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Innocent as a Human || Feat.Aoba

Invité
Innocent as a Human || Feat.Aoba Icon_minitimeSam 17 Aoû - 7:04


Be careful who you trust,
"The devil was once an angel."


Une journée peut devenir si spéciale en l'espace d'une seconde que tout ce que l'on vit à côté nous parait si fade. Un événement qui vous fait sourire ou pleurer. Que ce soit dans le joie, comme dans la tristesse, ce sont ces petites choses qui pimentent notre existence. On en vient parfois à les détester. Pourtant lorsqu'elles ne sont pas là, le temps nous paraît d'un coup beaucoup plus morne que l'on vient à en espérer n'importe quoi. Cela faisait quelques temps que j'étais retourné à ma vie habituelle, suivant allègrement le fil de mes envies. Sans en demander davantage. Pourtant j'avais cette envie, que quelque chose évolue. Je me languis du plaisir de vivre. J'en viens à ne plus rien éprouver en commettant des farces. Faire chier mon monde était devenu pour moi morose. Me faire courser pour X raisons, ce qui avant me faisait rire aux éclats n'était plus. Un coup de blues, je suppose. Après tout, cela arrive à tout le monde. Même à moi, le petit farfadet qui se complaît dans son univers où seule sa petite personne compte. Me voilà à présent bien seul. Perdu dans un méandre de pensées que je ne comprends plus. De rencontre en rencontre, mon petit système de vie s'est retrouvé chamboulé. Le cerveau retourné. Une conscience que je m'efforce à réduire sous silence. Une petite voix intérieure qui me supplie de ne pas l'abandonner. Deux aspects de ma personnalité qui se contredisent à m'en filer la nausée. J'ai fini par me perdre entre l'apparence que je me donne et la personne que je voudrais secrètement être. Qui suis-je vraiment ? Si c'n'est un garçon qui préfère songer plutôt qu'agir, quitte à s'oublier et à vivre dans un univers fictif que nul ne peut voir, mis à part moi. Si quelqu'un pouvait trouver une réponse à mon problème, je serais apte à l'écouter. Bien que je ne l’exécuterais pas. Quand il s'agit de s'occuper de moi, le courage n'existe plus.

Voici ce qui me préoccupait en ce moment. Quand bien même je tentais une fois de plus d'échapper à mes assaillants, mon esprit était ailleurs, allant jusqu'à refuser de prendre en compte l'instant présent. Les couloirs de ce pensionnat je les connaissais par cœur. Je les avais tant de fois parcouru. Que ce soit errant la nuit, laissant libre court à mes pensées lorsque le monde s'éteint, ou que ce soit en journée, généralement à la recherche d'un connerie à faire, revêtit du masque que j'expose depuis tant de temps. Trop de temps. Des visages défilent. La plupart ne s'étonne même plus de me voir décamper. Certains m'ignorent, lasse de mes gamineries, quand d'autres me dévisagent avec dédain. Je peux le voir que j'en exaspère plus d'un, tandis que j'en amuse d'autres. Je préférerais que l'on ne me regarde plus. La dernière chose que je souhaite est d'exister dans le regard de quelqu'un. Amusant, quand on prend en compte moi attitude tape à l’œil. J'entends quelques insultes toutes plus exotiques les unes que les autres. Elles ne m'atteignent plus. Je continue de détaler comme un lapin, un sourire nostalgique aux lèvres. Je ne cesse de courir après quelque chose que je ne peux voir. Je me demande... Quand s’achèvera enfin ma course, retrouvant une tranquillité d'esprit dans une quiétude bien pénarde. Assez. Fatigué. Il devait bien y avoir un endroit où me reposer, lasse de prendre la fuite. Bousculade. Je bifurque, mes poursuivants me perdent de vue. C'est ma chance. Au loin j'aperçois mon salut, il n'y a qu'un léger contretemps.

