemie première de la sociabilité. Une chose qui semblait logique. Puis, il ajouta qu'il savait très bien qu'Iwan était là pour le faire recruter. Qu'il le voulait pour renforcer les troupes pour lutter contre les groupes des filles et aussi contre les bastards, le 2nd groupe masculin. Sur ce coup, il n'avait pas totalement tort, mais il n'avait pas totalement raison non plus. 

Iwan ▬ Il est vrai que, si je suis venu te parler, c'est pour te recruter... mais le fait que tu participes à la guerre contre les autres groupes n'est pas une obligation et encore moins l'argument de valeur pour mon choix sur toi. Cette participation n'est qu'un choix que tu choisis ou non de prendre. Si ton petit jeu de «je suis tout gentil, tout beau et je suis sage comme une image», à beau fonctionner sur les autres, ça ne marchera pas sur moi. Je le connais: c'est ma technique favorite pour amadouer les gens et surtout les profs pour que les autres en prennent plein la gueule à ma place. Alors s'il te plaît, ne joue pas à ça avec moi, okay? J'ai horreur qu'on me prenne pour un con, dit-il. Comme il le pensait, Aoba voyait les groupes comme une mini armée qui permettrait de vaincre les autres groupes. Il ne voyait pas la vraie valeur du groupe et même des groupes en générales. Une valeur qui d'ailleurs, n'était pas visible pour la plupart des élèves qui voyaient cette guerre comme un moyen de régler ses comptes avec les gens, avec le sexe opposé. Pour eux, c'était une sorte de thérapie, mais gratuite et non-efficace. Après tout, la violence engendrait la violence et non la guérison. Même si pour le ¾ des élèves, les groupes ne servent qu'à faire cette pseudo-guerre, on peut dire que je fais partie de ¼ qu'il reste: pour moi, le groupe des Aristocrates m'a permis de me trouver, de trouver ma voie. ajouta-t-il. Les années de lycées sont les meilleures années, mais aussi les pires années de la vie d'un homme. C'est dans ces années-là qu'on se construit, qu'on deviendra l'homme qu'on sera adulte. C'est aussi dans ces années-là qu'on se cherche, qu'on se découvre. Il en profite pour tester, découvrir des nouvelles choses de la vie; des choses comme l'amour, l'amitié, la drogue, le sexe, la haine, nos véritables passions, … Ce sont lors de ces années-là qu'on se construit. Alors, même si aujourd'hui, tu penses que tu n'auras pas besoin d'aide. Que tu es mieux tout seul, à jouer les durs alors qu'en réalité, tu n'as aucun but, aucun rêve, tu risques de te brûler les ailes. continua-t-il. Il voyait très bien dans son jeu. Un jeu auquel il avait joué quand il était plus jeune. Un jeu auquel il joue toujours, mais avec des personnes qui lui ressemblent, avec une famille. Je ne suis pas là pour te proposer d'entrer dans le groupe pour participer à la guerre, mais pour te donner une chance de te trouver, de trouver un but dans ta vie. finit-il.

Tout en parlant, le polonais avait mis ses mains derrière sa tête et observait le ciel. Il était vraiment magnifique. Le bleu et le blanc dansaient en harmonie, comme un couple de danseur professionnel. Il attendait la réponse d'Aoba tout en ne l'attendant pas. Après un long discourt un peu chiant, il pensait qu'Aoba devait réfléchir à ce qu'il lui avait dit. Les gens devenaient misanthropes en côtoyant d'autres humains et non en restant seul. La seule chose qu'il avait à gagner à rester tout seul, c'était de se faire attaquer par les catins qui ne pensaient à se battre. D'ailleurs, les filles n'étaient pas la pire chose qui pouvait lui arriver: les bastards étaient pires qu'elles. Les amazones et les mermaids avaient un minimum d'intelligence tandis que les bastards n'avaient même pas le cerveau d'un moineau. Un ver de terre pouvait être plus intelligent qu'eux. En clair, son petit jeu n'avait aucun effet sur eux et encore aristo, même si la fierté était le premier défaut de ces garçons, ils ne supportaient pas de voir leur fierté bafouer par un bastard: la fierté d'un était la fierté de tous. 



(1217 mots, j'ai battu mon record #meurs) Désolé pour le petit retard ♥
Invité
On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba] Icon_minitimeVen 16 Aoû - 12:58
   

Les humains
sont incompréhensibles

N'essaie pas de comprendre l'incompréhensible. Pour supporter le monde, il faut renoncer à saisir ce qui te dépasse.


