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Chap. 1 - Sometimes I feel like I want to break her arms and legs... feat.Roxane

Invité
Chap. 1 - Sometimes I feel like I want to break her arms and legs... feat.Roxane Icon_minitimeJeu 26 Sep - 0:53

Roxane&Mikase♥

Règle n°1 : ne jamais briser l'illusion.


« Un voile de fumée s’estompe entre ses phalanges »

La leçon du jour est passionnante et audacieusement simple. Qu’il s’agisse de tour de passe-passe, d’un habile jeu de main, de paroles, de fausses réalités : toutes ces choses se sont délibérément approprié le nom de « magie ». Une formidable illusion qui illumine le regard des esprits simples qui persistent à croire à ce qui n’a pas lieu d’être. Ce qu’il y a de merveilleux avec la magie, c’est qu’elle ne perd pas son charme tant que le truc n’est pas dévoilé. La désillusion est souvent difficile à supporter. A tel point que la plupart préfère l’ignorer. Voilà pourquoi que quoi qu’il arrive, jamais je n’avouerais le secret de mes tours.  Ce n’est pas un mensonge de ne pas avouer d’avoir commis une faute, une tromperie, mais un service rendu à ceux qui souhaitent encore rêver. Tout comme la manipulation n’est pas un acte qui m’est punissable. Ce n’est qu’un facteur qui me permet de réaliser mon tour. Personne ne punirait un magicien pour avoir employé une boite à double fond, n’est-ce pas ? Bien que cela soit décevant, au final. Mais comme dit ci-dessus, tant que personne ne le sait, la beauté du tour reste sans pareil. Voilà pourquoi je suis d’avis qu’il faut la préserver.

En cette fin d’après-midi, ma théorie allait devoir changer de plan et s’exécuter au niveau pratique. La pâleur du ciel qui s’était fait moins éclatant annonçait déjà l’arrivée légitime de l’automne. Du bout des doigts je réajustais l’écharpe que j’avais autour du cou, soupirant de contrariété. Voilà maintenant une heure que mon corps presque inerte se refroidissait tout doucement, bercé par une brise qui s’infiltrait sournoisement à l’arrière de mon col. Je refermais un bouton supplémentaire de mon gilet. Le majong, mon jeu favori, ainsi que mon moment de repos le plus apprécié de la journée. J’affectionnais tout particulièrement y jouer sur le toit, installé dans un coin isolé, en compagnie de mes clopes. Plus bas, je pouvais entendre les élèves qui grouillaient comme des petits vers. Du haut de mon perchoir, j’avais le sentiment de pouvoir poser mes yeux sur le monde entier. C’était un lieu paisible propice à l’inspiration. Je laissais la fumée s’échapper de mes lèvres, réprimant un bâillement. Troisième partie, je jetais mon mégot un peu plus loin.

Quand quelque chose attira la curiosité de mon oreille. Je jetais un coup d’œil à ma gauche, à l’affut du moindre mouvement. Quelqu’un annonçait son arrivée. Qu’importe, j’étais occupé. Bien vite je retournais à mon occupation, ignorant naïvement le nouveau venu. S’il n’y avait pas eu cette démarche qui me semblait familière, jamais je n’aurais détourné mon regard une nouvelle fois. Sauf qu’il s’agissait de Roxane. Roxaaaaane… Une piètre amazon qui n’avait pas apprécié être victime de ma créativité sans fin. Quel outrage ! Je ne comprends pas pourquoi, cela devrait être un honneur pour elle de me servir d’assistante. Après tout, le public se retrouve toujours obnubilé par l’assistante, cette bande de petits moutons ; elle devrait me remercier de l’avoir mise pendant un bref instant sous les feux des projecteurs. Cela ne lui arrivera sans doute plus jamais… C’est comme les jouets. Une fois qu’on les a trop utilisés ils nous lassent et on les laisse pourrir dans un coin cramoisi… Dans ce cas autant les jeter. Et intérieurement, c’est ce que j’avais fait : je l’avais mise à la poubelle. Je laissais échapper un ricanement à peine audible à cette pensée.

