Sei Gakuen
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-26%
Le deal à ne pas rater :
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil Unlimited ...
249.99 € 339.99 €
Voir le deal

 
«Prouve-moi que ce ne sera pas un gosse que l'on recrutera» [Feat. Kazuma Satô]

Invité
«Prouve-moi que ce ne sera pas un gosse que l'on recrutera» [Feat. Kazuma Satô] Icon_minitimeMer 23 Jan - 14:30


«Tu as levé le nez vers le ciel, indifférent au temps qu'il pouvait bien faire. Puis tu as sorti ton cell de la poche de ton pantalon et allumé. Tu avais réussi, par des tours de passe-passe dont tu ne dévoilerais pas la botte secrète, si botte secrète il y avait, à trouver le numéro de celui que tu désirais appeler. Assis nonchalemment sur un des bancs des estrades longeant une partie du terrain de sport, une jambe ramenée par-dessus l'autre sans pour autant les croiser, tu as composé le numéro et portant l'appareil à ton oreille, tu as attendu que l'intéressé décroche à l'autre bout du fil, supportant le bruit désagréable de l'attente téléphonique. Le dos appuyé contre un des gradins, ta chevelure blonde te chatouillant malicieusement le nez, tu réfléchissais à un plan. Un plan visant à décréter l'aptitude de celui qui avait démontré un intérêt à rejoindre les carreaux. Après tout, il était du devoir d'un dirigeant d'entrer lui-même en contact avec les nouvelles recrues. Tu émergeas de tes pensées lorsqu'enfin, tu entendis une voix à l'autre bout du fil. Quand celle-ci parut étonnée et qu'elle ne semblait pas te connaître, tu te décrivis comme le futur roi des Aristos et tu déclaras savoir ses intentions. Et avant que ton interlocuteur n'ait pu placer un autre mot, tu lui dis de ta voix concise et assurée:

― Je t'attends au terrain de sport. Pas plus de dix minutes.

Et aussitôt, tu as raccroché. C'était tout toi. Pas d'explications de plus, pas d'enfantillages et surtout, pas de temps à perdre. Si cet élève voulait réellement rejoindre le Aristos, alors il viendrait; avec ou sans informations. Pour l'heure, tu donnerais celles-ci sur place, après t'être assuré de quelques critères d'une grande importance à tes yeux. Et pendant que tu réfléchissais à ces critères, l'idée que tu te décrétais déjà roi te vint derechef à l'esprit. C'était étrange, au début, jamais tu n'avais pensé rejoindre un groupe. Tu trouvais cette guerre si enfantine que tu t'étais dit pour toi-même qu'être un fauteur de troubles dans les deux camps serait une bien meilleure chose. Et avec étonnement, tu t'étais retrouvé chez les Aristos. Cependant, aujourd'hui tu en étais fier et il était temps que tu prennes ta place. Il était temps que tu permettes au groupe de se démarquer et ainsi rattraper un retard considérable sur ton rival. Celui-ci était arrivé bien avant toi à Sei et forcément, s'était impliqué en premier. Mais tu allais lui montrer que les plus récents étaient tout aussi aptes à gouverner. Et puis, c'était désormais l'heure des carreaux. Pas d'hésitation, il fallait tout mettre en place pour vaincre.

Lunatique, une moue blasée sur le visage, tu regardais tes messages qui ne semblaient pas tous positifs et quelques sourires arrogants se dessinaient au coin de tes lèvres. Avoir une telle réputation n'était pas sans te donner une certaine fierté. Tant pis si tu faisais trop insensible ou prétentieux, tu revêtais ces aspects comme un gant et ce n'était pas toi qui allait s'en plaindre. D'ailleurs, tu comptais tenir cette réputation jusqu'à la fin, si du moins la fin existait. Et d'ailleurs, celui que tu venais de pister allait s'en rendre compte dès les premières secondes de votre rencontre. Tu eus un sourire hautain à cette idée. Et alors? Il verrait qu'il prenait le bon choix.

Et en pensant à cet élève, tu vérifias dans ta mémoire si les informations que tu avais trouvé par-ci et par-là, avec quelques piratages, ne s'étaient pas mélangées à d'autres. Car si tu devais étaler ton savoir et que celui-ci dérapait, tu perdrais ta crédibilité et ça t'enragerait plus qu'autre chose. Alors assi sur le banc, la tête rejeta vers l'arrière, un bras appuyé contre le gradin en haut de toi, ta main tapotant ton cell sur ton menton, tu fis le compte de tout ce que tu savais sur ce personnage. Puis lorsque tu fus sûr que tout était parfait dans ta mémoire, tu jetas un regard en biais à ta montre. Il lui restait six minutes. Si ça ne se passait pas comme prévu, tu te passerais de lui pour aujourd'hui. Après tout, ce n'étais ps vraiment le recrutement qui t'intéressais. C'était juste une image. Bien que d'après les informations relevées, l'élève en question s'avérait un bon atout et un bon membre pour les carreaux. Peut-être y avait-il quelques facettes de la personnalité qui te démangeaient, tu prévoyais que ce gamin changerait. Après tout, quinze ans n'est pas encore l"âge majeur. Il aurait encore le temps d'évoluer.

Comme c'était courant dans tes heures libres, tu t'étais encore perdu dans tes pensées et réfléchissais avec une logique implacable. Ce qui t'amusais et t'intriguais pour le moment, c'était si cet élève se présenterait l'air offusqué ou tout simplement l'air de vouloir des explications plus concrètes dès le début de votre entretient.»