C'est dans ces moments-là que l'être humain le faisait vraiment rire et le dégoutait le plus. A vrai dire, il ne l'avouerait pas mais lui aussi avait tendance à généraliser mais quoi de plus normal pour un misanthrope me direz vous? Ces paroles? Il ne les avait pas apprécier. Pas du tout. Pourtant il l'écoutait sagement en restant silencieux, le laissant finir sa longue tirade d'homme "je sais tout, on m'la fait pas". Oui parce que c'est ça les humains, ils savent tout mieux que tout l'monde, ils ont TOUJOURS raison. Mais le plus drôle, oui ce qui lui donnait vraiment envie d'éclater de rire c'était le fait de ne pas se moquer de lui en jouant un rôle. Ce mec qui juste avant avait mentionner le fait qu'il faisait pareille! Hahahaha le gros paradoxe. Ca aussi c'est encore une amusante chose qu'il avait remarquer. Les humains ont le droit de jouer un rôle et jouer à se moquer de vous derrière un masque mais vous, vous n'en avez pas le droit.

Ils se croient tout permis. Permis de faire la morale sans connaitre la personne, permis de dire ce que pense tel ou tel personne, permis de donner des ordres sous-entendus, permis de vous prendre en souffre-douleur ou en sex-toy. Permis de vous touchez physiquement, psychologiquement. Permis de vous prendre pour de parfaits imbéciles. Oh! Ah ça par contre il ne leur en fera pas le reproche puisqu'ils les considèrent aussi comme de grands idiots. Mais au moins il le garde pour lui, il n'en fait pas étalage. Lui? Il n'avouait rien. Mais l'écouter avouer qu'il fait la même chose il en prendrait note. Après il faudra des preuves de ce qu'il avance un de ces jours. Il croit déjà tout voir de son "petit jeu" mais au final il ne voit rien, comme tant d'autre. Tout simplement parce que c'est un humain. Et un humain n'est pas infaillible, il ne peut pas tout voir en un seul regard. Il peu faire des hypothèses mais de la à conclure même en ayant bien observer autrui, non, c'est impossible. Même pour lui.

Enfin les humains sont incompréhensibles bien qu'il essayent de comprendre leur fonctionnement il ne cherche pas en réalité à les comprendre. Pas individuellement. Ils sont les même au final. Et puis cela l’intéresse sans vraiment l’intéresser. Plus il l'écoutait, plus il le dégoutait de l'espèce humaine. Etait-il lui même aussi égocentrique ou était-ce juste le fait que ses paroles tendaient à lui donner le beau rôle. Est-ce vraiment étonnant cela aussi? Se croire unique, faire partie des exceptions à la règle alors qu'on est rien de plus qu'une poussière dans la masse de détritus? Oui, il y a surement des cas à part mais cela il a des difficultés à l'imaginer...se considère-t-il lui-même différemment? Se chercher? Se découvrir? Ils ont besoin de faire toutes ces choses inutiles pour cela? Eh ben...heureusement qu'en effet tout le monde n'en est pas passer par là, ce serait l'anarchie.

Oui, ce discours tu t'en rend compte c'est les même absurdités que la petite Maya. Et tu ne comprends pas. T'es tu déjà chercher? Il semble que ce passage te soit arriver bien trop tôt, non? "Je les hais" "il m’agace" "tous les même" "pas un pour rattraper l'autre" "je suis de la même espèce!" "non je ne veux pas être comme eux". Cette phase était très difficile pour toi mais tu avais fini par t'accepter comme tu étais pour te protéger, peut-être que tu pouvais encore ressentir de la haine lorsque tu venais à faire des erreurs que tu qualifierais de bien trop humaines et pathétique. D'ailleurs.....en ce moment tu avais déjà gaffer plusieurs fois, t'étais comporter bizarrement....et tu n'avais pas apprécier cela, vraiment pas. Mais te trouver? Amour? Amitié? Drogue? Sexe? Tu n'avais jamais eu besoin d'aucune de ces choses là, tu n'avais eu qu'à y réfléchir posément tout seul, enfin là il en oublie sa mère. Oui sa mère avait toujours été là pour lui et l'avait aussi bien aider.