Expirant d'aise, mes yeux furent à nouveau attirés par la beauté de l’écran de mon ordinateur. Cette partie s’éternisait. Je n’espérais qu’une chose : que mon ancienne assistante ne vienne pas piailler. Ce qu’il y a de plus énervant avec les personnes inutiles, c’est qu’elles se sentent toujours obligées de venir vous emmerder. Comme si leur existence n’était pas déjà assez accablante.

Voilà voilà, c'est un petit début de rp j'espère qu'il te convient ! :3

Invité
Chap. 1 - Sometimes I feel like I want to break her arms and legs... feat.Roxane Icon_minitimeJeu 3 Oct - 0:18
❝ Le pardon est la plus belle des choses, mais la vengeance est tellement plus satisfaisante. ❞ 
de Simon Dussault

L'été prenait fin, cela se sentait. Le fond de l'air se rafraîchissait et le ciel perdait de son éclat. Bientôt les pulls reprendrait leur chaleur légitime sur les corps fragiles de tout un chacun. Mais pour le moment, c'était en short et en t-shirt que notre petite Roxane se baladait dans l'établissement. Elle sortait de cours, n'ayant rien eu de mieux à faire et ne pouvant décemment pas se permettre de rater son année. N'allant pas jusqu'à adorer l'école, elle était tout de même consciente de son importance pour sa vie future. Comme elle était consciente que ses actions en tant qu'amazone n'aideraient pas le dit futur. Mais il n'est point bon de réfléchir à ce genre de choses pour un cerveau si jeune. Que serait l'adolescence sans cette insouciance, toute violente soit elle.

Munit de sa trousse de manucure, elle allait rejoindre le toit. Lieu pour le moins calme et rarement encombré de gêneur. Lieu idéale pour ce faire les ongles avant de sortir. Parfois, elle y allait accompagnée d'une amie, parfois elle ne prenait même pas la peine d'y monter, mais souvent c'est là-bas qu'on pouvait la trouver lorsqu'on voulait la voir ressembler à une fille. Avec tout ce que cela peut avoir de superficielle, bien entendu. Des écouteurs dans les oreilles, son Ipod dans la poche, elle poussa la porte du toit. Le vent caressa sa peau blanche avec douceur, c'était agréablement frais. Elle ferma ses yeux un court instant, profitant du silence, du calme. Elle n'aurait pas dû les ouvrir à nouveau.

Mikase. Ce mec, cette chose, ce sous-individu. Elle s'était jurée de lui faire payer. Le genre de promesse à soi-même qu'on finira toujours par réaliser. Même si cela avait dû lui prendre des semaines, des mois, des années, elle aurait eu sa revanche. La patience n'était pas sa plus grande qualité, certes, mais en de telle circonstance elle pouvait se forcer. Le voir ainsi, seul, face à elle était un peu comme un cadeau divin. Le genre d'occasion qui ne se présente pas si souvent dans une vie. Surtout dans un lieu si propice à la douleur, à la violence, à la torture, à la pire perversion sadique dont elle pouvait être capable. Un rictus malsain s'afficha sur ses lèvres carmin. Le genre de rictus dérangeant que même les films d'horreurs n'oseraient pas.

Trois enjambés, elle se retrouvait face à lui. L'ordinateur vola et lui se fit plaquer contre le sol. Roxane n'était pas du genre à faire dans la dentelle, elle n'était pas du genre à beaucoup parler non plus. Parler était la meilleure façon de se faire avoir, c'était la meilleure façon de se faire déconcentrer et de perdre la force de la rage qui l'animait. Son couteau trouva bien vite place au creux de la gorge de l'individu pour le moment maîtrisé. Elle hésita à lui trancher la gorge dans l'instant, à voir son sang coulé sur ses mains et sur ce sol. Mais soyons honnête, bien que légèrement psychopathe, elle n'avait pas le courage de faire ça. Elle n'était pas assez folle, non plus. Par contre, lui faire très mal n'allait lui poser aucun problème. La couleur du sang ne lui déplaisait pas, ni même la texture, ni même l'odeur. Le craquement des os qui cassent ne la dérangeait aucunement non plus. Et elle trouvait que les bleus allaient à ravir avec la couleur beige de la peau.