[Désolée! C'est un peu... nul comme post mais je tâcherai de me reprendre. En plus c'est un sibyllin et désordonné... beurk!]
Invité
«Prouve-moi que ce ne sera pas un gosse que l'on recrutera» [Feat. Kazuma Satô] Icon_minitimeVen 25 Jan - 8:42
C'est seulement après le cataclysme que le réveil sonna ; non, ce n'était pas le réveil, pourtant il savait que tu allais appeler. L'asiatique, assis dans un couloir, avec son pauvre ordinateur qui restait, il faisait quelques piratages, juste pour s'amuser. Est-ce seulement pour cela ? Non, forcément pas. Les yeux plongés dans les codes craqués, le jeune homme semblait concentré et il paraissait impossible de l'enlever de là. Ça ne se voyait pas, mais Mister attendait le signal. Le signal pour quoi ? Deux carottes avaient morflé, depuis le début de l'année. Alors pourquoi voulait-il rejoindre ces prétentieux ? Était-il finalement comme eux ? Là-bas, ce n'est que mensonges et jalousie qui règnera. Alors pourquoi ?... Personne ne savait ce qui se produisait réellement chez Kazuma. Son cerveau était inaccessible, même pour toi. Seuls quelques très proches amis peuvent le voir en moment de faiblesse. Tu n'en fais pas parti. Pourtant tu dois savoir des choses sur lui. Mais ce qui lui faisait peur, c'est que tu en saches plus que lui n'en sait vraiment. C'est que tu détienne sa vie privée en main, et que s'il répond mal, tout sera brisé. Mais avait-il peur ? Absolument pas. Depuis quelques jours, il s'entraînait à ne pas péter un câble devant l'ennemi. Peu importe ce qui pouvait attiser sa flamme, le Geek ne voulait et ne devait pas céder ; même si le passé s'abattait sur lui comme une avalanche de ténèbres. Dans ton cas, il s'attendait au pire de tous ; sa voix ne résonnerait qu'en ultime solution. Dans ses pensées, il revit toutes les possibilités que son adversaires pouvaient avoir. Son Nokia sonna ; le doute s'installa. Ça sonna une fois, deux fois, trois fois... Puis Kazuma, voyant un des nombreux numéros qu'il ne connaissait pas, laissa sa haine contre l'appel de côté, ferma son ordinateur, soupira, puis décrocha ; il attendit. Un récit interminable et vantard défila à ses oreilles sans qu'il ne bouge. Ces gens là n'aiment pas attendre, ces gens là aiment qu'on les complimente, ces gens là sont narcissiques. Kazuma ne bougeait pas, restant calme face à celui qui parlait. Que te répondait-il ? Rien, tu n'avais pas posé de question. Tu te disais comme un roi inné ; est-ce un mensonge ? Pitié que oui. Il soupira, puis finit par entendre ce qu'il voulait :― Je t'attends au terrain de sport. Pas plus de dix minutes. En général, Kazuma aurait lancé un «Vas te faire foutre et retourne d'où tu viens s'pece d'enfoiré Hu-uh. » Mais là, il fallait que tu crois à sa fidélité. Il fallait que tu crois à ce qu'il voulait te faire croire. Le NEET esquissa un sourire de faux ange, un sourire en coin pas très amical, puis renonce finalement à essayer de sourire. Il rangea son ordi dans son sac Adidas neuf, avant de ranger son Nokia et de passer à l'action : Kazuma marcha le long du couloir, s'empêchant de fracasser le premier venu. Il descendit les escaliers, puis se dirigea vers le gymnase. Plus que 7 minutes. Tu l'attend, pas vrai ? Eh bien, attends le. Regard vers l'horizon, l'asiatique arriva au terrain. Il balaya l'endroit du regard : 4 minutes. Un blondinet aux cheveux longs est assis sur les gradins. Sans franchement se presser, le brun s'avance vers le prétentieux. Sa mèche noire couvre un de ses yeux, quand tu le regardes, tu ne vois qu'un grand vide te menant à un espace sans fin, tu ne vois rien que ton reflet. Es-tu content de cela ? Tu ne verras plus que ton reflet à travers l'âme du condamné à l'exil de l'Orange. Il est habillé d'un jean, de baskets, d'un T-shirt et d'une veste en faux cuir. Tout d'une fausse racaille, ou tout d'un gosse vaniteux ? Est-ce la vraie raison de cela ? Tu le regarde comme si tu attendais quelque chose ; mais il reste silencieux. Il monte les marches, s'arrête quand il est à ton niveau. Ses paroles sont glaciales, son regard semble naïf. Mais que vois-tu, toi ?

« Hu-uh... »
Est-ce une pointe d'ironie qui se lit dans ses yeux ? Est-ce donc un test pour voir ta tournure ? Que vas tu dire face à cet étrange bruit qui ne veut sûrement rien te faire comprendre ? Vas tu te vexer, ou vas tu dire simplement et clairement pourquoi est-ce qu'il est ici ? Quel sera ton choix ? Tout ne tient plus qu'à ta réponse, pourtant.




HRP:
Invité
«Prouve-moi que ce ne sera pas un gosse que l'on recrutera» [Feat. Kazuma Satô] Icon_minitimeVen 25 Jan - 14:59
Sato avait l'impression de glander comme un ver qui attend la pluie pour ramper tel un lâche sur le sol cahoteux des rues. Ses yeux glissèrent dignement vers le bas en voyant un jeune homme s'approcher de lui. L'adolescent se redressa et le détailla de la tête au pied, légèrement étonné. Pourquoi? Il préféra même tenir cette raison secrète à son esprit qui se referma sur celle-ci pour la voiler à ses propres yeux. L'Aristo haussa faussement un sourcil. Ce gosse n'avait-il pas plutôt le physique d'un Bastard? Malgré certes, une petitesse fort marquante. De toute façon que pouvait-il critiquer. En ce moment, il portait lui-même une pair de pantalon noir ainsi qu'une veste détachée d'un gris frôlant le blanc. Il ne faut surtout pas croire qu'il se promenait torse nu dans ses temps libres. Il n'était pas exhibitionniste le Sato. Il portait donc un chandail blanc des plus banals. Si les mots I love power y avaient été écrits, alors certainement on aurait pu se douter de quelque chose sur le choix de son camp. Hélas en ce moment il passait pour un jeune homme se fondant dans la masse. Si massa il y avait eu sur les gradins et que ses poses naturellement fières ne s'étaient pas ajoutées. Cependant ça, Sato l'ignorait et le savait à la fois. Il ne faisait pas exprès.

