Sei Gakuen
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Comme Tarzan et Marie-Jane [PV Jillou<3 / (FB)]

Invité
Comme Tarzan et Marie-Jane [PV Jillou<3 / (FB)] Icon_minitimeSam 24 Nov - 14:01

Ooooooh
Iyoihyo !!!

Une goutte. Deux gouttes. Trois gouttes puis, un déluge. Sept heures du matin. Le ciel s'était mis à se déchirer les yeux et roulait dans la ville une profusion de cascades se mêlant aux klaxons matinaux et à l'éternel couleur sombre rougeâtre et douceâtre de l'aurore. Une vrai apocalypse singulière et glaciale. Soufflant doucereusement dans son écharpe, Hoshi se réchauffa les mains en les frottant l'une contre l'autre. Cela faisait une semaine qu'elle avait quitté l'Angleterre et faisait tout pour revenir à Sei. Hina... Elle ne cessait de penser à elle. Son esprit était brûlé par l'absence de sa Jumelle et les étudiants en eux même lui manquaient crûment. Kiro avait eu raison de lui faire faire ce long détour afin de rentrer sans difficulté. Recroquevillée sous un maigre abri, dans la serre du voisin sur le toit de son immeuble, la jeune demoiselle – maintenant âgée de dix neuf ans – se roula un peu plus en boule. Si elle sortait, elle se ferait agresser par la morsure de l'eau si froide que son effet aurait pu être celui d'un acide. En revanche, si elle restait, l'air moisi et acre des plantes auraient tôt fait de rendre le lieu irrespirable. Sa sueur collant à sa peau, Hoshi se releva péniblement et ouvrit légèrement la porte afin de laisser l'air passer ; tan pis pour les plantes du voisin. Elle ferma ses yeux fatigués avant de soupirer ; il lui faudrait un peu plus de temps avant de se remontrer.

Cette fois-ci, ses rêves furent envahis de souvenirs cauchemardesques. Hoshi se revoyait assise devant Amelia, lui annonçant indirectement ses sentiments puis au Laser Quest avec Hina, la dernière fois ou elle l'avait vu.. Sa rencontre avec Manhattan.. maintenant, elle était morte. Elle se leva, ruisselante d'une sueur autre que celle de la chaleur, elle était terrorisée. Le monde avait fini de tourner très vite pour elle, depuis qu'on lui avait annoncé la prison. Maintenant, un soleil prestigieux éclairait la ville, même si quelques traces du caprice des dieux étaient encore présentes. D'un bond, Hoshi se leva, pas question de traîner encore un peu ici. D'ici peu, le voisin viendra jeter un coup d’œil à la serre et cela ne serra pas beau à voir.

Se levant avec peine, Hoshi agrippa le tuyau et se lava entièrement malgré l'humidité tropicale régnante. Elle enfila des vêtements propres, un beau débardeur noir ainsi qu'un bas de jogging pour bien se mouvoir puis s'extirpa des locaux en toute discrétion. Et la voilà, elle partait pour une belle journée d'exploration à la recherche ENCORE UNE FOIS de Sei. Hoshi prit son élan sur les herbes frivoles et sèches du toit puis courut et se jeta enfin dans un geste élégant contre le toit d'un autre bâtiment. Cette sensation de voler et d’être libre était époustouflante. Elle effleurait le nez et se déversait continuellement dans la colonne vertébrale avant de provoquer le frisson le plus jouissif du monde. Hoshi vivait cette liberté, elle se sentait bien.

Alors qu'elle enchaînait ses sauts et ses figures, Hoshi s'amusa à passer d'arbre en arbre avant de fixer la fenêtre devant elle. Pouvait-elle la briser ? La jeune femme l'ignorait, elle semblait faite d'un autre matériaux que le verre et se hâter tête baissée, têtue, contre un obstacle potentiellement dangereux, cela ne ressemblait pas à Hoshi. A sa gauche, au loin, elle devinait les contours d'un Hopital.. Tiens ? N'étais-ce pas celui de Sei ? Oui ! C'était lui ! Celui de la ville ! Brusquement excitée, Hoshi s’élança sans penser contre l'immeuble. Hélas, elle rata le bord de la fenetre et s'écrasa le nez violemment puis le front avant de glisser, puis de tomber sur le sol dans un bruit sourd.