Par contre, ce mec marquait un point: son but. Ne parle pas de feu, il est probablement bien plus qualifié que toi pour le manier quant à se brûler, cela est bien trop tard pour lui faire la remarque quant à ses ailes il n'en a jamais eu. Un but, un rêve?
Tu y avais déjà réfléchis maintes et maintes fois seulement voilà il y avait un gros problème, il fallait bien se rendre compte qu'il était irréalisable et même s'il se réaliserait cela finirait par se retourner contre toi et tu finirais par te haïr d'avoir souhaiter une telle chose. Il y aussi le fait d'exposer encore davantage cette immondice qui jaillit encore et toujours des êtres humains qui te plairais. Oui tu aimerais les voir se fixer avec tout autant de dégout que tu le ressens pour eux, peut-être que seulement à cet instant ils changeraient enfin et prendraient des résolutions qu'ils respecteraient définitivement. Mais pour cela aussi ont ne pouvait être certains de rien. Les humains sont irrécupérables et aime patauger jusqu'à la fin dans leur propre saleté.

Un but...un rêve....bien peut-être qu'il n'en avait pas et que c'était probablement la raison de son ennui quotidien, son seul objectif était simplement de rester le plus simple et naturel possible auprès des humains à son quotidien et il s'en était bien sorti. Il ne jouait pas les durs, ne prenait pas les gens pour des cons car ils le sont, tout simplement à leur manière. Il ne les sous-estime pas mais il ne les estime pas non plus. Et cet Iwan arrive croyant avoir la réponse à tout ces problèmes simplement en intégrant un groupe pour jouer à la gu-guerre? Non rectification pour "se trouver" et découvrir le MAGNIFIIIIIQUE monde des êtres humains. Nooooooon merci! Ce qu'il en voit lui suffit LAAAAARGEMENT!

Le voilà qui enfouie ses mains dans ses poches et trifouille son zippo. Non seulement il t'a énervé à te sous-estimer mais en plus il se la ramène en parlant de ton but et ton rêve. Il y a des gens. Il est dans le même pensionnat que toi. Il doit être connu. Il est des aristocrats. Ah si tu écoutais ton surmoi constamment tu ne prendrais jamais de bon temps, il est bien trop sérieux et ton sérieux bien trop inconscient. Mais sans ton surmoi qui met un énorme frein à ton ça tu serais dans une situation ou un lieu très déplaisant. Tu tournes un instant ton regard vers le ciel, à vrai dire, tu vas peut-être réfléchir à ce que tu vas lui répondre....tu vas laisser quelques instant ton surmoi et ton ça se battre pour savoir si le rôle ou le véritable Aoba va l'emporter sur l'autre....ou peut-être que tu vas mixer les deux? Tu te tournes enfin vers lui et sourit comme à ton habitude, le ton tout à fait calme, doux et poli.

-Eh bien vous m'envoyez navré de savoir que vous me percevez ainsi et je ne vois pas l’intérêt de débattre là-dessus cela reviendrais à gaspiller beaucoup d’énergie et de salive pour pas grand chose car vous avez déjà votre position sur le sujet, n'est-ce pas? Je pense néanmoins que si vous êtes aussi gentil et sage que vous l'êtes en ce moment, les gens finissent par ne plus se laisser amadouer.

Et un petit pique en prime, juste parce qu'il le mérite et qu'il ne devrais pas te dévaloriser ainsi. Pourtant tu ne dégages aucune colère, il croit peut-être qu'il contrôle mieux ses sentiments, ses gestes, ses paroles que toi mais il n'est qu'un simple spectateur, un spectateur de combien de temps? Il ne fait ni partie de tes proches, ni même de ton ancien gang. Il n'est rien, juste un de ces êtres humains qui se prend pour le grand manitou, celui qui voit tout, sait tout. Haha il s'assimile à Dieu inconsciemment? Ça se serait drôle et imaginer cela te calme un peu.

-Je vous trouve bien impoli, nous connaissons nous? Il ne me semble pas alors sachez que je ne me prend pas pour un dur et que je connais déjà tout ce que vous venez de me dire. Je peux tout à fait respecter vos motivations personnelles ou de groupe mais je ne vois pas en quoi intégrer votre groupe serait un meilleur moyen plutôt qu'un autre de découvrir son but ou son rêve et surtout pourquoi le votre? A ce moment là si appartenir à un groupe permet de se découvrir comme vous dites eh bien chez les bastards aussi il me serait possible cela. Alors pourquoi vous plutôt que l'autre?

hrp:


Invité
On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba] Icon_minitimeVen 13 Sep - 18:06