Tout simplement parce qu'il connaissait assez la trempe du personnage qui lui faisait face et que sur celle-ci l'amitié ne semblait pas se lire, l'adolescent préféra opter pour une autre approche que celle hautaine et dédaigneuse dont il pouvait faire preuve si souvent. Il plongea ses iris bleu pâle dans ceux foncés de son interlocuteur. Le son qu'il sorti lui parut incongru. Hu-uh? Était-ce sa façon de commencer une conversation? Sato ne réagit pas et continua de scruter d'un regard indéchiffrable, assi sur un des gradins, le Chimère. Il ne tentait pas de discerner en lui la force des Aristos non, il connaissait des choses sur ce Kazuma qui ne lui faisait pas entièrement douter de ses aptitudes à les rejoindre. Ce qu'il cherchait dans ce regard était bien plus un lien avec le ton peu chaleureux dont avait fait preuve le Japonais en lui adressant son premier mot. Si cet onomatopée méritait une telle considération.

Sato se leva puis se plaça devant l'adolescent, les mains dans les pohes de son veston, une mèche de cheveux chatouillant son nez. Il ne voulait pas paraître snob, et encore moins manipulateur. Certains pouvaient cependant confirmer ses méthodes mais selon lui, ce n'était qu'une vérité. Il y avait une différence. Il adressa un sourir indifférent, sans joie, ni hautain ni amical, au japonais se tenant devant lui.

― Kazuma Iresawa. Il paraît que tu ne nous aimes pas. Et tu veux nous rejoindre?

Son sourire disparut. Se rattacher à eux alors qu'il ne semblait nullement les apprécier comme des potes était quelque chose que Sato avait du mal à accepter. Il baissa le regard et plus gravement, il demanda directement:

― Tes raisons.

Il en avait une petite idée derrière le crâne mais il était toujours préférable d'entendre la vérité par la bouche du coupable. Si vérité il y avait car Sato gardait également en tête que les mensonges étaient constamment de mise dans cet établissement. Sur le coup, il ne pensa même pas user de chantage en étalant sous le nez de Kazuma les informations qu'il détenait à son sujet. Il voulait simplement ses explications et ensuite, entamer les siennes et lui faire part du plan de match qu'il avait échaffauder et comme à son habitude, il en peaufinait un second, si le plan A n'aboutissait pas à ses fins. De ce que pouvait penser Kazuma de lui, il en était un peu sûr et c'était la raison pour laquelle il se demandait si l'adolescent ne finirait pas par lui cracher au visage. Alors autant préparer le terrain d'une façon sure sans se gonfler directement la poitrine.

Si dans le cas où les poings étaient fort préférables aux mots, alors Sato avait très bien choisi son emplacement. Mais il ne comptait pas aller jusque là. Il fallait recruter ce petit geek. Il pouvait démontrer une très grande utilité pour les Aristos. Échouer dans ce recrutement pourrait s'avérer un fort désavantage. Tout ce qu'il fallait présentement, c'était d'user de patience et, si c'était essentielle, faire preuve d'une force de caractère qui fut susceptible d'égaler ou de surpasser celle de ce Kazuma. Pour l'instant, Sato n'y voyait pas trop de grandes difficultés.

Spoiler:
Invité
«Prouve-moi que ce ne sera pas un gosse que l'on recrutera» [Feat. Kazuma Satô] Icon_minitimeMar 29 Jan - 7:00
Tu souriais, d'un rictus sans vie ni amour, d'un sourire sûrement faussement innocent. Tu le regardais comme si tu cherchais quelque chose. Quoi ? Il ne cherchais pas à le savoir. Il récapitulait le peu qu'il en savait sur toi. Il savait ton nom, ta classe, et quelques trucs peu importants, qui ne le regardait pas forcément. Il te fixait comme une statue qui regarde la vie se dérouler sans bouger. Ton regard bleu azur se faisait intense, jusqu'à ce que tu pose une question rhétorique et prévisible, quelque chose de sûr et inévitable. ― Kazuma Iresawa. Il paraît que tu ne nous aimes pas. Et tu veux nous rejoindre? — Qui n'aimait-il pas ? A qui ne voulait-il pas ressembler ? Où son jeu était fini ? Comment savoir jusqu'où allait son sado-masochisme ? Tu lui posais une question compliquée, mais es-tu seulement sûr qu'il l'ait entendu ? Ses yeux se perdent dans le vide ; il fronce les sourcils. Ton sourire disparaît, tu n'as pas l'air d'apprécier ta propre réflexion. Tu prononces deux mots, mais en temps normal, Kazuma t'aurais éclater la gueule en t'engueulant. Pourtant, il resta silencieux pour une petite minute. ― Tes raisons. — Il releva la tête, un léger sourire en coin sur le visage, les mains dans les poches ; Mister te toisa avec mépris, avant de se tourner vers le stade. Il prit sa voix calme, posée et indifférente, comme il savait si bien faire ; puis il te répondit avec toute l'inattention du monde :

«... Cela ne servirait à rien de te dire que je suis là pour tel ou telle raison... » Le jeune homme prit un air plus sérieux, plus adulte, plus haineux. Mais qui savait que ce n'était qu'une façade ? Personne. Personne ne pouvait le savoir. Personne ne le voyait. Tous ne regardait que des iris noires, une galaxie sans étoiles, sans autre lueur que ton pâle reflet en noir et blanc. Ton visage se contracta peut être. Tu étais peut être vexé. Pourtant ta question le fit soupirer mollement, comme si tu étais le père d'un gamin qui n'avait pas envie de parler. C'était pourtant le cas.
«... Car tu sais aussi bien que moi qui a brûlé notre espace de vie en l'espace de quelques heures. »