Plus loin, un vieux placard à balais. Pour une ombre tel que moi, il n'y avait que l'obscurité qui pouvait me venir en aide. Pourtant ce garçon était là, juste devant, me bloquant le passage. J'aurais pu tout simplement l'envoyer balader, or chaque seconde m'était précieuse. Qui était-il ? Peu importe. J'arrive. Sans réfléchir je me précipitai dans ma piètre cachette, embarquant ce garçon avec moi. La porte se referma alors qu'elle était à peine entrouverte. Instinctivement je plaçai ma main sur la bouche du garçon, lui demandant de ne pas crier et d'en aucun cas faire le moindre bruit. Je devais incontestablement passer pour une obsédé sexuel. Mais depuis quand est-ce que je me préoccupe des impressions des autres ? Mes yeux s'habituaient à l'obscurité, guettant les moindres bruits de pas précipités. Ma main était toujours sur la bouche du garçon, n'exerçant pourtant pas la moindre pression. L'oreille presque collée à la porte, j'attendais. Mon conscient réalisant à peine qu'il venait de s'enfermer dans un endroit confiné en charmante compagnie. Une fois de plus ma témérité m'avait embarqué dans une drôle de situation. A l’affût, je tentais de rétablir ma respiration, n'ayant pas encore accordé un seul regard à... Ma victime ? Me voilà ravisseur à présent ! Et bien il y a de quoi sourire. Ce que je fis instantanément. Défaisant ma prise, j'arborais un sourire d'excuse presque gêné au garçon. Le pauvre, il ne devait pas comprendre grand chose, moi non plus d'ailleurs...

• HRP

Et voilà, en espérant que cela te convienne. Je ne pourrais pas répondre tout de suite, je pars en vacances jusqu'au 31, donc te presse pas pour la réponse 8DDD Mais le 31 je la veux èé *out Bonne lecture ! :3
© Cal'

Invité
Innocent as a Human || Feat.Aoba Icon_minitimeJeu 12 Sep - 4:25
   

Les humains
sont si innocent

Chacun est présumé innocent jusqu'à ce qu'il soit reconnu coupable.
Innocent as a Human || Feat.Aoba Tumblr_mhi5wdTqxS1s2xqe2o1_500

Vous y croyez-vous? Enfermer dans un placard avec un inconnu? On prendrait presque cela pour une situation cocasse ou deux jeunes se prennent un moment e tranquillité loin des regards indiscrets....c'est bien le genre de choses qu'on voit dans les boyslove de sa mère....oh mon dieu ne pas y penser sinon il va virer par toutes les couleurs. Pourquoi cela lui arrive à lui, hein? D'abord l'un de ces présumés "amis" qui s'amusent à lui faire jouer le rôle du petit ami et manipule sa mère qui va jusqu'à le questionner tout les jours pour savoir comment ça évolue avec lui -quel calvaire- ensuite un autre mec qui le prend pour sa peluche et se permet de l'embrasser -quel enfer- et maintenant un autre type qui l'embarque dans un placard à balais pour....pour quoi au faite? Espérons que cela soit uniquement pour se cacher....enfin il était pas obliger de le mêler à ces histoires non plus! Quel culot ces humains, vraiment! Surtout d'être dans un endroit si confiné, une main sur sa bouche.....non pas qu'il était claustro....mais avec un autre humain et un contact physique en plus cela n'arrangeait rien à son malaise et à son ressentiment.

On dit souvent que les personnes avec un physique avantageux sont les plus chanceux mais est-ce vrai? C'est vrai, les humains n'ont pas tous les mêmes problèmes malgré de nombreuses ressemblances dans la vie quotidienne et ils ne pourront pas comprendre la souffrance d'autrui sans avoir réellement vécu ce qu'il a vécu. Ne pas être pris pour un boulot parce que le physique ne suit pas les compétences, cela doit être frustrant mais au moins lorsque l'on est accepter avec notre aspect extérieur des plus médiocres on peut être pratiquement sûr que c'est pour notre aspect intérieur, n'est-ce pas? Au final, même si certaines personnes profitent de leur apparence, d'autres doivent se poser la question: suis-je accepter pour mes capacités, mon caractère ou pour ce que l'on voit de moi? Suis-je aimer vraiment aimer pour ce que je suis ou ce que je renvois à la personne? Est-ce qu'il vaux mieux rechercher jusqu'à la fin des temps quelqu'un qui nous aimera malgré notre aspect des plus méprisables ou être inlassablement aux prises de suicidaires qui ne peuvent accepter le fait qu'une magnifique créature tel que vous ne l'aimer pas, se faire harceler au téléphone nuits et jours et n'avoir que comme compliments principaux des: "tu es jolie/mignonne/sexy" "tu as un beau visage" "tes jambes sont gracieuses"?