La religion était une chose assez complexe que peu de personnes ne pouvait comprendre. Sa vérité n'était visible que pour les élus, des personnes uniques qui pouvaient contempler la beauté du seigneur. De plus, pour beaucoup de personnes, Dieu n'était qu'une invention du clergé pour que les fidèles restaient sages et une source de revenus inépuisable. Pour certaines personnes, Dieu existait réellement, mais c'était un geek – voir un no-life – qui passait son temps à jouer aux sims avec nous. Une vision de la vie assez amusante, mais qui donnait un poids supplémentaire au protestant et non aux catholiques. Oui, la religion était un sujet sensible. Un sujet qui pouvait créer et surtout détruire des vies. La religion était un sujet dont il ne fallait pas en parler à beaucoup de monde. Pour Iwan, la religion était tout autre chose. Pour lui, la religion était un mode de vie, une croisade à faire chaque jour et aussi une rédemption. Il pensait qu'à travers elle, il pourrait se laver de ses pêchers du passé, du présent, mais aussi ceux du futur. Il n'avait pas la prétention de se prendre pour Dieu, non, loin de là. Derrière son orgueil, il avait une trop mauvaise image de lui. Une image qui renvoyait plus à Satan qu'à Dieu. Il respectait trop cette personne pour avoir envie d'entacher son image par ses erreurs, ses pêchers, son passé trop douloureux pour qu'un homme aussi pur que lui puisse le porter. Non, Iwan ne se prenait pas pour Dieu, bien au contraire. Par contre, il était vrai qu'il essayait de s'en rapprocher un maximum. Il voulait lui ressembler pour ne pas prendre de haut les autres, même si son orgueil lui disait le contrairement, mais justement, pour lui permettre de divorcer de sa compagne la plus fidèle et la plus meurtrière: l'orgueil. À l'inverse du seigneur, Iwan était le léviathan, le démon de l'orgueil. À l'inverse de Dieu, il était le paon, l'animal de l'orgueil. Pour lui, même s'il essayait de changer avec beaucoup de difficultés, il était l'incarnation de l'orgueil. Il n'avait pas été le fruit de l'amour, mais de l'accouplement de la luxure et de l'avarice. Oui, ses parents étaient les ambassadeurs de ces deux pêchés. Donc, il était l'ambassadeur de l'orgueil autant dans le positif que dans le négatif. C'était peut-être à cause de cela qu'il avait du mal à se faire des amis. Ses pêchers pesaient trop lourd sur ses épaules. Une vision des choses assez intéressante.

Malgré le petit repérage qu'il avait fait sur lui et aux informations que Kiyo lui avait donné sur le petit Aoba, il était fier de sa réponse. Il allait faire un très bon aristocrate. Il réussissait à garder les informations qu'il voulait dégager sans faire attention aux menaces extérieurs. Il avait vraiment fait un très bon choix. Même si le fait qu'il le faisait devant lui allait sérieusement l'énerver. Oui, parce que quand on savait tous que quand quelqu'un nous mentait, on avait juste envie de le frapper, de le pendre et frapper sa tête contre l'arbre où ils étaient adossés tous les deux. Oui, il allait vraiment faire un parfait petit aristocrate, ce cher Aoba. Ce fut donc avec un sourire amusé qu'il écouta le garçon. Il ne disait rien quand il lui parla. Il lui racontait qu'il était désolé et surtout, que cela ne servait à rien de débattre dessus. Il était inutile de continuer de gâcher de la salive pour ce genre de discours. D'après ce qu'il disait, c'était lui qui n'était pas ouvert à la discussion, qu'il n'était pas ouvert tout court. Contrairement aux apparences, même s'il avait certains principes, il n'était pas renfermé sur ses opinions, sur ses idées. Sauf peut-être sur les filles. Depuis petit, enfin depuis l'adolescence, il ne supportait pas les filles. Il ne savait pas pourquoi, mais il ne pouvait pas les voir, ni en photo, ni en peinture, ni même en vrai. Il ne les supportait pas au plus profond de ses tripes. Bref. Il laissa tomber. Il savait parfaitement bien qu'il n'allait pas lui révéler son secret, même s'il voyait bien à travers son langage de 1er de la classe. Oui, Iwan voyait parfaitement bien dans son jeu. Puis, il demanda pourquoi appartenir dans un groupe allait l'aider. Et surtout, pourquoi celui des aristocrates et non celui des bâtards. Oui mon cher Aoba, pourquoi ne voulais-tu pas entrer chez les bâtards? Sur cette question Iwan avait sa petite réponse. Une réponse qui s'appelait « grand frère ». Un grand frère qui s'appelait Rei.