Bien sûr, il savait de qui et de quoi il parlait. Tu t'en doute, tu le sais peut être déjà, ou pas ? Qui te le diras ? Certainement pas lui, il n'est pas là pour ça. Si tu suivais les rumeurs, tu serais déjà tombé dedans. En tout cas tu te rappelles bien que c'était le massacre, l'autre fois. Il y avait le feu, ta chambre brûlait, tu t'enfuyais en courant comme les autres. Tu voyais des corps brûler, pourtant tu ne cherchais pas à aider. Il faisait de même en essayant de sauver son ordinateur qui surchauffait. Que pouvait il faire d'autre, dis-toi, que de s'allier à vous pour détruire ceux qui avaient détruit sa vie ? Mais était-ce vraiment ses intentions ? Voulait-il vraiment les détruire, ou détruire ses alliés ? Qui étaient le mieux ? L'ex de sa "grande sœur", ou les massacreurs de jeux vidéos ? Son pote qui l'a sauvé de la buvette ou son ego ? Des choix, des choix, toujours des choix. Il se sentait submergé d'un choix crucial au quel il n'avait pas su répondre. Il ne savait plus ; il ne voulait plus ; ce n'était plus qu'un brouillard. Qui savait donc son passé ? On ne trouvait qu'un article flou sur son père, il y a quelques années. Les seules informations que tu peux avoir, c'est que son père avait été arrêté et mis en prison durant un an pour un grave accident, avec de grosses amandes, et que son grand père était un très bon prof de Taekwondo. Que pouvais-tu savoir d'autre ? Si tu cherchais bien, tu pouvais trouver que sa mère était morte y'a 15 ans, et que sa "sœur" aussi. Qu'il était un Geek aussi. Mais c'est tout. Tu n'avais qu'une vague histoire flou en mains. Tu n'avais rien d'important, de crucial. Tu ne pouvais qu'élaborer une infinité d'hypothèses, mais il ne te dira pas la juste ; il se contentera de grogner et de péter son cable. Tu le regarde comme une bête de l'autre monde ; il le croit, du moins. Kazuma de fondait dans la masse depuis longtemps. Il rasait les murs, il ne voulait plus s'attacher de trop près. Il ne voulait pas dérailler ; au fond de lui, il avait peur de ce vide qu'on appelait enfance. Il avait peur de revenir à l'intérieur de cette fourberie insensée. Il voulait se dire que ce n'était pas sa faute : faux. Il se disait que de toute façon, se rattacher c'est crever : Pourquoi ? Autant s'allier pour mieux détruire. D'autant plus qu'il se persuadait de ne pas avoir vu beaucoup de monde ni de gens ayant accès à quelques dossiers d'établissement via Wi-fi. Tu le savais aussi, tiens, sinon tu n'aurais pas accepté de le voir. Tu devais en rire a présent ; sous le regard inexpressif qui posait sur ta personne bien aimée.
Invité
«Prouve-moi que ce ne sera pas un gosse que l'on recrutera» [Feat. Kazuma Satô] Icon_minitimeJeu 31 Jan - 7:30
Ah. Il voulait jouer à ce jeu? Très bien. Sato allait jouer, même très bien jouer. L'adolescent se rassit et fit mine de regarder le ciel, tendit la main, le cell allumer et un œil fermé, cadrait une belle image à prendre. Nonchalant, Le King était satisfait, bien au contraire, de la réponse de sa future recrue. S'il avait été dans la même position, il aurait répondu la même chose, peut-être plus élégamment, mais ça aurait été la même chose. Sato hocha vaguement la tête, comme si Kazuma ne l'intéressait plus tant que ça. Oui, bien sûr qu'il savait. Ces espèces de bleuets humains qui avaient décidé de tout cramer parce que c'était amusant. Mais au final, le jeune homme s'en fichais largement. Il avait été pris dans l'incendie et pourtant, pragmatique, il n'avait pas paniqué, n'avait pas couru dans tous les sens et surtout n'avait pas tenté de prendre ses affaires et de s'enfuir avec celles-ci. Au contraire, il s'était automatiquement dirigé vers la sortie, faisant son bon samaritain au passage et ramassant un élève. Mais jamais il n'avait paniqué et encore moins pleuré la perte de quoi que ce soit. D'une certaine façon, les Bastards méritaient un peu de remerciement. Ils avaient brûlé la photo de sa sœur qui désormais, ne lui collerait plus les talons. D'ailleurs, pourquoi l'avait-il gardé cette photo? Sato l'ignorait mais au moins, elle n'existait plus et que sa chambre ait été flambée comme des bananes brûlées ne le dérangeait pas et ne lui tapait pas sur la conscience. Il était seul dans sa piaule, qu'est-ce que ça changeait dans sa vie. Il n'avait même pas une seule chose qui lui ai été précieuse dans ses affaires personnelles. Son celle était toujours dans les poches de son veston ou de ses pantalons.

Sato ne connaissait peut-être pas toute la vie de ce Kazuma, mais il n'était pas non plus ignorant. Il savait qu'il avait 15 ans, vous voyez? Pas ignorant du tout. L'adolescent sourit en faisant mine d'ignorer son interlocuteur et regardait le sol, appuyé contre le gradin supérieur, les bras croisés. Il finit par observer impassiblement Kazuma, les pensées se succédant à une vitesse folle mais jamais l'ombre d'une expression ne vint éclairer son visage. Quelques mèches de cheveux décidèrent de profiter du silence pour venir chatouiller le bout de son nez, tels des fils dorés se balançant grâcieusement au vent.