C'est vrai, cela vous flatte mais au final n'est-ce pas votre enveloppe corporel que l'on aime, votre âme au final, n'est qu'un surplus? Un robot pourrait surement faire l'affaire, une copie de vous pourrait satisfaire ou peut-être votre frère ou sœur jumelle pourrait certainement vous remplacer sans problème. Au final, l'être humain est bien innocent de penser que son amour est unique. L'a-t-il réellement examiner à la loupe? Est-ce encore l'un de ses "coup de foudre" qui n'est que purement physique? Car au final, le coup-de-foudre peut-on vraiment le considérer comme un début d'amour ou comme un désir qui s'éveille pour un autre corps? Pourquoi s'offusque t-on des nécrophiles puisqu'au final beaucoup d'être humain n'aiment uniquement que la beauté extérieure de la personne et se trouve bien des excuses pour ne pas se faire rejeter par autrui et le "corps" chéri? Ah oui, c'est plus amusant de le faire sur des corps vivants et qui peuvent réagir, cela doit être pour cela. C'est assez paradoxal, les humains manquent de confiances en eux pour la plupart mais ils pensent innocemment qu'ils ne sont pas égoïste, qu'ils sont altruistes mais au final ils privilégient leurs intérêts à ceux des autres, quitte à marcher délibérément sur leur liberté et leurs désirs.

Pourquoi m'étais-je arrêter dans mes réflexions devant un placard à balais? Je me le demande...ce n'est pas comme si cela avait été fait exprès, je ne fais pas toujours attention à mon environnement lorsque je me lance dans des débats personnelles. Alors quand j'ai entendu ce mec débouler de nul part, oui il m'a clairement surpris et je n'ai pas eu le temps de réagir que je me retrouvais entraîner dans ce qui s'annonçait être une aventure des plus....mouvementées. Je compris rapidement que ce mec essayait juste d’échapper à ses poursuivants pour je ne sais trop quoi, j’hésitai un instant à dégager sa main mais puisqu'il n’exerçait aucune pression j'allais juste jouer le rôle de la pauvre victime qui ne comprend toujours rien à ce qui lui arrive, après tout je ne suis pas censer être désagréable, surtout pour si peu. Le voilà enfin retirant sa main et réalisant comme à nouveau ma presence. Eh ouai, je suis là abruti, si tu comptais te croire seul alors que tu m'as embarquer volontairement dans tes histoires je te prie de bien vouloir te foutre les doigts dans le nez. Non mais sérieusement, quelle drôle de manière de rencontrer les gens...ces humains sont exaspérant...mais surprenant parfois. Si tu crois que ton petit sourire va tout arranger comme par magie tu me sous-estime lourdement, tu sais combien de fois on me l'a servi celui-là? J'attendais un instant que les pas de ces sombres individus s'éloignent pour enfin m'adresser à lui.

-Si je gênais l'accès à ce placard, vous n'aviez qu'à me pousser sur le côté, je ne tiens pas à ce que vos poursuivants me prenne ensuite pour cible alors que je n'ai rien à voir avec vos histoires. D'ailleurs, maintenant que vous m'avez mêler un tant soit peu à votre escapade, aurais-je l'honneur de savoir qui vous êtes et ce pour quoi vous vous cacher de ces individus?

Il avait dit cela sur un ton tout à fait doux et polie mais néanmoins il croisait les bras légèrement contrarié par cette situation....si ce mec venait à l'embrigader dans cette guerre, qu'il se fasse tabasser à sa place....il allait amèrement le regretter qu'il l'ai voulu ou non.

hrp:

Invité
Innocent as a Human || Feat.Aoba Icon_minitimeVen 20 Sep - 4:40


What scares you ?
"Everything."


Des pas précipités. De l’agitation. Des questions qui se posent. Des rires. De l’indignation. D’autres qui préfèrent ne pas s’y intéresser. Parfois, il m’arrive d’en avoir marre de devoir supporter tout ça, de tous les supporter. C’est une généralité qui me déplait. Le cas particulier, dans d’heureuses circonstances, arrive parfois à s’attirer ma sympathie. En parlant de cas particulier, il se trouve que j’en avais un juste sous la main. Dans l’immédiat, j’n’avais pas réellement pris conscience de sa présence. Bien que j’avais sous ma main un corps chaud, mon esprit était trop préoccupé à dénigrer l’espèce humaine même pour s’intéresser à lui. A ma grande surprise, le petit ne broncha pas une seule seconde. Et tant mieux ! Sinon j’aurais dû l’assommer… Reprenant mon souffle, ma respiration devint beaucoup plus calme et régulière, quand enfin le danger écarté, je me tournai simplement vers le jeune homme, pantois. Je ne savais rien de lui et pourtant nous voilà tout deux enfermés dans un placard. La situation était plutôt amusante quand on y songe, bien qu’elle en aurait fait rougir plus d’un. L’endroit confiné n’était pas propice à la discussion et intérieurement je me réjouissais que nous étions des petits gabarits, cela nous évitait au moins de se trouver l’un sur l’autre, bien que notre espace vital n’était pas respecté. Je ne sais comment, il réussit tout de même à me faire face, croisant ses petits bras en signe de mécontentement. Son ton était si calme et doux que toute la crédibilité dont il aurait pu faire preuve s’envola. On aurait dit moi ! Cela me fit sourire. Il était si poli qu’il en devenait mignon. Quant à moi, je m’adossai doucement contre la paroi, déplaçant légèrement mes pieds pour éviter de lui marcher dessus. Lorsque je le regardais, j’avais l’impression d’être déconnecté du monde. Que je flottais au milieu d’un rêve qui ressemblait étrangement à la réalité. Et sans même que je puisse le contrôler, je me trouvais incapable de me défaire de ce sourire en coin, nostalgique. Amusé, je ris faiblement.