Iwan ▬ Tu me sembles bien bavard pourtant, pour quelqu'un qui ne veut pas gâcher sa salive., dit-il sur un ton amusé. Le garçon semblait intelligent, mais à force de se croire seul, il devait en oublier les autres. Les gens changeaient et surtout, l'expérience du temps améliorait l'intelligence. Tu dis que je juge mal, mais tu es en train de faire la même chose à mon sujet. Penses-tu vraiment que je sois aussi étroit d'esprit que ça? Ne penses-tu pas que j'aurai préféré te rabaisser comme le petit scarabée sur tu es au lieu de venir te parler, d'égal à égal, pour te proposer une place chez les aristocrates., ajouta-t-il. Puis, avant qu'il eut le temps de dire autre chose, quand il parla de son argument de «le groupe des aristo pourrait te donner un but dans la vie». Il lui demandait pourquoi il devait entrer spécialement chez les aristocrates et non chez les bastards? Pourquoi lui proposer ce groupe? Peut-être parce qu'il pensait qu'Iwan ne connaissait pas sa relation avec le fameux Rei, sa relation fraternel. Pourquoi les aristocrates plutôt que les bastards? C'est une très bonne question. Mis à par notre façon de procéder, on est les mêmes: des misogynes et des connards. Alors moi j'ai une question pour toi, pour te faire réfléchir. Pourquoi les bastards, ce groupe dont tu as déjà, j'imagine, une mauvaise expérience de leur vrai nature, de leur comportement brutal et sans classe. Il s'arrêta sur cette question. Oui, sans le dire directement, sa mauvaise expérience faisait référence à son frère.



(1018 mots) J'espère que la qualité va t'aller D8 Sinon te force pas et j'éditerai.
Invité
On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba] Icon_minitimeSam 14 Sep - 4:04
   

Les humains
sont incompréhensibles

L'incompréhensible, c'est ça le plus difficile. Nous ne le supportons pas. Nous avons peur de l'inexplicable comme du vide.
On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba] Tumblr_inline_msmlkgeYty1r80p9c

Blanc. Noir. Intelligence. Force. Prisonnier. Liberté. Sang-froid. Sang-chaud. Rôle. Soi-même. Petit. Grand. Adorable. Effrayant.

Honjitsu no shukudai wa mukosei na boku no koto. Kafusoku nai fujiyuu nai saikin ni ikite ite demo doushite bokutachi wa tokidoki ni iya mainichi kanashii tte iunda? sabashii tte iunda?

Une question? Tu connais la réponse. Une question? Tu détournes la tête en pestiférant. Un calcul? Tu as déjà la solution. Un calcul? Il faudrait déjà comprendre les symboles. Les jours passent et se ressemblent; tu t’ennuie, les devoirs sont bien trop facile. Les jours passent et se ressemblent; tu n'en peu plus, les devoirs sont bien trop difficile. Ton temps libre? Tu le passes sur tes devoirs, tu n'as rien d'autre à faire. Ton temps libre? Tu le passes à te défouler sur tout ce qui bouge, c'est ce que tu aimes faire. Tes parents? Qu'ils ne regardent que toi, tout cela c'est pour eux. Tes parents? Qu'ils aillent se faire voir, tout cela c'est à cause d'eux. Ton bonheur? Tu n'y a jamais vraiment penser. Ton bonheur? Tu y penses sans arrêt. Lui? Au lieu de crever à petit feu avec sa clope il ferait mieux d'être plus radical et brûler vif, cela lui ferait des vacances. Lui? Au lieu de se cacher derrière son rôle de gentil garçon il ferait mieux d'être plus radical et faire le grand plongeon, cela lui ferait des vacances.

Montre la moi, ta violence. Montre la moi, ta haine. Montre les moi, tout tes sentiments. Je veux tous les voir pour m'en nourrir. Tu sembles t'amuser, alors c'est comme ça que tu combles ta frustration? Tu devrais prendre exemple sur ton petit frère, lui au moins il va quelque part, il ne tourne pas en rond comme un animal en cage. Non? Tu as raison, ne prend surtout pas ce misérable nabot pour exemple, tout comme lui ne prendra jamais exemple sur toi. Ça aussi, c'est un mensonge. "Voyons vous connaissez bien notre fils ce n'est pas possible qu'il ait pu poussez son petit camarade de classe dans les escaliers." Toi, tu es lâche d'attaquer par derrière mais toi tu es encore plus lâche de prendre la société et autrui comme fautive de ton malheur. Et après on dit que c'est lui le misanthrope pourtant tu ne ressent pas de haine pour qui que ce soit et te voilà à martyriser les humains tous autant qu'ils sont pour ta simple satisfaction personnelle. Méprisable. Au moins tu ne fais aucune distinction, c'est bien. Mais toi, tu ne mérites pas plus de joie et d'amour qu'eux. Prend exemple sur ton petit frère. Prend exemple. Prend exemple sur lui. Ça t’énerves? Ça l'amuse. Tu étais prédestiner à être l’imbécile et lui l'intelligent, le méchant et le bon. On ne t'as jamais appris que ce sont les gens intelligents qui s'en tirent toujours? Le jalouser? Mais je t'en prie, sais-tu au moins le poids qui pèsent sur ses épaules? Non, un abruti tel que toi n'en a aucune idée tout comme lui n'a qu'une vague idée de la souffrance que tu endures par sa faute. Seulement ne va pas remettre tout le malheur qu'il t’incombe sur sa jolie gueule d'ange car tu serais dans l'erreur.