Bien que l'adolescent au cheveux sombres ne paraissait pas dévoiler tout sur lui, semblant asocial et peu enclin à la gentillesse. Cinglant et froid. Même si Kazuma aurait été à sa place chez les bleuets plutôt que chez les oranges, Sato se dit que cet enfant serait utile pour l'info. Bien que lui-même se débrouillait avec la technologique. Assez pour parvenir à pirater quelques systèmes. Sans doute pas celui du pantagone, mais sait-on jamais? Il avait l'impression que Kazuma ne serait pas facile à berner. Et surtout, qu'il ne se laisserait ni marcher sur les pieds ni toiser de haut en bas sans répliquer. Ce gamin semblait marginal ou tout simplement faisait à sa tête et dès que quelque chose n'allait pas à ses yeux, il devait sans doute vous en flanquer une dont vous auriez des nouvelles pendant longtemps.

C'était ainsi que Sato le voyait, dans son comportement distant, froid dans ses yeux et avec cette arrogance indirecte. On aurait dit lui... quand elle était morte. Lui pendant un mois, après ses funérailles. Mais peut-être que ce Kazuma avait des raisons différentes. Sato referma derechef son cell et le rangea enfin pour de bon dans la poche de son veston. Il se pencha, un coude appuyé sur sa cuisse et son menton posé sur l'endos de sa main. Ses cheveux vinrent automatiquement dévaler la pente de ses épaules, de son coup, de son oreille et de son visage, voilant sous un rideau doré parsemé, ses iris bleus et son petit sourire flottant.

― Quelle distance. Tu as peur de te faire bouffer?

Provocateur, c'est ainsi qu'il voulait commencer les choses.

― On dirait un animal inapprivoisé. Pris au piège et qui ne sait plus où se placer. T'as l'air imperceptible. Je me demande si c'est le cas ou si tu joues la comédie. Je suis sûr que t'en as rien à cirer de qui est avec qui, tant que ça ne vient pas te toucher personnellement. Tu ne dois pas voir de raisons et même si je te dis que tu ressembles plus à un Bastard, je dois te faire chier hein?

Son sourire s'affirma. Allez Kazuma. Il l'attendait. Si Kazuma pouvait essayer de le frapper, il verrait une partie de la personne à qui il avait à faire. Sato ajouta finalement dans un soupir satisfait:

― Si tu es un peu ouvert, voilà ce que je te propose: essaie de me manipuler. Fais-moi croire une connerie et si tu réussis à me gober ta merde, tu peux volontier nous rejoindre quand tu veux. Mais si tu pars, tu ne reviens plus. Jamais.

Il avait été direct. Ce n'était pas digne d'un Aristo mais curieusement, Sato éprouvait un plaisir à vouloir titller Kazuma. Rien que du plaisir de le voir le haïr. Juste le haïr. Comme tout le monde le haïssait.
Invité
«Prouve-moi que ce ne sera pas un gosse que l'on recrutera» [Feat. Kazuma Satô] Icon_minitimeJeu 31 Jan - 9:11
― Quelle distance. Tu as peur de te faire bouffer ?— Se faire bouffer. Par lui. Un rire résonna dans son esprit. Un air amusé, qui ne savait pas vraiment ce que tu voulais entendre. Tu voulais certainement le pousser à bout, mais tu crèveras bien plus tard. Ne t'inquiète pas, blondinet. Kazuma te regardait, impassible, attendant la suite des événements. Pour l'instant, la peur n'était même pas imaginable. Tu le faisais rire intérieurement, c'est tout. Ton air désintéressé ne le fit pas réagir plus que ça. Mais pour lui, pour son « modèle », il devait réussir. Il devait te prouver qu'il était prêt. Il devait prendre le bon parti, quitte à tomber dans un piège les deux pieds dedans. Sa crise il l'avait fait avant de venir, juste au cas où. Tu donnais l'impression de t'en foutre au plus haut point. Que Kazuma était le plus inintéressant des hommes. Pourtant tu allais certainement changer. Peut être que ta facette de visage ne veut rien dire, comme la majorité des gens ici. Il en faisait parti, bien sûr. La grande indifférence que tu laissais paraître l'avait fait réfléchir à quelques idées : Les oranges étaient-ils vraiment ce que l'on croit, ou de simples pions qui essaient tous d'arriver au sommet, provoquant l'effondrement du groupe ? Si chacun se la joue solo, alors le groupe allait mourir. Et Kazuma ne le savait que trop bien. Pourtant son choix l'avait amené ici. Pourquoi ? Qui savait. Si on savait, si ça de savait... Il te regarda, leva un sourcil comme si il l'avait pris pour un demeuré, et lui lança d'un sourire à moitié faux :
« Bouffer par une fillette au cheveux blonds ...? Hu-uh... Comme c'est touchant de ta part... Je savais qu'il y avait des gens tombés bien trop bas dans ce monde, mais à ce point... » Insolence. Tout le monde qui le côtoie un minimum s'en aperçoit en premier. Peut être voulait-il te rabaisser. Peut être voulait-il te dire que les apparences étaient trompeuses : c'est vrai. Il le saut tellement bien. Pourtant ta coupe de cheveux le faisait tellement délirer que même sous ses airs impassibles, il avait assez de mémoire pour accéder au monde autour de lui. Oui très peu. Mais il en avait, avec dix minutes de retard sur la réalité. ― On dirait un animal inapprivoisé. Pris au piège et qui ne sait plus où se placer. T'as l'air imperceptible. Je me demande si c'est le cas ou si tu joues la comédie. Je suis sûr que t'en as rien à cirer de qui est avec qui, tant que ça ne vient pas te toucher personnellement. Tu ne dois pas voir de raisons et même si je te dis que tu ressembles plus à un Bastard, je dois te faire chier hein?— Un animal inapprivoisé. Tu aurais utilisé le mot sauvage, à la limite, il l'aurait pris pour un compliment. Mais Inapprivoisé. Comme si tu allais l'apprivoiser, lui. Comme si toi, fillette aux longs cheveux blonds, tu allais lui mettre un collier avec une clochette. Comme si tu allais le tenir en laisse. Son expression resta cependant inchangée. Son visage de Marbre, macabrement recouvert d'une mèche brune sur l'œil droit. Pris au piège sans savoir où se placer. Là Kazuma lui donnait peut être raison. Mais il lui donnait raison sur son passé et pas maintenant. Aujourd'hui, il savait exactement quoi faire. Tant que sa machine ne se trouvait pas. Si cet orange savait, il l'aurait repoussé. Mais Kazuma s'était assuré que personne ne sache. Ce n'était qu'un jeu pour lui. Sauf que Game Over et il est mort. En avoir rien à cirer. Le toucher personnellement. Si tu savais mon pauvre, ce qui pouvait le toucher. Une seule chose, ou deux, mais ça n'avait presque aucun rapport avec lui. Ses points faibles, tu ne les savais pas encore. Tu voulais en savoir plus. Ça allait être difficile, si il ne te dit rien. Le faire chier. Mais bien sûr. Essaye pour voir. Tu n'as que salis son honneur de brèves paroles qui s'oublieront. Tu semblais fier, tu souriais. Manque de chance, ce n'était pas ton jour. Sinon tu aurais grillé. Mais laissons les autres te détruire.