La notion du temps lui échappa mais elle se souvint des hommes en blouse qui la portait en rigolant. Se moquaient-ils ? Une fois en état, elle leur ferait payer. Tout dans sa vision était floue. Les bruits étaient indistincts. La blonde agrippa le bord du brancard avant de se lever et de brusquement retomber dans un coma, perdant l'équilibre.

-Mademoiselle ? Vous vous sentez comment ?
-Mal.

Doucement, elle se releva, chancelante. Elle fut prise d'une nausée aussitôt. La blessure était profonde. Il faisait déjà presque nuit et les analyses n'allaient pas tarder. Hoshi se traina afin de suivre le chemin indiqué mais rien à faire, elle divaguait joyeusement de gauche à droite et se perdit dans l'hopital. Quand elle releva la tête, elle ne sut pas si elle avait ouvert une porte, ou au détour d'un couloir ou quoi que ce soit. Elle savait juste que son cœur s'était renversé, c'était comme un coup de foudre : Elle était magnifique.

-B-b-bonsoir.. Bredouilla t-elle..
Je-Je.. j'ai du.. me.. perdre.. ajouta t-elle, plus timide que jamais.


Invité
Comme Tarzan et Marie-Jane [PV Jillou<3 / (FB)] Icon_minitimeLun 24 Déc - 14:49

Where is my mind ? ❞




❄ ❄ ❄

« Tu me tend la main, tu me rassures. Tic toc, tic toc... La mort me rattrape, la mort me rassure... tic toc, tic toc... Tu sens que le temps joue contre toi, et tu cernes dans mes yeux vides la mort me susurrer ... tic toc, tic toc.. Tu ne peux pas m'empêcher de sauter. »

Le ciel m'appelle. C'est ce qu'Elle a murmuré à mon oreille. Elle m'a dit qu'il m'attendait. Elle m'a dit que c'était la meilleure solution, que rien d'autre ne pouvait calmer ma douleur. On dit que quand le cœur est touché, plus rien ne peut suivre et l'envie de vivre disparaît. Ce pauvre prof qui tendit sa main pour me rattraper n'a fait qu'effleurer mes cheveux roux. Mes pieds glissent et je sens le sol m'appeler. J'ai l'air une tâche de feu dans le ciel bleu. Je ferme doucement les yeux. Les quelques personnes dessous se mettent à hurler, mais je ne les entend pas, je suis enfin sereine... Je sens le vent, la pression, et l'apesanteur. Mes cheveux me permettent de ne pas voir à combien de mètres est le sol. Tant mieux. 13... Cette chute me semble infinie... ça ne passe pas si vite que ça finalement. Je le pensais mais non... 10... J'ai le temps de penser... Mais penser à quoi ? 6 ... à qui, plutôt ? Kimi ? pff... Lui il est partit depuis un moment ... 2... Au prof qui m'a vu ? Je ne le connais même pas. 1... Fermez les yeux, c'est tout ce que j'ai à dire.

Mes os craquent tous en même temps. Il y a un instant de pleine douleur, un instant où tout mon corps me fait hurler tellement je souffre le martyre. Je n'aime pas ça, mais Elle m'a promis de m'emmener loin de tout cela, loin de la douleur, loin de cette guerre, loin de cette vie qui ne m'inspire plus rien que de la haine et de la peine. Je lui fais confiance. Je serais bientôt loin de tout ça. Elle me l'a dit, Elle me l'a promis... Elle me l'a murmurer, tentante petite voix du diable. En sautant j'ai commis un pêché... Mais c'est pour elle et je m'en fous dorénavant. Je crache du sang et tousse quelque peu. Mes voies respiratoires me brûlent l'intérieur du corps, chaque souffle est un effort surhumain.... Qu'attends-t-Elle pour m'emmener. C'est tout ce que je souhaite... Ma vue se brouille peu à peu et la douleur commence à s'estomper... Le sommeil me gagne, les cris environnants disparaissent... Tiens c'est étrange, j'ai l'impression de doucement m'endormir peu à peu... C'est peut-être ça justement... la mort ? J'esquisse un sourire. Depuis le temps que j'attendais ça, depuis le temps que je me tâtais pour goûter à cette sensation de vide qui s'installer, cette impression que ta vie sort doucement mais sûrement de ton corps. Je ferme mes yeux. Je sens mon cœur battre lentement, doucement ralentir au fil des secondes qui passent. Mon sang se déverse entre les rainures du sol... Tout me semble se passer au ralenti... Je n'ai que quelques temps pour penser aux autres... Mes amis... J'en ai plus beaucoup... Je n'en ai jamais eu beaucoup... Flippy...? Le ciel commence à me happer... Peut-être oui... j'aurais ... voulu... mieux le connaître... Ou du moins...