Regarde le, il n’évoluera jamais, il a évoluer trop vite ou peut-être pas du tout. Le monde des humains est pathétique. Rien ne t’intéresse. Tu es l’élève qui suit sa leçon obéissant aux directives des professeurs. Ils sont si sales, tous autant qu'ils sont. Devrait-il se sentir triste et seul? Est-ce cela l'existence que les autres mènent? Pourquoi ont-ils tous des rêves, des buts? Alors que lui n'en a aucun. Être un brillant élève, avoir une brillante carrière professionnelle, avoir quelqu'un a ses côtés? Impossible, non il ne l'envisage pas. Ce n'est pas juste, il ne trouve rien. Est-ce que l'intelligence lui permettra de ressentir un tant soit peu de joie. Son ancien gang de yankee? Il s'amusait bien, ça passait le temps, voir des mecs se faire éclater la gueule par des battes baseball cela ne l'affectait pas plus que cela mais lorsqu'il s'agissait d'innocent. Au fond, personne n'est totalement innocent. Est-ce sans cœur de ne pas se préoccuper de ses humains? Plus il en apprenait sur eux plus son regard c'était assombris.

On dit que Dieu crée l'Homme à son image. Si c'est le cas il préfère ne jamais le rencontrer. Lorsque l'on parle à ses gens priant chaque jour leur doux seigneur tout ce qu'on en tire ce sont les "L'amour véritable c'est Dieu!" "Dieu t'aime comme tu es, il connait tout de toi et tu peu lui donner toute ta confiance, il te pardonnera tout" Mais bien sûr, un philanthrope en somme et un philanthrope cela aime les misanthropes? Il connait tout de tout le monde mais sa tête elle va pas exploser avec toute les connaissances qu'il a? S'il est si intelligent que cela il y aurait peut-être bien deux-trois choses qu'il pourrait régler non? Et crée l'homme à son image....vous seriez pas contradictoires par hasard là? Oui le discours qu'on vous sert est toujours le même, le plus drôle c'est lorsque l'on vous apprend que vous pouvez gagner l'éternité en vous abonnant au nouveau mensuel "prions Dieu" ironie ironie. Mais qu'est-ce que les gens attendes donc pour suivre la voie du tout puissant? L'éternité les amis, l'éternité! C'est pas rien! On ne vit qu'une fois alors prions tous Dieu et gaspillons nos années en pensant que le monde va devenir meilleur en se cachant sous sa cape. Oh moins c'est clair, Aoba se fiche pas de mal de toutes ces sottises et plus on écoute tout ceux qui détiennent soit disant la parole du grand homme de là-haut, plus il en rigole. Ces mecs qui vont même à  monter l'exemple en se faisant la guerre entre eux parce qu'ils ne sont pas d'accord sur un ou deux couplets, bah oui, c'est important de savoir si Dieu autorise cela ou pas. C'est la voix universelle, oui parce que Dieu il aime tout le monde....mais en fait pas tant que cela, après ce n'est pas comme s'il pouvait lancer un débat là-dessus, il n'est pas assez caler et ce n'est pas un sujet qui l’intéresse vraiment.

Le petit scarabée qu'il est? Ce mec...il a que ça à faire de le rabaisser sur sa taille? Oh vraiment il le juge mal? Mais voyons c'est d'une logique épatante, lorsque vous jugez mal un être humain et venez le critiquer il est tout à fait normal de se faire renvoyer l'ascenseur non? Il ne fait donc que respecter les règles du commun des mortels. Pas le temps de lui dire qu'il peut bien faire ce qu'il veut qu'il enchaine la suite. Misogynes, hein? Il ne l'est pas spécialement lui. Quant à connard qui est un synonyme de con qui veut dire idiot et bête....il ne l'imaginait pas être placé chez les aristocrats mais plutôt chez les bastards; salopard serait un terme beaucoup plus approprié. Et là...il tomba de haut, de très haut. Il tourna instinctivement son regard vers lui

-Comment vous....