« Hu-uh... Le jeu est trop simple, là-bas. Tous des loups, qui se feront dresser contre quelques pièces, quelques meufs... Ici la tâche est plus intéressante, tu ne trouve pas ? » Que déduis-tu de ses phrases ? Il s'est amélioré, non ? Tu le regarde comment ? Comme un loup, ou comme vous ? Un mélange entre les deux ? C'est absolument ce qu'il est. Pourtant c'est marrant de jouer avec les nerfs des autres, n'est-ce pas ? Il savait que tu allais essayer de le pousser à bout, vu les rumeurs et la gueule que tirent les petits survivants de ses crises. Mais quand il se concentre, ça peut vraiment donner quelque chose de chouette. Ok, il a mis trois bonne minutes pour sortir ce qu'il a sorti. Mais il et tellement ailleurs qu'on ne fait pas forcément attention. Il te donne l'image du gars qu'il veut que tu crois qu'il est. Par ce qu'au fond, tu t'en doutes, ce n'est qu'une comédie. ― Si tu es un peu ouvert, voilà ce que je te propose: essaie de me manipuler. Fais-moi croire une connerie et si tu réussis à me gober ta merde, tu peux volontier nous rejoindre quand tu veux. Mais si tu pars, tu ne reviens plus. Jamais. — Ça se complique fortement. Kazuma s'est appuyé le pied contre un banc, il réfléchit. Ça ne lui convient pas. Pas du tout. Mais c'est intéressant. Essayer de le manipuler. Dans quel but ? Pourquoi ? Des qu'il est arrivé, il sentait sa colère monter, son doute aussi. Sa curiosité sans bornes. Alors comme ça, tu voulais des conneries ? Qu'est ce qui t'intéresse de savoir ? Alors ? Que veux tu ? Sa merde n'allait pas être la vérité. Mais elle s'en rapprocherait bien. Ses idées se mettent en place. Ça va être galère, vu que tu lui as toi même demandé de te faire croire un truc, que tu ne vas forcément pas croire. Kazuma fronce les sourcils, regarde le sol, puis relève la tête avec une mine infranchissable.

« Te faire croire quelque chose, Soit... Hu-uh... Mais la tâche se complique ... Car tu le demande toi-même. » Il soupira, te regardant dans les yeux, de son univers triste et sans étoiles. Son regard se fait plus intense, mais il se tourna vers le stade, en s'asseyant. Non ce n'était pas du théâtre, il avait l'air tellement absorbé par ses souvenirs... Te raconter sa vie ? Oh God. Non. Trop de choses. Pas assez de temps. Finalement, de sa voix métallique et creuse, il te le dit d'un air ailleurs, mais là, en regardant des hirondelles s'envoler : « Dis le moi franchement... Que veux tu savoir...? » Sur lui même, bien entendu. Sa galaxie infinie ne manquait pas de portes et de pièges.
Invité
«Prouve-moi que ce ne sera pas un gosse que l'on recrutera» [Feat. Kazuma Satô] Icon_minitimeDim 3 Fév - 13:10
Fillette? Aaaah comme l'unanimité pouvait être relaxante. Fallait croire que ses cheveux avait l'effet escompté. Mais même s'il voulait les couper, il ne pourrait jamais. Ça avait été une sorte de promesse entre eux. Elle et lui. Et parce qu'il n'était pas une vipère, il tenait ses promesses, ennemies ou alliées, peut importait. Tombé bas certes. Personne ne reste haut à ce qu'il savait. Au fur et à mesure de la vie, tout le monde tombait bas. Tous. Sans exception. Les tromperies, les mensonges, les calomnies, la frime, c'était tomber bas parce que personne ne se respectait. Et si c'était précisément ce que voulais ce gosse. Alors Sato lui donnerait. S'il voulait vraiment faire chier ça lui allait. Mais en réalité, les répliques peu élaborées et, foi d'orange, dépourvu d'originalité le faisait plus rire qu'autre chose. Les "je pensais pas qu'on pouvait tomber aussi bas" empêchait le Roi des Aristos de croire en la crédibilité de la personne. Non pas qu'il voulait de belles paroles soignées, les poings pouvaient tout aussi bien marcher. Cependant ça le décevait. Ça confirmait ses soupçons, ce Kazuma manquait de maturité. Ou alors il était encore pré-pubère et se sentait froisser par la vie alors résultat: avoir envie de faire chier les autres. Bon choix. Très bon choix. Mais qu'est-ce que Sato en savait? Ou plutôt, qu'est-ce qui, dans ce recrutement, pouvait bien avoir de la valeur aux yeux de l'adolescent? Kazuma était intéressant pour ses particularité de geek point. Son comportement indocile était aussi en cause. Ça pouvait être un bon divertissement même si Sato savait qu'il risquerait à tous les coups de se faire bouffer, écarteler et enterrer vivant. Cependant, maintenant qu'il était Roi, il se devait tout autant de reformer leur groupe qui, il fallait l'admettre, s'était étiolé précédemment. Il fallait éviter que cela ne se reproduise.