_ C’est bon t’inquiète pas, y t’arrivera rien, c’est moi qu’ils veulent fracasser.

Le petit avait tout de même raison de se méfier, je ne pouvais pas le lui reprocher. Les gens sont si agressifs et idiots qu’ils jugent en fonction de ce qu’ils voient ou de ce qu’ils entendent, sans se poser de questions. La plupart du temps, il y a toujours une explication inattendue à ce que l’on voit : un pourquoi du comment tiré par les cheveux. Tout est si imprévisible… Mais encore une fois nous ne pouvons pas leur en vouloir, tout le monde ne possède pas une capacité d’analyse hors du commun. Je lui avais répondu avec une neutralité sans faille, ignorant sa petite mine contrariée. Bien que plus détendu, une oreille lézardait toujours du côté de la porte. Quand quelqu’un disparaît, on le cherche n’est-ce pas ? N’est-ce pas ? Non ce n’est pas vrai… Depuis que je m’en étais allé personne n’avait cherché à me recontacter. Et moi non plus d’ailleurs. Je crois qu’en pliant bagage j’ai définitivement détruit la place précaire que j’occupais auparavant. Quand je songe que je n’ai plus nul part où rentrer ça m’angoisse. Je ne resterais pas ici éternellement, comme tout le monde…
Je revins à moi, relevant les yeux vers mon vis-à-vis dans un léger spasme. ‘Faudrait vraiment que j’apprenne à me contrôler… Il me semble qu’il m’avait posé une question. J’entrouvrais les lèvres, or aucun son n’en sorti ; bloqué par l’agitation qui régnait à l’extérieur. Cette bande de pignouf, ils crachaient leur venin à tout va en se demandant où est-ce que j’étais passé. D’une seconde à l’autre mon attitude changea, crispé, je fis signe au garçon de ne pas faire le moindre bruit tandis qu'alerte je guettais des pas qui pourraient se rapprocher.

J’expirais, ne m’étant même pas rendu compte que je retenais mon souffle. Ils étaient repartis plus loin. Dans quelle merde est-ce que j’m’étais encore foutu sérieux ?… Un soupir, un battement de cil et me revoilà parmi les vivants. Je repris, parlant à voix basse.

_ J’m’appelle Caleb O’Haruzaki et c’est bon tu peux me tutoyer. Et j’te demanderais de pas faire trop trop de bruits, si y nous coincent ici on est mort. J’attends juste de pouvoir sortir et après j’te laisse tranquille.

J’suis quand même un put*in d’enfoiré. Certains penseront que j’suis qu’un teubé qui se contredit. Et d’autres auront compris. Si c’est à cause de ce gosse que j’me fais coincer, je ferais en sorte qu’il porte le chapeau avec ma si somptueuse personne, alors que s’il se tient tranquille je l’innocenterais sur le champ. Allez savoir, mais je pense que mon état d’esprit se reflétait dans mon regard. Mes deux petites mirettes brillantes animées par la mise en garde qui les habitait. J’eus un léger rictus alors que je me réinstallais confortablement contre la paroi. D’une voix plus lointaine je continuai, le regard perdu dans le vide.

_ J’les ai juste un p’tit peu embêtés et ça leur a pas plu... C’est tout.

Des excuses pour l'avoir embarqué dans mes histoires ? Futilité. Son prénom ? Fioriture.

• HRP

Pas de soucis c'est nickel =) Et voilà pour moi ! Je galère un petit peu à écrire en ce moment, j'espère que ça ira quand même 8D
© Cal'

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