...vous savez, hein? Ça te surprend, n'est-ce pas? Tu ne t'y attendais pas, mais alors pas du tout. Comment pouvait-il savoir pour ton frère et d'ailleurs le connaître....il y avait bien quelqu'un qui le connait ici mais il serait aussi connu? Ça, ce n'était pas une bonne nouvelle. Le voilà détourner à nouveau son regard et baisser la tête alors qu'il émit un léger ricanement et commença à l'applaudir.

-Bien bien, j'avoue que vous m'avez agréablement surpris, bravo. Vous avez marqué un point mais je pourrais très bien aller voir chez les Pacifists ou les Hecklers, je n'ai aucune animosité envers les filles contrairement à vous. Si je participe à cette guerre ces filles ne feront probablement qu'une bouchée de moi car je n'aurais pas eu assez de méfiance ou de colère à leur égard, un "petit scarabée" comme moi va également se faire rapidement éjecter par des grosses brutes chez ces mesdames et ces messieurs, non?

Ah, ça commence à devenir intéressant.

hrp:

Invité
On est pas ici pour regarder des fleurs! [Feat. Aoba] Icon_minitimeDim 22 Sep - 21:24


Iwan adorait ce genre de retournement de situation. Il adorait lire la surprise sur le visage de ses interlocuteurs. Il adorait leur couper le souffle en quelques mots. Oui, Iwan était un homme sadique dans le sens large du terme. La réaction du garçon, qui semblait bien sûr de lui sur sa non-candidature dans le groupe des aristocrates, fit sourire le polonais. Il prenait Iwan pour un con, pour un novice en la matière, mais il n'était pas le roi des aristo pour rien. Même s'il n'était pas doué pour communiquer avec les gens, quand il cherchait à recruter, il savait pertinemment pourquoi il prenait telle ou telle personne et surtout, il avait les bons mots pour les faire entrer, même si, quelques fois, cela ne fonctionnait pas. Il ne marchait pas côte à côte avec le hasard, même s'il adorait les imprévus ou les résistances. Il aimait encadrer ses heures de recrutement, tout en admettant des moments d'imprévu. Ce mec n'était vraiment pas net dans sa tête. Ce fut donc avec un petit sourire victorieux qu'il regarda Aoba quand il lui parla indirectement de son frère, ce cher Rei. Il était vrai que ce bastard n'était pas vraiment connu dans l'établissement, mais quand on connaissait les bonnes personnes, on pouvait connaître tous sur tout le monde. Le monde était ainsi: ce n'était pas l'argent, ni même les armes à feu qui donnaient à un homme l'accès au pouvoir, mais la connaissance qu'il avait. Tu connaissais les points faibles de quelqu'un? Tu avais le pouvoir sur lui. Tu connaissais des informations inédites? Tu avais le pouvoir sur le monde entier. La connaissance était la meilleure source de pouvoir. C'était avec cette vision des choses qu'il avait pu obtenir le titre de roi. Un titre qu'il allait honorer dans un premier temps en ramenant des nouveaux. Des novices qui méritaient le titre d'aristocrate. Parce que oui, contrairement au titre de noble, celui d'aristocrate se méritait. Aucune valeur ou classe? Tu étais bon pour être chez les bastards, ces chiens pouilleux qui s'amusaient à combattre entre eux, à donner des coups de poings dans la gueule des gens parce qu'ils avaient hontes de la petite taille de leur membre viril et qui surtout, ne savait pas s'en servir correctement. Oui, Iwan ne portait plus à cœur ce groupe miséreux. Et il comptait bien faire comprendre à son – il espérait – futur membre que la seule voie qui permettait de s'en sortit, c'était celle qu'il lui proposait.