Sato jeta un coup d'œil soudain sincère, mi-sérieux, mi-mystérieux à Kazuma. L'introduction était fini. Voilà. Les choses sérieuses je vous prie? Bien. Apportées sur un plateau d'argent, c'était même mieux. Impassible ce mec et pourtant, sa langue était perfide. Non, tranchante, coupante. Ou juste... insolente. Ça te changeait au moins. Aller prendre l'air chez les autres, c'était semblable à aller au soleil à Cuba. Ça nous faisait prendre des vacances. Un énième sourire étira les lèvres de Sato. Non, il jouait rarement la comédie. Dans sa famille, chez les Saiga, il était normal d'être ainsi. Posé, sûr de soit et rarement destabilisé par quoi que ce soit. Si nous étions un Saiga, nous nous devions de savoir répliquer devant l'impolitesse et la violence qui nous aient adressé. Ainsi pensait cette famille. Sato souriait parce qu'il ne pouvait pas ne pas apprécier le raisonnement de cet adolescent? Mais ce qui semblait si simple et facile ne devenait-il pas la chose la plus difficile. Cela arrivait à bien des cas et toujours, les gens se maudissaient de s'être ainsi fait prendre par la simplicité superficielle d'un sujet.

Mais dans sa grandeur d'âme royale, il préférait toujours laisser le premier pas à son interlocuteur ou sa victime. Du moins pour l'instant. On ne reste jamais avec la même technique. C'est dangereux. Il faut changer dès que l'ennemi se rend compte de la supercherie ou du fonctionner de la personne. Il prit quelques secondes pour réfléchir avant de répondre humblement et poliment, son ton n'ayant ni monté ni baissé.

― Oh ho. Trop simple hum? Si tu le dis. Je suppose que je dois sous-estimer l'enfan... tes aptitudes?

C'était fait exprès. Enfance. Oui, il allait sans doute trop long. Tant pis, les dés étaient jetés, ne restait plus qu'à les brasser et brasser encore. Encore, encore, encore et encore. Mais décidément, ce gosse ne changeait pas de faciès. Même si Sato soupçonnait un masque, il était certain que même le ciment devait être plus vivant que ce masque mental que s'imposait Kazuma. Sans s'en rendre compte, il laissa s'échapper un rire. Ce qu'il voulait savoir? N'était-ce pas évident? Le Roi resta assis, à l'aise et nullement intimidé, sans doute jamais.

― Les choix sont très vastes. Je pourrais avoir envie de savoir toutes les saveurs de sorbets existantes. Les capitales de la terre entière. Combien de gens vivent démunis à chaque jour. Si, dans cette école il existe encore une personne honnête. Si tu aimes les chaussons aux pommes. Si tu veux vraiment nous rejoindre pour nous poignarder dans le dos. Si les sirènes envoûtent les élèves pour les dévorer comme dans la mythologie grecque.

Il fit une fausse moue pensive avant de reprendre toujours aussi neutre:

― Cependant je ne pense pas que c'était la question. Je t'ai demandé de me faire croire quelque chose. Un mensonge, le conte de la fée des dents, une rumeur, une vérité. Pas ce que je voulais savoir. Croire et savoir sont deux choses bien distinctes.

Sur ce il se tut. Attendant. Les choses étaient encore plus claires maintenant. Alors comment se passerait les choses?
Invité
«Prouve-moi que ce ne sera pas un gosse que l'on recrutera» [Feat. Kazuma Satô] Icon_minitimeMer 6 Mar - 8:13