L'aimer.


« C'est à ce moment là, que l'on ne sent plus son propre corps. Que notre souffle s'estompe peu à peu. On entend plus qu'un chant d'enfance, on écoute ce que l'on veut entendre, on pense à toute notre vie... On pense à notre famille, à nos amis... C'est lorsqu'elle vient nous chercher que l'on se rend compte que l'on a pas le droit de changer de voie. On a dit oui, on a dit oui... On l'assume dorénavant. Ton sang se déverse doucement, ton pou s'arrête lentement. La danse de la vie fuit de ton corps, tes membres se raidissent et ton regard s'affaiblit. Parfois tu te vois toi. Parfois tu te vois un élément du futur. Parfois on dit que tu vois le paradis. »

Il fait noir, il fait très noir. Je ne sens pas mon corps, je ne sens plus mon âme... C'est cette impression de vide, de toujours tomber dans un puits sans fond qui est à ce moment là, la seule chose que je ressente. Je ne me vois pas, enfin mon corps... Je ne sais pas ce que je fais ici, dans quel but, pour quelles raisons... Je me sens juste tomber... Là j'ai le temps de réfléchir c'est sûr... Mais réfléchir à quoi ? J'entends quelques sirènes. Des sirènes... On dirait celle des pompiers...? Qu'est-ce que c'est que ce bordel...? Attend... Je n'ai pas sauté du toit de Sei...? Si... Alors pourquoi j'entends des sirènes ? La peur commence à me prendre. Et si justement... Je n'étais pas morte... Et si justement je restais en vie ? Et si la douleur que j'avais encaissée n'était justement qu'un début. Et si... Je n'étais pas morte en sautant ? La simple pensée qu'Elle m'ait menti me fait flipper. Je ne veux plus vivre. Je n'en ai plus l'envie. Je n'en ai plus l'envie du tout. J'ai tout espérer de la vie, mais elle ne m'a rien apporté d'heureux en retour. Qu'est-ce qu'on peux qualifier d'heureux dans mon parcours personnel... Sérieusement ? Maman, Papa, Shayne, Pénéloppe, Flippy, Kimi... Tout dans ma vie est un échec, une perte de temps. Alors à quoi bon continuer ? Je ne sais pas du tout pourquoi on me retient encore. Laissez moi mourir... Par pitié... Seigneur, laisse moi trépasser. Je regarde à mes pieds, qui sont invisibles malheureusement et je vois une grande lumière blanche... Qu'est-ce que c'est ? Ma curiosité me pousse à m'approcher, ou du moins à aller plus vite dans ma chute et puis... Un grand éclat de lumière m'aveugle et je suis forcée de fermer mes yeux. Puis ensuite, plus rien. Plus rien que la clarté. Plus rien que quelques murmures... Plus rien que la sensation du choc électrique.