La conquête était le propre de l'homme. Depuis la nuit des temps, l'être humain dépassait ses limites pour dépasser Dieu. Il cherchait à tout connaître. Il était assoiffé de connaissance, même si son étroitesse d'esprit lui fit perdre la notion de limite entre l'homme et la bête, une notion qui délimitait la raison de la folie. Les premières conquêtes furent celle des colons. Envieux de connaître absolument tout de notre mère la terre, ils partirent en bateau à la découverte des pays orientaux et aussi des Amériques. Les guerres de territoire furent à la mode: chaque empereur, chaque roi avait soif d'agrandir son empire ou son royaume. Ensuite, il y eut les deux guerres mondiales. Cette fois-ci, c'était encore une histoire de conquête de territoire. À chaque fois, l'homme voyait les choses plus grandes. Il était limite que la terre n'était pas assez grande pour tous ses hommes ambitieux. La conquête était le fardeaux de l'homme. A sei, la conquête était plus subtile. Elle ne consistait pas à prendre un maximum de par de l'établissement, mais seulement de réussir à convertir les moins réceptifs à participer à cette pseudo-guerre des sexes. Le but du jeu était d'essayé d'avoir le maximum de membre pour faire le maximum de connerie dans l'établissement. Oui, cette guerre que certaines personnes prenaient très à cœur n'était qu'un vulgaire jeu de gamin frustré par des parents qui ne voulaient pas d'eux ou tout simplement parce qu'ils étaient pourris gâter. Une vision des choses qui faisait rire certaines personnes. Les aristocrates avaient mis à leur tête un misanthrope qui se foutait complètement de cette guerre. Pour lui, ce n'était qu'un jeu pour savoir à quel point l'être humain pouvait être un mouton, pouvait être stupide. Ce fut donc avec un plaisir sadique qu'il lut la surprise sur le visage du garçon. Lui qui utilisait le vouvoiement pour mettre une certaine distance entre eux deux, il venait de se prendre un méchant revers. Dans cette partie, Iwan venait de marquer un très bon point. Donc, ce fut dans la surprise qu'il entendit sa réplique à moitié achevé: «Comment vous...». Ensuite, sans finir sa question, il continua son discours. Il lui demanda ce que les aristocrates pouvaient lui apporter de plus que les hecklers et les pacifits. Il était vrai que le fait d'entrer dans l'un des groupes principaux impliquait certains devoirs que les hecklers et les pacifits n'avaient pas. Cependant, s'il y avait des devoirs, ils avaient des droits et c'était dans ce domaine qu'il allait pouvoir s'amuser à faire une jolie comparaison. Les aristocrates offraient des avantages que les autres – d'après ce qu'il avait entendu – ne proposaient pas. Un petit plus qui allait peut-être faire la différence.

Iwan ▬ tu m'as l'air intéressé d'un coup... aurai-je touché un point sensible?, dit-il pour le taquiner en lui affichant un sourire à moitié mesquin. Le garçon ne savait vraiment pas à qui il avait à faire. Maintenant qu'il avait réussi à capter son entière intention et coopération à la discussion, il ne comptait pas revenir sur les informations à propos de son frère qu'il possédait. Beaucoup de personnes, qui participent dans cette guerre stupide détestent autant les filles que les garçons. Il y en a même qui les apprécient, mais qui sont dans le groupe pour s'amuser., continua-t-il. Donc je pense que tu peux y trouver ton compte, même si pour le moment tu apprécies autant les filles que les garçons. Après, il est vrai que tu pourrais rester chez les hecklers, ou décider d'entrer chez les pacifistes, mais tu seras seul dans ce groupe. Tu seras seul face aux filles enragées qui ne font pas de distinction entre les bastards/aristocrates et les hecklers/pacifistes. Contrairement aux deux groupes «neutres», même si l'orgueil et la mesquinerie règnent généralement en maître, on est très solidaire et on offre une protection aux petits nouveaux pour leur apprendre à se défendre et à attaquer seul ou en groupe, suivant le nombre d'adversaire., ajouta-t-il. Il connaissait très bien son domaine de compétence. Après, il est vrai que nos armes sont essentiellement les mots, les piques qui font mal, le mixe des poings et des mots font encore plus mal: tu imagines une brute mise à terre par un faible parce qu'il ne sait pas que les mots font aussi mal que les poings... les gens négligent beaucoup le pouvoir des mots sur le moral. En quelques mots, tu peux achever quelqu'un mentalement et ensuite l'achevé à ta guise ou le laisser comme ça, briser en mille morceaux psychologiquement., acheva-t-il. Le groupe des aristocrates n'était pas le groupe le plus populaire de l'établissement à cause de leur réputation de Don Juan, de manipulateur et aussi de lopette juste parce qu'ils étaient les seuls à avoir compris l'importance du moral dans un combat. Si on pouvait faire la comparaison avec une partie du corps humain, les aristocrates étaient le cerveau: indispensable pour survivre, mais agit dans l'ombre. Les bastards étaient les muscles, ils étaient stupides, mais leur action se voyait directement tandis que les hecklers/pacifistes étaient les couilles d'un homme: hyper fragile et vulnérable, mais libre.



 (1267 mots) Voilà mon RP avec un peu de retard ^^' J'espère qu'il va t'aller :huhuhu:
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