― Oh ho. Trop simple hum? Si tu le dis. Je suppose que je dois sous-estimer l'enfan... tes aptitudes?— Ta gueule. Voilà juste ce qui émergeait des pensées de l'asiatique. Sous estimer. Mais mon humble Roi, devrait-il te servir du thé ? La confiance règne. La simplicité, voyons, c'est ce que le cerveau du brun ne prenait pas en compte. Dans les deux camps, il savait déjà comment gagner. Il avait déjà son plan en tête depuis le départ. Mais qu'en savais-tu ? Rien. Tu ne te formais que de simples doutes. Les doutes que Kazuma s'amusait à exploiter. Il n'avait pas besoin de changer de masques pour l'instant. Son rictus amer n'avait pas besoin de se lire sur son visage. Le sourire mode vainqueur non plus. Puis de toute façon, tout allait comme il l'espérait. Rien n'entravait son chemin pour l'instant. Son visage bronzé ne laissait rien voir ; comme d'habitude, que du vide, une insolence innée. Mais le "Enfan.." Était de trop. Qu'attend tu de ce mot trébuché ? Qu'il t'éclate la gueule une fois pour toutes ? Ben revas te faire foutre. Par ce que rien ne pourrais l'attiser plus que si l'on parlait de, justement, ce qui pourrait non pas le toucher directement, mais indirectement. Trouver le point faible possible à trouver. Trop trop drôle. Jamais tu ne mettras la main sur son joyau d'innocence. —Les choix sont très vastes. Je pourrais avoir envie de savoir toutes les saveurs de sorbets existantes.— Why ? C'est bien inutile, mais ça il savait... Google pouvait tout arranger. C'est trop con. En plus tu le prend pour un imbécile, peut être. Il était totalement désintéressé ; il regardait ailleurs, semblant se concentrer sur autre chose. Trop tard, chou, il s'est envolé avec les oiseaux, le brun. — Les capitales de la terre entière. — Encore trop simple. Pourquoi taper aussi bas ? Google tu connais pas ?
—Combien de gens vivent démunis à chaque jour.— Mais on s'en fout de ça, non ...? Vraiment, que tu es lourd ! Et dire qu'il est venu car il croyait que c'était intéressant ...— Si, dans cette école il existe encore une personne honnête. —Ran. Ran. Ran. Ran... Plus innocente, souriante, naïve, fragile et honnête qu'elle, tu trouverais ? Non. Mais Kazuma ne voulait pas que quiconque la touche. Non pas qu'il tenait réellement à elle mais... Elle l'avait aidé il y a très longtemps. Et il est reconnaissant des gens qui l'ont aidé. —Si tu aimes les chaussons aux pommes. — Mais ... C'est CON. Totalement et complètement. Vraiment. Tu crois vraiment que Kazuma fait des choix alimentaires, toi ? Il se nourrit, point, à la ligne. —Si tu veux vraiment nous rejoindre pour nous poignarder dans le dos. — Comme tu le penses ironiquement, la confiance règne. Voilà, vraiment, n'importe quoi. Un soupire blasé sortit de sa bouche. Tsss... —Si les sirènes envoûtent les élèves pour les dévorer comme dans la mythologie grecque.— MAIS ... N'IMPORTE QUOI. TU DEVIENS FOU MA PAROLE. Kazuma déglutit. Ce mec le dégoûtait. ― Cependant je ne pense pas que c'était la question. Je t'ai demandé de me faire croire quelque chose. Un mensonge, le conte de la fée des dents, une rumeur, une vérité. Pas ce que je voulais savoir. Croire et savoir sont deux choses bien distinctes. — Et oui. Désolé mon gars, mais ça Kazuma le savait déjà. C'est typique. Ironie. Simple ironie. L'Asiatique fixa une bonne minute sans but précis en direction de la blondinette. Même que ce foutu truc lui donnait envie de lui couper les cheveux.

« ... Crois tu vraiment que je vais vous poignarder dans le dos ? Que les personnes honnêtes ici n'existent pas ? Pourtant j'en connais. Et ces personnes n'ont pas que l'air de l'être. Car c'est bien beau, d'en avoir l'air. Mais c'est pas discret. Puis ... garde toi des commentaires de ce genre là, ça vaudrait mieux Hu-uh... » Un air totalement calme, paisible et serein. Comme quoi... Il pourrait t'insulter en souriant l'air heureux. Il pourrait te martyriser en te disant des mots doux. Il pourrait même te dire merci en t'engueulant. Pfff... Juste trouver la bonne combinaison pour faire crédible. Mais le Geek pensait à peine ce qu'il disait. Il savait que ce n'était pas pour lui mais pour son ordi qu'ils avaient accepté de le rencontrer. Et ça lui en donnait la nausée. « Croire, savoir... Plus on sait moins on croit, et moins on sait plus on croit... Une chaîne de croyance ... Pitoyable ... » Comme si ça allait lui coûter d'expliquer, le jeune homme poursuivit sa traversée pour venir te toucher en plein cerveau. Point faible ... Faible ... Faible ... Ton air hautin peut pas se barrer ? Dans ta façon de faire, tout se fait franchement et le pire c'est que tu te rends pas compte de ça. Ou du moins c'est ce que tu veux nous faire croire. «... Je vois que la confiance règne chez les Aristo. Tous assoiffés de pouvoir. Tous se la jouant solo. Mais n'est-ce qu'une façade ? Derrière ces airs de rois sans véritables visages y aurait-il une simple ombre de ... Sentiments ? Le groupe serait-il soudé de l'intérieur ...? Hu-uh... Tant de choses que tu sais déjà ... Comme c'est malheureux. Alors, Satoshi Saiga, croirais-tu donc que ... Lith, par exemple, aurait déjà la majorité de tes pions à ses pieds par la force ? Croirais-tu que les Bastards, auraient brulé les dortoirs ? Croirais-tu... Qu'un humain, peu importe le quel, est en mesure de se contrôler toute sa vie ? Croirais-tu que même la pire des bouffes pourrait être mangée tranquillement par quelqu'un qui haïrait ça ? Croirais-tu donc que je ne suis qu'un simple ado en crise ? ... Hu-uh... » Pleins de trucs déballés comme ça, juste pour voir si il réagirait à l'une d'entre elles. Vraiment, des choses là-dedans étaient fausses, d'autres vraies. Puis il n'hésiterait pas à en rajouter des couches. « Ou voudrais-tu bien croire qu'une personne dans cet établissement connaît ma véritable facette ? ... Non, en fait, ces suppositions désinvoltes sur ce que je suis ne t'intéresses pas plus que ça m'intéresse. Puis ça servirait juste a ce que tu puisses essayer plus facilement de briser tous les masques. » Il shoota dans une pierre, Kazuma n'aimait vraiment pas parler. Sa simple pression suffisait, d'habitude. Puis toutes ses lignes ... Il les avaient préparé à l'avance. Sinon il bégaierait en poussant des Hu-uh partout. Comme un animal... Ces remarques lui avaient inondé l'esprit. Beurk. Vomir. Seulement pouvoir crever. Espoir. Sauf que tout ce qu'il disait n'avait déjà plus de sens pour lui. Envolé. Parti.
Contenu sponsorisé
«Prouve-moi que ce ne sera pas un gosse que l'on recrutera» [Feat. Kazuma Satô] Icon_minitime
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Ce n'est pas ce jeux qui aura raison de moi ! [Pv :Kazuma Satô]
» « Meeting with a little dog? » ▬ Feat Kazuma ♪
» T'es une orange toi ? { KAZUMA }
» Amazing Stalker [PV Kazuma]
» No puedo decirte no, y tú lo sabes (Kazuma)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sei Gakuen :: Archives RP-