✝ ✝ ✝


Je rouvre doucement mes paupières, difficilement... J'ai l'esprit embrumé... Une sorte de tempête dans ma tête et un mal de crâne atroce. J'ai la tête qui tourne et pour conclure le tout le soleil m'aveugle brutalement et je balance d'un coup ma tête sur le côté en me craquant tout le cou de bas en haut. Merci. Je sens la douceur d'un matelas... Je me sens couchée sur quelques de doux, au chaud comme si j'étais dans mon lit. Je me met à douter. Je me redresse alors mais la douleur est alors immense et soudaine et je suis contrainte de restée couchée dans un hurlement de douleur presque... Mes côtes... Je me mord la lèvre jusqu'au sang limite. Je ne sentais plus mes côtes... Enfin sentais, je ne les sens plus. Enfin si ! Mais que quand je bouge ! Mon cœur fait un bon et mon sang un tour uniquement... Où suis-je ? Ne me dîtes pas qu'Elle m'a menti... ne me dîtes pas que... Je regarde autour de moi paniquée. Si.. Si c'est l'hôpital... Je respire difficilement et la situation me donne limite envie de pleurer. Mais qu'est-ce que je fais là ?! ... Alors ces sirènes lorsque j'étais dans le noir c'était... Je n'avais jamais demandé à ce qu'on me secoure... Qui m'avait appelé...? Je ne le voulais pas... Les pompiers et leur foutue sirène... Maintenant je sais pourquoi je les entendais. Ils m'ont sauvé la vie. Mais... je les hais. La douleur était aussi insupportable que cette découverte. Le fait de me redresser d'un coup a ravivé toutes douleurs et maintenant je sens tout mon corps bouger et tressaillir sous la panique. Je continue de respirer bruyamment et rapidement, paniquée, cherchant une solution à ce cauchemar. Pourquoi avoir sauvé ma vie quand je demandais qu'on me la retire ? La logique du monde est impartiale, mais illogique. Je voulais que mon saut soit un allé simple et rien d'autre. Je ne voulais pas qu'on me secoure pour encaisser une autre peine par derrière !! Les larmes me montent aux yeux. Tout mes espoirs, tout ce que je voulais finir dans ce saut... Tout ça n'aura donc compté que pour du beurre à ses yeux. Je vais donc rester dans cette réalité... Je vais donc devoir affronter ma peur, affronter mon... mon désespoir. Les larmes coulent à présent le long de mes joues. Je me sens idiote de l'avoir cru... Très idiote... Je ne sais pas quoi faire... Je ne sais pas où j'en suis. Mourir était mon seul espoir, aujourd'hui on me l'arrache. La haine et la tristesse comblées par de l'appréhension rend mes larmes des plus salées. Je me mord les doigts, j'implore Dieu pour sa pitié... Je ne surtout pas rester ici, sur Terre, dans cet état... Pourquoi...? Pourquoi m'avoir accorder le droit de vivre... Quand la vie est un cauchemar...?

Au bout de trois heures à pleurer comme une enfant, une petite troupe de médecin en blouse blanche vient me voir. Ils semble être fiers d'eux, tandis que moi, au plus profond de mon cœur, je me met à les détester. C'était donc eux qui m'ont secouru... Ils peuvent être fier de leur exploit car trois étages pour un suicide c'est pas mal. Me sauver relève des plus hautes compétences. Ah vous méritez un diplôme... J'étais tellement proche de la mort. A cause de vous, tout m'échappe. A cause de vos connaissances, à cause de vos performances, à cause de votre existence... Je ne toucherais jamais au paradis et au bonheur. Ils commencent donc à me dire mes résultats, mes opérations, les premiers soins dont j'ai bénéficié. Au fur et à mesure du rapport, j'ai l'impression d'être un rat de labo ou une sorte de trophée. Vous savez le genre de personnes qui sert de cobaye ou de preuve ? Peut-être le suis-je, mais je ne le veux pas. Alors quand ils abordent une nouvelle catégorie d'informations futiles, je ne peux me retenir et je me tourne sur mon lit malgré la douleur, histoire d'être dos à eux et à leur belle tronche d’abrutis. Leur sourire satisfaits me font mal au cœur et j'aimerais bien qu'ils comprennent enfin pourquoi je ne voulais pas être secourue. Ils se regardent entre eux, se questionnent, puis ma voix forte et autoritaire transperce la curiosité générale :



Comme Tarzan et Marie-Jane [PV Jillou<3 / (FB)] 56739264Jill
« Allez vous en. »