« Je ne prendrais pas la peine du discoure de psychopathe qui t'en veut. Tu sais aussi bien que moi ce que je te reproche, même si tu ne le comprends pas forcément. Ça je ne sais pas, t'es bizarre. Maintenant que cela est dit, je te propose de passer directement dans le vif du sujet. C'est-à-dire au moment où tu payes tes méfaits. On ne récolte que ce que l'on sème, pas vrai ? »

Poing serré, bagues en évidences, elle lui assena un grand coup dans la tempe ... ou dans le nez. Elle sait mettre de la force dans ses coups, les diriger est une autre histoire. Ils font mal, certes, ils atteignent toujours leur cible ... sauf que ce n'est pas toujours l'endroit visé sur la cible. Mais l'important est de laisser des marques, alors que ce soit au bon endroit ou non, ce n'est pas bien grave.



Invité
Chap. 1 - Sometimes I feel like I want to break her arms and legs... feat.Roxane Icon_minitimeLun 7 Oct - 7:17

Roxane&Mikase♥

Règle n°1 : ne jamais briser l'illusion.


« Nous Hommes, faisons l’expérience de la fragilité de la vie et de notre condition d’homme. »

L’esprit humain est misérable, hanté par les mêmes chimères depuis des millions d’années. Il erre, apeuré, entre angoisse et dévotion, tourmente et désarroi accablé par le mal qui le ronge. Nous Hommes, sommes dépourvus de super pouvoirs, de dons tombés du ciel, nous n’avons rien et miséreux que nous sommes devons fatalement subir ce que le destin nous impose. Quand j’y pense, les conditions favorables et défavorables n’existent pas, il ne s’avère que d’une succession d’événements où un maux en remplace un autre. Suivant le fil de cette pensée j’avais, qui sait, eu de la chance de n’avoir que croisé le chemin de Roxane aujourd’hui. La petite verte, à la seconde même où ses beaux yeux s’étaient posés sur moi, avait sorti ses griffes de chaton de salon, happée par cette souffrance fallacieuse que nous avons ouvertement pris le privilège d'appeler haine. Cinq petites lettres pour un sentiment si violent et envoûtant, c’est honteux. Comment décrire cet état second, qui mettrait à genoux le plus sage et qui satisferait le fou ? Je pouvais la lire dans ses yeux, cette envie de voir mon sang couler et de tâcher ses vêtements. Blessez un humain au plus profond de son orgueil et il redevient un animal, réfutant l’Intelligence Créatrice qui lui a donné la joie de la réflexion.
Lorsque mon ordinateur avait valsé et que je me retrouvai projeté à terre, c’était avec un air prétentieux et avec de fausses lumières que je ne voyais en Roxane qu’un animal inférieur soustrait à sa condition d’humain.

Il avait suffi de trois secondes, trois secondes pour qu’elle implose de l’intérieur, ne pouvant plus contenir cette soif de vengeance qui lui condamnait l’âme. Elle ne pense plus. Son regard assassin réveillait mes instincts primaires. Elle se laisse bêtement guider par un ressenti purement subjectif. Mon poing se serre et gratte les gravillons ; ces picotements derrière mon crâne me narguent et m’agacent. Ma lèvre inférieure frémit, mais en rien je ne me défaisais de mon expression hautaine, mes pupilles la dévorant du regard avares de cette douce ivresse qui l’envahissait. Je me demandais : était-elle si faible d’esprit ou n’avait-elle tout simplement jamais eu la capacité de penser ? La lame de métal froide se faisait ridiculement menaçante. Mon diagnostique ? C’était un être indésirable et nuisible qui vainement tentait de garder laête hors de l’eau alors qu’une force inconnue la tirait vers le fond. Elle était risible, me montrant fièrement ses crocs aiguisés, rassurée par la présence de son couteau logé au creux de ma gorge et qui tout doucement commençait à m’entailler la peau. Maintenant les gosses ça sait se servir de fusilles pour flinguer des familles entières, alors n’importe quel bouffon peut se servir d’une arme blanche. Cette douleur vive, à la fois brûlante et exquise qui mettait mes sens en alertes. Je n’savais ce que j’allais faire, mais dans un silence stoïque, je bouillais de l’intérieur. Cette sensation est extra !

Que me dit-elle si c’n’est des propos infondés prononcés dans la langue de la rage sainte ? De l’incertitude dans une réalité pourtant évidente, c’était à ce moment précis que la magie opérait. Je la dédaignais du regard alors que sadiquement je m’apprêtais à me jouer de son instabilité. Tout du moins si la mienne ne me rattrape pas. Cette fois-ci il ne lui fallut que deux secondes, deux secondes pour s’armer de son poing et me défoncer la tempe. L’impact de ses bagues était douloureux, mais vingt dieux qu’est-ce que je me sentais vivant ! Soumis à la sévérité de ses poings, à la douleur qui en découlait, à cette légère entaille qui m’ornait le cou, à ces fourmillements qui me parcouraient les membres, à mon rythme cardiaque qui s’accélérait, à cette irrésistible envie de se saisir de n’importe quoi et de le fracasser contre le sol… A cette aguichante folie associée à l’envie de meurtre, au désir de briser son cou entre mes mains… Des pulsions qui briseraient n’importe quel homme en deux.

Sonné, mon regard noir de désirs vains se pose sur elle. Une dernière inspiration et ma conscience s’étouffe derrière le bourdonnement de mes oreilles. Quelle est donc cette chose qui a osé me mettre à terre ? En une fraction de seconde mon bras droit se replie, s’engouffre entre sa lame et ma gorge, ma main gauche saisit le côté gauche de son crâne, s’enroule autour de ses cheveux pour ne pas lâcher prise et dans une violence incontrôlée fracasse sa tête contre le sol. J’en profitais pour rouler sur le côté et me redresser, maintenant toujours sa tronche de décérébré contre le sol avec la volonté qu’elle ne fasse plus qu’un avec le bitume. Face contre terre ma main libre lui attrape son bras armé, le repliant exagérément derrière son dos, le maintenant bien en place avec mon genou.
Je me retrouvais ainsi, dans une sorte de position à genou, l’un à terre, l’autre dans son dos hésitant à lui casser le bras, les mains se perdant dans sa chevelure noire lui aplatissant son visage sans regrets. Une aberration de moins à regarder.

_ Tu es… Cette fille-là, Roxane c’est ça ? Cette amazon qui a trahi son groupe et qui n’a même pas le cran de l’avouer ? Les microbes dans ton genre me dégoûtent et je ne peux rien faire pour toi mis-à-part te casser un bras ou d’enfin te donner le courage d’assumer tes conneries. Ta bêtise est telle que tu déformes la réalité à ne plus savoir ce qui est vrai et ce que ton pois chiche de cerveau a irrévérencieusement inventé. Si désespérée par ton impuissance que tu serais prête à décharger le poids de tes erreurs sur le premier venu. C’est pitoyable, les lâches comme toi ne devraient pas exister.

Mes mots étaient plus assénant que de coups de couteaux.
Mon emprise sur elle se fit plus forte. J’éprouve une réelle envie de la briser. Contemple ta faiblesse et crève. Le long de ma tempe serpentait un liquide chaud, accentuant les traits de ma colère. J’allais à nouveau devoir travailler pour me repayer un ordinateur et recoudre mon gilet. Voulant me protéger sa lame l’avait transpercé atteignant ma peau. Elle payera ses méfaits de quelques manières que ce soit, au prix que les limites du réel et de l’irréel s’estompent et se mélangent en même temps que mes mots.  

J'ai le cerveau en compote, j'espère que j'ai pas écrit n'importe quoi ! :D

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