Ils observent ma chevelure rouge, ils perçoivent ma détresse, ils se questionnent, ils veulent sûrement m'aider ; mais mon second ordre est bien plus terrifiant et ils finissent pas comprendre que ma vie à mes yeux, n'a que bien peu d'importance. Et que si eux cherchent à secourir les vies des autres personnes, moi je cherche qu'à foutre en l'air la mienne. J'en ai vraiment rien à foutre du traitement que vous m'avez donné, je veux juste mourir. Donc sérieusement, vous pensez que c'est important à mes yeux, le pourquoi du comment j'ai survécu ? NON. Si quelqu'un pouvait me tuer, je lui demanderait de le faire, et ma vie je la sacrifierais sans la moindre once d'hésitation. Vous auriez du me laisser mourir, ça aurait servi pour quelqu'un d'autre ! Que pouvaient-ils y comprendre, eux ? Eux qui avaient toujours eus tous ce qu'ils voulaient dans leur vie ? Que pouvaient-ils comprendre d'une ado de quinze ans qui saute du toit pour se sauver de sa misérable vie ? Rien. Pour eux il n'y a rien à comprendre. De toutes façons personne ne peut comprendre ma situation à ce moment là. Alors laissez moi souffrir et pleurer en silence. Laisser moi le temps, le moyen et l'opportunité d'apprendre à me tuer.

La journée passe lentement, dans les larmes pour ma part à me questionner sur la vie. Qu'ais-je fait pour mériter ça ? Pour quelle raison Dieu a-t-il choisit de me laisser la vie, pourquoi n'est-Elle pas venue me chercher ? Je mange peu de la journée, voire même pas du tout, et lorsqu'on vient récupérer mon repas du soir, je n'ai rien mangé. Je refuse catégoriquement d'avaler quelque chose, même la salade qu'il y a dans mon assiette. J’attends que l’infirmière soit repartie pour m'assoir comme je peux sur mon lit, me calant contre mon coussin. Non seulement je ne voulais pas rester envie et secondo, je ne voulais pas endetter ma famille pour une histoire d'hôpital. Car oui, j'ai pas de responsables légal au Japon, donc tout va se faire en mode international... J'ai pas envie de causer de souci plus que je le fais... Je me redresse donc et je sors le morceau de verre que j'ai cassé de l'assiette, le coup camouflée par la salade servie. Je soupire et je regarde au travers, m'assurant que la pointe coupe bien sur les draps. Je hais l'hôpital. Je hais ces alarmes tout le temps... Je ne peux plus, c'est impossible. Alors je prend mon courage à deux mains et j'enfonce la pointe en verre rigide dans ma peau qui se déchire doucement. Je grimace mais prend sur moi, ma détermination est bien trop importante pour me laisser aller. Je prend cette douleur sur moi, et je manque de gémir, mais je mord dans un tissu déchiré pour m'en empêcher. La discrétion est de mise. La plaie commence à saigner et je fais ça jusqu'à la moitié du biceps. Je souris, voyant mon sang se déverser par terre, mon bras en apesanteur hors du lit. J'en avais besoin, et j'étais au point de non retour. C'était la mort et rien d'autre. Jamais, je ne vivrais. Je ne me vois plus heureuse. Le point de non retour était dors et déjà franchis. Je lassait donc mon sang s'échapper de mon bras abondamment et malgré la douleur vive qui s'en dégage, je reste approximativement sereine. Mon regard était rivé sur la vitre, mon bras pendant en dehors de mon lit. Puis soudainement...« B-b-bonsoir.. » Je sursaute et cache mon bras qui saignait abondamment sous les draps. Je grimace et tente de cacher la tâche rouge qui apparaissait au fur et à mesure sur les draps. Je soupire et souris en entendant le petit ton timide qui émanait de cette voix là « Je-Je.. j'ai du.. me.. perdre.. » J'avais sûrement un beau sourire à ce moment là, mais toute expressions du bonheur à cette instant étaient relatives dorénavant. Je ne ressentais plus rien que de le peine, de la douleur et du désespoir profond. Je ne vois pas qui c'est, et je me préoccupe avant tout de ma plaie... Je ne veux surtout pas qu'on la voit... Donc je prend un petit ton timide, de toutes manières je ne fais pas exprès et je finis par demander à mon tour:



Comme Tarzan et Marie-Jane [PV Jillou<3 / (FB)] 63350161Ji
« Vous cherchez quoi...? »



Je me dois de cacher ma plaie.On ne doit pas voir ma flaque de sang, je dois la faire partir... Car si elle entre, elle verra, et elle fera tout capoter. Je ne veux pas rester ici, je ne veux pas vivre. Je veux apprendre à mourir.



PS : comme promis ce soir je l'ai fait; j'espère qu'il te plaît !! ♥ je complèterais demain, car il manque de la mise en forme mais tout est là ! EDIT -> hééé voilaaaa !

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